Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris

édition par : Olivier Guyotjeannin (École des chartes)
avec Anastasia Iline

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Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, dir. Olivier Guyotjeannin (École des chartes), 2009 (Éditions en ligne de l'École des Chartes, volume11), http://elec.enc.sorbonne.fr/cartulaires/sspire/.

Source : Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris publié par Emile Coüard-Luys, Rambouillet: A. Douchin,

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Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil, édité par Émile Coüard-Luys, Rambouillet : Imprimerie A. Douchin, 1882, LI-241 pages, tirage à part de Mémoires et documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet, t. 6, 1881-1882.

Établissement : Saint-Spire (Sanctus Exuperius) de Corbeil (auj. Corbeil-Essonnes, Essonne, ch.-l. cant. ; anc. diocèse de Paris). — Collégiale.

Carte de situation (Atlas de Cassini)

Type d’édition : Édition dans un ordre méthodique des actes du cartulaire médiéval dans son état primitif (jusqu’en 1259), enrichie de quelques pièces non transcrites au cartulaire, et suivie de l’édition des deux censiers et de l’obituaire associés au manuscrit et d’un complément d’actes de la fin du XIIIe et du XIVe siècle.

Total des actes édités (sans les censiers ni l’obituaire) : 122 (1 du XIe siècle, 31 du XIIe siècle, 75 du XIIIe siècle, 15 du XIVe siècle).

L’établissement

Historique

Saint-Spire présente les traits les plus typés de la collégiale castrale fondée et soutenue par une dynastie de petits comtes d’Ile-de-France autour de reliques (ici celles de saint Exupère et de saint Loup, évêques de Bayeux) déplacées et captées. C’est la seule tradition qui indique le seigneur (ou comte) Aimon comme fondateur, en 963. Car l’établissement, venu enrichir un réseau ecclésial comptant aussi Saint-Guénault (devenue en 1134 prieuré victorin) et Notre-Dame (collégiale attestée dès 1093), n’est guère documenté pendant un siècle.

Le plus ancien acte du chartrier (connu par un vidimus royal de 1393 et par une copie au cartulaire du XIIIe siècle) remonte en effet à 1071 : c’est un privilège par lequel le comte de Corbeil Bouchard reconnaît les libertés de l’établissement, auquel est confirmé le droit d’exercer la justice du cloître et des chanoines, à l’exception des causes criminelles réservées à l’évêque de Paris ; l’acte est validé du sceau du roi Philippe Ier. Il établit que la collégiale était également dédiée aux Douze apôtres (édition Coüard n° I, mais nouvelle édition critique par Maurice Prou, Recueil des actes de Philippe Ier, n° LX).

L’histoire de l’établissement est en ceci plus originale que le roi capétien, héritant précocément des seigneurs-comtes de Corbeil, devint le nouveau maître du château et de la collégiale, et apparaît dans cette double posture grâce à une documentation étoffée dès un acte de 1119 (daté 1118 dans l’édition, n° II, republié par Jean Dufour, Recueil des actes de Louis VI, n° 156). Cette documentation, où les actes de don n’apparaissent qu’à partir de 1183, s’enrichit en effet, aux années 1150-1250 environ, de textes réglementaires, de dispositions diverses sur les prébendes, mis par écrit sous la double pression de l’évêque, détenteur du droit de visite, et du roi, qui tient solidement son pouvoir de nomination de l’abbé (parfois son propre fils), comme la possibilité de donner ou faire donner des prébendes (l’une de celles-ci fut octroyée à Saint-Victor, une autre à Saint-Denis). Les périodes où Corbeil entrent dans le douaire d’une reine (comme pour Adèle, épouse de Philippe Auguste) ne voient bien sûr aucun changement de fond au statut et à la dépendance de la collégiale.

Localisation du patrimoine à grands traits

On peut avoir une idée assez précise de l’implantation foncière de l’établissement à la fin du XIIe siècle grâce à une bulle de Célestin III de 1196 par laquelle le pape prend sous sa protection l’église de Saint-Spire et son temporel. Outre l’emplacement de l’église et son cloître avec hôtes et maisons, celui-ci consistait en une série éclatée de biens et droits à Corbeil et immédiats environs (terres, moulins, vignes, prés) ainsi que les deux foires de la Saint-Spire et de la Saint-Gilles. Au-delà, mais la plupart du temps à grande proximité, le pape confirmait la villa de Ballancourt [-sur-Essonne, cant. Mennecy], des hôtes à Fontenay [-le-Vicomte, Essonne, cant. Mennecy], Chevannes [Essonne, cant. Mennecy] et Soisy [-sur-Seine, Essonne, cant. Saint-Germain-lès-Corbeil, plutôt que Soisy-sur-École, Essonne, cant. Milly-la-Forêt], la villa de Villededon [comm. et cant. Saint-Pierre-du-Perray], diverses possessions à Évry, à Villarcel, Ermenonville [-la-Grande ou -la-Petite, Eure-et-Loire, cant. Illiers-Combray] et Arpajon [Essonne, ch.-l. cant.].

Réseaux de bienfaiteurs

La concentration du patrimoine semble montrer que les jeux étaient largement faits quand les Capétiens devinrent maîtres de Corbeil. Les actes, de fait, ne font guère saisir que des donations plutôt intermittentes et éclatées.

Orientation archivistique

Le chartrier

— Le chartrier de Saint-Spire était encore conservé sur place en 1882 : la collégiale était devenue paroisse et la fabrique détenait ses archives anciennes, mêlées du reste à celles de Notre-Dame de Corbeil, les deux établissements ayant été réunis en 1601. Peu après 1882, le fonds, mais sans le cartulaire, fut transféré aux Archives départementales de Seine-et-Oise ; il est de là passé aux Archives départementales de l’Essonne, où il a conservé les mêmes cotes (G 234-261 et G 1085-1100). À noter que des extraits modernes du cartulaire et un bel ensemble d’originaux sont conservés sous la cote G 234, et que des documents médiévaux se trouvent par ailleurs sous les cotes G 239, G 240, G 243 à G 246, G 254 à G 256, G 261, G 1085, G 1087, G 1089, G 1090, G 1093, G 1094, G 1096 à G 1098, G 1100.

Les cartulaires

— Le cartulaire qui est à la source de l’édition Coüard resta plus longtemps dans les archives de la fabrique, et c’est là encore qu’il fut consulté par Henri Stein (Bibliographie des cartulaires français, n° 1048). Ce manuscrit du XIIIe siècle, avec additions du XIVe, est aujourd’hui conservé à la Bibliothèque municipale de Corbeil-Essonnes (ms 105).

L'obituaire

— L’obituaire joint au cartulaire a été édité par Auguste Molinier, Obituaires de la province de Sens, t. I-1 (1902), p. 393-410 (indiqué Lemaitre, Répertoire des documents nécrologiques, t. I, n° 1377, p. 614-615).

Orientation bibliographique

  • François de Guilhermy, Monographie de l’église Saint-Spire de Corbeil, Corbeil, 1901.

L’édition

L’éditeur : éléments biographiques

La présente édition est directement tirée de la thèse d’École des chartes soutenue en 1880 par Émile Coüard ou Coüard-Luys. Né et mort à Versailles (1855-1929), ce dernier fut un actif directeur des Archives de l’Oise puis, dès 1888, de la Seine-et-Oise, consacrant plusieurs études et publication à la région, spécialement à l’époque révolutionnaire et au XIXe siècle.

Nécrologie par André Lesort dans Bibliothèque de l’École des chartes, t. 90 (1929), p. 431-433. — Notice par Roman d’Amat dans Dictionnaire de biographie française, t. IX (1961), col. 860-861.

Conception et contenu de l’édition

— L’introduction comprend une présentation d’ensemble (p. V-VI), une présentation du cartulaire et de l’édition (p. VII-XIV), un historique de l’établissement (p. XV-LI).

— L’édition suit des principes dont l’exposé n’est pas dépourvu d’obscurité. L’éditeur dit en premier lieu limiter ses transcriptions à la partie primitive du cartulaire (avec une césure très nette en 1259) ; mais un supplément donne ensuite des documents de la fin du XIIIe et des premières décennies du XIVe siècle, qui semblent pris, mais sans exhaustivité, parmi les nombreuses additions portées sur le manuscrit. Par ailleurs, confessant des recherches limitées dans les archives et les bibliothèques, il déclare aussi (p. XLI) avoir « cru devoir insérer à la place qu’elles auraient dû occuper » dans le cartulaire les chartes (originales ou en copie) retrouvées par ses soins en dehors du cartulaire… (vérification faite, ces interventions concernent 18 documents, ajoutés aux 107 tirés du cartulaire). Le tout enfin est déclaré reclassé dans un ordre méthodique (1° documents de fondation et privilèges, 2° règlements disposés suivant l’ordre hiérarchiques, 3° acquisitions, ventes, etc. dans l’ordre chronologique), qui n’apparaît plus très bien à la lecture.

Le corps de l’édition (actes de 1071 à 1259) est suivi de l’édition de deux documents compilés aussi dans le cartulaire, un ensemble de deux censiers (p. 113-130 et 130-147) et un obituaire (p. 150-173), puis d’un supplément, déjà signalé, comprenant aussi des textes postérieurs mais aussi deux actes du cartulaire concernant Saint-Mellon de Pontoise (1122 et 1209).

Dans le tableau qui suit, les actes publiés dans ce supplément sont précédés du signe « + »

Tableau de répartition chronologique des actes
 
XIe siècle 1
Seconde moitié XIe siècle 1
1071-1080 1
 
XIIe siècle 31
Première moitié XIIe siècle 6+1
1111-1120 2
1121-1130 +1
1141-1150 3
S.d. 1
Seconde moitié XIIe siècle 24
1151-1160 1
1161-1170 1
1171-1180 1
1181-1190 6
1191-1200 14
S.d. 1
 
XIIIe siècle 75
Première moitié XIIIe siècle 60
1201-1210 7+1
1211-1220 7
1221-1230 8
1231-1240 24
1241-1250 13
Seconde moitié XIIIe siècle 15
1251-1260 14
1281-1290 +1
 
XIVe siècle 15
Première moitié XIVe siècle 15
1301-1310 +2
1321-1330 +13

Qualité de l’édition

Selon un usage fréquent, l’éditeur reprend en regeste les rubriques du cartulaire.

Seule est donnée la transcription du cartulaire, même si un original est repéré (et signalé comme tel). On prendra garde au fait que les références au cartulaire ne sont pas données au fil de l’édition, mais dans une table récapitulative (p. 235-239), et que des corrigenda figurent en fin de volume (p. 240-241).

Un index est donné (p. 209-233) ; renvoyant aux pages, il concerne personnes et lieux, sous leurs formes anciennes (souvent identifiées, naturellement avec des localisations administratives dépassées depuis le redécoupage départemental de l’Ile-de-France).

L’édition ne peut être jugée satisfaisante et risque de ne pas être exhaustive, mais le caractère à la fois groupé et circonscrit de la documentation lui laisse une relative maniabilité et un indéniable intérêt.

Saint-Spire de Corbeil

Cartulaire

Privilegium claustri a Bucardo comite concessum.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
  • b Gallia Christiana, Instrumenta, tome VII, page 36. Notables différences dans le texte et dans les signatures.
D'après a.

In nomine Dei. Ego Buccardus, gratia Dei Corboliensium comes.

Orthodoxe religionis auctores, Spiritus Sancti igne divinitus illustrati, multimodis Sacre Scripture testimoniis evidencius asserunt eos qui ecclesias Dei honorare vel sublimare pro posse studuerint non solum per hoc delictorum suorum indulgenciam promereri, verum eciam retribucionis eterne premium celitus adipisci.

Omnibus igitur Sancte Dei Ecclesie filiis presentibus scilicet atque posteris ignotescat (sic) quod nostri castelli proceres et optimates pari consilio ac simili voto nostram presenciam adierunt obnixe postulantes ac suppliciter deprecantes quatinus ecclesiam duodecim Apostolorum et Beatorum Confessorum Exuperii et Lupi, in eodem videlicet Corbolio sitam, ab antecessoribus nostris antiquitus constitutam et diversarum rerum commoditate admodum dittatam, ad extremum vero a quibusdam tirannica pervasione pene desolatam et pravis usibus perversisque occasionibus undique circumventam, liberam et immunem ab omni injusta potestate et iniqua dominacione litterarum testimoniis efficere curaremus. Quorum peticioni tam juste et racionabili libentissime adquiescentes, pro nostre parentumque nostrorum animarum redempcione, ab ipsa ecclesia ejusdemque canonicis omnem injuste dominacionis infestacionem removemus. Claustrum insuper ibidem antea non habitum, sicut fidelium nostrorum hortatu precibusque designavimus, eisdem canonicis immune habendum et sine ulla inquietudine in perpetuum concedimus tali tenore talique condicione ut neque nos, neque successorum nostrorum aliquis, neque ejusdem loci abbas, sive ulla cujuslibet dignitatis persona, in ipsa ecclesia, sive in ipsius canonicis vel in claustro aliquam deinceps injustam potestatem exercere presumamus ; et de ornamentis ecclesie quippiam auferre vel aliquo modo subripere, absque communi assensu profectuque canonicorum, nemo ulterius audeat ; sed res ecclesie et cuncta que infra claustri ambitum continentur ad ipsorum canonicorum curam et potestatem solummodo pertineant. Quod si in ipso claustro aliquam contigerit fieri injuriam vel aliquem canonicorum, quod absit, alicubi aliquam facere injusticiam, omni aliena persona pretermissa et omni injusto judicio propulso, abbati ejusdem loci, communi arbitrio canonicorum, in capitulo et canonice emendandam, permittimus ; criminalia solius Episcopi vel Archidiaconi judicio reserventur. Hujus ergo libertatis sacrificium ego, Buccardus comes, Deo inviolabile offerre cupiens, hoc preceptum jussi fieri, et, ut perpetuum obtineat vigorem, regie majestati corroborandum transmisi. Actum Parisius actum est. Ego ipse, rex Philipus, et Buccardus, Corboliensis comes, hanc cartam manu factam corroboravimus ; quamque Richerius Senonum archiepiscopus cum Gaufride Parisiorum presule, aliique quam plurimi tam pontifices quam laici principes corroboraverunt, omnibus supra memoratis faventes, et, ut sub firmamento eternentur stabili, hanc cartam in qua, me Philipo rege cum comite Buccardo precipiente, hec omnia scripta sunt, annuente Johanne, abbate suprascripte Ecclesie, sigillo meo subterfirmavi. Si quis autem posthac privilegium hoc violare presumpserit, primum sacrilegii sive tante actoritatis (sic) negligencie reus duro anathemate feriatur, deinde, nefande presumpcionis irritus, gravi census detrimento dampnatus regie majestati quadraginta auri libras persolvat.

1Signum Philipi regis1.

S. Richerii archiepiscopi Senonensis.

S. Gaufridi Parisiensis episcopi.

S. Wauterii episcopi Meldensis.

S. Hugonis Trecensis episcopi.

S. Manasedis Remensis archiepiscopi, S. Guidonis Ambianensis episcopi, S. Guidonis Belvacensis episcopi.

S. Elinandi Laudunensis episcopi.

S. Rogeri Cathalaunensis episcopi.

S. Rabboldi Noviomensis episcopi.

S. Johannis abbatis Corboliensis.

S. Comitis Buccardi.

S. Guillermi comitis Nivernensis.

S. Radulphi comitis.

S. Hugonis comitis Mellendi.

S. Hugonis comitis donni Martini.

S. Ivonis comitis Belli Montis.

S. Milonis decani.

S. Goscelini archidiaconi.

S. Droconis archidiaconi.

S. Ivonis archidiaconi.

S. Garini archidiaconi.

S. Federici senesçalli.

S. Guidonis bucticularii.

S. Adelesini constabularii.

S. Gualeranni camerarii.

S. Guidonis de Monte Lehari.

S. Hervei de Marliaco.

S. Theolbaldi de Monte Morenci.

S. Simonis de Monte Forti.

S. Guillelmi de Gurneto.

S. Guillelmi de Feritate.

S. Almarici de Castro Forti.

S. Balduini Corboliensis.

S. Guidonis vicecomitis.

S. Beraldi Pagani.

S. Sodolrici prepositi ecclesie Remensis.

S. Gonteri precentoris.

S. Durandi thesaurarii.

S. Morardi canonici.

S. Vulgrini fratris abbatis.

S. Eustachii capellani.

S. Gaufridi capellani.

S. Sevini canonici.

Petrus cancellarius subscripsi1.


1 Une petite croix placée devant le mot signum représente le monogramme royal.

1 [Signum]

Privilegium Ludovici regis Francorum.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen.

Si precibus ecclesiasticis, quando pro suis vel pauperum ab aliquibus illatis nos appetunt, diligenter obtemperamus et ecclesiam, domini nostri Jesu-Christi sponsam nostramque matrem, in prosperitate sua, in dignitate, ab adversantium impetu custodimus, honoramus atque defendimus, non solum in hoc regium morem exercemus, verum eciam ipsum sponsum ad nostri misericordiam choartamus (sic).

Ego igitur Ludovicus, Dei miserante providentia in regem Francorum sublimatus, notum fieri volo tam futuris quam et instantibus quoniam serenitatis nostre presenciam adiere domnus Bernerius, abbas Ecclesie Beate Marie et Beati Exuperii Corboliensis, totusque earumdem eeclesiarum communis conventus, humiliter deprecantes quatinus ob remedium anime nostre predecessorumque nostrorum prefatarum ecclesiarum terram, a ministris et servientibus nostris illicitis angariis variisque vexationibus afflictam, ab ipsorum invasionibus in perpetuum liberaremus. Quorum peticioni benigne adquievimus, hoc ex benivolencia et caritate superaddentes ne ulterius in totam premissarum ecclesiarum terram, ubicumque sit, tallias, toltas et demandas, nec exactiones aliquas vel per nos vel per ministros nostros exerceamus, verum homines in eadem terra commorantes liberi et quieti permaneant, nec in expeditiones nostras, nisi submoneantur in nomine belli, eant, et hoc solumnodo bis in anno ; in cavalcariis autem nostris iterum si submoneantur vadent, sed duodecim leucas a castro Corboilo non excedent. Preceptum etiam super claustro canonicorum a patre nostro Philipo rege datum et firmatum auctoritate nostra regia confirmamus et corroboramus.

Hoc itaque nostre dignitatis preceptum ne valeat a posteris infringi vel ab aliquo infirmari sigilli nostri actoritate (sic) et nominis nostri Karactere firmari et corroborari disposuimus.

Actum Parisius  ; astantibus in palacio quorum nomina subtitulata sunt et signa.

[1] Signum Regis. 2

S. Guillelmi dapiferi.

S. Hugonis constabularii.

S. Gileberti buticularii.

S. Guidonis camerarii.

Datum per manum Stephani cancellarii.


1 Signum
2 (Monogramme.)

Confirmacio pape Celestini super possessionibus Ecclesie Beati Exuperii Corboliensis1.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • C Copie dans les archives de la fabrique.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
  • Jaffé, Regesta Pontificum Romanorum, page 906
  • Bréquigny, Table Chronologique, tome IV, o. 201
D'après a.

Celestinus episcopus, [servus] servorum Dei, dilectis filiis Hugoni, abbati, et canonicis ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis tam presentibus quam futuris canonice substituendis in perpetuum. Effectum justa postulantibus indulgere et vigor equitatis et ordo exigit racionis, presertim quando petencium voluntatem et pietas adjuvat et veritas non relinquit. Ea propter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulacionibus clementer annuimus et prefatam ecclesiam Sancti Exuperii Corboliensis in qua divino mancipati estis officio, sub Beati Petri et nostra protectione suscipimus et presentis scripti privilegio communimus, statuentes ut quasconque possessiones, quecumque bona, eadem ecclesia in presenciarum juste et canonice possidet aut in futurum concessione pontificum, largicione regum vel principum, oblacione fidelium, seu aliis justis modis, prestante domino, poterit adipisci, firma vobis vestrisque successoribus et illibata permaneant. In quibus hec propriis duximus exprimenda vocabulis : Locum ipsum in quo prefata ecclesia sita est cum omnibus pertinenciis suis ; claustrum cum hospitibus in eodem claustro manentibus ; villam Ballencurtis ; hospites de Fonteneto cum terris cultis et incultis ; hospites cum terris cultis et incultis quos habetis apud Chevanes ; hospites cum terris cultis et incultis quos habetis apud Soisiacum ; villam cum terris, pratis et nemoribus de Villa Dudone ; omne quod habetis apud Evriacum, et quod habetis apud Villarcel, et ea que habetis apud Ermenoville, in Carnotensi diocesi, et ea que habetis apud Castras ; molendina, prata, vineas et omnia alia que habetis in Corboliensi territorio et aliis territoriis, et modium bladi quem habetis in majori decima de Soisiaco, de donatione Pagani et Marie uxoris ejus ; nundinas quas habetis apud Corboilium in sollempnitatibus Beati Exuperii et Beati Egidii, et prebendam in usus ecclesie vestre a te, fili abbas, cum assensu karissime in Christo filie Adele, illustris Francorum regine, pietatis intuitu ac pia deliberacione concessam. Compositionem insuper que inter vos et bone memorie Mauricium, Parisiensem episcopum, super procurationibus de cetero episcopis qui in ecclesia Parisiensi pro tempore fuerint ex[s]olvendis amicabiliter intercessit, sicut provide facta est et ab utraque parte recepta et hactenus observata et in scripto exinde confecto plenarie continetur, presenti privilegio confirmamus. Preterea libertates et immunitates ab Ecclesiarum prelatis, regibus et principibus ecclesie vestre concessas, necnon antiquas et racionabiles consuetudines hactenus observatas, ratas habemus et eas futuris temporibus illibatas decernimus permanere. Decernimus ergo ut nulli hominum omnino liceat prefatam ecclesiam temere perturbare aut ejus possessiones auferre vel ablatas retinere, minuere, seu quibuslibet vexacionibus fatigare, sed omnia integre conserventur eorum pro quorum gubernacione ac sustentacione concessa sunt usibus omnimodis profutura, salva apostolice sedis auctoritate et diocesani episcopi canonica justicia. Si qua igitur in futurum ecclesiastica secularisve persona hanc nostre concessionis paginam sciens contra eam temere venire temptaverit, secundo terciove commonita, nisi presumpcionem suam congrua satisfactione correxerit, potestatis honorisque sui careat dignitate reamque se divino judicio existere de perpetrata iniquitate cognoscat, et a sacratissimo corpore et sanguine Dei ac Domini redemptoris nostri Jesu-Christi aliena fiat atque in extremo examine divine ulcioni subjaceat. Cunctis autem eidem loco sua jura servantibus sit pax Domini nostri Jesu-Christi quatinus et hic fructum bone actionis percipiant et apud districtum judicem premia eterne pacis inveniant. Amen.

Ego Celestinus catholice ecclesie episcopus subscribo.

Ego Cunradus Mogunciacensis archiepiscopus subscribo.

Ego Octovianus Hostiensis et Velletrensis episcopus subscribo.

Ego Petrus Portuensis et Sancte Rufine episcopus subscribo.

Ego Johannes tituli Sancti Clementis cardinalis, Viterbiensis et Tusculanensis episcopus subscribo.

Ego Melior Sanctorum Johannis et Pauli cardinalis tituli Pamachii subscribo.

Ego Petrus tituli Sancte Cecilie presbiter cardinalis subscribo.

Ego Jordanus presbiter cardinalis Sancte Pudentiane1 tituli Pastoris subscribo.

Ego Guido Sancte Marie trans Tyberim tituli Calixti presbiter cardinalis subscribo.

Ego Hugo presbiter cardinalis Sancti Martini tituli Equitii subscribo.

Ego Johannes tituli Sancti Stephani in Celio monte presbiter cardinalis subscribo.

Ego Centius tituli Sancti Laurencie in Lucina presbiter cardinalis subscribo.

Ego Soffredus tituli Sancte Praxedis presbiter cardinalis subscribo.

Ego Bernardus Sancti Petri ad vincula presbiter cardinalis tituli Eudoxie subscribo.

Ego Johannes tituli Sancte Prisce presbiter cardinalis subscribo.

Ego Gratianus Sanctorum Cosme et Damiani diaconus cardinalis subscribo.

Ego Gerardus Sancti Adriani diaconus cardinalis subscribo.

Ego Gregorius Sancte Marie in Porticu diaconus cardinalis subscribo.

Ego Gregorius Sancte Marie in Aquiro diaconus cardinalis subscribo.

Ego Gregorius Sancti Georgii ad velum aureum diaconus cardinalis subscribo.

Ego Lotarius Sanctorum Sergii et Bachi diaconus cardinalis subscribo.

Ego Nicholaus Sancte Marie in Cosmydin diaconus cardinalis subscribo.

Ego Bobo Sancti Theodori diaconus cardinalis subscribo.

Data Laterani, per manum Cencii Sancte Lucie in Orthea diaconi cardinalis, .


1 Le manuscrit porte à tort Sancte Prudentie.

Carta de procuracione episcopi Parisiensis et archidiaconi sub sigillo Adele regine et aliorum1.

  • A Original. Arch. de l'église Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis Christi fidelibus presentes litteras inspecturis frater Johannes, abbas Sancti Victoris Parisiensis, salutem et oraciones in Christo. Noverit universitas vestra nos verbo ad verbum in privilegiis ecclesie Beati Exuperii Corboliensis ea que hic scripta sunt diligenter inspexisse.

In nomine Dei. Amen2. Ego Mainardus Pontiniacensis et ego Guido Pruliacensis dicti abbates notum fleri volumus universis qui presentes litteras viderint vel audierint quod cum querela quam dominus Parisiensis episcopus Mauricius super procuratione sibi exibenda (sic) adversus ecclesiam Beati Exupeperii Corboliensis proponebat, de mandato Domini Clementis pape tercii nobis commissa fuisset, in presencia venerabilis Adele regine, mediantibus dominis Hugone Autissiodorensi et Johanne Nivernensi episcopis, hoc modo in amicabilem compositionem est redacta. Si Parisiensis episcopus Corbolium cum archidiacono ejusdem castri vel eciam sine archidiacono , prima scilicet die Augusti, in eadem ecclesia divina celebraturus advenerit, canonici Sancti Exuperii pro procuracione ei quinquaginta tantum solidos reddere tenebuntur. Si vero archidiaconus sine episcopo die festivitatis predicte ad ecclesiam accesserit, canonici nichil archidiacono pro procuracione persolvent. Quocumque autem alio die vel tempore episcopus vel archidiaconus ad ecclesiam Sancti Exuperii venerint, nullam vel episcopo vel archidiacono procurationem exhibere debebunt.

Actum apud Meledunum, in regia domo, prima edomada quadragesime anno Incarnacionis dominice millesime centesimo nonagesimo, presentibus ipso Hugone Clemente, abbate, Hugone, Enjorrando et Johanne de Perruchei, Sancti Exuperii canonicis, Matheo, Nicholao, Johanne, canonicis Parisiensibus, fratre Daniele, magistro Alberto Lumbardo, Petro de Lodevilla et aliis quampluribus.

Ad cujus rei perhennem memoriam presentem cartam fieri et sigillis nostris fecimus communiri.


2 Cette charte se trouve aux archives de l'église, sous la forme d'un cyrographe.

Item de codera sub sigillo episcopi et archidiaconi.

  • A Original. Arch. de l'église Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Dei. Amen. Ego Mauricius Dei gracia Parisiensis episcopus, notum fieri volumus universis tam presentibus quam futuris quod sub venerabilibus Mainardo Pontiniaci et Guidone Pruliaci abbatibus, judicibus a domino Clemente, papa tercio, delegatis, in presencia illustris Francorum regine Adele, mediantibus dominis Hugone Autissiodorensi et Johanne Nivernensi episcopis, inter nos et ecclesiam Sancti Exuperii Corboilensis super procuratione nobis exibenda facta est amicabilis compositio in hunc modum.

Si nos vel successores nostri episcopi Corboilum cum archidiacono ejusdem castri vel eciam sine archidiacono, , prima scilicet die Augusti, in eadem ecclesia divina celebraturi, advenerimus, canonici Sancti Exuperii pro procuracione nobis quinquaginta tantum solidos persolvere tenebuntur. Si vero archidiaconus sine episcopo die festivitatis predicte ad ecclesiam illam accesserit, canonici nichil archidiacono pro procuratione persolvent. Quocumque autem alio die vel tempore episcopus vel archidiaconus ad ecclesiam Sancti Exuperii venerint, nullam vel episcopo vel archidiacono procurationem exhibere debebunt. Hanc autem compositionem dominus Osmundus, ejusdem castri archidiaconus, concessit et approbavit. Quod ut perpetuam obtineat firmitatem, presens scriptum fieri et nostro et ipsius archidiaconi sigillo precepimus communiri.

Actum de concessione quidem archidiaconi sollempniter in capitulo Parisiensi ; de compositione vero apud Meledunum, in regia domo, , presentibus Hugone Clemente, abbate, Hugone Enjorrando et Johanne de Perruchei, canonicis Sancti Exuperii, Matheo. Nicholao, Johanne canonicis Parisiensibus, fratre Daniele, magistro Alberto Lumbardo, Petro de Lodevilla, et aliis quampluribus.

Item de eodem sub sigillo regine Adele.

  • A Original. Arch. de l'église Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Domini. Amen. Adela Dei [gracia] Francorum regina. Notum fieri volumus universis qui presentes litteras viderint vel audierint quod cum querela quam venerabilis episcopus Parisiensis Mauricius super procuracione sibi exibenda adversus ecclesiam Sancti Exuperii Corboliensis proponebat, de mandato domini Clementis pape tercii Mainardo Pontiniacensi et Guidoni Pruliacensi abbatibus commissa fuisset, in presencia nostra, mediantibus venerabilibus viris Hugone Autisiodorensi et Johanne Nivernensi episcopis, hoc modo in amicabilem compositionem est redacta. Si Parisiensis episcopus Corboilum cum archidiacono ejusdem castri, vel eciam sine archidiacono, , prima scilicet die Augusti, in eadem ecclesia divina celebraturus advenerit, canonici Sancti Exuperii pro procuracione ei quinquaginta tantum solidos persolvere tenebuntur. Silvero archidiaconus sine episcopo, die festivitatis predicte, ad ecclesiam illam accesserit, canonici nichil archidiacono pro procuracione persolvent. Quocumque autem alio die vel tempore episcopus vel archidiaconus ad ecclesiam Sancti Exuperii venerit, nullam vel episcopo vel archidiacono procurationem exhibere debebunt. Actum apud Meledunum, in regia domo, prima edomada , presentibus ipso Hugone Clemente, abbate, Hugone Enjorrando, Johanne de Perucheto sancti Exuperii canonicis, Matheo, Nicholao, Johanne canonicis Parisiensibus, fratre Daniele, magistro Alberto Lumbardo, Petro de Lodevilla et aliis quampluribus. Ad cujus rei perhennem memoriam presentem paginam scribi et sigillo nostro fecimus communiri (confirmari). Data per manum Roberti, capellani nostri. Nos autem, ad peticionem capituli jam dicte ecclesie, huic presenti scripto sigillum nostrum apponi fecimus ut sciatur quod verum est, et eis que super scripta sunt fides indubitata debeat adhiberi. Datum Parisius .

Item de eodem sub sigillo decani Parisiensis.

  • A Original. Arch. de l'église Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Ego Michael, Parisiensis decanus totumque ejusdem Ecclesie capitulum notum fieri volumus tam presentibus quam futuris quod sub venerabilibus Mainardo Pontiniaci et Guidone Pruliaci abbatibus, a domino papa Clemente tercio judicibus delegatis inter venerabilem patrem et episcopum nostram Mauricium et ecclesiam Sancti Exuperii Corboliensis, in presentia illustris regine Adele, mediantibus dominis Hugone Autisiodorensi et Johanne Niverniensi episcopis, super procuratione episcopo Parisiensi exhibenda facta est amicablis compositio in hunc modum. Si Parisiensis episcopus Corboilum cum archidiacono ejusdem castri vel eciam sine archidiacono , prima scilicet die Augusti, in eadem ecclesia divina celebraturus advenerit, canonici Sancti Exuperii pro procuracione ei quinquaginta tantum solidos persolvere tenebuntur. Si vero archidiaconus sine episcopo die festivitatis predicte ad Ecclesiam illam accesserit, canonici nichil archidiacono pro procuracione persolvent. Quocumque alio die vel tempore episcopus vel archidiaconus ad ecclesiam Sancti Exuperii venerit, nullam vel episcopo vel archidiacono procuracionem exhibere debebunt. Hanc autem composicionem ad nos sub testimonio sigillorum abbatum predictorum allatam approbavimus et ratam habuimus, presentem cartam sub cirografi particione conscribi precipientes et sigilli nostri (sub) impressione communientes. Actum publice in capitulo nostro , presentibus illis quorum subscripta sunt nomina.

Signum Michaelis decani. — Signum Petri precentoris. — Signum Mauricii archidiaconi. — Signum Osmundi archidiaconi. — Signum Belonis succentoris. — Signum Stephani presbyteri. — Signum Radulphi presbiteri. — Signum Mathei presbiteri. — Signum Guillelmi diaconi. — signum Petri diaconi. — Signum Odonis diaconi. — Signum Adam subdiaconi. — Signum Suggerii. subdiaconi. — Signum Henrici et Guillelmi puerorum. Data per manum Hylduini cancellarii.

Littera Gregorii pape de procuracione quam petebat a nobis Mauricius episcopus Parisiensis.

  • A Original. Arch. de l'église Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Gregorius episcopus, servus servorum Dei, dilecto filio subdecano Carnotensi salutem et apostolicam benedictionem. Dilecti filii canonici ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis nobis humiliter supplicarunt ut compositionem que inter ipsos ex una parte et bone memorie Mauricium Parisiensem episcopum, de assensu, capituli sui et loci archidiaconi ex altera super procuratione quam annuatim idem episcopus in eadem ecclesia requirebat, mediantibus abbate Pontiniacensi et conjudicibus suis, super hoc a sede apostolica delegatis, amicabiliter intervenit, robur faceremus firmitatis habere. Quocirca discretioni tue per apostolica scripta mandamus quatinus compositionem ipsam sicut sine pravitate provide facta est et ab utraque parte sponte recepta, facias per censuram ecclesiasticam appellalione remota firmiter observari. Data Laterani, .

Item de eodem sub sigillo archidiaconi Parisiensis.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Stephanus, Parisiensis archidiaconus, universis presentes litteras inspecturis salutem in eo qui salus est omnium. Universitati vestre notum facimus quod nos a domino Gregorio papa litteras apostolicas impetravimus sub hac forma. Gregorius episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati beati Johannis de Valleia, priori Sancti Stephani et magistro Petro Blesensi canonico Carnotensi, salutem et apostolicam benedictionem. Dilecto filio Stephano Parisiensi archidiacono accepimus conquerente quod Sancti Marcelli Parisiensis, Sancti Exuperii et Beate Marie Corboliensis ecclesiarum capitula et quidam alii clerici et laici Senonensis et Parisiensis dyocesis super procuracionibus debitis et rebus aliis injuriantur (eidem) ; ideoque discrecioni vestre per apostolica scripta mandamus quatinus, partibus convocatis, audiatis causam, et, appellacione remota, usuris cessantibus, sine debito terminetis, facientes quod statuerilis per censuram ecclesiasticam firmiter observari. Testes qui fuerint nominati, si se gracia, odio vel timore subtraxerint, per censuram eandem (sic), appellacione cessante, cogatis veritati testimonium perhibere. Quod si non omnes hiis exequendis potueritis interesse, duo vestrum ea nichilominus exequentur. Datum Perrusii .

Postmodum, mediantibus amicis, ad hoc ventum est quod nos capitulo Beati Exuperii Corboliensis promisimus quod de cetero super procuracione quam petebamus ab eis dictum capitulum Beati Exuperii Corboliensis non trahe(re)mus in causam nec aliquatenus vexabimus super procuracione occasione litterarum istarum et ipsi, versa vice, nobis promiserunt quod istis litteris nostris non utentur contra nos, nisi forte contra promissionem istam veniremus. In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum .

Carta de jure Abbatis.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
  • Cité en partie. Gallia Christiana, tome VII, page 962.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Ecclesiastice prelationis officium recte dispensat qui nec per violenciam sujectorum (sic) dignitati derogat et suam integre et inviolabiliter conservare laborat.

Ego itaque Henricus, regis Francorum filius, abbas Corboliensis Ecclesie duodecim Apostolorum Beatorumque Confessorum Exuperii et Lupi, notum facio universis tam presentibus quam futuris quod Johannes, abbas illius Ecclesie, ex feodo abbatie et ex consuetudine predecessorum suorum abbatum, in eadem ecclesia et in terris ad ipsam pertinentibus quasdam consuetudines se habere est mentitus. Candelas enim et ceram predicte ecclesie ad libitum suum accipiebat, et prebendam capicerii, quam canonici ejusdem ecclesie ex sua communitate constituerant, se debere vendere, vel, cum bonum sibi videretur, dare, ac per hoc eumdem capicerium sibi esse subditum, asserebat. In villa eciam que Balencurtis nominatur messores et trituratores, granicarium, nisi canonicus esset, canonicorum bubulcos, forestarium, prout volebat precio vel gratis disponere presumebat. Preter(ea) consuetudinem ecclesie sepenominate solus volebat predicte ville preposituram habere, cùm ex jure consuetudinario canonici ex se ipsis unum constituant qui omnia quecumque canonici in sepedicta villa possident, eciam injusticias prepositure, diligenter tractet tam presente abbate quam absente. Postremo pastus hospitum, in eadem villa manencium, sibi dari violenter exigebat, bovesque canonicorum bovesque hospitum suorum, sibi et quibus placebat ex consuetudine accom[mo]dari injuste postulabat.

Has igitur injustas consuetudines et plures alias graviores quas inpresenciarum enumerare oportunum non duximus longuo (sic) tempore canonicis sustinentibus, interdum Johannem abbatem ut se corrigeret commonentibus et ecclesiam affligere persequi et ipsius dignitatem imminuere desisteret, presertim cùm illius tutor ac defensor esse deberet, quandoque eciam patrem suum deprecantibus, videlicet Balduinum, fratrem quoque ejus Fredericum, ut eum a suo nefario proposito deflecterent, et ipsis in vanum laborantibus, quia quanto magis injurias a suo abbate illatas paciebantur et ut se emendaret tum per se tum per fratrem suum filiali affectione suppliciter exortabantur, tanto crudelius in ecclesiam et in ipsos exercebat tirannicam rabiem, non exibebat paternam pietatem. Non enim examen formidabat divinum sed confidebat in nobilitate parentum.

Canonici igitur labefactacionem ecclesie ulterius non sustinuerunt ; imo ad Deum qui semper prope est omnibus eum in veritate invocantibus et ad Buccardi, magni et gloriosi comitis, presidium confugerunt. Qui quidem, utpote benignus et justus judex, gravissime ferens Sanctissime Dei Ecclesie inauditam persecutionem et venerabilium canonicorum mestissimam perturbationem, ipsis et suo abbati J. super hac re deceptanti diem instituit. Auditis igitur canonicorum querimoniis de invasione et injustis consuetudinibus ecclesie, audita quoque tam sepedicti abbatis debili responsione, comes Buccardus et presul Parisiensis Gaufridus et Drogo archidiaconus, Balduinus quoque et Fredericus, filius ejus, et plures alii discreti viri qui aderant, abbate annuente, disposuerunt ut ex canonicis quatuor probabiles jurejurando probarent quia prenominatas consuetudines jure consuetudinario canonici sine ulla inquietudine deberent possidere et quod abbas nec ex feodo abbatie, nec ex consuetudine predecessorum suorum abbatum, eas deberet habere. Sacramento igitur publice peracto a Gontero sacerdote, a Nantero sacerdote, a Milone levita, a Sevino subdiacono, eisdem paratis probare iterum sacramento quia abbas predicte ecclesie nullam aliam consuetudinem in eadem ecclesia vel in ecclesie villis habere debeat preter prebendas et justicias canonicas canonicorum et preter terciam partem legum ville Balencurtis et preter terram que ad feodum pertinet abbatie, dimisit eis isdem (sic) abbas coram omnibus easdem consuetudines quas prius communitati canonicorum auferre conabatur, et concessit nutu comitis ut eas deinceps possiderent et disponerent secundum communitatis assensum.

Eorum autem que supra dicta sunt testes sunt subnotatii hii : Godefridus presul, Goffridus canonicus et nepos ejus Drogo archidiaconus, Lancelinus canonicus, Bernardus canonicus, Hamo canonicus, canonici sancti Exuperii, Morardus sacerdos, Richardus levita, Milo levita, Durandus levita, Sevinus subdiaconus, Childricus subdiaconus, Robertus, Johannes, alii clerici, Ingerbertus, Arnulphus, Nanterus, Rainaldus cavicerius, Martinus presbiter, Robertus, Rainboldus matricularius, Rotbertus, Hylduinus, Garnerius Parisiensis, Theodoricus, Hudo vicecomes, Balduinus filius, Fredericus, Balduinus nepos, Wido Frederici, Haganus, Ingenulphus, Hanricus frater ejus, filius Galterii, Teolbaldus, Waldricus, Araldus, Helyas, Guido, Petrus Gilebertus, Milo, Girardus, Adam, Hodo, Herbertus, Dodo, Richerius, Hilcherius, Jado, Robertus, Theodoricus, Guillelmus, Franbertus, Johannes, Nanterus.

Quoniam igitur divino mancipatus sum servicio, ecclesiarum quibus presum tranquillitatem conservo, ipsarum illibatam custudio dignitatem, eisdem confero debitum honorem. Omnia itaque que Johannes, abbas, canonicis sepenominatis dimisit et concessit, ego eisdem libere et quiete in perpetuum dimitto et concedo. Fateor etiam et concedo ex feodo abbatie nullam aliam consuetudinem in sepedicta ecclesia aut in suis villis me habere nisi prebendas et justicias canonicas canonicorum et terciam partem legum ville Balencurtis et terram que ad abbaciam pertinet et investituram cantoris et prepositorum, salva tamen et cantoris et prepositorum electione que ipsius capituli est. Hoc autem, ne oblivione possit deleri aut a posteris aliquatenus permutari, karta presente corroboro et sigilli mei auctoritate confirmo. Hoc autem Parisius, in aula mea, sollempniter actum est, illis presentibus quorum nomina sunt subscripta : Bernardus. archidiaconus, Aubertus precentor, Guillelmus subcentor, Gauterus presbiter, Clemens presbiter, Simon magister, Fredericus diaconus, Herveus, Durandus subdiaconus, Herbertus subdiaconus, Ansellus subdiaconus, Germunt capicerius, Stephanus precentor, Godefridus diaconus, Costable Paganus. Landricus Rufus, Gofredus magister, Ansellus, Urbanus, Hanricus Adam.

Ego Ludovicus, Dei gratia Francorum rex et dux Aquitanorum, quicquid Henricus, frater noster, in hac carta confirmavit regia auctoritate concedimus et sigilli nostri munimine et nominis nostri caractere confirmamus. Data per manum Algrini cancellarii.

Carta de Cantoria.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Prior Sancti Eligit, decanus Sancti Germani Autissiodorensis et magister Galterius Cornutus, canonicus Parisiensis, omnibus ad quos presens scriptum pervenerit salutem in Domino. Ad omnium tam presencium quam futurorum noticiam volumus pervenire quod dominus papa nobis commisit ut nos, de statu ecclesie Beati Exuperii Corboliensis diligenter inquirentes, auctoritate apostolica que videremus ibidem correctione digna faceremus plenius emendari. Nos igitur, a canonicis ejusdem ecclesie veritate fideliter inquisita, cognovimus circa quedam capitula officium ecclesiasticum agi negligencius quam deceret. Nos itaque sicut ex mandato apostolico tenebamur procedere, disponentes de consilio bonorum virorum et precipue venerabilis viri Hugonis, decani Parisiensis et ejusdem ecclesie Sancti Exuperii abbatis, de capitulis que corrigenda erant ita duximus statuendum, videlicet quod nullus ejusdem Ecclesie canonicus vel clericus, beneficiatus seu non beneficiatus, dum ibidem aliquod divinum officium celebretur, ecclesiam aut chorum ingrediatur, nisi habeat capam usque ad talos et sub ea superlicium. Si autem ibi inventus fuerit cum capa sine superlicio, si canonicus vel clericus beneficiatus ecclesie sit, liceat cantori ei denunciare ut exeat. Si vero ille cui denunciaretur exire contempneret, cessarent in ecclesia a divinis, ex precepto cantoris, dum ille ibi presens esset, nec postmodum ei in ecclesia communicarent donec ad arbitrium cantoris cum majori parte canonicorum residencium emendaretur quod pro eo ecelesia cessasset. Statuimus eciam quod nullus chorum ad aliquam horam intret nisi antequam finiatur Gloria Patri primi psalmi, exceptis horis beate Marie circas quas nichil volumus immutare. Si autem aliquis canonicus vel clericus beneficiatus seu non beneficiatus ecclesie in hac trangressione fuerit inventus, liceat cantori vel sacerdoti edomadario, absente cantore, ei denunciare ut exeat, et, si exire contempneret, cessarent in ecclesia a divinis ex precepto cantoris vel edomadarii, absente cantore, dum ille ibi presens esset, nec postmodum ei communicarent in ecclesia donec ad arbitrium cantoris cum majori parte canonicorum residencium emendaretur quod pro co ecclesia cessasset. Item decrevimus ut de cetero ponatur in ecclesia matricula in qua scribat cantor, vel scribi faciat, qui et quibus in officiis debeant per septimanas in ecclesia desservire, et in dominicis et in festis diebus qui legere debeant et cantare. Quociens autem aliquis canonicus eeclesie vel clericus beneficiatus neglexerit adimplere officium sibi in tabula deputatum, tociens canonicus primis distribucionibus et redditibus suis usque ad sex denarios privabitur. Sacerdos similiter, quociens officium misse neglexerit adimplere, tociens primis distribucionibus vel venientibus redditibus suis usque ad sex denarios privabitur ; clericus vero beneficiatus usque ad duos denarios. Denarios autem illos camerarius vel distributor cantori reddere tenebitur. Denarii vero illi ad voluntatem cantoris vel pauperibus erogabuntur vel in matutinis distribuentur. Clericus vero non beneficiatus secundum cantoris arbitrium puniatur. Decrevimus eciam quod canonici, si veniant ad matutinas, non percipiant distribucionem matutinalem, siqua ibi fuerit, nisi sint in choro in fine ultimi responsorii ante laudes ; alii vero clerici non percipiant aliquam distribucionem in matutinis nisi quando dicetur psalmus Laudate Dominum de celis. Et hoc dicimus observandum nisi de necessaria et racionabili causa aliquis cogatur exire.

Hec omnia supradicta et alia que hactenus sunt in ecclesia racionabiliter et honeste servata, auctoritate apostolica qua fungimur jubemus districte et integre et inviolabiliter observari.

Actum .

De Capiceria.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis officialis curie Parisiensis salutem in Domino.

Notum facimus quod cum inter capitulum Beati Exuperii Corboliensis ex una parte, et Johannem de Gres, capicerium ejusdem ecclesie, ex altera, orta esset questio super custodia thesauri et omnium que sunt in thesauro ; item super custodia librorum et omnium ornamentorum et vestimentorum dicte ecclesie ; item super pulsacione campanarum, acceensione cereorum, lampadum ; item super provisione ignis thuribuli in missa, in matutinis et vesperis ; item super mundacione tocius ecclesie ; item super officio et ordinacione officii capicerie declaranda nunc et in posterum declarata servanda et super contingentibus omnia supradicta ; item super dampnis que per dictum capicerium incurrerat dicta ecclesia, ut dicebat dictum capitulum, videlicet super duabus culcitris dicte ecclesie et super duobus tapetis que dederat vetus capicerius ut dicitur, que omnia dicebant deteriorata per sui et suorum culpam ; item super campanam et portam dicte ecclesie fractas per sui et suorum culpam, ut dicitur, et super aliis multis dampnis que petebat ab eo dictum capitulum sibi resarciri ; item super residencia ab ipso capicerio continue facienda ; item super fructibus anni preteriti nuper quos dictum capitulum suos esse dicebat, quia dictus capicerius residenciam non fecerat, ut dicebat procurator dicti capituli ; tandem dictus capicerius, in jure coram nobis constitutus, recognovit quod, racione capicerie, per juramentum suum tenebatur ad continuam residenciam in predicta ecclesia faciendam. Continuam autem residenciam recognovit ita debere facere quod non liceat ei morari extra ecclesiam plus quam per quatuor dies continuos, nec, per annum, ultra mensem. Recognovit eciam quod anno precedenti residenciam non fecerat sicut debuerat. Racione vero dampnorum predictorum, que per eum incurrerat dicta ecclesia, ut dicebat dictum capitulum, voluit et concessit et per fidem, in manu nostra prestitam, se specialiter obligavit ad opus casse Beati Exuperii in quindecim libris Parisiensium tribus annis continuis solvendis, videlicet : , in centum solidis ; in sequenti vero anno, in centum solidis, antequam percipiat aliquid de proventu sui beneficii illius anni ; et similiter in tercio anno, in centum solidis, antequam aliquid de proventu sui beneficii percipiat illius anni. Et de hoc promisit, fide data, se daturum plegios dicto capitulo, antequam bladum hujus anni quod est in refectorio dicte ecclesie, ut dicitur, sibi liberetur. Si vero moreretur, vel ad aliquem locum se transferret, nichilominus in dictis quindecim libris totaliter teneretur, nisi capitulum eidem aliquid duceret remittendum. Recognovit eciam quod in propria persona tenetur servare claves thesauri et omnia pertinencia que sunt in thesauro ad servicium dicte ecclesie ; et dictam ecclesiam propriis sumptibus, die noctuque, per se vel per clericum et famulum honestos et juratos capitulo, custodire : nichilominus, si dampnum aliquod incurrerit dicta ecclesia, tenetur dictus capicerius illud eidem ecclesie resarcire. Dictus vero clericus, dum cantatur in ecclesia, circa chorum et altare et revestiarium non debet ire, nisi in superlicio, nec ad predicta debet accedere famulus, nisi sit clericus, sicut idem capicerius recognovit. Recognovit eciam quod propriis sumptibus debet ecclesiam servare indempnem, recipere et reddere ad certum numerum omnia que sunt in ecclesia ad ecclesie servicium pertinencia. Recognovit eciam quod brachium Sancti Exuperii et alias reliquias debet in propria persona servare. Recognovit eciam quod debet propriis sumptibus ministrare, loco et tempore, in choro et extra, libros et vestimenta ; ornamenta et omnia alia ustensilia ad dictum servicium pertinencia, portare et reportare ; similiter capas in processionibus portare et reportare ; lampades accendere et extinguere propriis sumptibus, secundum quod consuetum est in ecclesia predicta, et luminare cereorum quod canonici faciunt de suo, accendere in principio misse et non ante, in vesperis, matutinis, dum pulsatur glasium et non ante, et extinguere statim missa celebrata ac statim matutinis et vesperis de Beata Virgine celebratis ; lampades vero quas capitulum in ecclesia de suo facit, accendere et extinguere secundum quod consuetum est. Recognovit eciam quod tenetur propriis sumptibus pulsare campanas ecclesie congrue et honeste ad omnes horas, omni tempore, prout expedit dominicis diebus, festivis et privatis, tam pro vivis quam pro defunctis, quocienscunque et quacunque de causa ex parte canonicorum ei fuerit imperatum, nichil circa pulsacionem auctoritate propria immutando. Si vero glasium, ad alicujus instanciam pro aliquo mortuo, de mandato tamen capituli, fecerit, duodecim denarios, si sibi offerantur, de gracia poterit recipere ; tamen, si nichil sibi detur, propter hoc nichil petere poterit, nisi de voluntate et licencia capituli. Recognovit eciam quod tenetur providere, sed non de suo, ignem ad thuribulum in matutinis, missa et vesperis, ac propriis sumptibus mundare ecclesiam, parare et deparare totam. Recognovit eciam quod ad mandatum capituli predicti, vel canonicorum, debet propriis sumptibus facere citaciones capituli infra villam Corbolii, exceptis illis ad quas tenetur cantor dicte ecclesie, ut dicitur, ad quas citaciones cantoris predicti asserit se esse minime obligatum : et omnia facere tenetur quæ faciebant quatuor servienture capicerie readjuncte. Recognovit eciam quod debet celebrare omnes missas omnium anniversariorum, exceptis illis quas debent celebrare quatuor capellani majoris altaris. Recognovit eciam quod canonicis, quandocumque voluerint celebrare, debet (eis) ministrare vinum, aquam et omnia alia ad hoc necessaria. Recognovit eciam quod nichil potest sine capituli licencia commodare, vel extra ecclesiam ponere, de pertinentibus ad ecclesiam supradictam. Recognovit eciam quod semper debet inveniri paratus vel sufficiens ejus mandatus ad ministrandum canonicis ea que in custodia habet. Recognovit eciam quod de malefactis et negligenciis suis que pertinent ad ecclesiam, per dictum capitulum debet puniri, exceptis hiis (sic) que ad tabulam chori pertinent, quorum punicio pertinet ad cantorem. Recognovit eciam quod capiceriam ad predicta omnia et singula sub predicto honere (sic) recepit ut dictum est in qualibet recognicione predictarum. Si autem aliquid circa premissa fuerit declarandum declaracioni domini Henrici de Bries et magistri Petri Rufi, canonicorum dicte ecclesie, omnino se stare promisit fide data ; et, si quid emerserit circa officium dicte capicerie ordinandum, ordinacioni eorum stabit ; et, si in aliquo premissorum defecerit, per eos emendabit ; et, si indebite ipsum gravaverint, ad curiam Parisiensem recursum habere poterit, quociens senciet indebite se gravatum.

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Carta de stagio canonicorum sub sigillo regis Philippi.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Philippus, Dei gratia Francorum rex. Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod Hugo, venerabilis abbas Beati Exuperii Corboliensis, qui abbatiam ejusdem Ecclesie tunc temporis ex donatione nostra tenebat, de foraneitate et servicio prescripte Ecclesie, de assensu et voluntate nostra, provida consideracione disposuit in hunc modum. Quicumque de cetero in ecclesia Beati Exuperii instituetur canonicus per octo menses singulis annis residere et in propria persona ecclesie deservire tenebitur. Ceterum, si per residuos quatuor menses servire noluerit vel absens fuerit, instituetur aliquis qui vices ipsius supplebit, et de fructibus prebende illius anni remunerabitur. Si vero residentiam octo mensium singulis annis non fecerit, viginti solidos de prebenda tantum percipiet et nichil amplius. Canonici tamen residentes, aut major pars eorum in duobus tantum licentiam dare poterunt absentandi : vacandi scilicet scolis et peregrinandi, quod prohibere non poterunt. De mora tamen peregrinationis prout competens videbitur ordinabunt. Qui vero studere permittetur, quando a capitulo revocabitur, revertetur, aut eum deinceps pro foraneo reputabunt. Si autem quempiam hiis (sic) duabus de causis absentem esse contigerit, canonici in ecclesia residentes vicarium de fructibus prebende, sicut fieri solet, instituent. Si vero quis pro forinseco habeatur, vicario, ut moris est, in ecclesia prius instituto, et sumptis expensis que necessarie erunt ad tractanda negocia canonicorum, sicut et de aliis prebendis, residui fructus illius prebende canonicis et sacerdotibus in ecclesia beneficiatis et vicariis servicio matutinarum vel majoris misse vel vesperarum astantibus distribuentur in hunc modum quod canonici et sacerdos majoris altaris edomadarius (sic) duplam portionem, reliqui vero sacerdotes et vicarii simplam, accipient. Hanc autem institutionem singuli, prout constituentur, canonici juramento servare cogentur et quod, nec per se nec per alium, eam infringere procurabunt. Institutus etiam non prius in choro vel in capitulo ab aliis colligetur, aut fructus percipiet prebendales, donec coram ipsis juraverit hec se per omnia servaturum. Nos igitur tam piam et laudabilem disposicionem ecclesie predicte credentes non mediocriter in posterum profuturam, pietatis intuitu et ob salutem anime nostre et antecessorum nostrorum, eam ratam habemus ; et, ut perpetuam obtineat stabilitatem, sigilli nostri auctoritate et regii nominis karactere inferius annotato presentem paginam precipimus confirmari.

Actum Parisius , astantibus in palacio nostro quorum nomina supposita sunt et signa. Dapifero nullo.

Signum Guidonis bucticularii.

S. Mathei camerarii.

S. Droconis constabularii.

Data vaccante (sic) cancellaria.

Item de stagio sub sigillo Abhatis.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Ego Hugo Clementis, abbas Beati Exuperii Corboliensis omnibus presentes litteras inspecturis pacem in Domino cum salute. Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod nos, considerantes ex absencia canonicorum jamdictam ecclesiam suo pene destitutam servicio, et piorum animas antecessorum qui ob animarum suarum remedia ecclesie sua beneficia contulerunt suo defraudari subsidio, tam vivis quam mortuis condolentes et in posterum providentes, de assensu et voluntate Adele, illustris regine Francorum, de cujus dono erat abbacia, et de consilio et voluntate canonicorum ejusdem ecclesie et aliorum prudencium virorum, de canonicis instituendis ita ordinavimus. Quicumque instituetur canonicus per octo menses residere et in propria persona deservire ecclesie tenebitur. Ceterum, si per residuos quatuor menses servire noluerit vel absens fuerit, instituetur aliquis qui vices illius in ecclesia supplebit et de fructibus prebende ejus remunerabitur. Si vero residenciam octo mensium non fecerit, viginti solidos de prebenda tantum percipiet et nichil amplius. Canonici tamen residentes, aut major pars eorum, in duobus tantum licenciam dare poterunt absentandi : vacandi scilicet scolis et peregrinandi, quod prohibere non poterunt. De mora tantum peregrinacionis prout competens videbitur ordinabunt. Qui vero studere permittetur, quando a capitulo revocabitur, revertetur, aut eum deinceps pro foraneo reputabunt. Si autem quempiam hiis duabus de causis absentem esse contigerit, canonici in ecclesia residentes vicarium de fructibus prebende, sicut fieri solet, instituent. Si vero quis pro forinseco habeatur, vicario, ut moris est prius instituto in ecclesia, et sumptis expensis que necessarie erunt ad tractanda negocia canonicorum, sicut et de aliis prebendis, residui fructus illius prebende canonicis et sacerdotibus et vicariis servicio matutinarum vel majoris misse vel vesperarum astantibus distribuentur in hunc modum quod canonici et sacerdos majoris altaris edomadarius duplam porcionem, reliqui vero sacerdotes et vicarii simplam, accipient. Hanc autem institutionem singuli, prout constituentur, canonici juramento servare cogentur, et quod, nec per se nec per alium, infringere procurabunt. Institutus etiam non prius in choro vel in capitulo ab aliis colligetur aut fructus percipiet prebendales donec coram ipsis juraverit hec se per omnia servaturum. Quod ut ratum permaneat et immotum, sigilli nostri fecimus munimine confirmari.

Actum Corboili .

Littera de Ordinacione episcopi Parisiensis.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Reginaldus, miseracione divinâ Parisiensis ecclesie minister indignus, omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino. Notum facimus quod, cùm nos, ecclesiam Beati Exuperii Corboliensis ex officii nostri debito visitantes, invenissemus eamdem ecclesiam, quantum ad divinum officium quamplurimum destitutam, licet inibi tot essent clerici qui sufficere possent ad ipsum officium honorifice exequendum, nonnulla, deliberato consilio cum peritis, in ipsa ecclesia circa divinum officium duximus salubriter ordinanda.

In primis statuentes quod certus locus et stallum certum, tam ex una parte quam ex altera, tam canonicis quam beneficiatis presbiteris, sive vicariis, seu aliis ecclesie clericis, assignetur, et quod illi qui superiorem sedem obtinent de cetero nunquam ad inferiorem descendant, nec illi qui a dextra sunt parte se transferant ad sinistram, nisi missus causa antiphone inchoande, vel alii (sic) rei agende, vel responsorii cantandi, vel propter divinum officium, alias si ad ejus officium hoc spectare noscatur : et qui contra fecerit suis distribucionibus primis privetur, et, si protervitas ipsius contumacis meruerit, distribucionibus chori per capitulum privetur, donec a nobis super hoc graciam meruerit obtinere.

Quamdiu vero divinum officium celebratur, abstineant omnes a collocucionibus, fabulacionibus, murmure, cachinnacionibus, sive signis per que possit divinum officium impediri ; statuentes ut, si vox alicujus vel eciam aliquorum usque ad tercium pervenerit, penam predictam paciatur.

Prohibemus insuper ne canonici seu beneficiati vel alii clerici, quamdiu celebratur divinum servicium, in cimiterio, plateâ, seu nave ecclesie vel angulis aliis, invicem vel cum personis secularibus colloquantur.

Presbiteri autem beneficiati singulis diebus, vel saltem ter vel quater in epdomada (sic), celebrent pro defunctis, nisi canonicum subsit impedimentum ; alioquin distribucionibus chori priventur donec a nobis graciam obtinuerint, alia nichilominus pena plectendi a nobis ad denunciacionem capituli prout exegerit protervitas contumacis.

Et si, propter egritudinem vel eorum probabilem absenciam, impetrata prius licencia a capitulo, ultra mensem moram fecerit vel diu egrotaverit, reservata tamen egroto congrua porcione, per substitutum a capitulo servire cogatur.

Statuimus preterea quod per claustrum honeste incedant : claustrum vero nunquam exeant (sic) nisi in habitu, vel clausa capa chori, si, sacerdos fuerit ; si vero in aliis ordinibus, saltem capam deferant manicatam.

Prohibemus insuper ne canonici, capellani, sive eciam clerici de choro ad operatoria virorum et maxime mulierum diu stare vel sedere presumant, aut eciam confabulari cum eis, aut choreas inspicere et propter eas diutius commorari, nec cum talis vel aleis ludant, nec ludis eorum intersint, cum hec omnia sint occasio periculi animarum et contra honorem ordinis clericalis, et de jure sint prohibita clericis secundum canonicas sanctiones. Quod si contra fecerint, canonice subjaceant ulcioni.

Matricularius vero horis debitis et statutis tam de die quam de nocte campanas pulset cum tractu prolixo tamdiu quam quilibet se preparare valeat ad surgendum. Ad hoc, si opus fuerit, per capitulum puniatur.

Statuimus insuper quod canonici in minoribus ordinibus constituti de cetero nec vocem in capitulo habeant, nec ad tractatus capituli admittantur, et ut presbiteri et dyaconi sint in sedibus superioribus, et subdyaconi in inferioribus, aliis canonicis in minoribus ordinibus ad sedes inferiores, prout est consuetum in ecclesia, assignatis.

Preterea statuimus quod beneficiati vicarii et alii clerici de choro horis matutinis et ceteris in ecclesia ipsa celebrandis intersint, si presentes fuerint in villa, nisi canonicum habeant impedimentum, super quo eorum simplici juramento stetur, maxime cum ad residenciam continuam servicii juramento sint astricti ; et, horis inceptis, non recedant de choro, nisi ex justa et racionabili causa.

Quod si premissorum quisquam, quod absit, transgressor exstiterit, tam ille qui hore defuerit quam qui hora non completa recesserit distribucionibus primis privetur.

Premissa vero ordinamus et statuimus, precipientes districtius ea per ipsum capitulum inviolabiliter observari, et facere observari, retenta nichilominus nobis et successoribus nostris plenaria potestate corrigendi, declarandi in hiis et alias ordinandi, quociens viderimus expedire.

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Ego. N., hujus ecclesie prebendatus, juro ad Sancta Dei Evangelia hic existentia, per me sponte tacta, « aut, si fuerit presbiter, manu tacta ad pectus, » quod residentiam faciam personalem bona fide.

Item quod statuta et consuetudines laudabiles et a multis seculis usitatas, observatas atque approbatas hujus ecclesie pro posse observabo, nec novas introducam absque consilio et assensu dominorum meorum Abbatis et Capituli ejusdem Ecclesie.

Item quod bona et res immobiles atque jura perpetuo incorporata idem Ecclesie non alienabo, sed conservabo et deffendam, eorumque alienationi indebile non consentiam, sed alienata si que sint, aut fuerint, recuperari procurabo toto posse.

Item quod distribuciones non recipiam nisi horis interfuero quibus est distribui consuetum in ipsa ecclesia.

Item quod secreta capituli nemini pandam aut revelabo.

Sic me Deus adjuvet et hec sancta Dei Evangelia (que postmodum deosculabitur).

Nota. Hec ultima clausula omittitur si non sit in sacris ordinibus constitutus.

Confirmatio Ludovici Junioris de prebenda Sancti Exuperii.

  • A Arch. nat., Cartons des rois, K 23.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Ludovicus Dei gratia rex Francorum et dux Aquitanorum.

Nobilem et gloriosam Beati Dionisii ecclesiam2 predecessores nostri Francorum reges tanto speciali semper devotione venerari et ampliare statuerunt quanto in predicto martire Christi majora patrocinia semper invenerunt. Quorum nos libentissime vestigiis insistentes, notum facimus universis et presentibus pariter et futuris quod karissimus frater noster Philipus, Beato Dionisio et ecclesie Beate Marie de Campis in ecclesia Sancti Exuperii Corboliensis, in qua quidem ipse abbatis obtinet prelationem, prebendam unam assensu et voluntate nostra cum omni integritate perpetuo possidendam donavit. Porro autem monachi Beate Marie de Campis debitum prebende servitium in ecclesia Sancti Exuperii ebdomadis institutis, sicut canonicorum quisque, complebunt ; et, in die festivitatis ipsius, ad ecclesiam ejusdem singulis in perpetuum annis cum processione solempni venient, et dominice misse celebracioni cum collegio canonicorum intererunt.

Quod ut perpetue stabilitatis obtineat munimenta scripto commendari, sigilli nostri auctoritate muniri nostrique nominis subter inscripto karactere corroborari precepimus.

Actum publice Parisius  ; astantibus in palatio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.

Signum Radulphi, Viromandorum comitis, dapiferi nostri. — Signum Guillelmi buticalarii. — Signum Mathei camemarii. — Signum Mathei constabularii.

3Data per manum Cadurci cancellarii.


2 Les œ sont, pour la plupart, figurés dans l'original, non par des e simples, mais par des e cédillés.s
3 (monogramme)

Privilegium Alexandri pape tercii de prebenda Sancti Exuperii.

  • A Scellé en plomb en las de soye rouge.
  • B Copie du XVIe siècle. Arch. de Seine-et-Oise. Prieuré d'Essonne, Titres de propriétés. Aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
  • Jaffé, Regesta Pontificum Romanorum, oage 764.
D'après a.

Alexander episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis Priori et Fratribus Sancte Marie Corboliensis salutem et apostolicam benedictionem.

Cum ecclesia vestra ad juridictionem Beati Dionisii spectare noscatur, officio nostre sollicitudinis imminet jura in suis ecclesiis illesa et integra confirmare, et, ne, aliquorum indebitis molestiis perturbentur, apostolico patrocinio communire. Ea propter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulacionibus gratum impertientes assensum, prebendam integram in ecclesia Sancti Exuperii, integram medietatem decime de Chancolia et medietatem tractus ejusdem decime, sicut ipsa rationabiliter possidetis, vobis et ecclesie vestre auctoritate apostolica confirmamus, et presentis scripti patrocinio communimus ; statuentes ut nulli omnino hominum liceat vos vel ecclesiam vestram in bonis vel possessionibus vestris indebitis molestationibus fatigare aut hanc paginam nostre confirmationis infringere vel ei aliquatenus contraire. Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem omnipotentis Dei et Beatorum Petri et Pauli Apostolorum ejus se noverit incursurum.

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De priore de Campis2.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Johannes, divina dignacione et meritis Sancti Thome martyris Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus ad quos littere iste pervenerint in Domino salutem.

Noverint tam presentes quam futuri quoniam, cum dominus Papa nobis causam que vertebatur inter monasterium Beati Dionysii et Ecclesiam Sancti Exuperii Corboliensis super integritate prebende ejusdem ecclesie quam dictum monasterium ad prioratum suum Beate Marie de Campis de jure asseverabat pertinere, concordia vel judicio decidendam delegasset, partibus coram nobis constitutis, compositio inter eas inita est in hunc modum quod prior Beate Marie de Campis, qui pro tempore erit, prebendam in prefata ecclesia cum omni integritate percipiet, ea tamen condicione quod prior in eadem ecclesia vicarium habebit, eique, pro impenso ecclesie servicio, singulis annis viginti solidos et duos sextarios de « mestel » persolvet. Prior autem. H. primum qui instituendus erat ex conventione instituit, nullum ulterius nec ipse nec successor ejus representaturus ; sed post illum capituli erit idoneum eligere, qui electus fidelitatem faciet priori qui pro tempore fuerit. Ceterum, si abbas aut precentor sacerdotes non fuerint, prior Sancte Marie de Campis majorem missam et sollempnitatem celebrabit, si ei oportunum fuerit. Preterea, audito obitu canonicorum Sancti Exuperii, conventus Sancti Dyonisii servicium ut pro monacho professo, et vice versa canonici, audito obitu alicujus monachorum, similiter facient. Et sic omnes inter eos sopite sunt controversie.

Actum Carnoti .

Littera pape Lucii III de prebenda Sancti Exuperii1.

  • A Scellées en plomb et queue d'un las de soye jaulne. Ce titre a été copié sur un texte du xvie siècle, aux archives de Seine-et-Oise, Prieuré d'Essonnes. Aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Lucius episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et monachis Beati Dionisii salutem et apostolicam benedictionem.

Ea que judicio vel rationabili concordia terminantur firma decet et illibata manere ; et, ne alicujus valeant malicia perturbari, scripta debent memorie commendari apostolicoque presidio communiri. Cum autem inter monasterium vestrum et ecclesiam Sancti Exuperii Corboliensis super integritate prebende ipsius ecclesie, quam vos ad prioratum Beate Marie de Campis dicebatis de jure spectare, controversia verteretur, bone memorie Johannes, quondam Carnotensis episcopus, cui causa ipsa fuerat de apostolico mandato commissa, inter vos taliter statuit in iis : qui pro tempore fuerit prior in jam dicta ecclesia Sancte Marie de Campis prebendam ipsam cum integritate percipiat, et deserviat per vicarium perpetuum in eadem ecclesia, qui majorem missam ibidem celebrabit ; vel, si maluerit, per alium faciet celebrari. Nos igitur quod idem episcopus statuit super prebenda ipsa, sicut rationabiliter factum est et in scripto ejusdem episcopi plenius continetur, auctoritate apostolica confirmamus, et presentis scripti patrocinio communimus, statuentes ut nulli omnino hominum liceat hanc paginam nostre confirmationis infringere vel ausu temerario contraire. Si quis autem hoc attentare presumpserit, indignacionem omnipotentis Dei et Beatorum Petri et Pauli Apostolorum ejus se noverit incursurum.

Datum Verone .1


1 Jaffé, Regesta Pontificum Romanorum, p. 851.

De Priore de Campis2.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis capitulum Sancti Exuperii Corboliensis salutem in Domino.

Notum facimus quod de querelis que inter nos, ex una parte, et monasterium Beati Dionisii, ex altera, coram venerabili patre episcopo Noviomensi et coram viris venerabilibus decano Sancti Framboldi, cantore et succentore Silvanectensibus, auctoritate apostolica judicibus delegatis, vertebantur, in venerabiles viros Hemericum, Parisiensis ecclesie archidiaconum, et magistrum Bartholomeum de Monci, canonicum Carnotensem, a nobis et parte adversa tam de principali quam de expensis nundum adjudicatis sub pena centum librarum exstitit compromissum tali modo quod predicti H. archidiaconus et B. dictum negocium et predictas querelas judicio secundum acta et memorialia dictorum judicum vel pace, si potuerint, terminabunt. Si autem per acta et memorialia dictorum judicum de causa liquere non poterit, dicti arbitri poterunt recipere rationes quas partes voluerint coram ipsis proponere et probare : debet autem istud arbitrium terminari proxime venturum, nisi terminus de consensu arbitrorum vel parcium fuerit prorogatus. Si autem dicti duo arbitri non possint concordare, quod absit, tercius de consensu parcium est electus, videlicet frater Johannes de Milli, ut, quicquid a tribus vel duobus ipsorum super premissis dictum vel statutum fuerit, a partibus inviolabiliter per penam predictam observetur. Si autem compromissio dissolvatur nundum terminato negocio, dicte partes ad judices predictos liberum recursum habebunt, negocio manente in statu in quo erat die compromissionis. In cujus rei testimonium presentes litteras sigillo nostro duximus roborandas.

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Item de eodem.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Odo, Dei gracia Beati Dyonisii abbas, et ejusdem loci conventus universis presentes litteras inspecturis eternam in Domino salutem.

Notum facimus quod cum nos diversas querelas movissemus contra capitulum Beati Exuperii Corboliensis coram judicibus a Sede Apostolica delegatis, videlicet coram venerabili patre Nicholao, episcopo Noviomensi, super hoc quod dicebamus priorem Beate Marie de Campis Corboliensis, monachum ecclesie nostre, et ejus in prioratum successores debere celebrare magnam missam in ecclesia Sancti Exuperii pre ceteris omnibus, singulis annis, si vellent interesse, vel per alium facere celebrari, si forsitan interesse non vellent ; — item coram venerabilibus viris decano Sancti Framboldi et cantore et succentore Beate Marie Silvanectensis, super hoc quod dicebamus ipsum priorem et ejus successores debere percipere prebendam Sancti Exuperii cum omni integritate tanquam unum de canonicis residentibus et eciam distribuciones panis et vini et anniversariorum et denariorum matutinalium et omnium aliorum proventuum quantumcumque et quandocumque canonicus residens potest et debet percipere, et de istis querelis fuisset in venerabiles viros Emericum, ecclesie Parisiensis archidiaconum, et magistrum Bartholomeum de Monciaco, canonicum Carnotensem, sub pena centum librarum Parisiensium a nobis et dicto capitulo compromissum ; — tandem coram ipsis inter nos et dictum capitulum super premissis fuit amicabiliter compositum in hunc modum quod prior Beate Marie de Campis, qui pro tempore fuerit, si venerit in hora competenti, , in ipsa ecclesia missam singulis annis, si voluerit, celebrabit ; hoc salvo quod si episcopus Parisiensis in ecclesia presens fuerit et eam voluerit celebrare, vel abbas ejusdem ecclesie sue et cantor fuerint sacerdotes et presentes, et eam alter ipsorum voluerit celebrare, in celebracione dicte misse, si celebrare voluerint sicut dictum est, prioribus Beate Marie preferentur ; nec poterunt canonici loci illius procurare quod per alium ibidem ea die missarum sollempnia celebrentur, priore volente celebrare, et se, ut dictum est, hora competenti ad hoc offerente.

Item de perceptione prebende et distribucionum que fiunt assidue in eadem ecclesia compositum fuit inter nos et dictum capitulum similiter in hunc modum quod prior Beate Marie de Campis qui fuerit pro tempore percipiet integre singulis annis fructum unius prebende quantum unus canonicus residens ; percipiet eciam ac si presens esset, tanquam unus de canonicis residentibus assidue, distribuciones cotidianas que fient in ecclesia Sancti Exuperii in pane et vino et anniversariis, sive hec tria ab antiquo, sive de novo fuerint instituta, seu quocumque modo vel a quocumque deinceps instituenda. In omnibus eciam aliis proventibus et obventionibus ecclesie percipiet prior quantumcumque et quandocumque percipiet canonicus assidue residens in ipsa ecclesia, excepta quarta vini quam habet vicarius prioris, et exceptis denariis matutinalibus quos non percipiet, donec canonici qui matutinis intererunt duos denarios, et vicarii unum, habeant singulis noctibus per totum annum ad matutinas quando intererunt ; nec eciam tunc nisi denarii matutinales augmentarentur tantum in posterum de rebus ad hoc specialiter de novo datis, sive legatis, et non de bonis prioris, quod ultra hanc summam distribucionis se extenderent, videlicet quod canonicus residens plus quam duos denarios singulis noctibus percipiet, tunc prior et ejus successores in illa augmentacione, undecumque proveniret, percipiet quantum unus canonicus assidue residens, hoc salvo quod si de foraneitatibus contigerit denarios matutinales ultra duos denarios augmentari, dictus prior et ejus successores in augmento quod de dictis foraneitatibus evenerit nichil percipiet, sed inter canonicos et vicarios distribuetur. Has autem distribuciones et alias que contingent priorem recipiet pro priore vicarius, hoc salvo quod ex quo vicarius per aliquos dies receperit, prior alii committere poterit, si voluerit et sibi visum fuerit expedire, quem vicarium residentes canonici instituent pro priore ydoneum et sufficientem, qui ante institucionem suam tenebitur jurare priori quod fideliter recipiet et reddet priori omnia que in ecclesia eadem de proventibus distribucionum et omnium aliorum ipsum priorem contingent. Illi eciam qui receptores et distributores erunt de proventibus ecclesie communibus in juramento quod facient capitulo promittent expresse se fideliter recepturos et salvaturos et integre reddituros priori Beate Marie, qui pro tempore fuerit, suam debitam porcionem de omnibus proventibus et obvencionibus ecclesie que ipsum contingent. Si vero prior postmodum dicat quod non credit ipsos in hac forma jurasse, capitulum vel illi qui presentes fuerint, petente priore, hujusmodi recipient juramentum iterum, ipso priore presente, si interesse voluerit. Et sciendum quod hec omnia premissa percipient priores Beate Marie Corbolii de ecclesia Sancti Exuperii sive venerint ad ecclesiam eamdem sive nunquam venerint, quum intelligantur per suum vicarium in ecclesia deservire ; qui vicarius semper percipiet, si horis statutis interfuerit, quantum unus de aliis vicariis, excepto pane et denariis anniversariorum que totaliter erunt prioris. Voluimus eciam [et] concessimus nos et idem capitulum Sancti Exuperii ut ebdonadarius presbiter habeat quartam vini in adventu, quadragesima, et in festis novem lectionum, secundum ordinacionem quam super hoc dicitur fecisse ipsum capitulum Sancti Exuperii.

Prefati autem arbitri scilicet H., archidiaconus Parisiensis, et magister B. de Monciaco, canonicus Carnotensis, ad majorem firmitatem, durante adhuc termino compromissionis in ipsos facte, dictam compositionem sic factam et firmatam de consensu nostro et dicti capituli Sancti Exuperii arbitrando pronunciaverunt, injungentes partibus sub pena predicta quod eam firmiter et inviolabiliter observarent.

In cujus rei testimonium et in posterum firmitatem, paginam hanc sigillis nostris munivimus. Actum .

De prebenda Sancti Exuperii1.

  • A Scellé de cire verte et lacs de soye rouge armés du chapitre de Saint-Spire.
  • B Copie moderne faisant partie du fonds du prieuré d'Essonnes, aux archives de Seine-et-Oise, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis capitulum Sancti Exuperii Corboliensis eternam in Domino salutem. Notum facimus quod cum religiosi viri abbas et conventus Sancti Dionisii in Francia diversas querelas movissent contra nos coram judicibus a Sede Apostolica delegatis videlicet... 1 In cujus rei testimonium et in posterum firmitatem, paginam hanc sigillo nostro munivimus.

Actum .


1 Les termes de l'accord sont les mêmes que dans l'acte ci-dessus, charte 22......

Diploma Henrici, fratris Ludovici regis, pro monasterio Sancti Victoris.

  • a D. Martène, Amplissima Collectio, tome VI, page 222.
  • b Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après b.

Henricus frater illustris Ludovici, Dei gratia Francorum regis et ducis Aquitanorum, et Dei permissione abbas regalium abbatiarum, omnibus Christi fidelibus tam posteris quam præsentibus in perpetuum. Jam ad multorum devenit notitiam quod illustris memoriæ pater meus, Dei gratia rex Francorum, Ludovicus, Beati Victoris ecclesiam de pulvere paupertatis erexit, eamque canonicorum regularium ordine insignitam abbatiam instituit : cui etiam juxta regalem munificentiam plurima beneficia contulit et in augmentum veræ dilectionis quosdan de filiis suis, fratribus nostris, cum ex hac vita decederent, in eadem religionis domo sepeliri mandavit. Ego itaque videns plantationem patris mei de die in diem proficere et religionis non solum flores, sed eciam uberrimos fructus, afferre, et jam præ multitudine fratrum ea eciam que pater large contulerat eis non posse sufficere, necessarium duxi de his bonis quæ in sancta ecclesia divina bonitas mihi concesserat, eisdem fratribus, ad sustentationem ipsorum, aliquid impertiri. Proinde noverint universi et præsentes et posteri quod prædictis canonicis Beati Victoris, ob remedium animæ meæ et majorum meorum, in ecclesia Sancti Exuperii de Corbolio prebendam unam, assensu canonicorum ejusdem ecclesiæ, donavi et in perpetuum habere concessi. Nec illud latere volumus quod huic dono prædictus frater meus rex non solum assensum præbuit, sed etiam ut hoc faceremus et voluit et rogavit. Quod ne valeat, etc.

Diploma Ludovici regis de prebenda quam Henricus frater ejus dedit canonicis Sancti Victoris in ecclesia Sancti Exuperii apud Corboilum.

  • A Arch. nat., K 23, n°12.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Ego Ludovicus, Dei gratia rex Francorum et dux Aquitanorum, notum fieri volo tam posteris quam presentibus quod frater meus, dominus Henricus, abbas regalium abbatiarum, canonicis Beati Victoris in ecclesia Sancti Exuperii de Corboilo prebendam unam donavit et in perpetuum habere concessit. Et quia pater noster illustris memorie, Dei gratia Francorum rex, Ludovicus, ecclesiam Beati Victoris regularium canonicorum abbatiam fecit et speciali amore dilexit, justum est ut nos quoque eandem ecclesiam diligamus et non solum ei bona faciamus sed eciam facientibus libenti animo consentiamus. Propterea predicto dono fratris nostri libenter assensum prebemus, quod etiam prius quam fieret et voluimus et rogavimus. Quod ne valeat oblivione deleri scripto commendavimus, et, ne possit a posteris infirmari, sigilli nostri impressione et nominis nostri caractere subterfirmavimus.

Actum Parisius , astantibus in palacio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa.

Signum Radulfi, Viromandorum comitis et dapiferi nostri.

S. Guillelmi, buticularii nostri.

S. Camerarii.

S. Constabularii.

2Data per manum Cadurci cancellarii.


2 (monogramme.)

Littera de Capellano.

  • A Original. Arch. dép. Essonne, sous la forme d'un chirographe.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Ego Hugo Clemens, ecclesie Beati Exuperii Corboilensis abbas, et Willelmus, precentor, totumque ejusdem ecclesie capitulum, notum facimus universis presentibus pariter et futuris quod cum tempore diutino inter capellanum et presbiteros ecclesie Beati Exuperii de ipsorum cantuario habita esset contentio, in pacem et concordiam coram nobis taliter est redacta.

Capellanus, vel alius pro eo, facta pulsatione campanarum, vel sine earum pulsatione, misse primus celebrabit officium : sed prioris misse finito « Pater noster » omnibus aliis pretaxate ecclesie presbyteris statim licebit missas suas ad libitum inchoare, nulla tamen propter eorum missas facta pulsatione campanarum.

Si autem, quacumque causa exigente, aliquis sacerdotum primus cantare voluerit ante horam qua debet capellanus cantare, licebit ei ; sed, si quas oblationes ad missam illam receperit, ad manum devenient capellani.

In solempnitatibus eciam Sanctorum in quorum honore altaria in eadem ecclesia Deo sunt consecrata, sacerdotes eis attitulati, facta pulsatione campanarum, ad altaria sua cantabunt vigilias, ita tamen quod ille vigilie vigilias non impediant conventuales.

Capellanus autem nunquam missam in presbyterorum altaribus celebrabit, nec cantabit vigilias, sed ad alia altaria quibus nondum sacerdotes attitulati sint sine contradictione poterit accedere divina celebraturus. Si vero in posterum acciderit altaribus illis aliquos sacerdotes attitulari, capellanus nichil juris ex tunc in aliquo eorum sicut nec in aliis aliorum presbiterorum altaribus optinebit.

Preterea, si forte, procedente tempore, memoratam Sancti Exuperii ecclesiam vel capellam Sancti Egidii novis altaribus contigerit ampliari, sacerdotes qui eis deservient ad consuetudinem aliorum sacerdotum in omnibus se habebunt.

A predicte autem tenore consuetudinis tantum excipitur in cujus capella, sed tantum in die festivitatis ejusdem Sancti que est Kalendas (sic) Septembris, capellanus habet officium celebrare.

Quin etiam sciendum est quod si aliquis clericus, quicumque fuerit, clericali dumtaxat caractere signatus, ad aliquem predictorum sacerdotum, ut ei confiteatur, accesserit, vel si sacerdos ad clericum in necessitatis articulo positum venerit, post ipsius clerici auditam confessionem licebit clerico de manu sacerdotis viaticum accipere, et sacerdoti clerico dare, beneficiumque si quod forte ei impensum fuerit sibi ipsi retinere.

Quin imo eisdem sacerdotibus altarium solo die licebit, juxta Ecclesie illius antiquam consuetudinem, omnibus qui ad eos accesserint, eciam laicis, communionem dare et missas suas sicut et in alio tempore incipere.

Quod ut ratum et inconcussum in posterum perseveret presentem paginam sigillorum nostrorum munimine voluimus roborari. Actum Corboeli, in capitulo , presentibus quorum nomina subtitulata sunt.

Signum Hugonis Clementis, abbatis. — S. Willelmi, cantoris. — S. Hervei, presbiteri. — S. Hugonis, subdiaconi. — S. Petri, subdiaconi. — S. Angerrani, subdiaconi. — S. Theobaudi, canonici. — S. Guiberti, canonici. — S. Reginaldi, capicerii.

Presentibus etiam presbiteris altarium Radulpho, Gautero, Petro, Landrico, Garino, etiam tunc capellano, ceteris quoque sepedicte ecclesie clericis presentibus, Petro diacono, Gautero diacono, Reginaldo diacono, Ansello diacono, Therrico diacono, Hugone diacono.

Littera de Capellano Altaris Sancti Martini1.

  • A Original. Arch. dép. Essonne, fonds de Saint-Spire.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Petrus, Dei gracia episcopus, et Hugo, decanus Parisiensis, omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino.

Notum facimus quod, cum esset contencio inter dilectos nostros canonicos Sancti Exuperii Corboliensis ex una parte, et Gaufridum, capellanum ejusdem ecclesie ex alia, super hoc quod idem capellanus asserebat quod in ipsa ecclesia Sancti Exuperii celebrare deberet ; predictis canonicis allegantibus ex adverse quod in capella Sancti Egidii celebrare deberet ; tandem, pro bono pacis, in nos fuit a partibus compromissum. Nos vero, communicato bonorum virorum consilio, ita ordinavimus inter eos quod predictus capellanus in ipsa ecclesia Sancti Exuperii celebrabit in altari in quo celebrare solebat usque dum ipsi canonici predicto capellano aliud altare competens, ubi voluerint, dum tamen inferius infra ipsam ecclesiam Sancti Exuperii, preparaverint, in quo ipse celebret ut tenetur. Illud vero est sciendum quod hora illa qua capellanus Beate Marie Corboliensis pulsat ad missam suam, predictus capellanus Sancti Exuperii ad suam missam pulsare tenetur, postea celebrare. Nec alii capellani Sancti Exuperii in ipsa ecclesia vel in capella Sancti Egidii poterunt celebrare, donec predictus capellanus Sancti Exuperii in missa sua cantaverit « Pater noster. » Si vero dictus capellanus Beate Marie, aliquo casu contingente, non pulsaverit ad missam vel non celebraverit, predictus capellanus Sancti Exuperii hora solita nichilominus pulsare ad missam tenebitur et postea celebrare. Si autem dictus capellanus Beati Exuperii non celebraverit, vel alius pro eo, capellani ejusdem ecclesie possunt quacumque hora voluerint celebrare.

Actum Parisius .

(Si sit clericus.)

Juro me. N. infra annum in presbiterum ordinandum et de ordine ad ordinem sine citacione aliqua me ordines usque ad ordinem presbiteri prosecuturum.

(Si sit presbiter, hic incipit. — Clericus prosequitur.)

Juro me. N. prestiturum obedienciam, fidelitatem, reverenciam ecclesie Beati Exuperii Corboliensis capitulo et canonicis ejusdem ecclesie.

Juro continuam residenciam et continuum servicium altaris mei chori ecclesie Sancti Exuperii.

Juro servicium majoris altaris ejusdem ecclesie quandocumque a capitulo vel majori parte capituli ejusdem ecclesie mihi fuerit imperatum seu injunctum.

Juro quod me justiciabo de omnibus per capitulum Sancti Exuperii vel per majorem partem dicti capituli, nec aliquem de ecclesia nec tenentem de capitulo seu de ecclesia traham coram alio judice, nisi coram dicto capitulo, nisi mihi capitulum de justicia defecerit pluries requisitum.

Juro me servaturum et pro posse meo deffensurum et revocaturum jura altaris mei et ecclesie Beati Exuperii cum capitulo.

Juro me servaturum privilegia et libertates, immunitates, constitutiones, usus et consuetudines a capitulo in dicta ecclesia approbatas et approbandas deinceps.

Juro me non percepturum proventus beneficiorum altaris mei nec distribuciones ecclesie quotidianas nisi easdem secundum usus et constitutiones ecclesie deserviero fideliter.

Juro quod usibus et consuetudinibus et constitucionibus ecclesie solius capituli vel majoris partis credam, et obediam interpretacioni sive declaracioni aut denunciacioni capituli, vel majoris partis capituli, et habebo pro consuetudinibus in ecclesia Sancti Exuperii illas quas mihi capitulum vel major pars capituli pro consuetudinibus denunciabit.

Juro quod semper et in omnibus adherebo capitulo in jure suo pro posse meo.

Juro quod omnia predicta et quodlibet singulorum predictorum prout mihi a capitulo vel majori parte capituli fuerit interpretatum fideliter observabo.

Carta de prebenda Sancti Exuperii

  • A Original. Arch. dép. Essonne, fonds de Saint-Spire.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Adela, Dei gracia Francorum regina, tam ad presencium quam ad futurorum noticiam volumus devenire quod [cum] Hugo Clemens, Beati Exuperii abbas Corboliensis, in presencia nostra constitutus, primam prebendam que in memorata ecclesia Beati Exuperii, vacaret ipsi ecclesie amore Dei concessisset, cujus prebende fructus in usus ornamentorum altaris et in fabrice ecclesie reparacionem in perpetuum essent expendendi, et, paucorum dierum elapso curriculo, Guillelmo, cantore et canonico ejusdem ecclesie, viam universe carnis ingresso, prebendam illam vacare contigisset, et inde ecclesia, per manum Odonis Clementis vices dicti abbatis gerentis fuisset investita, venerunt ad nos canonici Sancti Exuperii humiliter deprecantes ut donum et investituram de prebenda vacante factam concederemus. Nos aulem, pias canonicorum preces et ecclesie necessitatem attendentes, prefatum donum et investituram benigne annuimus et sigilli nostri auctoritate confinnamus.

Actum apud Fossam Mauram . Data per manum Roberti Capellani nostri.

Item de eodem sub sigillo Adele regine1.

  • A Original. Arch. dép. Essonne, fonds de Saint-Spire.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Adela, Dei gracia Francorum regina, notum facimus universis presentibus pariter et futuris quod Hugo Clemens, Beati Exuperii Corboliensis abbas, videns in predicta ecclesia omnino deesse unde cum necessitas urgeret fabrica repararetur ecclesie, et ex hoc multociens ipsam ecclesiam jacturam incurrisse, prebendam que fuit Guillelmi, cantoris ejusdem loci, ipsi ecclesie perpetuo concessit ad hoc ut de illius prebende fructibus ornamenta altaris et vestimenta et libri ecclesie necessarii exhibeantur, et tota ecclesie fabrica perpetuo sustentetur. Verumtamen, ne numerus serviencium in ecclesia Dei minueretur, institutum fuit ut unus vicarius, a mansionariis constitutus canonicis, illam prebendam deserviret, qui de fructibus ipsius prebende annuatim quadraginta solidos et octo sextarios ybernagii perciperet et in aliis beneficiis ceteris vicariis parificaretur. Licebit autem canonicis mansionariis predictum vicarium justiciare, destituere quociens fuerit ei necessarium. Ita eciam institutum est quod, de assensu et voluntate canonicorum in ecclesia residencium, unus ex ipsis canonicis et unus de sacerdotibus in eadem ecclesia beneficiatis fructus prebende recipient, facta fidelilate ecclesie si opus fuerit ; et in usibus et fabrica ecclesie, de assensu illorum duorum, habito cum mansionariis consilio, fructus illi expendentur, et tam de receptione quam de expensa singulis annis in capitulo computabunt, et, facta computacione, canonicis eos mutare licebit, ita tamen quod duos alios loco illorum ad hoc officium eligent. Cujusmodi donacionem nos, qui tunc temporis Corboilum nomine dotalicii tenebamus, ad peticionem Hugonis Beati Exuperii abbatis, et ejusdem ecclesie capituli divine pietatis intuitu concessimus, et, ut premissa dacio firmitate roboretur perpetua, presentem paginam sigilli nostri caractere confirmamus.

Actum Meleduni .

Item de eodem sub sigillo abbatis1.

  • A Original. Arch. dép. Essonne, fonds de Saint-Spire.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Notum sit omnibus tam futuris quam presentibus quod ego Hugo Clementis, Beati Exuperii Gorboliensis abbas, proventui et necessitatibus ejusdem ecclesie providens, ad peticionem canonicorum prefate ecclesie, habito a prudentibus et discretis viris consilio, concessi prebendam que fuit Guillelmi cantoris predicte ecclesie ad ornamenta altaris et vestimenta et libros ecclesie necessarios et totam fabricam ecclesie sustinendam. Factum est autem de assensu et voluntate domine Adele, piissime Francorum regine, a qua feodum abbacie tunc temporis tenebam. Et, ne numerus serviencium ecclesie minueretur, statuimus quod canonici residentes statuent in prebenda vicarium secundum consuetudinem aliorum vicariorum, ita tamen quod, pro impenso ecclesie servicio, de fructibus ipsius prebende annuatim percipiet, terminis vicariis aliis constitutis, quadraginta solidos, octo sextarios ybernagii, et in aliis beneficiis ceteris vicariis parificabitur. Licebit autem canonicis mansionariis predictum vicarium justiciare, instituere, destituere quociens fuerit necessarium. Ita tamen statutum est quod, de assensu et voluntate canonicorum in ecclesia residencium, unus ex ipsis et unus de sacerdotibus in eadem ecclesia beneficiatis fructus prebende percipient, facta fidelitate ecclesie, si opus fuerit, et in usibus et fabrica ecclesie, de assensu illorum duorum, habito cum mansionariis consilio, fructus illi expendentur, et, tam de recepcione quam de expensa singulis annis in capitulo computabunt, et, facta computacione, canonicis eos mutare licebit : ita tamen quod alios duos loco illorum ad hoc officium eligent. Statutum est eciam de voluntate regine, quod prebendam illam nec mihi, nec alicui successorum meorum Beati Exuperii abbatum, licebit retinere, nec illam alicui persone conferre.

Actum Meleduni .

Carta de prebenda ad fabricam ecclesie Beati Exuperii sub sigillo regis Philippi.

  • A Original. Arch. dép. Essonne, fonds de Saint-Spire.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Philippus, Dei gracia Francorum rex.

Regiam decet excellenciam ecclesiis non solum largiri propria, verum eciam dona benigno favore prosequi aliena ; et tamen non nichil largi(a)tur de proprio qui vigorem perpetuitatis beneficio tribuit alieno.

Notum itaque facimus universis presentibus pariter et futuris quod Hugo Clementis, Beati Exuperii Corboliensis abbas, videns in ecclesia predicta omnino deesse unde cum necessitas urgebat fabrica repararetur ecclesie, et ex hoc ipsam ecclesiam multociens jacturam incurrere, prebendam que fuit Guillelmi, cantoris ejusdem loci, ipsi ecclesie perpetuo concessit ad hoc ut de illius prebende fructibus ornamenta altaris et vestimenta et libri ecclesie necessarii exibeantur, et tota ecclesie fabrica perpetuo sustentetur. Verumtamen, ne servicium ecclesie in clericis diminueretur, constitutum fuit ut unus vicarius prebendam illam deserviret, qui de fructibus ipsius prebende annuatim quadraginta solidos et octo sextarios hybernagii perciperet. Quod karissima mater nostra, Adela regina, que castrum Corboilum nomine dotalicii tunc temporis tenebat, concessit, et nos, Dei intuitu, concessimus, manumque supremam apponentes, ut robur perpetue stabilitatis obtineat, sigilli nostri auctoritate et regii nominis karactere inferius annotato confirmamus.

Actum Parisius  ; astantibus in palacio nostro quorum nomina supposita sunt et signa. Dapifero nullo.

Signum Guidonis, buticularii.

S. Mathei, camerarii.

S. Droconis, constabularii.

(monogramme.)

Data vaccante cancellaria.

Carta de annualibus.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Gallia Christiana, tome VII, page 964.
  • b Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après b.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Ego Philipus, Francorum regis frater et filius, Dei gracia ecclesie Beati Exuperii Corboliensis abbas, omnibus notum fieri volo tam hiis qui sunt quam qui futuri sunt quod capitulo ejusdem ecclesie annualia prebendarum quociens persone a vita decedebant duobus sacerdotibus ibidem servientibus, abbate inconsulto, ex antiqua consuetudine donare licebat. Considerata siquidem a mansionariis ibidem canonicis in ecclesia illa ministrorum Dei penuria, sana et honesta duct(ur)i intencione, me unanimiter ad(h)ierunt, rogantes quatinus amore Dei, in meorum et patris et matris mee remissionem peccatorum, quatuor sacerdotibus assiduo Dei servicio in ecclesia prefata destinatis annualia prebendarum, quocumque modo persona mutataretur, concederem. Ego vero nichilominus quam ipsi divina pietate duct(ur)us, juste eorum peticioni assentivi. Quod ut apud posteros firmum existat et ne alicujus pravitate cassari valeat, scripti mei auctoritate et sigilli mei impressione feci muniri.

Datum Parisius, in domo mea .

Carta ne Judeus sit in claustro.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Adela, Dei gracia Francorum regina. Notum fieri volumus tam presentibus quam futuris quod veniens ad nos dilectus noster Hugo, decanus Parisiensis, abbas Beati Exuperii Corboliensis, et ejusdem ecclesie canonici conquesti sunt nobis quod contra ecclesie et claustri sui libertatem ab antiquis comitibus datam et post a regibus confirmatam, quidam Judeus in domo burgensis Brichardi, que in claustro eorum sita est, venerat facere mansionem. Nos vero jam dictam ecclesiam et claustrum in sua et antiqua libertate conservare volentes, predictum Judeum a claustro voluimus amoveri. Concessimus etiam quod neque ille, neque alius Judeus, in aliqua predicti claustri domo faciat mansionem. Quod ut ratum permaneat et immotum, presenti scripto fecimus confirmari et sigilli nostri impressione muniri.

Actum Corboili .

Privilegium Gileberti decani Sancti Marcelli Parisiensis.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Ego Gislebertus, decanus Sancti Marcelli, et communis canonicorum assensus terra[m] de Bonna et quicquid ad eam pertinet, terram dico illam, que satis propinqua est Feritati vel Firmitati, cuidam militi de Corboilo, Polino scilicet, precio sexaginta solidorum Pruvegnensis monete vendidimus. Unde, ne supradictum emptorem aut successores suos per oblivionem seu quolibet modo aliqua inquietudo, quod absit, in posterum sequeretur, vendicionem istam litterarum tenaci memorie commendavimus, et Sancti Clementis Sanctique Marcelli sigillo confirmavimus.

Actum Parisius publice in capitulo Sancti Marcelli, assensu Galonis, Parisiensis episcopi, ejusdem ecclesie abbatis .

Signum Gileberti decani. — S. Gilduini diaconi. — S. Henrici presbyteri. — S. Theolbaldi subdiaconi. — S. Hugonis. — S. Fulberti. — S. OdonisS. Guarini. — S. Guidonis. — S. Helluini. — S. Alberici. — S. Symonis pueri. — S. Galonis pueri. — Testes ex parte canonicorum : Landricus major, Garnerius famulus, Guillelmus. — Testes ex parte Polini : Gaufridus, Balduinus, Adam, clerici ; Theodoricus, Renaudus Cornu, Droco, Simon, Bartholomeus, Robertus filius Polini, Landricus Pilus de Syria. Laici sunt isti.

Carta de asino, sub sigillo Adele regine.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Adela, Dei gratia Francorum regina. Notum facimus universis presentibus pariter et futuris quod pro anniversario pie memorie Ludovici, Christianissimi regis Francorum, domini nostri, necnon et pro anniversario nostro post obitum nostrum in ecclesia Beati Exuperii Corboliensis singulis annis sollempniter faciendo, et pro remedio patris et matris nostre aliorumque antecessorum nostrorum, eidem ecclesie duos talamerarios et asinum unum qui moltam molencium ecclesie deferat imperpetuum donavimus, hoc adjuncto quod solos canonicos ejusdem ecclesie apud Corboilum residentes emolumenti quod ex munere isto processerit volumus et constituimus esse participes. Ceterum canonici in utriusque anniversarii die, singulis annis, ex pacto tredecim pauperes pascere tenebuntur. In arbitrio vero et liberalitate prefatorum canonicorum reliquimus ut quantum eis libuerit clericis sepedicte Ecclesie non canonicis qui anniversariis intererunt largiantur. Et, ne hoc vel oblivione deleri, vel aliqua suboriente calumpnia inposterum valeat retractari, idem vivaci litterarum memorie commendari, et sigilli nostri auctoritate precepimus communiri.

Actum publice Corboili . Data per manum Hervei, capellani nostri.

Diploma Philippi regis de eodem.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Philippus, Dei gratia Francorum rex. Noverint universi presentes pariter et futuri quoniam Adela regina, mater nostra, pro anniversario patris nostri bone memorie regis Ludovici, et pro anniversario suo post obitum suum in ecclesia Sancti Exuperii Corboliensis singulis annis sollempniter faciendo, et pro remedio animarum patris et matris sue et predecessorum suorum, eidem ecclesie duos talamelarios et asinum unum qui moltam molencium ecclesie deferat, donavit, dum terrain Corboili et Meleduni in manu sua haberet, hoc adjuncto quod solos canonicos ejusdem ecclesie apud Corboilum residentes emolunenti quod ex munere isto processerit voluit et constituit esse participes. Ceterum canonici in utriusque anniversarii die, singulis annis, ex pacto tredecim pauperes pascere tenebuntur. In arbitrio autem et liberalitate prefatorum canonicorum reliquit ut quantum eis libuerit clericis sepedicte ecclesie non canonicis, qui anniversariis intererunt, largiantur. Cum autem donum memorate matris nostre, quantum in ea erat, non posset esse nisi temporale, nos prefate elemosine manum nostram apponentes, eam ratam habemus intuitu Dei, et inperpetuum stabilem fore precepimus in hunc modum quod si dicti canonici desisterent a faciendis anniversariis que disposita sunt et sicut disposita sunt, nos donum illud et elemomosam in irritum revocaremus. Que omnia sicut superius dicta sunt, ut perpetuum vigorem obtineant, presentem paginam sigilli nostri auctoritate ac regii nominis karactere inferius annotato precepimus confirmari.

Actum Parisius , astantibus in palacio nostro quorum nomina subposita sunt et signa.

Signum Comitis Theolbaldi, dapiferi nostri.

S. Guidonis, buticularii.

S. Mathei, camerarii.

S. Radulphi, constabularii.

Data per manum Hugonis, cancellarii.

Carta de novi mercati libertate sub sigillo Adele regine.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Adela, Dei gracia Francorum regina. Notum facimus universis presentibus pariter ac futuris quod libertatem quam dominus noster, Christianissimus Francorum rex, bone memorie, Ludovicus, hominibus de mercato novo Corboili concessit et sigilli sui auctoritate munitis litteris confirmavit, laudamus, atque eam juxta tenorem et testimonium litterarum predicti domini nostri regis inperpetuum ratam fore concedimus. Que libertas ne aliquatenus valeat infringi, presentem paginam scribi et sigilli nostri auctoritate precepimus communiri.

Actum Corboili . Data per manum Hervei, capellani nostri.

Littera Adele regine de terra de Montechoue.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Adela, Dei gracia Francorum regina. Notum facimus universis presentibus pariter et futuris canonicos Sancti Exuperii Corboliensis, in nostra presencia constitutos, laudavisse Alberto de Monte Sancti Petri empcionem quam fecerat de granchia Montis Eschoue et de terra ad eandem granchiam pertinente, eo tamen quod ipse empcionem illam, quamdiu vixerit, in villenagio tenebit, reddens eumdem censum et eamdem campipartem et easdem consuetudines quas Epinardus pro eadem terra reddebat octo diebus antequam terram et esberguagium vendidisset. Hoc autem totum se redditurum jurejurando firmavit prefatus Albertus. Eodem etiam modo heres ipsius, qui post eum ejusdem terre possessor fuerit, eam tenebit. Propterea quociens heres mutabitur, antequam de terra illa investiatur, jurabit coram canonicis se possessionem eodem modo tenturum. Quod ut perpetue mancipetur stabilitati, litterarum apicibus annotari et sigilli nostri precepimus impressione roborari.

Actum Corboili . Data per manum Hervei, capellani nostri.

Littera Adele regine de modio bladi de Soisiaco.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Adela, Dei gracia Francorum regina. Noverint universi, tam presentes quam futuri, Paganum de Soisiaco, pro anima sua et pro animabus predecessorum suorum, dedisse in elemosinam ecclesie Beati Exuperii Corboliensis unum modium bladi in decima sua de Soisiaco in perpetuum percipiendum, medietatem ybernagii et medietatem avene, presente et concedente Ludovico, vicecomite Meleduni, de cujus feodo nominata decima erat. Nos vero, ad peticionem ipsius Pagani et Ludovici vicecomitis, manucepimus quod ecclesia Beati Exuperii prefatam donationem bladi quiete et pacifice possideret. Quod ut firmum et inconcussum teneatur, scripto commendari et sigilli nostri auctoritate precepimus confirmari.

Actum Corboili . Data per manum Roberti, capellani nostri.

Huic rei interfuerunt Ferricus Briart, Gaufridus Briart, Robertus Polins, Odo de Malo Nido, Guido Sagitta, Johannes de Danamaria, Ebrardus Divinus.

Littera Guidonis archiepiscopi Senonensis de eodem.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Guido, Dei gratia Senonensis archiepiscopus, omnibus ad quos presentes littere venerint, in Domino salutem. Notum fieri volumus universis presentibus pariter et futuris quod, sicut ex autentico venerabilis domine nostre Adele, illustris Francorum regine, cognovimus, Paganus de Soisiaco Iherosolimam (sic) profecturus, pro anima sua e animabus antecessorum suorum dedit in elemosynam ecclesie Beati Exuperii Corboliensis unum modium bladi in decima sua de Soisiaco singulis annis perpetuo percipiendum. Insuper idem Paganus totam magnam decimam suam de Soisiaco predicte ecclesie Sancti Exuperii pro quatuor viginti libris Parisiensis monete per vadimonum obligavit, presente et concedente Ludovico, vicecomite Meludini, de cujus feodo nominata decima erat. Nos autem prefatam donacionem Pagani factam ecclesie Sancti Exuperii, prescriptam quoque invadiacionem laudamus et sigilli nostri auctoritate confirmamus.

Actum . Data apud Fontem Blaaudi per manum Petri cancellarii nostri.

Littera Hugonis Abbatis de nemore de Villa Dodonis.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Quod majorum disponit auctoritas mediante littera transmittitur minoribus cognoscendum. Ego igitur Hugo Clementis Beati Exuperii abbas, notum facio universis presentibus pariter et futuris capitulum Beati ExuperiiGuiberto, cantori ejusdem ecclesie, nemus de Villa Dodonis, quoadusque vixerit concessisse tali condicione quod prefatus Guibertus sex libras censualiter persolvet canonicis annuatim. Adjunctum est eciam quod idem Guibertus nemus claudet fossatis sex pedum in lato et quatuor in profundo undecunque nemus plano et campestri patebit expositum vastitati ; et quod clausuram illam, quamdiu ipse nemus tenuerit, decidere sive deteriorari non permittet. Adjectum est insuper quod ab eodem Guiberto sic nemoris ducetur vendicio quod relinqui semper oporteat viginti libratas de nemore superstante. Si vero de valore nemoris superstantis inter capitulum et prefatum Guibertum controversia inciderit, juxta prudentum virorum estimacionem, ex arbitrio capituli delectorum, emendare tenebitur. Hujus rei idem Guibertus fidejussor et debitor se et sua et prebendam quam habet in eadem ecclesia in fidejussionis adhibuit caucionem. Preterea ego Hugo Clementis, Beati Exuperii abbas, hujus rei sum fidejussor tali disposicione quod, si prefatus Guibertus prevocatos denarios ad prefixum terminum reddere noluerit, vel preordinatas condiciones non observaverit, ego Hugo, abbas, supplebo in premissis condicionibus, et illas cessuales sex libras persolvam in tempore pretaxato. Si vero aliquo modo facta fuerit mei mutacio, et Guibertum submoneri fecerint canonici quod sufficientem eis prebeat caucionem, et non dederit infra quindecim dies submonicionis, nemus et prebendam sesient donec supradictus Guibertus super hoc canonicorum satisfecerit voluntati. Has condiciones se observaturum fideliter prenominatus Guibertus, multis astantibus, juravit. Quod ne possit vel oblivionis oblitterari cecitate, vel calumpniancium infirmari perversitate, sigilli mei caractere presentem paginam confirmo.

Actum Corboili . Signum Guiberti cantoris. — S. magistri Hervei canonici. — S. Gualteri canonici. — S. Angevini canonici. — S. Petri Lemovicensis canonici. — S. Gualteri canonici. — S. Reginaldi de Cramoello canonici. — S. Gerardi capicerii.

Testes sunt hujus rei magister Maugrinus capellanus, Petrus de Hedera presbiter, Ernaudus de Moiri presbiter, Hugo Chabors presbiter, Galterus diaconus, Guillelmus diaconus, Jocelinus diaconus, magister Guarinus subdiaconus, Laurencius subdiaconus, Radulphus subdiaconus, Robertus de Chaumes subdiaconus, Haimericus subdiaconus, Theolbaldus subdiaconus, Laurencius presbiter.

Littera de censu de Laborde.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Necesse est in scriptum redigi que geruntur in tempore ut, si suboriatur calumpnia, litterarum testimonio refellatur. Sciant ergo presentes et posteri quod Johannes clericus de Cous (?) sex solidos et sex denarios censuales quos habehat jure hereditario in piscatoria de domo de Laborde et domuncula post domum illam ibi constitutis, constitutes, Beato Exuperio libere et quiete donavit et investivit. Illum autem predictum censum de Beato Exuperio tenebat pro sex denariis censualibus. Tali vero tenore facta est pretaxata donacio quod sex solidi de predicto censu in suo anniversario annuatim celebrando canonicis et clericis secundum disposicionem et arbitrium canonicorum dividentur. Ejus autem benignitati condescendentes, canonici sex solidos de suo ei dederunt singulis annis, quoad vixerit, persolvendos .

Quod ut ratum permaneat, sigilli nostri munimine confirmamus. Hujus rei testes sunt Guibertus precentor, Galterius canonicus, Angevinus, Petrus Limozins, Magister Maugrinus, Petrus de Hedera, Laudericus sacerdos, Galterius diaconus, Willelmus de veteri Corbolio, Hugo Pelliparius, Petrus Coifarius, Johannes Crassus.

Actum Corboili .

Littera de excambio census de Everiaco.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Ego Odo, ecclesie Sancti Petri de Calmis abbas, totusque ejusdem ecclesie conventus, notum facimus universis presentibus pariter et futuris quod nos in excambium dedimus ecclesie Beati Exuperii Corboliensis quatuor solidos censuales quos domus nostra possidebat, duodecim denarios videlicet de platea que est post domum Johannis Mandin in Corbolio, et decem et octo denarios de vineis Ade Cochetarii, que fuerunt Jadonis militis, et duodecim denarios apud Tigeriacum de domo et tota terra Guidonis Bodet, et quatuor denarios apud Sentriacum de vineis Galteri Hemun, et duos denarios de terra Reginaldi Tortel, pro quatuor solidis censualibus quos predicta ecclesia Beati Exuperii habebat apud Everiacum in Bria super terram Reginaldi militis. Super hoc autem domus nostra se plegiam exhibuit garentesie ferende si quando ei necessarium fuerit. Quod ut ratum et inconcussum in perpetuum perseveret, idipsum scripto commendari et sigillorum nostrorum munimene (sic) fecimus roborari.

Actum , presentibus et concedentibus ex parte nostra Odone abbate, Gaufrido priore, Roberto de Bocin, Roberto de Lu, Petro de Livri et universis aliis fratribus nostris.

Littera de venditione cujusdam decime hospitalariis.

  • A Original. Arch. nat., M 11, commanderie de Saint-Jean en l'Isle, près Corbeil.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis.

Ex primi hominis ruina in nobis vulnerata est memoria. Quod nos canonici ecclesie Sancti Exuperii de Corbolio attendentes, litterarum apicibus annotare studuimus nos decimam quemdam. (sic) quam a Galerano de Vignos emptione triginta et sex librarum acceperamus, eodem pretio hospitalariis vendidisse et concessisse. Quam scilicet decimam ipsi hospitalarii habere sepius affectabant eo quod domui ipsorum de Corboilo sat erat adjuncta. Hoc autem factum est in presentia Adele, regine Francorum, huic venditioni consentientis. Huic rei interfuerunt canonici prefate ecclesie Theolbaldus de Paris, Stephanus, Herveus, Hugo Buinelle, Petrus, Enjorranus, Wibertus, Renardus, Reginaldus capicerius.

Quod ut ratum et inconcussum perseveret, sigilli nostri munimine confirmavimus.

Littera de vinea de Seinteri.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Odo, Dei gracia Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis in Domino salutem. Noverint universi quod Theolbaldus presbiter et parrochiani ecclesie de Pareto dimidium arpennum vinee, quem habebant in censiva ecclesie Beati Exuperii, prope Seinteri, eidem ecclesie de consensu nostro pro octo libris Parisiensium vendiderunt. In cujus rei memoriam presentem cartam nostro fecimus muniri sigillo.

Actum .

Littera de censu de Feritate.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Ego Guillelmus de Barris notum facio presentibus et futuris quod Johannes, cognomine Angevinus, ecclesie Beati Exuperii quondam canonicus, in extrema voluntate sua legavit dicte Ecclesie sexaginta solidos censuales quos habebat in territorio ad castellariam Feritatis pertinente. Ego autem donum istud, intuitu divine pietatis et ob remedium anime mee et patris mei et antecessorum meorum, de assensu et voluntate Guidonis qui idem donum concesserat et a quo dictus Angevinus censum illum et idem Guido a me in feodum tenebat, concessi et ratum habui. Canonici prefate ecclesie, non immemores accepti beneficii, concesserunt mihi anniversarium meum et patris mei singulis annis in predicta ecclesia faciendum. Ut autem donum istud perpetuum vigorem obtineret sigilli mei munimine feci roborari.

Actum publice apud Feritatem .

Du domo juxta refectorium.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Officialis curie Parisiensis omnibus presentes litteras inspecturis salutem. Noverint tam presentes quam posteri quod Johannes, filius Roberti comitis, fide data in manu nostra, quitavit in perpetuum ecclesie Beati Exuperii de Corbolio quicquid clamabat in domo quadam sita juxta refectorium ejusdem ecclesie. Richerius Pium qui constitutus erat ejus curator in hac causa, fide data, hujus convencionis plegium se concessit, et ipse et uxor sua quicquid tenebant de ecclesia Beati Exuperii in plegium dederunt in hunc modum quod, si predictus Johannes vel alius pro eo inde aliquam presumerent inferre calumpniam, canonici jam dicte ecclesie in manu sua acciperent quicquid Richerius et uxor sua de dicta tenent ecclesia. Fidem eciam dedit predictus Johannes quod quamcito venerit ad etatem in qua posset et deberet concedere, ipse hanc convencionem teneret, et de portanda garencia plegios constitueret, et tunc Richerius Pium et uxor sua ab obligacione plegii solverentur. Canonici vero jamdicte ecclesie predicto Johanni decem libras dederunt ut quitacionem istam benigniori animo faceret et firmaret.

Actum .

Adam Heruns et Gilebertus de Meinpicien, baillivi domini regis, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem. Noverint etc sub eadem forma.

Littera de presbitero Balencurie.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Petrus, Dei gracia Senonensis Archiepiscopus, omnibus presentes litteras inspecturis in Domino salutem. Noverint universi quod canonici Beati Exuperii Corboliensis, ex una parte, et Philipus, persona Balencurie, ex altera, inter se mutuo littigabant (sic) super eo quod canonici requirebant ut Philipus eis dimitteret granchiam constitutam prope domum ipsius de Balencuria cum pratello granchie adjacenti, et medietatem cujusdam domus site in eadem villa juxta quoddam pressorium eorumdem. Petebant eciam quinque quarteria vinearum que omnia Radulphus, quondam presbiter ecclesie supradicte, predecessor Philipi, eis legaverat, ut dicebant. Insuper allegabant quod, si eis hujusmodi racio non prodesset, decernebant nichilominus, et volebant quod Philipus venderet infra annum omnia supradicta que sita erant in eorum censiva, et ideo non volebant ad manum mortuam res easdem devolvi. Exigebant preterea quedam deperdita que incurrerant per Philipum, idcirco scilicet quod ex parte nostra prohibuerat cunctis hominibus parrochie sue ne, occasione pressorendi, quisquam accederet ad pressorium eorumdem. Dictus autem Philipus quarumdam terrarum, quas dicebat esse novalia, ab eis decimas exigebat et decem solidos annui redditus, in quibus omnibus eos sibi teneri asserebat instanter. Tandem in nos communi assensu super premissis compromiserunt utrinque. Nos igitur, partibus convocatis, litte (sic) coram nobis super premissis legitime contestata, receptis testibus, attestacionibus, confessionibus et racionibus auditis et plenius intellectis, de prudencium virorum consilio, prenominatum Philipum quantum ad omnia supradicta ab impeticione canonicorum absolvimus, eo modo quod tam ipse quam successores ejus res quas canonici reclamabant perpetuo possidebunt, salvis censibus et justiciis racione censuum ad canonicos pertinentibus, preter unum quarterium vinearum quod, non de judicio, sed de voluntate nostra, vendere tenebitur infra annum, nisi de eorum licentia illud potuerit retinere. Tenebitur predictis canonicis semel solvere dictus Philipus sex vini modios pro predictis deperditis pressorii eorumdem. Item dictos canonicos absolvimus sentencialiter a Philipi peticionibus ei imperpetuum super decimis supradictis et decem solidis silencium imponendo.

Actum .

Littera de domo sita in magno vico in claustro.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Capitulum Beate Marie Corboliensis omnibus ad quos presentes littere pervenerint in Domino salutem. Noverint presentes pariter et futuri quod Arnulphus de Braia, presbiter de Essona, infra ecclesiam nostram, coram nobis constitutus, ob remedium anime sue et anime Guillelmi fratris sui et antecessorum et benefactorum suorum, donavit in elemosinam in perpetuum ecclesie Beati Exuperii Corboliensis domum suam quam habebat in magno vico apud Corbolium, in claustro Beati Exuperii sitam, cum apendicio posteriori, quam ipse tenebat a dicta ecclesia Beati Exuperii ad censum annuatim persolvendum et ad talliam pro loco et tempore reddendam. Ita tamen dictus Arnulphus dictam domum donavit quod eam quamdiu vixerit habebit, et ad hujus donacionis confirmacionem viginti solidos Parisiensis monete canonicis Beati Exuperii apud Corbolium residentibus singulis annis persolvet, decem videlicet solidos et decem . Preterea coram nobis statutum est quod canonici [Beati] Exuperii, vel ille qui predictam domum, post decessum memorati Arnulphi, tenerent, singulis annis pro anniversario suo et pro anniversario Guillelmi, fratris sui, uno eodemque die celebrando, canonicis et clericis qui intererunt anniversario viginti solidos distribuendos persolvent, canonicis decem et aliis clericis decem. Huic vero donacioni interfuerunt Tierricus cantor et Simon et Robertus canonici Beate Marie, et Ebrardus et Gualterius, ejusdem ecclesie capellani, et Robertus presbiter de Manessiaco et Andreas de Granchia, presbiter, et multi alii. Quod ut ratum fiat et stabile, presentes litteras sigilli nostri caractere fecimus confirmari.

Actum terciodecimo.

De excambio cum hospitalariis.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Frater Gaufridus, magister Hospitalis Ierosolimitani in Francia, omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino. Noverint universi quod nos, de consilio et assensu fratrum nostrorum, pro maximo eciam commodo domus nostre de Corbolio, commutavimus capitulo Beati Exuperii Corboliensis quemdam arpennum vinee quem, situm in Braatel, pacifice possidebamus, pro quodam arpenno terre juxta domum nostram de Corbolio in insula sito, quem a dicto capitulo tenebat Reinboldus ad septemdecim denarios de censu et ad unam dreturam ; ita videlicet quod dicte vinee fundum, dominium, censum, decimam, pressoragium, et quicquid juris habebamus in eo dicto capitulo imperpetuum quitavimus, et ipsi dictum arpennum terre et totum jus quod in eo habebant domui nostre de Corbolio habenda imperpetuum quitaverunt. Quod ut ratum fiats et stabile presentem paginam sigilli nostri munimine fecimus roborari.

Actum .

Littera de censu ad Priorem Beate Marie de Campis pertinente.

  • A Scellé de cire jaune, sur double queue de parchemin, aux armes du chapitre et à celles de Saint-Spire.
  • B Copies du xve et xviie siècles. Arch. dép. Essonne, prieuré d'Essonnes, titres de propriété.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Arnulphus, cantor, totumque Beati Exuperii Corboilensis capitulum omnibus presentes litteras inspecturis in Domino salutem.

Noverint universi quod de tribus arpennis vinearum quos abbas et conventus Beati Dionisii altari Sancte Trinitatis in ecclesia nostra instituto in perpetuum tenendos confirmaverunt, videlicet de arpenno et dimidio in Roissiaco et dimidio in Vineio et uno arpenno in Vallibus de cetero singulis annis solventur priori de Essona viginti solidi de censu a quibuscumque teneantur. Magister enim Guillelmus, nepos Galteri concanonici nostri, unum ex ipsis, scilicet arpentum in Vallibus, tenebit quandiu vixerit, et post ejus obitum ad dictum altare libere revertetur. Nos vero tali confirmationi benigne concordantes, censum nominatum volumus et concedimus, et per presentes litteras sigillo nostro sigillatas ecclesie Beate Marie de Campis confirmamus, salva omni justitia et jure Beati Dionisii excepto quod non poterunt cogi ad vendendum.

Actum .

De anniversario. G. de Breia.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis in Domino salutem. Notum facimus quod Hugo de Moissiaco in nostra constitutus presencia assignavit ecclesie Beati Exuperii Corboliensis quinque solidos Parisiensium super terram suam de Moissiaco per singulos annos persolvendos, pro anniversario defuncti G. de Breia camerarii quousque ibi vel alibi dictus Hugo assignaverit quinque solidos Parisiensium pro dicto anniversario, ad voluntatem capituli ecclesie memorate, quam assignacionem promisit, fide prestita, se firmiter servaturum. Girardus vero miles, de cujus feodo dicta terra movet, istam assignacionem concessit et laudavit, et promisit, fide prestita, quod nunquam contra hoc venire aliquatenus attentabit.

Actum .

De presbitero de Gineville.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Petrus, Dei gracia Senonensis archiepiscopus, dilectis suis in Christo capitulo Sancti Exuperii Corboliensis salutem et sinceram in Domino caritatem. Cum vineam quamdam, in censiva vestra sitam, presbitero de Guineville in perpetuum possidendam concesseritis, salvo jure vestro et censu de sex denariis ad duodecim duplicato, prout in litteris vestris vidimus contineri, nos factum illud concedimus et laudamus et sigilli nostri munimine confirmamus.

Actum .

Littera de duabus peciis vinearum.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Petrus, Dei gracia Beati Dyonisii abbas, et capitulum omnibus presentibus et futuris salutem in Domino. Noveritis quod nos, ad preces dilectorum nostrorum canonicorum Sancti Exuperii Corboliensis, unum arpentum et dimidium vinearum in duabus peciis scilicet in Barbe d'Orge et Coustance, quas a nobis tenebant ad annuum censum sex denariorum et unius oboli, eis et eorum successoribus in perpetuum tenendas concessimus, ita quod pro dictis vineis annuatim de cetero nobis reddent decem et octo denarios censuales ad terminum quo sex denarios et obolum supradictos persolvebant. In cujus rei memoriam presentes litteras sigillis nostris fecimus roborari.

Actum .

Littera de censu cujusdam domus site juxta poncellum Beati Exuperii.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Capitulum Beati Exuperii de Corbolio universis presentes litteras inspecturis salutem. Notum facimus quod Adam Coillart carnifex accensivit a nobis quamdam domum, que fuit Guiberti Madelinarii, juxta poncellum Beati Exuperii sitam, sibi et suis heredibus in perpetuum possidendam, pro quatuor libris Parisiensium, quarum medietas persolvetur , altera vero medietas persolvetur ; que dicta domus debebat nobis de primo censu decem et novem denarios. Et pro quadam gitea quam dictus Adam faciet super aquam juxta guadum, secundum latitudinem gradus et longitudinem domus quam unquam giteam dictus Adam claudet vel apertam desinet si voluerit, ad augmentum census alios duodecim denarios persolvet. Qui dicti decem et novem et duodecim denarii persolventur. Ad cujus rei confirmacionem presentem paginam sigilli nostri munimine corroboravimus.

Actum .

Hanc cartam habet Adam Coillart a nobis pro domo sua.

Littera de quodam nemore.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Galterus, Dei gracia Senonensis archiepiscopus, universis presentes litteras inspecturis in Domino salutem. Noverit universitas vestra quod Andreas de Forgiis, miles, et Johanna, ejus uxor, in nostra constituti, presencia, capitulo Sancti Exuperii Corboliensis, fide data in manu nostra, vendiderunt viginti arpenta nemoris et quarterium siti inter nemus dicti capituli de Villa Dudonis et nemus Templariorum de Savigniaco, pro quinquaginta et septem libris et decem solidis Parisiensium. De qua vendicione plegii sunt recte garentisie, fide data in manu nostra, Gilibertus de Forgiis, Johannes de Nanziaco, Johannes de Murcent. Hanc autem vendicionem Adam de Noisimento, miles, principalis dominus feodi dicti nemoris, et Petronilla, mulier nobilis de Noisimento, a qua dictus Adam tenet feodum supradictum, coram nobis voluerunt et laudaverunt, concedentes et quitantes capitulo predicto quicquid habebant in nemore supradicto ab eodem capitulo in perpetuum possidenda. Ut autem ista vendicio et laudacio firma et inconcussa permaneat in futurum, ad peticionem parcium presentem paginam sigilli nostri munimine fecimus roborari.

Actum apud Meledunum .

Littera de nundinis Sancti Egidii contra Theobaldum de Campo Rosato

  • A Original. Arch. dép. Essonne, G, fonds de Saint-Spire-en-Corbeil.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen.

Cum capitulum Sancti Exuperii Corboliensis proposuisset in jure coram officiali Parisiensi contra Theobaldum de Campo Rosato et Philippum de Croa ipsos contra prohibitionem suam cepisse havagium in nundinis Sancti Egidii Corboliensis quarum habet custodiam, et a quolibet havagio sunt immunes, ut idem capitulum asserebat, cum etiam petiisset illud quod ceperant de havagio sibi restitui ab eisdem et injuriam ex hoc sibi illatam ad valorem viginti librarum Parisiensium emendari ; jurisdictione ad nos per mortem episcopi devoluta, Philippo liticedente, et inter dictum capitulum et Theobaldum lite legitime coram nobis contestata, jurato de calumpnia, confessionibus partium auditis et in scriptis redactis, testibus legaliter receptis et prudenter examinatis, attestationibus publicatis et diligenter inspectis, inspecto etiam Celestini pape instrumento super confirmatione libertatis dictarum nundinarum dicto capitulo et sue ecclesie concesso, lite conclusa et juris ordine in omnibus observato, die ad audiendam diffinitivam sententiam assignata, presentibus partibus et pronunciari sentenciam petentibus, de bonorum virorum et juris peritorum consilio, dictum Theobaldum ad reddendum dicto capitulo illud quod cepit in dictis nundinis de havagio condemnamus, adjudicantes nichilominus eidem capitulo contra Theobaldum emendam injurie ad valorem sexaginta solidorum, et centum solidos Parisiensium pro expensis, in omnibus hiis nostra taxatione legitima precedente et juramento procuratoris capituli, speciale mandatum ad jurandum super hiis habentis, subsecuto.

Actum in vigilia Sancti Petri ad Cathedram .

Littera de concessione cujusdam domus in claustro site.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis capitulum Sancti Exuperii Corboilensis salutem in Domino. Notum sit omnibus tam futuris quam presentibus quod nos concessimus Radulpho, ecclesie nostre capellano, pro eo quod ipse domum quamdam in claustro sitam, ad altare Sancti Thome, in ecclesia nostra constitutum, pertinentem, propriis laboribus et expensis construxit, quod quicumque de cetero dicto altari deserviet decem solidos annuatim persolvet super dictam domum percipiendos die anniversarii dicti Radulphi, de quibus canonicus duplam, clericus vero simplam, accipet portionem. Idem etiam Radulphus, quamdiu vixerit, decem solidos pro dicta domo persolvet singulis annis, , in modum predictorum decem solidorum distribuendos, ita quod in dictis octabis pro ipso Radulpho celebrabitur missa Sancti Spiritus annuatim. In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari.

Actum in generali capitulo nostro .

Littera de quinta parte hereditatis R. de Cramoello.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen. Ego Petrus de Donjonno, miles, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis quod ego bona fide laudavi et concessi et quitavi ecclesie Beati Exuperii Corboliensis in perpetuum, in manu mortua possidendam, quintam partem hereditatis defuncti Reginaldi de Cramoello, quondam canonici ejusdem ecclesie, quam idem Reginaldus eidem legavit ecclesie ob remedium anime sue. Hoc idem voluit et concessit Margarita uxor mea. Volo eciam ut sciant omnes, tam presentes quam posteri, quod ego, fide prestita corporali, promisi canonicis dicte Ecclesie quod quitacionem istam guarentizarem eidem ecclesie contra omnes homines sicut retrodominus feodi de quo movet hereditas illa. Factum est autem istud in domo Herberti, presbiteri, presentibus magistro Roberto capicerio, Drocone, Simone, cantore, Stephano, Herberto, Ogero, Reginaldo Karoli (sic), capellanis Beate Marie Corboliensis ; Drocone, Petro, Ansello, magistro Haymone, Nicholao, Guillelmo, canonicis ; magistro Gileberto, capicerio ecclesie Beati Exuperii Corboliensis. Ad cujus rei confirmacionem presentes litteras sigilli mei munimine precepi confirmari.

Actum apud Corbolium .

Item de eodem.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis Reginaldus de Donjonno, Aurelianensis ecclesie archidiaconus, in Domino salutem. Universitati vestre notum facimus quod nos bona fide laudavimus, quitavimus et concessimus ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis inperpetuum in manu mortua possidendam partem hereditatis defuncti Reginaldi de Cramoello, ejusdem ecclesie quondam canonici, quam idem Reginaldus legavit eidem ecclesie ob remedium anime sue. Sciant eciam tam presentes quam futuri quod nos promisimus bona fide canonicis ecclesie supradicte quod quitacionem istam guarentizabimus eidem ecclesie tanquam dominus et retrodominus de quo movet pro parte hereditas supradicta.

Actum Corbolii .

Littera de censu de Vielleruche pro anniversario Petri de Dunjungno.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis Reginaldus de Dunjongno, Aurelianensis ecclesie archidiaconus, in Domino salutem. Universitati vestre notum facimus quod nos concessimus et assignavimus ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis decem solidos annui redditus in censu nostro de Vielleruche, singulis annis percipiendos, hiis qui personaliter intererunt anniversario pro anima Petri de Dunjongno, militis, quondam patris nostri, in dicta ecclesia annuatim faciendo. Volumus eciam quod, nisi supradicti decem solidi soluti fuerint eidem ecclesie die superius assignata, quicumque fuerit dominus supradicti census pro tempore singulis diebus post dictum terminum nomine pene teneatur solvere supradicte ecclesie duodecim denarios Parisienses quousque supradicti decem solidi fuerint persoluti. Quod ut ratum et inconcussum maneat, presentem paginam sigilli nostri appensione fecimus roborari.

Actum apud Corbolium .

Littera de terra de Bondofle.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis officialis curie Parisiensis in Domino salutem.

Notum facimus quod, in nostra presencia constituti, Philipus de Garenciis, armiger, et Isabellis, ejus uxor, asseruerunt coram nobis se habere et possidere apud Bondoufle viginti arpenta terre arabilis que defunctus Reginaldus de Plesseio, miles, dedit et concessit in maritagium dicte Isabelli, quondam filie sue, ut dicitur, quando contraxit cum Philipo supradicto. Asseruerunt eciam se habere et possidere apud dictam villam undecim solidos censuales supra undecim arpenta necnon el campipartem in undecim arpentis antedictis ; que omnia dicti Philipus et Isabellis recognoverunt se vendidisse et concessisse ecclesie Beati Exuperii Corboliensis, ad opus communitatis dicte ecclesie, pro quatuor viginti libris Parisiensium jam sibi solutis sicut confessi sunt coram nobis, promittentes fide data quod contra vendicionem illam per se vel per alium non venient in futurum, sed predicta omnia dicte ecclesie ad usus et consuetudines Francie contra omnes bona fide garantizabunt. Dicta vero Ysabellis, uxor dicti Philipi, quitavit penitus et expresse quicquid in predicta terra, censu et campiparte habebat vel habere poterat racione dotalii sive alio modo, spontanea non coacta, fide in manu nostra prestita corporali.

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De censu de Sacro Portu.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Guillelmus, permissione divina minister indignus Parisiensis ecclesie, universis presentes litteras inspecturis salutem in Domino.

Notum facimus quod in nostra presencia constitutus Guillelmus de Samesello recognovit quod tenebat ab ecclesia Sancti Exuperii Corboliensis circiter quatuordecim solidos et sex denarios, sicut credit, minuti census in terra de Scceon pro quinque solidis Parisiensium censualibus reddendis annuatim in capite jejunii ecclesie supradicte. In cujus rei testimonium presentes litteras ad peticionem dicti Guillelmi sigillo nostro fecimus roborari.

Actum .

Littera de censu de Castellaria Feritatis.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Ego Guillelmus de Barris, filius quondam G. de Barris bone memorie, notum facio presentibus et futuris quod Johannes cognomine Angevinus, ecclesie Beati Exuperii Corboliensis quondam canonicus, in extrema voluntate sua legavit dicte ecclesie sexaginta solidos censuales quos habebat in territorio pertinente ad castellariam Feritalis. Quod donum G. de Barris, quondam pater meus, pietatis intuitu, ob remedium anime sue et patris sui et antecessorum suorum, de assensu et voluntate Guidonis de Boone, militis, qui idem donum concesserat, a quo Guidone dictus Johannes cognominatus Angevinus censum illum et idem Guido a patre meo tenebat in feodum, concessit et ratum habuit, sicut in ipsius patris mei litteris plenius continetur. Canonici vero prefate ecclesie, non immemores accepti beneficii, concesserunt patri meo anniversarium suum et patris sui singulis annis in predicta ecclesia faciendum. Ego autem et uxor mea predictum donum approbantes et ratum habentes, predictos sexaginta solidos censuales concessimus eidem ecclesie in perpetuum possidendos. In cujus rei recompensacionem canonici prefate ecclesie liberaliter mihi concesserunt anniversarium meum et matris mee singulis annis in ipsa ecclesia sollempniter faciendum. Ut autem donum istud in posterum perpetuum vigorem obtineat, presentes litteras feci sigilli mei munimine roborari.

Actum publice apud Feritatem .

Littera de quinto hereditatis R. de Cramoello.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Ego Balduinus de Corbolio, miles, et Ysabellis, uxor mea, omnibus presentes litteras inspecturis, notum facimus quod nos laudavimus et concessimus ecclesie Beati Exuperii Corboliensis in manu mortua perpetuo possidendam quintam partem tocius hereditatis defuncti Reginaldi de Cramoel, quondam canonici ejusdem ecclesie, quam idem Reginaldus ob remedium anime sue el antecessorum suorum eidem ecclesie legavit in ele mosinam, et donavit videlicet sex solidos censuales et unum hospitem cum masura sua apud Plessetum Comitis, viginti quinque arpenta terre arabilis site juxta Orengiacum, duo arpenta terre arabilis site juxta Castellionem, tria arpenta uno quarterio minus pratorum sitorum ad vadum, et masuram Guerini le Boistex, sitam apud Viriacum, concedentes et confirmantes canonicis supradicte ecclesie omne jus et omnem justiciam quam antedictus Reginaldus habebat dum viveret in omnibus supradictis. Ratum eciam habemus et confirmamus quod factum fuit super hoc per virum nobilem bone memorie Petrum de Dunjunno, militem, qui feodum de quo movebat antedicta donacio tenebat a nobis, et qui supradictam elemosinam laudavit et concessit sepedicte ecclesie perpetuo possidendam in manu mortua sicut in ipsius Petri litteris super hoc confectis vidimus plenius contineri. Promisimus eciam canonicis ejusdem ecclesie quod nos bona fide omnia supradicta garantizabimus eisdem contra omnes homines quociens opus fuerit et super hoc fuerimus requisiti. In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari.

Actum publice apud Dravel .

De vineis de Braatel.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis capitulum Beate Marie Parisiensis in Domino salutem.

Notum facimus quod, cum capitulum Beati Exuperii Corboliensis teneret a nobis tria arpenta vinearum sita apud Corbolium, in territorio quod dicitur Braatel, ad duos solidos annui census, et nos dictum capitulum Sancti Exuperii compelleremus ad hoc quod dictas vineas extra manum suam poneret, tandem inter nos et dictum capitulum de communi assensu utriusque partis fuit ita compositum quod predicta tria arpenta vinearum a nobis tenebit et in perpetuum possidebit libere et quiete pro sex solidis Parisiensium, quos , nobis reddere tenebitur annuatim, retento nobis in predictis vineis, pressoragio, justicia et omni alio jure, hoc excepto quod non poterimus de cetero dictum capitulum compellere ad ponendum dictas vineas extra manum suam vel vendendum. Et ut istud ratum et stabile permaneat presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari.

Actum .

De domo Terrici Galeran sita in claustro.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis officialis curie Parisiensis in Domino salutem.

Notum facimus quod in nostra presencia constitutus Guillelmus de Nagiaco, canonicus Autissiodorensis, recognovit se vendidisse canonicis ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis medietatem cujusdam domus quam dicebat se habere in quadam domo que fuit Terrici Galeran, apud Corbolium site, ut dicitur, in claustro et censiva ejusdem ecclesie, pro quadraginta libris Parisiensium jam solutis prout confessus est coram nobis. Promisit insuper fide in manu nostra prestita corporali quod contra vendicionem predictam per se vel per alium non veniet in futurum, et quod eamdem vendicionem dictis canonicis ad usus et consuetudines Francie garantizabit contra omnes. Emelina autem de Darenci, mater dicti Guillelmi, Durandus Briseboc, et Eremburgis ejus uxor, soror dicti Guillelmi, in nostra presencia constituti voluerunt, laudaverunt et concesserunt vendicionem predictam, et promiserunt, fide media, quod contra eandem per se vel per alium non venient in futurum. Quod ut ratum et firmum permaneat presentes litteras ad peticionem predictorum sigillo curie Parisiensis duximus roborandas.

Actum .

Littera de domo Helye sita in magno vico.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus tam presentibus quam futuris presentes litteras inspecturis capitulum Beati Exuperii Corboliensis eternam in Domino salutem.

Notum facimus quod nos tradidimus et concessimus Helye Anglico et Hodeardi, ejus uxori, domum nostram sitam in magno vico, liberam et quittam ab omnibus consuetudinibus, sibi et eorum heredibus imperpetuum pacifice possidendam pro quinquaginta solidis Parisiensium censualibus nobis et successoribus nostris singulis annis hiis terminis persolvendis, videlicet duodecim solidis et sex denariis et aliis duodecim solidis et sex denariis ,  ; et aliis duodecim solidis et sex denariis  ; et aliis duodecim solidis et sex denariis . Dicti vero Helyas et Hodeardus, uxor ejus, in manu nostra fidem prestiterunt corporalem quod ipsi infra tres annos continuos ponerent centum solidos Parisiensium in emendacionem dicte domus. Quod ut ratum et stabile permaneat et memorie commendetur in posterum, ad peticionem dictorum Helye et Hodeardi presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari.

Actum publice apud Corbolium .

De terra de Villa Dudone.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis officialis Odonis, ecclesie Parisiensis archidiaconi, in Domino salutem.

Notum facimus quod Richardus et Renaudus de Villa Dudone fratres, in nostra presencia constituti, laudaverunt et concesserunt vendicionem masure et quarumdam terrarum arabilium sitarum apud Villam Dudonem, quam masuram et terras dicebant Petronillam, matrem suam, vendidisse ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis pro sexaginta libris Parisiensium, promittentes fide prestita corporali quod contra hujusmodi vendicionem, per se vel per alium, non venient in futurum, et quod eidem ecclesie dictam terram et masuram garantizabunt bona fide ad usus et consuetudines Francie contra omnes. In cujus rei memoriam et testimonium presentes litteras sigillo curie nostre fecimus confirmari vel consignari.

Actum .

De quadam vinea que tenetur in villenagium apud Vignon.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis officialis curie Parisiensis in Domino salutem.

Notum facimus quod Robertus, capellanus in ecclesia beate Marie Corboliensis, coram nobis constitutus, asseruit quod ipse emerat a Petro Gontier et ab Adam, ejus filio, quandam vineam sitam, ut dicitur, in territorio de Vignon sub canonicis Sancti Exuperii Corboliensis, tali condicione quod eandem vineam teneret in villenagio a canonicis antedictis, et promisit quod dictam vineam teneret ab ipsis canonicis in villenagium ut superius est dictum.

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Littera de terra de Bondoufle.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis ego J. Briardi, miles et dominus de Villaribus, salutem in Domino.

Universitati vestre notum facio quod ego, de assensu et voluntate karissime uxoris mee, Margarete, totam terram arabilem sitam apud Bondoufle que fuit defuncti Reginaldi de Plesseto, militis, quam terram Philipus de Garencières, armiger, accepit in maritagium cum Ysabelli, uxore sua, filia dicti Reginaldi, et campipartem undecim arpentorum alterius terre arabilis site juxta predictam terram, et undecim solidos Parisiensium censuales sitos super undecim arpenta terre, que omnia dictus Philipus et Ysabellis uxor sua predicta, vendiderunt ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis, ad opus communitatis ejusdem ecclesie, pro octoginta libris Parisiensium, laudavi et concessi tanquam primus dominus dicte ecclesie in manu mortua quiete et pacifice in perpetuum possidenda, de cujus feodo movebant omnia supradicta, quitans et concedens eidem ecclesie omnem justiciam et omne jus quod habeo vel habere possum in omnibus supradictis. Promisi eciam bona fide me garentizaturum contra omnes hec omnia predicte ecclesie ad usus et consuetudines Francie quocienscumque opus fuerit et ex parte dicte ecclesie super hoc fuero requisitus, et quod contra quitacionem istam et concessionem per me vel per alios non venirem in futurum. Quod ut ratum et stabile permaneat et memorie commendetur in posterum, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi.

Actum .

Item de eodem.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis ego Ferricus de Joiaco, miles et dominus de Vallibus, salutem in Domino. Notum facio universis tam presentibus quam futuris quod ego, assensu et voluntate spontanea nobilis mulieris domine Maltildis, uxoris mee, totam terram arabilem sitam apud Bondoufle que fuit defuncti Reginaldi de Plesseto, militis, quam terram Philipus dictus de Garencières, armiger, accepit in maritagium cum Ysabelli uxore sua, filia dicti Reginaldi, et campipartem undecim arpentorum alterius terre arabilis, site juxta predictam terram et undecim solidos Parisiensium censuales, sitos super dictos undecim arpentos terre, que omnia dictus Philipus et Ysabellis, uxor sua predicta vendiderunt ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis ad opus communitatis ejusdem ecclesie pro octoginta libris Parisiensium, laudavi et concessi ego Ferricus predictus, secundus dominus feodi, predicte ecclesie in manu mortua quiete et pacifice in perpetuum possidenda, quitans et concedens eidem ecclesie quicquid juris habeo vel habere possum in omnibus supradictis. Promisi eciam bona fide me garentizaturum predicte ecclesie omnia predicta sicut secundus dominus feodi debet garentizare, et quod laudacionem istam et concessionem per me vel per alios de cetero dicte ecclesie non turbabo, et quod predictas laudacionem et quitacionem non contraveniam in futurum vel per alios nullatenus attemptabo. In quorum omnium memoriam et testimonium presentes litteras sigilli mei munimine feci roborari.

Actum .

Littera de presbitero de Soisiaco.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Galterus, Dei gracia Senonensis archiepiscopus, universis presentes litteras inspecturis salutem in Domino.

Notum facimus quod nos compromissionem factam a dilectis nostris capitulo Sancti Exuperii Corboliensis et Johanne, presbitero de Soisiaco [super] Scolam in dilectos nostros R. decanum Meledunensum et magistrum Johannem capicerium Beati Exuperii Corboliensis, super decimis novalium parrochie de Soisiaco super Scolam, ratam habemus plenius et acceptam. In cujus rei testimonium presentes litteras sigilli nostri testimonio duximus roborandas.

Datum Senonibus .

Littera de vinea que fuit Radulfi Anglici apud Roissiacum.

  • A Original. Arch. dép. Essonne, G, fonds de Saint-Spire.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Odo, divina permissione humilis abbas Sancti Dionysii in Francia, et ejusdem loci conventus omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino.

Notum facimus universis quod nos quoddam arpentum vinee, situm apud Roissiacum in censiva domus nostre de Essona, quod fuit Radulphi Anglici, quondam in ecclesia Sancti Exuperii de Corbolio capellani, pro quo arpento solebant singulis annis reddi priori domus nostre de Essona solummodo tres denarii censuales, concessimus ecclesie Beati Exuperii Corboliensis in manu mortua in perpetuum pacifice possidendum pro tribus solidis Parisiensium annuatim priori domus nostre predicte, qui pro tempore erit, persolvendis  ; ita quod fructus dicte vinee in usum et augmentum panis Quadragesimalis ejusdem ecclesie convertantur. Pressoragium vero et totam justiciam sicut hucusque in eadem vinea habuimus in manu nostra in perpetuum retinemus. Hoc eciam non est permittendum quod fructus predicte vinee in augmentum panis predicti postea distribuentur singulis annis in eadem ecclesia canonicis, capellanis beneficiatis in dicta ecclesia, et eciam vicariis secundum quod alius panis eisdem in predicta ecclesia distribui consuevit.

Actum .

Littera de pactione inter Stephanum Lemovicensem capellanum et Radulphum de Castris.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis prior Sancti Guenaili de Corbolio Parisiensis dyocesis, judex unicus a domino papa delegatus, salutem in Domino.

Noverint universi quod cum dominus Stephanus Lemovicensis, capellanus in ecclesia Sancti Exuperii Corboliensis, ad altare Sancti Clementis beneficiatus, traheret in causam coram nobis auctoritate apostolica Radulphum dictum Cacheban de Castris, laicum, et peteret ab ipso Radulpho ut ipse redimeret quamdam decimam sitam in parrochia de....., ut dicitur, quam ecclesie sancti Exuperii Corboliensis ad opus predicti altaris pignori obligaverat pro viginti libris Parisiensium prout in litteris curie Parisiensis sigillo curie sigillatis vidimus plenius contineri ; et cum idem Stephanus ab eodem Radulpho peteret novem modios bladi sibi reddi pro admodiacione dicte decime de anno nuper preterito ; et cum diu super predictis coram nobis inter partes predictas litigatum fuisset, et idem Radulphus impotenciam redimendi dictam decimam et solvendi dictum bladum allegasset, et se ad omnia predicta teneri bene recognovisset, spontaneus, non coactus, tandem de bonorum ac prudentum virorum consilio et ad preces quorumdam amicorum dicti Radulphi de predictis omnibus coram nobis in hunc modum fuit ordinatum, videlicet quod predictus Radulphus usque ad quatuor annos continuos infra dicto Stephano vel dicte ecclesie annuatim reddet centum solidos Parisiensium pro redemptione decime supradicte quousque dicte viginti libre Parisiensium integraliter persolvantur et quod dicto Stephano vel ejus mandatori reddet dimidium modium bladi laudabilis pro anno nuper preterito, et alium dimidium modium bladi pro admodiatione dicte decime de anno presenti, et dicta decima, quousque a dicto Radulpho prout superius dictum est fuerit redempta, in manu dicti Stephani remanebit, et de eadem decima quamdiu pignus duraverit faciet voluntatem suam. De predictis autem omnibus prout superius scripta sunt et divisa firmiter tenendis et inviolabiliter observandis, predictus Radulphus in manu nostra fidem prestitit corporalem, supponendo se juridictioni nostre, ubicumque esset et se transferret, quod nos possemus ipsum excommunicare auctoritate apostolica si deficeret in aliquo predictorum. Has autem pactiones et ordinationes voluit et concessit coram nobis dominus Radulphus dictus Episcopus, capellanus ad dictum altare cum predicto Stephano beneficiatus. In quorum omnium memoriam et testimonium ad peticionem utriusque partis presentes litteras sigilli nostri munimine duximus roborandas.

Actum publice .

Littera de presbitero de Soisiaco super Scolam.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Galterus, Dei gracia Senonensis archiepiscopus, universis presentes litteras inspecturis salutem in Domino.

Noveritis quod cum contencio verteretur inter capitulum Beati Exuperii Corboliensis, ex una parte, et Johannem, presbiterum de Soisiaco super Scolam, ex altera, super decimis quorumdam novalium sitorum infra metas dicte ecclesie parrochialis de Soisiaco, quas dictus presbiter petebat a dicto capitulo racione sue ecclesie supradicte, ad quam de jure communi asserebat eas pertinere per constitucionem Concilii Generalis, tandem de consensu parcium inter eos compositum est in hunc modum : videlicet quod dictum capitulum singulis annis in perpetuum dicto presbitero et eciam ejus successoribus solvere tenebitur quatuor sextaria silliginis, ad mensuram Corbolii, pro decima omnium novalium tam presencium quam futurorum et faciendorum in terra parrochie de Soisiaco que nunc est capituli supradicti ; et dictus presbiter concessit dicte ecclesie Beati Exuperii predicta novalia facta vel facienda in dicta ecclesie terra, et quicquid juris in eis habebat vel habere poterat, auctoritate concilii generalis vel alia qualibet racione ; et renunciavit idem presbiter omni privilegio et omni juris auxilio ad predicta novalia repetenda tam pro se quam pro ecclesia sua supradicta. Nos autem, composicionem eamdem ratam et gratam habentes, eam sigilli nostri auctoritate duximus confirmandam.

Actum apud Corbolium .

Littera de decem solidis annui redditus quos legaverat Hunoudus dictus Bos..

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis capitulum Beate Marie Corboliensis eternam in Domino salutem.

Cum a Guillelmo de Plesseïo et Avelina, uxore sua, coram officiali Parisiensi peteremus decem solidos Parisiensium annui redditus quos defunctus Hunoudus dictus Bos, quondam pater dicte Aveline, ecclesie nostre in ultima voluntate legavit in elemosinam super granchiam suam sitam in vico Sancti Johannis Corboliensis, in censiva capituli Beati Exuperii Corboliensis, Johannis de Trossolio, clerici, et domini Philippi de Cantu Lupi, militis, ut dicebant predicti Guillelmus et Avelina, quam granchiam idem Guillelmus et Avelina, uxor sua, jure hereditario tenent et possident ex capite dicti Hunoudi, et cum pacifice predictos decem solidos post decessum dicti Hunoudi annuatim receperimus a dicta Avelina et primo marito suo et dicto Guillelmo, dictus Guillelmus, coram officiali Parisiensi pro se et pro uxore sua predicta personaliter constitutus, recognovit quod predictos decem solidos dictus

Hunoudus ecclesie nostre legaverat super dictam granchiam, et voluit et concessit quod dicti decem solidi essent assignati super granchiam supradictam ; et petiit a nobis idem Guillelmus ne de cetro super alia tenementa dicti Hunoudi, occasione dictorum decem solidorum, aliquid peteremus in futurum. Et nos eidem concessimus quod nos de cetera nichil peteremus in aliis tenementis predicti Hunoudi, quecumque sint, occasione legati supradicti. In quorum omnium memoriam et testimonium, ad instantem petitionem predictorum Guillelmi et ejus uxoris, presentera cartulam sigilli nostri munimine duximus roborandam.

Actum publice .

Littera de presbitero de Balencuria.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Galterus, Dei gracia Senonensis archiepiscopus, omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino.

Noverint universi quod cum Maria de Barris laborans in extremis legasset Guillelmo, presbitero de Balencuria, quandam domum sitam in censiva Beati Exuperii Corboliensis, quam ab eadem ecclesia tenebat ad tres denarios censuales annis singulis dicte ecclesie persolvendos, et capitulum dicte ecclesie compelleret dictum Guillelmum ad vendendum dictam domum eo quod non volebat censivas suas dimittere in manu mortua, tandem, de consensu parcium, compositum est inter eos in hunc modum, videlicet quod dictum capitulum concessit eidem presbitero domum predictam tenendam ad vitam suam, vel quandiu rexerit dictam ecclesiam de Balencuria, ad tres denarios censuales sibi annuatim reddendos , salvis predicto capitulo omni justicia pertinente ad censivam et jure, redditu, ac omnibus que sibi debentur racione aliarum domorum ejusdem loci in censiva sua existencium que sunt ejusdem condicionis. In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigilli nostri autoritate duximus confirmandas.

Datum apud Corbolium in .

Littera de eodem.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Galterus, Dei gracia Senonensis archiepiscopus, omnibus presentes litteras inspecturis salutem in Domino.

Notum facimus quod cum esset contencio inter capitulum Beati Exuperii Corboliensis ex una parte, et Guillelmum, presbiterum de Balencuria, ex altera, super eo quod idem capitulum petebat ab eodem presbitero quod ipse extra manum suam poneret quamdam particulam pratelli sui de Balencuria que de censiva ipsius capituli movebat, sicut dictum capitulum asserebat, tandem inter ipsos compositum est in hunc modum quod prefatum capitulum concessit quod presbiter predictus et successores sui, presbiteri de Balencuria, teneant et possideant in perpetuum particulam eandem pratelli sub annuo censu duorum denariorum Parisiensium sibi annuatim solvendorum , salva sibi nichilominus omni justicia tanquam de censiva, et juribus pertinentibus ad justiciam censualem. In cujus rei testimonium et munimen presentes litteras ad peticionem parcium sigilli nostri munimine duximus roborandas.

Actum apud Corbolium .

Littera de quinto Guillelmi de Chancolia.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis Seguinus, decanus Meledunensis, salutem in Domino.

Noveritis quod in nostra presencia constitutus Gilebertus de Dumo, miles, recognovit et approbavit quod defunctus Guillelmus de Chancolia, clericus, quondam frater ejus, in ultima voluntate legavit Johanni, clerico de Corbolio, filio Hodierne Cerarie, usumfructum tocius quinte partis tocius hereditatis sue quoad viverit tantummodo possidendum ; et proprietatem, et dominium, et quicquid habebat juris, dominii, proprietatis, et alterius juris in tota dicta quinta parte in puram et perpetuam elemosinam, ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis legavit percipienda, statim finito usufructu, et perpetuo possidenda. Asseruit nichilominus idem Gilebertus coram nobis se finasse cum capitulo dicte ecclesie ad sexaginta solidos Parisiensium annui redditus dicto capitulo vel eis qui curam habent ab ipso annis singulis, , cum res ad ipsum capitulum devenerit, percipiendos ab ipso capitulo super vineam de Perreto que fuit dicti Guillelmi, ut dicitur, sitam in censiva Richardi Grafart, ita quod, si dicta summa pecunie tempore suo ad dictum terminum integre non fuerit persoluta, dictum capitulum fructus dicte vinee in manu sua poterit capere et habere seu vendere usque ad summam debiti declarati. Et si forte contingeret quod de fructibus dicte vince dicti sexaginta solidi non possint haberi, idem capitulum recursum habebit ad residuum tocius hereditatis dicti Guillelmi, quod idem Gilebertus nunc possidet, et ad viginti solidos annui census quos idem Gilebertus habebat, ut dicebat, in parrochia de Balencuria apud Saucetum. Que omnia idem Gilebertus dicto capitulo ad hoc perfaciendum (sic) obligavit coram nobis ; et de hiis tenendis et bona fide perficiendis, et quod dicte ecclesie infra annum de predictis convencionibus faciet haberi litteras domini archiepiscopi Senonensis, sigilli ejus confirmatas, fidem in manu nostra prestitit corporalem.

Datum ad peticionem dicti Gileberti .

Littera de excambio cum Monachis Vallium Sarnaii.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis frater Theobaldus, dictus abbas Vallis Sarnaii, totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino.

Notum facimus quod nos, assensu et voluntate omnium nostrum et singulorum, diligenti tractatu prehabito in capitulo nostro, in recompensacione et nomine escambii, pro quinque solidis Parisiensium annui redditus tantummodo quos capitulum Sancti Exuperii Corboliensis nobis et ecclesie nostre contulit super redditibus suis de Balencuria, annis singulis apud domum nostram de Roisiaco persolvendis, sicut in ejusdem litteris capituli continetur, damus et concedimus eidem capitulo et ejus ecclesie duodecim denarios censuales de censu in perpetuum possidendos, cum omni justicia et dominio et omnibus aliis ad censum, dominium, justiciam pertinentibus que possumus habere ibidem, quos duodecim denarios habebamus Corboili de censu super domum quamdam sitam Corbolii in magno vico inter domum Jaqueline la Bricharde et domum Bertaudi de Pareto, que dicitur domus Theolbaldi de Moreto, militis, liberam et quitam ab omni coustuma, ita quod tenetur dictum capitulum et conventum est Theolbaldum de Moreto, militem, et ejus heredes tenere et conservare, ad usus et libertatem, quibus nos tenebamur eisdem. Predictos autem duodecim denarios censuales cum omnibus predictis tenemur et promittimus per stipulacionem solempnem garantizare et liberare libera et quita contra omnes dictis capitulo et ejusdem capituli ecclesie, tenenda in manu mortua, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi. Et de hoc et ad omnia supradicta tenenda, facienda et adimplenda, et dictis capitulo et ecclesie sicut dictum est contra omnes liberanda, nos, successores nostros, monasterium nostrum et bona ejusdem obligamus eisdem specialiter et expresse ; et promittimus bona fide quod contra predicta vel aliquid predictorura nullatenus veniemus. Et renunciamus expresse beneficio juris restitucionis in integrum, et omni juris canonici et civilis auxilio per quod possemus illud jus restitucionis in integrum petere et obtinere et omni probacioni juris vel facti per testes vel instrumenta faciende, ad probandum nos et monasterium nostrum super hoc facto lesos esse. Renunciamus eciam omni actioni et excepcioni juris vel facti que contra presens instrumentum vel contra hoc factum posset opponi, et omnibus litteris apostolicis impetratis vel impetrandis contra eos super hoc facto, et volumus quod nobis non valeant nec prosint contra eos. In cujus rei testimonium et munimen presentes litteras sigillo nostro sigillavimus. Actum .

Littera de decem solidis annui redditus quos legaverat Hunoudus dictus Bos.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus tam presentibus quam futuris, presentes litteras inspecturis, capitulum Beate Marie de Corbolio eternam in Domino salutem.

Notum facimus universis quod, cum defunctus Hunoudus dictus Bos in ultima voluntate legasset ecclesie nostre decem solidos Parisiensium annui redditus pro anniversario suo in ecclesia nostra annuatim in perpetuum faciendo, assignatos super quamdam granchiam quam ipse Hunoudus habebat apud Corbolium sitam in vico sancti Johannis in censiva capituli Beati Exuperii Corboliensis et domini Philippi de Cantu Lupi, militis, et in censiva Johannis de Trossolio, clerici, et cum predicti domini censive nos compellerent ad vendendum dictos decem solidos, et nullo modo vellent sustinere quod amplius dictos decem solidos in manu nostra teneremus, nos Guillelmo dicto de Plesseto et Aveline, uxori sue, quondam filie predicti Hunoudi, predictos decem solidos vendidimus pro centum solidis Parisiensibus, et eisdem Guillelmo et Aveline ac eorum heredibus dictos decem solidos penitus et expresse quitavimus et concessimus in perpetuum jure hereditario pacifice tenendos et percipiendos, promittentes bona fide quod contra predictos venditionem, quitationem et concessionem de cetero non veniemus in futurum. Ut autem hec omnia rata et inviolabilia permaneant in posterum presentes litteras sigilli nostri munimine duximus roborandas.

Actum publice .

Littera de empcione cujusdam dormis site in Magno Vico ad opus prebende.

  • A Arch. dép. Essonne, G, fonds de Saint-Spire.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis Hemardus, decanus Meledunensis, salutem in Domino.

Notum facimus quod, in nostra presencia constituti, dominus Theolbaldus de Moreto, miles, et domina Maltildis, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse in perpetuum pro viginti sex libris Parisiensum capitulo Sancti Exuperii Corboliensis quamdam domum, sitam apud Corbolium, in Magno Vico, in censiva capituli supradicti, promittentes, fide in manu prestita, quod contra vendicionem istam per se vel per alios non venient in futurum, et quod dictam domum eidem capitulo garantizabunt imperpetuum contra omnes. Dicta autem mulier quitavit coram omnibus, spontanea, non coacta, ut dicebat, quicquid in dicta domo habebat aut habere poterat, racione dotalicii aut alio quocunque modo, fide prestita corporali.

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Littera de censu de Sacro-Portu, Cesson et Savigniaco.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis Johannes, archidiaconus Meledunensis, salutem in Domino.

Notum vobis facimus quod in presencia nostra constitutus Guillelmus de Samoessel, clericus, recognovit coram nobis quod contencio erat coram magistro Gaufrido de Pontibus, canonico Beate Marie Laudunensis, judice a domino papa delegato, inter ipsum ex una parte, et capitulum Beati Exuperii Corboliensis ex altera, super quatuordecim solidis et sex denariis censualibus et omnimodo censu, dominio et justicia, et omnibus ad justiciam pertinentibus, scilicet ventis, laudemiis, investituris, foragio, pedagio, rotagio, pressoragio, decima et omnibus aliis quecumque ipse Guillelmus se et antecessores suos confessus est tenuisse ab ecclesia supradicta in terra de Sacro Portu, de Ceson, de Savigniaco et in partibus illis ad quinque solidos census capitalis reddendos annuatim ecclesie supradicte in capite jejunii. Recognovit eciam quod, mediantibus bonis viris, de consensu parcium, compositum est inter ipsos in hunc modum, vididicet quod idem Guillelmus in omnibus predictis jus esse capituli et ecclesie recognovit, et predicta omnia reddidit et quitavit ecclesie supradicte ; et promisit idem Guillelmus quod ab omnibus heredibus, qui in predictis poterunt aliquid de jure reclamare, faciet per litteras autenticas predicta penitus confirmari et concedi ecclesie supradicte ; et si quid per ipsum, seu antecessores suos, quod ad jus ecclesie pertineat fuerit alienatum, idem Guillelmus tenebitur per juramentum suum ecclesie et capitulo relevare et revocare et restituere ecclesie supradicte. Omnia autem supradicta et singula et quicquid in eis juris habebat vel habere poterat dictus Guillelmus quitavit ecclesie supradicte coram nobis in perpetuum et concessit ; et fidem dedit quod contra predicta sive aliquid predictorum per se vel per alium venire nullatenus attemptabit, sed pro posse suo contra omnes garantizabit et bona fide procurabit, et servabit, et faciet observari omnia supradicta et singula ab omnibus supradictis sub ypoteca rerum suarum. Nos autem ad peticionem dicti Guillelmi presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari.

Actum .

De Censu de Lardi.

  • A Arch. dép. Essonne, G, fonds de Saint-Spire.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis officialis curie Parisiensis in Domino salutem.

Notum facimus quod in nostra presencia constituta nobilis mulier Marguareta de Lanorville, vidua, recognovit se vendidisse ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis ad opus communitatis ejusdem ecclesie in perpetuum pro triginta libris Parisiensium sibi jam solutis, sicut ipsa confessa est coram nobis, viginti sex solidos et sex denarios et obolum minuti census cum omni jure, jurisdicione et dominio que in eisdem habebat vel habere poterat quocumque modo, quos viginti sex solidos et quinque denarios et obolum minuti census ipsa Margarita dicebat se habere apud Lardiacum, tam in hostisia quam in terris et vineis sitis apud Lardiacum, ut dicebat, moventibus de feodo domini Thome de Sancto Verano, militis, ut dicitur. Promisit eciam dicta Margareta, fide in manu nostra prestita corporali, quod contra vendicionem istam jure hereditario, racione dotalicii, aut alio modo per se vel per alium non veniet in futurum et quod predictum censum et quicquid juris habebat in eodem, dicte ecclesie ad opus communitatis predicte garantizabit et liberabit in perpetuum ad usus et consuetudines Francie contra omnes. Johannes vero, filius dicte Margarete, Ysabellis et Leticia, filie ejusdem Margarete, dominus Philipus de Garencieres, miles, maritus dicte Ysabellis, et Petrus de Valenton, maritus dicte Leticie, vendicionem hujusmodi voluerunt, laudaverunt et pariter quitaverunt, et de non venire contra et de predicta recta garencia ferenda quilibet in solidum fidem in manu nostra corporaliter prestiterunt. Prefatus vero Thomas de Sancto Verano, miles, coram nobis constitutus, primus dominus feodi, ut dicebat, vendicionem hujusmodi voluit, laudavit pariter et quitavit, et de non veniendo contra et de garandia ferenda tanquam primus dominus feodi contra omnes qui racione primi domini in predictis aliquid reclamarent, fidem in manu nostra prestitit corporalem.

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Littera de domo quadam sita in Judearia Corbolii quam legavit Gaufridus de Seintriaco.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis capitulum Beate Marie Corboliensis salutem in Domino.

Notum facimus universis quod in nostra presentia constitutus Gaufridus dictus de Seintriaco, in ecclesia Sancti Exuperii de Corbolio capellanus beneficiatus, legavit et dedit in puram et perpetuam elemosinam ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis ad opus communitatis ecclesie domum suam sitam in Judearia de Corbolio et unum arpentum et dimidium vinee site in territorio de Buinart, ut dicitur ; et predictas domum et vineam concessit in perpetuum predicte ecclesie post decessum suum pacifice tenendas et possidendas. In quorum omnium memoriam et testimonium ad instantem peticionem ipsius Gaufridi presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari.

Actum .

Littera de legato Johannis de Bucornu..

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis salutem in Domino.

Notum facimus quod coram nobis constitutus Johannes de Bucornu, armiger, crucesignatus, in Terram Sanctam proficisci proponens, ut dicebat, causa sue ultime voluntatis disponens de rebus suis legavit ecclesie Sancti Exuperii de Corbolio, in puram et perpetuam elemosinam pro anniversario suo et domine Aveline, matris ejus, in eadem ecclesia celebrandis in perpetuum, totum quintum terre ipsius Johannis site, ut dicitur, apud Bucornu, ita tamen quod si heredes ipsius Johannis dictum quintum babere voluerint, ipsi tenebuntur assedere eidem ecclesie Sancti Exuperii viginti solidos Parisiensium annui redditus ab eadem ecclesia percipiendos in posterum pro dicto quinto. Quod autem audivimus, hoc testamur, salvo jure alieno.

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De Legato Ade de Moreto.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inpecturis Capitulum Beate Marie de Corbolio salutem in Domino.

Notum facimus quod cum contencio verteretur inter nos ex una parte, et capitulum Sancti Exuperii ex altera, super quadam pecia vinee et proventibus ejusdem, et super quadam domo sitis in territorio de Veteri Foro, in censiva capituli Beati Exuperii de Corbolio, quas vineam et domum defunctus Adam dictus de Moreto, clericus, in ultima voluntate, ecclesie nostre legavit, ut dicebamus, in elemosinam condicione tali quod ecclesia Beati Exuperii Corboliensis haberet medietatem predictarum domus et vinee pro altera medietate domus et vinee nostre ecclesie in perpetuum mortificanda, ita tamen quod nos dicto capitulo Beati Exuperii pro medietate domus et vinee quatuor solidos Parisiensium annui census reddere teneremur, ut dicebat dictum capitulum Beati Exuperii, salvis eidem capitulo Beati Exuperii omni justicia et dominio et omnibus aliis ad censivam pertinentibus ; tandem super contencione predicta et super omnibus aliis contencionibus que mote erant vel moveri poterant inter nos et predictum capitulum Beati Exuperii occasione predictarum domus et vinee et dicti census, in viros providos et honestos Fratrem Girardum, priorem domus Hospitalis Jerosolimitani de Corbolio, et magistrum Petrum, presbiterum de Veteri Corbolio, ad invicem compromisimus, promittentes sub pena viginti librarum Parisiensium nos firmiter servaturos quicquid predicti duo arbitri super contencione predicta per arbitrium suum pace de consensu parcium vel judicio dignum duxerint statuendum et ordinandum, alioquin ex tunc eorum juridictio expiraret.

Actum .

Item de eodem.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen.

Actum , Beate Marie et Beati Exuperii capitulis Corbolii coram nobis Girardo, priore Hospitalis Corboliensis, et Petro, presbitero de Veteri Corbolio, ad proferendum arbitrium super causa que vertebatur inter dicta capitula, de qua in nos compromissum, super quadam pecia vinee et proventibus ejusdem et super quadam domo sitis in territorio de Veteri Foro, in censiva dicti Capituli Sancti Exuperii, quas vineam et domum defunctus Adam, dictus de Moreto, clericus, in ultima voluntate legavit in elemosinam ecclesie Beate Marie, condicione tali quod ecclesia Beati Exuperii haberet medietatem predictarum domus et vinee pro altera medietate earumdem domus et vinee ecclesie Beate Marie in perpetuum mortificanda, ita tamen quod eadem ecclesia dicto capitulo Beati Exuperii pro medietate domus et vinee quatuor solidos annui census reddere teneretur, ut dicebat dictum capitulum Beati Exuperii, salvis eidem capitulo Beati Exuperii omni justicia et dominio et omnibus aliis ad censivam pertinentibus. Nos autem, communicato bonorum consilio, inspectis omnibus que nos movere poterant, partibus presentibus et jus sibi reddi petentibus, dicta die assignata, arbitrium nostrum protulimus in hunc modum videlicet quod capitulum Beati Exuperii medietatem legati sicut superius est expressum recipiat, si placeat, pro alia medietate, sicut predictum est, ecclesie Beate Marie mortificanda, salvis eidem capitulo Beati Exuperii omni justicia et dominio et omnibus aliis ad censivam pertinentibus. Si vero dictum capitulum Beati Exuperii dictam medietatem dicto capitulo Beate Marie mortificare noluerit, totum legatum integraliter percipiet ecclesia Beate Marie ; et, si dictum capitulum Sancti Exuperii predicta mortificaverit, dicta ecclesia Beate Marie dicto capitulo Beati Exuperii duos solidos censuales reddere tenebitur annuatim, ita tamen quod dictum capitulum Beate Marie non tenebitur garentizare dictum capitulum Beati Exuperii contra heredes dicti defuncti, nec eciam ecclesia beate Marie laudes et ventas dicto capitulo Beati Exuperii reddere tenebitur pro quadam summa pecunie heredi dicti defuncti a capitulo Beate Marie data, nisi probatum fuerit sufficienter quod dictum legatum excederet quintam partem hereditatis dicti defuncti. Quod si eciam esset probatum, non teneretur reddere nisi pro rata excessus, nec tenerentur ponere extra manum suam illum excessum si canonici Beati Exuperii medietatem teneant predictorum. De proventibus autem idem dicimus quod diximus de domo et vinea supradictis.

Datum anno et die predictis.

De terra de Escharcon.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis officialis curie Parisiensis salutem in Domino.

Notum facimus quod in nostra presencia constitute Floria dicta la Renarde et Preposita, soror ejus, vendiderunt ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis in perpetuum pro octoginta libris Parisiensium jam sibi solutis et numeratis, sicut confesse sunt coram nobis, censum, campipartem, terras, dreturas, dominium et omnia alia quecunque habebant vel habere poterant apud Escharcon et in territorio ejusdem loci, pertinencia ad easdem ex caduco defuncti Reginaldi, quondam fratris ipsorum, ut dicebant, pro tribus partibus, quarta parte ad ipsam Floriam, jure hereditario, ex parte patris et matris ipsius, ut dicitur, pertinente, nichil juris, dominii, jurisdictionis seu justicie sibi vel eorum heredibus aliquatenus in premissis [retinentes]. Et promiserunt, fide in manu nostra prestita corporali, quod contra vendicionem hujus [modi] jure hereditario, vel alio quoquo modo, per se vel per alios, non venient in futurum, et quod res predictas venditas, omnes et singulas, dicte ecclesie tanquam venditores in manu mortua sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi garantizabunt et liberabunt in perpetuum contra omnes ; obligantes coram nobis specialiter et expresse, pignoris et ypotece titulo, eidem ecclesie omnia bona sua mobilia et immobilia presencia et futura. Preterea Petrus de Campania, canonicus de Campellis in Bria, de cujus feodo res predicte movent, ut dicebat, coram nobis constitutus, asserens quod predicte venditrices tenebant in feodum pro loco de ipso Petro res predictas venditas, et quod dictum feodum movet secundo loco de eodem Petro, hujusmodi vendicionem voluit et apceptavit (sic), et promisit fide in manu nostra prestita corporali quod contra eandem vendicionem per se vel per alium non veniet in futurum, et quod predictam vendicionem garentizabit et liberabit dicte ecclesie in manu mortua, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi, contra omnes illos qui racione primi, secundi, tercii vel quarti dominii feodi, in predictis rebus aliquid reclamarent ; et quantum ad hoc obligavit eidem ecclesie coram nobis pignoris vel ypothece titulo dictus Petrus omnia mobilia sua et immobilia. Insuper idem Petrus coram nobis quitavit sub fide prestita dicte ecclesie quicquid juris vel dominii habebat vel habere poterat in predictis rebus venditis. Renunciaverunt eciam dicte venditrices excepcioni non numerate pecunie, non tradite, non solute.

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De vinea de Buinart.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis officialis curie Parisiensis in Domino salutem.

Notum facimus quod, in nostra presencia constituti, Theolbaldus dictus Briart, miles, et nobilis mulier Maria, uxor ejusdem Theolbaldi, asseruerunt coram nobis quod defunctus Gaufridus, quondam presbiter de Seintriaco, tenebat et possidebat quamdam peciam vinee sitam in territorio quod vocatur Buinart, in censiva dictorum Theolbaldi et Marie, ejus uxoris, ad novem denarios tantummodo censuales solvendos eisdem Theolbaldo et Marie ab eodem Gaufrido annuatim i ut dicebant. Asseruerunt eciam dicti Theolbaldus et Maria, uxor ejus, quod predictus Gaufridus, presbiter, dum viveret, predictam peciam vinee et quicquid juris in ea habebat in puram et perpetuam elemosinam legaverat pro remedio anime sue capitulo et ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis. Item voluerunt et concesserunt dicti Theolbaldus et Maria, uxor ejus, quod dictum capitulum et ecclesia Sancti Exuperii Corboliensis dictam peciam vinee, moventem de censiva et dominio eorum, ut dicebant, teneant et possideant ex nunc in posterum in manu mortua sine coactione vendendi, distrahendi, aut extra manum suam ponendi, quitam et liberam et immunem omni revoagio, pro sex solidis annui census, predictis novem denariis censualibus in eisdem solidis computatis, solvendis ab eisdem capitulo et ecclesia ex nunc in posterum prefatis Theolbaldo et Marie, ejus uxori, et eorum heredibus, annuatim ut dicebant, salvis sibi et retentis dominio, pressoragio justicia quam antea habebant et habent in vinea predicta, excepto revoagio predicto. Quam siquidem peciam vinee predicte promiserunt prefati Theolbaldus et Maria, ejus uxor, fide in manu nostra prestita corporali se garentizaturos in manu mortua sine coactione vendendi, distrahendi aut extra manum suam ponendi, ut supradictum est, predictis capitulo et ecclesie contra omnes tanquam domini censive. Dicta autem Maria quitavit coram nobis specialiter et expresse, spontanea, non coacta,, quicquid juris habebat aut habere poterat racione dotalicii sui aut alio quoquo modo in vinea supradicta, dictis capitulo et ecclesie fide in manu nostra prestita corporali. Quod autem audivimus hoc testamur, salvo jure in omnibus alieno.

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De domo Hamonis canonici.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis P. Parisiensis ecclesie archidiaconus salutem in Domino.

Noveritis quod in nostra presencia constitutus magister Hamo, canonicus Sancti Exuperii Corboliensis, [dedit] vineam quam possidet in censiva Beati Exuperii, apud Soichebouteille, et vineam quam habet apud Santriacum, et domum quam possidet in censiva Beati Exuperii, in claustro, contiguam herberguagio defuncti Balduini de Corbolio, militis ; retento sibi, quoad vixerit et Hamoni et Yvoni, nepotibus suis, seu altero (sic) eorum qui supervixerit post se, in omnibus predictis usufructu, excepto quod de medietate dicte domus voluit quod statim post mortem ipsius donatoris veniret libere ad dictam ecclesiam pro ejusdem donatoris et regis Philipi anniversario annis singulis in prenotata ecclesia faciendo. Hanc vero donacionem voluerunt et concesserunt prenominati Hamo et Yvo, nepotes sui, et fidem dederunt in manu nostra corporalem quod contra hoc per se vel per alium venire de cetero nullatenus attemptabunt. In cujus rei memoriam presentes litteras sigilli nostri munimine dedimus ad peticionem parcium sigillatas.

Datum apud Corbolium .

De vinea de Tartaret pro anniversario Guillelmi capicerii.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis officialis curie Parisiensis salutem in Domino.

Notum facimus quod coram nobis constitutus Gervasius, presbiter de Lardiaco, recognovit quod capitulum Beati Exuperii Corboliensis habebat decem solidos Parisiensium annui redditus super quadam vinea sita, ut dicitur, in loco qui dicitur Tartaret, in censiva dicti capituli, debitos annuatim ad opus anniversarii defuncti Guillelmi de Breia, quondam capicerii Beati Exuperii Corboliensis, que vinea pertinet ad ipsum Gervasium ex successione defuncti Stephani dicti Morel, quondam capellani in ecclesia dicti Exuperii, quondam fratris ejusdem Gervasii. Quam vineam idem Gervasius coram nobis constitutus dedit et concessit in elemosinam dicto capitulo, retento tamen eidem Gervasio, quamdiu vixerit, in dicta vinea usufructu, tali modo quod ipse Gervasius quamdiu vixerit solvet dicto capitulo quolibet anno quindecim solidos Parisiensium die anniversariorum dictorum Guillelmi et Stephani, videlicet decem pro anniversario dicti Guillelmi, et quinque solidos pro anniversario dicti Stephani, ita quod post decessum ipsius Gervasii cessabit solucio dictorum quindecim solidorum. Et promisit dictus Gervasius, fide data in manu nostra, quod contra premissa per se vel per alium non veniet in futurum.

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De domo altaris Trinitatis et de quadam vinea sita in territorio qui dicitur Vicus Furcarum.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis officialis curie Pari siensis in Domino salutem.

Notum facimus quod, coram nobis constitutus, Richardus, presbiter beneficiatus altaris Sancte Trinitatis in ecclesia Beati Exuperii siti, recognovit se habere et tenere a capitulo dicte ecclesie in villenagio, ad opus dicti altaris, quamdam domum sitam in claustro dicte ecclesie, ut dicitur, ad duos solidos censuales et duodecim solidos pro anniversario defuncti Reginaldi capicerii in ipsa ecclesia celebrando, dicto capitulo quolibet anno persolvendos, et quandam peciam vinee sitam, ut dicitur, in territorio qui dicitur Vicus. Furcarum, honeratam (sic) in duobus solidis annui census et octo solidis Parisiensium pro quodam anniversario in dicta ecclesiam annuatim celebrando, dicto capitulo annuatim persolvendis : que domus et vinea sunt, ut dicebat, de censiva et dominio capituli supradicti. Recognovit eciam quod quecumque persona que de novo institueretur de cetero ad beneficium dicti altaris, tenetur pro relevamento dictorum domus et vinee septem libras Parisiensium, aliis honeribus (sic) duraturis, persolvere capitulo annotato, promittens fide data quod contra premissa per se vel per alium non veniet in futurum. Quod audivimus hoc testamur salvo jure alieno.

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Carta de Monte Escouue.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis magister Odo, officialis curie Senonensis, in Domino salutem.

Notum facimus quod coram nobis constituti dominus Bouchardus de Calido Furno, miles, et nobilis mulier Maria, ejus uxor, recognoverunt ad perpetuitatem vendidisse capitulo ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis terras, vineas, prata, herberguagium et omnia alia que habebant apud Montacue et circa, in dominio et censiva dicti capituli, et terram arabilem totam, et omnia que tenebant ab ecclesia Sancte Genovefe Parisiensis, et similiter totam terram arabilem et pratum et omnia que tenebant ad duodecim denarios censuales a domino Guillelmo de Sancto Graciano, milite, et quandam peciam vinee sitam circa herberguagium predictum, quam tenebant ad sex denarios censuales ab abbatia de Fossatis et ad duos denarios censuales a Reginaldo, armigero de Borroi, et uxore sua pro trecentis quadraginta libris Parisiensium sibi jam plenarie persolutis in pecunia numerata sicut dicti venditores confessi sunt coram nobis. Ad hanc autem vendicionem tenendam et firmiter observandam et contra omnes ad usus et consuetudinem patrie dicto capitulo garantizandam, dicti Bouchardus et Maria, ejus uxor, fide prestita in manu nostra corporali, voluntarii et non coacti se firmiter astrinxerunt. Dicta autem Maria, fide prestita in manu nostra corporali, specialiter asseruit quod hanc vendicionem faciebat spontanea, non coacta, et quod per se vel per alium contra predictam vendicionem, racione dotis, seu jure hereditario, seu dotalicii, seu alio quolibet jure aut racione, nullatenus veniet in futurum. Dicti autem Bouchardus et Maria renunciaverunt excepcioni non numerate pecunie, non tradite, non solute, et omni privilegio et omni juris auxilio et omnibus indulgenciis et litteris apostolicis impetratis et impetrandis. Voluerunt eciam dicti miles et uxor sua quod, si in aliquo predictorum deficerent, (quod) possemus animadvertere in ipsos ubicumque se transferrent, quoad hec specialiter se juridictioni curie Senonensis supponentes.

Actum .

Littera de quitacione griagii in bosco de Forges.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis Seguinus, decanus christianitatis Meledunensis, salutem in Domino.

Notum facimus quod, cum contencio verteretur ab Ysabelli, domicella de Noisement, relicta Ligerii, armigeri, et a Guillelmo, ejusdem domicelle filio, contra capitulum ecclesie Beati Exuperii Corboliensis, super eo videlicet quod ipsi dicebant se habere griagium in memore dicte ecclesie quod dicitur de Forges, scilicet unum obolum in quibuslibet duodecim denariis provenientibus ex vendicione dicti nemoris, ad quod se opponebat dictum capitulum asserens dictos domicellam et filium ejus predictum nichil juris habere in predictis prout ipsi domicella Ysabellis et Guillelmus, ejus filius, hec omnia confessi sunt coram nobis, tandem proborum consilio, predicti domicella Ysabellis et Guillelmus, filius ejus, scientes intencionem suam non esse probabilem, ut pote qui in predictis nichil juris se habere credebant, prout similiter coram nobis affirmabant, nolentesque dictum capitulum super dicto griagio defraudare, quitaverunt dicto capitulo quicquid petebant seu reclamabant in dicto griagio et eciam totum jus quod dicebant se habere in ipso, si aliquod jus habebant vel habere poterant in eodem, (necnon) absolventes super premissis penitus capitulum supradictum. Quitaverunt eciam dictum capitulum de omnibus contencionibus et arreragiis pertinentibus ad premissa, promittentes fide media quod contra quitacionem per se vel per alium non venient in futurum et quod dictum capitulum racione predictorum de cetero nullatenus inquietare, seu molestare, presument, nec per alium facient molestari ; renunciantes in hoc omnibus exceptionibus tam juris quam facti, beneficio restitucionis in integrum, privilegio crucis et fori, necnon omnibus et singulis juribus, legibus, auxiliis, privilegiis et alleguacionibus que in hoc facto possent eisdem prodesse et dicto capitulo nocere, se et heredes suos ad hec obligantes specialiter et expresse, se eciam quantum ad hoc supponentes juridictioni curie nostre et successorum nostrorum ubicumque maneant vel existant. In cujus rei testimonium ad peticionem dictorum domicelle et Guillelmi, ejus filii, presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum.

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(Yterius ferit me fieri).

Littera de prato Perolii..

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis officialis curie Parisiensis salutem in Domino.

Notum facimus quod in nostra presencia constituti Radulphus dictus Nantier et Petronilla, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse et imperpetuum quitasse capitulo ecclesie Beati Exuperii Corboliensis, nomine ecclesie predicte, dimidium arpentum prati quod habebant, ut dicebant, apud Perrolium, contiguum, ut dicebant, prato Huberti fratris dicte Petronille, in censiva capituli predicti, pro septem libris Parisiensium jam dictis venditoribus in pecunia numerata solutis, ut ipsi venditores confessi sunt coram nobis, renunciantes penitus et expresse, et ex certa sciencia, excepcioni non numerate pecunie, non tradite, non solute, non recepte et spei muneracionis future, excepcioni doli et mali. Et promiserunt dicti venditores spontanei, non coacti, fide data in manu nostra, quod contra vendicionem et quitacionem hujusmodi, jure hereditario, racione dotis, dotalicii, conquestus aut alio quoquo modo, per se vel per alium non venient in futurum, et quod dictum dimidium arpentum prati garantizabunt, liberabunt et defendent dicto capitulo quocienscumque opus fuerit, et super hoc requisiti fuerint in judicio et extra judicium contra omnes.

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Littera de prato Perolii pro anniversario Philippi de Lices.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis P., Parisiensis ecclesie archidiaconus, salutem in Domino.

Notum facimus quod in nostra presencia constituti Michael de Perrel, Hubertus, ejus frater, Christiana et Aalesia, uxores eorumdem, recognoverunt se vendidisse et in perpetuum quitavisse capitulo ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis dimidium arpentum prati siti apud Perreul, juxta arpentum prati quod Symon, frater eorumdem, vendidit, ut dicitur, dicto capitulo in censiva dicti capituli, ut dicitur, pro sex libris et quinque solidis sibi jam solutis, sicut dicti venditores confessi sunt, coram nobis renunciantes expresse excepcioni non numerate pecunie, non tradite, non solute. Et promiserunt dicti venditores, fide in manu nostra prestita corporali, quod contra vendicionem et quitacionem hujusmodi jure hereditario, racione dotis vel conquestus, aut alio modo per se vel per alium non venient in futurum, et quod dictam vendicionem dicto capitulo garantizabunt et liberabunt ad usus et consuetudines patrie contra omnes. Preterea dicte Christiana et Aalesia sub fide prestita, spontanea voluntate, et ex certa sciencia, quitaverunt et remiserunt dicto capitulo quicquid juris habebant vel habere poterant racione doarii seu dotalicii vel donacionis propter nuptias in prato supradicto. In cujus rei testimonium presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum, ad peticionem dictorum venditorum.

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De mortificacione terre de Monte Escoue.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Omnibus presentes litteras inspecturis Seguinus, decanus christianitatis Meledunensis, salutem in Domino.

Notum facimus quod coram nobis constituti Guillelmus de Sancto Germano super Scolam, miles, et Gilo, armiger, ejusdem Guillelmi filius, recognoverunt quod capitulum ecclesie Beati Exuperii Corboliensis tenebat et tenuerat ad censum ab eisdem milite et armigero quamdam peciam terre arabilis sitam in territorio quod dicitur la Noe retro clausum dicti capituli, juxta viam per quam itur apud Limeri con (sic) quadam petiuncula prati contigua dicte terre, videlicet a dicto milite, tanquam a domino censuali, et a dicto armigero, tanquam a domino primo feodali, ita quod predictum capitulum reddebat et reddiderat annuatim dicto militi pro dicta terra et prato duodecim denarios censuales ; quam peciam terre predictam, cum peciuncula prati antedicta, ipsi Guillelmus, miles, et Gilo, armiger, ejus filius, coram nobis concesserunt dicto capitulo habendam et tenendam in perpetuum ab eodem capitulo ad dictos duodecim denarios censuales reddendos annis singulis, , absque coactione vendendi, alienandi, seu quoquo alio modo extra manum capituli ponendi, promittentes fide media quod contra dictam concessionem per se vel per alium non venient in futurum, et quod ipsi garantizabunt bona fide contra omnes ad usus patrie dictas peciam terre et peciunculam prati prefato capitulo ad censum predictum absque alio honere (sic) et sine coactione predicta : pro qua concessione, ut dictum est, facienda receperant ipsi miles et armiger, ejus filius, a dicto capitulo sexaginta solidos Parisiensium in pecunia numerata, prout ipsi confessi sunt coram nobis, sub hac forma quod si contigerit dictum capitulum compelli ab aliquo ad vendendum, vel quoquo modo alienandum possessiones predictas in posterum ipsi miles et ejus filius predictus prefato capitulo dictos sexaginta solidos reddere tenebuntur, prout iidem miles et ejus filius humiliter fide media promiserunt ; renunciantes in hoc omni quod contra presentem litteram posset obici seu dici ; ad bec tenenda et firmiter observanda se, heredes suos et quosque alios in jus suum succedentes, necnon omnia bona sua, mobilia et immobilia, specialiter obligantes ; se eciam quantum ad hec supponentes juridicioni curie nostre et successorum nostrorum ubicumque maneant vel existant. In cujus rei testimonium ad peticionem predictorum presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum.

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Littera de vinea de Postibus..

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis officialis curie Parisiensis salutem in Domino.

Notum facimus quod in nostra presencia constituti Johannes dictus Villaume de Corbolio, Floria, filia defuncti Johannis Cabot, ejus uxor, asseruerunt et recognoverunt in jure quod ipsi habebant et possidebant ex hereditate ipsius Johannis quamdam peciam vinee que dicitur le Pootiz, quinque quarteria vel circiter ut dicitur continentem, contiguam ex una parte vinee Philipi Bouvetin, et alia parte, a parte inferiori, vinee Agnetis, filie defuncti Petri Aveline, in censiva capituli Sancti Exuperii Corboliensis, honeratam (sic) in duodecim denariis Parisiensium tantummodo census capitalis, a pressoragio sive preinta liberam et immunem. Quam siquidem peciam vinee, prout in longitudine et latitudine se comportat, prefati Johannes et Floria, ejus uxor, in nostra propter hoc constituti presencia, recognoverunt et confessi sunt in jure se vendidisse et vendicionis nomine pure et in perpetuum quitavisse prefato capitulo Beati Exuperii Corboliensis pro triginta quatuor libris Parisiensium suis quitis jam eisdem venditoribus solutis, numeratis et traditis, sicut ipsi venditores in jure confessi sunt coram nobis ; renunciantes expresse excepcioni non numerate pecunie, non tradite, non solute, promittentes, voluntate spontanea, non coacti, fide in manu nostra prestita corporali, quod contra vendicionem et quitacionem hujusmodi jure hereditatis, racione conquestus, dotis, dotalicii, sive donacionis propter nupcias, aut alio quoquo modo per se vel per alium non venient in futurum, et quod dictam peciam vinee prout se comportat, ut dictum est, ad censum predictum absque alio honere sive obligacione prefato capitulo Sancti Exuperii Corboliensis garantizabunt, liberabunt et defendent in judicio et extra judicium quociens opus fuerit, et de hoc requisiti fuerint contra omnes. Ad hec autem Gilebertus, filius dicti Johannis de prima uxore sua, coram nobis constitutus, vendicionem et quitacionem predictas voluit et laudavit, easque voluntate spontanea acceptavit, et de non veniendo contra jure aliquo fidem in manu nostra prestitit corporalem, quitans et renuncians penitus et expresse sub fide prestita predicto capitulo quicquid juris, dominii seu proprietatis sibi competebat vel competere poterat in vinea supradicta.

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Littera de terra de Vado Petroso.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis officialis curie Parisiensis salutem in Domino.

Notum facimus quod in nostra presencia constituti Dominus Theolbaldus de Videles, presbiter, Stephanus ejus frater, Johannes Rousel, et Johannes de Excorciaco, armigeri, asseruerunt quod habebant et possidebant apud Vadum Petrosum septem arpenta dimidio quarterio minus prati siti retro clausum monachorum de Longuo-Ponte, et tres dreturas cum hostisiis pertinentibus ad easdem, item viginti sex solidos et dimidium capitalis census minuti apud Montem Lethericum et loca circum adjacentia, que omnia et singula supradicta, videlicet septem arpenta dimidio quarterio minus prati, tres dreturas cum hostisiis supradictis et viginti sex solidos et dimidium capitalis census minuti cum omni jure, dominio et proprietate in rebus predictis pertinentibus ad easdem, predicti Theolbaldus, Stephanus, Johannes et Johannes, in nostra presencia constituti, recognoverunt et confessi sunt se vendidisse et in perpetuum quitavisse capitulo ecclesie Beati Exuperii Corboliensis pro ducentis tres decim (sic) libris sex solidis et octo denariis Parisiensium jam eisdem venditoribus solutis, numeratis et traditis, ut confessi sunt coram nobis, renunciantes excepcioni non numerate pecunie, non tradite, non solute ; promittentes voluntate spontanea, non coacti, fide in manu nostra prestita corporali, quod contra vendicionem et quitacionem hujusmodi jure hereditario, racione conquestus vel alio modo, per se vel per alium non venient in futurum et quod dictam vendicionem ut premissum est factam, prefato capitulo garantizabunt, liberabunt et defendent in judicio et extra judicium quocienscunque opus fuerit contra omnes. Preterea dominus Bertaudus de Bona, miles, primus dominus feodalis rerum predictarum omnium, ut dicebat, Johannes Polins de Varenniis, armiger, secundus dominus, ut dicebat, et dominus Symon de Everiaco in Bria, Renaudus et Perrotus (?) armigeri, nepotes ejusdem, tercius dominus, ut dicebant, volentes et acceptantes coram nobis vendicionem predictam, voluerunt et expresse consenserunt quod prefatum capitulum omnes res predictas et singulas, ut dictum est, venditas teneat et possideat in futurum in manu mortua, absque coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, promittentes fide in manu nostra prestita corporali quod contra vendicionem, quitacionem et concessionem predictas jure aliquo sive racione quacumque per se vel per alium non venient in futurum, et quod res predictas, ut dictum est, venditas eidem capitulo in manu mortua garantizabunt et liberabunt imposterum quocienscumque opus fuerit contra omnes.

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Item de eodem.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis Petrus, Parisiensis ecclesie archidiaconus, salutem in Domino.

Notum facimus quod in nostra presencia constitute domina Petronilla, uxor Johannis de Corciaco, et domicella Agnes, uxor Johannis Rouselli de Escorciaco, armigeri, vendicionem quam dicti Johannes et Johannes Rouselli (?) fecerunt capitulo Beati Exuperii Corboliensis, prout continetur in litteris curie Parisiensis hiis annexis, voluerunt et concesserunt et quitaverunt in perpetuum capitulo supradicto, promittentes, fide data in manu nostra, quod contra vendicionem predictam per se vel per alium non venient in futurum, et quod vendicionem hujusmodi dicto capitulo ad usus et consuetudines Francie garantizabunt, prout continetur in dictis litteris contra omnes.

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Item de eodem.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis Petrus, Parisiensis ecclesie archidiaconus, salutem in Domino.

Notum facimus quod in nostra presencia constituta domina Avelina, uxor domini Bertaudi de Borne, militis, ipso Bertaudo presente, coram nobis omnia et singula contenta in litteris curie Parisiensis presentibus annexis voluit, concessit pariter et quitavit in perpetuum, promittens, fide data, spontanea voluntate, quod contra predictas concessionem et quitacionem per se vel per alium non veniet in futurum.

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Littera de redditibus Balancurie.

  • A Original. Arch. de Saint-Spire, aujourd'hui Arch. dép. Essonne.
  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis capitulum ecclesie Beati Martini de Campellis in Bria eternam in Domino salutem.

Notum facimus quod nos, nostra et dicte Ecclesie nostre utilitate pensata, vendidimus et omnino quitavimus venerabilibus viris capitulo dicti Exuperii Corboliensis omne jus, dominium et proprietatem, omnem justiciam, omnes chorveias, campipartem, redibitiones, et quecumque jura alia que et quas habemus et tenemus apud Balancuriam et loca circumjacentia tam in redditibus, hostisiis, censibus et dreturis quam aliis possessionibus quibuscumque, pro quaterviginti quatuor libris parisiensium jam nobis solutis, numeratis et traditis et in nostram et dicte ecclesie nostre utilitatem, videlicet in emptionem decime de Fouich (?), jam conversis. Et renunciamus expresse exceptioni non numerate pecunie, non tradite, non solute et beneficio restitucionis in integrum et omni privilegio impetrando et impetrato promittentes quod, si aliquod privilegium nobis fuerit concessum, (quod) illo non utemur contra ipsos, promittentes per stipulationem legitimam quod contra venditionem et quitationem hujusmodi jure dominii vel alia ratione quacumque per nos sive per alios nullatenus de cetero veniemus, et quod venditionem eamdem ut premissum est factam, prefato capitulo Sancti Exuperii et eidem ecclesie garantizabimus, liberabimus et defendemus in judicio et extra quocienscunque opus fuerit contra omnes, cedentes et transferentes ex nunc in perpetuum eidem capitulo Sancti Exuperii omne jus, dominium, proprietatem, possessionem et quamlilet actionem realem et personalem, utilem et directam, que et quod nobis competunt et possunt competere in premissis, nichil retinentes penitus in eisdem. Et ad omnia predicta et singula firmiter observanda nos bona fide astrinximus. In cujus rei testimonium presentes litteras eidem capitulo Sancti Exuperii tradidimus sigilli nostri munimine roboratas.

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Appendix

De la justice de Soisy-sur-Ecole.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

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Comme contanz fust entre le Roi de une part, et le chapitre de Monseigneur Saint Cepire de Corbueil, de androit de la haute joustice de Soisi-suz-Escole en la terre dudit chapitre ouquel li diz chapitres disoit qu'il estoit de si lont temps com nul mémoire est de joustiser tous les cas de haute joustise et de basse qui estoient avenues en la terre dudit chapitre à Soisi, et, pour ce qu'il estoient en la seisinne devant dite, avoient il asené au biens feu Eimenjart la Bourjonne, famme Guillot Bourrjon, laquelle estoit bastarde et n'avoit nul heir de son cors ; et ceste joustise et ceste aubane li Rois leur contredisoit et disoit qu'elle estoit seue ; l'enqueste feite et la vérité seue, la gent le Roi c'est asavoir les prevous de Meleun, rendirent la seisinne des biens à la dite bastarde audit chaspistre au temps monseigneur Denyse de Paroy, chevalier, baillis de Senz. Les nons des prévoz : Gautier de Aubigni et Estienne desus l'yaue ; li serjant qui firent cette resésine de par les diz prévoz Gilet le Bet, Jehannot le Gaulier, et Jehannot Cocigni. Et fu feste l'an de grâce desuz dit.

A la seisine desus dite furent présenz : sire Hugues le Bourgoignon, mestre Pierre de Villers, mestre Girart de Bourroi, chanoines de la dite yglise, monseigneur Jehan de Monfleur, chapelein de la dite yglise, sire Jehan Corcos, bourjois de Corbueil, Tierri, le meire de Balencourt, Pierre Poustiau, maire [de] Soisi, Jehan le Gentil, Renaut Barré, Odin Barré, Perrot Jocelin, Jehan Gatinnois, Henri Pichon, Jehan Quarré, Phélippot Quarré, Jehannot le Peletier, Oudin le Porchier, Jehannot Mile, Adam Coustance, Perrot Lenglois, Jehannot Cossart, touz de Ballencourt.

Item de Chevanes : Renaut Beradole (?), Renaut Guillin, Jehan Cossart, Estienne Dubois.

Item : Climant, fiulz Heimeri Le Tanneur, Simonnet fiulz feu Symon Menier de Sainttri,Colin fiulz Richart Cain, Ansiau de Saint Quantin, Girart au Bouclier, Renaut le Norment, Jehan le Maçon, Jehannot Paquier de Bourroi, lesquiex demeurent à Corbueil.

Item, après Soisi : Jehan Soisi, Jehan L'Ogre, Adam Chevriau, Jehan Briche, Phelippe Balant, Richart Poitevin, Renaut Poucin, Renaut Joustart, Renaut le Fèvre, Renaut le Vachier, Estienne Croupedde (?), Jehan Paouan, Jehannot L'Ogre le jeune, Jehannot le fiulz Robert d'Enfer, Jehannot Marnier, Hernou Lerous ; Herbert le fiulz Adam Sidole, Hernou le fiulz Jehan Vallate, Chelart, Loranz Guillemin, Estienne Lerous, Pierre L'Ogre, Jehannot fiulz Corneite, Hernoulet fiulz au Remoncel, Guillaume Bacheler, Thibaut L'Ogre, Jehannot Chidole, Jehan Gilemer, Guillaume Bacheler, Jehan Pichart, Renaut Cordouan, Guilleaume Troullart, Estienne Duchemin, Jehan Chavan, Simon Briche.

Littera de lucrando fructus prebendarum et capellaniarum.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Philippus Dei gracia Francorum Rex.

Notum facimus universis tam presentibus quam futuris nos quasdam litteras vidisse tenorem qui sequitur continentes.

Universis presentes litteras inspecturis capitulum ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis, Parisiensis diocesis, eternam in Vero Salutari salutem. Ad reformandum in melius ecclesie nostre statutum, et ut inter nos et alias personas ejusdem ecclesie modernas et posteras omnis turbacionis, dissensionis et scandali occasione sublata, pacis et concordie unitas, illius qui pacis est amator et actor favente clementia, vigeat sollicitis et efficacibus studiis intendentes ; quia in ecclesia ipsa determinatum tempus certusve terminus nullatenus habebatur in quo seu infra quod canonici, capicerius, capellani et alii beneficiati ejusdem ecclesie grossos fructus beneficiorum suorum que in in eadem ecclesia obtinent, lucrari et suos facere cum integritate deberent, propter quod inter personas ejusdem ecclesie et executores testamentorum seu ultimarum voluntatum decedentium non nunquam dissensiones et scandala imminebant, nos, ad omnis dissensionis materiam amputandam, in presenti generali capitulo , propter hoc specialiter celebrato, vocatis et presentibus omnibus qui debuerunt voluerunt et potuerunt commode interesse, de communi concordia et consensu statuimus et statuto perpetuo ordinamus quod quicumque canonicus, capellanus vel beneficiatus ejusdem ecclesie usque in ortu solis vixerit, tunc...... grossos fructus beneficii sui tocius anni sequentis usque ad eamdem horam dicti predicti festi anno revoluto eo ipso integre sit lucratus, facta tamen residencia inibi consueta, iidemque fructus prefato canonico capellano vel beneficiato die et hora predictis in humanis agenti tanquam sui effecti de jure sive cedat, sive decedat, post modum nichilominus debeantur. Capellani vero aut alii quicumque annualia beneficiorum vacancium in eadem ecclesia ex consuetudine vel statuto aut indulto vel aliter erunt quomodo libet percepturi annualia ipsa die et hora predicte anno revoluto integre, et sine difficultate qualibet percipere incipient (?) et levare. Si autem aliquem quatuor capellanorum ejusdem ecclesie annualia percipere solitorum cedere aut dicedere (sic) contigerit antequam annus revolutus existat, de annuali predicto pro toto anno ad eum integre pertinente testari aut aliter pro voluntate sua polerit ordinare. Supplicamus igitur venerando patri domino Parisiensi episcopo ut statuto et ordinacioni hujusmodi suum prebeat assensum, eaque auctoritate ordinaria approbare et confirmare dignetur. Supplicamus eciam serenissimo principi domino Philippo Dei gracia Regi Francie, illustri patrono nostro, ut statutum et ordinacionem predicta rata et grata habere eisque suum impertire dignetur assensum. In testimonium vero premissorum presentem paginam sigillo predicti capituli concordia communi duximus sigillandam.

Nos autem, qui dicte ecclesie, cujus patroni sumus, negocia cordi gerimus et ecclesiam ipsam semper continuum incrementum suscipere tam in spiritualibus quam in temporalibus exoptamus, statutum et ordinaciones predictas prout in predictis litteris sunt expresse, ad dicti capituli generalis ecclesie predicte supplicacionem, ratas et gratas habemus et eis nostrum imperpetuum assensum [damus]. Quod ut firmum et stabile perpetuo perseveret, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum, salvo in aliis jure nostro et quolibet alieno.

Actum Pictavis .

(Collacio fit)

Littera restitucionis cujusdam doloere per baillivum Robertum de Villeneuve.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

A touz ceux qui ces présentes lettres verront ou orront, Robert de Villeneuve, bailli de Corbeil, salut.

Comme le procureur du chapitre Saint Sepire de Corbeil plusieurs foiz en assise et hors nous eust monstré en complaignent comme le dit chapitre par lui et par sa gent de si lonc temps qu'il n'est mémoire du contraire ait usé et acoustumé aveoir, prendre et recevoir touz esploiz, proffiz et émolumenz qui adviennent, sont advenu et pevent advenir dès le point du jour , le jour et le landemain, nuiz et jourz, tout entièrement en toute la Chastelerie de Corbueil et en la ville et hors jusques au point du jour sus la tierce nuit, et de faire touz esploiz de justice qui y pevent advenir durant le temps dessus dit, tout en la fourme et manière que font et pevent faire et ont acoustumé à faire le prévost de Corbeil et ses gens aus autres jourz, disent le dit procureur que en préjudice dudit chapitre de l'usage et de la saisine en laquele il estoient des choses dessus dites, en ce present an, , feste en la ville d'Essonne, darnière nuit de leur temps dessus dit, Pierre le Courant, lors prévost de Corbeil, et ses sergenz en ladite ville d'Essone en justiciant avoient pris une doloere sus un homme qui la portoit et ycelle en avoient portée et fait plusieurs autres esploiz ; si nous requist que de ladite doloere et des autres esploiz faiz par ledit prévost et par ses sergenz durant le temps dessus dit et au lieu dessus dit, les feïssions restablir ; en nous offrent à faire bonne foy des choses dessus dictes, le procureur de Madame la Royne présent à ce que dessus est dit et disent et soustenent le contraire ; et pour ce que nous en tout et partout volons et sommes tenuz de garder justice, volions aler avant sus le débat dessus dit par voie de procès, ordene eusmes et reçeusmes de par Madame la Royne mandement par ses lettres pandenz que du droit et de l'usage dudit chapitre nous enfourmessiens somièrement et de plain : Sachent tuit que, en nostre assise tenue par nous à Corbeil, qui commença , plusieurs personnes trouvées en ladite assise à nous présentées par le procureur dudit chapitre jurées sur le dit débat et souffisamment examinées, qui tout a plain déposèrent à l'entencion dudit procureur et tesmoignèrent le dit chapitre avoir usé de touz esploiz, proffiz et émolumenz durant le temps dessus dit, et que des choses dessus dites le dit chapitre avoit touzjours esté et encore estoit en bonne saisine ; considéré que du procureur madite dame ne fu riens trouvé au contraire ; par arrest par nous donné en ladite assise fu jugié et prononcié par jugement que ledit procureur avoit suffisamment prouvée s'entencion, et commandasimes audit prévost que de ladite doloere par lui prise et des autres esploiz par lui faiz en justiciant audit lieu durant le temps dessus dit restablisse le procureur dudit chapitre.

Donné souz le seel de la dite baillie, .

Statutum capituli super servicio ecclesie et capellaniarum.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Noverint universi quod nos et canonici ecclesie Sancti Exuperii Corboliensis, Parisiensis dyocesis, in , in loco solito generale capitulum facientes, pro bono et reformacione dicte nostre ecclesie et personarum ejusdem et augmento cultus divini, predecessorum nostrorum, qui super hiis jampridem aliqua ordinaverunt, pium ritum sectando, que sequuntur circa spiritualia et temporalia de communi omnium concordia et assensu, Dei invocato nomine, duximus ordinanda.

A spiritualibus primo ut a dignioribus inchoantes, circa capellanos et clericos qui hactenus, sicut asseritur, propriis implicati agendis, in dicta nostra ecclesia plures deffectus fecerunt, et specialiter circa missarum solempnia que in propriis altaribus eciam per eorum juramentum celebrare tenentur, volumus et ordinamus quod quilibet capellanus beneficiatus in ipsa nostra ecclesia, saltem ter in ebdomada in altari proprio celebret, vel per alium more ecclesie facial celebrari, omni quocumque impedimento cessante, nisi forsan ex debito vel precepto in altari majori vel retro habeat celebrare.

Missas autem, ut in nostra predicta ecclesia quanto ordinacius tanto devotius et honorabilius serviatur, sic volumus ordinari. Die etenim lune, celebrabunt talis et talis ; — , talis et talis ; — , talis et talis ; — , talis et talis ; — , talis et talis ; — , talis et talis ; — et , talis et talis. Volumus autem quod predicte misse omnes successive, ne unus alterum impediat, si commode fieri poterit, et omnes ante Primam, ne in choro minuatur divinum officium, celebrentur.

Volumus eciam et ordinamus quod capellani et clerici seu vicarii residenciam consuetam faciant, sicut per eorum juramentum tenentur ; et, si forsan pro suis urgentibus negociis, non petita vel obtenta licencia, se absentent, per quot dies ultra duos remanebunt absentes, per tot dies distribucionibus omnibus quas in ecclesia postquam redierint ipso facto priventur ; et pena simili capellanos ipsos puniri volumus, si in missis suis defecerint ut pretangitur ordinatis.

Insuper inhibemus expresse ne quis in choro, dum dicentur divina officia, loquatur vel particulare dicat officium aut libros chori in quibus cantatur revolvat vel solus teneat ut possint cantantes alii impediri.

Pecuniam vero que ex deffectibus premissis obvenerit volumus in pisside communitatis reponi.

Demum, ne inter nos qui fratres sumus possit imposterum super beneficiorum collacione aliqua dissensio suboriri, sed potius semper, Deo favente, caritas inter nos indissolubilis perseveret, declaramus et ordinamus de communi assensu in beneficiorum collationibus taliter deinceps procedendum, videlicet quod canonicus qui pro tempore in suo mense fuerit, beneficia in suo mense vacantia usque ad finem, vice et nomine capituli conferet per se vel procuratorem suum personis ydoneis, et eas capitulo per se vel procuratorem similiter presentabit, per ipsum capitulum, si ydonee fuerint, sine difficultate qualibet admittendas, ita tamen quod, si infra decem dies mensis predicti vacaverint, dicta presentacio habebit fieri infra mensem eumdem ; et si post dictos dies decem vacaverint, habebit ad conferendum et presentandum per se vel procuratorem, ut pretengitur (sic) viginti dies immediate et successive sequentes, eciam si beneficia ipsa ultima die vel hora mensis vacarent. Si autem resinatio (sic) alicujus beneficii habeat fieri, fiet in manu capituli ; qua facta, canonicus qui in mense fuerit dictum beneficium conferet, et capitulo presentabit modo prescripto.

Et hanc ordinacionem volumus teneri perpetuo et inviolabiliter observari.

Littera doni facti per Regem domino P. Bateste de viginti libris redditus apud Moretum.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Philippus Dei gracia Francie Rex.

Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos dilecto Petro Bateste, militi nostro, sui obtentu grati servicii quod nobis noscitur impendisse, viginti libras Turonensium annui et perpetui redditus anno quolibet ad festum Omnium Sanctorum super redditibus nostris de Moreto, percipiendas ab eodem et ejus heredibus uxore propria legitimo matrimonio procreatis, duximus concedendas ; dantes baillivo nostro, qui nunc est et qui pro tempore fuerit, tenore presencium in mandatis quatinus predictas viginti libras Turonensium prefato militi et ejus heredibus, sicut premittitur, singulis annis prefatis terminis persolvent absque alterius expectacione mandati. Quod ut firmum et stabile perseveret, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum, salvo in aliis jure nostro et in omnibus alieno.

Actum apud Paucam Curiam .

(De mandato)

Littera de possessionibus pertinentibus ad Johannem Quoquatrix et specialiter de lxx libris et vi solidis redditus super archa et prepositura Corbolii.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

A touz ceux qui ces présentes lettres verront et orront Jehan Loncle garde de la prévosté de Paris, salut. Savoir faisons que nous, veismes unes lettres scellées du scel de la prévosté de Paris, contenenz de mot à mot la fourme qui s'ensuit :

A touz ceux qui ces présentes lettres verront et orront Jehan Loncle, garde de la prévosté de Paris, salut. Savoir faisons que par devant Simon de Buci et Pierre Prévost, clers, notoires jurés establiz de par notre sire le Roy ou Chastelet de Paris, ausquelx en ces choses nous avons commis et commettons du tout notre povoir, en adjoustant leur plenière foy en ce cas et en greigneur, et à ce qui s'ensuit oyr et rapporter de par nous et en notre lieu espécialement envoiez, furent personnelment establiz Jehan Quoquatrix, filz et hoir de feu Geuffroy Quoquatrix, et Jehanne fame dudit Jehan, bourgeois de Paris, affermèrent en vérité que il, seuls et pour le tout, tant du propre héritage dudit Jehan à lui venu et descendu par la mort dudit Geffroy, son père, comme de leur propre conquest fait estant le mariage de eux, avoient, tenoient et paisiblement comme leurs, seulz et pour le tout, les héritages, cens, rentes, possessions et immeubles ci-dessous divisiez, séanz au terrouer de Corbueil, es appartenances d'icelui terrouer et environ, appartenenz au manoir du Val Quoquatrix, assis delez le Viel Corbueil : — Premièrement le manoir que l'en dit le Val Quoquatrix tout si comme il se comporte ; — De rechief soissante dis livres et sis solz de rente Parisis, prises sur l'Arche de Corbueil, sur la prévosté et émolumenz d'icelle, du don le Roy, et . — En tesmoing desquelx choses nous, à la relacion desdiz clercs jurez qui concordamment à une voiz nous rapportèrent toutes les choses dessus dites avoir esté ainsi acordées par devant eux, avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris, qui furent faites en .

Et nous cest transcript avons seellé du seel de ladite prévosté de Paris, l'an et le jour premiers diz.

Littera de eadem vendicione.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

A touz ceux qui ces présentes lettres verront et orront, Hugues de Crusi, garde de seel prévosté de Paris, salut.

Savoir faisons que par devant nous furent personelment establiz en jugement Guillaume et Pierre diz Bateste, escuiers, frères et hoirs pour parties de feu Monseigneur Pierre Bateste, jadis chevalier, affermèrent en droit que il, par la succession ou descendue de leur dit père, de la somme de vint livres de rente Tournois annuele et perpétuelle, qui à leur dit père avoient esté données à héritage de prince de bonne mémoire le Roy Phélippe le Bel, que Diex absoille, à avoir, prandre et recevoir du dit chevalier ou de ses hoirs chascun an , sur les rentes de Moret, si comme nous l'avons veu plus plainnement estre contenu en unes letres scellées en cire verde et en laz de soie du seel dudit prince faites sur le don dessusdit, avoient, prenoient et recevoient paisiblement et avoient droit de prendre, avoir et recevoir chacun an au dit terme comme leurs pour leurs parties desdites vint livres Tournois sur les dites rentes de Mouret dis livres et dis solz Parisis, c'est assavoir chascun de eux comme hoirs de leur dit père cent et cinq solz Parisis ; lesqueles dis livres et dis solz Parisis de rente à eux appartenenz, si comme dit est, ensurquetout touz les droiz, toutes les accions réelles, personeles, mixtes, directes, teues, expresses, saisine, possession, propriétez et seignouries et toutes autres quelcunques, conjointement ou diviséement, avoient, povoient et devoient ou entendoient à avoir comment et par quelcunques cause que ce soit ou feust, ès dites dis livres et dis solz, et envers quelcunques personnes que ce feust pour raison de tout ce, senz riens excepter ne retenir ; iceux frères, chascun pour soy, de leurs bonnes volentez et de leurs certaines sciences, certifiés de leur droit, de leurs propres mouvemenz, senz force, décevance, contrainte ou erreur, pour leur grant proffit, recognurent et en droit confessièrent avoir vendu, cessié, transporté, quitté et par non de simple, pure et perpétuel vente délessié desorendroit à touz jourz héritablement, senz nul rappel, c'est assavoir chascun de eux pour la moitié des dites dis livres dis solz de rente Parisis à sage homme et discret mestre Nicole de Chaillouel, chanoinne de Tournay, procurateur de l'église de Saint Sepire de Corbueil, acheteur ou non et pour ladite église de Saint Sepire dessus dit, si comme il disoient a avoir, prendre et recevoir comme le propre héritage d'icelle, franchement et paisiblement, desorendroit à touz jours ou de ceux qui d'icelle auront cause, pour le pris et la somme de cent et cinq livres parisis que les diz vendeurs en confessièrent avoir eu et receu dudit procurateur ou de son commandement, ou non et pour ladite église, en bonne peccune bien comptée et nombrée avant la confeccion de ces présentes lettres, dont il se tindrent entérinement pour bien paiez par devant nous, et duquel pris il quittèrent les diz procurateurs, acheteurs, église, les successeurs d'icelle, et touz autres à qui quittance en appartient, c'est assavoir chascun de eux pour la moitié dudit pris ; promettens yceux vendeurs par leurs sermenz faiz sollempnelment aus sainz évangiles de Dieu, et la foy de leurs corps donnée corporelment en notre main, que il contre ladite vente par eux ne par autres d'ores en avant à nul jour, conjointtement ne diviséement, par raison de décevance, art, engin, cautelle ou autrement, par nul droit quelque il soit, commun ou espécial, ne vendront ne venir feront comment que ce puisse estre, aincois à ladite église, aus successeurs d'icelle ou à ceux qui d'icelle auront cause garantiront, déliveront (sic), deffendront, et despescheront franchement et quittement ladite vendue, c'est assavoir chascun de eux pour la moitié d'icelle, contre touz et envers touz de touz troubles et empeschemenz, perpétuelment, en jugement et dehors, toutes foiz et quantes que requis en seront, ou l'un de eux pour sa droite moitié de ladite rente vendue, du porteur de ces lettres senz autre procuracion porter ; et aveques ce leur promistrent rendre, paier et restablir à plain à la dite église ou à ceux qui cause auront de eux ou au porteur de ces lettres touz couz, despens, mises, domages et intérês que il auroient, feroient ou encourroient, comment que ce feust par deffaut de leur garantise, sur lesquielx couz et domages il voudrent et accordèrent expressément par devant nous que le dit porteur soit creuz par son simple sèrement, senz charge d'autre preuve faire. Et, quant à tout ce que dit est fermement et loialment entériner et acomplir, et de non venir encontre, lesdiz vendeurs, chascun pour la moitié de ladite vendue, et pour lesdiz couz et despens, obligèrent et souzmistrent à ladite église et aus successeurs d'icelle ou à ceux qui de elle auront cause espécialment, senz aucunne excepcion de fait ou de droit, eux, leurs hoirs, touz leurs biens et de leurs hoirs, meubles et non meubles, présenz et à venir, où que il soient, à justicier par nous et noz successeurs prévoz de Paris ou par quelcunques autre justice que le porteur de ces lettres voudra eslire, renoncenz en ce fait par leurs diz sermenz et foy à convencion de lieu et de juge, à tout droit escript et non escript, à ce qu'il puissent dire ou l'un de eux que il aient été déceuz en ceste vendue oultre la moitié de juste pris ou autrement en aucune manière, à toutes grâces, privilèges et respiz donnéz et à donner du Roy nostre sire ou d'autre prince pour quelque cause que ce puisse estre, à toute excepcion de mal, de fraude, de barat, et à toutes autres excepcions, décepcions, cavillacions, barres, raisons et deffenses tant de fait, de droit, comme de coustume, qui aidier et valoir leur pourraient ou à l'un de eux à venir contre la teneur de ces lettres et aus diz église et successeurs d'icelle nuire, espécialment au droit qui dit que général renonciacion ne vault pas ; en laquele général renonciacion il voudrent et accordèrent expresséement que toutes espéciauls renonciacions soient entendues et que elle vaillent autent comme se elles estoient ci dedenz expressées mot à mot.

En tesmoignage desquielx choses, nous avons mis en ces présentes lettres le seel de la prévosté de Paris, qui furent faites en .

Littera vendicionis dicti redditus.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

A touz ceux qui ces présentes lettres verront Dreue Harchier, prévost de Corbueil, et Jehan de Grain, garde du seel de ladite prévosté, salut.

Nous faisons assavoir à touz que par devant nous vindrent en leurs propres personnes Ferri dit Villain de Bourron, escuier, et damoiselle Perrenelle, sa fame, fille et héritière en partie de feu monseigneur Pierre Bateste, jadis chevalier, si comme il disoient, affermèrent par devant nous en droit que par la succession ou descendue du devant dit chevalier, jadis père de ladite damoiselle, de la somme de vingt livres de rente Tournois annuelle et perpétuelle qui au devant dit chevalier avoient esté données à héritage de prince de bonne mémoire le Roy Philippe le Bel, que Diex absoille, à avoir, prandre et recevoir dudit chevalier et de ses hoirs, chascun an, , sur les rentes de Moret, si comme nous l'avons veu estre contenu plus plainement en unes lettres scellées de cire verde et en laz de soie du seel dudit prince faites sur le don dessusdit, ils avoient, prenoient et recevoient paisiblement, et avoient droit de avoir, prendre et recevoir chascun an audit terme comme leurs, pour le droit la partie et porcion afférant à ladite damoiselle, pour cause de ladite succession ou descendue de son dit père, desdites vint livres tournois de rente soissante et dix solz Parisis de rente sur les dites rentes de Moret, lesquielx soissante et dix solz Parisis de rente dessus diz à eus appartenenz pour la partie de ladite damoiselle des dites vint livres Tournois de rente sur lesdites rentes de Moret, si comme dit est, aveques touz les droiz, toutes les accions réelles, personnelles, mixtes, teues, directes, expresses, saisine, possession, propriétez, seignorie et touz autres quécunques que lidiz escuier et sa fame avoient, povoient, devoient ou entendoient avoir comment ne en quelque manière ou pour quelque cause ou raison que ce feust ès diz soissante et dix sols Parisis de rente et envers quelque onques personnes pour raison de ladite rente, senz riens excepter ne retenir par devers eux, iceux escuier et sa fame, pour ce présens par devant nous, de leurs bonnes volentez et de leurs certaines sciences et de leurs propres mouvemenz, sens nulle force ne contrainte, recognurent et confessièrent eux avoir vendu et par non de pure et pardurable vente quitté, cessié, mis, transporté et du tout en tout délessié dès maintenant à touz jours mais, senz, nul rappel à honorable homme et discret monseigneur Nicole de Caillouel, chanoinne de Tournay, procurateur de l'église de Saint-Sepire de Corbueil, acheteur ou non et pour ladite église de Saint-Sepire dessus dit, si comme il disoient à avoir, prendre et recevoir comme le propre heritage d'icelle franchement et paisiblement des ores en avant à touz jours, ou de ceux qui de ladite église de Saint-Sepire auront cause, pour le pris et la somme de trente-cinq livres Parisis que les diz vendeurs en avoient ja euz et receuz dudit procurateur ou de commandement, ou non et pour ladite église, en bonne peccune bien comptée et bien numbrée, si comme ils confessièrent et s'en tindrent pour bien paiez et parfettement agréez par devant nous, senz nulle fraude, décevance, ne malice que on y puisse noter ne entendre ; et duquel pris il quittèrent à toujourz mais les diz procurateurs, acheteur, église et les successeurs d'icelle et touz autres à qui quittance en appartient. Et promistrent par leur foy donnée corporelment en notre main que à nul jour mès où temps à venir contre ceste vente ne contre aucune des choses dessus dites il n'iront ne venir feront par eux par raison de héritage, de conquest, de don fait pour noces, par nul engin, barat, fraude, décevance ou malice que ce soit, par aucun droit commun ou espécial ne par nulle autre cause ou raison quelle que elle soit ou puisse estre. Ainçois la vente dessus dite, vendue en la manière que dit est, franchement et quittement, promistrent garantir, délivrer, deffendre et despeschier à la dite église, aus successeurs d'icelle ou à ceux qui d'icelle auront cause de touz troubles, empeschemenz et obligacions en touz lieux contre touz et envers touz, en jugement et hors jugement, toutes foiz et quantes foiz que mestier en sera, et que requis en seront du porteur de ces lettres senz autre procuracion porter ; et, aveques ce, leur promistrent-il à rendre et restablir touz couz, domages, despens, mises, journées et intérès que l'en auroit euz, faiz et soutenuz en ceste vente par deffaut de garantize ; sur lesquielx couz et domages voldrent et acordèrent par devant nous que le porteur de ces lettres soit creuz par son simple sèrement sens autre preuve faire et senz déclaration faire. Et quant à tout ce que dit est fermement et loialment tenir et acomplir les diz vendeurs ont obligié par devant nous à ladite église, aus successeurs d'icelle et à ceux qui d'icelle auront cause, eux, leurs hoirs, touz leurs biens et les biens de leurs hoirs, meubles et non meubles, présenz et à venir, à justicier et esploiter par la justice souz qui juridiction seront trouvéz jusques à plain acomplissement de ces lettres ; et se dessaisirent lesdiz vendeurs en notre main, comme en main souverainne, des soissante et dix solz Parisis de rente dessus diz et de tout le droiz que il y avoient, que venduz avoient, si comme dit est, et nous de leur gré et de leur volenté en saisissismes le procureur de ladite église ou non et pour ladite église. Et renoncèrent en ce fait par leur foy à toute exception de fait et de droit escript et non escript, de lay, de canon, de lieu et de temps, à toutes coustumes et establissemenz de pais, à ce que il puissent dire que en ceste vendue il aient esté déceuz oultre le juste pris de la moitié ou autrement, à toutes grâces, privilèges et respiz donnez et à donner, et à toutes autres choses queles que elles soient que il pourroient dire et opposer contre la teneur de ces lettres, espécialment au droit qui dit général renonciacion non valoir ; en laquele général renonciacion il voldrent et acordèrent expressément que toutes espéciaux renonciacions soient entendues et que elles vaillent autent comme se elles estoient ci dedenz escriptes mot à mot. En tesmoing de ce, nous, à leur requeste, avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Corbueil.

Données l'.

Littera venditionis lxx librarum et vi solidorum redditus super archa et prepositura Corbolii facte per dominam de Biaumarchés.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

A touz ceux qui ces présentes lettres verront Hugues de Crusi, garde de la prévosté de Paris, salut.

Savoir faisons que par devant Pierre Prévost et Denys de la Celles, clercs, notoires juréz establiz de par notre sire le Roy ou Chastelet de Paris, ausquielx en ces choses nous avons commis et commettons du tout notre povoir, en adjustant leur plénière foy en tel cas et greigneur, et à ce qui s'ensuit oir et rapporter de par nous et en notre lieu espécialment envoiez, fu personelment establie noble dame madame Marie de Biau Marchés, fame de feu Monseigneur Jehan de Chambeli, jadis chevalier, afferma que elle seule et pour le tout de son propre héritage avoit, prenoit et recevoit chascun an comme siens aus termes de la et de l' soissante dix livres et six solz Parisis de rente annuel et perpétuel sur le paage de l'arche de Corbueil et sur les rentes de la prévosté de Corbueil, touz lesquielx soissante dix livres six solz Parisis de rente annuel et perpétuel et saisine de les prandre ensurquetout touz les droiz, toutes les accions réeles et personnelles, mixtes, directes, teues, expresses, saisine, possession, seignorie et touz autres droiz quelcunques elle y avoit, povoit et devoit ou entendoit avoir comment et pour quelcunques causes que ce feust et envers quelcunques personnes pour raison de tout ce, senz riens excepter ne retenir des ores en avant, la dite madame Marie de Biau Marchés pour ce présente par devant lesdiz clers jurez, de sa bonne volenté et de certaine science et de son propre mouvement, senz fraude, décevence, contrainte ou erreur, mes en considérant son grant proffit, vendi, recognut et confessa par devant les diz clers jurez avoir vendu, cessié, transporté, quitté et délessié par non de simple, pure et perpétuel vente desorendroit héritablement et perpétuelment à sage homme et discret Monseigneur Eude de Gres, chapelain et procurateur de l'église Monseigneur Saint Sepire de Corbueil, achetant pour et ou non de la dite église, du chapitre et des personnes d'icelle et de ceux qui après eux seront, à avoir, prandre et recevoir chascun an aus diz termes de ladite rente sur le paage de l'arche de la ville de Corbueil et sur les rentes, proffiz, obvencions et émolumenz de la prévosté d'icelle ville, en la fourme et en la manière que ladite dame les y avoit et prenoit, c'est assavoir tout pour le pris de six cenz soissante et trois livres Parisis, franches et quittes à la dite dame, que elle en confessa avoir euz et receuz en bons deniers comptans avant la confeccion de ces lettres du dit procurateur qui, ou non de la dite église les li avoit paiez et délivrez en bonne monnoie bien nombrée, et duquel pris elle quitta ledit procurateur, ladite église, le chapitre, les personnes d'icelle et touz ceux qui après eux seront et qui cause auront de eux et touz autres à qui quittance en appartient, parmi lequel pris ladite madame Marie, ses hoirs ou ceux qui cause auront de elle, sont et seront tenuz garantir, délivrer, deffendre, despécher et mettre an délivre aus leurs propres couz et despens ladite rente vendue à ladite église, au chapitre d'icelle, aus personnes d'icelle et a ceus qui après eux seront, ou à ceux qui cause auront de eux de touz troubles, obligacions et empeschemenz quelx qu'il soient contre touz et envers touz, en jugement et dehors, perpétuelment toutes foiz et quantes foiz que requis en seront, et à rendre touz couz, despens, domages et intérès que il auroient par deffaut de leur garantie, sur lesquielx couz et domages le porteur de ces lettres sera creu par son simple sèrement senz charge d'autre preuve faire. Et promist la dite madame Marie par son sèrement fait sollempnelment aus sainz Evangiles de Dieu et la foy de son corps donnée corporelment ès mains des diz clers, notoires jurez, que elle tendra et aemplira bien et loialment toutes les choses dessus dites et chascune d'icelles, et que contre ne vendra par elle, ne par autres venir fera, par nul droit quel qu'il soit, commun ou espécial, des ores en avant à nul jour. Et, quant à ce tenir et entériner, et acomplir de point en point, et de non venir encontre, ladite madame Marie obliga et souzmist espécialment, senz aucunne excepcion de fait ou de droit, toutes les possessions et héritages quielx qu'ils soient que elle tient en la chastelerie de Corbeil de tres haute et excellent dame madame la Royne Clémence, et, aveques ce, elle et ses hoirs, touz ses biens et de ses hoirs, meubles non meubles, présenz et à venir, où que il soient et pourront estre trouvez, à justicier par nous et noz successeurs prévoz de Paris ou par quelcunques autre justice que le porteur de ces lettres vouldra eslire, renuncent en ce fait à l'excepcion du dit pris non eu et non entièrement receu, à convencion de lieu et de juge, à accion en fait, à tout droit escript et non escript, à ce que elle puisse dire que elle ait été deceue en ceste vendue oultre la moitié de juste pris ou autrement, et que autre chose ait esté acordée que ce qui est dessus devisié, à toutes coustumes, constitutions et usages de pays et de lieus, au bénéfice de veuveté, à toute exception de mal, de fraude, de barat et de tricherie, au bénéfice du sénat[usconsulte] Villeyain et de l'espitre du Dimadrian exposé souffisamment en françois à la dite dame des diz clers jurez, à toutes exceptions, cavillacions, barres, raisons et deffenses, tant de fait, de droit comme de coustume, et à toutes autres choses qui valoir et aidier li pourroient à venir contre la teneur de ces lettres, et espécialment au droit qui dit général renonciation ne vault pas, en laquelle général renonciacion elle volst, se consenti et acorda que toutes espéciaulx renonciacions soient entendues, et que elles vaillent à ladite église et aus diz acheteurs comme se il estoient ci dedenz expressés de mot à mot.

En tesmoing desquielx choses, nous, à la relacion des diz clercs, notoires juréz, qui les choses dessuz dites concordablement à une voiz nous rapportèrent par leurs sermenz ainsi avoir esté acordées par devant eux de la dite madame Marie, avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris, qui furent faites .

Confirmatio per dominum Eustacium de Chambli vendicionis facte per dominam Mariam de Biaumarchés.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

A touz ceus qui ces lettres verront Hugues de Crusi, garde de la prévosté de Paris, salut.

Nous faisons assavoir à touz que par devant nous vint en jugement en propre personne Witasse de Chambli, escuier, ainnez filz de noble homme Monseigneur Jehan de Chambli, chevalier jadis, et de madame Marie, sa fame, aagiéz par la coustume de France, si comme il disoit, afferma que comme ladite madame Marie, sa mère, eust vendu à touz jourz perpétuelment au procureur de l'église Saint-Sepire de Corbeil, ou non de ladite église, au chapitre, aus personnes d'icelle et à ceux qui après eux seront, soissante dis livres sis solz Parisis de rente à prandre chascun an sur les rentes de l'arche et de la prévosté de Corbeil, en la manière que ladite dame prenoit ycelle rente ou temps de la dite vente, le pris de sis cenz soissante et trois livres Parisis, si comme nous le veismes plus plainement estre contenu ès lettres de ladite vente sur ce faites seellées du seel de la prévosté de Paris, et enquore afferma que le dit Monseigneur Jehan, son père, ou temps qu'il vivoit, avoit achetée ladite rente des propres deniers de ladite Madame Marie, venuz et yssuz et receuz de certainne terre que elle avoit en Auvergne et en Roergue vendue à Monseigneur Pierre de la Vie, chevalier, et que la dite rente vendue estoit le propre héritage de sadite mère, icellui Witasse de Chambli, pour ce présent par devant nous, de sa bonne volenté et certaine science, bien pourveu et bien advisié, eu sur ce grant délibéracion et diligent conseil, volst, loa, octroia, gréa, ratiffia et acorda la vente des soissante dis livres sis solz Parisis de rente dessus dites vendues par sadite mère audit procureur, ès nons et si comme dessus est dit et contenu esdites lettres de la vente, et toutes les choses et chascune contenues en ycelles de point en point, et, aveques ce, quitta, cessa, transporta et délessa du tout en tout perpétuelment à touz jourz audit procureur, ou non que dit est, tout le droit, propriété, possession et saisine et toutes les accions réelles et personnelles, mixtes, directes, teues et expresses, et toutes autres que il avoit et povoit avoir comment ne pour quelconque cause que ce soit ou feust, se aucun en avoit ès dites soissante dis livres sis solz Parisis de rente, senz rienz excepter, retenir ne réclamer désorenavant. Ensurquetout promist ledit Wistasse, aagié si comme dit est, par la foy de son corps pour ce bailliée en notre main, et par son serement fait aus sainz Evangiles, à faire ratiffier, octroier, aggréer et acorder sa dite vente tout en la manière que dit est et contenu ès lettres d'icelle vente, à touz les autres enfenz dudit feu Monseigneur Jehan et de ladite Madame Marie non aagiez, et à chascun par soy, nez durant le mariage desdiz père et mère, tantost comme chascun sera en aage, si tost comme il en sera requis dudit procureur ou dudit chapitre ou du porteur de ces lettres, senz autre procuracion porter, demander ou requerre, sus painne et en painne de cent livres Tournois de painne païée pour chascun des diz enfenz qui ladite vente si comme dessus est devisié (?) ne accorde roit, voudroit, aggréroit et auroit ferme et estable, la moitié au Roy nostre sire et la moitié audit procureur ou non que dit est ; et volt et acorda que ladite painne, commise ou non commise, en tout ou en partie, ce nonobstant que il soit tojours tenuz de faire ratefier et acorder aus diz enfenz et à chascun ladite vente si comme dessus est dit, promettent par son serement et foy dessus diz que contre les choses dessuz dites ou aucunes d'icelles, par raison de meneur d'aage, par aucune erreur, fraude, barat, malice ou décevance ou par cause d'eschouaste ou descendue ou autrement, comment que ce soit ou feust, ne vendra, procurra ou souffrira à faire venir, comment ne pour quel cause que ce soit, par lui ne par autres, à nul jour ou temps à venir, et rendre et paier audit porteur touz couz, domages, mises, despens, journées et intérez qui faiz, encoureuz ou soustenuz seroient, comment que ce feust par deffaut des choses dessus dites et d'aucunes non tenues et non aemplies en la manière que dit est ; desquelx il volst que ledit porteur soit creuz par son simple serement, senz charge d'autre preuve faire. Et volst et acorda expresséement que ladite pène commise et les dépens pour ce faiz, et en pourchacent ladite painne, se commise estoit en aucune manière, soient euz, pris et levez sur lui et sur touz ses biens par voie d'exécution aussi comme chose cogneue et adjugée de nous, prévost de Paris, senz aucun amandement ou tauxacion de juge demander ou requerre, senz procès ne autrement de plait, et senz accion commencier. Et, quant à ce tenir fermement et aemplir en la manière que dit est, ledit Wistace senz aucune excepcion de fait ou de droit a obligié et souzmis lui, ses hoirs, touz ses biens et de ses hoirs, meubles et immeubles, présenz et à venir, quelx que il soient, à justicier, vendre et despendre par nous et par noz successeurs prévoz de Paris, senz autre juge advoer en ce cas, et par toutes autres justices souz qui juridiction il seront trovez, à la requeste dudit porteur, pour ces lettres du tout entériner, renonçant expresséement en ce fait par son serment et foy dessus diz à toute fraude, barat, malice et décevance à toutes..... et respiz donnez et à donner, à tout bénéfice de meneur d'aage, à convencion de lieu et de juge, à ce que il puisse dire que il s'estoit obligié pour autrui fait, à toute exception de oultre la moitié ou de plus ou autrement, et généralment à toutes autres lettres, cavillacions, voies, remèdes et aydes tant de fait et de droit escript et non escript comme de us et de coustume de pays et de lieus qui contre la teneur de ces lettres pourroient estre proposées et au droit disent général renonciacion non valoir, en laquelle général renonciacion il volst et acorda que toutes autres nécessaires et proffitables renonciacions à la seurté et confirmacion des choses dessus dites soient entendues et comprises. En tesmoing des queles choses dessus dites nous avons mis en ces lettres le scel de la prévosté de Paris.

Ce fut fait .

Littera domini Guillelmi le Viconte de Vicecomitatu.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

A touz ceux qui ces présentes lettres verront, Dreue Harchier, prévost de Corbeil, et Jehan de Grain, garde du seel de ladite prévosté, salut.

Comme par grant espace de temps plait feust meuz par devant noz devanciers prévoz de Corbeil entre noble homme Guillaume, le viconte de Corbeil, et les parsonniers en ladite viconté de Corbeil, d'une part, et le procureur du chapitre de Saint Spire de Corbeil, d'autre part, sur ce que les procureurs des diz vicontes es nons de leur diz mestres disoient que à eux appartenoit de leur droit les coustumes de ladite viconté tant par yaue comme par terre aus trois jours de la , la veille, le jour et lendemain, et ledit procureur dudit chapitre proposent et disent au contraire que audit Chapitre pour raison de leur dite église appartenoit toutes les dites coustumes de la dite viconté tant par yaue comme par terre les diz trois jourz et trois nuiz seul et pour le tout, senz parsonnerie d'autrui et de si lonc temps que mémoire n'estoit du contraire, et de ce estoient et avoient esté longuement en bonne saisine et par lonc temps en avoient plaidié, et moult de altercations débatues d'une partie et d'autre ; à la parfim, par le conseil et la bonne considération de leurs amis, certaines journées furent mises en estat sur l'espérance de bonne pais, et tant que lesdit Guillaumi, viconte de Corbeil, loialment enfourmez présent par devant nous en jugement, en recognoissent bonne foy, non voulenz que sa conscience soit en riens grevée, recognut par devant nous ledit Guillaume, viconte, que du tout en tout il se délessoit de tout ledit plait et procès et y renonçoit ; et, pour descharger sa conscience, il volst et à ce consenti lesdiz Guillaumi, viconte, que de toutes les coustumes de ladite viconté, en tant comme à lui touche, lesdiz trois jours et trois nuiz duranz à touz jourz mès lidiz chapitre pour eux et ou non de leur dite église puissent joïr, prandre et lever, et celui avoir et recevoir paisiblement comme la propre chose dudit chapitre, senz ce que lui, ses hoirs ne successeurs y puissent jamès aucune chose réclamer par quelque droit ou cause que ce soit, commun ou espécial. Et promist le dit Guillaume, le viconte, par sa foy corporelment donnée en notre main que jamès par lui ne par autre contre cest acort et convenences ne contre aucunne des choses dessus dites il n'ira ne venir fera par cause ou raison nulle quelle qu'elle soit, ainçois le dit acort et toutes les choses dessus dites en la manière que dessus est dit et divisié aura et tendra ferme et estable senz jamès venir encontre. Et quant à tout ce que dessus est dit fermement tenir et acomplir, le devant dit Guillaume, le viconte, en a obligié et souzmis soy, ses hoirs, touz ses biens et les biens de ses hoirs, meubles et non meubles, présenz et à venir, à justicier par la justice souz qui il seront trouvez, renoncent en ce ce fait par son sèrement fait aus sains Évangiles à toutes fraudes, baraz, malices et décevences, à toutes autres lettres, deffenses et raisons que il pourroit dire ou alléguer contre la teneur de ces présentes lettres. En tesmoing de ce, nous, à sa requeste, avons mis en ces lettres le seel de prévosté de Corbeil.

Données .

Littera de eodem concessa per dominum Johannem Billoart.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

A touz ceux qui ces lettres verront Hugues de Crusy, garde de la prévosté de Paris, salut.

Sachent tuit que par devant nous pour ce personelment establiz en jugement sage homme et honorable sire Jehan Billoart, trésaurier du Roy nostre sire et bourgois de Paris, pour lui et en son non, et Marie, sa fame, jadis fame de feu Geffroy Quoquatrix pour eux et en leur nons et ès nons de Bernart et Jehane, enfanz meneurs dudit Geffroy et de ladite Marie, desquiels enfanz ledit sire Jehan Billoart et ladite Marie, sa fame, ont la garde et la mainburne, affermèrent ès nons que dessus que comme ja pieça par devant le prévost de Corbueil feust meuz plait entre euz Guillaume, le viconte de Corbueil, escuier, pour tant comme touchoit chascun, d'une part, et le procureur de honorables hommes et discrez le chapitre de Saint Sepire de Corbueil pour le dit chapitre et en son non, d'autre part, sur ce que le procureur dudit chapitre disoit audit chapitre appartenir les yssues, proffiz, émolumenz et bonnes aventures venenz et yssanz chascun an des rentes de la dite viconté par trois jourz et troiz nuiz qui est le premier jour du moys d'aoust, c'est assavoir la veille, le jour et lendemain de la dite feste, et de ce prandre et recevoir ou non dudit chapitre se disoit estre ledit procureur en saisine de si lonc temps que mémoire n'en estoit du contraire, et mesmement par les darrenières années, et les diz sire Jehan Billoart et Marie, sa fame, pour eux et ès nons que dessus pour tant comme a eux appartenoit deissent et mainlenissent le contraire ; et sur ce eussent longuement plaidié par devant ledit prévost si comme il disoient, et, sur ce, plusieurs raisons et escriptures bailliées d'une part et d'autre ; toutevoies en la parfim, eux meuz de bonne volonté et par grant délibéracion de leur conseil et de leurs amis, sachenz et eux enfourmez de la saisine et du droit de la dite église et dudit chapitre, voulanz obéir à raison et icelle garder, tenir et ensuivre par leurs povoirs et leur conscience descharger du tout, ils voudrent et acordèrent et à ce consentirent de leurs bonnes volentez expresséement par devant nous que ledit chapitre pour eux et en non de leur église de ci en avant à touz jours mes ait, preigne et receuve touz les proffitz et émolumenz yssanz et venanz de la dite viconté duranz les diz trois jourz et trois nuiz comme leur propre chose, senz aucun débat ou empeschement qu'il y mettent ou puissent mettre ou temps à venir ; par eux ne par autres et senz ce que il ou autres pour eux y puissent ou doient réclamer aucun droit ou temps à venir et dès maintenant il renoncèrent à tout le procès que il avoient fait sur ce par devant le prévost de Corbueil. Et promistrent les diz acorz à tenir et garder fermement senz venir encontre sur l'obligation de touz leurs biens et de leurs hoirs, meubles et non meubles, présenz et à venir, à justicier par toutes justice pour ces lettres enteriner.

En tesmoing de ce, nous avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris, l'an de grâce mil trois cent vint et sis le mercredi secont jour du moys d'avril.

Littera de eodem concessa per dominum Johannem Quoquatrix.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

A touz ceux qui ces lettres verront Hugues de Crusi, garde de la prévosté de Paris, salut.

Sachent tuit que par devant Nicolas d'Artois et Jehan de Rueil clers, notoires jurez establis de par notre sire le Roy ou Chastelet de Paris ausquielx nous adjustons plenière foy en ce cas et en greigneur, especiaulment quant à ce qui s'ensuitoir et nous rapporter commis et députez de par nous et en lieu de nous, fu présent Jehan Quoquatriz, bourgois de Paris, pour lui et en son non, afferma que, comme jà pièça par devant le prévost de Corbeuil feust meuz plait entre lui, Guillaume, le viconte de Corbueil, escuier, et les autres parsonniers en la viconté de Corbueil, pour tant comme touchoit chascun, d'une part, et le procureur de honorables hommes et discrez le chapitre de Saint Sepire de Corbueil pour ledit chapitre et en son non, d'autre part, sur ce que le procureur dudit chapitre disoit audit chapitre appartenir les yssues, proffiz, émolumenz et bonnes aventures venanz et yssanz chascun an des rentes de ladite viconté par trois jourz et trois nuiz , qui est le premier jour du mois d'aoust, c'est assavoir la veille, le jour et lendemain de ladite feste, et de ce prandre et recevoir ou non dudit chapitre se disoit estre le procureur en saisine de si lonc temps que mémoire n'en estoit du contraire, et mesmement par les darrenières années, et ledit Jehan Quoquatriz aveques ledit Guillaume et les autres parsonniers en ladite viconté pour tant comme à chascun appartenoit deissent et maintenissent le contraire, et sur ce eussent longuement plaidié par devant ledit prévost, si comme ledit Jehan disoit, et sur ce plusieurs raisons et escriptures bailliées d'une partie et d'autre ; toutevoies en la parfin, lui meu de bonne volenté et par grand delibéracion de son conseil, si comme il disoit, et de ses amis, sachent et lui enfourmez du droit et de la saisine de ladite église et dudit chapitre, voulenz obéir à raison et icelle garde, tenir et ensuivre à son povoir, et sa conscience descharger du tout, ledit Jehan Quoquatriz pour ce présent par devant lesdiz notoires jurez, de sa bonne volenté volst et acorda et à ce se consenti expresseement que ledit chapitre pour eux et en non de leur dite église d'ores en avant à touz jourzait, preigne et reçoive touz les proffiz et émolumenz, yssens et venenz de ladite viconté duranz les diz trois jourz et trois nuiz comme leur propre chose, senz aucun débat ou empeschement que il y mette ou puisse mettre ou temps à venir. Et dès maintenent il renononça à tout le procès que il avec ledit Guillaume le viconte et les autres parsonniers de ladite viconté avoient fait sur ce pardevant ledit prévost de Corbueil. Et promist par son sèrement et sur l'obligacion de touz ses biens et de ses hoirs, meubles et non meubles, présenz et à venir les diz acorz à tenir et garder fermement à touz jourz senz venir encontre à justicier par nous ou noz successeurs, prévoz de Paris, ou par la justice souz laquelle il seront trouvéz pour ces lettres du tout entériner et acomplir.

En tesmoing de ce, nous, à la relacion des diz clers notoires jurez, avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris l'an de grâce mil ccc vint et six, le vendredi xxve jourz de jullet.

Littera foragii cavec Petri le Courant.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

A touz ceux qui ces lettres verront Dreue Harchier, prévost de Corbueil, et Jehan de Grain, garde du seel de ladite prévosté, salut.

Sachent tuit que par devant nous vint Pierre le Courant, bourgois de Corbueil, adprésent receveur de très haute et puissent dame Madame la Royne Clémence, et affierma par devant nous que, comme il eust acheté de Jehan Lechien et de Pierre le Potier de Corbueil une pièce de terre vuide ou une masure cheoiste, si comme elle se comporte en lonc et en lé par devant et par derrière, séant à Corbueil en la Poterie tenant audit Pierre le Potier, d'une part, et au cemetière de Saint-Guenaut le Petit, d'autre part, en la censive et seignorie du chapitre de Saint Sepire de Corbueil, chargiée de vint deniers de droit cenz chascun an le jour de la , et il eust ja commencié à faire faire et édifier en ladite place ou masure une cave pour mettre et vendre vins, et ycil Pierre pour ce présent par devant nous cognut et confessa que il avoit accensé le forage que le dit chapitre avoit et povoit avoir en ladite cave et place, pour lui et pour ses hoirs et pour ceux qui de lui auront cause des ores en avant à touz jours mès, de honorables hommes et discrez l'abbé et le chapitre de Saint Sepire de Corbueil devant dit, c'est assavoir pour vint deniers parisis de franchise de forage que il, ses hoirs et ceus qui de lui auront cause rendront et paieront audit chapitre aveques ledit cenz des ores en avant, par chascun an perpétuelment, au jour de ladite feste , retenu toutevoies audit chapitre toute la justice en ladite masure et cave et touz les émolumenz d'icelle justice ; toutes les choses dessus dites ledit Pierre promist par sa foy donnée en notre [main] garder, tenir et entériner et acomplir en la manière que là dessus sont escriptes, senz nulle deffaute, audit chapitre et à leurs successeurs, et à rendre leur touz couz et touz domages que l'en auroit en aucunne des choses dessus dites par son deffaut. Et quant à ce acomplir il obliia (?) audit chapitre et à leurs successeurs ladite cave pour y assigner pour leur dit cenz et pour lesdiz vint deniers de forage.

En tesmoing de ce, nous avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Corbueil, .

Littera admortizationis terre de l'Orfèvre.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Karolus, Dei gracia Francie et Navarre Rex. Notum facimus universis tam presentibus quam futuris nos infrascriptas vidisse litteras formam que sequitur continentes.

A touz ceux qui ces lettres verront nous Jehan de Cères trésaurier de Lisieux, chevalier, (?) et Guillaume de Marcilly,..... notre sire le Roy, commis et députez de par lui aus choses qui s'ensuient, salut. Comme nous eussions fait convenir par devant nous le chapitre de l'église de Saint Sepire de Corbueil, pour finer à nous pour le Roy de aucuns acquês faiz par eux contenanz les choses qui s'ensuient, c'est assavoir une meson et soissante solz de menu cens ou environ qui furent Nicolas l'Orfèvre séanz en la ville de Corbueil ; item un quartier de vigne séant à Every du lais feu Aubert Minet ; item un quartier de vigne seant au Viel Corbeil ; — sachent touz que par la vertu du povoir qui nous est commis contenent entre les autres choses ceste clause : « Item et per personas certas et ad hec ydoneas, per vos specialiter deputandas, super quo vobis concedimus potestatem secundum instructionem quam super hoc vobis mittimus sub nostro contrasigillo inclusam, faciatis levari finencias de acquisitis per ecclesias ant pro ecclesiis in feodis, retrofeodis, allodiis et censibus temporatibus et eciam de acquisitis per personas innobiles in feodis nobilibus que fieri nequeunt absque nostro interveniente consensu juxta instructionem super hoc vobis missam « le dit chapitre a finé à nous à vint et trois livres dix et neuf solz Parisis, quar des acquês faiz par devant [quant] il finèrent à mestre Guillaume de Marcegny à quarante livres Parisis, si comme il nous apparut par ses lettres faites sur ce . Et nous apparut aussi par lettres de la date de l'an mil trois cens et cinq que ledit chapitre avoit paié à notre sire le Roy Philippe le Bel, que Diex absoille, le disième pour lequel il avoit octroié aus églises que par ycel disième paient il tenissent touz leurs acquêz faiz du temps passé jusques alors sans faire en jamès finence. Laquele somme d'argent je Philippe de Every, commis et député de par notre sire le Roy à recevoir lesdites finences, cognois et confesse avoir eu et receu dudit chapitre et m'en tien à bien paié et l'en quitte ou non dudit seigneur à touz jourz mais. En tesmoing des choses devant dites, nous trésaurier, chevalier et receveur devant diz pour tant comme à chascun de nous et à noz offices peut touchier et appartenir, avons mis noz seaulx en ces présentes lettres qui furent faites .

Nos autem omnia et singula prout superius sunt expressa rata habentes et grata, ea volumus, laudamus, approbamus et tenore presencium confirmamus, volentes quod dictum capitulum ea omnia teneat et possideat pacifice et quiete absque coaccione vendendi vel extra manum suam ponendi aut prestandinobis aut successoribus nostris aliquam finenciam de cetero pro eisdem, salvo in aliis jure nostro et in omnibus quolibet alieno. Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum.

Actum Parisius .

Deliberatio Capituli.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In capitulo generali quod fuit , super redditibus de novo emptis tam a domina de Bello Marchesio super archa et prepositura Corbolii quam super redditibus de Moret emptis a Ferrico dicto Villain de Bourron, assignavimus et ex causa tam communitati nostre ecclesie pro certis officiis et anniversariis quam singularibus personis inferius nominatis determinatos reditus qui sequuntur :

— Primo communitati, ad officium panis pro distribucionibus capellanorum et altarium Sancti Ludovici Massiliensis et Sancti Germani Autissiodorensis 16 libras Parisiensium.

— Item, eisdem capellanis, pro grossis fructibus, cuilibet 12 lib. Par.

— Item, pro anniversario domini G. de Chevanes nunc ecclesie nostre capicerii 20 sol.

— Item, pro anniversario patris et matris sue, 12 sol.

— Item, pro Henrico cordubanario 8 sol pro 8 lib.

— Item, pro Balduino de Essona, 8 sol pro 8 lib.

— Item, pro domino J. de Limolio, 10 sol pro 10 lib.

— Item, pro domino J. Le Grant, 8 sol pro 8 lib.

— Item, Confratrie, 15 sol. 3 den. pro 15 lib. 4 sol. 6 den.

— Item, communitati ad usum panis 4 sol. pro 4 lib.

— Item, altari Sancti Clementis, 12 sol. 3 den. pro 12 lib. 5 sol.

— Item, pro statione 17 sol. 4 den.

— Item, pro statione , 17 sol. 4 den.

— Item, pro anniversario domini Cinchii de Cancellaria, 17 sol. 4 den.

— Item, pro officio deffunctorum pro Rege Karolo 7 lib. 4 sol.

Carta ecclesie Beati Melloni Pontisare.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

Universis presentes litteras inspecturis Ludovicus, Dei gratia Francorum Rex.

Notum fueri volo cunctis fidelibus, tam futuris quam et instantibus, quod et tallias et quaslibet exactiones quas homines nostri in terris Beati Melloni Pontisarensis ecclesie que extra castrum Pontisare habentur injuste facere consueverant, injustas recognoscimus, et easdem talliatas cum universis quibuslibet exactionibus Deo et Beato Mellono, tam pro amore justitie quam pro remedio anime nostre, ita prorsus imperpetuum dimittimus ut neque nos, neque homines nostri, neque successores nostri, neque eorum homines in predicti Sancti terris que extra castrum Pontisare, ut prediximus, habentur quidlibet amplius habeamus vel capiamus ; et, si quid in eis habeamus, ita similiter imperpetuum dimittimus quod nichil penitus in eis retinemus. Concedimus etiam ut in terra Beati Melloni que intra castrum Pontisare habetur neque nos, neque heredes nostri, neque ministeriales nostri quamlibet prorsus talliam vel exactionem faciamus ulterius, verum et viaturam nostram et equitatum et expeditionem in ea retinemus. Et si quilibet homo Beati Melloni, in eadem terra manens, in aliquibus ad viaturam nostram pertinentibus aliquid forefecerit, prepositus noster eum ut inde per manum suam rectitudinem teneat submonebit ; et, si per manum prepositi nostri justiciam exequetur, quietus remanebit. Si vero a preposito submonitus, per eum justiciam exequi noluerit, idem prepositus non ideo vel res vel corpus illius hominis capiet, sed illud preposito et capitulo ostendet, et illi hominem suum ad prepositi nostri justiciam adducent, et tunc prepositus noster nichil prorsus capiet nisi quantum ad foresfactum suum pertinere videbitur. Hoc autem ad ultimum omnibus patefieri volumus quod in terra Sancti Melloni que intra castrum Pontisare, ut prediximus, habetur, nichil prorsus preter viaturam nostram et equitatum et expeditionem retinemus. Quod ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus, et, ne possit a posteris infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere subterfirmavimus.

Actum annuente Philipo, filio nostro, apud Pontisaram publice , Adelaydis Regine octavo ; astantibus in palacio nostro quorum nomina subtitulata sunt et signa. Signum Stephani, dapiferi. — Signum Guilleberti, buticularii. — Signum Hugonis, buticularii. — Signum Alberici, camerarii.

Privilegium ecclesie Beati Melloni de Pontysara de ordinacione vicariorum.

  • B Bibl. de Corbeil-Essonnes, ms. 105, cartulaire du XIIIe siècle.
  • a Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil au diocèse de Paris, éd. Émile Coüard-Luys, Rambouillet, 1882.
D'après a.

In nomine Sancte et Individue Trinitatis. Amen.

Ego Henricus, Sancti Melloni abbas, et Guillelmus thesaurarius, et totum ejusdem ecclesie capitulum notum facimus tam presentibus quam futuris quod de communi assensu, communicato cum sapientibus consilio, pro ecclesie nostre utilitate statuimus ut universi vicarii Pontysarenses, qui debent esse decem numero, sint sacerdotes et perpetui et residentes ; et preter hos decem instituimus diaconum et subdiaconum perpetuos. Dyaconus sexaginta solidos percipiet annuatim, viginti solidos , viginti , alios viginti . Subdiaconus autem triginta solidos percipiet prenominatis terminis. Isti vero instituentur ab abbate et capitulo vel majori parte eorum, et redditus eorumdem de communitate quondam refrectorio pertinente persolventur ; et isti jurabunt obedienciam abbati et capitulo, et utrique servicio ecclesie singulis diebus et noctibus, et maxime ad magnam missam, tenebuntur interesse, vel alium pro se querere qui ibidem sufficienter deserviat. Postquam canonicus vicarium instituerit, non poterit amoveri, nisi tale quid commiserat pro quo jure debeat amoveri, et tunc de assensu abbatis et canonici cujus est vicarius et capituli vel majoris partis. Sciendum autem quod canonici de priori instituto bona communitatis percipientes sicut vicarii, sive intersint officio sive non, ducti pietatis intuitu, penitus ipsis vicariis remiserunt, nichil de cetero percepturi de eadem communitate, exceptis anniversariis de quibus percipient sicut vicarii, si servicio intererunt. Duodecim etiam denarios sicut vicarii percipient Sciendum etiam quod si aliquis vicariorum non interfuerit matutinis et magne misse, nichil accipiet de distributione communitatis, eo excepto quod quando sibi minuerit, duabus noctibus quiescere poterit et habebit porcionem suam de communitate ac si interesset officio. Et si decubuerit in lecto egritudinis tribus ac pluribus noctibus, et videatur quod infirmetur, tunc de prima nocte et de aliis, suam habeat porcionem. Canonicus vicariam suam quocienscumque vacaverit, conferet cuicumque voluerit sine contradicione, et abbati presentabitur, et ab eo quiete et pacifice recipietur, si persona sit ydonea, et tunc idem vicarius coram abbate jurabit se neque dare, neque dedisse, nec daturum esse, nec promisisse, nec alium pro vicaria obtinenda pro se, et vicarius juri stabit coram canonico cujus erit vicarius, si presens erit canonicus. Si presens non erit canonicus, expectabitur per quindecim dies : quibus transactis, vicarius ille per judicium abbatis in capitulo judicabitur cum consilio canonicorum ibidem existencium. Si autem abbas interesse non potuerit, per eum quem ad hoc sibi instituet faciendum similiter fiet justicia. Cum autem instituerit canonicus vicarium, jurabit canonice cujus erit vicarius et abbati et capitulo reverentiam et obedienciam pro posse suo observaturum. Si vero aliquis instituendus vicarius aliud ecclesiasticum beneficium in villa Pontysare obtinebit, vel adeptum beneficium dimittet vel vicariam resignabit. Capellanus eciam alicujus habentis in eadem villa parochiam nullus vicarius esse poterit.

Ut autem quidquid prescriptum est ratum et illesum permaneat in perpetuum, sigillorum nostrorum munimine presentem paginam corroboravimus. Si quis autem rei prescripte obviare attemptaverit, anathematis vinculo astrictum se non ignoret.

Actum apud Pontisaram, Henrico existente abbate, Guillelmo thesaurario, canonicis Vincencio Pice, Radulpho de Pissiaco, Nicholao de Monte Caprioli, Guarino, Roberto de Castriduno, Johanne de Mesniis, Gualtero de Pissiaco, Roberto nepote ejus.