Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon

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Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon, dir. Olivier Guyotjeannin (École des chartes), 2009 (Éditions en ligne de l'École des Chartes, volume11), http://elec.enc.sorbonne.fr/cartulaires/smerry/.

Source : TODO

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Cartulaire de Saint-Thomas d’Épernon et de Notre-Dame de Maintenon…, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, De Raynal, 1878, vi-188 pages.

Établissements : Saint-Thomas d’Épernon (Eure-et-Loir, cant. Maintenon ; ancien diocèse de Chartres) ; Notre-Dame de Maintenon (Eure-et-Loir, ch.-l. cant. ; ancien diocèse de Chartres). – Bénédictins, prieurés de Marmoutier.

Carte de situation (Atlas de Cassini)

Édition ou regeste, dans l’ordre chronologique, des originaux et copies modernes.

Total des actes édités ou mentionnés : 178, dont 136 pour Épernon et 42 pour Maintenon (1 du XIe siècle, 8 du XIIe siècle, 102 du XIIIe siècle, 27 du XIVe siècle, 17 du XVe siècle, 15 du XVIe siècle, 6 du XVIIe siècle, 2 du XVIIIe siècle).

L’établissement

Historique

Le prieuré de Saint-Thomas d’Épernon est fondé par Amaury de Montfort (acte no I de l’édition, 1052 ou 1053), qui fait don du monastère de la Trinité de Seincourt à l’abbé Albert de Marmoutier. Cette donation est confirmée par une charte royale. Une nouvelle église, extension de l’ancienne, est construite ; elle sert de sépulture aux seigneurs de Montfort jusqu’à la fondation du prieuré de Haute-Bruière par la reine Bertrade de Montfort en 1115.

En 1551, l’ancienne église de la Trinité devient celle de la paroisse Saint-Nicolas : les moines abandonnent aux habitants la partie antérieure de leur grande église, et se réservent la partie centrale, en la fermant par un mur.

Au XVIIe siècle, le prieuré tombe en commende (il y a alors trois religieux). Il est vendu comme bien national en 1791. Les terriers sont alors détruits, et les propriétaires successifs abattent une partie des bâtiments. En 1865, Adolphe de Dion fait des relevés et une description des bâtiments, avant une nouvelle démolition. Vers 1897, le propriétaire d’alors, W. Klein, architecte, entreprend une restauration. Aujourd’hui, le seul vestige encore visible au prieuré est la façade de l’ancienne église de la Trinité de Seincourt.

Localisation du patrimoine à grands traits

Le prieuré est constitué d’environ 10 hectares de jardins, terres, parcs, pièces d’eau et garenne, et prés. Ses autres biens, situés dans les paroisses environnantes, consistent en métairies, terres labourables, prés, bois, dîmes, champarts, cens, rentes, et autres droits, dont le revenu est de 14 000 livres en 1791. En vertu des immunités accordées dans la charte de fondation, les moines de Saint-Thomas ont la juridiction sur toutes leurs possessions. Le prieuré est dans le ressort du bailliage de Montfort, puis, à partir de 1304, de celui de Mantes.

Réseaux de bienfaiteurs

Saint-Thomas d’Épernon est protégé par les comtes de Montfort (voir les actes d’Amaury, Simon et Jean dans le cartulaire). Les seigneurs de Gazeran et de Montorgueil, auxquels il doit des redevances (sous forme de repas de pain et de vin), sont également des bienfaiteurs de l’établissement.

Orientation archivistique globale

Il subsiste peu de documents historiques, en dehors des chartes originales (Arch. dép. Eure-et-Loir) et de copies modernes (Bibl. nat. de Fr.) exploitées par les éditeurs. Il nous reste seulement quelques comptes-rendus de visites de l’abbé de Marmoutier (dont les éditeurs donnent un récapitulatif et des extraits, p. 129-131).

Orientation bibliographique

Émile Ledru, « Le prieuré Saint-Thomas d’Épernon, étude historique… », extrait de Archives historiques du diocèse de Chartres, 1898.

Odile Gantier, « Recherches sur les possessions et les prieurés de l’abbaye de Marmoutier du Xe au XIIIe siècle », dans Revue Mabillon, t. 53 (1963) à 55 (1965), pagin. mult.

L’édition

Les éditeurs : éléments biographiques

Auguste Moutié (1812-1886) appartient à la bourgeoisie de Rambouillet. Il s'intéresse à l'histoire naturelle et à la géologie, collectionne livres, chinoiseries, faïences et objets archéologiques, mais s'intéresse surtout à l'histoire locale. Membre fondateur et animateur de la Société Archéologique de Rambouillet (1836), et président de cette société pendant 17 ans (1868-1886), il est l'auteur d'études sur la région, en particulier Chevreuse. Recherches historiques, archéologiques et généalogiques (1876), qui lui vaut la médaille d'or au concours des antiquités nationales, et édite divers cartulaires (Notre-Dame des Vaux-de Cernay, Notre-Dame des Moulineaux et châtellenie de Poigny, Notre-Dame de La Roche). Il est membre de nombreuses sociétés savantes, parmi lesquelles le Comité des travaux historiques, la Société des Antiquaires de France, la Commission des Antiquités et Arts de Seine-et-Oise, la Société des Sciences morales, Lettres et Arts de Versailles.

Sources : nécrologie par Adolphe de Dion, « Notice sur Auguste Moutié », t. à p. de Mémoires de la Société archéologique de Rambouillet, t. 8 (1887-1888) ; éloge funèbre par Antoine Héron de Villefosse, dans Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1888, p. 87-88.

Adophe de Dion. Chercheur régional, le comte Adolphe de Dion (1823-1909) s’était particulièrement attaché à l’histoire médiévale de l’ancien département de Seine-et-Oise. Ce notable, maire de Montfort-l’Amaury, inspecteur général de la Société française d’archéologie, anima la Société archéologique de l’arrondissement de Rambouillet et la Société des antiquités et arts de Seine-et-Oise. Ses travaux ont porté sur l’archéologie, la castellologie, la numismatique, le monachisme et la noblesse dans l’ouest de l’Île-de-France. Son appétence pour l’édition de sources documentaires est évidente : il avait ainsi publié le cartulaire de Notre-Dame de Porrois. Il a consacré deux articles à Saint-Thomas d’Épernon : « L’église du prieuré Saint-Thomas d’Épernon », dans Mémoires de la Société archéologique de Rambouillet, t. 11 (1896), et « Chapiteaux de Saint-Thomas d’Épernon », dans Congrès archéologique de France, 98e session, 1872.

Sources : nécrologie et documents annexes par Lorin, « Notice sur le comte de Dion », dans Mémoires de la Société archéologique de Rambouillet, t. 21 (1910), p. 405-439.

Conception et contenu du volume

L’édition est faite en premier lieu d’après les documents originaux issus du chartrier ancien de Marmoutier, concernant les prieurés d’Épernon et Maintenon. Ces documents étaient passés, avec ceux des prieurés de Léthuin et Saint-Martin de Brethaucourt, lors de la Révolution, aux Archives départementales d’Indre-et-Loire, dont l’archiviste les envoya à celles d’Eure-et-Loir au début du XIXe siècle. Les éditeurs ont complété ce corpus par des pièces tirées des collections de Gaignières (lat. 5441) et Moreau, à la Bibliothèque nationale, et des archives du domaine de Rambouillet et du château de Maintenon. Dans le chartrier de Marmoutier, les documents sont classés méthodiquement, avec la mention « de Spernone » et un titre synthétique au dos. Aucun n’a conservé de sceau. Moutié et de Dion ont choisi de les présenter chronologiquement dans leur édition, en gardant le titre. Gaignières, qui reproduit parfois les sceaux, leur fournit des précisions sur ce sujet.

Les actes 1 à 85 de ce chartrier concernent Épernon ; 17 pièces manquent (no 1, 2, 4, 12, 14, 16, 19, 20, 29, 36, 43-45, 75-77 et 84), et il y a des numéros multiples : en tout, 107 pièces, correspondant aux cotes H 2320 à 2338 des Archives départementales de l'Eure-et-Loir. Pour le prieuré de Maintenon, il s’agit de 32 numéros, 45 pièces, correspondant aux cotes H 2339 à 2349.

Tous les actes ne sont pas édités in extenso : seul les plus important aux yeux des éditeurs sont ainsi traités. Les formules des pièces « plus modernes » sont analysées ou abrégées, celles leur qui semblent de peu d’intérêt sont supprimées.

Deux notes donnent un éclairage sur la méthode adoptée par Moutié et de Dion : n. 1 p. 78 : « Dans cette pièce et dans la suivante, nous avons religieusement respecté l’orthographe des originaux » ; n. 1 p. 153 : « Nous ne saurions dire quel rapport cette charte peut avoir avec le prieuré de Maintenon ; nous la publions comme intéressant un personnage important du pays chartrain. » Cette dernière note nous rappelle qu’ils portent sur les cartulaires des prieurés de Maintenon et d’Épernon un regard d’érudits locaux, désireux de constituer des corpus de documents relatifs à un « pays ».

Le décompte chronologique s’établit comme suit :

Saint Thomas d’Épernon : 136 actes

Tableau de répartition chronologique des actes
 
XIe siècle 1
Seconde moitié XIe siècle 1
1051-1060 1
 
XIIesiècle 5
Première moitié XIIe siècle 3
1111-1120 2
1131-1140 1
Seconde moitié XIIe siècle 1
1191-1200 1
S. d. XIIe siècle 1
 
XIIIᵉ siècle 63
Première moitié XIIIe siècle 45
1201-1210 6
1211-1220 3
1221-1230 11
1231-1240 3
1241.1250 17
Seconde moitié XIIIᵉ siècle 14
1251-1260 4
1261-1270 7
1271-1280 1
1281-1290 2
1291-1300
 
S. d. XIIIe siècle 4
 
XIVesiècle 27
Première moitié XIVe siècle 25
1301-1310 1
1311-1320 5
1321-1330 6
1331-1340 7
1341-1350 6
Seconde moitié XIVe siècle 2
1361-1370 1
1371-1380 1
 
XVe siècle 17
Première moitié XVe siècle 2
1401-1410 1
1441-1450 1
Seconde moitié XVe siècle 15
1451-1460 5
1461-1470 8
1471-1480 1
1491-1500 1
 
XVIe siècle 15
Première moitié XVIe siècle 9
Seconde moitié XVIe siècle 6
 
XVIIe siècle 6
Première moitié XVIIe siècle 1
Seconde moitié XVIIe siècle 5
 
XVIIIᵉ siècle 2
Première moitié XVIIIe siècle 1
Seconde moitié XVIIIᵉ siècle 1

Le volume comprend un index par noms de personne et de lieu (p. 181-188), un index sigillographique, par noms de personne (p. 181), des listes des prieurs connus d’Épernon (p. 132-135) et de Maintenon (p. 180), et des listes des visites de l’abbé de Marmoutier à ces deux prieurés (p. 129-131 et p. 180, avec une copie du procès-verbal de la visite du 29 septembre 1321 à Maintenon).

Qualité de l’édition

Les éditeurs pratiquent des coupes dans le formulaire des actes, éliminent certains actes, mais en citent d’autres qui, sans se rapporter directement aux prieurés d’Épernon et de Maintenon, leur semblent intéressants pour l’histoire locale. À côté de ces éliminations, confrontés à un chirographe dont les deux parties comportent des variantes l’une par rapport à l’autre, ils choisissent d’éditer les deux parties, alors qu’on privilégierait sans doute aujourd’hui une édition des variantes en notes. Les abréviations de noms propres sont résolues en notes, et les mots manquants rendus par des points, ce qui peut entraîner une confusion avec les mots que les éditeurs ont choisi de ne pas éditer. Certains actes, dont le texte est contenu dans un acte suivant, ne sont pas édités (les no LXVII-LXIX d’Épernon renvoient au no LXX), mais, pour d’autres, les éditeurs créent des actes en les extrayant d’autres (les n LXXII-LXXV sont des citations du n LXXIX).

L’index sigillographique a simplement des entrées aux surnoms et patronymes (et pas aux noms personnels), et ne comporte aucun renvoi, mais sa brièveté lui permet de rester d’usage commode. La table des noms de personne et de lieu est traitée de même, ce qui vu sa longueur est plus gênant. C’est le manque de rigueur qui est le principal inconvénient : certains personnages sont seulement à leur surnom, d’autres seulement à leur nom, plusieurs personnages portant le même nom ont une entrée commune, ce qui peut prêter à confusion, les renvois sont très peu nombreux et pas uniformisés. On regrette également que n’aient pas été prévues quelques entrées à des titres et qualificatifs comme « connétable », « clerc » ou « prieur ». La traduction et l’identification des noms latins est intégrée à cette table, et non au fil de l’édition.

Le matériau est donc riche, mais pas toujours complet ni rigoureux, et la recherche à partir des tables et index ne se fait pas de manière très souple.

Saint-Thomas d'Epernon

Cartulaire

« Henrici regis anno XXI, confirmatio de hiis que nobis dedit Amalricus miles. »

Fondation du prieuré par Amaury de Montfort.

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2320 (ancienne cote : n° 4 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Quisquis fidelium ardore succensus adimplinde preceptionis evangelice, quâ cuncti divitias habentes misericorder admonentur de mammona iniquitatis facere sibi amicos a quibus cum defecerint in eterna tabernacula recipiantur, omnium necessitatibus communicare studuevit indigentium, ut deficiens ab hujus modi amicis in mansiones excipiatur eternas ; noverit se indubitanter non solum a sui receptione non esse frustrandum, sed etiam ab omnipotenti Deo se esse inter gloriosiores beatitudinis eterne premia percepturum1. Hac igitur salubri consideratione ego AMALRICUS miles sollicitatus, necessarium duxi aliquid ex hiis que temporaliter accepi beneficientie munere conferre pauperibus in presenti, quod post tempus in eterna retributione centena merear multiplicatione recipere. Quod ut probabilius fieri possit, eorum potius disposui procurare subsidia qui sunt pauperes spiritu, quorum juxta veritatis vocem regnum dinoscitur esse celorum, qui ut Xristi servitio liberius expeditiusque vacarent, propriis abrenuntiantes facultatibus voluntariam subiere paupertatem. Igitur fratribus hiis qui, in Turonensi cenobio quod Majus Monasterium dicitur, omnipotenti Deo pro posse sub ALBERTO2 abbate famulantur, quemdam locum, majorum meorum successione michi contingintem, in Carnotensi pago situm, nomine Seincurtem, in honore Sancte Trinitatis constructum, cum omnibus sibi subjectis rebus, quas dedimus, vel quas dienceps per nos vel per alios in jus ipsius loci divina pietas transferre voluerit, voluntate et assensu auctoritatis mee conjugis nomine BERTREDIS, nec non et filiorum meorum Simonis videlicet atque Mainerii, et concedens annuo, et annuens concedo jure perpetuo possidendum, quatenus eorum qui elemosinis divine majestati placuerunt, mereamur adjungi consortio. Ut autem quantitatis sive integritatis earumdem rerum quas jam prefato loco contulimus omnis propellatur ambiguitas, earum nomina huic scripto inserere jussimus. Id est : ecclesiam de Olmetis3 cum omni integritate ; et ecclesiam de Proeis4 similiter cum omni integritate ; nec non et casam ecclesie de Hilmaretis5, et casam ecclesie de Gaserenco, et casam ecclesie de Raimboleto, et quidquid respicit ad villam cui Seincurtis6 nomen est infra flumen quod vocatur Tahu7, cum vineis, pratis, molendinis, terris cultis et incultis, servis et ancillis qui inibi commorantur et qui ad eumdem locum pertinent ; preterea unum stagnum et unum alnetum ; nec non et decimam mearum equarum et decimam recte redebitionis cujuscumque rei que de Sparrone castro exire videtur. Altare vero de Gaseranco et altare de Raimboleto cum medietate ville de Proeis post meum a seculo discessum eodem loco delegando confero jure perpetuo possidenda, annuentibus meis filiis Simone videlicet atque Mainerio. Et quidquid jam sepe dicto loco tribuo liberum ab omni consuetudine exactionis vel vicarie seu ceterorum vectigalium facio ; ita ut ab hodierna die nullus judex publicus, vel quilibet ex judiciaria potestate infra hujus loci potestatem, ad causas audiendas, vel freda exigenda, aut mansiones faciendas, aut homines ipsius loci distringendos, aut fidejussores tollendos, nec ullas redibitiones aut illicitas occasiones requirendas, nostris nec futuris temporibus ingredi audeat ; sed sine ulla vel mea vel cujusquam successorum meorum contradictione, liceat supradicte congregationi Sancti Martini Majoris Monasterii, suisque successoribus cum abbatibus qui eis pro tempore preerunt, predictum locum cum omnibus sibi subjectis rebus sub suc tuitionis defensione jure perpetuo possidere, et quidquid inde agendum decreverint potestatem habeant faciendi, ordinandi, et qualitercumque eis placuerit, meliusque visum fuerit disponendi, tam presentibus quam futuris temporibus. Et ut hec nostre elemosine testamentum, per cuncta annorum curricula vigorem perpetuitatis obtinendo ab omnibus credatur atque diligentius conservetur, HENRICUS, divina ordinante providentia rex Francorum augustus, per nostram deprecationem sua auctoritate firmavit et sue dignitatis sigillo consignare fecit, nec non et fidelibus suis quorum nomina subscripta sunt corroborandum tradidit. Si quis autem, quod absit, ex heredibus nostris vel alia quelibet cujuscumque ordinis et potestatis persona, diabolice suggestionis instinctu, huic elemosine testamento in ferre calumpniam temptaverit, et prave voluntatis effectum, justicia convictus, obtinere non valeat, et regi qui pro tempore fuerit auri libras decem coactus exolvat.

SIGNUM H. GLORIOSISSIMI REGIS8

S. Ainrici regis. S. Amalrici. S. Simonis, filii ejus. S. Mainerii, filii ejus. — S. Tetbaldi, comitis9. S. Odonis, fratris regis10. S. Galeranni, comitis11. S. Hescelini, Parisiace urbis episcopi12. S. Guazonis de Drocis13. S. Nivardi de Monteforti14. S. Hervei de Galerdone15. S. Avisgodi16. S. Gualterii de Vileta17. S. Radulfi de Vachereta18. S. Rotberti, clerici. Guiscelinus notarius ad vicem Balduini recognovit.

Data anno XXº Iº regnante Henrico gloriosissimo rege, indictione VIª Actum apud Stampas. Deo gratias. »


1 L'original de cette pièce ne se trouve pas avec les autres aux archives d'Eure-et-Loir et n'y est représentée que par un vidimus de 1323 (N° 4 de la liasse). Comme il ne se trouve pas non plus à Tours, il est à croire qu'il n'existe plus. Il était déjà en fort mauvais état lorsqu'il fut copié par Gaignères (Extraits de Marmoutier. Bibl. nat., mss. lat. 5441, t. II, f° 196). Une autre copie très-soignée se trouve dans la même bibliothèque, au folio 86 du XXV° volume de la collection Moreau. Elle y est accompagnée des calques sur papier transparent de la première ligne, du monogramme royal et de la souscription du notaire, et suivie d'une note ainsi conçue :

Cette charte d'Amauri est sur une feuille de parchemin de deux pieds de haut sur seize pouces de large. Elle est percée et déchirée en plusieurs endroits et mangée de poussière et de malpropreté ; mais l'écriture n'a pas souffert de dommages notables ; quelques lettres rongées par ci par là sont tout l'échec qu'elle a reçu. L'encre est claire et brune, l'écriture fort régulière. Les lignes horizontales qui lui servent de règle et d'appui sont tracées avec la pointe de quelqu'instrument coupant. Toutes les signatures sont de la même main ; elles sont placées aux deux extrémités et sont rangées sur deux colonnes dont la première contient onze noms et la seconde quatre. L'espace intermédiaire est rempli par le signum et le monogramme d'Henri I. Immédiatement au-dessous est la vérification du notaire ; ensuite vient la date qui occupe la dernière ligne. Elle est écrite en caractères allongés, mais moins hauts d'un demi-pouce que les précédents. Cette pièce était munie d'un sceau en placard, mais il n'en reste plus d'autre vestige que l'incision cruciale environnée d'une couleur brune ; il était placé entre la vérification et la souscription du notaire faite en forme de ruche.

Cette première note est suivie d'une seconde d'une autre écriture et signée par Dom Liéble, bénédictin, qui mourut à Paris en 1813.

Cette charte, dit-il, très-curieuse à tous égards, est datée d'Étampes de la 21° année du roi Henri, indiction VI. Cette date convient à l'année 1052. L'indiction n'est pas exacte, c'était en 1052 l'indiction V.

Gaignères indique la même disposition des signatures et figure le monogramme royal dont le fac-simile se trouve également dans le vidimus de 1323. Ces trois copies concordantes ne laissent aucune difficulté de lecture. Henri I étant monté sur le trône le 20 juillet 1031, sa vingt et unième année commence le 20 juillet 1051 pour finir à la même date en 1052 ; d'autre part, l'indiction VI convient à l'année 1053. Faute de savoir laquelle de ces indictions est à corriger, la date de cette charte flotte entre le 11 avril 1052 et le 20 juillet 1053, ce qui n'a pas grande importance. Toutes les personnes nommées vivaient à cette époque, sauf une dont la présence parmi les témoins offre une sérieuse difficulté. Hescelin était évêque de Paris sous le roi Robert, c'était Imbert de Vergy qui occupa ce siége pendant toute la durée du règne de Henri I. Il faut donc constater ici une erreur évidente et assez singulière qui jette du doute sur l'authenticité de cette pièce qui n'a été suspectée ni par D. Martène, ni par Gaignères, ni par D. Lièble. Peut-être au lieu d'un original n'était-ce qu'une copie faite avec soin dès le onzième siècle, et dans laquelle le nom de l'évêque effacé ou représenté par la première lettre aura été mal interprété. (A. D.)

Le numéro 35 de la liasse est une charte d'Harduin Desredatus, cuisinier du comte Étienne, qui partant pour Jérusalem, donne en 1095 à Bernard, abbé de Marmoutier, des biens apud castrum Sparnaicum. Malgré la mention De Sparnone ajoutée postérieurement au dos de cette pièce, ce n'est que par erreur qu'elle se trouve parmi les chartes d'Epernon, et elle concerne indubitablement Epernay dont le comte Etienne était alors seigneur. En 1092, dans un acte pour le prieuré de Villeberfol publié par M. Mabile (Cartul. de Marmoutier pour le Dunois, n° 145), un Harduinus de Sparnone figure parmi les moines. Dans le même Recueil, nous trouvons un Odo Dereatus et Desderatus en 1083, 1095, 1119, vassal du prieuré de Nottonville.

2 Ce préambule se retrouve mot à mot dans une charte accordée à Marmoutier, par Guillaume le Conquérant.
3 L'abbé Albert était d'une puissante famille de la Beauce. D'abord chanoine de Chartres, il avait espéré, en 1028, devenir évêque de cette ville ; mais son concurrent Thierry l'ayant emporté, il renonça à son canonicat et se retira à Marmoutier. Devenu abbé en 1033, il gouverna pendant trente ans cette immense congrégation qu'il augmenta encore par la fondation de nombreux prieurés.
4 Ormoy, canton de Nogent-le-Roi. Les pouillés du diocèse de Chartres indiquent que cette cure était à la collation du prieur d'Epernon. Il disposait également de celles de Rambouillet, de Gazeran, de Hanches, d'Hermeray, de Huesmes, maintenant Villiers-le-Morhiers, et de Curet, maintenant Grandchamp. (A. D.)
5 Prouais, commune du canton de Nogent-le-Roi.
6 Hermeray, commune du canton de Rambouillet, contiguë à celle d'Epernon.
7 La terre et la maison de Seincourt avec l'église, un moulin, un étang, etc., ne peut être que l'enclos du prieuré dont le nom remplaça bientôt l'ancienne dénomination (A. D.)
8 Une carte du dix-huitième siècle, aux archives d'Eure-et-Loir, donne le nom de Tallu au ruisseau qui passe à Hermeray.
9 Cette formule était en lettres grêles de 0m05 de hauteur ; la lettre H remplace le monogramme HENRICUS. Deux colonnes, l'une de onze noms, l'autre de quatre, étaient placées sur les côtés ; la seconde, qui doit être mise en tête comme contenant les noms les plus importants, commençait deux lignes plus haut que l'autre. Au bas du monogramme était la signature du notaire, en lettres grêles de 0m04, avec les traces d'un sceau plaqué ; la dernière ligne était occupée par la date.
10 Thibaut, comte de Chartres, de 1037 à 1080.
11 Eudes, frère du roi, mort sans postérité vers 1054.
12 Galeran, comte de Meulan, de 1032 à 1069.
13 Hescelin fut évêque de Paris, de 1016 à 1019. Son nom doit figurer ici par erreur. Pendant tout le règne d'Henri I, ce siége fut occupé par Imbert de Vergy, de 1030 à 1060.
14 Gaston de Dreux, chef de la famille des seigneurs de Châteauneuf-en-Thimerais.
15 Nivard de Montfort fut probablement le grand-père de Nivard, seigneur de Septeuil, en 1098 et 1123.
16 Hervé de Gallardon était fils d'Albert ou Herbert, seigneur de Gallardon au milieu du onzième siècle, et de Rotrude, que l'on a tout lieu de croire fille de Geoffroy, vicomte de Châteaudun, qui construisit le château de Gallardon, vers 1020.
17 Probablement Avesgaud, père de Germond et grand-père de Mainier qui fonda, vers 1100, le prieuré de Maintenon. Les seigneurs de Maintenon possédaient des fiefs dans les châtellenies de Montfort et d'Epernon.
18 Plusieurs localités d'Eure-et-Loir portent le nom de Vilette.
19 Vacheresses-les-Hautes, commune de Mittainville, canton de Rambouillet, était un fief de la châtellenie d'Epernon ; Vacheresses-les-Basses, sur la rive gauche de l'Eure et à trois lieues de là, est une commune du canton de Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir).

« Exemplar domini Ivonis Carnotensis episcopi de Hanchis. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2320 (ancienne cote : n° 9 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Ivo, Carnotensis episcopus, et Walterius archidiaconus, notum fieri volumus tam posteris quam presentibus quod Willelmus, abbas Sancti Martini Majoris Monasterii, cum quibusdam monachis suis nostram adiit presentiam, humiliter inplorans, quatenus ecclesie beati Martini concederemus hoc quod Paganus, beate Marie Carnotensis canonicus, in ecclesia de Hanchis tenebat. Predictus vero Paganus ibi veniens, in manu nostra quod in prefata tenebat ecclesia absolute dimisit. Nos autem donni Willelmi abbatis et monachorum ejus precibus diligenter aurem accommodantes, salvo jure ecclesie nostre, petitioni eorum gratanter annuimus, et quod Paganus in supradicta ecclesia tenuerat eis habendum et possidendum concessimus, ipso Pagano intercedente et concedente, et fratribus ejus concedentibus. Raherius vero, frater Pagani, qui ecclesie decimam laïcali usurpatione tenebat, minutas in presentia mea monachis dimittendo concessit decimas, et decimam de culturis monachorum eis concessit habendum post sui discessum. † In hoc quoque dono capellam de Hidulphi Ponte cum ea parte terre et aque quam eis presens divisit eis perpetuo concessit habendam. Nos etiam sicut quod presentialiter nominatim monachis tribuebatur annuimus : ita etiam totum quod in futuro a predictis fratribus et ab aliis ibi aliquid habentibus promittebatur, nominatim habendum caritative concessimus. Hujus vero doni concessio facta est anno ab incarnatione domini nillesimo. Cº XIIIIº his adstantibus quorum nomina subterscripsimus. Ex parte episcopi, et archidiaconi fuit, Raimbaldus Vindocinensis archidiaconus, et Ausgerius, Blesensis archidiaconus ; Galerannus canonicus, Raginaldus, ejus clericus ; Bernerius, regis canonicus ; Radulfus, regis canonicus, episcopi camerarius. Ex parte vero abbatis : Willelmus prior, Petrus Laidet, Gilo Ansiglini, Helduinus, Hugo hospitalarius. De famulis : Arroldus cubicularius, Paganus, Landricus, Sancelinus, Petrus Burdo, Hubertus Mainbodus. Hec autem sunt que promissa sunt, scilicet terra duorum boum, et hospicia cum aripennis terre, decem. fuit † que talis convenientia inter monachos et ipsum ; ut monachi de Hancis non concederent monachis de Sparnone recipere ad sepeliendum aliquem de Sparnonensibus qui omnes per consuetudinem sepeliantur apud Hanchas preter milites et servientes eorum, nisi per ipsius consilium : nec ipse concederet nisi per consilium eorum. Hanc autem convenientiam dixit se ideo a monachis requisisse, ne propter familiaritatem monachorum utrorumque qui unum sunt perderet ecclesia de Hanchis jus antiquum1. »


1 La croix qui se trouve après le mot discessum correspond à une autre croix qui se trouve plus bas, entre les mots fuit que qui commencent un renvoi ou une addition à la charte de l'évêque de Chartres. Ces croix et ce renvoi ont été ajoutés après coup et d'une encre autre que celle du corps de la pièce. La seconde encre a beaucoup jauni, tandis que la première est restée parfaitement noire. L'écriture de l'addition paraît avoir été tracée par la même main que celle de l'acte, ou du moins si bien imitée qu'il est difficile de dire si elle a été tracée par la main d'un falsificateur. (A. M.)

« Acteramentum domini Ivonis Carnotensis episcopi super ecclesia de Hanchis et Capella Hidulfi. »

  • B Arch. dép. Eure-et-loir, H 2320 (ancienne cote : n° 9 bis de la liasse).
  • C Cartul. de S. Père, II, 593.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Ivo, Carnotensis episcopus, et Walterius, archidiaconus, notum fieri volumus tam posteris quam presentibus quod Willelmus abbas Sancti Martini Majoris Monasterii cum quibusdam monachis suis nostram adiit presentiam humiliter implorans, quatinus ecclesie beati Martini concederamus ecclesiam de Hanchis quam Paganus, beate Marie Carnotensis canonicus, tenebat. Predictus vero Paganus ibi veniens, in manu nostra prefatam ecclesiam absolute dimisit. Nos autem domni Willelmi abbatis et monachorum ejus precibus diligenter aurem accomodantes, salvo jure ecclesie nostre, petitioni eorum gratanter annuimus et supradictam ecclesiam sicut Paganus eam tenebat eis habendam et possidendam concessimus, ipso Pagano intercedente et concedente, et fratribus ejus, Raherio, Goscelino, Guarino, Amaurico, concedentibus. Idem vero Raherius, frater Pagani, qui ecclesie decimam laicali usurpatione tenebat, minutas in presentia mea monachis dimittendo concessit decimas, et decimam de culturis monachorum eis concessit habendam, post suî discessum. In hoc quoque dono : capellam de Hildulphi Ponte cum ea parte terre et aque quam eis presens divisit, eis perpetuo concessit habendam. Nos etiam sicut presentialiter nominatim monachis tribuebatur annuimus ; ita etiam totum quod in futuro a predictis fratribus et ab aliis ibi aliquid habentibus promittebatur nominatim, habendum caritative concessimus. Hoc autem sunt que promissa sunt : scilicet terra duorum boum et hospicia cum arpennis terre. Hujus vero doni concessio facta est anno ab incarnatione domini millesimo. Cº XIIIIº his presentibus quorum nomina subter scripsimus : Ex parte episcopi et archidiaconi fuit Raimbaldus Vindocinnensis archidiaconus, Ausgerus, Blesensis archidiaconus : Gualeranus, canonicus ; Rainaldus, ejus clericus ; Bernerius regius canonicus ; Radulphus regius cononicus, episcopi camerarius ; Ex parte vero abbatis : Willelmus prior, Petrus Laidet, Gilo et ejus filius. Hilduinus, Hugo hospitalarius : De famulis : Arroldus, camerarius ; Paganus camerarius : Landericus famulus prioris. Sancelinus, Petrus Burdo. Hubertus Mainbodus1. »

Après cette charte, il est curieux d'en lire une autre du 10 avril 1108, par laquelle le même chanoine Payen de Hanches avait donné après sa mort cette même église à l'abbaye de Saint-Père de Chartres, du consentement de ses frères et avec la sanction de l'évêque Ives.Six ans plus tard, le prieuré d'Epernon était substitué à l'abbaye à la suite de circonstances qui nous sont inconnues, et il conserva depuis ce patronage. Voici quelques extraits de cette charte :

Ego Paganus, Almarici filius, canonicus sancte Marie, ecclesie de Hanchis et totius ad eamdem pertineatis, quod ibidem jure hereditario possideo, beatum Petrum ecclesiamque ejus Carnotensis cenobii, annuentibus fratribus meis Raherio, Joscelino, Vuarino, et Amalrico... post mei obitus occasum heredem instituo... Raherius vero, senior frater meus, quia nobiscum presens non fuit in capitulo ad peractionem hujus doni, paucis diebus elapsis, per suum artavum misit suum assensum super altare Sancti Petri... Hec donatio confirmata est in capitulo Sancti Petri, IIII idus aprilis, die veneris, anno MºCº VIIIº, Philippo Francorum regnum gubernante, Ivone Carnotis episcopalem cathedram sedente, qui hoc donum sui assensus gratia auctorisavit. Ad hujus, etc.


2 Quoique cette pièce ne soit que le double de la précédente, nous avons cru néanmoins devoir la reproduire dans son entier, à cause des nombreuses variantes qui la distinguent de la première. On voit qu'elle ne reproduit pas l'addition que nous avons indiquée en italique à la page 8, et qu'elle ne fixe pas la quotité d'arpents de terre donnés avec les hostises. Dans l'autre charte, le mot decem qui suit « aripennis terre » a été ajouté après coup. (A. M.)

« Testamentum Ludovici regis et ducîs de omnibus que in potestate ejus habemus. — De Usagio nemorum Esquiline et aliorum. »

CJROGRAPHVM.

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2321 (ancienne cote : n° 24 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« In nomine Sancte et Individue Trinitatis Ego Ludovicus Dei gracia rex Francorum et dux Aquitanorum Notum facimus tam futuris quam presentibus quod nos, pro remedio peccatorum nostrorum, monachis Sancti Thome Sparnonensis usuagium suum in silva nostra que Equiligna dicitur perpetuo habendum libere et quiete concedimus et confirmamus ; mortuum scilicet nemus et omnia ligna que terre jacentia reperta fuerint, quocunque modo ceciderint, ad conburendum et de vivo nemore quantumcunque sibi opus fuerit ad edificandum, tam in predicta domo, quam in granchiis ad eandem domum pertinentibus. In nemoribus autem quorum alterum Campus Gauden, alterum Diluvium vocatur quantumcunque sibi opus ad omnes usus domus sue et granchie sue de Hermeriaco, eis concedimus et confirmamus. Et preter hoc concedimus eis potestatem habendi et pascendi equas suas in jam dicta silva Equiligne, et ducendi et reducendi sicut sibi viderint oportunum. Preterea in custodia nostra recepimus predictam domum Sparnonensem et quicquid ipsa, vel alie ecclesie Majoris Monasterii in potestate nostra habent, vel in posterum legaliter sunt habiture. Quod ne possit oblivione deleri, vel a posteris nostris aliquatenus infirmari, scripto annotari precepimus et sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere subter firmavimus. Actum Parisius publice . Astantibus in palacio nostro, quorum nomina subtitulata sunt et signa, S. Radulfi Viromandorum comitis, dapiferi nostri, S. Willelmi buticularii, S. Mathei camerarii, S. Mathei constabularii. »

Data per manum 1 Cadulci cancellarii1.


2 Cette charte a été copiée par Gaignères et par Moreau, t 58, fol. 202. Les archives d'Eure-et-Loir en possèdent en outre trois vidimus de 1285, de décembre 1323 et du 16 juillet 1324.

1 (hic monogramma Regis)

« Quarta de decima molendini nostri de Chaufor quod est situm apud Gaseran. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330 (ancienne cote : n° 51 ter de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Eva dicta abbatissa de Edera totusque ejusdem ecclesie conventus notum fieri volumus presentibus et futuris : quod nos monachis sancti Thome Sparnonensis et presbitero de Gaseran pro decima molendini nostri de Chaufor quod situm est apud Gaseran dimidium modium bladi annis singulis debemus, quem nos eis a quocunque dictum molendinum tenebitur reddi faciemus terminis istis : in natale domini duos sextarios, in pascha duos, duos. Quociens autem sive a domino Symone de Gaseran qui modo dictum molendinum nostra voluntate tenet sive a nobis ad firmam tradetur, firmarius dictis monachis ad vincla fidem et bonam securitatem faciet, quod eis de pretaxata annona dictis terminis satisfaciet. Quod ut ratum sit scribi fecimus et sigillo capituli nostri ob custodiam pariter et memoriam communiri. »

Accord avec Saint-Rémy-des-Landes.


1 Aux archives de Seine-et-Oise, dans le fonds de l'abbaye de Saint-Rémy des Landes, on trouve la mention d'un accord du 24 mai 1200, par lequel le prieur d'Epernon reconnaît devoir aux religieuses de l'abbaye de Saint-Rémy deux muids de blé sur la manse dudit prieuré.

Simon de Montfort partant pour la croisade reçoit 40 livres et confirme les priviléges du prieuré.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Ego Symon de Monteforti notum facis presentibus ac futuris quod cum in adjutorium Hierosolamitane peregrinationis quam facturam Deo volente proposueram, Robertus, tunc prior sancti Thome Sparnonensis, quadraginta libras libere et caritative michi dedisset ; presentem cartulam prefate domni monachorum duxi indulgendam que perpetue testificet donum istud, et alia si que idem Robertus temporibus suis, nomine prioratus sui michi fecit, voluntaria fuisse, et non ex debito necessitatis extorta. Volo enim et concedo et confirmo predictis monachis et hominibus sive hospitibus eorumdem libertates et immunitates quas antecessorum meorum temporibus habuerunt, et quas antecessores mei eisdem concesserant, et easdem illibatas observari precipio. Nulli ergo heredum aut successorum meorum liceat dictos monachos aut homines sive hospites eorum indebitis exactionibus gravare, aut contra cos occasionem accipere malignandi. Quod si quis fecerit, si commonitus sicut justum fuerit non emendaverit, pena que in carta antecessoris mei Almarici, domini de Monteforti, hujusmodi malefactoribus imposita fuisse dignoscitur, presentis cartule infractori, quicumque fuerit, imponatur. Quod ut ratum sit scribi feci, et sigilli mei munimine firmavi. Testibus hiis : Simone de Gaseran, Sevino Gorloen, Hermoino de Bertoldicuria, Petro Gorloen, Phillippo Charbonel. Actum solempniter apud Gambez, anno dominice incarnationis Mº CCº secundo1.


1 Cette pièce manque aux archives d'Eure-et-Loir. Nous la donnons d'après les copies de Gaignères et de Moreau. Le parchemin avait quatre pouces de haut sur six de large et conservait une double queue de parchemin dont le sceau était perdu.

« Vidimus litterarum Symonis Montisfortis, Mº CCº XLIIIIº. — De Feriis et consuetudinibus. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2338 (ancienne cote : N° 6 de la liasse).
  • C Vidimus et confirmation par Jean, comte de Montfort. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2338.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Officialis Curie Carnotensis ; in domino salutem. Noverint universi quod nos , quasdam litteras clare memorie Symonis quondam Comitis Montisfortis vidimus, inspeximus verbo ad verbum sub hac forma : Ego Symon de Monte forti notum fieri volo presentibus et futuris me cum iter Jherosolimitane peregrinationis aggressurus essem in proximo, reddidisse et in perpetuam elemosinam concessisse monachis Sancti Thome Sparnonensis feriam unam habendam singulis annis in burgo Sancti Thome libere et quiete sicut eam habuerant per aliquos annos in tempore avi mei bone memorie Symonis quondam Comitis Ebroicensis, excepto quod sanguinem quitavi eis et in perpetuam elemosinam concessi quem avus meus sibi retinuerat cum dictis monachis dictam feriam concessisset. Habebunt autem omnes homines venientes ad eandem feriam liberum et quitum per terram meam commeatum in eundo et in redeundo securi. Monachi vero de eadem feria quocunque die accident omnes consuetudines integre libere et quiete percipient propriis usibus profuturas. Preterea conquerente R. tunc priore dicte domus didici quod in mercatis Sparnonensibus et de Ellevilla quidam mercatores quos stallarios vocant in decimis mercatis que habet de elemosina mea et antecessorum meorum eis consuetudinem non redebant quam ementes et venditores reddere solent occasione stallagiorum que prepositi nostri Sparnonensis et de Barzella annuatim ab eis percipere consueverunt. Quod iniquum esse propendens volui concessi et firmiter precepi quod in mercatis que monachis pro decima eveniunt nullus stallarius occasione stallagiorum inveniatur immunis a reddendis consuetudinibus quas alii qui stallarii non sunt reddere solent mercatores : sed eas in mercatis suis integre monachis reddere teneantur. Quod ut ratum sit scribi feci et sigilli mei ob custodiam pariter et memoriam communiri. Actum fuit apud Sparnonem solempniter anno gratie mº ccº iijº. Testibus his de monachis : Roberto priore dicte domus, Ulrico priore Claustri, Hannone sacrista, Hugone cellarario, Johanne Lepotier, Gaufrido Alcoin et multis aliis. De militibus : Guidone fratre meo, Symone de Gaseran, Hermoin, Symone de Hanchis, Haimerico filio ejus, Amaurico, Drogone de Hanchis, Amaurico de Change, Roberto de Amelio, et multis aliis. De burgensibus : Drogone pellipario, Petro et Egidio, filiis ejus, Thoma, filio Frogerii, Roberto Dulvere, Guillelmo Alarii, Renoldo megiscerio, et multiis aliis. — Datum anno et mense prenotatis. Quod vidimus testificamur1. »


1 Outre le présent vidimus, les archives d'Eure-et-Loir en conservent un autre de Jean, comte de Montfort, donné en 1248 et vidimé plus tard, en mars 1253, par Mathieu, évêque de Chartres (Nº 6 bis de la liasse). Moreau, t. 105, fol. 225, donne cette pièce d'après un vidimus de 1245 par Philippe, archevêque de Bourges, Henri, évêque de Chartres, et Guillaume, évêque de Paris. Le parchemin de cinq pouces de haut sur six de large ne portait plus que les queues de parchemin des trois sceaux.

« Symon de Monteforti prepositis suis Sparnonensibus et de Barzella salutem. Dilecto meo R.1, priore Sancti Thome Sparnonensis conquerente didici, quod stallarii in mercatis Sparnonensibus et de Elevilla que pro decima antecessorum meorum et mea monachis Sparnonensibus eveniunt occasione stallagiorum qui vobis reddunt, consuetudines quas ab aliis mercatoribus percipiunt eis reddere preter mictunt. Quod iniquum esse propendimus. Mando vobis et firmiter precipio, quod in decimis mercatis que monachis evenerint nullus stallarius a solutione consuetudinum occasione stallagiorum inveniatur immunis, et si qui contra hoc rebelles exstiterint, vos eos ad salvendum per districtionem justicie compellatis. »


1 Roberto.

« Sciant omnes presentes et futuri quod ego S. Montefortis acensivi stallos de Sparnone burgensibus ejusdem ville, pro xii denarios reddendos annuatim . Et si forte aliquis voluerit facere alios stallos, illud idem servicium et eumdem censum quem alii dederunt predicto S. redderet. Et si ita esset quod non haberent ubi possent facere predictus S. precio aliorum ubi poterint rationabiliter facere eis assignaret. Et ita est quam crescente populo ejusdem ville non licebit alicui majus premium de stallis suis accipere quam modo. Et ut hoc habeatur firmum assersu uxoris mee. A.1 et fratris mei, G. 2 impressione sigilli mei corroborare volui. Actum publice apud Molendinellos, astantibus hiis, M.3 de Montmorence, S. 4 de Gazeren, S.5 Golloheim, H. de Bertelcout, P. Cardinali et D. pellipario, R. de Stallis, S. Baligan, O. Capellano, et aliis quam pluribus, P. Ernout, et Willelmo fratre suo, R. de Carnoto, G. de Carnoto, H. Billoun, H. Paelede. »


1 Alice.
2 Guidone.
3 Matheo.
4 Simone.
5 Sevino.

Simon de Montfort attribue au prieuré d'Epernon les dîmes de sa terre de Gole.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Simon, comes Leicestrie, dominus Montisfortis, omnibus hominibus tam clericis quam laicis ad quos presentes littere pervenerint, salutem. Noverit universitas vestra me, prudentium virorum consilio, inquisitionem fecisse super decimam ville mee de Golio ad cujus ecclesie beneficium per rationem esse deberet. Inquisitione autem hujus rei fideliter inspecta in veritate cognovi quod predicta decima ad ecclesiam Sancti Thome Sparnonensis ire debebat, et sicut in tenore cartarum ejusdem loci monachorum quos de antecessoribus meis habent, intellexi et audivi. Inde est quod permisi illam prescriptam decimam ad jam dictam ecclesiam Sancti Thome Sparnonensis remanere. Et ut hoc ratum et inconcussum fideliter teneatur, impressione sigilli mei presentem paginam confirmavi, his testibus : Odone de Hadencuria...de Scroniis militibus ; Reginaldo de Donopetro, Vuillelmo sacerdote Sancti Petri ; Galeranno, clerico ejus ; Vuillelmo, tunc temporis priore Spernonis ; Hugone, monacho Spernonis. Actum 1.


1 Cet acte manque aux archives d'Eure-et-Loir ; nous l'avons tiré de Moreau, t. 109, fol. 207. L'original était un parchemin de trois pouces de haut sur huit de large, un peu endommagé, et muni d'une double queue de parchemin dont le sceau manquait.

De Hermeraio — de Gola.

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 51 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« H. archidiaconus Carnotensis omnibus presentes visuris litteras salutem in domino. Noverint universi quod cum causa verteretur coram nobis inter priorem Sparnonensem et Simonem clericum de Auviler super minutis decimis parrochie de Hermeraio, dictus Simon produxit pro se litteras domini Carnotensis de dono earumdem decimarum illarum scriptas sub hac forma ; R. dei gracia Carnotensis episcopus omnibus presentem paginam inspecturis in domino salutem. Ad universorum noticiam transferatur quod cum nemus quoddam quod nemus de Gole appellatur in terras arabiles cepisset educi, et in eodem edificium hominum edificari de novo, nos advertentes devotionem et fidele obsequium quod dilectus et fidelis noster Bartholomeus subdecanus Carnotensis nobis exhibuerat incessanter ; ad ipsius interventum ecclesie de Hermeraio cujus parrochie adjacet nemus illud, et quam Simon de Auvilari dicti subdecani socius obtinebat, decimas novalium dicti territorii de Gole cum loci illius parrochiali jure concessimus perpetuo obtinenda et possidenda ab eis qui in eadem ecclesia de Hermeraio deinceps ministrabunt. In cujus rei memoriam et perpetuam firmitatem presens scriptum fecimus sigilli nostri munimine roborari. Actum . »

Justice du prieuré, à Maingournois.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Simon, comes Leicestrie et dominus Montisfortis, omnibus notum facimus quod de omicida quem monachi prioratus Sparnonansis nobis ad servandum tradiderunt, captum in villa Migomas1 a supradictis monachis, quia carcerem in qua custodirint non habuerunt ; nullus dubitet quod ecclesia eorumdem monachorum aliquid de jure suo perdiderit, licet dolo suo fraudulenter de carcere nostro, nobis nescientibus, evaserit. Quod ut ratum sit presentem cartam, sigillo nostro fecimus roborari, anno dominice incarnationis Mº CCº VIIIº2.


1 Migornas, qui est Maingournois, hameau de la commune de Maintenon (Eure-et-Loir). Voir nº XXXI.
2 Cet acte manque aux archives d'Eure-et-Loir ; nous le donnons d'après Moreau, t. 112, fol. 121. L'original avait trois pouces de haut sur cinq de large et était scellé sur cordons de soie rouge et jaune. Gaignères le donne également.

« Subsidium de hominibus de Sparnone. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2321 (ancienne cote : n° 15 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Symon, comes Leicestrie dominus Montisfortis, Notum facio universis tam presentibus quam futuris quod aidia quam habui de communibus hominibus Sparnonis ad ejusdem castri clausturam non fuit neque poterit esse ex debito, neque ex necessitate ; immo fuit liberalis atque voluntaria. Ut igitur hoc ratum sit, nec possit malo instinctu per successionem heredum revocari, presentem paginam sigilli nostri munimine confirmavi et caritatis intuitu communitati hominum Sparnonis presentavi. Actum 1. »


1 Gaignères, Extraits de Marmoutier, t. II, p. 213, et la Collection Moreau, t. 112. fol. 227, donnent le même acte alors scellé en cire brune sur queues de parchemin, au troisième type de sceau dont s'est servi Simon de Montfort, et qui a été publié sous le nº 708 dans la Collection des sceaux des archives nationales. Le parchemin avait deux pouces de haut sur six de large. (A. D.)

Simon de Montfort donne acte du don fait par le prieur d'Epernon de 40 livres pour les fortifications de cette ville.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Symon, comes Leicestrie, dominus Montisfortis, notum facio omnibus presentibus et futuris quod, cum adjutorium ad facièndum muros Sparnonis Willelmus tunc prior Sancti Thome XL. libras michi liberaliter et caritative dedisset, dignum duxi presentem cartulam monachis prefate domus indulgendam que perpetuo testetur donum istud et alia si qua dictus Willelmus prior, tempore suo, vel homines monachorum uti homines de parochiis qui michi liberaliter cum vecturis ad clausturam castri auxiliati sunt, scilicet de Hodenc, michi vel meis voluntaria fuisse, non ex debito necessitatis extorta. Quod ut perpetuo ratum sit presentem paginam sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno gratie CCº nono1.


1 Cet acte manque aux archives d'Eure-et-Loir ; nous le donnons d'après Gaignères et Moreau. Gaignères, t. II, 213, dit le parchemin scellé en eire brune sur queues de parchemin et décrit le sceau que nous venons de voir à l'acte précédent. Il y en a deux copies dans la Collection Moreau, t. 101, fol. 150, et t. 111, fol. 153, dont la première seule donne en entier le nom du prieur Guillaume, réduit dans Gaignères à la lettre initiale. Le parchemin avait deux pouces sur sept. Le sceau de trois pouces de diamètre était sur un cordon plat tissé de soie rouge et de fil jaune, et présentait le même type d'un cavalier tête nue, sonnant du cor, un chien sous le cheval attaché par une corde à l'arçon de la selle. (A. D.)

« Quarta de donacione prati siti in cauda stagni prioris de Sparnone. »

  • B Lacs de soie verte. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2324 (ancienne cote : n° 46 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Simon comes Leucestrensis et dominus Montisfortis omnibus notum facimus quod controversia versa inter monachos Parlonenses (sic) et Matheum de Pampool super quodam prato sito in cauda cujusdam stagni eorumdem monachorum, predictus Matheus eisdem monachis Sancti Tome Parnonensis in presentia nostra supradictum pratum, assensu Guillelmi fratris sui militis et aliorum fratrum suorum, quitavit et dedit in elemosinam, tali conditione quod prenominati monachi possint, sine aliqua contradictione predicti Mathei vel aliorum ad eum pertinentium, stratam supradicti stagni ad eorum libitum sublimare. Quod ut ratum sit et inconcussum sigillo nostro confirmavimus. Hujus rei isti sunt testes ex parte monachorum : G. tunc temporis prior ejusdem loci ; Simon, prior de Mistenon ; Johannes, cellarius ; Nivelo, puer de Gaseran. Ex alia parte : Garinus d'Escrones, Odo de Hadencort, Magister Haalardus. Anno ab incarnatione Domini CCºVIIIIº1. »


1 Les archives d'Eure et-Loir possèdent en outre un vidimus de cet acte donné en 1248 par Jean, comte de Montfort. Voir nºXLVI.

« De ductu aque molendini de Seincort. »

  • B Lacet de soie rouge et blanche. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330 (ancienne cote : n° 34 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Simon, comes Leicestrie, dominus Montisfortis, notum facio presentibus et futuris, quod lis que erat inter, S. militem de Reisels, ex una parte, et W. tune priorem Sancti Thome Sparnonensis et ejusdem loci monachos ex alia, super ductu aque eorumdem monachorum molendini de Seincort coram me sedata est in hoc modum. Quod préfatus prior et monachi pro bono pacis, prefato S. militi xxij, libras et dimidium dederint, S. autem miles voluntate et assensu uxoris sue et liberorum suorum, et omnium ex parte sua vel suorum in prefata aqua vel circa aliquid jure hereditario clamantium, perpetuo concessit priori et monachis prefate domus, quod ipsi a meta ad quam palata est aqua : que meta secus grangiam eorumdem de Hermereio, ad assensum et voluntatem utriusque partis in jamdicta aqua fixa dinoscitur, suam aquam per terram suam ad libitum suum ducerent, remota omni contradictione et lite. Nepotes et suos, qui tunc temporis nundum ad elatem venerant, concessionis faciende, prefatus S. miles promisit se facturum quam cito ad etatem venissent, hanc conventionem concedere et firmiter observare. Hujus conventionis firmiter observande plegii et guarandizatores fuerunt : Droco de Hanchis, miles, ad cujus feodum illud pertinebat : Hugo de Sancto Hilarione, miles ; et plures alii. Si autem ab hac conventione et pace prefatus S. miles vel aliquis successorum ejus aliquando quoquo modo resilire presumpserit, aut in aliquo prefatos monachos molestari vel gravare, ego S. comes Leicestrie et dominus Montisfortis et heredes mei super terram sepe dicti S. militis hujus conventionis tenorem inviolabiliter faceremus observari. Hoc igitur ut ratum maneat et inconcussum presentem paginam ad petitionem utriusque partis sigilli mei munimine feci roborari..... 1CCºIXº. »


1 Les points indiquent un mot enlevé par suite de mutilation.

« Les Broces de Villa-Nova. — VI agripenna terre pro VI solid. Carnot. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 37 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Notum sit omnibus presentibus et futuris quod ego Simon de Villa nova assensu et voluntate Isabel uxoris mee et liberorum meorum, dedi et concessi Garino Foriart et heredibus suis sex agripenna terre des Broces de Villa Nova libere et quiete in perpetuum possidenda, pro sex solidis Carnotensis monete censualibus annuatim apud Sparnonem reddendis. Quod ut ratum et stabile sit, Amauricus de Mistelone defensor et garandizator fuit et in sigilli sui presentem cartulam fecit munimine roborari. De ista conventione sunt hii testes : Petrus Ernoldi, Guillelmus, frater ejus ; Hugo Fobert, Odo Crassius, Guillot Alain, et plures alii. Datum . Nonas ejusdem1. »


1 Dans le tome 113, fol. 121 de la collection Morcau, se trouve une copie de cet acte d'après un original de quatre pouces de haut sur six de large, muni du sceau annoncé d'Amaury de Maintenon, en cire brune, portant un écu aux angles arrondis, chargé de trois bandes. La légende était incomplète. SIGILLVM. ESMAVRICI.....

Voir plus loin des chartes de 1221 et 1223 sur le même sujet. (A. D.)

« Michael juvenis de Protheiis. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2329 (ancienne cote : n° 55 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Notum sit omnibus tam futuris quam presentibus quod fratres capituli Sancti Thome de Sparnone et Robertus, frater eorum dictus prior, assensu capituli sui, Michaeli juveni de Protheiis et uxori ejus et heredibus suis in perpetuum concesserunt unam areolam apud Protheias quam ipse Michael emit ab Ermensendi, tenendam sub annuo censu duorum solidorum, ita quod si nichil de terra eorum preter dictam areolam tenebit, liber erit a corveiis et a talea ét omni alia exactione, nichil solvens preter dictum censum. Nos vero fratres capituli Sancti Thome et ego Gaufridus (sic) dictus prior hunc concessionem et libertatem dicto Michaeli et uxori ejus et heredibus suis concedimus, et areolam quandam que nobis reddebit per singulos annos quatuor denarios, assensu communi, ipsi Michaeli et uxori ejus et heredibus suis sub annuo censu duodecim denariorum ad agmentum areole predicte concedimus in perpetuum, ita quod pro duobus illis areolis tres solidos nobis persolvet, et sic liber erit quod de nullo alio preter quam de censu pretaxato, nobis tenebitur obnoxius. Et si forte aliquid de terra nostra preter areolas illas acquisierit ad consuetudines aliorum hominum de Protheiis illud tenebit. Hujus rei testes sunt ex parte nostra : Johannes Poher, Gaufridus Berbuin ; Ex parte Michaelis : Stephanus de Stanno, Petrus Ernulfi. Quod ut ratum habeatur presens scriptum sigilli nostri munimine roboravimus. Actum . »

« De Roseto de Proueriis. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 50 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Nos fratres Columbensis monasterii et ego T. humilis eorum minister, notum fieri volumus omnibus qui presentes istas litteras viderint vel audierint quod compositio facta fuit inter nos et monachos Majoris Monasterii de Sparnone, tempore Gaufredi prioris ejusdem domus. Super minutis decimis propriorum animalium que nos habemus vel habituri sumus in granchia nostra de Roseto, que sita est in parrochia de Proueiis, videlicet ut annuatim reddamus pro decimis istis monachis de Sparnone xii. denarios Carnotensis monete, et vi sacerdoti de Proueiis. Quam compositionem coram nobis recitatam, nos concedimus et ratam habemus, et sigillo capituli nostri ob custodiam pariter et memoriam communivimus1. »


1 Cette charte est sans date, mais Geofroy était prieur d'Epernon en juin 1210, et Thibaut fut abbé de Coulomb de 1194 à 1218.

« Decima juxta Ulmetum. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 13 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Theobaldus, Dei gratia Columbensis abbas, omnibus presentem paginam inspecturis notum facio quod coram domino Carnotensi episcopo R. et coram nobis, inter monachos de Esparlone et quendam burgensem de Novigento nomine R. cognomine vero Juglet : controversia quedam que inter eos vertebatur super decima cujusdam terre que sita est juxta Ulmetum ; quam decimam prefatus burgensis calumpniabatur, tali modo pacificato est, quod is prefatus burgensis quadraginta solidos Carnotensis monete a prefatis recepit monachis, et sic decimam quam calumpniabatur omnino monachis quitavit. Hoc autem concessit uxor illius Beatrix, ex cujus parte ipse prefatam terram possidebat. »

« De Hermerai, de Gola. »

« CYROGRAPHVM. »

  • B Trois lacs de soie rouge. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 51 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« J. Sancti Germani de pratis, et J. Sancte Genovefe Dei gracia abbas, et G. decanus Sancti Germani Autisiodorensis Parisiensis, universis presentem paginam inspecturis perpetuam in Domino salutem. Cum ex delegatione domini pape Innocentii tercii, de causa que vertebatur inter ecclesiam beati Thome Sparnonensis ex una parte, et Simonem clericum personam ecclesie de Hermerai ex altera, super decimis novalium nemoris de Gola cognoscemus, lite coram nobis super possessione decimarum illorum novalium legitime contestata, cum tam super principali quam super incidentibus questionibus in presentia nostra esset diutius altercatum : tandem nobis mediantibus et ad hoc modis omnibus partes inducentibus inter G. priorem Sparnonensem, in causa illa procuratorem a Gaufrido abbate et Conventu Majoris Monasterii taliter constitutum, quod quicquid idem prior judicio vel compositione fecisset, ratum et firmum in perpetuum haberetur, et predictum Simonem, fide hinc inde prestita, talis compositio intercessit : quod predictus Simon decimas illorum novalium tam presentium quam futurorum predicte ecclesie beati Thome in perpetuum omnino quitavit, litteras etiam Carnotensis Episcopi quibus decime ille concesse et confirmate predicto Simoni videbantur, in manibus nostris ad opus predicte ecclesie beati Thome, fecimus resignari. Predictus vero prior propter hoc unum modium annone, in granchia de Hermerai singulis annis quamdiu aliquid decime ex novalibus illis habebitur, cum aliis tribus modiis, duobus scilicet annone, et uno avene pro aliis decimis sibi assignatis percipiendum, cum tercia parte minutarum decimarum Ville de Gola, dicto Simoni et ejus successoribus liberaliter concessit. Cum ergo composicionem hujus modi utrique ecclesie credamus non modicum expedire, de bonorum virorum et juris peritorum consilio, auctoritate apostolica qua fungimur in hac parte, ipsam duximus confirmandam, cartulam istam super hoc de partium voluntate compositam, sigillorum nostrorum munimine roborantes. Actum 1. »


1 Dans la collection Moreau, t. 119, fol. 201, se trouve une copie de cet acte d'après un parchemin de six pouces sur neuf, n'ayant conservé que le sceau du doyen de Saint-Germain-l'Auxerrois. Il y est daté de 1215, ce qui est inadmissible, Geofroy, abbé de Marmoutier, étant mort en 1210.

« Gola, — Rochet, — Gaseran, — Rambouillet. »

  • B Lacs de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 23 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Raginaldus Dei gratia Carnotensis episcopus, universis presens scriptum inspecturis, perpetuam in domino salutem. Noverit universitas vestra quod ego Raginaldus, Dei promeritis Carnotensis episcopus, pro amore Dei et ob remedium anime mee, dedi et concessi, monachis Majoris Monasterii Sparnone commorantibus, decimas universas omnium novalium que facta sunt vel fient de cetero in territorio de Gola et in territorio de Rochis et in parrochiis de Gaseran et de Rambolleto, ab ipsis perpetuo pacifice possidendas. Quod ut ratum habeatur presentes litteras annotari feci et sigilli mei munimine roborari. Actum . »

« De Cureto. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 17 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Raginaldus Dei Gratia Carnotensis episcopus, universis presentes litteras inspecturis in Domino salutem. Omnibus notum facimus quod nos dilecto nostro A. presbitero de Cureto ejusque successoribus damus et concedimus decimas novalium infra fines parrochie sue constitutas : ita tamen quod pro bono pacis inter ipsum et Priorem de Sparnone patronum ejusdem Ecclesie perpetuo observande, et pro evitandis laboribus et expensis, de assensu et voluntale ipsius presbiteri statuimus, ut prefatus prior perpetue possideat nomine dicte ecclesie medietatem decimarum earumdem. Quod ut firmum et stabile permaneat, tam presbitero quum priori presentes litteras in testimonium et munimen sigilli nostri robore confirmamus. Datum . »

« Galeranus de Stanno vendit tria quarteria vince. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 52 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Bartholomeus decanus Sparnonis, universis presens scriptum inspecturis notum facio quod Galeranus de Stanno vendidit Philipo, priori Sancti Thome de Sparnonc ; tria quarteria vinee que fuit de censiva dicti prioris, et sita in cultura vinearum Sancti Thome. Hanc autem vendicionem Maria, uxor dicti Galerani, coram me et coram pluribus benigniter concessit, et quicquid in predicta vinea habebat in manu mea resignavit, et iidem dedit quod super hanc vendicionem dotalicium ulla tenus de cetero reclamaret, et si forte aliquis dictum priorem vel domum Sancti Thome super hanc vendicionem vexare voluerit, ipsa tenetur per fidem suam hanc vendicionem, salvis expensis dicto priori vel domui prenominate, pro posse suo garantizare. Et ut istud firmum teneatur ad utrius que partis peticionem precens scriptum sigilli mei muniminc roboravi. Datum 1 »


1 Voyez n. 17.

« G Estelou : donatio terre de Potino. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 18 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Bartholomeus, decanus Sparnonensis, universis presens scriptum inspecturis notum facio, quod Willelmus Estelou, assensu et voluntate uxoris sue Juliane, et puerorum suorum, dedit pietatis intuitu in elemosina domui Sancti Thome de Sparnone totam terram de Potino. Preterea, ne uxor dicti Willelmi super hanc terram in elemosina datam per dotalicium aliquid de cetero possit reclamare ; ipsa spontanea voluntate dictam terram in manu nostra resignavit, et fidem dedit quod de cetero super dictam terram nichil reclamabit. Voluntate ejus et viri sui dictam domum de terra predicta sessivit. Et si forte dictam domum aliquis super hanc terram vexare voluerit, ipsa per fidem tenetur quod secundum posse suum, salvis suis expensis, hanc terram dicte domui garantizabit. Et ut illud firmiter teneatur, ego Bartholomeus predictus ad petitionem utriusque partis presentem paginam sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno gracie. CCº vicesimo primo. »

« Apud Potinum tria sextaria seminature terre. »

  • B Arch. dép. Eure-et-loir, H 2322 (ancienne cote : n° 18 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Bartholomeus, decanus Sparnonensis... Notum facio quod Ligerius, filius defuncti Gregorii de loco Sancti Thome, de assensu et voluntate uxoris sue Ysabel et omnium puerorum suorum ; et Droco, frater ejus, assensu et voluntate uxoris sue Asceline et omnium puerorum suorum, vendiderunt absolute domui Sancti Thome de Sparnone tria sextaria seminature terre, que sita sunt apud Potinum. Preterea, ne per dicte uxoris super hanc terram, vel dotalicii aliquid possint de cetero reclamare. Ipse resignaverunt predictam terram in manu mea et fidem dederunt quod super hanc terram nichil de cetero reclamabunt et si forte..... 1 ) Actum anno gracie CCº vicesimo primo. »


1 (comme dans la pièce précédente.

« Simon Fornerius vendit terram de Broceis. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 10 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Bartholomeus, decanus Sparnonensis, universis presens scriptum inspecturis notum facio quod Simo Fornerius. assensu et voluntate uxoris sue Hermengardis, vendidit absolute domui Sancti Thome de Sparnone terram de Broceis de Villa Nova, quam tenebat de domino Simone de Villa-Nova pro duodecim denarios censuales, et idem Simon assensu et voluntate uxoris sue Isabel et Johannis primogeniti filii sui, et omnium aliorum puerorum, eandem censivam in elemosina dedit domui predicte ; et ne forte uxor dicti Simonis Fornerii super has terras per dotalicium aliquid possit de cetero reclamare... Si forte aliquis super hanc terram domum predictam vexare voluerit, ipsa tenetur per fidem quod secundum posse suum salvis suis expensis illam dicte domui garantizabit. Et illud firmiter de cetero teneatur, ego decanus predictus, ad petitionem utriusque partis, presentem paginam sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno gracie. CCº vicesimo primo1. »


1 Voyez les nos XVII et XXIV.

« Simo de Villa nova dedit XII denarios super terra de Brosels. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 47 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentis pagine noticiam habituris, ego Simon de Villa Nova, miles, notum facio quod de assensu et voluntate Ysabellis uxoris mee, et Johannis filii mei primogeniti, ac aliorum liberorum meorum, dedi et concessi pro salute animarum patris et matris mee et aliorum antecessorum meorum, in perpetuam clemosinam prioratui beati Thome de Sparnone. duodecim denarios censuales quos percipiebam absque aliqua exactionis consuetudine in terra quam Philippus, prior ejusdem loci, a Simone dicto Furnerio comparavit, que vocatur terra de Broscis de Villa Nova, que fuit Simonis defuncti de Stagno. Hujus modi autem emptionem et vendicionem aprobo et confirmo, assensu et voluntate Ysabellis uxoris mee, et Johannis filii mei primogeniti, et aliorum liberorum meorum. Eandem autem terram, idem Simon comparaverat a Galeranno de Stagno, et Garino Foriart quibus descenderat jure hereditario. Quod ut ratum et stabile perseveret in futurum presentes litteras duxi sigilli mei munimine confirmandas. Datum anno ab incarnatione domini. CCºXXº primo. Mense aprilis1. »


1 Gaignères (II, 206) ajoute à cette charte la description du sceau en cire jaune sur queues de parchemin qui s'y trouvait alors. Il portait un écu fretté, au lambel aux quatre pendants pointus brochant sur le tout. La légende S. SIMONIS DE. METENON, prouve, quand nous ne le saurions d'ailleurs, que la famille de Villeneuve était une branche de celle de Maintenon. (A. D.)

De la Villeneufve et des Broces, à présent tout en bois.

  • B Queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 47 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presens scriptum casu quolibet inspecturis, ego Symon de Villa Nova, miles, notum facio quod Symon dictus Furnerius comparavit octo arpenta terre a Galerano de Stagno, et sex a Garino Foriart que vocantur de Brocis de Villa Nova que fuerunt defuncti Symonis de Stagno, tali modo quod de assensu spontaneo et voluntate propria Ysabellis uxoris mee et Johannis filii mei primogeniti, ac aliorum liberorum meorum, dedi et concessi dicto Symoni supradicta arpenta que dicti Galeranus et Garinus a me, pro quatuor decimo solidis censualibus possidebant, sibi et héredibus suis vel illi quibus ipse Symon aut heredes sub terram illam voluerint vendere aut conferre, pro duodecim denariis censualibus annuatim per solvendis quiete et libere absque aliqua exactionis consuetudine in perpetuum possidenda. Quod ut memoriter firmiterque tencatur presentes litteras ad petitionem dictorum Galeranni, Garini et Symonis, sigilli mei munimine feci confirmari. Datum anno domini. CCºXXIº mense aprilis. »

Amaury de la Queue approuve l'acte précédent.

  • B Queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2322 (ancienne cote : n° 47 ter de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Noverint universi presentes pariter et futuri, quod ego Amauricus de Cauda, miles, concessi et approbavi illam elemosinam quam dilectus frater meus Simon de Villa >Nova, miles, fecit prioratui beati Thome de Sparnone, videlicet super duodecim denariis censualibus quos in terra de Broscis de Villa Nova percipiebat annuatim sine aliqua exactione. Datum anno domini CCºXXºIº mense aprilis. »

« De becio in terra de Megornas juxta aquam Eure. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330 (ancienne cote : n° 53 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Amaricus de Mestenon miles notum facio omnibus presentes litteras inspecturis quod cum inter me ex una parte, et priorem Sancti Thome de Sparnone et homines suos de Megornas ex altera, super quo Jam becio quod fleri faciebam ab stanno meo usque ad aquam que Eure nuncupatur, partem in terra mea et partem in terra eorum contentio verteretur ; tandem de bonorum virorum consilio sedata est in hunc modum : quod medietas jacture becii in terra hominum mittetur, altera vero medietas in terra mea jacietur. Predicti vero homines super jacturam becii quod in terra sua est facient quidquid voluerint, ego vero et heredes mei propter jacturam becii in terra hominum viam nec jura alia de cetero non reclamabimus ullo modo. Preterea, si contigerit ut curetur becium ; tali modo et tali tempore curabitur quod dicti homines per curationem dampnum aliquid non incurrent. Adjectum est etiam et concessum quod si fortasse remanserit becium, sepedicti homines in quantum terra sua continent medietatem becii in perpetuum possidebunt. Et ut firmum et stabile perseveret presentes litteras sigilli mei munimine feci roborari. Actum anno domini CCºXXºIIIº. »


1 La collection Moreau, t. 133, fol. 46, renferme une copie de cet acte accompagnée de la note suivante : Feuille de cinq pouces de haut sur huit de large saine et entière, mais sa surface est sale et velue ; l'encre est blanchâtre et usée. Au bas est un sceau de craie rousse pendant à un lemnisque de parchemin à deux queues, chargé d'un écusson en forme de cœur portant trois bandes. La légende est effacée. Le sceau est le même que celui de la charte de Simon de Villeneuve en 1210.

« Hermeroy ; nemus Diluvii. »

  • B Deux doubles queues de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 48 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ludovicus, beati Maglorii Parisiensis abbas, et ejusdem loci Conventus, omnibus presentem paginam inspecturis perpetuam in Domino salutem. Noveritis quod cum inter nos, ex una parte, et religiosos viros abbatem et Conventum Majoris Monasterii et priorem de Esparnone ex altera, super decimis novalium in parrochia de Hermeroy contentorum, cujus parrochie patronatus ad eos pertinere dinoscitur, videlicet in nemore Diluvii quod ipsi asserunt infra dictam parrochiam contineri, coram venerabili viro Henrico officiali Carnotensi contencio verteretur ; tandem de bonorum virorum consilio, cum predictis abbate et Conventu Majoris Monasterii et Priore de Esparnone composuimus in hunc modum : Videlicet quod nos medietatem decimarum predicti nemoris novalium que a tempore eorum privilegii ceperunt excoli, de cetero annuatim percipiemus in quantum ipsa novalia in sua parrochia videbuntur contineri. Adjectum est eciam et concessum quod si quis nos vel ipsos super eisdem decimis in causam traxerit, vel alias aliquatenus molestare presumpserit, nos et ipsi predictas decimas in expensis communibus defendemus. In cujus rei memoriam presentes litteras scribi fecimus et sigillorum nostrorum munimine roborari. Actum . »

Devant Robert, official de la cour épiscopale de Chartres, Hugues de Huimes, Sicilie, son épouse, et Philippe, leur fils, cèdent au prieuré d'Epernon le râtelage, rastalagium, de leurs prés de la Pierrefitte à Huimes, aujourd'hui Villiers-le-Morhiers1.


1 La collection Moreau, t. 135, fol. 153, nous fournit la copie de cet acte d'après l'original de quatre pouces de haut sur sept de large fort endommagé par l'humidité et auquel pendait le sceau de l'officialité de Chartres.

« Terra decimalis de Cureio. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 39 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Omnibus presentes litteras inspecturis, Magister G. officialis curie Carnotensis, salutem in domino. Noverint universi quod Galterius de Renecort, in nostra presentia constitutus, recognovit se decimam cujusdam terre site juxta viam que dividit decimariam de Cureio, prioratui Sancti Thome Sparnonensi et ecclesie de Cureio in elemosinam contulisse, unicuique tam prioratui quam dicte ecclesie sub equis porcionibus in perpetuum possidendam. In cujus rei testimonium et munimen presentes litteras ad peticionem parcium fecimus conscribi et sigilli nostri munimine roborari. Actum anno domini CCº vicesimo quinto, mense marcio. »

Les novales de Rambouillet.

  • B Cartulaire de Saint-Magloire.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Fratres capituli Majoris Monasterii et frater Garinus, divina miseratione minister eorum humilis, universis tam presentibus quam futuris presentes litteras inspecturis salutem in Domino. Noverit universitas vestra quod inter nos ex una parte, et religiosos viros abbatem et conventum Sancti Maglorii ex altera, verteretur contentio super decimas novalium de Haya de Blarini infra fines parochie de Ramboileto contentorum, laboribus et expensis parcere volentes, de consilio bonorum virorum, inter nos amicabiliter composuimus in hunc modum. Nos in predictis novalibus singulis annis medietatem perciepiemus, dicti vero abbas et conventus Sancti Maglorii aliam medietatem similiter percipient annuatim libere et quiele. Et quia in predicta parrochia lapsu temporis poterunt fieri novalia, ne lis inter nos et illos valeat suscitari, volumus et concedimus de novalibus amodo faciendis in dicta parrochia, dicti abbas et conventus Sancti Maglorii medietatem decime percipient annuatim ; nos autem aliam medietatem percipiemus similiter libere et quiete. Si quis vero super decimis novalium factarum et faciendarum processu temporis dictos abbatem et conventum S. Maglorii vellet molestare, nos et dictus abbas et conventus Sancti Maglorii in expensis communibus decimas dictarum novalium defendere teneremur. In cujus rei memoriam et munimen litteras istas sub cirographo scriptas sigillorum nostrorum impressionibus fecimus ad majorem firmitatem in perpetuum roborari. Actum 1. »


1 Cette pièce et le nº 38 nous ont été fournis par le grand Cartulaire de Saint-Magloire de Paris. (Bibl. nat., mss. lat. 5413, fol. 299.) (A. D.)

« De prato juxta grangiam Harmeroi. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2324 (ancienne cote : n° 38 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Drocho, miles de Resieus, universis presentes litteras inspecturis notum facio me voluisse et concessisse quoddam scambium factum inter priorem et conventum Sancti Thome de Sparnone ex una parte, et Johannem de Nigeriis ex altera, super quibusdam pratis quorum unum situm est in censiva mea juxta granchiam suam de Hermerai, et aliud situm est aput Coudrai in censiva eorumdem, salvis censibus utriusque partis. Ita tamen quod ego Drocho, a dictis monachis annuatim sex denarios tantum modo percipiam censuales, et justiciam quam antea in dicto prato percipere consuevi. Dicti vero monachi de prato de Coudrai a dicto Johanne de Nigeriis annuatim eodem festo sex similiter denarios percipient censuales et justiciam quam antea in dicto prato de Coudrai percipere consueverunt. Hanc autem conventionem Jaquelina, uxor mea, spontanea nec coacta et Simon et Droinus filii mei, voluerunt et concesserunt fide prestita corporali. In cujus rei testimonium et munimen litteras presentes contuli dictis priori et conventui sigilli mei munimine roboratas. Actum . »

« Drocho de Resieus dedit vi denarios censuales. »

  • B N° 38 ter de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Droco de Reiseus miles, salutem in vero salutari. Que geruntur sub tempore ne labantur conlapsu temporis debent scripti memoria vel voce testium confirmari. Sciant igitur omnes, quorum aspectui presentabitur hec presens pagina, quod ego de consensu et voluntate Jaqueline uxoris mee, Symonis primogeniti mei, et aliorum puerorum meorum, in perpetuam elemosinam dedi liberaliter et concessi ecclesie beati Thome de Sparnone sex denarios censuales, quos annuatim percipiebam super quadam pecia prati siti juxta granchiam de Hermereio, quod pratum tenebat de me Johannes de Nigellis cum omni jure, justitia, redibitione, et omni alia consuetudine michi debita, pacifice possidendum. Si autem in partibus illis me decedere contigerit, cum fratribus ejusdem ecclesie corpus meum tradetur ecclesiastice sepulture, cum eisdem participaturum in spiritualibus cum uxore mea et meis liberis habitare. Quod ut firmum permaneat et stabile presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Datum 1. »


1 Gaignères et la collection Moreau, t. 151, fol. 160, donnent avec cette charte la description du sceau en cire brune d'un pouce et demi de diamètre, portant un écu losangé avec un canton. Légende, S. DROCI. DE. RAISSEVS. (A. D.)

« Quitacio usagiorum in nemore Aquiline et aliorum. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2321 (ancienne cote : n° 24 ter de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Amauricus, comes Montisfortis, Francie constabularius, universis presentes litteras inspecturis eternam in Domino salutem. Noverit universitas vestra quod cum Abbas et conventus Majoris Monasterii et Prior et conventus domus monachorum de Sparnone, Carnotensis diocesis, haberent nomine dicti prioratus, et a longis retroactis temporibus habuissent et pacifice possedissent in foresta nostra que Aquilina vocatur, videlicet in nemore mortuo et in omnibus lignis que reperirint quocunque modo terre jacentia ad comburendum, et in vivo quantumcunque ipsis opus esset ad edificandum tam in domo dicti prioratus de Sparnone, quam in granchiis ad eandem domum pertinentibus ; et in aliis duobus nemoribus nostris, quorum alter Campus Gaudein, alter Diluvium vocatur, usagium haberent et habuissent, quantumcunque ipsis esset ad omnes usus dicte domus et granchie sue de Hermeriaco ; et potestatem pascendi equas suas in dicta foresta Aquiline et ducendi et reducendi ipsas equas. Tandem de bonorum virorum consilio predicti abbas et conventus Majoris Monasterii et prior et conventus de Sparnone predicta omnia nobis et heredibus nostris quitaverunt. Et nos in recompensationem dicte quitancie prefatis abbati et conventui Majoris Monasterii et priori et conventui domus de Sparnone dedimus et concessimus centum et septuaginta arpenta nemoris nostri de Campo Gaudein cum fundo terre, sicuti sunt per fossata et metis divisa, habenda in perpetuum et quiete et pacifice possidenda. Ita quod de ipso nemore et fundo terre possint supradicti abbas et conventus Majoris Monasterii et prior et conventus de Sparnone suam libere et plenarie facere voluntatem. Preterea donamus et concedimus eisdem monachis duo arpenta terre contigua dicto nemori, ad manerium ab eis edificandum ibidem. Nec nos ve heredes nostri in prefatis nemoribus et terra, usagium, vel aliquod jus, vel possessionem, in futurum poterimus reclamare ; immo predicta omnia eisdem monachis ab omni usagio et consuetudine sive costuma vel redibitione, quod vel quas quicumque alius quoquomodo vendicare vet petere posset, nos et heredes nostri bona fide garantizare tenemur et ab omnibus liberare. Excepta alta justicia quam nobis et heredibus nostris in predictis omnibus retinemus. Videlicet : raptus, multri, incendii, furti, et sanguinis. Sanguinem tamen servientium ipsorum non retinemus. Et exceptis quibuslibet venationibus quas nobis generaliter retinemus. Set si forte aliquis ipsorum monachorum vel fratrum vel serviencium suorum invenerint aliquam magnam bestiam fatigatam vel mortuam, ipsi tenerentur eam reddere nobis, vel preposito de Sparnone, sive alicui de nostris servientibus nunciare. Si que vero littere regum vel antecessorum nostrorum facte super aliquo de quo fiat mencio in contractu isto, remanerint penes dictos monachos que pro ipsis faciant, nullius amodo sint valoris. Et sciendum est quod hec predicta omnia sepefati abbas et conventus et prior et monachi de Sparnone tenebunt de nobis et heredibus nostris in puram et perpetuam elemosinam que eis bona fide garandizare tenemur ut superius est expressum. In cujus rei memoriam et munimen sepefatis monachis in testimonium presentes litteras sigilli nostri impressione dedimus roboratas. Actum 1. »


1 Lorsque Gaignères copia cet acte à la fin du dix-septième siècle, il était encore muni d'un sceau en cire brune, sur queues de parchemin, présentant le cinquième type du sceau qu'employa Amaury. Il a été décrit dans le cartulaire des Vaux-de-Cernay, I, 346, et dans l'Inventaire des sceaux des archives, sous le nº 712. Du vivant de son père, il se servait d'un sceau armorial dont l'écu portait un lion ; il prit, en 1218, le sceau de majesté des comtes de Toulouse (décrit Inv. des sceaux, nº 748). Lorsqu'il dut renoncer à ses possessions du midi, il se fit faire un sceau de grande dimension, sur lequel il prend le titre de comte de Montfort. Comme connetable, il employa deux sceaux fort semblables, mais dont le second, celui qui nous occupe, est très-supérieur par la perfection des formes et le mouvement de l'homme et du cheval. La légende de l'un était : S. AM.. .. COMITIS. MONTISFORTIS. FRANCIE. CONSTABVLARII. (Inv. des sceaux, nº 711) ; celle de l'autre, que l'exemplaire des archives ne donne pas : AMAVRIC : COMES : MOTIS : FORTIS : FRACIE : COSTABVLARIVS : Le contre-sceau présente un pal émanché entre deux fleurs de lys, avec la légende VERITAS. Cet émanché, en pal de gueules et d'argent, était les armes primitives de la famille de Montfort, qui, dès le douzième siècle, portait aussi le lion d'argent sur champ de gueules.

Dans la collection Moreau, t. 155, fol. 202, la copie du même acte est dite faite sur un original de quatorze pouces de haut sur un pied de large, un peu endommagé par les insectes, mais dont l'écriture fort belle et très-brillante avait peu souffert. Il ne restait plus que des débris du sceau de cire brune, (A. D.)

Les novales de Rambouillet,

  • B Cartulaire de Saint-Magloire.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Albericus, permissione divina Carnotensis episcopus, salutem in Domino. Noverit universitas vestra quod cum magister Unfredus, presbiter et persona ecclesie de Rambolleto, traheret in causa coram nobis auctoritate apostolica abbatem et conventum Beati Maglorii Parisiensis super medictatem decimarum novalium sitarum infra metas parochie de Rambolleto, quas dicebat dictus Unfredus dictum abbatem et conventum percipere in prejudicium et gravamen dicti Unfredi et ecclesie predicte. Peteret etiam coram nobis a dictis abbate et conventu valorem octoginta et sexdecim modiorum, scilicet bladi pro medietate et avena pro alia medietate quod dicebat dictum abbatem et conventum percepisse temporibus retroactis in predicta medietate novalium. Tandem dictus Unfredus ex una parte, et procurator dictorum abbatis et conventus, prior Montisfortis ex altera, in jure constituti coram nobis composuerunt in hunc modum. Quod dictus Unfredus et quisquis post ipsum erit persona ecclesie de Rambolleto solvet annuatim , nomine admodiacionis, dictis abbati et conventui sex modios medietatem bladi et medietatem avene ad mensuram de Sparnone pro omnibus decimis quas dicti A. et C. percipiebant infra fines parochie de Rambolleto, tam grossis quam minutis usque ad presentem diem quocumque modo haberent aut percipere possint. Pro qua admodiacione dictus procurator dictorum A. et C. quitavit dicto presbitero et cuilibet successori ejus in perpetuum omnes decimas quas antea percipiebant infra fines parochie de Rambolleto, et nihil de cetero percipient in novalibus dicte parochie tam factis sive et in posterum faciendis. Hanc autem compositionem volumus et comprobamus tanquam judex a sede apostolica in causa predicta datus, et tanquam episcopus, judex ordinarius loci in quo site sunt ecclesia de Rambolleto et decime prenotate. In cujus rei memoriam. Actum Carnoti anno Domini CCº quadragesimo primo die veneris ante. Isti sunt dies1. »


1 Quoique le prieuré d'Epernon, dont dépendait le curé de Rambouillet ne soit pas nommé dans cette pièce tirée du cartulaire de Saint-Magloire, nous avons cru devoir la donner comme complément de pièces précédentes et en particulier du numéro 34. L'abbaye de Saint-Magloire, qui avait reçu du roi Robert la dîme de toutes les novales de l'Iveline, se trouvait en lutte pour le paiement de ces dîmes avec les maisons religieuses sous la direction desquelles se faisaient des défrichements et avec les curés des paroisses. (A. D)

« Sententia arbitralis officialis curie Carnotensis inter Priorem Sancti Thome et Yvonem Esperel. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 25 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Omnibus presentes litteras inspecturis, Officialis curie Carnotensis salutem in domino. Noverint universi quod cum contentio esset coram nobis inter religiosum virum priorem Sancti Thome de Sparnone ex una parte, et Yvonem Esperel ex altera, super eo quod idem prior dicebat dictum Yvonem eidem priori intulisse injuriam intrando violenter, et contra voluntatem dicti prioris quamdam domum sitam in censiva dicti prioratus de Sparnone, et ejiciendo res hospitis quem dictus prior posuerat in eadem domo..... Tandem dictus Yvo per se personaliter comparens et magister Johannes de Nogento, clericus, pro dicto priore compromiserunt in nos ; promittentes fide media et sub pena unius marce argenti quod dicte partes firmiter et fideliter observarent quicquid super dicta causa, etc... Nos per arbitrium nostrum diximus et injunximus dicto Yvoni quod ipse exiret de dicta domo et res suas ab ea removeret, et quod gagiaret emendam dicto priori pro dictis injuriis eidem priori illatis secundum quod nos dictam emendam voluerimus estimare. Datum 1. »


1 Au dos de cette pièce est écrit. « Parve valoris. »

« Sententia super foragio vini venditi apud Spernonem. »

  • B Double queue et fragment de sceau en cire brune de forme ogivale portant une fleur de lis. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2337 (ancienne cote : n° 54 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

(Extrait. ) « Universis presentes litteras, inspecturis, Albertus, decanus Sparnonis, salutem in Domino. Noveritis quod cum contencio verteretur inter religiosos viros abbatem et conventum Majoris Monasterii ex una parte, et relictam Arnulphi Boulart de Sparnone ex altera, auctoritate apostolica, coram venerabili viro decano Turonensi.... super eo quod dicti abbas et conventus petebant a dicta relicta quamdam costumam que vocatur foragium vini quod ipsa vendiderat seu exposuerat ad vendendum in quadam domo sita apud Sparnonem inter domum monialium Alte Brucrie et domum Eustachii dicti Prive, ante domum elemosine de Sparnone, in decimo mercato contingente ad priorem et prioratum Sancti Thome de Sparnone ; petebant etiam.... a dicta relicta sexaginta solidos et decem denarios pro emenda quod ipsa dolia in quibus dictum vinum vendiderat, non soluto dicto foragio......... defundavit cum secundum usum et consuetudinem usitatos in Sparnone illi qui dolium defundant non soluto foragio ad tantam emendam teneantur......... Tandem dicta relicta nolens subire calumpnie sacramentum, dictum foragium, scilicet quatuor denarios solvit priori de Sparnone....... Gagiavit etiam predictam emendam memorato priori...... promittens fide media in manu nostra prestita quod quocienscumque ipsa vendet vinum in dicta domo, in dicto decimo mercato..... foragium dicto priori reddet. In cujus rei testimonium..... . »

« Sententia de minagio priorisse Alte Bruerie, pro priore de Sparnone. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2337 (ancienne cote : n° 34 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« In nomine patris et filii et Spiritus Sancti, amen. Cum priorissa et conventus Alte Bruerie dicerent contra priorem Sancti Thome de Sparnone quod cum eedem priorissa et conventus essent et diu fuissent in possessione vel quasi juris capiendi, seu percipiendi singulis annis in nundinis que sunt apud Sparnonem, , costumam quam dicitur minagium ; idem prior apostoli quod fuit anno ultimo preterito dictas priorissam et retinendo dicta die dictam costumam et auferendo seu auferri faciendo a servientibus ipsarum priorisse et conventus bladum et avenam que ceperant nomine costume predicte, ab hominibus vendentibus bladum et avenam indictis nundinis dicta die usque ad extimacionem duorum sextariorum bladi et avene. Unde petebant dicte priorissa et conventus a dicto priore, ut ipse restituendo eas ad dictam possessionem vel quasi redderet eis dictos duos sextarios bladi et avene. Unde petebant dicte priorissa et conventus a dicto priore, ut ipse restituendo eas ad dictam possessionem vel quasi redderet eis dictos duos sextarios bladi et avene, et quod permitteret eas de dicta possessione gaudere. Dicerent et eedem priorissa et conventus contra dictum priorem quod idem prior injuriatus erat eisdem capiendo et retinendo per unum mensem servientem quemdam ipsarum priorisse et conventus ; faciendo etiam eundem servientem, quem dicta die instituerant ad recipiendam dictam costumam retrudi in carcerem quo ponunt latrones, in contemptu et injuria dictarum priorisse et conventus ; retinendo et duas moniales ejusdem prioratus et facientes claudi portas murorum clausure prioratu dicta die ne dicte moniales exirent de dicta clausura ; quas injurias et quos contemplus nollent dicte priorissa et conventus a dicto priore sibi factas et factos fuisse pro quadraginta libris. Unde petebant dicte priorissa et conventus a dicto priore dictas quadraginta libras pro dictis injuriis et contemptibus sibi reddi ; cum mallent tamen de suo amisisse quam dictas injurias et dictos contemptus sustinuisse ; et hec petebant, salvo jure addendi : protestantes quod si non possent omnia probare quod sufficiret eis aliquid probare depremissis, quod sufficeret ad condampnationem dicti prioris et . Item cum in modum reconventionis, dixerit dictus prior de Sparnone contra dictas priorissam et conventum de Alta Brueria, reconveniendo easdem, quod cum idem prior fuisset et esset in possessione vel quasi juris taliter quod quicumque scilicet in domo quadam sita apud Sparnonem, que dicitur domus Alte Bruerie, esset manens nomine prioratus Alte Bruerie, ille decimum mercatum de Sparnone ad dictum priorem pertinens nomine sui prioratus, providebat de minis et aliis mensuris ad mensurandum bladum et avenam et omnia ea que debebant mensurari ad minam et ad alias mensuras in dicto decimo mercato : Radulphus frater dictarum priorisse et conventus manens in dicta domo earum de Sparnone, nomine earumdem, dictum priorem dicta possessione vel quasi die, ultimo preteritam, anno domini Mº CCº XLº quinto de mandato seu nomine earumdem spoliavit recusando dicta die martis, qua erat dictum decimum mercatum, providere dictum mercatum de minis et mensuris, ad mensurandum bladum et avenam, qui vendebantur in dicto decimo mercato dicta die et ad alia mensuranda que debebant dicta die dicto decimo mercato mensurari ad minam, et ad alias mensuras, licet idem Radulphus fuisset super hoc ex parte dicti prioris requisitus ; quam spolationem de mandato dictarum priorisse et conventus, seu nomine earum factam ratam habuerunt ; unde petebat idem prior a dictis priorissa et conventu, se restitui ad dictam possessionem vel quasi, et dampna que sustinuit occasione dicte spoliationis sibi resarciri ab eisdem que extimabant viginti solidos ; et injuriam sibi per hoc ab eisdem illatam sibi emendari, usque ad extimationem centum solidos, cum dicta spoliatio facta fuisset in injuriam et contemptum seu gravamen dicti prioris ; salvo sibi jure, etc. dictis partibus coram nobis assignata ad contestandam litem, injunximus procuratoribus utriusque partis, scilicet quod dictus prior afferret et exiberet coram nobis die lune , litteras abbatis sui Majoris Monasterii in quibus contineretur quod idem abbas dabat potestatem dicto priori defendendi se in dicta causa conventionis et agendi in dicta causa reconventionis, et quod ratum haberet quod factum erat et fieret in dictis causis per dictum priorem seu ejus procuratorem et quod dicte priorissa et conventus ; similiter afferrent et exiberent coram nobis dicta die lune litteras abbatisse sue de Fonte Eberardi, sigillo ejusdem abbatisse sigillatas, in quibus contineretur quod eadem abbatissa dabat potestatem dictis priorisse et conventui agendi in dicta causa conventionis et defendendi se in dicta causa reconventionis, et quod ratum haberet quod factum erat et fieret in dictis causis, per dictas priorissam et conventum, seu per procuratores aut procuratorem earumdem. Que quidem dies lune post dictas octabas erat assignata dictis partibus ad jurandum de calumpnia. Cum igitur dicta dies lune continuata esset procuratoribus utriusque partis usque ad diem martis sequentem ; et illa die martis pars dicti prioris sufficienter coram nobis comparuisset, et prout debuit expectasset ; parte adversa per se vel per procuratorem minime comparente et nos postea dictas priorissam et conventum citari fecissimus coram nobis subsequentem, significato eisdem ex parte nostra quod nisi ad dictam diem sufficienter comparerent coram nobis, secundum retroacta jurature de calumpnia, prout juris ordo postularet ab instituta quantum ad causam cenventionis earumdem caderent actione ; et quantum ad causam reconventionis dicti prioris, in hiis que contra eas in eadem reconventione proponuntur haberentur pro confessis ; significato et eisdem jure illo per quod cavetur, quod si actor cum prestandum fuerit juramentum calumpnii illud prestare noluerit, ab instituta caderet actione, et reus haberi debeat pro confesso, ne in posterum ignorantia juris eas posset excusare : et dicta die in dicta vigilia dictus prior sufficienter comparuisset, afferens et exibens coram nobis in jure litteras abbatis sui de ratihabitione, prout eidem injunxeramus ; parte adversa litteras de ratihabitione sue abbatisse nullas coram nobis afferente, seu exibente, et nos videntes quod quia pars dictarum priorisse et conventus hujusmodi litteras non haberet, non poterat secundum anteacta tute procedi in causis supra dictis : concessissemus parti dictarum priorisse et conventus terminum usque ad diem lune ex habundanti ad habendum litteras supra dictas ; et eadem dies lune assignata esset dictis partibus adjurandum similiter de calumpnia in predictis causis ; cum plures dies habuissent ad jurandum in dictis causis et minus sufficienter comparuissent eedem priorissa et conventus ut dictum est ; et cum proprium nomen dicte priorisse scriptum sit in circonferentia sigilli sui appensi litteris procuratoriis, per quas constitutus est procurator earumdem, propter quod dictus prior dicebat dictum sigillum non esse sufficiens ad hoc, quod rata haberentur que facta et agenda erant per litteras procuratorias tali sigillo sigillatas ; cum multociens soleant hujusmodi priorisse amoveri et revocari ea que acta essent per hujusmodi sigilla, ut nobis a pluribus extitit intimatum : et cum jamdiu est predictis partibus injunxissemus quod partes hinc inde litteras de ratihabitione afferrent et exiberent coram nobis ut dictum est ; et dictus prior id quod a nobis super hoc ei injunctum fuerat, fideliter et plenarie adimplesset, prout hec omnia in actis sigillo curie carnotensis sigillatis vidimus contineri : dicta die lune , comparentibus coram nobis dicto priore personaliter ex una parte et Guillelmo Scoto clerico procuratore dictarum priorisse et conventus ut dicebat exibente quasdam litteras predicto sigillo priorisse sigillatas, in quo sigillo nulla fiebat mentio de conventu per quas se admiti debere ut sufficientem procuratorem dicebat ex altera : dicto priore ex adverso asserente dictum Guillelmum per hujusmodi litteras admitti non debere ut sufficientem procuratorem : cum que nullas litteras dicte abbatisse de ratihabitione exibebat, cumque littere procuratorie ex parte ejus exhibite insufficientes erant rationibus predictis ut dicebat dictus prior, Continuata igitur dicta die lune usque ad diem martis sequentem, comparentibus coram nobis dicto procuratore et Guillelmo clerico. Dicta die martis continuata, auditis hinc inde propositis, interloquendo prononciamus dictum Guillelmum non esse sufficientem procuratorem ad ea agenda que agi debebant dicta die, secundum acta precedentia in dictis causis et dictas priorissam et conventum non comparuisse sufficienter coram nobis secundum anteacta predicta. A qua interloqutoria dictus Guillelmus, clericus, curiam romanam appellavit : cui appellationi non duximus propter rationes predictas deferendum, eam frivolam reputantes, et cum nos postea citari fecerimus dictas priorissam et conventum ut coram nobis Carnoti comparerent die martis facture et visure fieri in dictis causis quod jus dictaret et diffinitivam sententiam auditure. Intimato eisdem quod sive venirent sive non, nos nichilominus procederemus in dictis causis, et ad dictam sententiam proferendam prout de jure esset procedendum. Dicto priore eadem die coram nobis, personaliter comparente, parte dictarum priorisse et conventus non exibente litteras abbatisse sue de ratihabitione ut dictum est et minus sufficienter comparente coram nobis ; nos habito bonorum et peritorum consilio, dictas priorissam et conventum habentes pro confessis, quantum ad ea que petuntur ab eisdem, et intelligentes quod quantum ad ea que in conventione earumdem petunt a dicto priore cadere debeant ab instituta actione : dictum priorem ab impetitione dictarum priorisse et conventus, quantum ad ea que in libello earumdem conventionali continentur, per diffinitivam sententiam absolvimus ; easdem priorissam et conventum ad ea facienda, reddenda et observanda que in libello reconventionali dicti prioris ab eisdem priorissa et conventu petuntur, et in expensis in utraque lite a dicto priore factis eidem priori reddendis per eandem sententiam condempnentes. Datum anno domini Mº CCVº XLº quinto. Dicta die martis .

Philippe, archevêque de Bourges, Henri, évêque de Chartres, et Guillaume, évêque de Paris, donnent un vidimus de la charte du numéro VII, par laquelle Simon de Montfort accordait en 1203, au prieuré d'Epernon, une foire le jour de la Saint-Léger.

  • B Bibl. nat. de France, Moreau 115, fol. 205.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« De donatione minutarum decimarum de Vado Petroso. — De granchia leprosorum.

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 54 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis Albertus, decanus Sparnonensis, salutem in domino. Noverint quod Raginaldus, major de Vado Petroso, et Alesia uxor ejus in nostra presentia constituti, dederunt et concesserunt et etiam resignaverunt coram nobis, prioratui Sancti Thome de Sparnone et priori et monachis ejusdem loci in puram et perpetuam elemosinam, totam partem seu portionem et totum jus quod ipsi Raginaldus et Alesia habebant et habere poterant vel debebant ratione hereditatis, possessionis, dominii et proprietatis vel aliacumque ratione, in omnibus minutis decimis de Vado Petroso et in Granchia leprosorum de Sparnone que dicitur La Pifaudière et ubicumque alibi in parrochia de Hanchiis ; ab eisdem priore et monachis imperpetuum possidenda et habenda. Et fidem corporalem dederunt in manu nostra dicti Raginaldus et Alesia, de mandato et assensu et voluntate dicti Raginaldi, quod contra donacionem et concessionem predictas per se vel per alios non venient in futurum, neque in dictis minutis decimis aliquid in posterum reclamabunt nec per alios facient reclamari, immo ipsis priori et monachis dictas minutas decimas bona fide garantizabunt. In cujus rei testimonium et munimen eidem priori et monachis tradidimus presentes litteras ad petitionem dictorum Raginaldi et Alesie uxoris sue sigillo nostro sigillatas. Actum et datum . »

« Hemericus de Gais, XII denarios censuales. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 21 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Hemericus de Gais, miles, notum facio universis presentes litteras inspecturis quod ego et Amelina, uxos mea, spontanea et de assensu et mandato meo, assensu et voluntate Raginaldi, filii nostri primogeniti, et aliorum liberorum nostrorum, pro remedio et salute animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, dedimus et concessimus in puram et perpetuam elemosinam, prioratui Sancti Thome de Sparnone ac priori et monachis ejusdem prioratus, duodecim denarios censuales quos percipiebamus et habebamus singulis annis, super quandam peciam terre sitam in burgo Sancti Thome, inter granchiam Eustachii dicti Privé et inter domum Simonis dicti Pillart ; quam videlicet peciam terre Gaufridus, dictus Mallevaut et Johannes, dictus Malevie fratres tenent, nichil nobis vel heredibus aut successoribus nostris in dictis duodecim denariis censualibus vel in pecia terre superquam percipiebamus dictum redditum sive censum penitus retinentes. In cujus rei testimonium et munimen, ego Hemericus de Gaiis ad petitionem et assensum dicte Ameline, uxoris mee ac Raginaldi filii nostri primogeniti ac aliorum liberorum nostrorum predictum, donacionem sive elemosinacionem sigilli mei munimine confirmavi. Datum et actum 1. »


1 Gaignères ajoute à cet acte le dessin du sceau de un pouce et demi de diamètre, en cire verte, sur queue de parchemin, et portant un écu chargé d'une face avec la légende S. HEMERICI DE GAIS.

Jean de Montfort partant pour la croisade reçoit 40 livres du prieur d'Epernon et confirme les libertés du prieuré.

  • B Gaignères, Ext. de MM., II, 212.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Johannes, comes Montisfortis, notum facio presentibus et futuris quod cum in adjutorium hierosolimitane peregrinationis quam me facturus. Deo volente proposueram, religiosus vir Henricus tune prior Sancti Thome Sparnonensis XLª libras carnotenses michi liberaliter et caritative dedisset, presentem cartulam duxi prefate domui et monachis indulgendam quod perpetue testificetur quod donum istud fuit gratiam, et alia si qua idem Henricus, temporibus suis nomine prioratus jam dicti michi fecit, voluntaria fuisse non ex debito necessitatis extorta. Volo enim et concedo et confirmo predictis monachis et hominibus sive hospitibus eorumdem libertates et immunitates quas antecessorum meorum temporibus habuerunt, et quas antecessores mei eisdem concesserunt, et easdem illibatas conservari precipio. Nulli ergo heredum aut successorum meorum liceat dictos monachos aut homines eorum indebitis exactionibus gravari, aut contra eos occasionem accipere malignandi. Quod si quis fecerit, si commonitus sicut justum fuerit, non emendaverit, pena que in carta antecessoris mei Almarici domini de Monteforti hujusmodi malefactoribus imposita fuisse dignoscitur presentis cartule infractori quicumque fuerit imponatur. Quod ut ratum sit scribi feri et sigilli mei munimine firmavi. Actum 1. »


1 Cette pièce était scellée en cire verte, sur queues de parchemin, et portait le sceau décrit sous le numéro 713 dans l'Inventaire des sceaux des archives, d'après un exemplaire détaché provenant des archives de Tours. Comme tous les sceaux des chartes d'Epernon ont été détachées avant l'envoi de la liasse à Chartres, l'exemplaire des archives doit provenir soit de la présente pièce, soit d'un des vidimus qui vont suivre (A. D.)

Vidimus par Jean, comte de Montfort, du numéro XV.

  • B N° 47 bis de la liasse. Double queue de parchemin.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Johannes, comes Montis Fortis, salutem in Domino. Noveritis nos , vidisse et audisse ac plenius intellexisse quasdam litteras, sigillatas sigillo bone memorie Simonis avi mei, quondam comitis Montis Fortis, sub hac forma : Ego Simon, comes Leucestrensis, etc..... millesimo CCº nono.

« Ego vero predictus Johannes, comes Montis Fortis, omnia et singula premissa, prout superius scripta sunt et narrata, rata habeo et eadem confirmo atque de cetero illibata et integra volo et precipio observari. In quorum omnium premissorum testimonium et munimen presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum . »

Vidimus par Jean, comte de Montfort, du numéro XII.


1 Gaignères en donne une copie d'après un original dont il décrit le sceau semblable à celui du numéro XLV.

« Capella de Houderpont, unum sextarium bladi in molendinis de Vado. »

  • B N° 49 de la liasse. Double queue de parchemin.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Johannes de Maeroliis, miles, universis presentes litteras inspecturis salutem in domino. Noverint universi quod cum Hugo dominus de Metenone, miles, Agnetem filiam meam primogenitam duxisset in uxorem, ego Johannes de Maeroliis, miles, eidem Hugoni dedi in maritagium cum predicta Agnete, filia mea, quicquid habebam in molendinis de Vado, versus Petras videlicet medietatem per omnia ita tamen quod predictus Hugo et Agnes uxor ejus et eorum heredes sive alius quicunque dictam medietatem dictorum molendinorum possidebunt, presbitero qui pro tempore deserviet in capella de Houderpont, unum sextarium bladi quod Simon, quondam avus meus, dicto presbitero de Houderpont legaverat in elemosinam, pro anniversario suo annuatim faciendo, de ipso eodemque blado quod lucrabuntur dicta molendina, sine pejoratione aliqua, singulis annis reddere tenebuntur. Quod si contigerit dicta molendina tradi ad admodiationem ; ille qui predicta molendina ad admodiationem tenebit, erga supradictum presbiterum de Houderpont, fide media, tenebitur ipsi reddere unum sextarium bladi sicut divisum est supra ad supradictum terminum. Presbiter vero qui pro tempore deserviet in capella de Houderpont anniversarium meum et Alicie, uxoris mee, post decessum nostrum una cum anniversario predicti Simonis, avi mei et Agnetis, uxoris sue, singulis annis facere tenebitur. Hec autem omnia prout superius sunt expressa et narrata voluerunt et concesserunt predicti Hugo, et Agnes uxor ejus. In quorum omnium premissorum et singulorum testimonium et munimen seu confirmationem, ego predictus Johannes de Maeroliis, miles, et predictus Hugo miles et dominus de Metenone, assensu et voluntate predictarum Alicie et Agnetis uxorum nostrarum, presentes litteras sigillorum nostrorum fecimus munimine roborari. Actum »

« Littera abbatissæ Fontis Ebraldi.)

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2337 (ancienne cote : n° 34 ter de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, M. Dei gratia Fontis Ebraldi humilis abbatissa, salutem in Domino. Noveritis quod nos, in compromissione facta in venerabilibus viris Johanne de Sancto Leodegario in Aquilina, Petro de Sparnone presbiteris, et Odone decano Meduntensi, a priorissa et conventu nostro Alte Bruerie ex una parte, et priore et conventu Sancti Thome de Sparnone ex altera, dicte priorisse pro se et conventu suo Alte Bruerie, damus potestatem et liberam facultatem constituendi procuratorem in causa compromissi coram predictis arbitriis quocienscunque dictam priorissam abesse contigerit et viderit expedire ; damus etiam procuratori ab eadem priorissa substituto in eadem causa dicti compromissi potestatem vitandi, faciendi, positiones et responsiones et omnia quecumque verus procuratore de jure potest facere, secundum tenorem litterarum continentium formam predicti compromissi in quibus predicti arbitrii sigilla sua fecerunt apponi. Datum apud Fontem Ebraldi . »

« Arbitrium cum abbatissa de Alta Brueria. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2337 (ancienne cote : n° 34 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Johannes de castello Sancti Leodegarii in Aquilina et Petrus SanctiThome de Sparnone presbiteri, salutem in Domino. Noveritis quod nos super contencionibus habitis inter religiosas priorissam et conventum de Alta Brueria ex una parte, et priorem Sancti Thome de Sparnone ex altera : de quibus contencionibus compromissum est in nos Johannem et Petrum tanquam in arbitrios, et in venerabilem virum Odonem, decanum Medontensem, si nos duos in unum concordare non possemus pro ut in litteris sigillis nostris sigillatis plenius continetur, de communi tractatu et assensu habito inter nos Johannem de Sancto Leodegario et Petrum Sancti Thome de Sparnone presbiteros, continuata a die mercurii precedenti, partibus presentibus, arbitrium nostrum protulimus in hunc modum et pro bono pacis ita ordinamus inter partes : quod predictus prior de Sparnone et alii priores dicte domus et prioratus corum super impeticione dictarum priorisse et conventus de Alta Brueria quictum ad minagium sive ad havagium de quo fit mencio in litteris predictis super dicta compromissione confectis, sint amodo absoluti liberi et immunes, et quod dictum minagium sive havagium percipient de cetero pacifice et quiete, predictus prior de Sparnone et alii priores in dicto prioratu pro tempore instituti in nundinis illis quas dictus prior de Sparnone et monachi ejusdem loci habent in burgo Sancti Thome de Sparnone. Prenotate vero priorissa et conventus de Alta Brueria quamdam aream sitam apud Vinarvillam de qua similiter erat contencio inter dictas partes amodo tenebunt a dicto priore de Sparnone et ab aliis prioribus in dicto prioratu constitutis et a prioratu predicto, ad censum quatuor denariorum et obol. Carnotensis monete, in dicto prioratu de Sparnone reddendorum ; et arbitrium predictum sive ordinacionem predictam volumus et precipimus sub pena quadraginta librarum apposita in dicto compromisso teneri a partibus et inviolabiliter observari. In cujus rei testimonium et munimen presenti scripto sigilla nostra duximus apponenda. Actum . »

« De sexaginta solidis habendis, per manum presbiteri de Hanchiis. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2320 (ancienne cote : n° 50 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Matheus divina miseratione Carnotensis episcopus, salutem in Domino. Noveritis quod de sexaginta solidis annui redditus, quos percipit et habet diu est prior de Sparnone nomine prioratus sui per manum presbiteri de Hanchiis in ecclesia de Hanchiis que ad patronatum dicti prioris pertinet terminis inferius notatis, videlicet ad pascha domini, viginti solidos et viginti solidos et ad natale domini viginti solidos, prout confessus fuit Dionisius presbiter de Hanchiis coram nobis : eidem Dionisio quamdiu erit persona dicte ecclesie relaxat dictus prior quadraginta solidos pro servitio eidem priori et prioratu de Sparnone a dicto Dionisio impenso. Qui quadraginta solidi debebunt solvi annuatim eidem priori a dicto presbitero ut dictum est hiis terminis videlicet ad pascha domini viginti solidi, et viginti solidi, non eo animo quod aliis presbiteris qui pro tempore erunt in dicta ecclesia de Hanchiis post dictum Dionisium instituti per dictam relaxationem possit aliquando jus acquiri, nec quantum ad proprietatem seu possessionem. Inmo postquam contigerit dictum Dionisium dictam ecclesiam quoquo casu dimittere, vel ipsum viam universe carnis intrare, rectores ecclesie de Hanchiis qui post dictum Dionisium in eadem ecclesia erunt instituti, priori de Sparnone qui pro tempore erit dictos quadraginta solidos qui solvi debebant ad terminos supradictos scilicet, viginti solidos , et viginti solidos ad festum omnium sanctorum, una cum aliis viginti solidiis solvendis dicto priori nomine annui redditus, ad natale domini prout superius dictum est, annuatim solvere tenebuntur. Nos vero ad confirmationem premissorum et ad requisitionem dicti prioris de Sparnone et dicti Dionisii presbiteri de Hanchiis presentes litteras sigillo nostro fecimus sigillari. Datum . »

« De Mittenivilla. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2333 (ancienne cote : n° 41 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Mathieu, évêque de Chartres, confirme d'avance la sentence des arbitres entre le prieur d'Epernon et le curé de Mittainville. 1


1 (Voir l'acte suivant.)

« De Mitanivilla juxta Marchesium sentencia. »

  • B Doubles queues de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2333 (ancienne cote : n° 41 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Omnibus ad quos presentes littere pervenerint, Odo, decanus de Medunta, et Philippus, presbiter de Hermercio, salutem in Domino. Noveritis quod cum contentio verteretur inter religiosum virum priorem de Sparnone ex una parte, et Galterium presbiterum et personam de Mitanivilla ex altera, super decimis quarundam terrarum sitarum in parrochia de Mitanivilla juxta Marchesium Giroust prope cheminum qui dicitur cheminus Vacarum ; et dicte partes compromisissent in nos de assensu et voluntate reverendi patris Mathei, Dei gratia episcopi Carnotensis, et assensu et voluntate religiosorum virorum abbatis et conventus Majoris Monasterii Turonensis, prout in litteris patentibus eorumdem vidimus contineri. Nos, habito bonorum virorum consilio, die mercurii post festum omnium sanctorum eisdem partibus coram nobis apud Sparnonem assignata ad audiendam super premissis pronunciationem arbitri nostri, arbitrium nostrum pronunciavimus in hunc modum. Videlicet quod dictus prior et successores sui de cetero nomine prioratus jam dicti percipient pacifice et quiete decimas triginta et quinque arpentorum sitorum in predicta parrochia de Mitanivilla, in territorio juxta dictum Marchesium Giroust prope cheminum predictum qui dicitur cheminus vacarum, dictus vero prior vel ejus successores in decimis novalium sitorum infra fines predicte parrochie de Mitanivilla aliquid amplius de cetero non poterunt reclamare. In cujus rei testimonium et munimen ad petitionem dictarum partium presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda. Actum . »

« Quarta de arbitrio decimarum sitarum in parrochia de Mittenivilla juxta Marchesium. »

  • B N° 41 ter de la liasse. Double queue de parchemin, double exemplaire.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Robertus de Creciaco,s clericus domini archidiaconi Carnotensis, salutem in domino. Noverint universi quod cum contentio verteretur inter religiosum virum priorem de Sparnone ex una parte, et Galterium presbiterum et personam de Mittenivilla ex altera, super explanationem cujusdam arbitrii prolati ab Odone decano de Medonta, et Philippo presbitero de Hermercio modo thessaurario de Pontisara, super decimis quarumdam terrarum sitarum in parrochia de Mitenivilla juxta marchesium Girout prope cheminum qui dicitur cheminus Vacarum. Et dicti prior et presbiter super dicta contentione de bonorum virorum consilio compromisissent in jure sub pena viginti librarum et per fidem, ita quod quisquis eorum a prolatione seu declaratione dicti arbitrii resiliret, dicta pena commiteretur contra eum ; ad audiendum arbitrium. seu declarationem arbitrii predicti in presentia mea dictis partibus assignato, de bonorum virorum consilio, dictam prolationem arbitrii explanavi et declaravi in hunc modum : videlicet quod dictus prior et successores sui de cetero nomine prioratus jam dicti annuatim percipient pacifice et quiete decimas viginti trium arpentorum et duarum partium unius arpenti bladatorum annuatim non de melioribus terris nec deterioribus, sed de mediocribus in dicta parrochia de Mitenivilla scilicet inter cheminum qui dicitur cheminus Vacarum et dictum marchesium, ita quod illa arpenta incipient movere, a, marchesio Girout veniendo prope predictum cheminum ; ita quod si terra bladata non sufficeret usque ad predictum numerum inter dictum cheminum et dictum marchesium, quod dictus prior et successores sui perciperent defectum terre bladate in terra bladata que erit propinquior dicto marchesio, dictus vero prior vel ejus successores in decimis in parrochia de Mitenivilla existentibus amplius non poterunt reclamare. Et quia sigillum proprium non habebam presentes litteras, ad petitionem, dictarum partium sigillo Curie archidiaconi Carnotensis feci sigillari. Datum . »

Mathieu, évêque, donne un vidimus d'un acte de Jean, comte de Montfort, confirmant et vidimant la charte de son grand-père Simon, donnée sous le nº VII.

  • B N° 6 bis de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Megornas-Margarita Roillée. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 49 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis Margarita, relicta Roberti Le Rooillée quondam militis, salutem in Domino. Noverit universitas vestra quod ego teneo et tenere debeo a priore et prioratu de Sparnone quamdam aream, sitam apud Megornas, in censiva et dominio dicti prioris, et ego et heredes sive successores mei tenemur et debemus reddere annuatim pro dicta area duos denarios et obolum nomine census dicto priori vel ejus mandato ; ita etiam quod nos dictam aream ad supercensum, sine licentia et voluntate dicti prioris tradere non possumus vel debemus ; Nec ego nec successores mei predictam aream aliquando ad supercensum tradidimus, set ad firmam sive ad admodiationem tantum usque ad certum terminum quamdiu michi placuerit et viderim expedire. In cujus rei testimonium et munimen presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum 1. »


1 Gaignères indique pour cet acte un sceau de cire blanche, rond, et portant un oiseau essorant. Dans un acte de 1465, qui suivra, Marguerite La Roillée est dite dame de Gallardon.

« Domus Simonis Ribaldi apud Sparnonem. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 53 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in domino. Noveritis quod in nostra presencia constituti Aubertus, dictus Chaous, et Agnes ejus uxor, commorantes et manentes in quadam domo sita in castro Sparnonensi que fuit defuncti Simonis dicti Ribaldi, parentis ipsius Agnetis, confessi fuerunt coram nobis quod predicta domus movet de censiva prioris Sancti Thome de Sparnone, et quod dicti Albertus et Agnes, ejus uxor, sunt et fuerant ex quo prime manserunt in dicta domo, hospites ejusdem prioris et esse debent quamdiu ibidem mansionem fecerint : promiserunt etiam coram nobis dicti Albertus et Agnes, ipsius uxor, quam quamdiu in dicta domo manebunt, justiciabunt se per dictum priorem, et eidem priori parebunt in omnibus sicut alii hospites ejusdem prioris faciunt seu facere consueverunt, sine advocacione alterius dominii sive fori. In cujus rei testimonium et munimen ad peticionem dictorum Alberti et ejus uxoris presentibus litteris sigillum curie Carnotensis duximus apponendum. Datum . »

« Littera consensus Ferrandi, filii regis Hispanie et baronis baronie de Esparnone, super justiciam altam bassam, et mediam monachorum Sancti Thome de dicto Sparnone. »

  • B Deux lacs de soie verte, rouge et jaune. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2336 (ancienne cote : n° 5 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Ferrandus illustris regis Hyspanie filius, heres Pontivii et dominus Sparnonis ac miles, et domina Laura de Monteforti ejusdem Sparnonis domina ejus uxor, salutem et amorem in Domino. Noveritis quod cum inter nos ex una parte, et religiosos viros abbatem et conventum Majoris Monasterii Turonensis, priorem et monachos Sancti Thome Sparnonensis ex altera, contentio verteretur super eo quod ipsi asserebant et dicebant, per totam terram suam sive infra fines totius territorii sui, intra fines castellanie Sparnonis existentes, ratione dominii aut domanii aut aliquo jure alio ad eos pertinente, omnem justitiam tam altam quam bassam se debere habere, et quod erant in possessione vel quasi hujusmodi justitiam explectandi ; et super claiis sive clausura stagni quod est eorumdem monachorum de Sparnone, quas asserebant se habere posse et tenere, et eis ad arbitrium reparare quando et quotiens et qualiter sibi expedire videbant ; et etiam super eo quod ipsi dicebant quod quinque solidos parisienses censuales, quos percipere consueveramus ab hospite mansionario in quadam domo sita in burgo Sancti Thome Sparnonensis contigua muris nostris Sparnonis, que domus Antiochia vulgaliter appellatur, percipiebamus ratione contiguitatis hujus muri et per eo quod in parte erat fixa et injuncta in muris predictis, non ratione situs domus ejusdem ; nobis contrarium asserentibus et dicentibus premissa ad ipsos religiosos prout dicunt et asserunt minime pertinere. Tandem ducti consilio saniori, cum nobis constet et liqueat per fide dignos, quod justitia omnis et vigaria per totam terram ipsorum religiosorum in castellania existentes et etiam infra fines territorii eorumdem ad ipsos religiosos pertineat, eandem ipsis dimisimus, dimittimus, concessimus, et concedimus exercendam per se et suos, et omnimodo explectandam ; etiam de furto, latrocinio, verbis contumeliosis, verberibus, et omnibus aliis ad justitiam quoquo modo pertinentibus ; exceptis tantum modo hiis tribus casibus, raptu, murtro, enciso, quos ad nos et heredes nostros, solum et expressim et specialiter retinemus per totam terram ipsorum intra fines castellanie predicte, cum mobilibus eorumdem malefactorum absque contradictione aliqua. In hereditatibus autem illorum malefactorum, rebus immobilibus existentibus in terra seu in dominio sive infra fines territorii monachorum predictorum, nos nec heredes nostri aliquid reclamare vel habere non poterimus, sed erunt ipsorum religiosorum in tribus casibus supradictis. Item decimas molendinorum nostrorum quas ipsi habent, et decimum mercatum quod ipsi similiter habent et possident secundum quod tempore antecessorum nostrorum habere et possidere consueverant ; item justitiam nemorum predictorum de Champ Gaudeim nobis retinemus, eo modo et secundum quod in litteris comitis Amaurici, patris predicte nobilis domine, plenius continetur. Tota autem alta justitia et quicquid ad eam pertinet per totam terram suam, sive sit in eorum dominio, aut domanio, censiva, feodo, aut qualicunque modo ad ipsos pertineat, dictorum religiosorum erit qualiscunque et qualicunque modo fuerit, et ubicunque et quandocunque ; et deducetur atque determinabitur coram ipsorum judicibus suis ballivis et in curia sive curiis eorumdem, et pre ipsos sive ipsorum mandatum exequetur, et in ipsa justitia sive ipsorum hospitibus, mansionariis, aut aliis personis, in terra, sive infra fines territorii, predictorum religiosorum commorantium, aut manentium in dicta castellania, nos sive heredes aut successores nostri aliquid justitie reclamare non poterimus vel habere, nec omnino aliquid justicie retinemus in dicto prioratu seu terra ad eumdem prioratum pertinente, exceptis in tribus casibus supradictis. Preterea volumus et concedimus quod claias sive clausuram claiarum stagni quod est ipsorum monachorum intra stagnum et fossatum situm vel subtus castrum de Sparnone faciant teneant, habeant ac possideant, et eas refacere et reparare possint claias sive haias faciendo ibidem quando et quocienscunque et qualiter cunquomodo sibi videbitur expedire, usque ad muros castri nostri Sparnonensis, a meta in dicto stagno monachorum posita. Usque ad aliam metam positam in terra sive ortis dicto fossato adherentibus, imperpetuum, libere, pacifice et quiete. Et si aliquis habens terram prope dictum stagnum aperuerit vel effoderit, terram suam adeo quod aqua dicti stagni ibidem intraverit dicti religiosi poterunt claudere si voluerint stagnum suum ibidem, vel sequi pisces suos si maluerint, et piscare in fossato sic facto. Insuper quinque solidos parisiensium prenotatos census annui, quos percipere consueveramus super domo predicta ut dicebamus que Antiochia appellatur, et quicquid juris, justicie, aut explectamenti in ipsa, et commorantibus in eadem, eisdem religiosis pure et simpliciter donamus, remittimus, et quitamus, volentes et concedentes quod ipsam domum in statu in quo esse diutius consueverit, dictis nostris muris contiguam ipsam vel alteram et ligna dicte domus, et que necessaria erunt ad edificationem ipsius infigere et immitere possint prout consueverunt ponere, et prout alias factum fuit, vel eam denuo dum voluerint redificare. Idem vero religiosi, quantum ad hoc nolentes existere ingrati in recompensatione dicte domus et platee in qua sita est, et omnium jurium que in ipsa poteramus quoquo modo habere, que ut dictum est eisdem monachis dedimuset adhuc damus in puram et perpetuam elemosinam, nobis et heredibus nostris assignaverunt quatuor solidos turonenses quos ipsi habebant annui census in domo Radulphi de Brione, que domus sita est inter domum defuncte Marie La Gatote ex una parte, et domum filiastrarum Testart ex altera ; et decem denarios quos habebant a majore de Poignies in terris, vineis et masuris quibusdam quas Johannes de condeto tenet : similiter decem denarios turonenses annui census quos Petrus dictus Chardonel debebat eisdem de eisdem rebus ; similiter et septem denarios turonenses quos castellanus noster Gilo de Sancto Curto debebat eisdem monachis ; et adhuc remanent illis monachis tres denarii super eodem Gilone, turonenses, in eisdem rebus predictis tenendi et possidendi a nobis et nostris heredibus in perpetuum pacifice et habendi cum omni jure et dominio quod ibidem habebant cum predictis tribus casibus qui superius exprimuntur. Actum etiam inter nos et et religiosos predictos quod ipsi seu eorum mandatum non poterunt pendere seu pendifacere latronem seu malefactorem aliquem, nisi ad furcas Sparnonis communes nobis et dictis religiosis in territorio quod vulgaliter appellatur Potin, nec aliquem, vel aliquam, seu aliquid inhumare, infodere, destruere, aut justiciare eis monachis alibi non licebit. Nec nos vel heredes nostri similiter alibi premissa facere poterimus quam in loco predicto in terra religiosorum ipsorum. Nec nobis nec ipsis hoc licebit ; sed nos in terra nostra propria, hoc poterimus facere si voluerimus ; quod si nos vel heredes nostri fecerimus, furce predicte predictis monachis remanebunt in territorio predicto. Et ipsi vel mandatum eorumdem monachorum, et nos vel mandatum nostrum, communibus sumptibus et expensis nos et heredes successores nostri communiter reficere vel refici facere tenebimur furcas predictas cum defecerent. Si vero nos vel heredes nostri alibi in terra nostra furcas alias fecerimus, et ille predicte furce eisdem monachis remanerint, eas reficere et reparare poterunt quando voluerunt, ut sibi videbitur expedire. Insuper nos volentes spontanea voluntate, non choacti, nec seducti, ipsis religiosis graciam facere pleniorem et saluti anime nostre et antecessorum quantum possumus consulere cupientes, eis damus in puram et perpetuam elemosinam quidquid juris habemus et habere possumus in predictis ; exceptis dictis tribus casibus et id quod nobis assignatum est in recompensationem dictorum quinque solidorum parisiensium ; nec non omnes libertates, immunitates, concessiones, possessiones, collationes, elemosinas et donationes factas a predecessoribus et parentibus nostris dictis religiosis et prioratui predicto, hominibus, hospitibus, censuariis, familie, ancillis, ac rebus eorumdem confirmamus, laudamus, ac etiam, approbamus. Volentes quod de omnibus et singulis premissis imperpetuum gaudeant libere pacifice et quiete, retentis nobis et heredibus nostris tribus casibus supradictis cum aliis superius jam expressis. Et de hiis omnibus et singulis bona fide et perpetuo tenendis, nos et heredes et quoscunque successores nostros, et omnia bona nostra habita et habenda ubicunque existentia mobilia et immobilia, pariter obligamus. In cujus rei testimonium et munimen nos, in hoc unanimiter concordantes, predictis religiosis presentes dedimus litteras sigillorum nostrorum munimine roboratas. Actum 1. »


1 Un sceau détaché de Laure de Montfort existe aux archives d'Eure-et-Loir, et provient peut-être de cette charte ; Gaignères nous a conservé le dessin de celui de Ferrand. L'un et l'autre étaient en cire brune, sur lacs de soie rouge, jaune et verte. Celui du mari, qui manque à la collection des archives nationales, représentait un cavalier armé de toutes pièces, l'épée haute, et portant un bouclier fascé et bordé. Les mêmes armes, qui sont celles du Ponthieu, étaient reproduites sur le caparaçon du cheval. La légende est : S. FERRANDI. FILII. REGIS. YSPANIE. HEREDIS. PONTIVI. MILITIS. Le contre-sceau est rond, portant dans le champ le château à trois tours de Castille, avec la légende : SIGILLVM SECRETI. MEI. (A. D.)

Le sceau de Laure est ogival. Une dame en grand manteau et les cheveux noués d'un bandeau, tient une fleur de la main droite et un petit chien sur le bras gauche. A droite et à gauche sont deux écussons, tous deux chargés d'un lion. Légende : SIGILL. DOM.... LORE. DE MONT.... Dans l'exemplaire des archives d'Eure-et-Loir, 1 U initial de cette charte est une lettre ornée fort élégante, dont Gaignères et la collection Moreau ont donné une représentation fort exacte. Dans le vide de cette lettre sont deux écussons superposés ; le premier, fascé et bordé, est celui du mari ; le second, portant un lion et également bordé, doit avoir été mis pour la femme, Laure de Montfort. (A. M.)

« Compositio facta cum Ferrando domino de S. arnone. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 22 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Ferrandus, illustris regis Hispanie filius, heres Pontivi et dominus Sparnonis ac miles, et domina Laura de Monteforti, ejus uxor, salutem. Cum controversie verterentur inter nos ex una parte, et religiosos viros abbatem et conventum Majoris Monasterii Turonensis, priorem et conventum Sancti Thome Sparnonensis, super claiis clausure cujusdam stagni ipsorum religiosorum ; super censu sive censiva cujusdam domus site in burgo Sancti Thome Sparnonensis prope portam castri nostri Sparnonensis ; super justitia terre ipsorum monachorum, et super pluribas aliis : tandem nos, hinc inde saniori ducti consilio, pacificavimus sub forma que in litteris nostris sigillis nostris sigillatis, et suis similiter litteris sigillo predicti prioris sigillatis, nobis et ipsis mutuatim datis plenius continetur, pacificavimus et pro predicta pace, et immunitatibus, libertatibus, justiciis, donacionibus factis a nobis et progenitoribus atque antecessoribus nostris et concessis religiosis supradictis et predicto prioratui Sancti Thome de Sparnone Carnotensis dyocesis, a nobis et a quibuscunque et inviolabiliter observandis prout in litteris predictis nostris et suis hinc inde confectis plenius continetur, de bonis ipsorum religiosorum ducentas et triginta libras bonorum turonensium receperimus et habuerimus per manus predicti prioris in peccunia numerata. Nos nolentes quod eccecutione hujusmodi super premissis de cetera per aliquid molestentur, volumus, concedimus, et promittimus quod si Beatrix heres Montisfortis, vel domina de Noele1 sive uxor domini Johannis de Sessuns2 revenerint ad proportionem terrarum nobiscum atque assignaverint ad partem quam tenemus, et eam pacem quam nos cum dictis religiosis fecimus sicut în predictis litteris nostris et suis custodire noluerint nec tenere, et eam in aliquibus aut aliquo infregerint, quod nos statim et protinus dictis religiosis predictam peccuniam..... reddere teneamur, et ipsi religiosi, teneantur nobis reddere litteras quas ipsi habent a nobis super predicta pace facta solutione prius dicte peccunie, redderet eneantur..... similiter. Nos autem, nec heredes nostri, neque possumus nec in perpetuum poterimus predictam compositionem pacis revocare, nec in aliquo violare. Nos..... ad omnia et singula premissa firmiter tenenda inviolabiliter in futurum bona fide eisdem religiosis obligamus nos et heredes et successores nostros et omnia bona nostra, mobilia et immobilia, habita et habenda presentia et futura, ubicunque existentia. Actum et compositum fuit inter nos et predictos religiosos, quod cum dicta Beatrix heres Montisfortis ad legitimam etatem pervenerit et per biennium terram tenuerit, nec predictam compositionem pacis. nec ipsa predicta domina de Noele, nec predicta uxor domini Johannis de Sessuns, nec ipsa Beatrix revocaverint nec infregerint, elapso predicto biennio, predicti religiosi, nobis istas litteras, vel litteras sigillo abbatis et conventus Majoris Monasterii Turonensis et predicti prioris de Sparnone sigillatas in quibus fiet de istis presentibus litteris mentio, quod per istas non possint nos in aliquo molestare nec heredes nostros, vel predictam totam pecuniam sine contradictione aliqua reddere tenebuntur. Ad hoc se astrinxit prefatus prier et nobis suas dedit litteras quasdam alias super hoc sigillo suo sigilatas, si tamen idem prior super hoc a nobis fuerit requisitus. In cujus rei testimonium et munimen nos eisdem religiosis presentes dedimus litteras sigillis nostris sigillatas ; renunciantes in hoc facto exceptioni non numerate, non solute et non deliberate pecunie, et omnibus aliis que contra presens scriptum vel instrumentum possent obiri vel proponi. Datum . »


1 Alix de Montfort, dame de Houdan, mariée à Simon de Clermont, seigneur de Nesle.
2 Marguerite de Montfort mariée à Jean de Soissons.

« Ista littera loquitur de minutis decimis de Vado Petroso. »

  • B Fragment de sceau de la cour de l'official de l'archidiacre de Chartres. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 26 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis... officialis curie archidiaconi in decanatu Sparnonensi... quod Philippus dictus Pognart, miles, et Agnes, uxor ejus. recognoverunt Raginaldum majorem suum de Vado Petroso et uxor ejus vendidisse ecclesie Sancti Thome de Sparnone quidquid habebant in minutis decimis de Vado Petroso et tenebant ad feodum de dicto milite...


1 Original avec une simple queue de parchemin, sur laquelle un très-petit fragment de cire brune, de forme ogivale. On voit sur la pointe inférieure une fleur de lys et le mot DECAN. Le contre-sceau était rond. (A. M.)

« Confirmatio Roberti comitis de Drocis. »

  • B Deux lacs de soie rouge et verte. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2336 (ancienne cote : n° 5 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, ego Robertus, comes de Drocis et Montisfortis, et Beatrix, uxor mea, salutem in Domino. Noverint universi quod ego Robertus receptus in homagio et fide comitatus Montisfortis et Beatrix, uxor mea heres tocius terre dicti comitatus, laudamus, approbamus, et etiam intuitu pietatis confirmamus conventiones habitas inter virum nobilem bone memorie dominum Ferrandum de Pontivo et dominam Lauram Montisfortis, ejus uxorem, ex parte una, et priorem Sancti Thome de Sparnone ex altera, prout in litteris dictorum nobilium continetur que sic incipiunt : Universis presentes litteras inspecturis, Ferrandus, filius illustris Regis Hispanie, heres Pontivi, etc. , et quorum finis talis est : in cujus rei testimonium nos in hoc unanimiter concordantes predictis religiosis presentes dedimus litteras sigillorum nostrorum munimine roboratas. Actum . Et promitimus dictis religiosis quod nos omnia contenta in dictis litteris tanquam domini contra omnes juri et legi parere volentes bona fide garandizabimus eisdem. Item ego Robertus et dicta Beatrix uxor mea heres comitatus Montisfortis, ad perpetuam memoriam presentes litteras sigillorum nostrorum sigillatas dedimus et concessimus predictis religiosis. Et promittimus nos contra non venire et specialiter Beatrix, uxor mea quia heres est comitatus Montisfortis, de auctoritate et assensu meo, non dolo, non vi ad hoc inducta sed spontanea voluntate sua omnia premissa et singula voluit et concessit de auctoritate mea et laudavit et approbavit et in premissis consensit. Ego vero Beatrix predicta ut omnia premissa et singula mancant rata in perpetuum valeant, omnia premissa et singula volo et concedo et in hiis consentio de auctoritate dicti mariti mei, et ea promitto spontanea voluntate mea me tenere et contra non venire. Et ad fidem perpetuam faciendam ego Beatrix predicta sigillum meum una cum sigillo predicti Roberti, mariti mei, duxi presentibus litteris apponendum. Data 1. »


1 Lorsque Gaignères copia cette charte, elle avait conservé les deux sceaux de Robert et de Béatrix. Sa description se rapporte aux empreintes décrites dans l'Inventaire des sceaux des archives nationales, sous les numéros 730 et 731. Comme ces empreintes proviennent des archives de Tours, il est fort probable qu'elles ont été détachées du présent acte. (A. D.)

« Quarta super nundinis in castro de Sparnone. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2338 (ancienne cote : n° 52 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Omnibus presentes litteras inspecturis, Henricus de Grandi prato, miles dominus de Lyvriaco, et Laura de Monteforti, ejus uxor, domina de Sparnone, salutem in Domino. Noverint universi quod cum religiosi viri prior et conventus Sancti Thome de Sparnone ordinis Majoris Monasterii, essent et fuissent in possessione nomine suo et dicti prioratus quarumdam nundinarum, et haberent nundinas predictas in burgo suo de Sparnone anno quolibet ; et nobis ex una parte, et dictis priori et conventui ex altera videretur : habito bonorum virorum consilio, quod dicte nundine plus valerent si in castello de Sparnone existerent. Tandem utilitate cujus libet partis considerata, inter nos ex una parte, el dictos religiososos ex altera actum fuit taliter et etiam ordinatum : quod dicte nundine que in burgo dicti prioratus solebant esse ut dictum est, erunt amodo et in perpetuum communes nobis et dictis priori et conventui in festo predicto, in castello nostro de Sparnone ; tali modo quod dicti prior et conventus habebunt medietatem in omnibus que accident, evenient, die dictarum nundinarum, vel post ipsas nundinas ratione dictarum nundinarum, tam in costumis quam in omnibus emendis, que pro bello seu sanguinis effusione evenient, seu pro quolibet alio forefacto ; et nos similiter aliam medietatem, hoc excepto quod nos nostrum pedagium die dictarum nundinarum habebimus et habere poterimus pacifice et quiete, et alta justicia corporali, que propter homicidium, latrocinium, vel aliud forefactum facienda in terra nostra evenerit, nobis pacifice reservata. Die vero dictarum nundinarum dicti prior et conventus habebunt et habere poterunt servientem suum cum serviente nostro seu prepositi nostri de Sparnone qui pro tempore erit propter costumas, emendas, et alia jura que die dictarum nundinarum accident, evenient, seu accidere vel evenire contigerit, tam per manus servientis nostri, seu prepositi, quam per manus servientis dictorum religiosorum communiter percipienda et habenda. Nos vero, seu ballivi vel servientes nostri, forefacta seu emendas forefactorum que evenire seu accidere contigerit in dictis nundinis quitare seu remittere alicui non poterimus, nec super hiis componere sine assensu et voluntate prioris qui pro tempore erit in dicto prioratu, nec aliquid aliud facere, quin dictus prior habeat medietatem totius emolumenti quod de dictis forefactis seu emendis forefactorum contigerit evenire. Nos vero Henricus et Laura predicti promittimus bona fide premissa dictis priori et prioratui defendere et garandizare contra omnes. Nos enim Henricus predictus, damus, concedimus, et prestamus, predicte Laure uxori nostre potestatem et auctoritatem concedendi et auctorizandi omnia et singula supradicta. Et quantum ad premissa tenenda et inviolabiliter observanda, nos, et heredes, ac successores nostros specialiter obligamus, promittentes nos in futurum contra promissa non venire seu aliquid de premissis. In cujus rei testimonium et munimen presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda. Actum. »

« Quarta qua equi nostri possunt libere deferre mousturam ad molendinum de seincort. »

  • B Les deux lacs de soie manquent. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330. (ancienne cote : n° 42 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ego Robertus, comes de Drocis et Montisfortis, et Beatrix, uxor mea, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino. Noverint universi quod cum contentio controversia et dissensio verteretur et esset inter nos ex una parte, et priorem et conventum Sancti Thome de Spernone, Carnotensis diocesis, ex altera, super hiis quod dicti prior et conventus dicebant et asserebant quod equi sive sommarii dictorum prioris et conventus ibant et poterant ire querere et adducere mousturam ad molendinum de Seintcort et adducere dictam mousturam ad dictum molendinum libere et quiete et sine aliqua consuetudine seu redibencia propter hoc nobis facienda seu heredibus nostris, videlicet apud Charmaiam, et apud Spinetum. et apud Passoir, et apud Buxeriam. Nos in contrarium dicentes et asserentes a nobis et per nostros. Per inquisicionem super hoc diligenter factam, inventum est a nobis quod dicti prior et conventus jus habent cum equis suis et sommariis querendi mousturam et adducendi a dictis locis ad dictum molendinum ; et confitemur nos non habere jus prohibendi vel impediendi predictam mousturam sic quesitam et adductam ad dictum molendinum. Et preterea quod plus est si haberemus jus aliquod in prohibendo vel impediendo dictam mousturam sic quesitam et ad dictum molendinum adductam, illo juri renunciamus et quitamus penitus et omnino dictis priori et conventui omne jus vel omnem actionem quam vel quod habemus seu habere poterimus in aliqua prohibitione seu impedicione super premissis facienda, dictis priori et conventus : et omnia premissa et singula prout narrata sunt confitemur esse vera et esse legitime probata coram nobis et promittimus bona fide observare et contra non venire. Et quod firmum sit et stabile presentes litteras sigillorum nostrorum dedimus sigillatas in testimonium et munimen. Datum 1. »


1 Gaignères donne la description des deux sceaux qui accompagnaient cet acte. Celui de Robert, en cire blanche, sur cordons de soie blanche et rouge ; celui de Béatrix, sur un cordon rond. de soie rouge. Ces deux sceaux sont décrits dans l'Inventaire des sceaux, nos 730 et 731.

« Guillelmus de Housso super decimis. »

  • B Les queues de parchemin manquent. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2333 (ancienne cote : n° 48 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

(Extrait) « Universis..... officialis Carnotensis, salutem in Domino. Noveritis quod inter religiosos viros abbatem et conventum Majoris Monasterii et priorem et conventum Sancti Thome de Sparnone ex una parte, et Guillelmum de Housso, militem ex altera, orta esset materia questionis super eo quod dicti religiosi dicebant quod dictus miles injuste levaverat decimas terrarum..... quarum dictus prior..... partem propriis expensis excolebat, in reliqua vero parte religiosi predicti verum dominium, censivam, terragium et campipartem habebant ; alia vero pars crat infra metas parrochiarum in quibus dicti religiosi jus patronatus habebant... dicto milite contrarium asserente..... Tandem comparentibus in jure coram nobis..... dictus miles confessus fuit se nullum jus habere percipiendi predictas decimas.... et dictas decimas totaliter resignavit..... Promisit etiam dictus miles se procurare quod Reginaldus Dardanne et Petrus de Housso, armigeri, de quorum feodo dicebat dictas decimas movere compositionem et concessionem... concedent...... Constituti postea in jure coram nobis predicti Guillelmus, miles, Raginaldus et Petrus, armigeri omnia concesserunt...... sub pena sexaginta librarum turonensium...... Nolumus autem quod per ea que in presentibus continentur presbitero parrochiali aliquod prejudicium generetur. In cujus rei, etc. Datum . »

D'un mur édifié près les ères d'Guestreuse.

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2325 (ancienne cote : n° 28 de l'inventaire).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A touz ceus qui verront et orront cestes présentes lestres, Pierre dou Bouais, chevalier, et Guillaume, frère dicelui Pierre escuier, saluz en nostre Seigneur Sachent tuit que comme contenz fust entre nous dune part et Religieus hommes le prieur et le covent de Saint Thomas d'Esparnon d'autre part, sur ce que nous disien que le prieur et le covent avoient édefié et feit faire une pièce de mur ou fonz de lesue qui joint aus ères de Guestreuse. Et dissien que le dit prieur et le covent ne poient fere le dit mur por ce que nous auien ères joignanz à lesue deuant dite. Et que ceus qui tenoient à cens de nous les ères deuant dites auoient aisemant de lesue deuant dite et leur vsage en la dite esue dou cortil feu Macé Galot jusque au molin Tennerez. Et le prieur et le covent deuant diz affermasent et deissent que il avoient réson de fère et dédifier le mur deuant dit en ladite esue qui estet leur si comme il disaient. Au darrenier dou conseil de bonne gent nous auon seu et enquis diligemment que nous nauien point de droiture en ce que nous disien que le dit mur saiet en nostre terre et en nostre esue. Et que nous ne naus censsiers deuant diz nauien ne ne poien auoir aissement de lesue deuant dite ne point dusage ençois estet lesue deuant dicte au prieur et au couent deuant diz et porce que nous ne volien pas que contenz fust entre nous et les deuant diz religieus des choses deuant dites dou conseil de bonne gens et lenqueste feite diligemment dou dit contenz nous auon aperceu et seu que nous nauien nulle droiture ès choses deuant dites. Et lesson le dit prieur et le couent en bonne pès, dou dit contenz comme ceus qui ont reson et droit dédefier le dit mur en la dite esue si comme il est dit par deuant et que nous en la dicte esue ne ou suet dou mur deuant dit nauon rien ne nentendons à auoir ne nous ne nos eirs ne nous censsiers. Et prometons en bonne foi que nous ne nostre commandemant ne trauailleron ne ne molesteron ne ne feron trauaillier ne molestier par nous ne par autres le dit prieur ne le dit couent ne ceus qui vendront après les diz Religieus ne ne traeron en cause ne ne demanderon ne ne feron riens demander sur le dit contenz ne par reson dou dit contenz des ores en avant. Et quant à ce tenir garder et aconplir. Et que ce soit ferme et estable nous en obligon nous et nos eirs et touz nous biens meibles et non meibles présenz et futurs touz ensemble et chacun par soi en quel que leu que il soient. Et en tesmoing de ceste chose et que ce soit ferme et estable à touiours nous auon données cestes présentes lestres au dit prieur et au dit couent scellées de nos propres seaus. Ce fu feit en l1


1 Gaignères donne le dessin des deux sceaux en cire brune qui pendaient à cet acte par des queues de parchemin. Le premier, de quatre centimètres de diamètre, portait un écu au lion rampant. Légende : S. PETRI DE. BOSC. MILITIS. Le second sceau, de deux centimètres et demi de diamètre, portait dans son champ un créquier. Légende : GVILL. DV. BOES. ECR (A. D.)

Vidimus par l'official de Chartres, du privilége royal de 1140.

  • B N° 24 bis de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Guy de Sandreville pour trois loises de terre de trois deniers de cens.

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2335 (ancienne cote : n° 40 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A touz ceus qui ces présentes lectres verront et oront Hue Moisy garde de la prévosté de Nogent Lerembert salut en nostre Seingneur. Sachent tuit que par devant nous vint mon seingneur Guy de Saudreville, chevalier, et recongnt par devant nous qu'il tenoit à cens du prieur d'Espernon trais taises de terre de lé et de lonc si comme le hébergement dudit mon seur Guy se comporte duques à la terre à labé de Saint Cherons séans à Ourmoy à trais deniers de cens chacun an donnée à autre paiez le et ceste congnoissance fist le deuant dit mon seingneur Gui par deuant nous et veut que le deuant dit prieur eust lectre de connoissance sceslée du scel de la chatellerie de Nogent, En tesmoing de ce nous auons sceslées ces lectres du scel de la chatellerie dessus dite. Ce fut fet l. »

Philippe le Bel règle le ressort de la justice du prieuré d'Epernon.

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2336.
  • Acte contenu dans celui de la reine Marie daté du 15 novembre 1315.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Autre acte du même roi, sur le même sujet, donné à Paris.

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2336.
  • Acte contenu dans celui de la reine Marie daté du 15 novembre 1315.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Marie, royne de France. — De la justice ou ressort du prieuré d'Espernon. — Arrestus pro charrono burgi Sancti Thome. »

  • B N° 11 de la liasse. Double queue de parchemin.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Marie par la grâce de dieu Roine de France A touz ceus qui ces présentes lettres verront salut. Comme le baillif de Montfort, procureur de nostre chière et amée cousine, la duchesse de Bretaigne, nous requeist ou non de la dite duchesse, auoir la court et la congnoissance, pour reson du chastel de Montfort, de plusieurs cas et articles ci dessouz nommez, des quieus nostre baillif de Mante metoit empeschement en disant que à lui en son siège de Mante appartenoit la court et la congnoissance diccus, et que illeuques deuoit demourer. Sachent tuit que, nous sus les diz cas et articles auons veu et regardé, en consueil et deliberation par nostre noble consueil, en la manière qui ensuit ; Premièrement le prieur dEspernon procureur de Mèremoustier se douloit et requèroit, que comme il eust esté anciannement, pour lui et pour séglise dEspernon. en saisine destre gardez par le siège du chastel de Nogent et par le préuost de ce lieu, toutes foiz que les cas si estoient eschoiz et contrinz feust daler à Mantes et destre gardé par le siège de Mantes, ou grief et préjudice de lui et séglise et ou grant dommage ; Et le dit prieur nous eust requis par plusieurs foiz que par le siège de Nogent feust gardé, et tenu en sa saisine destre gardé par le préuost de Nogent, et le deuant dit procureur à la dite Duchesse proposast au contraire, que les genz à la Contesse dAubemalle du chastel dEspernon estoient en saisine que toutes foiz que le dit prieur ou non de séglise, se vouloit douloir de la gent à la dite contesse dAubemalle, de griès ou dautres choses que illi eussent fez à lui ou à ses hommes, que il estoit traitiez au siège de Mante, et illeuques deuoit demourer, Pour quoi requeroit le procureur de la dite Duchesse, que comme la dite Contesse dAubemalle feust en la foy de la dite Duchesse du chastel dEspernon, et se ressortissist devant li à Montfort que aussi comme la dite Duchesse se ressortissoit à Mante, deuoit demourer la dite Contesse au siège de Mante, et le dit prieur si disoit que se traitié auoit esté à Mante ce aououit esté depuis ceu, que une grâce qui donnée fu du Roy nostre sire à la dite Duchesse que la Contesse d'Aubemalle qui à ce temps se ressortissoit à Nogent, se ressortissist à Montfort, et de Montfort à Mante, aussint comme le dit chastel de Montfort fesoit, et que de ce auoit bien fet touz jours le dit prieur retenne que il ne li feist préjudice, et que requis nous auoit destre gardez en sa saisine par le chastel de Nogent, et de quoi nous feusmes bien recordant, que commandement auions fet au dit prieur, que seurement il alast soy ressortir à Mante, sans ce que il li feist aucun préiudice, et que le plus toust que nous pourrions auoir deliberation de parler au Roy, nous saurions questoit la volenté du Roy du dit ressort, et ce seu nous li ferions droit. Tout oui ce qui proposé estoit d'une part et d'autre, veu les lettres le Roy à nous enuoiées sur ceu, et la grâce que le Roy auoit donnée à la dite Duchesse, du deuant dit ressort dEspernon, dit fu et par arrest, que de la saisine, dont la dite Duchesse se vouloit aidier que le dit prieur afin que il demourast du ressort de Mante, depuis la dite grâce donnée du Roy, la dite Duchesse deci en avant ne sen pourra plus aidier enuers ledit prieur ; mès se la dite Duchesse veust monstrer, le dit prieur appelé, que anciannement le dit prieur se ressortissist à Mante elle y sera receue, et aussi se le dit prieur veust monstrer, que anciannement il se ressortissist au châtel de Nogent, il y sera receuz ; et sus ceu les enquestes faites droit et sera. Item, le procureur de la dite Duchesse requeroit à nous la court et la congnoissance dune demande, que le dit prieur dEspernon fesoit au baillif de la Contesse dAubemalle de ceu que il disoit, que comme il s'église et ses hommes feussent en lespécial garde de nous, et en saisine destre gardez par nous, et en sa tierre feust venuz le dit baillif dEspernon, eust pris un homme pour le fet dune occision, et iceli pendu et tuié sanz lay et sans jugement ou grief du dit prieur et de s'église, que cette congnoissance lui deuoit appartenir, et deuant li deuoit aler, le dit prieur et ce requerre mesmement quie le dit procureur maintaigne que le dit homme fu pris en la terre du dit prieur pour soupeçon de murtre, de quoi la congnoissance en appartenoit à la contesse dAubemalle ; et nostre dit baillif proposoit et disoit afin que la congnoissance de ceu li demourast, que le cas dessus dit estoit occision ; et que débat en estoit entre le dit prieur, et la dite contesse, à sauoir se le cas estoit occision ou murtre. Et que du dit débat pour la reson du dit prieur lequel est en nostre espécial garde, la congnoissance en appartenoit à nostre dit baillif, à sauoir se le fet estoit occision ou murtre, et disoit nostre dit baillif que enqueste seu estoit faite sauoir se le cas estoit occision ou murtre, du consentement du dit prieur et du baillif à la dite Contesse par quoi disoit nostre dit baillif que parmi la dite enqueste len pouet venair clèrement, à sauoir se le fet est occision ou murtre ; Tout oui ce qui proposé estoit dune part et dautre, dit fu et par arrest que la dite enqueste sera ouuerte et se jugera à fin deue. Item le procureur de la dite Duchesse nous requèroit la court et la congnoissance du préuost dEsparnon, dune demande que le charron du bourt Saint Thomas fesoit au dit préuost deuant nostre dit baillif, de ce que il auoit pris et emporté les houstinz du dit charron, ce que il ne pouet ne ne deuoit, et requeroit à notre dit baillif que par lui li feussent délivrez ; Et disoit le dit procureur à la Duchesse, que le dit charron estoit franche personne, et que deuant le baillif à la dite Contesse, ou deuant son dit préuost auoit requis la déliurance de ses hostinz, Et que acepté les auoit à juges, et entré en procès pour prendre droit deuant eus pour quoi la congnoissance en deuoit estre rendue à la dite Duchesse, comme la dite Contesse, pour reson de son chastel dEspernon se ressortissist à Montfort ; Et nostre baillif proposoit et disoit afin que la congnoissance de ce li eu deust demourer que le dit charron estoit hoste couchant et leuant au dit prieur, lequel prieur estoit en nostre garde espécial lui et ses hommes, et en saisine destre gardé par nous, Et que toutes foiz que empeschement lui estoit mis à lui ou à ses hommes par nous estre ostez ; et se disoit nostre dit baillif que le dit prieur sestoit adjoint en procès avecques le dit charron son homme, afin que la franchise que ses hommes auoient, par nous leur pouist estre gardée. Tout oui ce qui proposé estoit dune part et dautre, dit fu et par arrest, que se le dit bailif à la Contesse, ou son préuost pouaient prouuer que le dit charron, en tant que il est franche personne, eust requis deuant iceus des hostienz, et lui mis en procès pour prendre droit deuant eus, que la congnoissance leur en demoura pour tant quie au dit charron touche, et se il ne le peuent prouuer, la court et la congnoissance en demourra pardeuers nostre dit baillif, pour tant que le dit prieur qui en notre garde est, sest adioint aueiques le dit charron ; les quèles choses dessus dites nous certefions par naus lettres seellées de notre propre seel. Données 1. »


1 Dans cette pièce et dans la suivante, nous avons religieusement respecté l'orthographe des originaux.

« Marie, reine de France. — De la justice et ressort du prieur d'Epernon. — Pour le prieur d'Espernon. — Arrestum pro quodam homine occiso, do quo justicia nobis pertinebat. »

  • B N° 11 bis de la liasse. Double queue de parchemin.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Marie par la grâce de dieu Roine de France, A Touz ceus qui ces présentes lettres verront salut. Comme plet feust meu, deuant nostre baillif de Mante, Entre le prieur de Saint Thomas dEspernon, d'une part ; et le baillif de nostre amée la Contesse dAubemalle en la juridiction dEspernon ; Et le baillif de nostre amée la Contesse de Montfort, pour tant comme à chascun deus touchoit ou pouet touchier dautre part ; sur ceu que le dit prieur disoit et maintenoit ; que il son prieuré, touz les biens les sougiez et les habitanz de son dit prieuré, estoient et sunt en saisine destre tenuz gardez et deffenduz, par les justiciers du siège de Nogent, et les justiciers du dit siège en saisine de les garder et deffendre, dès le temps du Roy notre Sire ; Et depuis ce, que la terre de Mante et de Nogent, estoit venue en notre main, et que toutes foiz que aucuns griès estoient fez au dit prieur, aus sougiez et aux habitantz de son dit prieuré, des genz des dessus dites contesses, ou dautres, le dit prieur, les diz sougiez et les diz habitanz, sen doulaient aus justiciers du dit siège, et par les diz justiciers estoient gardez et les griès ostez et diceus fesoient droit, jusques à tant que la dite Contesse de Montfort, empétra deuers le Roy une lettre contenant la forme qui ensuit. Ph. par la grâce de dieu Roy de France, A tous ceus qui ces lettres verront salut ; Sachent tuit que comme à la requeste et instance de notre amée et féal Béatriz, contesse de Dreus et de Montfort, complaignant et requérent à notre chière dame et mère, Marie par la grâce de Dieu Roine de France, que eile li feist oster lempeschement que ses genz de Nogent li metoient en la ville d'Espernon et ès appartenances, et en la chastellenie de ce lieu, en justicant et voulant justicier ès diz lieus, pour cause de ressort en cas de deffaut de droit et de mauvès jugement, les quieus lieus la dite contesse disoit estre tenuz de li sanz moian, et a li pour réson de son chastel de Montfort appartenant ès cas dessus diz ; informacion ait esté faite du commandement de ladite Roine, et trouué par la dite informacion, les cas dessus diz et la congnoissance diceus, pour réson dudit chastel de Montfort appartenant à la dite contesse ; Et li ait retardé la dite Roine à deliurer la congnoissance ès cas dessus diz, pour tant seulement que naus genz li fesoient entendre que avant que la terre de Nogent li feust baillée en douaire, naus genz de Nogent estoient en saisine de justicier ès diz lieus ès cas dessus diz, si comme il appert par les lettres de la dite Roine faites sur ce que nous auons veues ; Nous consideranz les choses dessus dites, la congnoissance des dites choses en la ville dessus dite et appartenances, et en la chastelenie dicelle, deliurons à plain à la contesse, et le ressort tout dicels nous metons et renuoions à mestre en la fourme et en la manière que nous y auions mis et renuoié le chastel et la chastelenie de Montfort. En tesmoing de la quèle chose nous auons fet ces lettres seeller de notre seel sauf le droit dautrui. Donné à Lorriz en Gastinais le . Et les diz bailliz des dites contesses, par tant quie à chacun deus touchoit ou pouet touchier, disoient et maintenoient, que le dit prieur son prieuré, les biens les sougiez et les habitanz de son dit prieuré, au siège de Mante deuoient ressortir, et par les justiciers du dit siège deuoient estre gardez et demenez et faire droit diceus ; mesmement comme le Roy notre Sire eust voulu mestre le ressort d'Espernon à Mante, aussint comme il y auoit mis le ressort de Montfort, par les lettres que données auoit sur ceu, qui dessus sont dites ; et de puis tout ceu, le dit prieur eust impetrê unes lettres du Roy au contraire, contenanz la fourme qui ensuit... Ph. dei gratia Francorum Rex, carissime amtri et domine nostre M. dei gratia Regine Francie, uel eius locum tenenti salutem. Ex conquestione prioris de Espernone nuper accepimus, quod cum ipse prior, pro se, prioratu suo et subditis ejusdem, ad sedem et curiam castri vestri de Nogento et non alibi ressortiri, et per justiciarios dicte sedis, et non alios gardiari consueverit, et in hujus possessione sit et fuerit ab antico. Vos que quamdiu dictum castrum tenuistis, fueritis et antea nos et predecessores nostri fuerimus in possessione exercendi ressortum et gardam hujus per dictos justiciarios et non alios, prout dicit, nichilominus dilecte et fideles mee, Duccissa Britanie Comitissa Montisfortis, et Comitissa de Alba merula, dictos priorem prioratum et subditos ejusdem, in casibus ressorti et gardie, ad sedem et curiam vestram de Medonta, in ipsorum prejudicium et gravamen nituntur trahere, vos que ipsos ad hoc nitimini cohercere, pretextu quarumdam litterarum, quibus comitatum Montisfortis cum ejus pertinentiis, infra quas dicti prioratus ejus subditi fore noscuntur, in et sub ressorto de Medonta dicimus posuisse, cumque deliberato super hoc consilio duximus ordinandum, quod dictus prior cum suo prioratu et subditis ejusdem, ad locum et sedem quibus ab antiquo in ressorto et gardie casibus justiciari consueuerint, quo ad huius ressortum et gardiam, in statu pristino remittantur. Vobis id circo mandamus quatenus si dictus prior pro se suo prioratu et ejus subditis, fecerit vobis fidem, quod ipsi ad sedem et curiam de Nogento ressortiri et per eam gardiari consueverint sicut predicitur, quod ad hoc ipsos ad ipsam sedem et curiam plenarie remittatis, in et sub ipsius hujus ressorto et gardia remensuros ; Nec eos deinceps super hiis ad dictam curiam vestram de Medonta, aut alibi extracuriam de Nogento quomodolibet evocetis ut trahi permitatis, non obstantibus predictis litteris aut aliis quibuslibet incontrarium impetratis, Datum Parisiis. . Sur les quieus débaz deuant diz, meuz entre les dites parties, fèz contraires furent bailléz par escript dune part et dautre et tant procedèrent deuant notre dit baillif, que les dessus diz bailliz des dites contesses, se delessièrent de leurs fez et ne voudrent plus aler avant sur iceus, aincois à la leu avant sur le fet dudit prieur, tesmoins traiz et amenez de la partie du dit prieur sur le sien fet, jurez et examinez, la cause mise par deuers nous ; veu le procès, et la déposition des tesmoinz du dit prieur, veu les lettres impétrées de la dite contesse de Montfort, et celles impétrées du dit prieur au contraire, des quelles les teneurs sont ci dessus dites, Eu consueil et déliberation sur ce, Dit fu et par arrest, que le dit prieur son prieuré, les biens les sougiez et les habitanz de son dit prieuré, par les justiciers du siège de Nogent seront tenuz, gardez et deffenduz de touz griès et de touz empeschemenz qui oposez leur seront de quelconques personnes, et des quieus ils se doudront (sic), ou douloir voudront, Et renuoions iceus au dit siège, pour reson de garde. Item comme plet feust meuz deuant notre baillif de Mante, entre le prieur d'Espernon procureur de Maremoustier d'une part, et le baillif de notre amée la Contesse d'Aubemalle en la ville d'Espernon dautre, sur ce que le dit prieur disoit et maintenoit que le dit baillif la contesse, en la justice du dit prieur auoit pris et traist pardeuers soy Guérin Pinguernel qui tué auoit Phlippot Daudin, par chaude mellée commanciée entre eus, ce que le dit baillif ne pouet ni ne deuoit, ou grief et prejudice de la juridicion du dit prieur, quar il disoit que par la manière du fet, le fet estoit occision, duquel la congnoissance li en appartenoit, et nemmie murtre ; Et le dit baillif si disoit que le fet estoit murtre et nemmie occision, et pour ce disoit que pardeuers li en deuoit demourer la congnoissance ; Et sur ce les dites parties sestoient assenti que notre dit baillif en enqueist et seust la verité et la manière du fet, parmi les intendiz baillez des dites parties, et que sur ce leur feist droit. La cause mise pardeuers nous, Veu les enquestes dune partie et dautre, En consueil et déliberation sur icelles, Dit fu et par arrest que le fet dentre les dessus diz Guérin Pinguernel et Phlippot Daudin fu et estoit occision et nemmie murtre, et que il appartenoit au dit prieur ; En tesmoing de laquelle chose, nous auons fet seeller ces lettres de notre propre seel. Données . »


1 Gaignères donne le dessin du sceau de la reine Marie, dont cette pièce et la précédente étaient munies. Il est décrit sous le numéro 156 dans l'Inventaire des sceaux des archives nationales.

Procuration du comte d'Aumale.

  • Tiré de l'acte LXXIX.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Nous Jehan de Pontieu, conte d'Aubemalle, feisons assavoir a tous que nous establissons..... nostre amé et féal Jehan dit Garnier, nostre baillif d'Espernon procureur..... espécial en toutes nos causes et besoignes..... En tesmoing de ce nous avons feit ces présentes lettres seeler de nostre propre seel douquel nous usons à présent. Ce fut feit . »

Procuration de l'abbé de Marmoutier.

  • Tiré de l'acte LXXIX.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis fratres capituli Majoris Monasterii Turonensis et frater Johannes, minister eorumdem humilis, saluttem in Domino. Noverint universi, quod cum inter nobilem dominum comitem de Albamarla, dominum de Sparnone, ex una parte et priorem domus nostre Sancti Thome de Sparnone.... ex altera, super pluribus justicie casibus, contentio verteretur..... nos dilecto fratri Michaeli de Ambilleio priori domus nostre predicte, exhibitori presentium, damus potestatem et speciale mandatum super premissis.... compromictendis in dictos Dionisium de Barneval et Johannem Eliot tanquam in arbitrios seu amicabiles compositores..... Datum . »

Procuration d'Iolande de Meulan.

  • Tiré de l'acte LXXIX.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Nous Yende de Meullenc, contesse d'Aubemalle, et Jehan de Pontiu, conte d'Aubemalle, feisons savoir a tous que le compromis..... de tous les descors meus entre nous et le dit prieur pour reson de la prieuré d'Espernon, il est ou dit et ou l'ordenance de nos amez Denis de Bernaval, bailli d'Aubemalle et de Jehan Elyot bourgois de Chartres..... En tesmoing de ce nous avons séelées ces lettres de nos propres seaus, qui furent faites . »

Consentement de l'abbé de Marmoutier.

  • Tiré de l'acte LXXIX.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis fratres capituli Majoris Monasterii et frater Johannes, minister humilis eorumdem..... compromissum in venerabiles et discretos viros Dyonisium de Barnaval, baillivum de Albamarle et Johannem Eliot, tanquam in arbitros... ratum habemus...... et confirmavimus...... Datum . »

Vidimus de la charte de fondation.

  • B N° 4 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Karolus Dei gratia Francorum et Navarre rex, notum facimus universis tam presentibus quam futuris, nos vidisse litteras quarum tenor de verbo ad verbum sequitur in hec verba : Quisquis fidelium (Voir l'acte d'Amaury de Montfort en 1053.I).

« Nos autem predictas litteras propter earum, ac sigilli quo erant sigillate nimiam vetustatem, ad religiosorum virorum dilectorum meorum abbatis et conventus Majoris Monasterii supradicti supplicationem in modum premissum sub sigillo nostro concessimus renovari. In cujus rei testimonium nostrum presentibus apponi fecimus supradictum sigillum. Actum Turonis, 1. »


1 Gaignères indique que ce vidimus était scellé en cire verte, du grand sceau de Charles le Bel.

Vidimus par le roi de la charte de Louis VII, en 1140.

  • B N° 24 bis de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Vidimus de la charte d'Amaury de Montfort, en 1238.

  • B N° 24 quater de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Sentence arbitrale pour la juridiction du prieur d'Espernon.

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2336 (ancienne cote : n° 71 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A touz ceus qui ces leictres verront et orront Nous Estienne Loinctier, prestre, guarde dou seel de la chastellerie de Nogent Lerembert salut. Comme contens et descors fussent meeus pieça pour plusieurs cas de justice entre noble dame et haute madame Yende de Meullenc, contesse d'Aubemalle dame d'Espernon, et Jehan de Pontiu, son fils, d'une part ; et religieus homes l'abbé et le couvent de Melemoustier (sic) pour reson du prieuré d'Epernon et le prieur dudit leu pourtant comme à lui touche pour reson de son prieuré d'autre : Et les devandiz....... se fussent compromis par certains procureurs...... C'est asavoir Jehan Garnier, baillif d'Espernon, pour les diz madame la contesse, Jehan son fils, et ledit prieur d'Espernon pour le dit abbé et couvent si comme il est contenu ès procuracions seellées des seaux de la dite contesse, Jehan son fils, et des diz religieus. Desquelles procuracions les teneurs contiennent la fourme qui ensuit : 1 Hommes discrez Denise de Bernavalle, baillif de Albemalle elleuz de la partie madame la contesse, Jehan son fils, d'une part, et Jehan Elyot, elleu de la partie des diz religieus comme arbitres dessus diz et amiables compositeurs, et, ont promis les dites parties à paine de cinc cenz liures de tenir garder et accomplir ce quil diroient et ordoneroient des contenz et descors de joustice meuz entre eus..... A la parfin, saichent tuit que pardeuant nous Colin Lecordier, clerc tabellion juré de la dicte chatellerie furent presenz les diz Denis et Jehan Eliot, arbitres arbitrateurs et amiables compositeurs, les quiex... presenz les procureurs desus diz, en une sentence concordante didrent et pronuncièrent leur dit et leur sentence arbitrale en la fourme et en la menière qui en suit : C'est assavoir que les lettres lesquelles les diz religieus ont par reson de leur prieuré d'Espernon demuerent en leur force et en leur vertu, et se il est ainsit que les diz contesse, Jehan son fils, ou leur genz ou autres ou temps passé ou non de eus et pour euls ou pour leurs prédécesseurs, aient usé d'aucun cas de joustice en la terre dou prieuré de Saint Thomas d'Espernon contre lesprinz des lettres dudit prieuré, que ce que il avront usé ne leur puet acqueire saisine pour le temps avenir, ne porter préjudice aus diz religieus par reson dudit prieuré ; et ausit se les diz religieus ont usé d'aucun cas de joustice oultre lesprinz de leurs lettres que il ne leur puisse acqueire saisine pour le temps avenir ne porter préjudice aus diz contesse et Jehan son fils ne a leurs heirs, De rechief, quant à la déliurance que les genz madame la royne Marie comme souueraine fist d'un effant qui chay d'une eschielle en la terre du dit prieuré est tenable sanz porter préjudice aus diz madame la contesse et Jehan son fils, ou temps auenir ne au dit prieuré ; Derechief, quant au cas de l'enfant que le baillif d'Espernon prist ou non des diz contesse et Jehan son fils, lequel estoit mort en une fontaine en la terre du dit prieuré que celle prinse ne acquerra point de saisine aus diz contesse et Jehan son fils pour le temps à venir ne portera préjudice au dit prieuré contre lesprinz de la chartre du dit prieuré. Derechief, quant aus cas de Guérin Pinguerel, lequel fu prins en la terre du dit prieuré de Robert Proueire, baillif dEspernon, pour le temps et mis à exécution comme murtrier, si comme il estoit avis au dit baillif et depuis trouvé et rendu par arrest, de madame Marie roygne de France que le feit que le dit Guérin avoit fait estoit occision et que au dit prieur appartenoit conbien que le dit prieur se déporte d'avoir restitution du dit Guérin ou de figure pour lui, que ce ne puet acquerre possession ans diz contesse et Jehan son fils, ne à leurs heirs, pour le temps avenir ne porter préjudice au dit prieuré ne contre lesprinz des lettres au dit prieuré. Derechief, quant au cas de ce que le baillif d'Espernon ala ou dit prieuré et enporta l'enfant de l'eschiele contre la volenté du prieur qui lors estoit pour le temps, conbien que le dit prieur se deporte destre restabli de l'enfant ou de figure, que ce ne li portera préjudice ne aus prinz de ces lettres ne acquierra saisine pour le temps avenir aus diz madame la contesse et Jehan son fils, ne à leurs heirs. Derechief, quant aus corps de lhomme qui fut estaché dou mur à Guey Perreur, en la terre et en la juridicion de la dite contesse et Jehan son fils, combien que le mort fust couchant et levant en la terre du dit prieuré, le dit prieur n'avoit nul droit d'empescher la cognoissance du cas aus diz contesse etJehan son fils, ne cause de congnoistre de la mort dou dit homme ne de feire arester le corps du mort par les genz madame la Roygne. Derechief, quant au disieme marchié que le prieur a par reson de son prieuré en la ville d'Espernon pour ce que débat estoit de l'amande qui y appartient pour reson de la contesse coustume non paiée, le dit prieur aura le jour du disième marchié qui a li appartient pour reson de son prieuré toutes les coustumes et les amandes qui en nesteront pour reson des coustumes tant ausi comme quie madame la contesse et Jehan son fils les ont en touz les autres marchiez ; et pourra celui qui recevra ou non du dit prieur les coustumes pour le jour de son marchié arrester celui qui devra la coustume tant pour la coustume que pour l'amende pour reson de la coustume non paiée sanz autre jurisdicion acquierre au dit prieur en nule autre chouse. Derechief, quant au cas de la joustice de la meson en laquelle Guillement demeure, laquelle est en la censive dou prestre Saint Jehan d'Espernon pour reson de s'église toute la justice de la dite meson demeure aus diz madame la contesse et à Jehan son fils et à leurs heirs, sauve le droit dou presbitoire tel qu'il a li appartient pour la coustume. Auquel dit et pronunciacion les procureurs dessus diz comme procureurs de leurs mestres et le dit prieur pour tant quie à lui appartient obayrent et promistrent par leurs foiz sus la peine dessus dite que il contre le dit et la pronunciacion des diz arbitres ne vendront ne ne feront venir ou temps avenir ; Aincois l'ont et auront ferme et estable à touz jours mès. En tesmoing de ce nous auons scellé ces lectres dou seel de la chastellerie de Nogent desus dit. Donné . »


1 (Suivent les procurations dont les extraits ont été donnés à leur date, numéros LXXII, LXXIII, LXXIV et LXXV.)....

Guillaume de Mévoisin vend la dîme de Grogneul.

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 73 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ....... Jehan Gossel, prévost d'Espernon, salut. Saichent tuit que en la présence Symon Paris, clerc tabellion de la chastellerie dud. lieu..... Guillaume de Mévoisin et Jehanne La Blanche, tante dud. Guillaume, demourans à Grougneul et Jehanne jadis fame feu Gilot Le Blanc ; cest assavoir le dit Guillaume et sa dicte tante chascun pour le tout, et la dicte Jehanne femme jadis de feu Gilot pour cause et raison de son doaire, recongnurent et confessèrent avoir vendu.... à religieus homme et honeste, honorable et discret maistre Jehan de Maintenon, humble prieur du prieuré de Saint Thomas d'Espernon, de lordre de Maire Moustier en Tourraine, pour raison de son dit prieuré, toute cele disme comme euls avoient, si comme euls disoient, à Espernon, appelée la disme de Grougneul, autrement de Saint Prest, meuvant du propre héritage du dit Guillaume ; de laquelle dicte disme la dicte Blanche tient si comme euls disoient, partie en foy du dit Guillaume, neveu dicelle ; laquelle dicte foy elle quicte bonnement à son dit neveu en la présence du dit clerc juré, vendue assemblement le pris et somme de deux livres tournois sur le tout de laquele dicte somme d'argent dessus dicte, euls se tindrent à bien paiés du dit religieus acheteur, et len quictèrent et clamèrent quicte bonnement du tout en tout. Et de la disme dessus dicte vendue euls se dessésirent par le bail de ces présentes lectres..... etc. , etc...... Donné . »

Amortissement par le roi du don d'Henri de Saint-Yon.

  • B Bibl. nat. de France, Moreau 228, f. 145.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Philippe, par la grace de Dieu roi de France. Comme le prieur d'Espernon nous a exposé qu'il a acquis de Henry de Saint-Yon, chevalier, ès fiès de la dame de Galardon, mouvans et tenus de nous, pour fonder en sa prieurté une messe chascun jour pour lui et pour tous ses bienfaiteurs, trente arpens de terre assis ou terrouer de Jouy-sur-Eure lès Chartres entre Soleire et Jouy ou prix de vii livres dix sols de rente par an ; Item dix arpens de terre séans au terrouer de Chartainvilliers ou prix de 60 sols de rente ; Item deux fours l'un à Jouy, l'autre à Saint Prest jouxte Jouy, ou prix de six livres de rente ; Item lxx sols à prendre chascun an sur les cens Henry de Saint-Yon, chevalier, etc. »


1 (Le roi amortit le tout jusqu'à 40 livres tournois de rente.)
2 Parchemin de huit pouces de haut sur seize de large, signé sur le replis R. de Molins, et muni, lorsqu'il a été copié pour la collection Moreau, d'un sceau bien conservé de Philippe VI.

« La lettre de l'amortissement du seigneur de Emboize, pour le prieur d'Espernon. — La Blanche. — De Savonnières. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 29 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Nous Enjorger, seigneur d'Emboize et de Chevreuse, faisons savoir à tous que nous, pour l'onour de dieu et de nostre dame et le salut de nostre âme et de nos amis, voulons et octroyons que les religieux de Saint Thomas d'Espernon de l'ordre de Maremoustier, tiengnent dès hors en avant à touz jours mès sanz estre contrains de nous ne de nos successeurs à mectre hors de leur main, la disme à la Blanche assize ou terrouer de Savonnière jouste Espernon, laquelle disme est tenue de Pierre Le Bigot, et le dit Pierre la tient de nous.... la dicte disme nous amortissons comme à nous touche et peut toucher, obligons quant à ce nous, nos hoirs, nos biens et les biens de nos hoirs présens et futurs. En tesmoing de ce nous avons seellées ces lettres de nostre propre seel... donné le 1. »


1 Gaignères nous a conservé le dessin du sceau de cire rouge qui était suspendu à cet acte par double queue de parchemin. Le cavalier, l'épée haute, portait sur son bouclier, sur la house du cheval et sur l'écu du contre-sceau le palé des d'Amboise. Légende : SEEL : INGERGIER : SEGNEVR : DAMBAIZE.

« L'amortissement du Bigot de la disme à la Blanche, pour le prieuré d'Espernon. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2332 (ancienne cote : n° 29 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Nous Pierre Le Bigot, escuier et damoisèle Perronnelle de Chadon sa fame, faison assavoir à touz, que nous pour l'onour de dieu et de nostre dame et le salut de nos âmes et de nos amis, voulons et ottroions que les religieux de Saint Thomas d'Espernon de l'ordre de Maremoustier, tiengnent dèshors en avant à touzjours més sans estre contrains de nous ne de nos successeurs à meistre hors de leur mains, la disme de La Blanche assise ou terrouer de Savonnières jouste Espernon, laquelle disme est tenue de monseigneur Enjorgier d'Amboize, chevalier et sire de Chevreuse. Laquelle dismes nous amortissons tant comme à nous touche et puet toucher ; Obligons quant à ce nous, nos hoirs..... En tesmoing de ce nous avons scellées ces lettres de nostre propre seel... Donné 1. »


1 Gaignères nous a également conservé le dessin des deux sceaux attachés à cet acte. Le signet de Pierre le Bigo n'avait que deux centimètres et demi de diamètre. Il portait un écu à trois chevrons, dans une rosace à huit lobes aigus. On lisait autour : S. PIERRE. SIG. OIES...

Legs de la dame de Marolles.

  • B Bibl. nat. de France, Gaignières, II, 217.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, frater Johannes de Maintenone humilis prior Sancti Thome de Sparnone, salutem in Domino. Notum facio quod ego executor in solidum testamenti N. domine de Maroli quondam domine de Sancto Eudone prout apparet in testamento scripto in verbis gallicis sub sigillo prepositure de Castroforti, et alii executores, videlicet camberarius de Columbis, frater meus, Johannes, presbiter de Rochefort et Petrus di chef dunnes ? dicta domina legaverit quintam partem rerum suarum pro celebrandas duas missas pro defunctis qualibet die pro anima ipsius ac defunctorum maritorum suorum. In cujus... 1. »


1 Le sceau du prieur, en cire rouge, de forme ogivale, représente dans une décoration d'architecture saint Thomas à genoux devant le Sauveur et mettant sa main dans la plaie de son côté. Dans une arcade inférieure est un moine priant entre deux écus semblables. Ils sont partis d'un fascé et d'un bandé qui sont les armes de Marolles et de Maintenon. Il n'y a pas de légende.

« Jacobus Boileau dedit priori grangiam suam sitam apud Ramboulletum. »

  • B N° 70 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« In nomine Domini amen. Per hoc presens publicum instrumentum pateat universis, quod , pontificatus sanctissimi in Xristo patris ac domini, domini Clementis divina providencia pape VIi, anno tercio, in mei publici notarii et testium subscriptorum presencia personaliter constitutus Jacobus dictus Boiliau, clericus, parisiensis diocesis, qui quidem recognovit se dedisse contulisse et etiam concessisse et adhuc dedit contulit et concessit absque animo revocandi, in bono statu et memoria existente, religioso viro et honesto domino priori sive prioratui Sancti Thome de Sparnone carnotensis diocesis, in puram liberam et perpetuam elemosinam post decessum ipsius, donatione facta inter vivos, unam grangiam quam ipse dicebat et asserebat se habere de proprio conquestu suo apud Ramboullet in censiva domini de Ramboullet, ex eadem solvendo eidem domino tres solidos quolibet anno , situatam ante cimeterium ecclesie dicti loci de Ramboulleto. Quam grangiam dedit et elemosinavit dictus clericus pro salute anime ipsius dicto domino priori sive prioratui supradicto, obligans ad hoc omnia bona sua se, heredesque suos quod contra premissa seu aliqua premissorum non veniret per se seu per alios et de actis prout sunt superius diuisa nichil revocabit sed melius prout potuerit affirmabit. Super quibus et singulis dictus dominus prior peciit mihi notario infra scripto sibi fieri publicum instrumentum. Acta fuerunt hec in quadam camera dicti prioratus circa horam tercie, sub anno, indictione, die, mense et pontificatu predictis, presentibus ad hoc Johanne de Vico, clerico, Johanne Regis et pluribus aliis testibus vocatis specialiter et rogatis. »

(Suite le monogramme du notaire.)

« Et ego Johannes Liart Constanciarum diocesis publicus auctoritate imperiali notarius, premissis omnibus et singulis una cum dictis testibus presens interfui, et premissis propria manu scripsi et in hanc formam publicam redegi, signoque meo consueto signavi rogatus in testimonium premissorum. »

« Johannes Regis dedit unum arpentum prati. — A la Mendreuse. »

  • B N° 72 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« In nomine Domini amen. Per hoc presens publicum instrumentum....... 1 Johannes Regis, aliter Lapine de Abluez recognovit se dedisse..... priori Sancti Thome de Sparnone..... post decessum ipsius unum arpentum prati siti a la Mendreuse, juxta pratum domini Mathei de Brueria, militis, ex uno latere, et altero juxta pratum relicte defuncti Johannis Cointel, tentum in feodo de domino de Gasarano, milite, quem amerat a Guioto Bernier ; item unum quarterium prati in censiva domini Mathei supradicti ; item unum arpentum terre juxta viam veteris Venerie ; item duos arpentos sitos au marcher Guard ; item tres arpentos terre sitos Essous haur Galice, juxta terram Henrici Angonille, tentis domini de Creono, solvendis pro quolibet arpento duodecim denariis , et champart Galice quem acquiesierat a Simone Novel et Fleivia ejus uxore ; Que dedit dictus Johannes pro salute anime sue etc..... Super quibus vir honestus et religiosus Magister Johannes de Maintenone, prior dicti prioratus petiit michi notario infra scripto sibi fieri publicum instrumentum. Acta fuerunt hec in quadam camera dicti prioratus, circa horam tercie, sub anno, indictione, die, mense et pontificatu predictis, presentibus ad hoc Jacobo Boiliau. Johanne de Vico, clerico, et pluribus aliis testibus vocatis specialiter et rogatis. Et ego Johannes Liart etc. »


1 (Même date et mêmes formules que dans l'acte qui précède).....

« Un arpent de terre assis au Baigniouer aux Moines. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2324 (ancienne cote : n° 31 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A tous ceuls qui cestes presentes lettres verront et orront Pasquier Le Fèvre, Prévost d'Espernon, salut. Saichent tuit que en la présence Thénot Paris, clerc juré et tabellion de la chastellenie dudict lieu, establi ad ce faire, vint et fut présent en sa personne, si comme ledit clerc juré nous rapporta, Guyot Berruyer, lequel estant en bonne santé de certeine science, de bonne mémoire et prospérité, si comme il apparoit, de sa bonne pure franche et libéral volenté, non pas à ce contraint, si comme il disoit, recognut et confessa lui avoir vendu et en nom de pure vente perpetuellement avoir octroyé, quicté, cessié, et déleissé desorendroit, du tout en tout à touz jours mès, a religieux homme et honeste maistre Jehan de Maintenon, humble prieur du prieuré Saint Thomas d'Espernon de l'ordre de Maire Moustier en Tourainne, abssent, ung arpent de terre tenant a la rivière appelée le Baingnoer aus moines d'Espernon d'une part, et aus terres dudit religieux d'autre part ; avecques ce environ trois quartiers de terre tenant d'une part à la terre dudit prieur et d'autre part aus courtilz de Vynerville, tout mouvent de son acquerment fait avecques et en la compaingnie de Marion jadis sa fame, tout tenu du dit prieur, à telx cens comme tout doit, pour le pris et somme de sexante livres tournois, monnoye flèbe, dont le dit Guyot vendeur se tint enterignement a paié, etc..... Tesmoing le scel de la dite chastellerie à la relacion dudit clerc juré l'.

« THÉNOT PARIS. »

« Gileta relicta G. Geofroy vendidit unam grangiam apud Rambouillet. »

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2323 (ancienne cote : n° 70 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A touz ceuls qui.... Pasquier Le Fèvre prévost d'Espernon..... en la présence Symon Paris, clerc juré et tabellion de la chastellerie du dit lieu..... vindrent et furent présens..... Gilette, jadis fame feu Guillaume Geuffreyn, et Samcot Geuffreyn, son fils, recognurent et confessèrent ja pièça avoir vendu et en nom de pure vente perpétuelment avoir octroyé, quicté... à Jacques Boyleau clerc..... une grange, avecques une place séant devant icelle grange... que ils disoient avoir à Ramboillet, moitié movent de l'acquièrement de la dicte Gilette pièça fait en la compaingnie dudit feu Guillaume, et l'autre moitié du propre héritage dudit Samcot, tenant d'une part à la meson et court dudit Samcot et d'autre part à la terre Hémart Le >Molier, et la dite place tenant au chemin, tenue du seigneur de Ramboillet à trois soulz tournois de cens, annuelment paié ; auquel dit cens ledit acheteur fist réservacion... pour le pris et somme de quarante livres tournois de laquelle dite somme d'argent les diz vendeurs.... etc. , etc. En tesmoing de laquelle choze, nous à la relacion du dit clerc juré avons mis le scel de la dite chastellerie en cestes présentes lettres. Donné et fait en . »

« Traité entre le seigneur de Gazeran et le prieur de Saint Thomas d'Espernon. »

  • B Non signé, scellé à double queue de cire verte.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A tous ceulx qui ces présentes lettres verront et orront, frère Jehan de Maintenon, humble prieur du prieuré de Sainct Thomas d'Espernon, salut. Saichent tuit que comme descort feust meu entre noble homme monseigneur Philippe de Boullehart sire de Gazeran d'une part, et nous d'autre ; nous disant à cause de nostre prieuré avoir toute justice, haute, moyenne et basse en nostre hostel et granche jouste Gazeran, et en toutes les appartenances, et espécialement en une maison, hotise et censive assise à Hedeviller ; le dit sire de Gazeran disant au contraire la dite granche, appartenances, maisons, hotises et censives à icelle granche appartenants estre en et de sa chastellenie de Gazeran, et de icelle à cause de ladite chastellerie à luy appartenir toute sa justice haute, moyenne et basse, et à nous la justice très foncière tant seullement ; accorde et pour bien de paix que nous, ou nom que dessus, en nostre dit hostel et granche jouste Gazeran, vergiers, vigne, jardins, terres gaignables, et généralement en toutes les appartenances de icelui hostel et granche, atans et dès maintenant, a nous toute justice haute, moyenne et basse, excepté que des dicte maison, hotises et censives séant à Hedevillier et du moulin du Brueil en tant comme à nous appartient a la haute et moyenne justice appartiendra et dès maintenant appartient au devant dit seigneur de Gazeran, et à nous la basse ès dits lieux, tant seulement ; et en tous les chemins enclos d'une part et d'autre en nos terres toute la justice et cognoissance nous demourera et demeure ; et tous les chemins tenans à noz terres d'une part, et d'autre à quelsconques personnes que ce soit ès terres de la chastellerie de Gazeran demoureront et demeurent avecques toute la justice et cognoissance d'iceulx au dessus dit seigneur de Gazeran. Et avecques ce ledit seigneur de Gazeran pourra et puet prendre les chevaulx du moulin en toutes nos terres maisons et hotises et censives appartenant à nostre dite granche. Lequel accort ou nom que dit est et en la forme que dessus est devisé, nous promectons tenir garder et enterriner et de non venir en contre et gregnieuse confirmacion bailler ou faire bailler lectres perpétuelles de l'abbé et du convent de Maremoustier. En tesmoing de ce nous avons scellées ces présentes lectres et accort de nostre propre scel. Ce fut fait le . »

« Collacion de ceste présente coppie a esté faicte à son original par nous Nicolle Sanguin conseiller du Roy nostre sire en sa court de parlement, commissaire de par icelle en ceste partie, à la requeste de Me Pierre Dumonsoy procureur de messire Françoys de Prunellé chevalier seigneur de Herbault et de Gazeran ; icellui original veu por Jehan Bodin procureur des religieux abbé et convent des Vaulx de Cernay le .

« N. SANGUIN. »


1 A cette pièce est annexée la quittance donnée par les tuteur et curateur de Perrin du Pont, en la châtellenie d'Epernon, le huitième jour du mois d'octobre mil trois cent cinquante.

XCI et XCII

G. Ansolt vend deux pièces de terre à Perrin du Pont.

  • B Scellé. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2335 (ancienne cote : n° 69 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A tous..... Symon Maupigne garde de la prevosté et des seals de la chastellenie d'Espernon, salut. Saichent tuit que en la présence Phelippot Hadoalle, tabellion de la dite chastellenie..... Guillaume Ansolt demourant au Gué de Lonroy recongnut.... avoir vendu.... à Jehan Chevalier et à Gilot Chomerel, comme tuteurs et curateurs de Perrin, fils de feu Du Pont..... deux pièces de terre tenanz aus murs des religieus les moines de la prieuré de Saint Thomas d'Espernon, en la censive et seigneurie diceux a quatre sols six deniers tournois de cens par an..... tout pour la somme de vingt cinq livres tournois..... donné sous les seels dessus diz l'1.

« HADOALLE. »


1 Cette copie, sur papier, est déposée aux archives du domaine de Rambouillet, Titres de Gazeran, Justice, nº 1 de la liasse. Il s'agit dans cette pièce de la grange que les maisons d'Épernon possédaient au Bray ou Braie, près Gazeran, qui fut depuis la ferme de la Moinerie démolie tout récemment.

Antioche, place et jardin à Epernon.

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2335 (ancienne cote : n° 74 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A touz ceulx.... Estienne Delaubueste chastellain de Dreux et garde du seel de la chastellerie dudit lieu, salut. Saichent tuit que par devant Jehan Lopileur, tabellion juré de ladite chastellerie..... vindrent et furent présens..... Robert de Hauteterres, bourgeois de Dreux, et Ameline, sa femme... congnurent.... avoir vendu.... à Jehan Cutet demourant à Espernon... une place et jardin..... qu'il avoient à Espernon lequel est appellé Antioche, tenant aus fossés et à la porte de ladite ville et au prieur d'Espernon, tenuz dudit prieur à cens à tel cens ou rente comme ladite place et jardin puet devoir..... pour le prix et la somme de huit frans d'or..... En tesmoing de ce nous..... avons seellez ces présentes lectres dudit seel. Ce fut fait le . »

« Declaratio exemptionis episcopi Carnotensis. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2328 (ancienne cote : n° 32 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Universis presentes litteras inspecturis, Eblo, miseratione divina, episcopus Carnotensis salutem in Domino. Notum facimus, quod cum die infra scripta per diocesim nostrum transeuntes, ad locum prioratus Sancti Thome Sparnonensis, nostre diocesis, membrum Majoris Monasterii Turonensis, accesserimus et ibidem pransi fuerimus, confitemur quod hoc non fuit causa visitacionis, sed amicicie. Et propter hoc priori dicti prioratus a jurisdictione nostra ordinaria penitus exempto, aut ejus successoribus, in posterum aliquid prejudicium nolumus generari. Datum ibidem videlicet in dicto prioratu, teste nostre presentibus hiis apposito sigillo, . »

« Lettres de Guillaume de Douzmesnil, bailli de Chartres, portant reconnaissance devant Baudry, tabellion à Chartres, par Henry Lenceseur demourant à Hanches, du bail à rente par lui prins de frère Guillaume Tillon, prieur du prieuré Saint Thomas d'Espernon, d'une place assise à Dyonval près de Saint Piat en laquelle a eu autreffois un moulin, avecques tous les prez, pastiz et autres terres appartenant audit prieuré à cause de ladite place, pour le pris et somme de vint livres tournois de rente annuelle et perpétuelle. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330 (ancienne cote : n° 62 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« En la court du Roy à Tours, Simonnet Bobusse, marchand demourant à Orléans, confesse avoir prins detenu et accepté des relligieux abbé et couvent de Meremoustier de l'ordre de Saint Benoist une certaine place de maison contenant six toises de large et dix toises de long séant en la ville d'Espernon joingnant d'un costé au chemin par où on va à la porte de la chappelle et d'une part au fief du conte de Vendosme, moyennant le pris et somme de cinq sols tournois. »

  • B N° 61 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

  • B N° 58 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A tous..... Anthoine de Gyvez, licencié en loys, bailli d'Espernon, salut..... en la présence de Anthoine Henry..... tabellion... de la chastellerie dudit lieu... furent présens... Tybault Brissart et Collette sa fame, les queux..... confessèrent avoir prins à ferme et perpétuel héritage... de messeigneurs labé et couvent de Marmotier une maison et verger ou soulloit avoir tannerie et que soulloit tenir Collin Pichart au bourg Saint Thomas..... Et fut ce fait pour le prix et somme de dix soulx tournois de cens que en seront tenus paier les dits mariez, par chascun an, au prieur du dit lieu de Espernon, ; et ne pourront les dits mariez ne leurs hoirs charchier ne empeschier les dits héritages de nulle rente quelleconque sans le congyé des ditz seigneurs..... Ce fut fait le .

« HENRY. »

  • B N° 58 bis de la liasse. Double queue de parchemin.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A tous..... Thibault d'Armignac dit de Termes, escuier d'escuierie du Roy notre sire et son bailli à Chartres, salut.... Par devant Pierre Gilon, tabellion à Chartres, furent présens Thibault Brissart et Colette sa femme, demeurant à Epernon lesquels... confessèrent que dès le , ils prindrent..... à rente annuelle et perpétuelle, de religieuses et honnestes personnes les prieur et couvent d'Espernon... une vieille maison et jardin ou souloit avoir tannerie..... lesqelles souloit tenir feu Colin Pigeart, assis ou bourg Saint Thomas d'Espernon, abutant par devant à la rue dudit bourg Saint Thomas et par derrière à l'estang dudit prieur d'Espernon. Ceste prinse faite pour le pris et somme de dix sols tournois de rente annuelle et perpétuelle pour toutes choses quelxconques... ... Donné sous le scel de la chastellenie de Chartres le .

« GILON. »

Pasquier Caloigne pour un moulin à draps.

  • B N° 63 de la liasse. Double queue de parchemin.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ... Thibault d'Armignac, dit de Termes, escuier d'escuierie du Roy nostre sire et son bailli à Chartres... par devant Pierre Gilon... tabellion... à Chartres et garde des seaulx de la chastellenie d'icelui lieu, vindrent et furent présens Pasquier Caligne et Jehanne sa femme, demourans à Chartres en la parroisse Saint Hillaire, lesquels... congnurent... eulx avoir prins à cens annuel et perpétuel portans gans, ventes, admendes et deffaulx..... de religieuse et honneste personne frère Guille Aymez prieur d'Espernon ou diocèze de Chartres..... une place de moulin et maison assise audit lieu d'Espernon, avec un jardin appartenant audit moulin tout contenant demi arpent de terre ou environ..... jouxte une aire qui fut à feu Pierre Tassin d'une part, et ledit prieur d'autre part, abutant d'un bout à la gaire des prez et d'autre bout à l'arche, en la censive dudit prieur. Ceste prinse faicte pour et parmy ce que lesd. preneurs..... seront tenuz et ont promis...... faire construire et édiffier en lad. place de moulin, dedans deux ans, ung moulin à draps, à tan ou autres choses telz qu'ilz vouldront, sauf à blé, le maintenir et soutenir à tousjours mès en bon et suffisant estat, aler mouldre le blé de la despense de l'ostel et famille desd. preneurs au moulin à blé dud. prieur que est audit lieu d'Espernon, et avec ce pour le pris et somme de soixante sols tournois de cens annuel et perpétuel portant gans..... etc., etc. Le .

« GILON. »

  • B Arch. dép. Eure-et-loir, H 2330 (ancienne cote : n° 67 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Lettres de Florent, seigneur d'Illiers, bailli de Chartres, portant reconnaissance devant Godefroy tabellion à Chartres, par Simon Leroussin, demourant à Gazeran près Ramboillet, du bail à cens et rente annuels et perpétuels par lui prins du frère Clément de Saint Lomer, prieur du prieuré de Saint Thomas d'Espernon, d'une place où souloit avoir un moulin à blé, appelé le moulin de Cadit près d'Espernon et une petite aire derrière en jardin, pour le pris et somme de six deniers tournois de cens annuel et perpétuel, et quatre livres tournois de rente annuelle et perpétuelle. »

« Grogneul. — Crespin Le Maire. — Estienne Cochon. — Demi-muy de bled. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2335 (ancienne cote : n° 33 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A tous ceulx qui ces présentes lettres verront. Florent seigneur d'Illiers, chevalier, conseiller et chambellan du Roy nostre sire et son bailli à Chartres, salut. Savoir faisons que par devant Macé Godefroy, clerc tabellion juré du Roy nostre sire à Chartres, vint et fut présent Estienne Cochon demourant à Changé paroisse de Saint Piat, lequel congnut et confessa lui devoir à frère Clément de Saint Lomer, prieur d'Espernon, la quantité de trois septiers de blé bon et convenable, par composition faicte entre eulx pour sa part et porcion des arréraiges du temps passé de demi muy de blé de rente que Crespin Le Maire de Grougneul en son testament et derrenière voulenté donna et laissa à l'église de Saint Thomas d'Espernon, prins assis et assignez par chascun an sur ung habergement et appartenances assis à Grougneul et sur une pièce de pré nommé le pré des Clouseaux, et sur dix septiers de terre labourable assis audessus du petit freiche et généralement sur tous les autres héritaiges et biens meubles quelconques dudit feu Crespin, si comme ledit debteur confessa et dont il se tint à bien content. Laquelle quantité de trois septiers de blé, pour la cause dessus dite, ledit debteur promist et gaigia par la foy et serment de son corps, rendre et paier audit terme ou au porteur de ces lettres dedens la prouchain venant, avecques tous coustz, fraiz.... etc. Donné soubs le seel de la chastellenie de Chartres le .

« M. GODEFROY. »

Accensement des biens à Curet.

  • B Double queue de parchemin avec fragment de cire verte. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2331 (ancienne cote : n° 60 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Florent seigneur d'Illiers.... chambellan du Roy et son bailli à Chartres..... par devant Macé Godefroy..... tabellion..... du Roy.....vint et fut présent Girard Rigault, natif de Beauvoir, naguèeres demourant à Dainville en la chastellenie de Gambès et de présent au lieu de Curé près de Grant Champ et de la Hautteville, lequel congnut et confessa que dès le , il print à vente ou pension annuelle de lors jusques à cinquante neuf ans prochains et ensuivantz..... de religieuse personne et honneste frère Clément de Saint Lomer, prieur du prieuré de Saint Thomas d'Espernon, ou diocèze de Chartres, membre deppendant de l'abbaye et monastère de Maire Moustier près de Tours, ung lieu appelé Curé si comme il se poursuit et comporte tant en places et masures où jadis souloit avoir maisons, granches et estables, court, jardin et demi arpent de freiche ou souloit avoir vigne assis près de l'abbaye de Grant Champ et de la Hauteville, tenant d'une part au chemin par ou l'en va de Nogent le Roy à Grant Champ et d'aure part au chemin par ou l'en va dudit Nogent à Houdent, abutant d'un bout aux religieux de Grant Champ, avecques toutes les terres, prez, noës et autres appartenances quelzconques dud. lieu de Curé. Ceste prinse faicte pour le pris et somme de vint solz tournois de rente ou pension annuelle que ledit preneur promist et gaigia par la foy de son corps rendre et paiers par lui ses hoirs.... chascun an en l'ostel dudit prieur d'Espernon..... Donné soubs le seel de la chastellenie de Chartres le .

« M. GODEFROY. »

« Lettres de Florent, seigneur d'Illiers bailli de Chartres, portant reconnaissance devant Godefroy tabellion à Chartres, par Jehan Lochereau le jeune, demeurant à Espernon, du bail à cens annuel et perpétuel par lui prins de frère Clément de Saint Lomer, prieur du prieuré Saint Thomas d'Espernon, d'une maison et vergier assis à Espernon au bourg Saint Thomas devant le cymetière, pour le pris et somme de dix solz tournois de cens annuel et perpétuel.

  • B N° 66 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Redevance du prieur d'Epernon au châtelain de Gazeran.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

De l'aveu de la châtellenie de Gazeran rendu au duc de Bretagne comme comte de Montfort-l'Amaury par Guillaume de Prunelé, seigneur d'Herbaut et de Gazeran, nous extrayons ce qui suit :

« .... Item soullée de pain et de vin que le prieur d'Espernon me doibt deux fois l'an à et à pour la granche qu'il a audit lieu du Breuil ; et la me doit faire apporter au chateau dudict lieu sur le cheval dudit prieur, sans qu'il y faille ne fer ne clou. Item ung septier de bled froment qu'il me doibt chacun an sur ladicte granche et un disner solempnel que ledit prieur me doibt chacun an à mon forestier et à sa suite en ladicte grange ; en laquelle granche j'ai la haute justice. »

La même redevance est ainsi exprimée dans l'aveu du 5 février 1528 (v.s.), et à peu près dans les mêmes termes dans nombre d'aveux postérieurs : « Un souper de pain et de vin que le prieur d'Epernon doit deux fois l'an à et à pour la grange qu'il a au Breuil et qu'il doit faire apporter au seigneur en son chateau sur son cheval sans lui failloir ne fer ne clou. Le même prieur doit en outre tous les ans sur ladite grange un septier de blé froment et un dîner solemnel en ladite grange au forestier et à sa suite. Le seigneur a la haute justice en cette grange1. »


1 Titres de la châtellenie de Gazeran conservés aux archives du domaine de Rambouillet. (Voir la pièce XC, 18 décembre 1346).

Lettres de Jehan de Rochechouart, bailly de Chartres, portant reconnaissance devant Regnault, tabellion à Chartres, par Michelet Morise, demourant à Ormoy, du bail à cens annuel et perpétuel par lui prins du couvent de Mairemoustiers les Tours et de frère Clément de Saint Lomer, prieur du prieuré de Saint Thomas d'Espernon, d'une masure ou souloit avoir maison avec un courtil assis audit lieu d'Ormoy, pour le pris et somme de douze sols tournois de cens annuel et perpétuel.

  • B N° 65 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2324 (ancienne cote : n° 57 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A tous..... Michel de Champront.....bailly d'Espernon, salut. Comme prosès fut meu et pendant en la court de Chastellet à Paris entre frère Clément de Saint Lomer, prieur du prieuré de Saint Thomas d'Espernon, d'une part, et Robert de Garennes, escuier, seigneur de Chantry, d'aultre part, à cause et pour raison de trois quartiers de pré ou environ assis à Saint Martin de Nigelles au lieu nommé Nigelles, tenant d'une part aux hoirs de feu Amaulry de Lille et d'autre part à la rivière de Drouette et d'un bout et d'aultre bout au centier par lequel on va du pont de Pontheon à Esglancourt ; pour feuir et éviter à toute rigueur de prosés, saichent tuit que en la présence de Anthoine Henry..... tabellion..... en la chastellenie dudit lieu d'Espernon..... fut présent..... ledit Robert de Garennes.... lequel... confessa avoir transporté... audit frère Clément de Saint Lomer... tout tel droit, action, possession, saisine... que il a et peult avoir... sur lesdits trois quartiers de pré.... Le présent transport aussy fait par ledit escuier... pour estre acompaigné et participant lui et ses prédésesseurs aulx bienfsaiz, messes, prières et oraissons qui sont et seront dittes ou temps advenir ou dit prieuré..... Donné soubz les sceaulx de la chastellenie dudit lieu d'Esparnon le .

« HENRY. »

Lettre de mainlevée du moulin Dionvau.

  • B Double queue de parchemin. Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2330 (ancienne cote : n° 56 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A tous ceulx.... Jehan Hugot, bachelier en loix, bailly de Galardon, salut. Comme puis naguères le procureur de monseigneur de Marly à Galardon eust fait mectre en la main dudit seigneur ung moulin ainsi comme il se comporte, assis à Dyonvau, appartenant au prieur d'Espernon, avecques les prez corvées et autres appartenances d'icellui moulin, qui jadis fut appartenant à feu messire Henry de Saint Yon, chevalier, par déffault des devoirs de fié non faiz ; et en reconfortant la main dudit seigneur, y eust fait mectre la main du Roy nostre sire, et segniffié à frère Clément de Saint Lomer, prieur dudit lieu d'Espernon ; lequel pour lesdites causes d'empeschement fust venu par devers et à la personne de noble homme Jehan de la Rivière, escuier, procureur et gouverneur de la terre et seigneurie de Marly à Galardon, et lui eust dit et démonstré que ledit moulin et appartenances lui compectoit et appartenoit, à cause de son dit prieuré, par don fait dés pièça à ladite prieure par ledit feu messire Henry de Saint-Yon ; et lequel moulin et appartenances dessus dites icellui prieur disoit dés pièça avoir esté amortiz audit prieuré par le Roy nostre sire et par feue damoiselle Marguerite La Roillée, lors dame de Galardon, sans jamais en faire aucuns proffiz ne devoirs, sauf et excepté seullement la haulte justice, souverainneté et ressort dudit moulin et appartenances moyennant certaines causes contenues ès lettres des dits amortissements, ainsi que plus à plain il ofroit monstrer et enseigner par lettres suffisantes ; et eust été prins jour entre lesdites parties pour enseigner de ce que dit est par ledit prieur à aujourduy ; auquel jour duy fust venu icellui prieur par devers ledit procureur et gouvarneur et autres officiers de Marly ; et eust monstré et enseigné deuement des lectres des admortissements dudit moulin, requérant audit procureur et autres officiers de Marly que leur pleust faire lever la main dudit moulin..... Savoir faisons que par devant Denis Durant, clerc tabellion juré de la chastellenie dudit lieu de Galardon, vint et fust présent ledit Jehan de la Rivière, escuier, lequel ou nom et comme procureur et gouvarneur de ladite terre et seigneurie de Marly à Galardon pour noble et puissant seigneur messire Loys sire de Crussol, chevalier, seigneur dudit Marly....... Il conseentit et conseent par ces présentes, sans préjudice des droits dudit seigneur de Marly, que la main dudit seigneur de Marly, qui mise avoit esté audit moulin et ès appartenances d'icelluy, en soit levée à présent et à plain, pour et au proffit dudit prieur, sauf et excepté toutesfoiz audit prieur et ses successeurs de non congnoistre de la haulte justice, souverainneté et ressort dudit moulin et appartenances, comme contenu est ès dites lectres desdits admortissement, mais ne joyront seullement que de justice moyenne et basse, et par ainsi que ledit prieur prandra l'adjust et estalon des mesures dudit moulin audit lieu de Galardon. Donné en tesmoing de ce soubz les sceaux de la dicte chastellenie de Galardon, le . Nous approuvons en rasure Marguerite, donné comme dessus.

« DURANT. »

Guillot le Boucher rend aveu pour une masure à Prouais.

  • B N° 64 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« ..... Jehan Cadou licencié en loix, bailly d'Espernon..... par devant Guillaume Moreau, tabellion en la chastellenie d'icelui lieu, vint et fut présent Guillot Le Bouchier, demourant à la Musse, lequel congnut..... que il tient et advoue à tenir en fief à une foy et ung hommage, rachat quant le cas y eschiét, de religieuse et honneste personne frère Clément de Saint Lomer, prestre, prieur du prieuré de Saint Thomas d'Espernon.... une masure ou souloit avoir maison avesques le jardin, terre et appartenances..... contenant trois arpens de terre assis en la paroisse de Prouet, tenant d'une part et d'aultre à Pasquier Maillart ; abutant d'un bout au chemin des Pintières et d'autre bout audit Guillot Boucher. Et tout ce que dessus est dit, ledit Guillot Boucher advoua et advoue à tenir en fief à cause dudit prieuré ; en faisant protestation que si ledit Guillot a aucune chose oblié..... etc. Le . »

Lettres de Jehan Cadou, bailli d'Espernon, portant reconnaissance par devant Moreau, tabellion audit lieu, par Michel Bourget et Jehanne sa femme, demourans au bourg Saint Thomas d'Espernon, du bail à cens annuel et perpétuel par eux prins du couvent de Mairemoustier et de frère Clément de Saint Lomer, prieur du prieuré Saint Thomas d'Espernon, d'une masure cave et jardin assis au bourg Saint Thomas et autres héritages : le tout pour le pris de treze solz neuf deniers tournois de cens annuel et perpétuel.

  • B N° 68 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Ferme des dixmes de Ramboïllet et de Gazeran. — xj muids de grains. — xj livres de cire. »

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2333 (ancienne cote : n° 27 de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A tous ceulx qui ces présentes lettres verront, Mathurin Bouffureau, licencié en loix, bailly de Galardon, salut. Savoir faisons que par devant Denys Durant, clerc tabellion juré de la chastellenie d'icelui lieu, vint et fut présent noble homme messire Jehan d'Angennes, chevalier, seigneur de Ramboillet : lequel congnut et confessa lui avoir prins à ferme comme personne estrange, pour ceste présente , de religieuse et honneste personne frère Clément de Saint Lomer, prieur du prieuré d'Espernon, membre deppendant de l'abbaye de Mèremoustier, qui pareillement a baillé audit chevalier, pour ceste dicte présente année, toutes et chascune les grosses dismes tant de blez, d'avoynes, que autres grains appartenans audit prieur ès parroisses et terrouers de Ramboillet et Gazeran, telles que ledit prieur a acoustumé prandre et avoir chascun an ès dites parroisses, pour le prix et quantité de unze muys de grain, les deux pars blé et le tiers advoyne et unze livres de cire, que ledit chevalier en sera tenu et a promis par la foy et serment de son corps rendre et paier audit prieur dedens prochain venant, le tout rendu en la ville de Chartres, à la mesure du lieu. Et sur ce promist ledit chevalier rendre et paier tous coutz, fraiz, mises, dommaiges, interestz et despens que ledit prieur pouroit avoir et soutenir par deffault de paiement desdits unze muys de grain et unze livres de cire au terme dessus dict, sur lesquelz le porteur de ces lettres sera creu sur son simple serment, sanz autre preuve faire. Et quant à ce ledit chevalier obliga audit prieur et soubzmist du tout à la jurisdiction du chastel de Galardon et à toutes autres, lui, ses hoirs... etc. Donné soubz le scel de ladite chastellenie de Galardon le . »

Déclaration des héritaiges de la métairie de Curé rendue au prieur d'Espernon par noble homme de Courcy de Bellême, écuyer, par devant Guillaume Chamareu, bailly du prieuré Saint Thomas d'Espernon, pour monseigneur Louis de Bourbon, évesques d'Avranches, prieur dudit prieuré.

  • B Arch. dép. Eure-et-Loir, H 2331 (ancienne cote : n° 60 bis de la liasse).
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Transaction entre la veuve messire Charles d'Angennes, seigneur de Rambouillet et de Montorgueil, et le prieur d'Epernon, par laquelle il est marqué la manière de rendre la foy et hommage au fief de Montorgueil par le prieur de Saint-Thomas d'Espernon : concernant aussy main levée de la saisie qui avoit esté faite d'un cheval sur lequel ledit prieur estoit monté lorsqu'il rendit la foy et hommage pour raison dudit prieuré, le lendemain de Pasques, parce qu'il manquoit un cloud à l'un des fers dudit cheval. »

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Furent présent noble damoiselle Marguerite de Coaesmes, dame de Remboullet, vefve de noble et puissant seigneur Charles d'Angennes, en son vivant seigneur dudit Remboullet, ou nom et comme tutrice et curatrice de noble homme messire Jacques d'Angennes, chevalier, et autres enffans mineurs dudit déffunt et vefve, d'une part ; et vénérable, religieuse et discrète personne maistre Hugues de Malesset, docteur en décret et prieur du prioré monseigneur Saint Thomas d'Espernon d'autre part ; Disans lesdites parties quelles estoient en débat et en voie d'entrer en procès, sur ce que la dicte damoiselle disoit et proposoit que à ses dits enffans leur compectoit et appartenoit la terre et seigneurie de Montorgueil, appartenances et déppendances ; laquelle terre est de belle et grant estendue, prouffit et revenu, assis près et joignant Ramboullet, de l'autre costé de l'eau et rivière qui descend de l'estang de Grossay, estant au dessus dudit Ramboullet, tirant à Espernon, et que de icelle terre eulx et leurs prédécesseurs auroient joy paisiblement de tout tems et d'ancienneté, comme encore font de présent sans aucun contredict1. Disoit oultre que par l'augmentacion, dotacion et fondacion dudit prioré Saint Thomas d'Espernon les prédécesseurs des ditz myneurs, seigneurs dudit lieu de Montorgueil, anciennement donnèrent et aulmosnèrent perpétuellement audit prioré les dismes de la dicte terre et seigneurie, pour estre participans et associez comme fondateurs en partie ès prières et autres bienffaiz qui à jamais se feroient audit prioré ; et affin que d'icelle donacion il feust mémoire perpétuelle audit prioré et aussy d'iceulx donateurs et de leurs successeurs à tousjours mais, fut icelle donacion faicte à ceste charge que, chascun an, le , ledit prieur seroit tenu apporter au chasteau dudit lieu de Montorgueil, à heure de dix heures du matin, ung gasteau d'un boisseau de fleur de forment avecques ung pot de vin, mesmes que celuy prieur boit, bon et souffisant ; et iceulx porter sur ung cheval, un chapeau de pervenche sur sa teste, une espée sainte à son costé, une blanche touaille ou tablier à tenir ledit gasteau, avecques des gans neufs en ses mains ; son cheval bien ferré, sans que lui faille ne fer ne cloud. Et s'il y avoit faulte en aucune des choses dessus d'etes ledit seigneur de Montorgueil auroit et prendroit pour le dit an toutes les dismes de ladicte seigneurie de Montorgueil, Gayville et la Bretennière et seroit ledit cheval confisqué audit seigneur de Montorgueil. Au moyen de laquelle donacion ledit prieur a tousjours joy d'icelles dismes, et pareillement les droitz et devoirs audit seigneur de Montorgueil, selon que dessus est dit, par chascun an et jusques ad ce que ung nommé messire Jehan Mancelet, presbtre, procureur et recepveur de mondit seigneur le prieur, qui avoit apporté et présenté lesditz gasteau, vin, chappeau de pervenche, audit chasteau de Montorgeil, le , et les auroit présentés à Jacques Bontin, procureur et recepveur de la dicte damoiselle, en présence de plusieurs personnes qui là estoient allez pour les voir recepvoir comme par chascun an audit jour s'en trouve plusieurs ; et en le présentant fut visité et regardé si audit Mancelet et cheval défailloit quelque chose des choses dessus dictes ; et fut trouvé que audit cheval défailloit ung cloud au pied de devant hors le montouer, qui fut remonstré audit Mancelet et autres gens plusieurs ad ce présent. Et à ceste cause fut ledit cheval prins, saisi par justice et mis en la main de la dicte damoiselle, comme estant acquis et confisqué ; pareillement les dismes d'icelle seigneurie pour icelle année ; et depuis fut ledit cheval mis en criées et subhastacion, et par la justice dudit Remboullet vendu et délivré à Guillaume Maillart, comme plus offrant et dernier enchérisseur, pour la somme de huit livres dix sols tournois paiée audit procureur, en la présence dudit Mancelet, procureur. Pareillement depuis les dictes dismes pour icelle année mises en criées et bannées et baillées par les officiers de la dicte damoiselle au plus offrant et dernier enchérisseur et délivrées à Philbert Bogis, pour certaine quantité de grains, les deux pars blé et le tiers avoine. Au moyen duquel bail ledit Bogis a levé icelles dismes et autres par lui commis. Disoit oultre la dicte damoiselle que toutesfoys qu'il y a eu deffault par ledit prieur de paier les droitz et devoirs et faire les choses dessus dictes, les prédécesseurs des ditz myneurs ont pareillement fait déclarer tant cheval que dismes confisqués, tout selon et ensuivant, ce que dessus est dit, ainsi qu'ils ont tousjours joy et usé et estoit en bonne possession et saisine. Ce que débatoit et empeschoit ledit prieur pour plusieurs causes et raisons à déclairer en temps et lieu. Finablement les dictes parties de leurs bons grez, et sur ce bien conseillez, ont confessé avoir transigé, accordé et appoincté entre elles, en tant que touche les dictes dismes de ceste année, ainsi levées que dit est dessus en la manière qui sensuit, sans desroger toutes voyes pour le temps advenir aux droitz d'icelles parties, sans préjudice d'iceulx d'une part et d'autre. C'est assavoir que la dicte damoiselle a consenti et consent que lesdites dismes, ainsi baillées à ferme et levées par ledit Philbert Baugis, seront baillées et délivrées audit prieur, et que la main luy soit levée et ostée, en consentant que ledit Baugis les luy restitue, en le payant de ses fraiz raisonnables. Moiennant et parmy ce, que le dict prieur sera tenu et a promys faire dire, chanter et cellébrer par les religieux dudit prioré et convent, ung trentin de messes pour les ames des prédécesseurs des ditz myneurs. Et à ce faire seront tenuz appeller la dicte damoiselle pour aller audit service et y assister se bon luy semble. Et par ce moyen demourra ledit prieur quicte envers la dictes damoiselle des dictes dismes ainsi levées ceste dicte année. Et les parties quictes l'un envers l'autre des ditz cheval et dismes pour la dicte année, sans préjudice des droitz des parties pour le temps advenir. Si comme et dont promectant obligent..... et renoncent, etc.....

« Fait double cestuy pour ledit prieur et passé pour les partyes le .

« DE SAINTYON. N. LATRE. » 2


1 La seigneurie de Montorgueil, Guéville et la Bretonnière était entrée dans la famille d'Angennes, le 17 février 1395 (n. s.), par suite de l'échange qui en avait été fait par Jehan de Cintray et sa femme Nicole, avec Regnault d'Angennes, seigneur de Rambouillet, qui leur donna un fief qu'il possédait à Houx, près Gallardon, et de plus 126 livres tournois, comme nous le voyons dans l'acte original de vente conservé aux archives de Rambouillet.
2 Tiré des archives du domaine de Rambouillet, 1re liasse du nº 6 de l'inventaire, armoire nº 1.

Jean Phelipeaux, prieur d'Epernon, fait avec Guillaume Noël un bail de cinquante-neuf des biens du prieuré à Curet.

  • B Tiré du N° 60 ter.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Lettres de Jehan De Labarre, prévôt de Paris, portant reconnaissance par devant Jehan Brocart et Alexandre Martin, notaires au Châtellet, du bail pour 96 années consenti par frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, au profit de Me Gilles Mullart, procureur en parlement et Mathurin Poitremol, clerc au greffe des requêtes du palais à Paris, d'une pièce de terre en friches et buissons contenant 90 arpents ou environ situés au terroir appelé les Bois-Dieu, moyennant 15 deniers tournois de cens par arpent et de 12 gerbes de grain une pour tout droit de dîme et à la charge de construire sur les dits lieux maison et manoir convenables pour loger.

  • B N° 77 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Lettres de Nicolle de Craffort, bailly d'Epernon, portant reconnaissance par devant Etienne Chavanes, tabellion à Epernon, du bail pour 99 ans consenti par frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon au profit de Mathurin Lejay demeurant à Espernon, d'une pièce de terre en friche et buisson, contenant dix arpents ou environ situés au Bois-Dieu, moyennant 15 deniers tournois de cens par chaque arpent, de 12 gerbes une pour tout droit de dîme.

  • B N° 78 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Accensement de trente-sept arpents de friche au Bois-Dieu.

  • B N° 80 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« A tous..... Nicole de Craffort, escuier, licentié en lois, seigneur de Néron, bailli d'Espernon, salut.... par devant Estienne Chavanne, clerc tabellion en la ville et baronnie d'Espernon pour haut et puissant seigneur Mgr le duc de Vendosmois, pair de France, baron d'Espernon..... Michel Moreau..... prieur de Saint Thomas d'Espernon..... confessa avoir baillé à lettre de cens dès maintenant jusques à quatre-vingt-dix-neuf ans ensuivans... iceulx cens portans lots, gants, ventes, défauts et amendes, à Simon le Bouvyer, marchand, demourant au Bois-Dieu, paroisse d'Hermeray, et à Denis et Guillaume Les Bouvyers ses enfants... trente-sept arpens en friche, gaudrons. buissons et non valeur au terrouer appellé le Bois-Dieu, distant dudit Espernon d'une lieue et demie, juste d'une part aux taillis Mgr d'Espernon, d'autre au chemin de Poignies à la Croix aux Bouvyers, d'un bout aux terres de Chausseures, appartenans au seigneur de Rambouillet et d'autre à Maître Mathurin Poitremot et Jehan Duguet..... moyennant la somme de quinze deniers tournois par arpent..... et de payer des grains venans desdites terres de douze gerbes l'une pour tout droit de dîme et champart..... Donné soubs le scel aux contracts de la chatellenie d'Espernon en présence de Mathurin Lejay et Jehan Lestormy, tesmoins à ce requis, le . Ces présentes seront pour ledit prieur.

«CHAVANNE

Lettres de Nicolle de Craffort, bailli d'Epernon, portant reconnaissance par devant Etienne Chavanne, tabellion à Epernon, du bail pour 99 ans, consenti par frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, au profit de Jehan Duguet, laboureur, demeurant au Fait, paroisse d'Hermeray, d'une pièce de terre contenant 10 arpents ou environ situés au terroir du Bois-Dieu, moyennant 15 deniers tournois de cens annuel par chaque arpent et de 12 gerbes une pour tout droit de dîme.

  • B N° 81 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Lettres de Nicolle de Craffort, bailli d'Epernon, portant reconnaissance par devant Etienne Chavanne, tabellion à Epernon, du bail pour 99 ans consenti par frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, au profit de Mathurin Lejay, marchand, demeurant à Epernon, d'une pièce de terre contenant 5 arpents environ au terroir du Bois-Dieu, moyennant 15 deniers tournois de cens par chaque arpent et de 12 gerbes une pour tout droit de dîme.

  • B N° 79 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Lettres de Nicolle de Craffort, bailli d'Epernon, portant reconnaissance par devant Etienne Chavanes, tabellion d'Epernon, de la vente faite par messire Mathurin Garnier prêtre, et Jehan Garnier son père, demeurant au bourg Saint Thomas, faubourg d'Epernon, à frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, d'une somme de 25 sols tournois de rente annuelle et perpétuelle, assise sur une maison et jardin situés au bourg Saint Thomas à Epernon, moyennant le prix de seize livres dix sous tournois.

  • B N° 83 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Lettres de Antoine Dehebert, sieur de Ponceaux, bailly d'Espernon, portant reconnaissance devant Cheron, tabellion audit lieu, par les héritiers de Guillaume Noel, au profit de frère Michel Moreau, prieur du prieuré Saint Thomas d'Espernon, du bail à rente et pension annuelle pendant cinquante-neuf années par lui pris en l'année quinze cent vingt quatre de deffunt frère Jehan Phelipeaux, naguères prieur dudit prieuré des des biens du prieuré à Curet.

  • B N° 60 ter de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Lettres de Nicolle Bobusse, bailli d'Epernon, portant reconnaissance par devant Jehan Reynard, substitut de Jacques Chavannes, tabellion à Epernon, du bail à cens annuel et perpétuel consenti par le receveur de Me Ph. Hurault, abbé de St-Pierre-le-Vif-les-Sens, et prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, au profit de Jean Neau, marchand tanneur, demeurant au bourg dudit prieuré, d'une masure contenant 4 perches de terre assise audit bourg, moyennant 2 sous 6 deniers de cens.

  • B N° 60 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Procès-verbal de reception de la foy et hommage du prieur d'Epernon au seigneur de Montorgueil. »

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« , est comparu devant nous Toussainet Menu, lieutenant général et juge prévostal civil et criminel du bailliage de Rambouillet au lieu de Montorgueil, heure de dix heures du matin, comme il nous a esté certiffié par Estienne du Tertre et Symon Godard et aultres y estans, honneste homme Mre Hector Pérot, procureur de noble homme maistre Philippe Hurault, conseiller du Roy nostre sire et maistre des requestes ordinaire de son hostel, prieur du prieuré monseigneur Sainct Thomas d'Espernon, fondé de lettres de procuracion des quelles la teneur ensuit : A tous..... Anthoine Duprat.... garde de la prévosté de Paris... par devant Loys Le Gendre et Pierre Poutrain, notaires du Roy... fut présent noble homme Mre Philippe Hurault... lequel a fait et constitué... son procureur général Mre Hector Pérot auquel il a donné et donne pouvoir et puissance de présenter, bailler et deslivrer doresnavant au seigneur de Ramboullet le gasteau que ledit seigneur constituant, à cause de sondit prieuré est tenu présenter par chascun an audict seigneur de Ramboullet à cause de son fief de Montorgueil, au lieu acoustumé à ce faire qui est dedans le parc de Ramboullet appellé Montorgueil, en telle sorte et ainsy qu'il est acoustumé et requis en ce cas, et de ladicte présentation prandre et retirer acte et instrumanz pour servir audict seigneur constituant ce que de raison ; et générallement faire dire, procurer et besongner en tout ce que dict est dessus comme feroict et faire pourroict ledict constituant si présent en personne y estoict..... .

Seigné Le Gendre. — Pautrain. »

Sellé de cire vert sur double queue.

« Lequel Pérot en vertu de ladicte procuration, monté sur ung cheval blanc scellé et briddé en selles et briddes bonnes, aiant ledict homme une espée d'armes au costé, des gandz neufs aux mains, une serviette dessoubz ung gasteau, ung chappeau de pervanche sur la teste, ung gasteau de la fleur d'un mynot de fourmant ledict gasteau carnellé et ung flacon de vin contenant ung pot. Et a icelluy Pérot crié par trois fois à haute voix monseigneur de Montorgueil ! monseigneur de Montorgueil ! monseigneur de Montorgueil ! disant oudict seigneur de Montorgueil en personne, ou aultre aiant puissance dudict seigneur, qu'il est comparu pour offrir et de faict bailler audict seigneur de Montorgueuil ledict gasteau et pot de vin que ledict seigneur prieur à cause de sondict prieuré, doict par chacun an à tel jour que se jourdhuy à mondict seigneur de Montorgueil. Et lequel gasteau et pot de vin il a offertz aux lieux dessus dicts. A ce est comparu honorable homme Mre André Blanchouyn, procureur fiscal de monseigneur de Montorgueil, lequel a esté d'acord du redebvoir que à faulte de se présenter et comparoir à heure deue en ce mesme équipage que dessus, c'est assavoir que ledict prieur ou son procureur luy doict à heure de huict heures du matin à cause de sondict prieuré d'Espernon, à mon seigneur de Ramboullet à cause de sa seigneurie de Montorgueil, ung gasteau par chascun an le , ledict gasteau de la fleur d'un boisseau de froument et doibt estre carnellé, avecques ung pot de vin et icelluy qui le présente doict estre monté sur ung bon cheval bien scellé et briddé et bien ferré, et sy luy deffaut fer ne clou ledict cheval est acquis et confisqué à monseigneur ; doict avoir cest homme qui la présante une espée au costé, des gandz blancqz et neufz aux mains, une lasure ou serviette blanche et honneste saincte en escharpe, ung chappeau desparvanche sur la teste, et s'il deffault à aucune des choses dessus dictes, monseigneur comme seigneur de Montorgueil, Gayville et la Bretonnière, peut et luy est loysible comme à luy appartenans acquérir et confisquer la disme de sesdictz Montorgueil, Gaiville et la Bretonnière pour l'année sans en payer ne faire auculne chose audict prieur ou l'une des choses dessus dictes en leur disme de Gaiville, Montorgueil et la Bretonnière déppandant dudict prieuré sont acquises et appartiennent à mondit seigneur. Et pour ce que ledict Pérot cest callifié procureur au sieige d'Espernon, que ledict prieur ou procureur pour luy n'est comparu à heure de huict ny de neuf heures et aussy que ledict Perrot qui c'est efforcé faire ladicte offre n'avoit ladicte serviette en escharpe ains sur les bras sur lesquels ledict gasteau estoit pausé, qu'il ne entendoit faire autrement recepvoir pour ceste année desdictz gatteau et pot de vin et au contraire qu'il entendoit pour ceste année pour mondict seigneur de Ramboullet et de Montorguiel (sic) lesdictes dismes de Gaiville, Montorgueil et la Bretonnyère dont aux dictes partyes se requérant avons ordonné et octroyé acte. Et davantaige ledict Pérot de ce quil ce dict estre procureur général de mondict seigneur le prieur fondé de lettres de procuration. Ce faict, ledict Pérot a persisté sans préjudice des droicts des partyes ou cas que monseigneur en voulsist faire débaz. Ce que monsieur le procureur a accordé sans préjudice desdicts droitz. Dont et des quelles choses cy dessus avons donné et octroyé acte pour luy servir et valloir en temps et lieu ce que de raison. Et néantmointz ordonnons que sans préjudice desdicts droictz... ledict gasteau sera receu1... »

« DE RIEULX. »


1 Archives du domaine de Rambouillet, 1re liasse du nº 6 de l'inventaire, armoire nº 1.

Sentence de Christophe de Hérouard, juge présidial au baillage de Chartres, contenant adjudication à la requête de Philippe Hurault, prieur du prieuré Saint Thomas d'Epernon, au profit de Regnault Besnard et Jehan Texier, marchands, demeurant à Epernon, d'une pièce de terre contenant 17 arpents environ assise au terroir de la Couture, moyennant la somme de 610 livres tournois1.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.


1 Archives d'Eure-et-Loir.

Hommage du prieur au seigneur de Montorgueil.

  • B Archives du domaine de Rambouillet.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« , sont comparuz par devant moy Jacques de Rieux, greffier du bailliage de Rambouillet soubz signé, au lieu seigneurial de Montorgueult, heures de dix heures du matin, honneste homme Me Hector Pérot, soy disant procureur de maistre Philippe Hurault, conseiller du Roy nostre sire, maistre des requestes de son hostel, prieur du prieuré monsieur Saint Thomas d'Espernon, lequel Pérot estant monté sur ung cheval scellé et bridé, ayant ledict Pérot une espée d'armes, des gandz neufs en ses mains, une thouelle blanche, ayant ung gasteau carnellé à l'entour d'icelluy et ung chappeau de parvanche, comme aussy il en avoict ung à l'antoure de son chappeau ; ledict gasteau estant de la fleur d'un boisseau de blé et ayant aussy ung flacon plain de vin ; Ou illeques ledict Pérot par troys diverses foys à haulte voix a appellé le seigneur de Montorgueil ou procureur pour luy ayant puissance de recepvoir ladicte foy et hommage que à pareil jour ledict prieur de Sainct Thomas d'Espernon est tenu faire au seigneur de Montorgueil de la sorte que dessus, à ce estant audict lieu de Montorgueil Me André Blanchevyn, procureur fiscal dudict seigneur de Montorgueul qui a dict qu'il estoict audict lieu de Montorgueul pour recepvoir ledict debvoir et que ly faisant apparoir par ledict Pérot de procuration espécialle dudict prieur pour faire tel hommaige à mondict seigneur estoict prest recepvoir ledict hommaige estant deuement faict sellon qu'il est tenu faire..... etc. »

Lettres de Jacques de Hébert, bailli d'Epernon, portant reconnaissance par devant Christophe Buisson, tabellion à Epernon, du bail consenti par frères Nicolle David, prieur claustral, Charles Letreau et Giles Benoist, profès du prieuré monsieur Saint Thomas d'Epernon, au profit de Jehan et Jacques Les Ruaulx demeurant au bourg Saint Thomas d'Epernon, du clos dudit prieuré consistant tant en terres labourables que pâtures, et d'un arpent de pré ou environ dans la prairie dudit prieuré, moyennant le fermage annuel de 10 écus d'or sol pour le clos et de 2 écus pour le pré.

  • B N° 85 de la liasse.
  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Lettres d'Antoine Duprat, prévost de Paris, contenant bail pour 6 années par devant Roze et Croiset, notaires au Châtelet de Paris, par Barthelemy Vernhier, prieur de Saint Thomas d'Epernon, à Germain Lecamus et Jehan Legentilhomme, marchands demeurant à Epernon, les deux tiers du revenu du prieuré Saint Thomas d'Epernon, consistant en métairies, terres labourables, près, bois, dîmes, champarts, cens, rentes et autres droits généralement quelconques, moyennant la somme de 666 écus pour les deux tiers, ce qui portait le revenu total à 1,000 écus, et en outre à la charge de faire administrer la justice du prieuré par les officiers ordinaires ; de paier leurs gages, de nourrir et entretenir pour lesdits deux tiers les religieux du prieuré, de faire les aumônes ordinaires d'une mine de blé par semaine, de paier les deux tiers des pensions ordinaires des curés et vicaires des paroisses où le prieur percevait les dîmes, de faire labourer, etc., etc

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.


1 Archives d'Eure-et-Loir.

Bail des biens du prieuré.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Lettres de Guillaume Moreau, bailli de Nogent-le-Roi, contenant bail pour 6 années, par devant Aubin, notaire audit lieu, par messire Nicolas de Bautru, comte dudit Nogent, bailli des comté, ville et château de Dourdan, mandataire de messire Armand de Bautru, prieur commandataire du prieuré Saint Thomas d'Epernon, à Charles Geoffroy, archer des gardes de la porte de Sa Majesté, demeurant à Saint Laurent de la Gastine, du revenu temporel dudit prieuré, sous la réserve de la ferme, métairie et dîme d'Ormoy et environs louées à Michel Girard d'Ormoy, aux charges de payer aux trois religieux dudit prieuré les pensions ordinaires annuelles de 900 livres tournois, 36 livres tournois et deux muids de blé méteil, les messes de Notre-Dame de quartier en quartier, de payer au sous-prieur ses gages annuels de 30 livres tournois et 18 livres quand il va au chapitre général ; de payer ladite somme en cas que les voyages ne se fasse pas et d'outre payer les frais de visite des officiers de Maremoustier ; de payer à M. de Maremoustier 18 livres tournois pour la table abbatiale, cinquante six sols pour le droit des officiers de Maremoustier ; et 28 livres 10 sols tournois à l'évêque de Chartres pour l'exemption de visite ; d'entretenir les bâtiments du prieuré, de faire les aumônes ordinaires qui sont de 26 septiers de blé par an, de payer les curés et vicaires dont le prieuré est chargé, tant en grains que deniers, de payer ce qui est dû à la recette des décimes ou pourrait être levé à l'avenir, de fournir le luminaire de l'église savoir : pendant le service quotidien, au maître-autel, Notre Dame deux cierges de cire blanche et la torche pareille ; d'entretenir nuit et jour une lampe ardente devant le grand autel et Corpus domini, de fournir annuellemant le gâteau et flacon de vin dus au Sr de Montorgueil le et autres frais nécessaires ; de payer les gages des officiers du prieuré ; de labourer et cultiver par saisons convenables, de soutenir tous les procès et d'y défendre, de rendre à fin de bail tous les papiers de recettes et quittances de dépenses, d'entretenir le pont de bois dudit prieuré, de payer annuellement au prédicateur 3 livres tournois par chaque et 6 livres tournois pour le , de livrer annuellement à l'hôtel Dieu d'Epernon un muids de grain, de livrer une livre de cire par chaque muid de blé des dîmes de la paroisse de Gazeran à l'église dudit lieu, de laisser la jouissance du logis au dessus du portail de la cour du prieuré au curé dudit lieu et de lui payer sa pension annuelle ordinaire de 90 livres tournois, et en outre moyennant la somme de 2,050 livres tournois de fermage et loyer annuels.

Lettres du bailli de Nogent Le Roy, contenant bail pour six années, devant Claude Cordier, tabellion audit lieu, par messire Armand de Bautru de Nogent, prieur commendataire du prieuré St Thomas d'Epernon, au profit de Germain Guiard et Jacques Coispeau, laboureurs à Hermeray, de la ferme du Teil, sise paroisse d'Hermeray, moyennant 300 livres tournois de fermage annuel en argent, 26 septiers de blé méteil mesure d'Epernon et six chapons.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Lettres de François Febvrier, bailli de Nogent le Roi, portant bail pour 9 années, par devant Claude Cordier, tabellion audit lieu, par messire Armand de Bautru de Nogent, prieur commendataire de Saint Thomas d'Epernon, au profit de Thomas Morize, demeurant à Ormoy, de 38 arpents de terre labourable audit lieu d'Ormoy et des grosses dîmes de ladite paroisse, moyennant la somme de 300 livres tournois de fermage annuel.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

Lettres de François Febvrier, bailly de Nogent le Roi, contenant bail pour six années, par dom Claude Victorin de Nemours, prieur titulaire du prieuré Saint Thomas d'Epernon, à Nicolas Peiché demeurant à Epernon, du revenu temporel dudit prieuré, excepté deux arpents de pré situés audit prieuré et le logement entier du prieur, aux charges énoncées au bail précédent du 13 décembre 1639, et moyennant 2, 100 livres de loyer et fermage annuels.

Arrêt du grand Conseil, rendu entre Dom Martin Brunont, prieur de Saint Thomas d'Epernon, d'une part et Eléazar Fougeray, curé de Rambouillet, d'autre part, Lequel maintient et garde ledit Brunont en possession de percevoir la dîme des pois, fèvres, vesces et autres grains ronds, même des foins de Bourgogne qui se récoltent en la paroisse de Rambouillet, canton de la Butte, condamne ledit Fougeray à rendre et restituer ce qui a été par lui perçu depuis 1655 soit en nature, soit la juste valeur à dire d'experts, maintient ledit Brunont en possession des dîmes du Clos de la vigne fesant partie dudit canton de la Butte de Rambouillet ; maintient ledit Fougeray en possession de la dîme des laines, agneaux, cochons et oisons, des menues dîmes de la paroisse de Rambouillet, des clos, closeaux, aires et jardins de ladite paroisse, même de ceux du canton de la Butte autres que celles précédemment adjugées audit Brunont, et sans dépens1.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.


1 Archives d'Eure-et-Loir.

Lettres du Roi portant commission pour le premier huissier du grand Conseil de, à la requête de frère Martin Brunont, prieur de Saint Thomas d'Epernon, assigner devant le grand Conseil Charles Margas, prêtre, vicaire de la paroisse de Prouais, pour procéder sur la demande formée par ledit Margas contre ledit prieur devant le lieutenant général de Montfort l'Amaury et pour voir maintenir ledit Brunont en possession des dîmes qui lui appartiennent en ladite paroisse de Prouais.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Mémoire au sujet de la foy et hommage de Montorgueil. »

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

« Aprés le décès de Mr l'Evesque de Macon qui possédoit ce prieuré, Mre Charles Louis de Preyssac d'Esclignac, chevalier de l'ordre St Jean de Jérusalem, pourveu d'icelui a fait rendre par son receveur la foy et hommage pour la première fois le . Par l'acte de laquelle, le procureur fiscal a protesté, qu'elle ne pouvoit nuire ni préjudicier à monseigneur pour n'estre pas faittes dans les formes prescrittes, et n'avoir pas esté accompagnée des offres du droit de relief deub par ledit Sr prieur à cause de la mutation dudit prieuré,

« Toutes celles qui ont suivi jusques à celle rendue en l'année dernière 1741, contiennent les mesmes protestations et celle faite au contraire par ceux qui ont rendu ladite foy et hommage comme fondés de procuration dudit prieur,

« Toutes ces protestestations n'ont point obligé jusqu'à présent le Sr prieur à satisfaire au payement du droit de relief qu'il doit à S. A. S.,

« Le Conseil est supplié d'ordonner si la prochaine foy et hommage se recevra à l'ordinaire avec la mesme protestation seulement, ou s'il y sera augmenté,

« Le titre de cette foy et hommage est indiqué par une transaction, dont l'original est aux archives de S. A. S. passée entre la dame de Rambouillet..... etc. 1. »


1 Délibération du conseil du duc de Penthièvre.

Foi et hommage de Montorgueil.

  • a Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, prieurés dépendant de l'abbaye de Marmoutier, éd. Auguste Moutié et Adolphe de Dion, Rambouillet, 1878.
D'après a.

, en présence du bailli de Rambouillet, du procureur fiscal et du greffier, assisté de l'huissier du bailliage, le procureur fiscal d'Epernon, fondé de procuration de messire Louis de Preyssac d'Esclignac, chevalier de St Jean de Jérusalem et prieur commendataire du prieuré de St Thomas d'Epernon, s'est rendu devant le lieu où étoit la principale porte du chateau de Montorgueil, pour y rendre la foi et hommage accoutumé.

« Monté sur un cheval ayant les quatre pieds et le chanpfrein blancs, selle d'une selle à piquer ; luy, botté et éperonné ayant une êpée au costé et une nappe blanche en écharpe ; un gasteau devant luy de la fleur d'un minot de bled, orné et atouré de pervenche, avec une écharpe et une couronne de pervenche sur sa teste, des gands blancs neufs en ses mains ; une bouteille ronde de verre en forme de flacon, couverte d'ozier, pleine de vin, attachée à l'arçon de la selle dudit cheval. Et en cet équipage seroit arrivé en la place ou estoit la principale porte du château de Montorgueil1 ; ou estant, auroit appelé à haute et intelligible voix, par trois diverses fois : Monsegnieur de Montorgueil estes vous icy ou gens pour vous ? Auquel avons répondu que monseigneur n'y estoit pas, mais que ses officiers y estoient pour luy.

« Ce fait, le sieur Litré audit nom, auroit dit à haute et intelligible voix : qu'il venoit rendre les foy et hommage, comme procureur dudit sieur prieur, et offrir à monseigneur les gasteau, bouteille de vin et gands, ainsy armé pour devoir qu'il doit à monseigneur de Montorgueil à pareil jour.

« De laquelle foy et hommage il nous a requis acte, etc... 2. »