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Éditions en ligne de l'École des Chartes http://elec.enc.sorbonne.fr 11 Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame des Vaux de Cernay publié par Luc Merlet et Auguste Moutié, Paris:Plon,1857-1858, 3 vol

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Mise en écran Indexation diplomatique Index, conversion des liens Vérifications noms et phrases Entête Dates Langues Phrases et noms Conversion TEI P5 Première édition électronique
Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, composé d’après les chartes originales conservées aux archives de Seine-et-Oise, enrichi de notes, d’index et d’un dictionnaire géographique par Lucien Merlet et Auguste Moutié, sous les auspices et aux dépens de M. H. d’Albert, duc de Luynes, [par la Société archéologique de Rambouillet], Paris : Imprimerie H. Plon, 1857-1858, 2 t. en 3 vol. (Documents pour servir à l’histoire du département de Seine-et-Oise).

Établissement : Notre-Dame des Vaux-de-Cernay (Yvelines, cant. Chevreuse, comm. Cernay-la-Ville ; ancien diocèse de Paris). – Abbaye masculine fondée en 1118 et rattachée à Savigny, intégrée avec celle-ci à l’ordre cistercien en 1147 (filiation de Clairvaux).

Carte de situation (Atlas de Cassini)

Type d’édition : édition des actes du chartrier (cartulaire factice), donnés dans l’ordre chronologique de façon exhaustive de 1118 à 1300, sélective de 1301 à 1625.

Total des actes édités : 1095 actes (117 du XIIe siècle, 886 du XIIIe siècle, 79 du XIVe siècle, 4 du XVe siècle, 7 du XVIe siècle, 2 du XVIIe siècle).

Notice rédigée par Clotilde Angleys et Vanessa Szollosi (juin 2006).
L’établissement
Historique

L’abbaye des Vaux-de-Cernay fut fondée en 1118 par Simon, seigneur de Neauphle, et sa femme Ève, qui donnèrent la terre du Val du Bric-Essart aux moines de Savigny (Manche) pour y construire une abbaye dédiée à la Vierge et à saint Jean-Baptiste. L’abbaye fut fondée à la limite entre les diocèses de Paris et de Chartres, ce qui lui apporta des donateurs très variés mais la plaça aussi dans une zone très conflictuelle.

La première attestation de l’appelation Vaux-de-Cernay se trouve dans un acte de Louis VII daté de 1142 et seule la dédicace à Notre-Dame semble avoir survécu, du moins dans les textes. En 1147, Savigny, avec toute sa congrégation, est intégrée à l’ordre cistercien, dans la filiation de Clairvaux ; les Vaux-de-Cernay deviennent donc la première abbaye cistercienne de l’actuel département des Yvelines. Le sixième abbé fut le fameux Guy des Vaux-de-Cernay, prédicateur enflammé de la croisade des Albigeois, proche de Simon de Montfort qu’il suivra dans le sud, et qui deviendra évêque de Carcassonne. Son neveu, Pierre, qui l’a accompagné dans certaines de ses descentes vers le sud, est l’auteur de l’Historia albigensis, témoignage important sur la croisade des Albigeois et sur les croisés eux-mêmes. L’abbatiat de saint Thibaud de Marly (1235-1247), entré aux Vaux-de-Cernay en 1226 et membre de la branche cadette de la puissante famille des Montmorency, est généralement considéré comme l’âge d’or de l’abbaye, après des temps difficiles à la fin du XIIe siècle, liés aux conflits entre les rois de France et d’Angleterre, qui d’ailleurs cherchèrent tous deux à prendre l’abbaye sous leur protection.

Les abbés des Vaux-de-Cernay ont eu la charge de deux abbayes : le Breuil-Benoît (comm. Marcilly-sur-Eure, Eure, dioc. Évreux), abbaye masculine fondée en 1137, et le Trésor (comm. Bus-Saint-Rémy, Eure, dioc. Rouen), abbaye féminine mise sous la responsabilité de l’abbé des Vaux-de-Cernay en 1237. Par ailleurs, ils étaient aussi en charge de la direction spirituelle des moniales de Port-Royal, fille directe de Cîteaux mais située à proximité de l’abbaye, à Magny-les-Hameaux. L’abbaye disposait encore, comme quasiment toutes les grandes abbayes franciliennes, d’une maison à Paris, rue du Foin (anciennement rue des Moines-de-Cernay), près de la place des Vosges.

Comme nombre d’autres, l’abbaye eut à subir les ravages liés à la guerre de Cent Ans puis aux guerres de Religion. Le XVIe siècle vit l’arrivée du premier abbé commendataire ; à cette époque, le monastère comptait vingt-deux moines. Se succédèrent à la tête de l’abbaye quelques personnages prestigieux, tels Henri de Bourbon de Verneuil, bâtard d’Henri IV, ou encore le roi Casimir de Pologne. En 1791, les douze derniers moines quittèrent l’abbaye, qui devint bien national l’année suivante et qui, comme beaucoup d’autres, fut en partie démolie et servit de carrière, jusqu’en 1873, date à laquelle le parc et les bâtiments furent rachetés par la baronne Nathaniel de Rothschild, qui s’installa dans l’ancien bâtiment des convers et restaura une partie du domaine. Racheté à nouveau à la fin des années 1980, l’abbaye est aujourd’hui un hôtel-restaurant de luxe, réparti sur trois sites : l’abbaye, l’hôtel des haras et la ferme des vallées, à Auffargis. De nombreuses photographies du site actuel sont disponibles sur le site internet de l’hôtel. Les bâtiments de l’abbaye ont été inscrits aux Monuments historiques en 1926 et le site lui-même en 1941 ; on peut consulter un dossier très complet sur les différentes bases du ministère de la Culture, notamment Mérimée.

Localisation du patrimoine à grands traits

Le patrimoine des Vaux-de-Cernay se concentre autour de deux pôles : l’abbaye elle-même (dons en Ile-de-France, surtout dans les Yvelines, mais pas seulement, car on trouve des biens dans un arc de cercle allant par l’ouest du Val-d’Oise à la Seine-et-Marne) et l’actuel département de l’Eure-et-Loir, proche de l’abbaye.

D’après Simone Lefèvre, l’abbaye disposa, dans le premier siècle de son existence, de pas moins de quinze granges, granges dîmières ou cellier dans les actuels départements des Yvelines, de l’Essonne, de la Seine-et-Marne : Saint-Robert (comm. Cernay-la-Ville), Grange-aux-Moines (comm. Saint-Jean-de-Beauregard), cellier de Bruyères-le-Châtel, Les Ébisoirs (comm. Plaisir), Saint-Nom-la-Bretêche, Bouligneau (comm. Saint-Fargeau-Ponthierry), Le Planet (comm. Saint-Léger-en-Yvelines, issue d’un ancien ermitage), Le Val-Saint-Germain, Longchêne (comm. Bullion), Saint-Benoît (comm. Auffargis), La Loge-Hodebert (comm. Le Perray), Le Grand-Crache (entre Les Molières et Limours), Blaru (au sud de la forêt de Bizy), Ithe (comm. Le Tremblay-sur-Mauldre), Provelu (comm. Ablis).

On peut se reporter pour plus de détails au Guide en ligne des archives des Yvelines () où l’on trouvera aussi quelques cartes anciennes numérisées (45 H 34 : carte de la seigneurie à la fin du XVIIIe siècle, A 356 : carte du fonds Cernay).

Réseaux de bienfaiteurs

Les premiers et les plus importants donateurs de l’abbaye sont les membres des grandes familles des actuelles Yvelines : Montfort, Marly (et leurs parents Montmorency), Chevreuse…, par ailleurs toutes liées entre elles par des liens de parenté, d’amitié ou encore par une même aspiration spirituelle vers les nouveaux ordres religieux, tels les Cisterciens (Port-Royal a été fondée par Mathieu de Marly). Nombre des membres de ces familles ont participé à la quatrième croisade puis à celle des Albigeois, et ont été de grands bienfaiteurs des abbayes cisterciennes franciliennes, à la tête desquelles se trouvaient certains de leurs proches, amis comme Guy des Vaux-de-Cernay ou parents comme Thibaud de Marly. C’est d’ailleurs ce réseau serré de grands seigneurs des Yvelines qui contribuent à la formation d’un temporel centré sur un grand ouest parisien, puisque leurs possessions y sont basées.

Mais on trouve aussi au fil des pages les différents rois de France ainsi que de grands personnages du royaume : Suger (acte n° IV), Thibaud comte de Blois, sénéchal de France (n° XLIX) ou Robert comte de Dreux (n° LXXII)… À leurs côtés, on trouve tout l’éventail, classique, des donateurs aux établissements ecclésiastiques, du plus ou moins grand chevalier au plus humble, simplement désigné par l’endroit où il vit et qui donne quelques sous de rente.

Orientation archivistique Sources Confisqué sous la Révolution, le chartrier passa aux Archives départementales de Seine-et-Oise, aujourd’hui des Yvelines. Il y occupe aujourd’hui les cotes 45 H 1-39. On ne connaît pas de cartulaire de l’abbaye. La notice Stein 2061 est exclusivement attribuée à la présente édition. Mais il exista au moins un cartulaire du XIIIe siècle, dont les éditeurs (t. I-1, p. I) disent avoir vu un fragment de table (localisation actuelle inconnue). Les nécrologes et obituaires de l’abbaye semblent avoir subi le même sort que les cartulaires : un obituaire aujourd’hui non retrouvé est cité par le Gallia christiana (Lemaitre, Répertoire, t. I, n° 1358). Les Archives départementales des Yvelines conservent d’autres documents plus épars dans diverses autres séries, en particulier : B 3192-3198 : bailliage, châtellenie et gruerie des Vaux-de-Cernay, 1591-1790 ; 3Q12 : dossier du séquestre révolutionnaire ; 2 F 53 : fonds de la Commission des Antiquités et des Arts, La société archéologique de Rambouillet aux Vaux-de-Cernay ; 60 J 419 : duché de Rambouillet, fief des bois de La Grande Bréche, de La Maregabart, tenu par bail emphitéotique des religieux de l’abbaye des Vaux-de-Cernay, 1737-1738 ; 60 J 429 : titres concernant les droits d’usage que les habitants d’Orphin avaient dans les bois de l’abbaye des Vaux-de-Cernay, 1471-1490 ; 92 J 53 : chartrier de Bonnelles, procédures contre les religieux des Vaux-de-Cernay, 1568-1634 ; 92 J 61 : seigneurie de la Celle, déclarations des Vaux-de-Cernay, 1672. Par ailleurs, on trouve des archives de l’abbaye aux Archives communales de Cernay-la-Ville (Registre des morts et sépultures de l’abbaye des Vaux-de-Cernay, 1685-1791) ; un plan aux Archives nationales (NIII, Seine-et-Oise, 554/1-7) ; quelques titres et un plan à la Bibliothèque nationale de France (Baluze 51, Clairambault 991 ; Ge D14254 : « Plan général des bâtiments, jardins et parc de l’abbaye royalle des Vaux-de-Cernay », 1750).
Orientation bibliographique

Il n’y a pas eu, depuis la parution du recueil, de travail d’ampleur sur l’abbaye. Seules peuvent être citées quelques études archéologiques ou sur l’occupation et l’exploitation du sol :

Aubert (Marcel), L’Abbaye des Vaux-de-Cernay , Paris, 1931 ; sous le même titre, Paris, 1934 (Petites monographies des grands édifices de la France). George (Alain), L’abbaye des Vaux-de-Cernay,dans Pays d’Yvelines, de Hurepoix et de Beauce, n° 14, 1969, p. 17-24 ; Les vignobles de l’abbaye des Vaux-de-Cernay , dans Mémoires de Paris et d’Ile-de-France, t. 35, 1984, p. 37-68. Lefèvre (Simone), Une grange de l’abbaye des Vaux-de-Cernay : Mautfaucon ou la Grange-aux-Moines, dans Bulletin de la Société historique et archéologique de Corbeil, d’Étampes et du Hurepoix, t. 89, 1979, p. 17-33 ; Les granges de l’abbaye des Vaux-de-Cernay dans les Yvelines, dans Pays dYvelines, de Hurepoix et de Beauce, n° 28, 1985, p. 25-30 ; L’aménagement du sud de l’Ile-de-France par les établissements religieux, <num>XI<hi rend="sup">e</hi>-XIII<hi rend="sup">e</hi></num> siècles, Corbeil-Essonne, 1993, passim (Mémoires et documents de la Société historique et archéologique de Corbeil, d’Etampes et du Hurepoix, 16).
L’édition
Les éditeurs : éléments biographiques

Auguste Moutié (1812-1886) est issu d’une famille de la bourgeoisie de Rambouillet, ville dont il fut maire et où il fut le fondateur et l’inlassable animateur d’une société savante qui connut, de son vivant même, des heures plus ou moins fastes. La Société archéologique de l’arrondissement de Rambouillet, dont il fut secrétaire puis président, parvint sous son impulsion à publier plusieurs volumes de Mémoires et documents, accueillant de fortes monographies, mais encore, grâce au mécénat du duc de Luynes, quelques éditions de sources, réunies en une éphémère série de Documents pour servir à l’histoire du département de Seine-et-Oise. Dans les Mémoires (t. 3, 1875-1876), Auguste Moutié publia ses longues Recherches sur Chevreuse ; dans les Documents…, il publia dès 1846 le Recueil de chartes et pièces relatives au prieuré des Moulineaux et à la châtellenie de Poigny, en 1857-1858, le cartulaire des Vaux-de-Cernay, cinq ans plus tard l’édition du cartulaire de Notre-Dame de La Roche. Collectionneur passionné de géologie, correspondant d’Arcisse de Caumont, influencé par Benjamin Guérard, rédacteur de guides d’excursions archéologiques et historiques le long des voies de chemin de fer, Auguste Moutié est un bon représentant de l’érudition « totale » du XIXe siècle, assidue à exhumer et éditer les vestiges de tout genre.

Sources : notice nécrologique par Adolphe de Dion, dans Mémoires et documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet, t. 8, 1887-1888, p. 5-15. — Les papiers d’érudition d’Auguste Moutié sont conservés aux Archives départementales des Yvelines, 13 F 1-12 [13 F 7 pour la préparation des éditions des Vaux-de-Cernay et de Notre-Dame de la Roche.]

Le second auteur du volume, Lucien Merlet (1827-1898), est originaire de Vannes. Il est nommé en 1852 archiviste d’Eure-et-Loir à l’issue de sa scolarité à l’École des chartes, et fait toute sa carrière dans le département. Secrétaire et membre fondateur de la Société archéologique d’Eure-et-Loir, il consacra son activité au classement et à la réalisation de nombreux inventaires des fonds des archives départementales (sept volumes), comme des archives municipales et hospitalières de Chartres et de Châteaudun. Il mena également des travaux d’histoire locale, dictionnaire topographique d’Eure-et-Loir, publication de sources (dont le cartulaire de Tiron et, en collaboration, celui de Notre-Dame de Chartres, mais aussi de nombreux documents du XVIIIe siècle) ou de catalogues, mais encore biographies et monographies, se passionnant pour l’histoire de son département d’adoption.

Source : nécrologie et bibliographie dans Bibliothèque de l’École des chartes, t. 60 (1899), p. 267-280.

Conception et contenu de l’édition

Les éditeurs, dominé par le poids de l’édition des cartulaires médiévaux chez leurs contemporains, plaident en introduction pour l’organisation de leur travail, qui les amène, de façon très moderne, à passer au peigne fin les fonds conservés (à Versailles, mais aussi à Paris, Chartres et Alençon, à l’origine avec l’aide d’un autre archiviste paléographe, André Borel d’Hauterive) pour produire une édition intégrale du chartrier, qu’ils appelleront tout de même « Cartulaire » et qu’ils ont d’abord été tenté d’organiser sur un plan topographique… Ils ont aussi voulu donner une riche gamme d’outils et de documents complémentaires, dont on détaille ci-dessous le contenu.

(a) Le recueil s’ouvre par une substantielle introduction (t. I-1, p. I-XXVII).

Les éditeurs justifient ici leur choix. Ils passent également en revue les divers types de renseignements qu’apportent les documents : topographiques tout d’abord, mais également généalogiques, et sigillographiques grâce au très grand nombre de sceaux que conserve le fonds. Cette édition est également l’occasion d’un travail de critique des faux du fonds, ainsi que d’une étude linguistique. Les éditeurs reconstituent ensuite la succession des abbés (p. XVIII-XXVI).

(b) Suit le corpus des actes (voir le décompte chronologique plus bas) : jusqu’en 1250 au t. I-1, de 1251 à 1300 au t. I-2 (qui donne aussi quatre additions XIIe-XIIIe siècles), une sélection d’actes de 1301 à 1625 au début du t. II.

(c) Une série d’appendices, dans la suite du t. II, fournissent l’édition de documents, essentiellement modernes, qui apportent des informations supplémentaires pour la reconstitution des possessions de l’abbaye (pages extrêmes entre parenthèses) :

Appendices État des biens de l’abbaye de Vaux de Cernay, datant de 1511 (113-138). Récapitulatif des aliénations de biens de l’abbaye, XVIe siècle (139-142). Partage des terres et biens de l’abbaye, XVIIIe siècle (143-145). « Estat de la cire, vaisselle, toile et argent deuz aux religieux de l’abbaye des Vaux de Cernay par les fermiers particuliers de ladicte abbaye, outre ce qui leur est deub par leur reglement chaque an », 1621 (146-147). Note sur l’état de l’abbaye de Vaux-de-Cernay, XVe siècle (148-149). Information contre Laurent Pommeraye, chanoine de Chartres, accusé d’avoir fait brûler le moulin de Berchères-la-Maingot, juillet 1517 (150-153). Prise de possession de l’abbaye par Michel Buffereau, 24 janvier 1494 (154-157). Nomination de Louis Guillard comme abbé, 26 novembre 1559 (158). Nomination de Nicolas Brissonet comme aumônier de Port-Royal, 23 septembre 1599 (159-160). Prise de possession de l’abbaye au nom de Casimir, roi de Pologne, 26 juin 1669 (161-165). Ordonnance et règlement des vicaires délégués par le général de l’ordre, 23 août 1606 (166-173). Procès-verbal constatant l’état des lieux réguliers au temps de l’installation de Charles Louvet en la charge de prieur des Vaux, 21 février 1680 (174-178). Journal de ce qui s’est fait et passé de considérable en la communauté des Vaux depuisque frère Charles Louvet, religieux profès de ladite abbaye, y est entré en qualité de prieur, 23 février 1680-11 janvier 1689 (179-181). Tableau des religieux de l’abbaye, contenant leurs noms de baptême, famille et religion, leur âge et l’année de leur profession, dressé par les administrateurs du directoire, 19 janvier 1791 (182-184).

(d) Une section suivante est consacrée à l’épigraphie tumulaire (t. II, p. 185-210).

L’abbaye passe pour avoir accueilli nombre de sépultures, ce qui implique une riche épigraphie tumulaire, mais la perte du nécrologe de l’abbaye ainsi que les destructions subies par l’abbaye au moment de sa nationalisation ont beaucoup réduit cette richesse. L’édition présente les inscriptions en deux groupes : tout d’abord les abbés et ecclésiastiques (16 inscriptions), puis les fondateurs et bienfaiteurs (10 inscriptions), reproduisant parfois un dessin de l’inscription. Chacune fait l’objet d’une description minutieuse, voire d’une restitution graphique.

(e) Vient ensuite un répertoire sigillographique (t. II, p. 211-222).

L’étude s’appuie sur la riche collection de sceaux apposés sur les actes utilisés pour constituer ce cartulaire : trois cent quarante sceaux sont relevés, et une centaine de contre-sceaux (un certain nombre de sceaux sont reproduits en dessin au trait dans l’album de planches). On y trouve notamment un index général par noms de lieu ou de famille des sceaux décrits, gravés, mentionnés ou cités dans le cartulaire de l’abbaye. Les dessins des sceaux ne sont pas donnés ici, mais au volume d’Album.

(f) Les tables des noms (t. II, p. 223-407) sont au nombre de quatre : index des noms de personne (formes anciennes, p. 223-286), index des noms de lieu (formes anciennes, p. 287-307), index matière (p. 309-311), « Dictionnaire topographique » (avec identification des formes anciennes, p. 329-407) ; en introduction au dictionnaire, les éditeurs publient un document de 1511 intitulé « Circonscriptions et limites du domaine et seigneurie des Vaux-de-Cernay » (p. 313-328) servant d’explication au plan topographique (donné dans l’album de planches).

(g) Le recueil se clôt sur des errata (t. II, p. 409-410) et une table des matières (p. 411-412).

Les trois volumes de ce recueil monumental étaient complétés d’un album de planches in-folio (formant le t. III, 1858), et non numérisé ; celui-ci comprend un fac-similé de l’acte de fondation de 1118 (planche 1), onze planches de dessins de sceaux (planches 2-12), la reproduction d’un plan des environs de l’abbaye de 1785 (planche 13).

Le corps de l’édition donne 1095 actes, ainsi répartis :

Tableau de répartition chronologique des actes XIIe siècle 117 Première moitié XIIe siècle 8 1111-1120 1 1141-1150 7 Seconde moitié XIIe siècle 109 1151-1160 12 1161-1170 19 1171-1180 22 1181-1190 29 1191-1200 27 XIIIe siècle 886 Première moitié XIIIe siècle 406 1201-1210 57 1211-1220 54 1221-1230 85 1231-1240 96 1241-1250 114 Seconde moitié XIIIe siècle 479 1251-1260 97 1261-1270 106 1271-1280 106 1281-1290 88 1291-1300 82 S.d. XIIIe siècle 1 XIVe siècle 79 Première moitié XIVe siècle 69 1301-1310 35 1311-1320 16 1321-1330 7 1331-1340 6 1341-1350 5 Seconde moitié XIVe siècle 10 1351-1360 3 1361-1370 4 1371-1380 2 1381-1390 1 XVe siècle 4 XVIe siècle 7 XVIIe siècle 2
Qualité de l’édition

L’édition est de bonne venue et accompagnée d’un riche ensemble d’outils d’interprétation et d’accès. Dans quelques cas, les formulaires sont abrégés et quelques actes tardifs sont seulement résumés ; il est du reste évident que, passé 1300, les éditeurs n’ont plus recherché l’exhaustivité. On peut regretter la minceur des regestes initiaux, qui ignorent souvent le lieu concerné par l’acte, et l’approximation contrainte des références (le fonds n’était pas encore coté et renvoi est fait à un ancien inventaire).

Vaux-de-Cernay Tome premier 1118-1250 Première moitié XIIe siècle 1118, 17 sept

Carta Simonis de Nielfa de fundamento, — de Valle Bric-Essart et de Sarto-Roberti ; — et carta Simonis de Gometh

Original en parchemin. — Inv., p. 26, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, Lucien Merlet et Auguste Moutié (éds.). Paris : Imprimerie H. Plon, 1857-1858.

Symon. Milo. Gaufridus. Eva. Amauricus. Sanscelina.

In nomine sancte et individue Trinitatis. Notum sit omnibus fidelibus, tam presentibus quam futuris, quod Symon de Nielfa donavit Deo et monachis de Savigneio terram de Valle Bric-Essart, in abbatiam construendam in honore sancte Dei genitricis Marie sanctique Johannis Baptiste, concedente uxore sua Eva, ad cujus dotalicium pertinebat locus ille, filiisque ipsius Symonis, Milone videlicet primogenito, Gaufrido et Amaurico, et Sancelina sorore eorum, huic donationi, cum multa benivolentia et alacri corde, assensum prebentibus. Addidit etiam ut monachi de nemoribus, quecumque in vicinia illius loci habebat, sufficienter acciperent ad calefaciendum, domos edificandum et ad cetera opera sua quibus indigent, herbamque et pastionem eorumdem nemorum in alimentum armentorum et pecorum. Quin etiam totam terram de Essarto Roberti dedit eis perpetuo jure ad colendum, retenta sibi campiparte. Hoc quoque concessit ut quicumque de hominibus suis aliquid huic monasterio in elemosina conferre voluerit, sive sit terra,sive pratum, sive vinea, sive quodlibet aliud, quod sit de potestate et feodo illius, sine omni contradictione et calumpnia faciat. Testes sunt : Arnulfus de Arsit et Symon filius ejus ; Hilduinus Pilet ; Hugo et Nicholaus filius ejus ; Renaldus de Clois ; Theo frater ejus ; Symon filius ejus ; Willelmus Helmere ; Willelmus de Apelgart ; Gauterius Rufus ; Gaucherius de Buisson ; Gaufridus de Cabrosa ; et ego Gaufridus, qui scripsi.

† Signum Symonis de Gomez. † Signum Hersendis uxoris ejus.

Hujus cartule monimentis tam posterorum quam presentium noticie demonstramus quod Symon de Gomez, Sancti Spiritus munere compunctus, de quadam terra sua, quam habebat aput Huaneriam, in feodo Symonis de Nielfa, Christum fecit heredem, donans eam in elemosina totam, sicut tenebat, monachis sancte Marie de Valle Sarnei, uxore sua Hersende non solum assentiente, sed ut hoc faceret adnitente et admonente. Hujus donationis testes existunt : Rogerius de Sancto Remigio ; Evrardus de Trenbleio ; Teonius de Auteil et Barlholomeus frater ejus ; Rogerius de Buxeria ; Paganus de Pisis.

Les titres que nous plaçons entre guillemets se trouvent au dos des originaux, et sont de la même époque que la pièce à laquelle ils se rapportent. Ce Simon de Neauphle-le-Château passe pour avoir été connétable sous Louis VII ; mais aucun acte du règne de ce prince ne lui donne ce titre : la seule autorité qu'on invoque pour le lui accorder est l'inscription qui se trouvait sur sa tombe, aujourd'hui détruite. Or, d'après la teneur de cette inscription rapportée dans le Gallia christiana, elle ne paraît pas remonter au delà de la seconde moitié du quinzième siècle ; c'est donc là une autorité bien suspecte. Nous voyons d'ailleurs que Raoul succède immédiatement comme connétable à Mathieu de Montmorency, qui occupait cette charge dès le commencement du règne de Louis VII. On peut donc en toute assurance effacer le nom de Simon de Neauphle de la liste des connétables. A. M. Anno Domini Mº Cº XIIº, fuit exordium Savigneiacensis abbatie ; item anno Domini Mº Cº XLº VIIº, dominus Serlo, abbas Savigneii, se dedit ordini Cisterciensi, cum omnibus abbaciis ad se pertinentibus ; et hoc fecit in manu patris nostri Bernardi, abbatis Clarevallis, in presentia venerabilis pape Eugenii et omnium abbatum capituli Cisterciensis. Hec sunt nomina abbaciarum que egresse sunt de Savigneio, et que de egressis sunt egresse.Savigniacum, mater abbatia. — Proprie filie. Anno Domini Mº Cº XVIIIº, XV kal. octobris, abbatia de Bello Becco in Normannia (Bolbec). Eodem anno et eodem die, abbatia de Vallibus Sarneii in Gallia (Vaux de Cernay). ................................................Neptes. ................................................ Abbatia de Thesauro Beate Marie, filia Vallium Sarnaii (Trésor). Abbatia de Brolio in Normannia, filia Vallium Sarnaii (Breuil-Benoît). ................................................ Ce précieux document, suivant M. l'abbé Desroches, qui l'a publié intégralement dans le vingtième volume des Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, p. 269, se trouve « sur une grande feuille de vélin dont l'écriture est du commencement du treizième siècle, " annexée à un beau manuscrit déposé à la mairie de Mortain, " et qui est un inventaire des titres, chartes et bulles » de l'abbaye de Savigny. Devant ce titre, dont l'authenticité nous parait incontestable, nous n'avons pas hésité à adopter la date précise qu'il nous offre pour la fondation de l'abbaye des Vaux de Cernay, contrairement à celle de 1128 donnée par le Gallia christiana, date que les savants auteurs de ce recueil n'appuient du reste sur aucune autorité. A.M. Cette charte a été publiée par extraits dans le Gallia christiana (tome VII, Instr. col. 52). Cette seconde charte est écrite au bas de la précédente. Le fait de deux chartes sur le même parchemin n'est pas très-rare ; mais ce qui l'est tout à fait, c'est de trouver les signatures des donateurs placées en tête des actes comme elles le sont ici. Ces signatures au reste sont autographes, comme on peut s'en convaincre par le fac-simile que nous donnons de ces deux pièces, planche Ire. Au dos du parchemin est tracée une croix cantonnée de ces mots : Non — est hic — aliud — sigillum, ajoutés postérieurement, au plus tôt dans la première moitié du treizième siècle. L. M.
1142

Carta Ludovici regis, de dono Symonis de Nealpha, — et de Parva Haya, — et de pluribus aliis.

Original en parchemin — Inv., p. 27, l. O. Copie. — Déclaration de 1511, fº 12 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sancte et individue Trinitatis. Ego Lugdovicus, Dei gratia, Francorum rex et dux Aquitanorum, notum fieri volo cunctis fidelibus, tam futuris quam et instantibus, quod Symon de Nielpha donavit Deo et monachis de Savigneio terram de Valle Sarnaii, in abbatiam construendam in honore sancte Dei genitricis Marie sanctique Johannis Baptiste ; quin etiam Parvam Hayam et totam terram de Exarto Roberti, concedente uxore sua Eva, ad cujus dotalicium hec omnia pertinebant, filiisque ipsius Symonis, Milone videlicet primogenito, Gaufrido et Amaurico ; addidit etiam ut monachi de nemoribus, quecumque in vicinia eorum habebat, suficienter ad omnia sua necessaria acciperent ; herbam quoque et pasturam eorumdem nemorum in alimentum jumentorum suorum et peccorum. Hoc quoque concessit, ut quicumque de hominibus suis eidem ecclesie aliquid in elemosinam dare voluerit, quod de potestate et pheodo ipsius sit, sine omni contradictione faciat. Hoc etiam notum sit quod Gauterius de Rambullet et Hamo Tyribos et Hamo de Soligneio, concedentibus uxoribus suis et liberis, dederunt Deo et predicte ecclesie decimam quam in prefata valle possidebant. Milo de Forgiis et Eremburgis, uxor ejus, rogatu Guidonis de Boolon, proanimabus suis suorumque predecessorum, dederunt pretaxate ecclesie decimam de Essarto Roberti, de primiciis, jure perpetuo, solidam et quietam ; de frugibus autem retinuit in usus suos duos modios per singulos annos, unum videlicet tritici et alterum avene. Et, quia ad feodum predicti Guidonis supradicta decima pertinebat, et ipse concessit et propria manu firmavit. Hugo Bibens dedit partem nemoris sui quod habebat in monte Faucone, cum quadam terre cultura que est juxta viam Gomez, pro sua parentumque suorum salute, Maria uxore sua, filioque suo Hugone assentientibus. [Nanterius de Orceio dedit predicte ecclesie IX arpenta terre. Symon de Monjai dedit duo arpenta terre. Guido de Lucentibus dedit in elemosinam collem supra terram de Molleipen, concedente uxore sua Helena et filiabus suis, Regeia et Hodelina. Petrus, balistarius, de Monte Leterico concessit terram de Molleipen pro campiparte perpetuo possidendam, et, pro remedio anime sue, dedit sepedicte ecclesie ipsius terre decimam. Concessum est etiam quod si idem Petrus absque herede moritur. Hujus rei datores, laudatores atque testes sunt Symon de Spinci, Bovo et Hugo fratres ejus, et Guido filius ipsius Symonis, de quorum pheodo terra consistit. Rainaudus Cornet dedit duo arpenta prati juxta predictam terram, concedente uxore sua Hodelina, filioque suo Ansoldo nomine. Gulermus Chosit dedit terram de Biviliis, pro remedio anime sue. Symon de Gomez dedit terram de Huaneria, concedente uxore sua Hersenda. Fulcherius decanus dedit III arpenta et dimidium vinee apud Atheias, et Johannes Rufus dedit censum II arpentorum et pressoragium que ad se pertinebant ; et Bartholomeus, censum arpenti et dimidii. Predictus etiam Johannes dedit II modios vini, pro anima matris sue. Renaudus dedit ibidem arpentum vinee, concedente uxore sua Milesenda, filioque suo Luca nomine. Bertrannus, frater suus, et uxor ejus Roscha, filiusque suus Nicholaus, dedit dimidium modium vini in predicta vinea, et alium dimidium de vinea Rainaudi fratris sui. Petrus de Atheis dedit arpentum vinee de Anseis, concedente matre sua, fratre suo Barlholomeo. Hi omnes, pro salute sua suorumque predecessorum, hec omnia Domino obtulerunt. Nos autem eorum dona et volumus et approbamus, et de nostro superaddimus de nemoribus nostris de Heliline, de vivo ad edificia abbatie ac de mortuo ad comburendum], pasnagium quoque porcorum suorum, pastionem etiam jumentorum et peccorum, excepto quod porci non intrent forestam a calendis aprilis usque ad kalendas julii. Hanc igitur ecclesiam et omnia que possidet et quecumque deinceps ei data fuerint, in manu et tuitione nostra suscipimus, et quantum ad regiam pertinet majestatem auctoritate nostra in perpetuum confirmamus. Quod, ne valeat oblivione deleri, scripto commendavimus, et, ne possit a posteris infirmari, sigilli nostri auctoritate et nominis nostri karactere subter firmavimus. Auctum Parisius publice, anno incarnati Verbi Mº Cº XLIIº ; regni vero nostri  ; astantibus in palatio nostro, quorum nomina subtitulata sunt et signa. Signum Radulfi, Viromandorum comitis, dapiferi nostri. S. Guilermi buticularii. S. Mathei chamerarii. S. Mathei constabularii. Data per manum Cadurci (monogramma) cancellarii.

Variantes de la Déclaration de 1511.

Nanterius de Orceio dedit prædictæ ecclesiæ novem arpenta terræ et decimam cujusdam terræ, quam monachi ab ipso Nanterio pro sola campiparte excolendam in perpetuo receperunt. Guido de Lucente dedit in elemosinam collem qui est supra terram de Molleypen et terram quam habebat ex altera parte nemoris villæ Januariæ, concedente uxore sua et fratribus suis. Petrus, balistarius, de Monte Letherico, dedit ipsis monachis terram de Molleypen quiete possidendam, astantibus et concedentibus Simone de Spinci, et Bovone, et Hugone, et Guidone, filio ipsius Simonis, de quorum terra feodo erat. Hujus rei testes sunt : Ansoldus de Challi ; Hugo, filius Tebalt ; Simon de Muntgai ; Milo de Mortuo Mari ; Stephanus. Rainaldus Cornet dedit duo arpenta prati juxta prædictam terram, concedente uxore sua Hodelina, filioque suo, Ansoldo nomine. Guillelmus Choset dedit terram de Biviles, pro remedio animæ suæ. Simon de Gomez dedit terram de Huaneria, concedente uxore sua Hersenda. Fulgerius decanus dedit tria arpenta et dimidium vineæ apud Atheias ; et Johannes Rufus dedit censum duorum arpentorum et pressoragium, quæ ad eum pertinebant ; et Bartholomeus, censum arpenti et dimidii. Prædictus etiam Johannes dedit duos modios vini, pro anima matris suæ. Renauldus de Atheiis dedit eis arpentum vineæ, concedente uxore sua Milesenda ; Bertranus, frater suus, et uxor ejus Rescha dederunt dimidium modium vini in predicta vinea et alium dimidium de vinea Rainaldi, fratris sui. Sancelina et Petrus, filius ejus, dederunt ipsis monachis duos arpentos vineæ de Anseis, concedente Bartholomeo. Paganus de Stambis, cognomine Rainguardus, dedit monachis sanctæ Mariæ Sarnaiiquatuor arpentos vineæ juxta Stripiniacum. Hi omnes, pro salute sua suorumque predecessorum, hæc omnia Domino obtulerunt. Nos autem eorum dona et volumus et approbamus, et de nostro superaddimus, decimam videlicet vinearum quas Theobaldus, canonicus de Stambis, eis dederat. Silvam vero Acquilinæ in usus suos concedimus, vivum videlicet ad ædificia abbatiæ, mortuum vero ad comburendum ; pasnagium quoque, etc.

Le val Bric-Essart prend pour la première fois le nom de val de Cernay. Gautier de Rambouillet, Hamon Tirebois et Hamon de Soligneio sont évidemment de ces hommes dont Simon de Neauphle parle dans l'acte de fondation. Ils sont désignés par le nom du pays qu'ils habitent, et non dont ils sont seigneurs. A cette époque, la terre de Rambouillet faisait encore partie du domaine des seigneurs de Montfort, dont elle ne fut distraite qu'en 1239 par le mariage de Perronnelle, dame de Rambouillet, fille de Simon IV de Montfort, avec Raoul, seigneur de la Roche-Tesson, en Normandie. A. M. L'inventaire des titres des Vaux de Cernay indique comme existant encore l'original de l'acte de donation (page 148, l. I, nº 1). En 1168, Hugues Bibens, fils du donateur, confirma cette libéralité par une charte inscrite aussi dans l'inventaire (p. 148, l. 1, nº 2). On n'a pas pu retrouver ces deux pièces dans les archives de Seine-et-Oise. M. Aug. Moutié, notre collaborateur, possède une déclaration du temporel de l'abbaye des Vaux de Cernay, rendue en 1511 à la cour des comptes de Paris. Ce précieux manuscrit contient un assez grand nombre de chartes, dont beaucoup n'existent plus en original aux archives de Seine-et-Oise : il nous a ainsi servi souvent à combler des lacunes regrettables ou à offrir des variantes importantes. Pour cette charte, par exemple, la copie de la déclaration présente avec l'original, à partir des mots Nanterius de Orceis jusqu'à ceux pasnagium quoque, assez de différences pour que nous ayons cru devoir publier cette seconde leçon. Il y a ici une lacune évidente ; la phrase est incomplète. Sic, pro Estrecheium. Voir la mention de ce don dans une confirmation du pape Alexandre III (nºXXVI, p. 40.)
1142-1151

De donatione cujusdam alneti a Sugerio, sancti Dionysii abbate. Suger fut nommé abbé de Saint-Denis en 1123 ; mais cette charte n'étant pas rappelée dans les lettres de confirmation du roi Louis le Jeune de l'an 1142, sa date doit être placée entre cette année et celle de la mort de Suger, en 1151. Par le même motif, nous datons la charte suivante de 1142 à 1154, époque où le roi cessa de prendre le titre de dux Aquitanorum.

Original en parchemin. — Inv., p. 123, l. I, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum fieri volumus tam presentibus quam posteris, quod ego Suggerius, Dei gratia, ecclesie beatorum Christi martyrum Dyonisii, Rustici et Eleutherii abbas, communi consensu capituli nostri, pauperibus monachis de Sarneio quoddam alnetum stagno contiguum, pro remedio anime nostre, in perpetuum possidendum concessimus ; ita tamen, ut unoquoque anno sex denarios census in octabis sancti Dyonisii habeamus. Quod, ut ratum existat, scripto mandari et sigillo nostro confirmari fecimus.

1142-1154

De decima vinearum apud Stampas.

Original en parchemin. — Inv., p. 138, l. 5, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ludovicus ego, Dei gratia, rex Francorum et dux Aquitanorum, notum facimus universis, presentibus atque futuris, quoniam nos abbatie sancte Marie de Sarnei et monachis ibidem Deo famulantibus decimam trium arpentorum vinearum, quas eisdem Teobaudus, canonicus sancte Marie Stanpensis, in elemosinam contulerat, in perpetuum habendam donavimus. Quod, ut ratum habeatur, scripto commendari, sigilli nostri auctoritate muniri precipimus.

1143-1157

Carta Ebroicensis episcopi, de Premonte, de dono Philippi de Blarru Cette charte a été donnée en présence de Thibaut, qui a gouverné l'Église de Paris de 1143 à 1157. Les deux autres évêques mentionnés dans l'acte donnent des limites chronologiques encore moins restreintes..

Double original en parchemin. — Inv., p. 41, l. A, nos 5 et 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Rotrodus, Ebroicensis episcopus, omnibus fidelibus salutem et gratiam a Domino : Notum vobis facimus et auctoritate nostri sigilli roboramus donum, quod, coram episcopis Theobaldo Parisiensi et Arnulfo Lexoviensi, dedit Philippus de Blarru monachis de Sarnaio, ponens illud in manu nostra. Dedit autem predictus Philippus de Blarru, coram predictis personis, assensu filiorum suorum Petri et Ivonis, sancte Marie et monachis de Sarnaio in elemosinam perpetuam quater XX jornalia terre et locum ad grangiam constituendam, et preter hoc quatuor carrucatas terre, de quibus sibi retinuit in redditum unum modium avene et alterum ibernagii, sicut carruce lucrari poterunt ; eo pacto ut duos modios predictos alii ecclesie dare non posset. Dedit etiam eis et concessit in perpetuum usum nemorum suorum, scilicet Chebreie et Gasum, ad edificia sua et necessitatem foci et ad pastionem animalium suorum liberam, porcorumque pasnagium.

1145

Carta de vineis Ablonis.

Original en parchemin. — Inv., p. 64, l. 7, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sancte ac individue Trinitatis. Ego Ludovicus, Dei gratia, rex Francorum et dux Aquitanorum, notum facimus omnibus, tam futuris quam presentibus, Philipum, avunculum nostrum, ecclesie sancte Marie de Sernaio et fratribus ibidem Deo famulantibus, quatuor arpennos vinearum in clauso Ablonis, in perpetuum possidendos, assensu nostro, karitative donasse. Cujus donum, ut in posterum stabile permaneret, rogatu abbatis et monachorum prenominate ecclesie, scripto commendari, sigilli nostri auctoritate muniri, nostrique nominis subterinscripto karactere coroborari precepimus. Actum publice Parisius, anno ab incarnatione Domini Mº Cº XLº Vº, regni vero nostri VIIII ; astantibus in palatio nostro, quorum nomina subtitulata sunt et signa. Signum Radulphi, Viromandorum comitis, dapiferi nostri. S. Guillelmi buticularii. S. Mathei camerarii. S. Mathei constabularii. Data per manum Cadurci (monogramma) cancellarii.

Philippe, comte de Mantes et de Mehun-sur-Yèvre, était fils de Philippe Ier et de Bertrade de Montfort. Il est appelé Philippus de Montibus dans les lettres de confirmation de Thibaut, évêque de Paris, et dans celles d'Albert de Soisy, de l'an 1166. [Voyez nos XIII et XXIX.)
1145-1157

De domo et vinea Burcardi de Atheiis.

Copiesur papier, de l'an1524. — Inv., p. 23, l. B. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Auxiliante divina misericordia, que omnibus recte viventibus semper presto est, sub equitatis dilectione debemus a cunctis nostris actionibus expellere falsitatem et veritatem diligere ; ipsa enim veritas diligentes se liberat a lingua dolosa et a verbo mendacii. Ideoque, ut evitetur falsitas et veritas conservetur, tradere memorie proposuimus qualiter Burcardus, miles de Atheiis, monachis in ecclesia beate Marie Vallis Sarneii Deo militantibus domum suam, cum terra eidem domui adjacente et omni superlectili, et arpentum terre donaverit ; duo quoque arpenta vinee que in virgulto habebat vendiderit, et in elemosinam, quieta ab omni censu, decima et omni exactione, dederit : eo videlicet tenore, quod Burcardus, iturus Jerosolimam, si aliquando redierit, eisdem monachis duodecim libras nummorum persolvet, ac deinde fructum vinee in vita sua habebit ; mortuo vero ipso Burcardo, vinea cum fructu suo ad eosdem monachos remeabit. Testes hujus rei sunt : Galfridus sacerdos ; Salomon ; Burcardus de Mathi ; Hugo de Mathi ; Johannes Rufus ; Harpinus et Hugo frater ejus ; Albertus Penecan et Teobaldus frater ejus ; Herleboldus ; Bartholomeus ; Andreas famulus ; Petrus clericus.

Cette charte est confirmée dans les lettres de Thibaud, évêque de Paris, antérieures à 1158. Il existe dans le carton 17 un débris de l'original (Inv., p. 65, l. 7), dont la partie supérieure est rongée par l'humidité jusqu'à ces mots : qualiter Burcardus, miles de Atheiis.
Seconde moitié XIIe siècle 1154, 9 mai

Carta Carnotensis episcopi, de Essarto Roberti et Magna Haia.

Original en parchemin. — Inv., p. 26, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine summe et individue Trinitatis. Ego Goslenus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, presentibus et futuris notum fieri volo quod ea, que Sarniensis abbatia ex largitione Symonis, Nidelfensis domini, et uxoris ejus Eve, aliquandiu quiete possederat, videlicet totam vallem in qua constructa est, et Parvam Haiam, duo eorum filii, Milo et Amauricus, liberrime, pro Dei amore, per manum nostram concesserunt, et preterea totam terram suam de Essarto Roberti, montes, valles, nemus, planitiem et Magnam Haiam, sicut ab eorum genitore Symone possessa sunt, eidem abbatie in eternum possidenda libere liberaliter contulerunt, ea videlicet determinatione, ut monachi annuatim, in grangia sua de Essarto Roberti, Amaurico, ad quem ista pertinebant, VI modios, III de frumento et III de avena, in die festo sancti Remigii, persolvant. Sciendum quoque est quod monachi pretaxatis fratribus presentialiter ex caritate sua LX libras proinde donaverunt, et duobus filiis Milonis, Symoni et Miloni, duos equos pro sua concessione. Ac ne ista futuris temporibus fiant incognita vel irrita, scripto ea mandavimus fidei et memorie, et inpressione sygilli nostri fecimus corroborari, quatinus episcopali deinceps coherceatur censura, quicumque pro his memoratam abbatiam infestare presumpserit. Actum publice, apud Coldreium, quod est juxta Manliam, anno ab incarnatione Domini Mº Cº LIIIIº ; VII idus maii ; attestantibus : Tebaldo, abbate S. Carauni ; Roberto, priore Josaphat ; Gilleberto, priore Daviron ; Milone capellano nostro ; Guillelmo de Nogento ; magistro Pagano ; et militibus, Symone Sine Habere, Bartholomeo Piloso.

Milon et Amaury sont, on se le rappelle, nommés dans la charte de fondation octroyée par leur père, Simon, en 1118. Il est à remarquer que celui-ci avait aussi donné sa terre de l'Essart-Robert, retenta sibi campiparte. La donation de la Petite-Forêt (Parva Haya) est également relatée dans la confirmation de Louis VII comme ayant déjà été faite par le père, quoiqu'elle ne soit pas désignée dans l'acte de fondation. A. M.
1154

Carta de Essarto Roberti et de Magna Haya.

Original en parchemin. — Inv., p. 58, nº1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sancte et individue Trinitatis, amen. Ego Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex et dux Aquitanorum, locis Deo mancipatis opitulari et providere decet regiam benignitatem : idcirco notum facimus universis, presentibus et futuris, quod fratribus de Sarnaio, Milo de Nialpha et frater ejus Amauricus Magnam Hayam et totam terram de Exarto Roberti, montes et valles, boscum et planiciem, dederunt in elemosinam et in liberam et quietam possessionem, concedentibus uxore Amaurici Adelicia, et filiis Milonis Symone et Milone. Milo predictus de Nialpha, in cujus feodo res constabat, hanc elemosinam et hoc donum in manu nostra posuit, ut eam regie potestatis brachio fratribus predicti loci deinceps conservemus et auctoritate nostra confirmemus. Sed istud etiam notum esse volumus, quod monachi de Sarnaco, in grangia de Essarto Roberti, Amaurico dabunt in festo sancti Remigii tres frumenti et tres avene modios. Actum publice Parisius, anno dominice incarnationis Mº Cº LIIIIº, regni nostri XVIIIº ; astantibus in palatio nostro, quorum subtytulatasunt nomina et signa. S. Guidonis buticularii. S. Mathei constabularii. S. Mathei camerarii. Data per manum Hugonis (monogramma) cancellarii.

Louis le Jeune avait répudié Éléonore de Guienne dès l'an 1152 ; mais il conserva encore pendant deux ans dans ses suscriptions le titre de dux Aquitanorum, comme le fait remarquer M. de Wailly, qui n'en cite qu'un exemple pour l'année 1154 (Éléments de paléographie, tome I, page 335). Cette charte fournit une seconde preuve à l'appui de l'opinion de notre savant maître. La présence de Mathieu de Montmorency comme connétable, dans cette charte, prouve péremptoirement que Simon de Neauphle, qui paraît bien mort à cette époque, n'a pu être revêtu de cette dignité. Voir, à propos de la date du décès de Simon de Neauphle, la note 2, p. 45. A. M.
1154-1180

Rex omnibus prepositis suis, " ut custodiant res abbatiæ.

Original en parchemin scellé du sceau royal. — Inv., p. 26, l. f. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex, omnibus prepositis et servientibus suis, salutem : Domum de Sarnaco et fratres multum diligimus, quorum res omnes in regia protectione retinemus, et pacem habere et in tuto esse volumus. Iccirco vobis omnibus ad quos hee littere venerint mandamus et auctoritate regia precipimus ut res predicte domus, que in vestris potestatibus sunt, custodiatis et protegatis sicut nostras proprias. Actum Parisius. Data per manum Hugonis, cancellarii.

Hugues de Champfleury exerça, sous Louis VII, les fonctions de chancelier de 1151 à 1175, et Hugues de Puiseaux de 1175 à 1180. Mais le titre de dux Aquitanorum ne se trouvant pas dans la suscription, il faut sans doute placer cette charte entre les années 1154 et 1180.
1156

De quadam domo apud Bruerias.

Original en parchemin. — Inv., p. 130, 1. I, nº9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Anno ab incarnatione Domini Mº Cº Lº VIº, ego Wido de Brueriis dedi Deo et sancte Marie de Sarnaio et monachis ibi Deo servientibus domum unam, cum atrio suo, id est omnem plateam circa domum illam, pro salute anime mee, acceptis XL solidis de caritate monachorum, concedente Inega, uxore mea, et filio Petro ; concedente etiam Henrico de Brueriis, coram domino Bernardo, Parisiensi archidiacono. Hoc donum testantur : Hamo sacerdos ; Theobaldus de Repenti ; Petrus Machini. Denique prefatus Henricus de Brueriis, ad cujus feodum pertinet data domus, cum Nantero et Radulfo de Dullavilla, Gauterio Disnez, promisit se tueri donum hoc et manutenere in eternum.

1156-1157

Theobaldus, Parisiensis episcopus, plurima dona monachis Vallium Sarnaii collata confirmat.

Expédition en parchemin. — Inv., p. 23, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sancte et individue Trinitatis. Ego Theobaldus, divina permissione, Parisiensis episcopus, in perpetuum confirmo atque sigillo nostro corroboro dona que facta sunt ecclesie de Sarnayo. Ex quibus est illud, quod Simon de Nielpha donavit Deo et monachis de Sarnaio terram de Valle Sarnaii, in abbatiam construendam in honore sancte Dei genitricis Marie sanctique Johannis Baptiste ; quin etiam Parvam Hayam et totam terram de Exarto Roberti, concedente uxore sua Eva, ad cujus dotalicium hec omnia pertinebant, filiisque ipsius Simonis, Milone videlicet primogenito, Gaufrido et Amaurico ; addidit etiam ut monachi de nemoribus, quecumque in vicinio eorum habebat, sufficienter ad omnia sua necessaria acciperent, herbam quoque et pasturam eorumdem nemorum in alimentum jumentorum suorum et pecorum ; hoc quoque concessit ut quicumque de hominibus suis eidem ecclesie aliquid in elemosinam dare voluerit, quod de potestate et feodo ipsius sit, sine omni contradictione faciat. Hoc etiam notum sit quod Gaulterus de Rambullet et Hamo Tyribos et Hamo de Soligneio, concedentibus uxoribus suis et liberis, dederunt Deo et predicte ecclesie decimam quam in prefata valle possidebant. Milo de Forgiis et Eremburgis, uxor ejus, rogatu Guidonis de Boolon, pro animabus suis suorumque predecessorum, dederunt pretaxate ecclesie decimam de Exarto Roberti, de animalibus, jure perpetuo, solidam et quietam ; de frugibus autem retinuit in usus suos duos modios per singulos annos, unum videlicet tritici et alterum avene, quos tamen nulli alii ecclesie se daturum esse promisit ; et quia ad pheodum predicti Guidonis supradicta decima pertinebat, et ipse concessit et propria manu firmavit. Sciendum est etiam quod Suggerius, venerabilis abbas beati Dionisii, dedit ejusdem ecclesie monachis alnetum juxta eos positum usque ad prata Sarneti, pro quo reddunt sex denarios census. Ludovicus etiam, rex Francorum et dux Aquitanorum, dedit eisdem in foresta Acquiline usibus suis necessaria, quod vivum scilicet fuerit ad edificia, quod vero mortuum ad comburendum, pasnagium quoque pecorum suorum, pasturamque jumentorum et pecorum, excepto quod porci non intrent forestam a kalendis aprilis usque ad kalendas jullii. Hugo vero Bibens dedit partem nemoris sui, quod habebat in Monte Falcone, cum quadam terre cultura que est juxta viam Gomez, pro sua parentumque suorum salute, Maria uxore sua filioque suo Hugone assentientibus. Nanterius de Orceio dedit predicte ecclesie novem arpenta terre ; superaddidit etiam terram illam liberam et absolutam que sita est inter vineam monachorum et viam que ducit ad Montem Lethericum, uxore sua concedente ; ex altera vero parte ejusdem vie concessit quamdam culturam cum decima, retenta tantummodo campiparte. Symon de Monjay dedit duo arpenta terre. Guido de Lucentibus dedit in elemosinam collem supra terram de Molleypam et terram juxta nemus de Latenchon, concedente uxore sua Helena et filiabus suis Regeia et Odelina. Petrus, balistarius, de Monte Letherico concessit terrain de Molleypam sepedicte ecclesie perpetuo possidendam, liberam et quietam, et ipsius terre decimam ; hujus rei datores, laudatores atque testes sunt : Symon de Spinci, Bovo et Hugo fratres ejus, et Guido filius ipsius Symonis, de quorum pheodo terra consistit. Rainaldus Cornet dedit duo arpenta prati juxta predictam terram, concedente uxore sua Odelina, filioque suo Ansoldo nomine. Arnoldus Aries dedit eisdem septem quarteria prati subtus Pulchrum Videre. Paganus dedit eisdem totam terram suam de Creches, concedente Guillelmo Bisheron, de cujus pheodo erat ; ita tamen quod annuatim idem Guillelmus recipiet, in grangia monachorum, dimidium modium frumenti et dimidium avene. Robertus de Chaumonte et filii ejus dederunt eisdem totam terram suam supradicte contiguam, liberam et quietam, cum decima et campiparte, retento sibi tantummodo modio, dimidio frumenti, dimidio avene, quem recipiet in eadem grangia. Guillelmus Coysith dedit eisdem terram de Bivilos, cum decima et campiparte, liberam et quietam. Gauterius Cummeren dedit eisdem totam terram suam de Aenviller, concedente fratre suo Guillelmo. Guido Parvus, Thome filius, dedit eisdem apud Bruerias plateam, liberam et quietam, ad domum construendam ; Thomas pater ejus, arpentum vinee et dimidium ; Hubertus presbiter, quatuor arpenta et dimidium et unum prati ; Fulco de Lers duo arpenta vinee et modium frumenti, pro amita sua Roscia, quam in sororem monachi receperunt, et in molendino suo dimidium pro se ipso cum Jerosolimam proficisceretur. Paganus de Alneto dedit eisdem modium vini in torculari suo ; Odo Durdos, alium in vinea Curte Vacce, quicumque eam possederit ; Garinus de Guillervilla, alium in perpetuum in vinea que sita est inter duas aquas ; Ursio, clericus, de Marcociis arpentum vinee in Lucente, post obitum suum ; Herveius presbiter, apud Sauth, dimidium arpentum vinee ; Guido Andegavensis, dimidium ibidem. Mabilia, uxor Gilleberti vicecomitis Corboliensis, et Ansellus, ejusdem Mabilie filius, octodecim denarios concesserunt eisdem, quos ipsis pro censu vinee de Sufflet debebant, et modium vini in torculari de Sufflet perpetuo habendum donaverunt. Guido Boreth septem denarios et obolum de censu vinee de Guessere remisit. Hugo Esquirel sex denarios de vinea de Bachelfonte remisit ; Hamo Thiribos, sex alios de eadem vinea. Raginaldus de Dolenvilla quatuor denarios de vinea Rogi dedit. Thomas de Brueriis duos denarios de censu prati Huberti sacerdotis dedit. Radulphus de Grandi Campo custodiam vinearum de Barchelfonte remisit in perpetuum. Burcardus miles dedit eisdem, apud Atheias, domum suam cum terra eidem domui adjacente et omni supellectili et arpentum terre, duo quoque arpenta vinee in virgulto. Fulcherius decanus dedit tria arpenta et dimidium vinee apud Atheyas. Et Johannes Rufus dedit censum duorum arpentorum et pressoragium, que ad se pertinebant ; et Bartholomeus, censum arpenti et dimidii : predictus etiam Johannes dedit dimidium arpentum vinee. Rainaldus dedit arpentum vinee. Bertrannus frater suus et uxor ejus dederunt dimidium modium vini in predicta vinea, et alium dimidium de vinea Rainaldi fratris sui. Petrus de Atheys et Sancelina mater ejus dederunt duo arpenta vinee de Anseis, Bartholomeo fratre suo et Philippo eisdem concedentibus. Philippus de Montibus dedit dao arpenta vinearum et dimidium in clauso Ablonis, assensu Ludovici regis. Hugo de Ordeis dedit unum quarterium vinee. Nicholaus dedit tria quarteria vinee ; Rainaldus Aculeus, unum sextarium annone in molendino de Blarru. Gauterius Beloth et Guido, frater ejus, dederunt duo sextaria annone Herboviller. Hosmundus dedit domum suam de Marli, cum appendiciis et arpentum vinee. Gacho de Torotho, duo arpenta vinee apud Maruil, concedentibus filiis suis. Hubertus, presbiter, dedit plateam unius domus apud Bruerias, quam Ludovicus rex et Thomas, dominus ejusdem ville, concesserunt esse liberam et quietam in perpetuum. Radulphus de Dolenvilla dedit modium vini per annum. Ansoudus de Garenceriis dedit totam terram suam de Plaisir, que erat de pheodo Symonis de Nielfa ; hujus doni testes sunt ipse Symon et Milo, filius ejus, et Nivardus presbiter. Huldiardus et Rainaldus, nepos ejus, dederunt totam terram, quam apud Pontem Carnotensem habebant, predicte ecclesie jure hereditario possidendam ; hujus doni testes sunt : Paganus, Carnotensis archidiaconus ; Nivardus presbiter ; Odo de Plaisir et Stephanus de Mathe, ad cujus feodum ipsa terra pertinet. Hermentrudis de Plaisir dedit predicte ecclesie omne quod habebat in terra de Ponte Carnotensi, concedentibus filiis suis Odone et Petro, coram Pagano, Carnotensi archidiacono, et Nivardo presbitero. Sciendum etiam quod Villana et Richeldis, filia ejus, dederunt predicte ecclesie totam terram suam de Ponte Carnotensi, in perpetuam elemosinam, absolute et libere possidendam ; hujus doni testes sunt : Paganus archidiaconus et Nivardus presbiter. Hec autem omnia dona, que in presenti carta fideliter inscribuntur, juste et canonice prefate ecclesie monachis a fidelibus superius memoratis, data et concessa esse fideli relatione cognovimus. Ea propter, Dei auctoritate et nostra, interdicimus, prohibemus ne quis dictos fratres de hiis inquietare presumat. Amen.

Collatio prescripte copie ad requestam magistri Johannis Bodin, procuratoris religiosorum abbatis et conventus beate Marie Vallium de Cernayo, facta est cum originali minime signato, attamen sigillato cera alba cum duplici cauda, in absentia magistrorum Antonii de Loynes et Jacobi Hodoyn, Johanne de Graville de Marcoussis, domini Johannis d'O scutiferi et Helene d'Illiers, domicelle, ejus uxoris, ad causam ipsius, heredis simplicis defuncti Renali d'Illiers, sui avunculi, dum viveret, militis, dicti loci de Marcoussis domini, respective procuratorum ad hoc, jussu curie, debite vocatorum. Actum in Parlamento, ultima die augusti, anno Domini millesimo quingentesimo trigesimo quinto.

Voir à ce sujet les chartes XXIII et XXIII bis, et la note qui les accompagne. Il est nommé Choisit dans l'acte de confirmation royale de 1142. C'est probablement pour Choisel, nom de la commune dans laquelle est encore le château de Bévilliers, aujourd'hui nommé Breteuil, du nom de son propriétaire actuel, M. le comte de Breteuil. A. M. Le même qui est appelé Wido de Brueriis dans la charte précédente. Roscia est appelée de Escirco dans la notice de 1162 (voyez ch. XXIV), où ses donations et celles de son neveu sont beaucoup plus détaillées. Dans la confirmation d'Alexandre III en 1163 (voyez ch. XXVI), le même individu est appelé Gatho de Torota, et sa terre Marolium. Ce Gaston est sans doute le père d'un autre Gaston, qui paraît comme témoin dans les chartes XL, LXXII et CXII. L. M. Dans la même confirmation d'Alexandre III. Stephanus de Mathe est appelé Stephanus Palmarii, ailleurs Stephanus Palmarius de Mathiaco.
1157

Ludovicus VII, Francorum rex, dat triginta arpenta terræ inter viam Offergiarum et rivum qui terram Sancti Dionysii terminat.

Copie. — Inv., p. 27, l. M. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis, amen. Ego Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex, ad nostræ sublimitatis moderamen scimuspertinere, ut servis Dei liberalem porrigamus manum, et religiosorum domos studeamus ampliare. Qua consideratione, notum facimus universis, presentibus et futuris, nos, pro nostra et antecessorum nostrorum regum Franciæ animabus, domui de Sarnaco et fratribus inibi servientibus Deo, ejusdem loci abbatis Andreæ, amici et noti nostri, interventu, dedisse, in guttulis Fontis-Joannis, XXXta arpennos terre, inter viam Offergiarum et rivum, qui a nostra ibidem terram Sancti Dionisii disterminat. Quod donum et quam eleemosinam in perpetuum firmam esse volumus, sigillo nostro muniri et nominis nostri charactere consignari precepimus. Actum publice Parisius, anno ab incarnatione Domini, Mº Cº LVIIº ; astantibus in palatio nostro, quorum apposita sunt nomina et signa. S. comitis Theobaudi dapiferi. S. Guidonis buticularii. S. Mathei camerarii. S. Mathei constabularii. Data per manum (monogramma) cancellarii.

Ce passage, à partir du mot nos jusqu'à la fin de la phrase, a été cité textuellement dans le Gallia christiana, tome VII, page 887.

L'original est porté comme encore existant, dans l'Inventaire, page 23, l. I, nº 1 ; mais on n'a pu retrouver que cette copie, au bas de laquelle on lit : Collation a esté faicte par moy, commis du tabellionné des Vaulx de Cernay, certifie avoir veu la présente en original. Faict ce dix-neufviesme mars mil six cens quarentte et ung, en présence de Louis de la Garde, marchant, demeurant auxditz Vaulx ; Pierre Fleuri, marchant, demeurant à Chevreuse, tesmoings, qui ont singné la présente collation, de faire interpellés suivant l'ordonnance.

Signé :P. Fleury, Louis de la Garde, Renou.

1158-1186

Henricus II, rex Angliæ, custodiam et protectionem monasterii Sarnaiensis in manu sua suscipit.

Original en parchemin. — Inv., p. 26, l. g. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

H[enricus], Dei gratia, rex Anglie et dux Normannie et Aquitanie et comes Andegavie, justiciariis, vicecomitibus, senescallis, prepositis et omnibus baillivis suis totius terre sue et portuum maris, salutem : Sciatis quod suscepi in manum et custodiam et protectionem meam abbatem de Sarnaio et abbatiam suam et monachos ibidem Deo servientes et homines et omnes res eorum et possessiones ; et ideo vobis precipio quod ipsos et homines suos et omnes res eorum custodiatis, manuteneatis et protegatis sicut meas proprias, ita quod nullam injuriam vel contumeliam aut gravamen eis in aliquo faciatis vel fieri permittatis. Precipio etiam quod ipsi per totam terram meam quietantiam habeant, tam per aquam quam per terram, de theloneo et paagio et passagio et pontagio et de omnibus consuetudinibus ad me pertinentibus, de omnibus rebus suis quas homines sui affidare poterunt suas esse proprias ; et prohibeo ne quis eis in aliquo forisfacere presumat super hoc, super forisfacturam meam. Testibus : Gaufrido, cancellario, filio meo ; comite Willelmo de Mandevilla ; Willelmo filio Radulphi, senescallo Normannie ; Hugone de Cressi ; Seherio de Quenei ; Alvredo de Sancto Martino ; Thoma Bardet ; apud Gisorcium.

Henri II a régné jusqu'en 1189 ; mais son fils Geoffroy, duc de Bretagne, qui lui sert de chancelier dans l'acte, mourut en 1186. Dès l'an 1158, Simon de Montfort, comte d'Évreux, avait remis entre les mains du roi d'Angleterre ses forteresses de Rochefort, d'Épernon, de Montfort et même d'Évreux. A. M.
1159

De donatione terræ Campi Roberti a Thoma Gorchardo.

Original en parchemin. — Cart. 2, suppl. nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit cunctis fidelibus, tam presentibus quam futuris, quod Thomas Gorchardus dedit Deo et sancte Marie et monachis de Sarnaio, in elemosina perpetua, totam terram suam de Campo Roberti, acceptis quatuor libris de karitate monachorum ; concedente fratre suo Troset, qui et propter hoc X habuit solidos de karitate monachorum ; quoniam quippe ad ejus pertinebat hereditatem, commutationem dedit ei prefatus Thomas, in terra sua de Mortuo Mari. Hoc quoque donum concessit et confirmavit Garinus Ferrum Asini, ad cujus feodum terra jamdicta pertinebat, concedente uxore sua Aaliz, et filiis et filiabus ; acceptis proinde quinquaginta solidis de karitate monachorum. Hujus rei testes sunt : Paganus de Ogciniis ; Willelmus nepos ejus ; Petrus Liveal ; Garinus Ferum Asini et Evanus frater ejus ; Matheus de Montigneio ; Stephanus de Busco ; Petrus de Orceio ; Gellanus Porgarius ; Willelmus Pingus ; Stephanus de Moudun ; Petrus Grandis de Mosterolio ; Guido de Sancto Ciriaco ; Gesbertus de Viler ; Drogo de Moudun. Terra data est Parisius, in aula regis, coram rege et ministris ejus, anno ab incarnatione Domini Mº Cº Lº IXº.

Le nom de ce personnage, dont la traduction littérale en français serait Fer d'Ane, donne l'explication d'un passage du cartulaire de Notre-Dame de la Roche, qui a embarrassé plusieurs érudits. Le recueil commence par des lettres de Maurice de Sully, évêque de Paris, lesquelles confèrent au cure de Maincourt la saisine des biens que Gui de Lévis, maréchal de la foi, lui avait donnés pour la fondation d'un établissement religieux, et parmi ces biens on remarque, « unam carrucam de terra quam emit des Fers d'Asnois, et de decima duas partes quas ab hiisdem emit. « Dubois, Hist. eccl. Par., tome II, page 386, et le Gall. christ., tome VII, col. 77, en publiant ce texte, remplacent les mots des Fers d'Asnois par ceux-ci : dominus Ferricus de Alveio. L'abbé Lebeuf (Hist. du dioc. de Paris, tome VIII, page 42) propose de lire dominus Ferricus de Alneio, en s'empressant toutefois de reconnaître que le passage est dénué de sens. M. Guérard (Notices des MSS., tome XIII, page 3) rétablit la leçon du cartulaire ; mais, pour l'expliquer, il dit que par les mots des Fers d'Asnois il faut entendre les frères du prieuré de Saint-Paul-lès-Aunois. Ne vaudrait-il pas mieux y voir la traduction française du nom Ferrum Asini ?
1160

Ludovicus VII, Francorum rex, dat terram quamdam in Aquilina sitam.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 14 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis, amen. Ego Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex : quoniam sæcularium administratio nos præpedit aspiritualibus, illis, quorum est professio in Dei servicio, nos communicare [debemus] terrena nostra, ut in spiritalibus eorum participes nos recipiat Dominus. Qua consideratione notum facimus universis, tam futuris quam præsentibus, quod novæ et sanctæ domui de Sarnaio, fratribusque inibi Deo servientibus, in Acquilina terram quamdam ad excolendum, pro sustentatione fratrum, in elemosinam donavimus, sicut disterminatur, incipiens a fossa Sancti Dionisii usque ad marchesium de Muterna, et sicut distenditur a Folioso versus Hayam de Nialpha. Quod donum facientes, pro redemptione animarum antecessorum nostrorum regum Franciæ et pro salute animæ nostræ, scripturæ contradi et sigilli nostri authoritate confirmari præcipimus, addito caractere nostri nominis. Actum publice Parisiis, anno ab incarnatione Domini millesimo centesimo sexagesimo, regni nostri vigesimo quarto ; astantibus in palacio nostro, quorum ascripta sunt nomina et signa. Signum comitis Theobaldi dapiferi nostri. Signum Guidonis buticularii. Signum Mathei camerarii. Constabulario nullo. Data per manum Hugonis, cancellarii et episcopi Suessionensis.

L'original, mentionné dans l'Inventaire, page 23, l. I, comme existant en double sous les nos 2 et 4, ne se retrouve plus dans les archives de Seine-et-Oise.
1160-1177

De elemosina Buchardi de Monte-Morenciaco. Bouchard IV, frère de Thibaud et de Matthieu, fut seigneur de Montmorency de 1160 à 1189 ; mais Thibaut ayant embrassé la vie monastique vers 1177, l'acte ci-dessus, s'il était d'une date plus récente, lui donnerait la qualification de monachus.

Original en parchemin. — Inv., p. 7, l. 3, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Bucardus de Monte Morenciaco, omnibus hominibus suis, salutem : Sciatis me dedisse, pro salute anime mee, Deo ac monachis sancte Marie de Sarnaio, in perpetuam elemosinam, XX solidos, quos singulis annisaccipient, dominica prima post octabas sancti Dionisii, ex censu meo, qui mihi et heredibus meis, apud Montem Morenciacum, persolvitur. Ne ergo hec elemosina ab aliquo diminuatur, eam sigilli mei auctoritate confirmo. Teste : Teobaldo fratre meo ; Matheo fratre meo ; Johanne canonico ; Hugone Trenchebise ; Gerardo coco et aliis.

1160-1184

De annona quam dedit Petrus de Alneto in molendino de Buisum.

Original en parchemin. — Inv., p. 2, l. 2, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, notum fieri volumus universis, tam presentibus quam futuris, quod Petrus de Alneto, pro remedio anime sue et patris et matris et avunculi sui Milonis de Linaies, dedit Deo et ecclesie de Sarnaio, in perpetuam elemosinam, unum modium annone in parte sua molendini de Buison, concedente fratre suo Milone de Alneto, de cujus feodo ipsum molendinum est, hoc tenore quod in presenti recipiet ecclesia de Sarnaio dimidium modium, receptura postmodum alterum dimidium modium, quando ipsi Petro placuerit, vel, nisi antea receperit, in obitu ipsius Petri. Placuit insuper ipsi Petro ut pro hac elemosina nichil omnino in expensas molendini, pro quolibet infortunio, conferat ecclesia de Sarnaio. Ad Pascha autem tribuetur clavis famulo abbatis de Sarnaio, qui tamdiu tenebit eam, donec prefatam elemosinam receperit. Quod si forte, accidente incendio vel alio infortunio, ipsum molendinum uno anno vel duobus sive pluribus vacaverit, postquam restaurabitur, famulus abbatis de Sarnaio tamdiu clavem tenebit, donec pro singulis annis quibus nichil receperat singulos recipiat modios. Hujus elemosine, facte in ecclesia de Sarnaio, testis est Walterus heremita ; Henricus de Doleinvilla ; Paganus frater Petri ; Godefridus armiger Henrici ; Giraldus mareschallus ; Johannes cementarius de Meollent et filius ejus Johannes ; Willermus de Nielfa ; Garinus sutor des Essarz. Sane hujus elemosine recordatio, coram nobis, Parisius facta est a predicto Petro et Milone fratre suo ; presentibus clericis : Reginaldo, clerico nostro, Parisiensi canonico, et Roberto ; laicis : Hugone Bardul milite ; Enjorrando, buticulario nostro ; Hunaldo, camerario nostro. Quod, ne oblivione deleatur aut a posteris infirmetur, autoritate nostra et sigilli nostri impressione confirmamus.

Voyez une autre donation du même Pierre d'Aunay, confirmée par Maurice de Sully (ch. XXXV).
1160-1196

De compositione inter nos et Helenam de Atyes.

Original en parchemin. — Inv., p. 64, l. 7, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

M[auricius], Dei gratia, Parisiensis episcopus, universis, ad quos presens pagina pervenerit, perpetuam in Domino salutem : Cum ad nostrum spectet officium domesticis fidei et nostris precipue subditis pacem providere et conservare, universitati vestre notificare decrevimus monachos Sarnaii et Helenam, cognomento de Campania, composuisse in hunc modum, super controversia que mutuo versabatur inter eos, occasione terre, supra quam fundatus est murus grangie monachorum jam dictorum, apud Athies site. Predicta H[elena], cum assensu filiorum, quicquid antea, et in terra illa et in ipso niuro, ad se pertinere asserebat, monachis predictis in perpetuum concessit, acceptis de caritate ipsorum XL solidis ; ita etiam quod stillicidia grangie illius liberum habebunt casum in curiam ipsius Helene, et vice versa stillicidia domus H[elene] in curiam monachorum. Et, si voluerit sepefata H[elena] domum edificare justa murum monachorum, poterit libere, tamen absque omnimodo muri detrimento. Hujusmodi compositioni presentes fuerunt : Leonius, tunc temporis prior de Athies ; Galterius de Chateron ; Guido de Trosoil ; Guido, clericus, de Trosoil ; Simon, miles, de Grangi ; Laurentius de Montibus ; Landricus de Noisi ; Guillelmus frater Augardi Borgois.

1162

Ludovicus VII, Francorum rex, donationem Buxeriæ a Nanterio de Orceis collatam, confirmat.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 231. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis, amen. Ego Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex ; quoniam professores religionis opus habent summa pace, potestalibus et prælatis incumbit de eorum tranquillitate providere : Unde notum facimus universis presentibus et futuris quod Nanterius de Orceis, assentiente filia sua, totam terram suam de Buxeria abbatiæ de Sarnaio donavit in elemosinam ; scilicet annuatim dabunt ei monachi duos modios annonæ, unum de ivernagio et alterum de avena. In presentia nostra istud factum est ; et hoc ipsum concessit et laudavit Gaufridus de Orceio, de cujus feodo terra extat, assentiente filio ejus Guillelmo, et Bucardo, et Gaudefrido, Gilberto, et filiabus ejus. Nos quoque istud laudavimus et concessimus, et pro immutabili firmitate sigillo nostro communiri fecimus. Actum Parisiis, anno Domini millesimo centesimo sexagesimo secundo ; astantibus in palatio nostro, quorum apposita sunt nomina et signa. Signum comitis Theobaldi, dapiferi nostri. Signum Guidonis buticularii. Signum Mathei camerarii. Constabulario nullo. Data per manum Hugonis, cancellarii.

Cette charte, inscrite dans l'inventaire des titres des Vaux de Cernay, page 148, l. 1, nº 6, ne se retrouve plus dans les archives de Seine-et-Oise.

1162

Cirografum cujusdam terre Blasruti.

Original en parchemin. — Inv., p. 41, l. A, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Tam presentibus quam futuris notum esse volumus quod controversia, que inter monachos [Sarnaienses et Columbenses vertebatur, super] decima cujusdam terre, quam Sarneienses in decimaria Blasruti excolebant [et quam Columbenses tene]bant, sic terminata est : Monachi Sarneienses uno quoque anno reddent [monachis Columbensibus] apud Blasrutum manentibus, dimidium modium frumenti et dimidium modium avene [annuatim] semper, ante festum Omnium Sanctorum ; et non reddent plus pro decima, donec habeant terram quatuor carrucis suflicientem et LXXX jugera. Si autem ultra predictam mensuram aliquo modo adquisierint, de superadjecto decimam reddent. Pro terra vero illa, que propria monachorum Blasruti erat et quam prior Blasruti marlaverat, quam concessit Sarneiensibus Columbensis abbas Rogerius, uno quoque anno reddent unum sextarium messis, que in ea provenerit, et unum sextarium avene, eo anno quo messis ibi non fuerit. Hec autem compositio facta est tempore Rogerii, Columbensis abbatis, et Andree, Sarneiensis, anno ab incarnatione Domini Mº Cº LXIIº.

Le parchemin de cette charte est déchiré dans sa partie supérieure ; mais nous avons rétabli le texte à l'aide du sens par les passages placés entre crochets.
1162

De donatione Crechiarum et aliarum terrarum et nemorum, a Pagano et Joscelino de Lymoiis

Copie. — Déclaration de 1511, fº 171 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, ecclesiæ sanctæ fidelibus, salutem : Notum fieri volumus universis, tam presentibus quam futuris, quod Paganus, miles, dedit in puram et perpetuam elemosinam ecclesiæ Sarnaii et monachis ibidem Deo servientibus totam terram suam quæ dicitur feodum de Crechiis, liberam ab omni censu, decima et campiparte, ad granchiam construendam, continentem circiter centum sex arpenta terræ, contiguam ex una parte cheminio tendenti de Bonnella ad Mollerias, et ex alia parte terris de Pommereto, et ex alia cheminio tendenti de Sarnaio ad Mollerias et terris dictarum Moleriarum, cum sex arpentis prati vel eo circa sitis in eodem loco, contiguis terræ supradictæ de Crechiis, ex una parte, et ex aliis partibus terris de Pommereto. Presente et hoc donum confirmante Guillermo Bisheron, ad cujus feodum terra illa et prata pertinebant, Hodone filio suo et Heremburge filia concedentibus. Et Goscelinus de Lymoiis, miles, dedit præfalæ ecclesiæ totam terram suam sitam in eodem loco, etiam liberam ab omni censu, decima et campiparte, continentem circiter centum octoginta quinque arpenta teræ, contiguam ex una parte supradictæ terræ de Crechiis quam dedit præfatus Paganus, et ex alia parte terris et jardinis de Pommereto, et ex alia viæ quæ ducit de Sarnaio a Chaumucon, cum frechiis in eodem loco sitis super lapricia, contiguis terræ supradictæ ex una parte, et ex alia bosco et terræ dicti Goscelini de Lymoiis militis. Et etiam præfatus Goscelinus dedit prædictæ ecclesiæ nemora sua sita in eodem territorio, in montibus et vallibus, continentia triginta et quatuor arpenta vel eo circa, sicut distenduntur in longitudine, secundum viam quæ ducit de Chaumucon apud Sarnaium, contigua ex una parte in latitudine prædiclis frechiis, et ex alia parte terris granchiæ Sancti Clari. Hoc autem, ut firmius teneretur, Gaufridus de Vallegrainosa et Buchardus de Coldreio, milites, de quorum feodo supradictæ terræ, nemora et frechia erant, omnia prædicta, cum omni jure, dominio et omnimoda justicia quæ in eis habebant, tanquam domini capitales, libera et quieta monachis dimiserunt, concesserunt et quietaverunt, nichil sibi nec hæredibus suis juris, justitiæ seu dominii in præmissis retinentes, Aia uxore dicti Gaufridi de Vallegrainosa assensum præbente in omnibus. Fratres etiam dicti Buchardi de Coudreio Guido, Herveus, Fromundus ; Maheius Gruel et uxor ejus et filiæ Helvisa, Agnes, Eremburgis laudaverunt et sacramento fidei firmaverunt. Quod inconcussum teneatur in futuris temporibus, sigilli nostri auctoritate roboravimus. Hujus rei testes sunt : Galterus capellanus, Ascelinus Parisiensis canonicus, Arnulfus decanus, Orricus presbiter, Guillermus de Fabricis, Symon de Braye et Herardus frater ejus, Adam de Braye, Thomas marescalus, Rambouth et Ebroinus nummularii. Actum publice Victoricii, anno ab incarnatione millesimo centesimo sexagesimo secundo, episcopatus vero nostri anno tertio.

Cette copie a été faite d'après une charte fausse dont l'original a été perdu ; mais il existe une seconde charte originale, également fausse, relative à cette prétendue donation, dont nous donnerons les variantes à la suite de celle-ci. Les moines de Cernay firent ainsi composer, vers la fin du quinzième siècle, une série de chartes en doubles originaux et d'écritures différentes, dont la plupart existent encore, et que nous publierons successivement (voy. nosXXVII, XXX bis, CXI et CXXVI). Toutes avaient pour but d'établir de prétendues limites, dans des termes tout à fait incompatibles avec l'époque où les moines voulaient faire supposer que ces chartes leur avaient été accordées. L'écriture d'ailleurs ne ressemble en rien à celle du douzième siècle, et à première vue l'œil le moins exercé peut facilement affirmer la supercherie.

Voir, au sujet des chartes falsifiées par les moines, un Examen de treize chartes de l'ordre de Grammont, publié par M. L. Delisle dans le vingtième volume des Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, et une notice faite par moi sur les chartes fausses de l'abbaye de la Trinité de Tiron, notice qui a paru dans le tome V de la troisième série de la Bibliothèque de l'école des chartes. L. M.

sans date

De donatione Crechiarum et aliarum terrarum et nemorum, a Pagano et Joscelino de Lymoiis

Original en parchemin. — Inv., p. 141, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, sancte ecclesie fidelibus, salutem : Notum fieri volumus universis, tam presentibus quam futuris, quod Paganus de Pisis, miles, dedit in puram et perpetuam elemosinam ecclesie Sarnaii et monachis ibidem Deo servientibus, totam terram suam que dicitur de Crechiis, liberam ab omni censu, decima et campi parte, ad granchiam construendam, continentem circiter centum Lta VI arpenta terre, contiguam ex una parte chemino tendenti de Bonnella ad Molerias, et ex alia parte terris de Molleriis et chemino tendenti de Sarnayo ad dictas Mollerias, et ex aliis partibus terris de Pommereto ; cum sex arpentis prati vel eo circa sitis inter terras de Pommereto, contiguis ex una parte terre supradicte de Crechiis et ex omnibus aliis partibus terris de Pommereto. Et Joscelinus de Lymoiis, miles. (ut in precedenti carta usque ad Sancti Clari).................................................... Hoc autem ut firmius teneretur, Buchardus de Couldreio, miles, de cujus feodo supradicte terre, nemora et frechia erant, omnia predicta, cum omni jure, dominio et omni justicia, que in eis habebat, libera et quieta monachis dimisit, concessit et quittavit, nichil retinens in premissis sibi ipsi nec heredibus suis. [Fratres] eciam predicti Joscelini, Guido, Herveus, Fromundus ; Maheius Gruel et uxor ejus et filie, Helvisa, Agnes et Eramburgis, laudaverunt et sacramento fidei firmaverunt. Quod in futuris temporibus teneatur inconcussum, sigilli nostri, etc............................................. Actum publice Victoricii, in presentia nostra, anno ab incarnatione Domini Mº Cº LXº IIº, episcopatus vero nostri anno tercio.

Paganus de Pisis peut bien être le véritable donateur de la terre de Crèches ; mais la donation doit être antérieure à 1162 ; car nous trouvons Paganus de Pisis témoin en 1118 (nº II), et il est fait mention de la terre de Crèches dans les confirmations de 1142 et 1156 (nos III et XIII). A. M.
1162 circa

Notitia multarum donationum.

Original en parchemin. — Inv., p. 23, l. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ludovicus, rex Francorum et dux Aquitanorum, dedit monachis de Sarnaio, in foresta Æquiline, usibus suis necessaria, quod vivum scilicet fuerit ad edificia, quod vero mortuum ad comburendum ; pasnagium quoque porcorum suorum, pasturamque jumentorum et peccorum, excepto quod porci non intrent forestam a kalendis aprilis usque ad kalendas julii. Donavit etiam terram quandam ad excolendum pro sustemtatione fratrum, sicut disterminatur, incipiens a fossa Sancti Dionisii usque ad marchesium de Muterna, et sicut distenditur a Folioso versus Haiam de Nialpha. Dedit etiam in guetillis Fontis Johannis XXX arpennos terre inter [viam Of]ferg[iarum] et rivum, qui a nostra ibidem terram Sancti Dionisii disterminat. Petrus quoque de Sarnaio, cum Pagano fratre suo de Offergiis, et filiis suis Hurtaudo, Fulgerio, Girardo, Wuidone, Rainaldo, Radulfo et Simone, cum eorum matre et sororibus, quicquid in Aquilina habebant, quod super usuarium monachorum clamabant, in elemosinam ecclesie imperpetuum concesserunt, et hoc in presentia Ludovici regis ; Ligerius etiam, filius Radulphi de Germunviler, quicquid in Aquilina habuit, unde calumpniarum materia oriri potuisset, predicte ecclesie concessit. Simili modo Huldreus et Garinus, frater ejus, de Rambuillet, fecerunt. Sciendum quoque est quod ea, que Sarnaiensis abbatia ex largitione Symonis, Nidelfensis domini et uxoris ejus Eve, aliquandiu quiete possiderat, videlicet totam vallem, in qua constructa est, et Parvam Haiam, duo eorum filii, Milo et Amauricus, concedentibus cunctis liberis eorum, liberrime, pro Dei amore, per manum Golleni, Carnotensis episcopi, concesserunt, et preter ea totam terram suam de Essarto Roberti, montes, valles, nemus, planiciem et [Magnam Haiam,sicut] ab eorum genitore Symone possessa sunt, eidem abbatie in eternum possidenda, libere liberaliter contulerunt ; ea videlicet determinatione, ut monachi annuatim, in grangia sua de Essarto Roberti, Amaurico, ad quem ista pertinebant, VI modios, III de frumento et tres de avena, in die festo sancti Remigii, persolvant. Notum etiam facimus Philippum Britonem dedisse monachis de Vallibus, pro aniversario suo faciendo, modium frumenti, in granchia sua de Galardone, annuatim habendum ; quam donationem concessit uxor ejus, Matildis, filiusque suus Galeranus et filia Ermenjardis. [Philippus] de Blarru dedit, coram episcopis Theobaldo Parisiensi et Arnulfo Luxoviensi, per manum Rotrodi, Ebroensis episcopi, monachis de Sarnaio, assensu filiorum suorum Petri, Ivonis, Philippi, Gauterii, Rainaldi, concessu etiam liberorum Petri primogeniti, quater viginti jornalia terre et locum ad granchiam constituendam, et preter hoc quatuor carrucatas terre, de quibus sibi retinuit in redditu unum modium avene et alterum ibernagii, sicut carruce lucrari poterunt, eo pacto, ut duos modios predictos alii ecclesie dare non possit. Dedit etiam eis et concessit in perpetuum usum nemorum suorum, scilicet Chebreie et Gasum, ad edificia sua et foci necessitatem et ad pastionem animalium suorum liberam, porcorumque pasnagium. Nanterius similiter de Orceo, assentiente filia sua, totam terram suam de Buxeria abbatie de Sarnaio donavit in elemosinam ; set annuatim dabunt ei monachi duos modios annone, unum de ivernagio et alterum de avena, annuente Gaufrido de Orceio, filiis ejus et filiabus, et in presencia Ludovici regis. Andreas de Nielpha et uxor ejus dederunt Sarnaiensi ecclesie dimidium arpenti terre, in territorio Ayte, liberum et quietum, sicut antiquitus illud tenuerant, concedentibus ipsius Andree fratribus et sorore, Teodorico sacerdote, Petro dapifero, et filio ejusdem Petri primogenito. Wuido de Argal et Hersendis, uxor ejus, concedentibus filiis suis Garino, Hugone, Ernoldo, Ricardo et Richelde eorum sorore, dederunt duos arpennos et dimidium terre ad grangiam de Ayte, annuentibus Raynaldo et Roberto de Argal, ad quorum pheodum respicit illa terra. Gauterius de Alneto et uxor ejus, concedentibus filiis suis, dederunt tres arpennos terre ad Aytam, permittente Aschone de Sancto Remigio, de quorum feodo erat. Gaufridus quoque de Trempleto dedit unum arpennum terre, ad grangiam de Ayte, concedentibus filiis suis, Gauterio, Evrardo, Ernaudo, Arroudo, Herberto, Gilleberto, annuente etiam Evrardo et filio ejus, de quorum feodo erat terra. Hurricus de Nielpha et Evrardus frater ejus, concedentibus uxoribus suis, dederunt semi-arpennum terre, ad grangiam de Ayte. Guido de Argal et Hersendis uxor ejus et Arnulphus eorum filius, Garinusque ipsorum nepos dederunt unum arpennum terre, libere et quiete possidendum, juxta grangiam Ayte, concedente Avelina et Roberto, filio ejus, de quorum feodo erat. Robertus de Argal dedit VI arpennos terre ad Aytam ; quod donum Rainaudus frater ejus plevivit manutenere et defendere ; quod si non posset, daret de sua propria terra tantumdem valente ad Aytam, prout laudarent tres fratres de Sarnaio et tres probi homines de vicinis ; Alzo quoque eorum frater et Eustachius sororius eorum promiserunt se idipsum defendere, et se fidejussores dederunt, Robertus de Argal et uxor ejus Leburgis, cum filio suo Roberto, dederunt unum arpennum terre, quod situm est inter Caneverias et Jorre, concedente Rainaldo fratre Roberti. Similiter Rainaldus dedit duos arpennos terre, quod predicti fratres sui et sororius illorum promiserunt manutenere et se fidejussores dederunt..... uxor Hugonis de Montigneio, et utriusque primogenitus filius et heres, per manum Golleni, episcopi Carnotensis, dederunt decimam quam isdem Hugo exegerat a servis Dei monachis de Vallibus ; set positus in extremis, quod injuxte exigebat juxte dimisit. Stephanus Palmarius de Mathiaco dedit feodum quod tenuit a patre suo Paganus de Buxeria, terram videlicet que est in territorio juxta Plesil ad Pontem Carnotensem, concedentibus matre ejus et fratre. Nivardus de Mesniliis et uxor ejus, concedentibus filiis suis, Simone primogenito, Amaurico, Nivardo, Milone, dederunt XII arpennos terre, in perpetuam et liberam possessionem ; ita tamen quod monachi, in festivitate sancti Remigii, XII nummos de censu singulis annis persolvent. Philippus Securis dedit quatuor arpennos terre, concedente Pagano de Thorota et uxore ejus Matilde, de quorum feodo erat. Similiter Hodo de Plesiaco dedit terram suam que erat retro grangiam monachorum et uxta terram Adam de Croceio, concedentibus filiis suis Hugone, Petro,Willelmo. Elisabeth de Busco et Wuido filius ejus, cum fratribus suis Hugone, Herberto, dederunt totam terram illam quam juxta Pratellam possidebant, pro XII nummis ex censu, in festivitate sancti Remigii, vel infra octabas ejusdem sancti, dabuntur sine lege. Helisabeth de Busco et filius ejus dederunt novem arpennos terre, ita ut census eis duorum solidorum annuatim redderetur, concedente Petro de Thorota ad cujus feodum pertinebat. De Creches :Gaufridus de Vallegrainosa et Aia uxor ejus dederunt totum feodum de Creches, quod Vuillelmus Bisherum tenet ab eis, Hodone filio suo et Heremburge filia concedentibus. Isembardus, filius Petri panetarii, dedit terram suam, que est justa Molerias, liberam et quietam, cum decima et campiparte, presente et hoc donum confirmante Raginaldo, ad cujus feodum terra illa pertinebat ; ita tamen quod per annum habiturus est duos sextarios frumenti et unum avene : sciendum est etiam quod de illo censu elemosinam nonnisi prefate ecclesie facere poterunt ; si quis eorum ad religionem venire voluerit in eadem ecclesia, pro eodem censu recipietur. Gaufridus de Limois et Goscelinus, filius ejus, dederunt quemdam campum qui situs est juxta granchiam de Creches, concessu uxorum suarum Elisabeth et Sanceline, filiorumque suorum assensu, Wuidonis, Hervei, Fromundi, Mathei, Godefridi et sororum eorumdem. Preter hoc predictus Gaufridus et uxor ejus et filii dederunt terram quam adversus monachos clamabant, que continetur intra clostra granchie de Creches et duorum marches que ibi continentur ; et si affuerint pisces eorum. Thomas Gorchardus dedit totam terram suam de Campo Roberti, concedente fratre suo Troseto ; que quum ad ejus fratris pertinebat hereditatem, commutationem dedit ei prefatus Thomas in terra sua de Mortuo Mari, concedentibus Garino et Aaliz ejus uxore et filiis et filiabus ad quorum feodum pertinebat. Guido, filius Auberti de Stampiis, concedente filia sua Adeliza et genero, dedit vineas quas habebat apud Estrecheium sicut eas libere possidebat, et hoc per manum Ludovici regis Francorum. Paganus Quinquenellus dedit totam terram suam et vineam, ortumque suum de Fonte, concedente Emelina sorore ejus, et Clemente cum Johanne nepotibus ejusdem Pagani, Odelina quoque nepte sua. Heuderius, filius Constantii, et filii ejus, Stephanus et Rainardus, dederunt se cum omnibus suis Deo et monachis de Sarnaio, per manum sacerdotis sui Bernardi. Johannes Carentum dedit plateam unam masure, concedentibus uxore ejus et filiis Secardo, Clemente, Garino. Roscia de Escirco dedit se Deo et monachis de Sarnaio et unum modium ibernagii ad Eschercum ; quod ibi reperietur capiendum ; quod autem deerit ad Charquois annuatim perficietur, concedente Fulcone ejus nepote : qui Fulco, dum iret in Jerusalem, dedit prefatis monachis dimidium modii ibernagii in molendino suo annuatim. Aalina, uxor Willelmi Regis, in fine vite sue temporalis, dedit partem suam hereditatis et aquisite precio et hereditario jure possesse libere optinenda : set Willelmus Rex recepit eamdem hereditatem, a monachis tenendam, per redditum unius modii vini, et si aliquis faceret se proximum de hereditate daret monachis X libras parisiorum et eamdem hereditatem haberet. Herenburgis et Sainfredus, frater ejus, concedente Brunoldo, eorum avunculo, dederunt Deo et fratribus de Sarneio unum arpennum terre ad Aitam, annuente Rainaldo et Roberto, de quorum feodo erat. Adelais, uxor Hugonis Lupelli, de Vernum, seipsam cum filio suo Ricardo dedit, cum omnibus que ad se pertinebant, domo.... justa pontem sancte Marie de Vernone, et in vineis ad domum Garini de Claromonte dimidium arpentum, et in clauso de Folarva dimidium arpentum et dimidium quarterium, et in platea de Claromonte quarterium et dimidium ; quod si puer monachilem habitum suscipere renuerit...... ecclesie remanebit, scilicet vinea de Claromonte et in clauso de Folarva solidi LXV et dimidia domus. Mabilia, uxor Gilleberti, Curboliensis vicecomitis, et Anselinus filius ejus, dederunt XVIII denarios, quos ipsis pro censu vinee deSofleth debebamus...... etiam unum modium vini in torgulari de Sofleth perpetuo habendum. Guido Bore VII denarios et obolum, quos ipsi de censu vinee de Guesserrei debebamus, concessit. Hugo Escurel VI denarios de vinea de Baschelfonte concessit. Hamo Tirebois VI alios de eademvinea concessit. Reginaldus de Doleinvilla IIII denarios de vinea Rogi concessit. Thomas de Brueriis II denarios de censu prati quod Hubertus sacerdos nobis dedit, perpetuo concessit. Guido, filius ipsius Thome, dedit plateam domus que est ad Crucem, ab omni censu liberam. Hodo Durdos de Castris vini modium I in vinea sua, quisquis eam teneat, donavit. Paganus de Alneto vini modium I dedit perpetuo. Fulco de Lœrs, II modios vini in vita sua, et post obitum suum duo arpenta vinee .... Galterius de Cabrosa dedit unum sexiarium annone in molendino Germerville. Raginaldus Aculeus dedit I sextarium annone in molendino de Bl[aru] ... Guillelmus Chosi dedit campipartem de terra [de Biviliis]. Apud Ateias, Wlguerinus Dives dedit II modios vini in suo..... in vinea sua dum viveret, et post obitum suum ipsam vineam. Wlgrinus infans dedit IX denarios ... censu domus Buchardi .... ugniaco dedit I modium vini in vinea sua. Gaufridus de Villa Moison dedit I modium vini in prelo...... modium vini dedit. Hungerius Icosteret vini, et si vinum defecerit I minam annone ... Frohardus de Villa....... apud Manliam, Machania, uxor Milonis Nielfe, dedit duos modios vini................................................................... sextarios frumenti et unum avene et decimam Mansionille Sancti Dionisii......

La chapelle Saint-Jean-Baptiste de Buc fut fondée vers 1140 par Hugues, seigneur de ce lieu, et dotée par lui d'un arpent de terre, d'une vigne et d'un jardin près du cimetière. Cette fondation fut confirmée, en 1153, par Goslein, évêque de Chartres, et par Milon de Neauphle, seigneur dominant. L. M. Le parchemin de cet acte est de plus en plus endommagé par l'humidité, et l'écriture des cinq à six dernières lignes devient illisible.
1162-1173

Carta Hugonis de Plesiz et Simonis Furrer.Dans la notice de 1162 (ch. XXIV) cette donation n'est pas mentionnée ; d'un autre côté, le prêtre Arnoul, qui figure ici comme témoin, est doyen de Châtres en 1173 ; c'est donc entre ces deux limites qu'on doit placer la charte qui nous occupe. L. M.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 147, l. 2, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Simon, Neelphensis dominus, tam presentibus quam futuris notificari volo quod Hugo de Plesiz, concedente uxore sua Isabele ac filia ....... (sic), necnon Guillelmo fratre suo, monachis sancte Marie de Sarnaio terram, que sita est juxta Brueriam apud Plesiz, in perpetuam elemosinam dedit, acceptis ex caritate eorum XX libris denariorum. Concessit etiam hanc elemosinam Simon de Villaperosa, cum Odone, fratre suo, qui habuerunt partem predicte terre. Testes hujus rei fuerunt : Nivardus, presbiter de Neelpha ; Ernulfus presbiter ; Amauricus de Neelpha ; Milo de Neelpha ; Gaufridus vicecomes ; Petrus frater ejus ; Hugo de Aupuntel ; Hugo de Plesiz ; Simon Furrer ; Renoldus dapifer : Galterius Rex ; Godefridus de Baali ; Robertus Gueis ; Renaldus Palart et Gaufridus frater ejus ; Philippus de Bordis ; Renaldus Esrachevesce ; Galerannus filius Guinemer de Bania ; Galerannus de Cresci. Quando Hudebergis et Istemburgis, uxores supradictorum, scilicet Simonis et Odonis, cum filiis suis Roberto, Guillelmo, et Emelina, sorore sua, hanc elemosinam concesserunt, affuerunt isti testes : Simon Furrer ; Guillelmus monachus et Berengerius. Eodem vero anno quo hec facta sunt, Simon Furrer, concedente uxore sua cum filiis, predictis monachis, in perpetuam elemosinam, terram de Haia de Conrei dedit, acceptis XV libris ex caritate eorum. Teste : Nivardo presbitero ; Ernulfo presbitero ; Amaurico de Neelpha ; Petro de Chaterun ; Renoldo dapifero ; Alardo ; Martino Palart, cum filiis suis Renaldo et Gaufrido. Annuit etiam hanc elemosinam Hugo clericus, frater predicti Simonis, et Philippus nepos ejus.

Ce Simon est le fils de Milon, fils aîné de Simon, fondateur de l'abbaye : nous l'avons déjà vu mentionné dans les chartes IX et X. Le P. Anselme a consacré seulement quelques lignes remplies d'erreurs aux seigneurs de Neauphle : le cartulaire que nous publions pourra servir à établir d'une manière certaine leur généalogie, et à faire connaître leurs armoiries jusqu'ici ignorées. L. M. D'après la charte IX, Amaury paraît être l'oncle et Milon le frère de Simon. A. M. Sceau en partie brisé, rond, de cire jaune et pendant sur queue de parchemin, laissant voir un cavalier sur un cheval au repos, casqué, l'épée haute, et recouvert d'un écu triangulaire sur lequel on reconnaît le lion de Neauphle-le-Château rampant à dextre. Légende très-fruste : ...gillvms..... (Gravé.) A. M.
1163, 2-5 mart

Alexander, papa III, quamplurimas donationes confirmat et abbatiam Vallium Sarnaii sub sua protectione suscipit.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Alexander episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis Andreæ, abbati monasterii sanctæ Mariæ de Sarnaio, ejusque fratribus, tam præsentibus quam futuris, regularem vitam professis, in perpetuum : Desiderium, quod ad religionis propositum et animarum salutem pertinere monstratur, sine aliqua est dilatione complendum : ea propter, dilecti in Domino filii, vestris postulationibus clementer annuimus, et præfatum monasterium, in quo divino mancipati estis obsequio, sub beati Petri et nostra protectione suscipimus et præsentis scripti patrocinio communimus. In primis siquidem statuentes, ut ordo monasticus, qui secundum Deum et beati Benedicti regulam atque instituta Cisterciensium fratrum in vestro monasterio noscitur institutus, perpetuis ibidem temporibus conservetur. Præterea quascumque possessiones, quæcumque bona idem monasterium in præsentiarum juste et canonice possidet, aut in futurum, concessione pontificum, largitione regum vel principum,oblatione fidelium seu aliis justis modis, præstante Domino, poterit adipisci, firma vobis et illibata permaneant ; in quibus hæc propriis duximus exprimenda vocabulis : Ex dono illustris Francorum regis, usum in foresta Acquilinæ necessarium, tam ad ædificandum quam ad comburendum, pasnagium et pasturam jumentorum et pecorum in eadem foresta. Ex dono ejusdem regis, terram excolendam, pro sustentatione fratrum, sicut distenditur a fossa Sancti Dionisii usque ad marchesium de Muterna, et a Folioso usque Hayam de Nialpha. Ex dono prædicti regis, triginta arpenta terræ in guttulis Fontis Johannis. Ex dono Petri de Sarnaio, quicquid in Aquilina habuit, Pagana sua uxore et filiis consentientibus. Ex dono Ligerii, filii Radulphi, quicquid habuit in eadem Aquilina et quicquid Huldreus et Garinus, frater ejus, ibidem habuerunt. Ex dono Milonis de Nialpha et Amaurici, fratris ejus, totam terram suam de Essarto Roberti et quicquid habuerunt in Valle Sarnaii, sub annuo censu trium modiorum frumenti et trium avenæ Amaurico solvendo. Ex dono Philippi Britonis, unum modium frumenti annuatim habendum. Ex dono Philippi de Blarru, quater viginti jornalia terræ ad grangiam construendam et quatuor carrucatas terræ, unum modium avenæ et unum ibernagii annuatim sibi solvendo ; usumque nemorum suorum, scilicet Chebreie et Gasum, ad fabricandum et comburendum, pastionemque animalium porcorumque pasnagium. Ex dono Nanterii, totam terram suam de Buxeria, sub annuo censu duos modios avenæ sibi solvendo. Ex dono Andreæ de Nielpha, dimidium arpentum terræ. Ex dono Guidonis de Argal, duo arpenta terræ et dimidium. Ex dono Gauterii de Alneto, tria arpenta terræ. Ex dono Gaufridi de Trembleto, unum arpentum terræ. Ex dono Hurrici, dimidium arpentum. Ex dono Guidonis de Argal, unum arpentum. Ex dono Roberti de Argal, septem arpenta. Ex dono Rainaldi, duo arpenta. Ex dono Stephani Palmarii, terram sitam juxta Pontem Carnotensem. Ex dono Nivardi de Mesnilliis, duodecim arpenta terræ, sub annuo censu duodecim nummorum sibi solvendo. Ex dono Philippi Securis, quatuor arpenta. Ex dono Odonis de Plesaco, terram sitam juxta grangiam monachorum. Ex dono Elizabeth de Busco, totam terram quam juxta Pratellam habuit, sub annuo censu duodecimnummorum sibi solvendo. Ex dono ejusdem, alibi octo arpenta terræ, sub annuo censu duorum solidorum sibi solvendo. Ex dono Gaufridi de Vallegrainosa, totum feodum de Creches, et terram quæ in eadem grangia continetur. Ex dono Thomæ Gorjardi, terram quam habuit in Campo-Roberti. Ex dono Guidonis filii, ambas vineas, quas habuit apud Estrecheum. Ex dono Pagani Quinquenelli, totam terram suam, vineam et hortum de Fonte. Ex dono Heuderii, filiorumque ejus, omnia quæ in monasterium secum contulerunt. Ex dono Rosciæ de Escire, modium ibernagii. Ex dono Eremburgis et Sanfredi fratris ejus, unum arpentum. Ex dono Mabiliæ, octodecim denarios, quos sibi debebant nomine census pro vinea de Soflet, et unum modium vini in torculari suo vobis singulis annis habendum. Ex dono Suggerii abbatis et fratrum Sancti Dionisii, alnetum continuum usque ad prata Sarneti, sub annuo censu sex denariorum. Ex dono Nanterii, terram quæ sita est inter vineam monachorum et viam quæ ducit ad Montem Lethericum, et quandam culturam ex altera parte viæ, campiparte sibi retenta. Ex dono Simonis de Monjai, duo arpenta terræ. Ex dono Arnoldi Arietis, septem quarteria prati. Ex dono Pagani, totam terram suam de Creches. Ex dono Roberti Calmont, totam terram suam supradictæ contiguam. Ex dono Gualterii Cummeren, totam terram suam de Aenviller. Ex dono Guidonis Parvi, plateam ad domum construendam. Ex dono Ursionis clerici, unum arpentum vineæ. Ex dono Hervei presbiteri, dimidium arpentum vineæ. Ex dono Guidonis Andegavensis, dimidium ibidem. Ex dono Buccardi militis, unum arpentum terræ et duo arpenta vineæ in virgultis. Ex dono Johannis Rufi, dimidium arpentum vineæ. Ex dono Philippi de Montibus, duo arpenta vinearum et dimidium. Ex dono Hugonis de Ordeis, unum quarterium vineæ. Ex dono Nicolai, duo quarteria vineæ. Ex dono Gathonis de Torota, dua arpenta vineæ apud Marolium. Ex dono Pagani Rainguardi, quatuor arpenta vineæ apud Estrichi. Ex dono Henrici Bataille, duo arpenta terræ ad grangiam construendam et alia quatuor ibidem. Ex dono Gaufridi de Trembleto, duo arpenta terræ. Ex dono Hel...., unum arpentum terræ. Ex dono Pagani de Torot, unum pratum. Ex dono Milonis de Cabrosa, pratum et quarterium arpenti. Ex dono Rainaldi de Chaneveriis, unum arpentum prati. Ex dono Hermenais de Cravill.., totam terram suam de Rorz..., sub annuo censu viginti quinque solidorum. Ex dono Mariæ de Monte Forti, unam domum apud Fontem Burg..., cum adjacenti terra. Ex dono Rainaldi de Coyneri[is], duo arpenta terræ ante portam Aitiæ. Ex dono Amaurici, dimidium arpentum ibidem. Ex dono Oddonis et Petri fratris ejus, tria arpenta terræ. Ex dono uxoris prædicti Oddonis, arpentum terræ ibidem. Ex dono Ildiardi et Rainaldi nepotis ejus, totam terram quam apud Pontem Carnotensem jure hereditario possederunt. Ex dono Ansoudi de Garanceriis, totam terram suam de Plaisir. Ex dono Godefridi, domum et dimidium arpentum prati. Ex dono Hugonis de Porta, plateam ad domum construendam. Ex dono Godefridi, filii Norbondi, domum et modium vini annuum et arpentum prati dimidium. Ex dono Aales, dimidium arpentum vineæ apud Clarum Montem. Ex dono Norbondi, tria quarteria vineæ et dimidium modium vini in vinea Godardi. Ex dono Godardi, dimidium arpentum ibidem et dimidium juxta vicum Parisiensem. Ex dono Augustini, dimidium arpentum vineæ. Ex dono Riccardi, filii Hilduini, dimidium arpentum. Ex dono Durandi prepositi, arpentum. Ex dono Rainardi, arpenti dimidium ; et ex dono ......, unum arpentum et dimidium quarterium. Ex dono Droconis, dimidium modium frumenti in molendino suo. Sane laborum vestrorum quos propriis manibus aut sumptibus colitis, sive de nutrimentis vestrorum animalium, nullus a vobis decimas exigere præsumat : prohibemus autem ne quis fratres vestros laicos sive clericos, post factam in vestro monasterio professionem, absque literarum vestrarum cautione suscipere audeat vel retinere. Paci quoque et tranquillitati vestræ paterna sollicitudine providentes, auctoritate apostolica interdicimus, ut, infra clausuras locorum seu grangiarum vestrarum, nullus violentiam vel rapinam sive furtum committere, aut combustionem facere seu hominem capere vel interficere audeat ; et si quis hoc temerario ausu præsumpserit, tanquam sacrilegus judicetur. Decernimus ergo, ut nulli omnino hominum liceat præfatum monasterium temere perturbare, aut ejus possessiones aufferre vel ablatas retinere, minuere seu quibuslibet vexationibus fatigare : sed illibata omnia et integra conserventur, eorum, pro quorum gubernatione ac sustentatione concessa sunt, usibus omnimodis profutura, salva nimirum apostolicæ sedis auctoritate. Si qua igitur in futurum ecclesiastica sæcularisve persona hanc nostræ constitutionis paginam sciens, contra eam temere venire tentaverit, secundo tertiove commonita, nisi præsumptionem suam congrua satisfactione correxerit, potestatis honorisque sui careat dignitate, reumque se divino judicio existere de perpetrata iniquitate cognoscat, et a sacratissimo corpore et sanguine Dei ac domini redemptoris nostri Jesu Christi aliena fiat, atque in extremo examine districtæ subjaceat ultioni. Cunctis autem eidem loco sua jura servantibus, sit pax domini nostri Jesu Christi, quatenus et hic fructum bonæ actionis percipiant et apud districtum judicem præmia æternæ pacis inveniant, amen, amen, amen.

Ego Alexander, catholicæ ecclesiæ episcopus. Ego Hubaldus, Hostiensis episcopus. Ego Bernardus, Portuensis et Sanctæ Rufinæ episcopus. Ego Gualterius, Albanensis episcopus. Ego Hubaldus, presbiter cardinalis tituli Sanctæ Crucis in Jerusalem. Ego Henricus, presbiter cardinalis tituli Sanctorum Neret et Achillet. Ego Joannes, presbiter cardinalis tituli Sanctæ Anastasiæ. Ego Albertus, presbiter cardinalis tituli Sancti Laurentii in Lucina. Ego Guillelmus, presbiter cardinalis tituli Sancti Petri ad Vincula. Ego Hiacintus, diaconus cardinalis Sanctæ Mariæ in Cosmydyn. Ego Oddo, diaconus cardinalis Sancti Nicolai in carcere Tulliano. Ego Ardicio, diaconus cardinalis Sancti Theodori. Ego Boso, diaconus cardinalis Sanctorum Cosmæ et Damiani. Ego Cinthius, diaconus cardinalis Sancti Adriani. Ego Joannes, diaconus cardinalis Sanctæ Mariæ in Porticu. Ego Manfredus, diaconus cardinalis Sancti Georgii ad Velum aureum.

Datum Parisiis, per manum Hermani, sanctæ romanæ ecclesiæ subdiaconi et notarii, septimo nonas martis, indictione duodecima, incarnationis dominicæ anno millesimo centesimo sexagesimo secundo, pontificatus vero domini Alexandri papæ tertii anno quarto.

En 1180, on trouve parmi les bienfaiteurs de l'abbaye de Belhomer, Simon, chevalier, de Chenneverres, et Pierre, son frère, fils de Renaud. Alexandre III, après avoir été élu le 7 septembre 1159, se trouvant persécuté en Italie par l'empereur Frédéric, qui avait reconnu Victor, son compétiteur, se réfugia en France. Il arriva à Maguelonne le 11 avril 1162, célébra la fête de Pâques à Paris le 24 mars 1163, se rendit à Sens le 30 septembre suivant, et y séjourna un an et demi. Ayant appris la mort de l'anti-pape arrivée le 22 avril 1164, il partit de Montpellier vers la fin d'août 1165, et arriva à Rome le 24 novembre suivant. A. M. Il y a évidemment ici une erreur du copiste, qui aura lu : VIIº au lieu de VIº ou de IIIº, car il n'a jamais été en usage de dater du sept des nones de mars, jour qui aurait coïncidé avec celui des calendes
1163

Simon, Nielfensis castellanus, donum terræ dictæ Esbiseors et plurimas alias largitiones confirmat.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 145, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Quoniam rerum gestarum veritas, tum per hominum, tum per temporum successionem, a communi hominum laberetur noticia, nisi fido litterarum munimine juvaretur, res caduca et labilis, humana memoria ; rebus enim gestis tacito pede supervenit vetustatis et negligentie filia comesque oblivio : Ego Symon, Neophilensis castellanus et dominus, notum esse volo, tam futuris quam presentibus, quoniam Ansouldus de Garenceriis, Odo de Plaisir et Petrus frater ejus dederunt monasterio Vallium Sarnaii et monachis ibidem Deo degentibus totam terram suam de Plaisir, que dicitur Ebiseors, sitam in uno tenenti, ad grangiam construendam, continentem circiter CCta et XXXta arpenta terre, contiguam ex una parte in longitudine rivulo de Pratella et chemino de Grignon, et ex alia chemino de Pissiaco, et ex alia parte in latitudine vie Sancti Germani in Laya, et ex alia vie Parisiensi ; cum sex arpentis prati sitis in Pratella, contiguis ex una parte dicto rivulo de Pratella, decurrenti inter dicta prata et terram predictam de Ebiseors, et ex alia parte territorio de Pratella, et ex parte inferiori contiguam prato Pagani de Croceio : tamen sibi retentis in redditibus quatuor modiis cum dimidio, medietatem videlicet bladi et medietatem avene. Et Hermentrudis de Plaisir dedit eidem monasterio, concedentibus filiis suis Odone et Petro de Plaisir, terram suam, sitam in eodem loco, in uno tenenti, ex a[lia parte dic]ti chemini de Pissiaco, continentem circiter octoginta sex arpenta terre, contiguam ex una parte dicto chemino de Pissiaco, et ex alia parte terris de Marneriis, et ex alia vie Parisiensi, similiter sibi retentis tribus modiis tam bladi quam avene. Et Stephanus de Mathei, et Hildiardus, et Rainaldus nepos ejus, dederunt eisdem monachis terrain suam, sitam in territorio de Merderel, continentem vel eo circa XXX et octo arpenta terre, contiguam ex una parte rivulo de Merderel, et ex alia parte prefate vie Sancti Germani in Laya ; cum undecim arpentis terre sitis in territorio de Ulmeculis, contiguis ex una parte chemino de Plaisir et predicte vie Sancti Germani in Laya : qui etiam de redditu sibi retinuerunt XVIII sextaria tam bladi quam avene. Et Hugo de Plaisir, concedente Ysabelle uxore sua, et Guillelmo fratre suo, dedit eisdem monachis campum de Bruyeria, continentem XX et octo arpenta terre, acceptis ex caritate monachorum XX libris denariorum. Eodem vero anno quo hec facta sunt, Symon Furrer, concedente uxore sua cum filiis, predictis monachis, in perpetuam elemosinam, terram de Haya de Conray dedit, acceptis XV libris ex caritate eorum. [Ego autem Symon Neophilensis predictus prefatas donationes et elemosinas laudo, approbo et confirmo], volens et concedens, tanquam feodalis et capitalis dominus, quod prefati monachi omnia supradicta de feodo et dominio meo moventia teneant in perpetuum in manu mortua, cum omni jure, dominio et omnimoda justicia, que in omnibus predictis habebam vel habere poteram, quocumque modo seu quacumque racione ; nichil juris, justitie seu dominii michi nec heredibus meis retinens in premissis ; salvis tamen redditibus granorum predictis. Hujus rei testes sunt : Nivardus, presbiter de Nealpha ; Amaurricus de Nealpha, Gaufredus vicecomes ; Petrus, frater ejus ; Hugo de Aupuntel ; Petrus de Chatteron ; Renouldus dappiffer ; Guillelmus monachus ; Symon de Villaperosa ; Odo, frater ejus ; Godefridus de Baali ; Philippus de Bordis ; Gallerannus filius Guynemer de Bayna ; Renardus Esrachevesce et Gallerannus de Crecey. Hec autem omnia facta sunt in castello meo Neophilensi ; concedente Eva uxore mea, filiisque meis Milone et Symone presentibus ac etiam in omnibus predictis assensum prebentibus. Anno Domini Mº Cº LXº IIIº

Dans un second acte qui, sauf quelques variantes légères, est textuellement semblable à celui-ci, au lieu des mots renfermés ici entre crochets on lit : « Et ego dictus Symon Neophilensis, pietatis intuitu, dedi eidem ecclesie octo arpenta prati, sita in eodem loco, contigua ex una parte predicto rivulo de Pratella, decurrenti inter dicta prata et predictam terram de Esbiseors et vie tendenti de Nealpha apud Sanctum Germanum in Laya, « etc. Il ne reste plus aucune trace du château de Neauphle. Châtillon en a donné une gravure qui le présente dans un état de ruine complète, et ne laisse voir qu'un gros donjon de forme circulaire très-affaissé. On sait que Châtillon faisait ses dessins vers la fin du seizième et au commencement du dix-septième siècle. A. M. Cette charte pourrait servir à fixer la date de celle nº XXV ; malheureusement elle est d'une fausseté évidente, comme nous l'avons fait remarquer page 28 : c'est une pièce fabriquée à plaisir au quinzième siècle pour les besoins d'un procès, ce que témoignent au reste les inscriptions placées au dos. Le sceau qui l'accompagne est le sceau parti dont se servait en 1206 (voyez nº CXXXVIII) Simon IV, l'arrière-petit-fils du Simon Ier qui est censé donner cette charte ; et la cire, l'empreinte, les lacs, tout prouve l'inexpérience sigillographique du faussaire. D'ailleurs Simon Ier, le mari d'Ève, était mort avant 1154, ainsi que nous l'enseignent les pièces publiées dans ce cartulaire. (Voyez nos IX et X.) Un titre du chartrier de l'abbaye de Josaphat nous apprend même que Simon Ier était mort avant 1153 ; car en cette année Milon Nidelfensis dominus confirme le don fait à cette abbaye par Hugues de Buc, le même que nous avons déjà vu figurer parmi les bienfaiteurs des Vaux de Cernay (nº XXIV, p. 34). La confirmation de Milon est donnée à Davron, et les témoins sont, entre autres : Milon, chapelain de l'évêque Goslein ; Guillaume de Nogent, sous-diacre, chanoine de Chartres (voyezIX, p. 13) ; Gautier le Roux de Mareuil et Eudes de Plaisir, chevaliers dudit seigneur de Neauphle. L. M. »
1166

Johannes Musca dat viginti arpenta terræ sitæ juxta grangiam dictam Creiches.

Copie ; Déclaration de 1511, fº 173. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, notum fieri volumus universis, tam præsentibus quam futuris, quod Joannes Musca de Limoiis ecclesiæ sanctæ Mariæ de Sarnaio viginti arpenta terræ, in territorio prædictæ villæ, juxta granchiam de Creiches, in elemosinam dedit, uxore sua Cecilia, et filiis, Garino, Gaufrido, Thoma, filiaque ejus Maria simul assentientibus. Hoc etiam Joscelinus de Limoiis et fratres ejus Guido, Herveus, Fromundus, Godefridus, uxorque ejus et filiæ, et Bucardus de Couldreio, de quo prædictus Joscelinus terram illam tenebat, laudaverunt et sacramento fidei firmaverunt. Quod ut in futuris temporibus teneatur inconcussum, sigilli nostri auctoritate roboravimus. Hujus rei testes sunt : Galterus cappellanus ; Ascelinus, Parisiensis canonicus ; Arnulfus decanus ; Orricus presbiter ; Guillelmus de Fabricis ; Michael de Agenvillier ; Thomas marescallus. Actum publice Victoricii, in præsentia nostra, anno ab incarnatione Domini millesimo centesimo sexagesimo sexto, episcopatus vero nostri anno sexto.

L'original porté à l'inventaire, p. 141, l. I, nº 2, n'a pu être retrouvé dans les archives de Seine-et Oise.
1166

Carta Alberti Soisiaci de vineis Ablonis.

Original en parchemin. — Inv., p. 64, l. 7, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, notum fieri volumus universis, tam presentibus quam futuris, quod Albertus de Soisiaco et uxor ejus Bertreda, filiique ejus Adam, Philippus, Petrus, Guido, Willelmus et filie ejus Mathildis et Adelina, IIIIor arpenna vinearum in clauso Ablonis, que dominus Philippus de Montibus ecclesie sancte Marie de Sarnaio dederat, eidem ecclesie tenenda in perpetuum concesseruntet in presentia nostra firmaverunt. Quod ne oblivione deleri posset in perpetuum sigilli nostri auctoritate dignum duximus premunire. Hujus rei testes sunt : Galterus capellanus ; Teobaldus de Silvanecti ; Renardus decanus ; Gosbertus frater ejusdem Alberti ; Guillelmus de Ponte ; Brunellus major ; Astho Liber. Actum publice in presentia nostra, anno ab incarnatione Domini Mº Cº LXº VIº, episcopatus vero nostri anno VIº.

1168

Carta de domo quadam et vineis Bulchardi apud Athias.

Original en parchemin. — Inv., p. 64, l. 7, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, notum fieri volumus universis, tam presentibus quam futuris, quod Beroldus de Mathiaco domum quandam et vineas Bucardi, quas monachi de Sarneio apud Athias possidebant, super quibus idem Beroldus calumpniam moverat, eisdem monachis quietas clamaverit in presentia nostra, et jure perpetuo possidendas concessit, et eas garantire sub fidei vinculo promisit. Hoc autem concesserunt Maria, uxor ejusdem Beroldi, et filii eorum Fromundus et Teobaldus. Quod ut inrefragabiliter teneretur in posterum, presenti scripto et sigilli nostri auctoritate corroboravimus. Huic autem concessioni coram nobis facte interfuerunt quamplures : Galterus capellanus noster ; Hugo monachus ; Radulphus monachus ; laici : Guillelmus coquus ; Ricardus camerarius ; Thomas marescallus ; Matheus panetarius ; Bernardus de Atiis, et quamplures alii. Actum Victoricii, anno incarnati Verbi Mº Cº LXº VIII, episcopatus vero nostri anno VIII.

Circa a. 1168

Carta Joscelini de Alneolo, ex dono de Proveirlu Ade de Capella.

Original en parchemin. — Inv., p. 84, l. 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Quante sit utilitatis priscorum gesta memorie futurorum litteris intimare, omni racione pollenti, dinoscitur elucere : Eapropter ego Joscelinus de Alneolo, scriptis presentibus universis notificari volo, quod Adam de Capella et Florya, uxor ejus, ac Ermengard filia eorum, uxor scilicet Hugonis de Stampis, filiique eorum videlicet Adam, Amarricus et Hemericus, Deo ac monachis sancte Marie de Sarnaio, in perpetuam elemosinam, totam terram suam de Proveirleu, ad grangiam construendam, dederunt. Concessit etiam hanc elemosinam Guiburc, soror Adam, cum filiis ac filiabus suis, scilicet Roberto, Joscelino, Millesende, Isabel, Ascelina et Florya. Uxor vero supradicti Roberti, qui hec concessit cum filia sua Isabel, vocatur Gila : filii Milessendis, uxoris Guarini, Renaldus monachus, Adam, Guiburc, Florya, Belya et Bretta : filii Isabel, uxoris Radulfi de Bretonvilla, Stephanus et Arnulfus : filii Asceline, uxoris Guarini d'Escure, Willelmus, Nevelonus, Robertus, Eustacia et Berta. Omnes isti, cum supradictis patribus suis, prescriptam elemosinam concesserunt. Quando Robertus, cum uxore sua et filia predicta, concessit, affuerunt isti testes : Syvinus Gorloen, Adam de Capella, Girbertus Froeline, Stephanus Ruffus, Jebertus de Offergiis. Quando Milessendis, cum filiis suis : Herveus sacerdos de Recleinvilla, Ascelinus de Hoevilla et Radulfus filius ejus, ac Johannes de Charmereia. Quando Isabel, cum liberis suis : Adam de Capella, Girbertus Froeline, Jebertus de Offergiis. Testes Asceline ac liberorum ejus : Isnardus de Guarenceriis, Manerius de Crechis, Odo famulus Adam, Johannes de Abluies, Herbertus d'Escure, Reinerius de Saucei et Guarinus frater ejus. Concedo et ego Joscelinus de Alneolo hanc elemosinam, de cujus feodo est, cum filiis meis Guidone, Joscelino, Gaufrido, Johanne. Et ut eam predicti monachi inconcusse teneant, sigilli mei auctoritate confirmo. Ex karitate vero monachorum, pro hac elemosina, recepit predictus Adam cum uxore sua C libras parisienses minus centum solidis. Testes : Poelinus de Livesvilla, Radulfus de Veisins, Radulfus Vitulus, Hemericus de Tuvilla, Rogerius clericus, Girbertus Froeline.

Dans l'acte suivant, Guiburc est appelée de La Baata, sans doute du nom de son mari. En 1232, nous trouvons Philippus de La Baata, fils de Robert, dont il est question dans cette charte. L. M. En 1175, Poolin de Levescilla donne à l'abbaye de Saint-Cheron deux arpents de terre à Saint-Cheron-du-Chemin.
sans date

Carta Joscelini de Alneolo, ex dono de Proveirlu Ade de Capella.

Original en parchemin. — Inv., p. 84, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Quante sit utilitatis priscorum gesta memorie futurorum litteris intimare, omni racione pollenti, dinoscitur elucere : Ea propter ego Joscelinus, dominus de Alneolo, scriptis presentibus, universis notificari volo, quod Adam de Capella et Florya, uxor ejus, ac Ermengard filia eorum, uxor scilicet Hugonis de Stampis, filiique eorum videlicet Adam, Amarricus et Hemericus, Deo ac monachis sancte Marie de Sarnaio, imperpetuam elemosinam, totam terram suam de Proveirlu, ad grangiam construendam, dederunt, continentem circiter CCta arpenta terre, contiguam ex una parte vie Carnotensi et ex alia parte terris de Bretonvilla et Sancti Remigii de Landis, et ex alia chemino tendenti de Bouenvilla nemori Percarum, et ex alia territorio de Abluys. Concessit hanc elemosinam Guiburg de La-Baata, soror predicti Ade, cum filiis ac filiabus suis, scilicet Roberto, Joscelino, Millesende, Isabel, Ascelina et Florya ; et quicquid predicta Guiburg in eadem terra de Proveirlu habebat, et decimam quam in eadem terra possidebat cum decima de Machini eisdem monachis dedit, concedente predicto Roberto, filio ejus, cum uxore sua Gila ac filia Isabel, cum fratre suo Joscelino. Et Sivinus Gorloiens etiam dedit prefate ecclesie totam terram suam, liberam ab omni censu, decima et campiparte, sitam juxta predictam terram de Proveirlu, continentem vel eo circa centum LXXta arpenta terre ; contiguam ex una parte vie Carnotensi, et ex alia parte bosco sive nemori Percarum, et ex alia chemino tendenti de Bouenvilla predicto nemori vel bosco Percarum et chemino tendenti a dicto nemore Percarum apud Bertaudi Curiam, et ex alia parte territorio sive terris de Dimenchevilla ; concedente uxore sua Eramburg ac filiis Philippo, Guidone, Michaele, et filiabus suis Cecilia, Eustachia et Hermengard. Et cum hoc prefatus Sivinus dedit eidem ecclesie totam terram de Machini, uxore sua predicta annuente, ac predictis filiis et filiabus suis concedentibus. Concedo et ego Joscelinus has elemosinas, de cujus feodo erant, volens, tanquam feodalis et capitalis dominus, quod prefati monachi omnia supradicta teneant imperpetuum in manu mortua, cum omni jure, dominio et omnimoda justicia, nichil juris, justicie seu dominii michi nec heredibus meis retinens in premissis, ita quod ego nec heredes mei aliquid in predictis poterimus reclamare. Sed sicut habeo omnem justiciam in terra mea de Alneolo, similiter habeant prefati monachi in omnibus predictis et gaudeant libere et quiete, sine aliqua contradicione. Concessit hec omnia uxor mea Thescelina, et eciam filii mei Guido, Joscelinus, Gaufridus et Johannes concesserunt. Ex karitate vero monachorum pro hiis elemosinis recepit predictus Adam cum uxore sua Floria centum LXXXta libras parisienses ; et predicta Guiburg cum filiis suis centum libras parisienses ; et Sivinus predictus centum Lta libras parisienses. Testes sunt : Poelinus de Livesvilla ; Radulphus de Veisins ; Hemericus de Tuvilla, Gibertus Froeline ; Johannes, sacerdos de Bouenvilla ; Nivardus de Nealpha ; Guarinus d'Escure ; Robertus Sen Nappe ; Amarricas de Crechis ; Giroardus des Chastelers ; Guarinus de Sancto Hylarione ; et Theobaldus de Boelon. Actum anno Domini millesimo centesimo LXº VIIIº, mense novembri.

Dans une confirmation d'Alexandre III, de 1173 à 1180 (voyez ch. XLI), nous voyons mentionnée la même donation : le bienfaiteur est appelé Sevin Gorloanus et sa terre Marcinneium. Dans une charte originale des archives de Rambouillet, donnée en 1195 par Guy d'Auneau, fils de ce même Joscelin, et publiée dans notre Recueil de chartes relative au prieuré des Moulineaux, page 4, nous lisons (c'est Guy qui parle) : « ... Concedentibus Ysabella, uxore mea, et Thescelina, matre mea, et fratribus meis Gaufrido, Johanne, Guillelmo, Theobaldo... » Guillaume et Thibaut ne sont pas mentionnés ici, et il n'est pas question de Joscelin fils dans la charte des Moulineaux. A. M. Dans la liste des feudataires de la châtellenie de Montlhéry, sous Philippe-Auguste, on trouve : Robertus Sine Mappis. (Bibl. Imp., Mss. Coll. Dupuy. vol. 635.) Ces secondes lettres de confirmation, copiées, comme l'on voit, en partie sur les premières, sont du nombre de celles que nous avons déjà signalées comme fabriquées au quinzième siècle (page 28). Il est assez bizarre que les moines n'aient pas détruit l'acte authentique qui pouvait servir à constater leur supercherie : ils ont aussi laissé subsister une charte de Jean de Salisbury, confirmative de la pièce originale (voyez nº XLVI). L. M.
1168-1176

Carta Garini de Curberosa de prato de Molendino.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 138, l. 4, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Willelmus, Dei gratia, Senonensis archiepiscopus, apostolice sedis legatus, omnibus ad quos littere iste pervenerint, in Domino salutem : Noverit universitas vestra quod Guarinas de Curberosa coram nobis recognovit se ecclesie de Sarneio et fratribus ibidem Deo deservientibus pratum, quod appellatur de Molendino, in perpetuam dedisse elemosinam. Quam donationem uxor sua.... et filius ejus.... et Johannes Rufus, de cujus feodo erat, et filii ejus in presentia nostra laudaverunt. Quod, ut ratum et inconcussum permaneat in posterum, presentis scripti attestatione et sigilli nostri auctoritate confirmari et corroborari precepimus.

Les deux noms sont laissés en blanc dans l'original. Sceau ogival de cire jaune, pendant sur queue de parchemin. L'archevêque assis, coiffé d'une mitre cornue et crossé, avec cette légende : † Sigillvm Willelmi S[enonensis] archiepiscopi. Le contre-sceau elliptique, fait avec une pierre antique et parfaitement conservé, offre un buste de femme et cette légende : † Secretvm mevm michi.
1168-1176

Carta Willelmi, Senonensis archiepiscopi, de Planeio.

Original en parchemin. — Inv., p. 26, l. C. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[uillelmus], Dei gratia, Senonensis archiepiscopus, dilecto in Domino filio Guinardo, salutem : Justis petencium desideriis equum est nos facilem prebere consensum et bonorum quieti paterno providere assensu. Hinc est quod, pro amore Dei, dilecte in Domino fili Guinarde, terrain illam quam apud Poliempont et Planeium habet domus in qua Deo deservis, ex beneficio regis Francorum, liberam a campiparte tibi et omnibus heremitis in eodem loco tibi successuris liberamque ab omni decimatione concedimus et nostra auctoritate confirmamus.

Depuis longtemps déjà il y avait des religieux ou des ermites dans la forêt Yveline, aux environs de Planet et de Saint-Léger. « Vers l'an 1097, Raoul, fils d'Albert, seigneur de Cravent, attaque un beau jour dans le Val-Guyon le moine Guimond, jette à bas le pauvre religieux, lui vole sa mule, la lui rend à la prière d'Albérade, sa mère, et meurt quelque temps après. » (Statistique de l'arrondissement de Mantes, par A. Cassan, p. 239.) Le poteau du chène Vaudion, qui a retenu évidemment le nom de Val-Guyon ou Vauguion, est situé très-près de Planet ; et non loin existe aussi, sur la rivière de Vesgre, qui prend sa source à Saint-Léger, le passage de Gué-Guimond.

Au commencement de l'année 1130 (N. S.), le pape Innocent II ayant fait une visite inattendue à l'abbaye de Maurigny, trouva l'abbé et le prieur absents ; ils étaient allés visiter des ermites au delà de Saint-Léger : « In Aquilina sylva, ultra Sanctum Leodegarium, ad loculum quorumdam heremitarum.... » (D. Mabillon, De re diplomatica, p. 292.) A. M.

Dans la suite, Guinard donna le lieu de Planet à l'abbaye des Vaux, comme on le voit dans les chartes de confirmation de Louis VII en 1179, et de Pierre de Celles, évêque de Chartres, en 1181 (voyez ch. LII et LXIII). Bien que dans ces confirmations il ne soit pas question de la terre de Poliempont, il est à croire qu'elle fut abandonnée en même temps aux moines de Cernay, car nous trouvons qu'en 1212 ils en étaient propriétaires. (Voyez ch. CLXXVII et CCVII.) L. M.

1168-1181, 2 jun

Alexander, papa III, plurima dona confirmat.

Original en parchemin avec bulle de plomb sur lacs de soie jaune. — Inv., p. 87, l. I, nº29. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Alexander episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis... abbati et fratribus de Sarneio, salutem et apostolicam benedictionem : Justis petentium desideriis dignum est nos facilem prebere consensum, [cu]ncta que a rationis tramite non discordant effectu sunt prosequente complenda. [Ea propter], dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus grato concurrentes assensu, ex dono Wiburgis et filiorum ejus, grangiam que vocatur Proveirlocus ; ex dono Ade de Capella, unam carrucatam terre ; ex dono Gualteri de Piseio, grangiam que dicitur... ey, cum duabus carrucatis terre, grangiam que dicitur Zapeta, cum duabus carrucatis terre, et cum aliis terris et vineis, sicut carte episcoporum et donatorum testantur, [et, sicut] ea rationabiliter possidetis, auctoritate vobis apostolica confirmamus et presentis scripti [patroci]nio communimus. Prohibemus insuper ne quis in monachos vel conversos vestros violentas manus [jact]are audeat, nec in locis vestris rapinam vel violenciam exercere presumat. Quod si quis in monachos vel conversos vestros manus violentas injecerit, tam diu excommunicationi subjaceat, donec vobis congrue satisfaciat de illata injuria, et cum litteris diocesani episcopi vestro conspectui representet. Decernimus ergo ut nulli omnino hominum liceat hanc cartam nostre confirmationis vel constitutionis infringere vel ei aliquatenus contraire. Si quis autem hoc attemptare presumpserit, indignationem omnipotentis [Dei et beatorum] Petri et Pauli apostolorum ejus se noverit incursurum. Datum Anagnie, IVº nonas junii.

Le parchemin de cette bulle offre des déchirures ; les passages mis entre crochets ont été suppléés à l'aide du sens. Guiburgis de Capella, sœur d'Adam de Capella, mentionné une ligne plus loin. (Voyez ch. XXXI bis, où elle est appelée Guibure de La-Baata.)
1169-1184

Carta Petri de Alneto, de uno modio annone in molendino de Buison.

Original en parchemin. — Inv., p. 2, l. 2, nº 5 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, etc. (ut supra, ch. XIX, p. 24, usque ad verba quod ne oblivione deleatur). Sed et elemosinam subtus annotatam dedit prefatus Petrus, quando peregrinationem agressus est Jherosolimitanam, ecclesie de Sarnaio in perpetuum possidendam, scilicet XII denarios de censu, quos reddebat Gualterius de Buison de terra sua ; insuper et XII solidos et VIII denarios de censu, de quibus Gualterez del Marche reddebat XI solidos, et Ascio filius ejus XX denarios. Testis : Daniel, capellanus noster ; Nicholaus, Johannes de Sancto Arnulpho et Petrus, clerici nostri ; Albertus tunc temporis camerarius noster ; Theobaldus marescallus ; Guarinus de Malpertois ; Hugo de Cochet ; Girardus, frater ejus ; Gualterez et Ascio filius ejus ; Reginaldus carnifex. Quod, ne oblivione deleatur aut a posteris infirmetur, auctoritate nostra et sigilli nostri impressione confirmamus.

En 1168 nous voyons que le chapelain de Maurice est Gautier, puis nous trouvons Daniel en 1173 et 1181, et Pierre en 1184. L. M. Nous trouvons comme maréchal Thomas en 1162, 1166, 1168, puis en 1194 et jusque sous le pontificat d'Eudes de Sully, successeur de Maurice. N'y aurait-il point ici une faute du scribe, et ne doit-on pas lire Thomas au lieu de Theobaldus ? à moins de supposer deux individus du même nom de Thomas. L. M.
1170

Pactum inter Sarnaienses et Burgulienses monachos de decimis Plesiaci.

Original en parchemin. — Inv., p. 145, l. 1, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sancte et individue Trinitatis, ego Mainerius, divina gratia, dictus abbas de Sarnaio, et omnis ejusdem loci conventus, omnibus ad quorum aures presens pervenerit carta, salutem : Manifestum volumus fieri universis et sigillo nostre parvitatis muniri pactum quod habemus cum domino Hamerico, sancti Petri Berguliensis abbate, et cum ejusdem loci conventu. Statuimus enim et in perpetuum confirmamus ut earum terrarum decimas, que sue decimationis esse noscuntur apud Plesiacum, quas nos in presenti colimus vel amodo excolendas susceperimus, in duabus equis partibus in campis dividantur, quarum pars una nobis et alia illis donetur. Hujus rei invicem cartas contradidimus observandas. Actum publice apud Sarnaium, anno ab incarnatione Domini Mº Cº LXXº.

1170-1196

Carta de terra Roberti de Sarnaio et de marneria.

Original en parchemin. — Inv., p. 44, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, universis, tam presentibus quam futuris, notificari volo quod Ermensend, mater Roberti, militis, de Sarnaio, ad religionem veniens, quartam partem ville Sarnaii quam possidebat, monachis ecclesie Sarnaiensis, quandiu viveret, dedit. Monachi vero eandem partem Roberto filio ejus dederunt, idemque Robertus pro hac datione, in presentia nostra, omnem terram que est a marneria de fossa, que dicitur Monturenge, usque ad terram predictorum monachorum, versus nemus ipsorum, in perpetuum possidendam donavit. [Set quia eandem terram domino Guidoni Cabrosiensi ipse Robertus invadiaverat, infra culturam de Russet circiter V arpennos terre monachis dedit tenendos, quousque ipse vel heres ejus terram de fossa Monturenge a Guidone redimat et liberam ac quietam monachis tribuat.] Preterea prefatus Robertus marnam in terra sua, ubicumque eam reperire potuerint, monachis ad terras suas meliorandas in perpetuum dedit. Concessit hoc uxor Roberti Petronilla, et filius ejus Odo, et filia sua Maria. Teste : Gualterio heremita ; Henrico de Doleinvilla ; Gualterio de Igni ; Buchardo del Coudrei.

Ce passage mis entre crochets a été barré dans l'original par un trait de plume.
15 aug. 1173

Litteræ Theobaldi, Marliensis domini, de variis donationibus et immunitatibus.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 235 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Quoniam vitæ hujus prosperitas labilis existit, nec aliqua homini, deposito corpore, prodesse poterunt, nisi bona quæ hic studiose peregerit : Idcirco ego Theobaldus, Marliensis dominus, omnibus hanc scripturam legentibus, notificari volo quod, pro salute animæ meæ et omnium amicorum meorum, Deo et monachis sanctæ Mariæ de Sarnaio dedi in elemosina omne quod Ebroinus Groetel de me tenebat apud Marly, libere et quiete possidendum. Concedo etiam eis mansuram, quam Osmundus Mercerius eis dedit, annuente patre meo, supradicta libertate. Si autem monachi in supradicta elemosina aliquos hospites introducere voluerint, sint ita liberi et quieti ab foro et omni exactione terrena, ut nulli nisi ipsis monachis respondeant de censu vel forisfacto aut aliqua re altera. In omni namque terra mea, quicumque hominum meorum aliquid, pro salute animæ suæ, eis in elemosina dare voluerit vel vendiderit, liberam habeat facultatem. Ut autem hæc elemosina ab eis firmius ac liberius possideatur, auctoritate sigilli mei in præsenti eam confirmo, et ne ulterius de ea molestentus ab aliquo terribiliter prohibeo. Acta sunt autem hæc anno ab incarnatione Domini millesimo centesimo septuagesimo tertio, die Assumptionis beatæ Mariæ, in capitulo Sarnaiensis ecclesiæ, presente conventu. Teste : Nivardo, presbitero de Nielfa ; Hugone, cappellano de Marly ; Petro Butemica ; Simone de Marolio ; Guazone de Maubuisson ac multis aliis. Dedit etiam eis, eodem die, Petrus Butemica, pro salute animæ suæ ac amicorum suorum, dimidium arpennum vineæ apud Marly, coram prædictis testibus.

1173

Carta de vineis Radulfi Magni de Marleio.

Original en parchemin. — Inv., p. 7, l. 3, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Scriptis presentibus ego Mauricius, Parisiensis episcopus, omnibus notificari volo Radulfum Magnum de Marleio dedisse Deo ac monachis Marie de Sarnaio in elemosina vineam de Fontinellis, quam tenebat de Petro Butemica, et magnas vineas de Nefflers, et dimidium arpennum quod tenebat de Martino Lupicinarum et supradicto Petro, et unum arpennum quod tenebat de Theobaldo, Marliensi domino, ac vineam quam tenebat de Adam Basseth, liberas ab omni decima vel pressuratione et omni alia consuetudine ; concedente uxore sua Odelina cum Petro filio suo, ac annuentibus supradictis dominis suis, ex quibus vineas tenebat, salvo censu eorum ; acceptis ex caritate monachorum quinquaginta libris. Si autem ex predicta elemosina aliqua calumnia exorta fuerit, Petrus Butemica et Willelmus Tachain eam liberam et quietam facient, quia hujus rei testes et fidejussores existunt. Ego vero hanc elemosinam sigilli mei auctoritate ratam esse decerno, et ne ab aliquo diminuatur virtute episcopali prohibeo. Teste : Nivardo de Neelpha ; Daniele capellano ; Osmundo Pissiacensi ; Martino presbitero ; Marcello ; Willelmo de Ponte ; Hugone pincerna ; Guiberto panetario ; Willelmo coco. Actum coram nobis, anno incarnati Verbi Mº Cº LXXIIIº, episcopatus nostri XIIIº.

1173

Carta Bulcardi de Monte Morenciaco de vineis Radulfi Magni.

Original en parchemin. — Inv., p. 7, l. 3, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hanc scripturam legentibus, ego Bulcardus de Monte Morenciaco notificari volo, quod Radulfus Magnus de Marleio dedit Deo ac monachis sancte Marie de Sarnaio vineam de Fontinellis, quam (ut in prœcedentibus litteris usque ad voces si autem). Si autem ex predicta elemosina aliqua calumnia exorta fuerit, ego cum domino Teobaldo, fratre meo, et Petro Buthemica ac Willelmo Tachain eam liberam et quietam faciemus ; nam hujus rei testes et fidejussores existimus. Teste : Ernulfo, decano de Castris ; ac Nivardo de Neelfa ; ac Gualterio, presbitero Lupicinarum ; Hugone, capellano de Marleio ; Stephano de Marolio ; Guazone de Torota ; Adam de Croceio ; Gerardo Chothart ; Petro Malle ; Guazone de Malo Buxonio ; Willelmo medico. Pro vinea de Fontinellis debent monachi XII denarios census, ad octabas sancti Dionisii ; pro magnis vineis IIII solidos, eodem die ; pro vinea domni Theobaldi XII denarios, die sancti Remigii.

1173-1180, 4 nov

Confirmatio aliquarum granchiarum vel locorum nostrorum.

Original en parchemin avec lacs de soie jaune et rouge. — Inv., p. 50, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Alexander episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et fratribus de Sarnaio, salutem et apostolicam benedictionem : Quos in servitio Dei sacrosancta romana ecclesia ferventiores esse cognoscit, artiori eos caritatis vinculo consuevit semper diligere et eorum justas petitiones benignius et celerius exaudire. Ea propter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus gratum impertientes assensum, ea que in presentiarum juste et pacifice possidetis, vel in futurum, prestante Domino, rationabiliter poteritis adipisci, vobis et per vos monasterio vestro auctoritate apostolica confirmamus, et presentis scripti patrocinio communimus ; specialiter autem grangiam de Sancto Nunno et alias helemosinas, quas Gualterius, canonicus de Pisceio, vobis dicitur pietatis intuitu contulisse ; ex dono Sevin Gorloani, duas carrucatas terre in territorio de Marcinneio ; ex dono Theobaldi de Marleio, mansuram unam cum appendiciis suis ; vineas quoque quas in eodem oppido habetis ex dono Rodulfi de Marleio. Ut igitur hec et alia, que monasterio vestro pietatis intuitu conferuntur, perpetuam habeant firmitatem, auctoritate apostolica prohibemus ne aliqua secularis vel ecclesiastica persona compellat vos helemosinas dare, vendere vel quolibet modo alienare, illis causis exceptis, in quibus canones res ecclesiasticas alienandi facultatem indulgent. Nulli ergo hominum liceat, etc.......................... Datum Anagnie, IIº nonas novembris.

Le même personnage est appelé Radulfus Magnus de Marleio dans les deux chartes précédentes.
1173-1190

Litteræ de terra Sancti Nonni quam dedit Petrus, miles, de Sancto Clodoaldo.

Original en parchemin. — Inv., p. 32, l. I, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, notum fieri volumus universis, tam presentibus quam futuris, quod Petrus, miles, de Sancto Clodoaldo, dedit Deo ac monachis Sarnaii in elemosinam circa VIII arpennos terre in perpetuum possidendos, Roberto de Resnemolin, de cujus feodo terra erat, concedente et fidem de ferenda garantia prestante ; qui etiam Robertus partem suam, quam habebat in campiparte terre illius, prefatis monachis in elemosinam donavit et fidem ferende garantie interposuit. Testes interfuerunt : Robertus de Resnemolin ; Galterus de Bello Fonte ; Guarnerius, prepositus de Sancto Clodoaldo ; Guibertus panetarius ; Ricardus capicerius ; Peregrinus presbiter. Quod, ut ratum et inconcussum permaneat, scripto commendari et sigilli nostri sub impressione digne duximus confirmari.

En janvier 1191, Hamelin est prévôt de Saint-Cloud. Nous trouvons en 1168 Matheus panetarius et Ricardus camerarius, et nous voyons en 1173 que Guibert a succédé à Mathieu dans l'office de panetier. L. M.
1174

Galterus, canonicus Pissiacensis, dat quicquid habebat apud Chappette et Maruil.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 168 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Willelmus, Dei gratia, Senonensis archiepiscopus, apostolice sedis legatus, omnibus ad quos littere iste pervenerint, in perpetuum : Noverit universitas vestra quod Galterus, canonicus de Pissiaco, quicquid habebat apud Chappette, videlicet octo arpennos vinearum et unam charrucatam terre cum omnibus suis edificiis, nec non et tres arpennos vinearum quos pariter habebat apud Maruil, per manum nostram, ecclesie de Sarneio assignavit, et libere et quiete perpetuo obtinenda concessit et donavit. Ne ergo jamdicta donatio aliquo tempore fraude malignantium in irritum possit revocari ; sed, ut firma et stabilis in posterum permaneat, presentem paginam in testimonium scribi precepimus et sigilli nostri auctoritate roborari. Actum anno ab incarnatione Domini millesimo centesimo septuagesimo quarto, apud Mellentum ; astantibus nobis : Rorico, archidiacono Meldensi ; magistro Stephano de Pruvino ; magistro Alexandro et Garino canonicis Senonensibus ; magistro Roberto Limib..., Radulfo et Rogerio, capellanis nostris.

Il y a ici une abréviation que le copiste a mal reproduite.
1175

Simon de Pensiaco dat quicquid Sancti Nonni possidet, et domum Parisius et vineam Ablone sitam.

Original en parchemin. — Inv., p. 33, l. 2, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, notum fieri volumus universis, tam presentibus quam futuris, quod Simon de Pensiaco ecclesie de Sarnaio donavit in perpetuam elemosinam quicquid jure hereditario apud Sanctum Nonnum possidebat, et decimam ejusdem loci, et domum quamdam Parisius, ab omni consuetudine et censu liberam, juxta ecclesiam Sancti Boniti sitam, cum quadam vinea apud Ablonem ; concedente Maltide, uxore sua, cum filiis suis et Nivardo, fratre ejusdem Simonis. Hanc autem elemosinam testificati sunt coram nobis se manutenere, fide interposita. Ipse vero Simon quicquid apud Marolium et apud Loanz, cum sex arpennis vinearum apud Ablonem et censu XXti librarum parisiensium ad proprios usus sibi retinuit, assensu uxoris sue et predicti Nivardi. Testes hujus rei fuerunt : Odo, abbas quondam de Monte ; Petrus, Daniel et Andreas, canonici Sancti Victoris. Ut autem futuris temporibus predicta rata habeantur, presenti scripto et sigilli nostri auctoritate confirmamus. Actum apud Sanctum Victorem, anno incarnationis Verbi Mº Cº LXXVº, episcopatus nostri anno XVº.

1176-1191

Cirographum de Longo-Ponte, de vinea que dicitur Peletart.

Original en parchemin. — Inv., p. 5, l. 1re, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Cum misera sit hominis conditio, ut que viderit ignoret, que audierit non intelligat, que didicerit non retineat, vel si aliquandiu retinuerit, tandem tamen oblivioni tradat, ideo conventionem factam inter monachos de Sarneio et monachos de Longo Ponte et monachos de Monte Letherico, ab eisdem requisiti, scripto volumus commendare. Sciant igitur presentes et futuri, quod monachi de Sarneio monachis de Longo Ponte et monachis de Monte Letherico II solidos censuales et etiam justiciam in quadam vinea, que dicitur Peletart, concedunt et assignant, pro XII denariis censualibus, quos in quadam sua vinea monachis de Monte Letherico debebant, et pro decima ejusdem vinee sue, quam monachis de Longo Ponte debebant. Hoc tam hi quam illi, sapienti freti consilio, concedunt. Et, ut ratum permaneat, decernunt, cyrographo mediante, scribendum.

1176-1180

Carta Adam de Capella et Guiburgis sororis ejus

Original en parchemin. — Inv., p. 84, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Johannes, divina dignatione, Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus in perpetuum : Quoniam paterna sollicitudine filiorum utilitati incessanter nos prospicere convenit, iccirco scriptis presentibus universis notificari volumus quod Adam de Capella et Guiburc soror ejus dederunt Deo ac monachis sancte Marie de Sarnaio, in perpetuam elemosinam, quicquid in terra de Proverleu possidebant, et decimam ejusdem loci, et decimam de Machisni, concedente Joscelino de Alneolo, de cujus feodo predicta elemosina extat. Concessit etiam hanc elemosinam Florya uxor predicti Adam, et filia eorum Ermengard cum viro suo Hugone de Stampis, filiique eorum Adam, Amarrico et Hemerico. Teste : Guarino d'Escure et Hemerico de Alneto. Item concessit hanc elemosinam Robertus, filius predicte Guiburc, cum fratre suo Joscelino, uxorque Roberti Gila ac filia eorum Isabel. His testibus : Willelmo de Auton, Baldawino de Auton. Annuit quoque pretaxatam elemosinam Milessent, filia Guiburc, cum viro suo Guarino et filiis ac filiabus, scilicet Reinaldo monacho, Adam, Guiburc, Florya, Belya, Bretta. His testibus : Guarino Alexandro, Roberto Sen-Nappe, Guarino d'Escure et Hermoino. Hoc namque concessit Isabel cum viro suo Radulfo de Bretonvilla filiisque suis Stephano et Arnulfo. Teste : Sivino Gorloen, Radulfo Vitulo, Adam de Capella. Ascelina vero cum viro suo Guarino d'Escure hoc concessit et filiis ac filiabus Willelmo, Nevelone, Roberto, Eustacia et Berta. Insuper et soror Asceline Florya nomine. Teste : Hemerico de Tuvilla, Renaldo de Vilerei et Hugone de Tuvilla. Ut autem predicta elemosina inconcusse teneatur, sigilli nostriauctoritate eam communimus ; et ne ab aliquo diminuatur modis omnibus prohibemus. Pro hac autem elemosina recepit predictus Adam cnm uxore et filia, ex karitate monachorum, C libras parisienses minus C solidis, et Guiburc soror ejus cum liberis suis C libras ejusdem monete. Testes, ex parte monachorum : Johannes sacerdos de Bounvilla, Nivardus sacerdos de Neelpha, Willelmus Doie, Girbertus Froeline, Hai de Sancto Arnulfo, Radulfus de Veisins, Sivinus Gorloens ; ex parte Adam et Guiburc : Guarinus d'Escure, Robertus Sen-Nape, Poelinus de Livesvile, Radulfus Vitulus, Hemericus de Tuvilla, Rogerius clericus.

Voyeznos XXXI et XXXIbis.
Ante 10 mart. 1177

Carta de domo Sancti Hernulfi.

Original en parchemin. — Inv., p. 140, I. 7, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis fidelibus sancte ecclesie, Simon Rupis Fortis, salutem : Noveritis quod Guerri de Rupe Forti dedit Deo et monachis sancte Marie de Sarnaio in perpetuam clemosinam domum quam Girbertus Froeline tenebat de eo apud Sanctum Ernulfum, liberam et quietam ab omni censu et consuetudine, et hospitem in ea manentem ; concedente uxore sua Odelina, filiisque suis Roberto et Basilia. Concedo etiam et ego hanc elemosinam, de cujus feodo constat, predictis monachis, quatinus eam, sicut dictum est, liberam et quietam habeant et maxime hospilem in eadegentem. Teste : Simone de Crechis ; Gualterio de Bendevilla ; Hermoin de Alenvilla ; Roberto de Sarnaio ; Alveredo canonico ; Radulfo Ranguillun ; Girberto Froeline ; Galterio de Caudri ; Johanne Raer ; Simon Duinnel.

Il s'agit ici d'une noble famille de Rochefort en Yveline, qui n'a aucun rapport avec les illustres maisons de Montlhéry, de Garlande et de Montfort, seigneurs dominants de ce lieu. Nous retrouvons souvent ce nom de Rochefort, soit dans ce cartulaire, soit dans des chartes, originales, notamment dans celles de l'abbaye de Clairefontaine. Nos planches représentent un sceau aux armes de cette maison, armes qui sont également gravées sur une tombe de l'église de Clairefontaine, et qui étaient burelées de 12 pièces. A. M. Voir le dictionnaire topographique au mot Sanctus Ernulfus.
10 mart. 1177, n. s

Carta de domo Guerri de Rupeforti, que est apud Sanctura Hernulfum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 140, l. 7, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Johannes, divina dignatione et meritis sancti Thome, Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus ad quos littere iste pervenerint, in Domino salutem : Universis, tam presentibus quam futuris, notum fieri volumus quod, fidem litterarum Simonis de Rupe Forti secuti, donationem et concessionem quam Guerri de Rupe Forti monachis de Sarneio dedit et concessit, scilicet domum quam Girebertus Froeline de eo tenebat apud Sanctum Ernulfum et hospitem in ea manentem, libere et quiete tenendam et habendam, tam scripti quam sigilli nostri munimine confirmavimus, et sub anathemate prohibemus ne quis eos super hoc aut vexare aut molestare presumat. Testibus his : Radulfo de Claro Fonte ; Briencio, canonico Carnotensi ; Hai de Sancto Ernulfo ; Renoldo Alardi et aliis quampluribus. Data VI idus marcii, anno Verbi incarnati Mº Cº LXXº VIº, pontificatus nostri primo.

Saint Thomas de Cantorbéry avait été pendant sa vie le protecteur de Jean de Salisbury, évêque de Chartres ; et par reconnaissance ce prélat se servit toujours dans ses suscriptions des mots : Meritis sancti Thome. A. M. Grand sceau de cire jaune sur double queue de cuir blanc. L'évêque debout, mitré, crossé et bénissant. Légende : Sigillvm Iohis Dei Gracia Carnotensis epicopi(sic). (Gravé.)
1178. — Vid. de 1255

Theobaldus, Blesensis comes, unum de burgensibus suis Carnotensibus servientem liberum monachis Vallium Sarnaii concedit.

Vidimus en parchemin — Inv., p. 136, I. 2, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis nos, anno Domini Mº CCº Lmo quinto, die mercurii post festum sancti Remigii, quasdam litteras vidisse et legisse in hec verba :

Ego Theobaldus, Blesensis comes et Francie senescallus, tam futuris quam presentibus notum facio quod ecclesie beate Marie de Vallibus, pro remedio animarum patris et matris mee et pro anima mea, concessi in perpetuum, in civitate mea Carnoti, habere servientem omnino liberum unum de burgensibus meis, quem voluero, et nunc presencialiter dedi eis Guiardum Corbini cum predicta libertate. Cum autem Guiardus morietur vel pro voluntate monachorum removebitur, ego si, volente Deo, superstes ero, eis alium dabo, et sic quociens eorum serviens vel morietur vel removebitur ; quod similiter in perpetuum facient omnes heredes mei qui domini erunt predicte civitatis ; quod, ne oblivione deleri possit aut a posteris infirmari, litteris commendo et sigilli mei impressione confirmo. Testes inde sunt : Philippus de Caprosa ; Herbertus marescallus ; Fulco camerarius ; Gaufridus scriptor meus ; Theobaldus de Sancto Karauno. Actum Carnoti, anno incarnationis dominice Mº Cº LXXVIIIº. Datum per manum Huldrici cancellarii.

Quod autem vidimus verbo ad verbum testificamur.

L'an 1128, Thibaut IV, comte de Blois, père de Thibaut V qui donne la charte dont nous nous occupons en ce moment, avait cédé à l'abbaye de Thiron six serviteurs et six pêcheurs de la ville de Chartres, en se servant de termes absolument semblables à ceux que son fils emploie en 1178. L'une et l'autre donation furent confirmées en 1202 par Louis, comte de Blois. L. M.
Circa a. 1177

Littere Mathei de Marleio de masura Hemerici.Pierre de Chateron et Eudes de Plaisir se trouvent mentionnés en 1163 ; Miles de Neauphle doit être le petit-fils de Simon, le fondateur de l'abbaye, le même dont il est question en 1154 ; nous pensons donc devoir rapporter cette charte aux premières années de Mathieu comme seigneur de Marly, c'est-à-dire vers 1177. L. M.

Original en parchemin. — Inv., p. 8, I. D, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint omnes, tam presentes quam futuri, quod ego Matheus, dominus Marleii, concedo in perpetuam elemosynam monachis sancte Marie de Sarneio masuram Hemerici carpentarii possidendam, unde nec a me nec ab aliquo herede meo cogentur prefati monachi eam vendere, nec alio modo a se alienare. Testibus : Milone de Nielpha ; Amaurico de Chateron ; Petro de Chateron ; Symone monacho ; Odone de Plesseio ; Theobaldo de Vilers.

Mathieu de Montmorency, premier du nom comme seigneur de Marly, était fils puîné de Mathieu Ier, seigneur de Montmorency. Son frère Thibaut, seigneur de Marly, s'étant fait religieux à l'abbaye du Val vers 1177, Mathieu lui succéda dans cette terre, dont sa postérité prit le surnom. Sa femme, que nous verrons mentionnée ch. CXIII, était Mahaut, fille de Guillaume de Garlande, seigneur de Livry, et veuve de Hugues, seigneur en partie de Gallardon ; ce fut elle qui fonda en 1204 l'abbaye de Port-Royal. Mathieu de Montmorency mourut en 1205. A. M.
11 jul. 1179

Carta de decima Proveirleu.

Original en parchemin. — Inv., p. 84, I. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Milo, Carnotensis ecclesie archidiaconus, universis in Christo fidelibus salutem : Quoniam sapientis est periculi previdere jacturam, et antiquitas hebetat memoriam ; iccirco presenti scripto omnibus, tam futuris quam presentibus, notificari volumus querelam quandam, que inter Manerium, Sarnaiensem abbatem, et Godefridum, priorem sancti Arnulfi de Equelina, ecclesiasque eorum de decima terre quam monachi sancti Arnulfi possident apud Proveirleu exorta est, in presentia nostra ita terminatam fuisse : quod videlicet eadem decima a Theobaldo, Fossatensi abbate, et capitulo suo, Godefrido etiam priore sancti Arnulfi, eidem Manerio Sarnaiensis ecclesie abbati libere et quiete dimissa sit. Actum est hoc apud Carnotum, anno Verbi incarnati Mº Cº LXXº IXº, V idus julii. Testes inde sunt, ex parte Manerii abbatis : Robertus, abbas sancti Johannis de Valeia ; Theobaldus, clericus de Sancto Carauno ; Adam de Capella ; Symon de Specula ; Gaufridus Ballobe ; Goscelinus de Specula ; Robertus de Poncellis ; Guiardus Corbin ; Gisbertus de Praella ; Guarinus Paacherius ; Willelmus Rubeus Nasus ; ex parte Godefridi prioris, testes : Albertus, canonicus Sancti Carauni ; et Sivinus Gorloen.

1179

Carta regis de Planeto.

Original en parchemin. — Inv., p. 26, l. C. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sancte et individue Trinitatis, amen. Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex : Noverint universi presentes pariter ac futuri quod frater Guinardus, ad nos veniens, indicavit nobis se velle quod locus suus, quem in foresta nostra, que Equiligna dicitur, labore suo edificaverat, qui vocatur Planaium, in potestatem monasterii et fratrum de Sarnaio post suum traderetur decessum ; eo tenore, quod semper duo fratres predicti monasterii, sacerdotes, ibi, videlicet in loco sibi tradito, divina celebrabunt, et pro salute anime nostre et karissimi filii nostri Philippi et edificatoris ipsius loci missas cantabunt. Nos autem, ad petitionem ejusdem fratris Guinardi, concessimus ut jus tantummodo et usuarium quod frater Guinardus ibi habebat, fratres Sarnaii habeant post ejus decessum. Quod ut perpetuam optineat firmitatem, cartam presentem sigilli nostri auctoritate ac regii nominis karactere subtus annotato fecimus communiri. Actum Parisius, anno ab incarnatione Domini Mº Cº LXXº IXº ; astantibus in palacio nostro quorum nomina supposita sunt et signa. Signum comitis Theobaudi dapiferi nostri. Signum Guidonis buticularii. Signum Reginaudi camerarii. Signum Radulphi constabularii. Data vacante (monogramma) cancellaria.

V. nos XXXIII et LXIII.
1179

Carta Beati Dionisii de stanno nostro et alneto.

Original en parchemin. — Inv., p. 123, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Quoniam vita hominum brevis est, eorumque labilis memoria, res gestas custodie litterarum commendare consuevit antiquitas, ne ipsarum aliquid in posterum sibi vendicet oblivio. Noverit igitur universitas fidelium presentium et futurorum, quod de discordia que erat inter nos et monachos de Sarnaio talis facta est compositio : videlicet, quod ego Willelmus, ecclesie Beati Dyonisii humilis minister, et totus noster conventus concessimus eis totam terram nostram quam tenebant, a terris Sarnai usque ad Motam que fuit domini de Neaufla, inter montem et riveriam, in perpetuum possidendam, pro qua reddent nobis duodecim denarios annuatim. Et quando abbas Sancti Dyonisii ad illas partes ierit, piscari faciet in stagno, quod continetur infra predictos terminos. Similiter concedimus eis alnetum excolendum, quod est ultra Motam inter prefatam riveriam et montem in perpetuum possidendum, ita ut de unoquoque arpenno reddent nobis duos denarios annuatim. Actum est hoc in communi capitulo Beati Dyonisii, prefato Willelmo, abbate presidente ; teste : Willelmo priore ; Hugone infirmario ; Girardo cantore, Balduino thessaurario ; Galtero capellano ; Roberto scriptore ; Hugone notario. Et, ne ab aliquo ullo modo in posterum violari vel inmutari possit, Beati Dyonisii sigilli impressione [est] confirmatum. Anno ab incarnatione Domini Mº Cº LXXIXº.

1179. — Vid. de 1289

Littera de domo nostra de Sparnone.

Vidimus en parchemin — Inv., p. 137, l. 2, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceulx qui ces lettres verront, Jehan de Montigni, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous fesons assavoir que nous, en l'an de grâce mil CC IIIIxx et nuef, le lundy devant la feste Sainct Climent, veismes unes lettres en la fourme qui s'ensuit :

Symon, comes Ebroicarum et dominus Montis Fortis, omnibus in perpetuum notum esse volo, tam futuris quam presentibus, quod ego in perpetuam elemosinam, pro remedio anime mee, necnon et patris etmatris mee, dedi Deo ac monachis sancte Marie de Sarnaio quamdam domum apud Sparnonem, ab omni consuetudine liberam et inmunem, necnon et hospitem in eadem domo manentem, eadem libertate quietum, sicut et Bonis Hominibus de Molinello feci. Quod, ne oblivione deleatur aut a posteris infirmetur, scripto mandavi et sigilli mei impressione confirmavi. Actum apud Gambeis, anno Verbi incarnati centesimo septuagesimo nono. Testis : Radulphus Galopins ; Fulco capellanus ; Radulphus del Rochei.

Et nous le transcript de ces lettres avons seellé du seel de la prévosté de Paris, sauf le droit de chascun. Ce fut faict l'an et le jour dessus diz.

Simon III, seigneur de Montfort, succéda en 1140 dans le comté d'Evreux à son frère Amaury V de Montfort et II comme comte d'Evreux. Il mourut vers l'an 1181.

Tout ce qui se rapporte à l'histoire de la famille de Montfort offre un tel intérêt qu'on nous pardonnera sans doute de reproduire en partie une charte octroyée en février 1199 à la léproserie du Grand-Beaulieu près Chartres, par Simon IV, seigneur de Montfort, et où se trouve reproduite toute la généalogie de cette maison. Cette pièce est d'autant plus curieuse qu'elle donne le nom d'Eva à la femme de Simon IV, que tous les généalogistes s'accordent à nommer Alix de Montmorency.

« Quoniam rerum gestarum veritas cicius sepelitur, in presenti carta ad futurorum memoriam ego Simon de Monteforti annotari volui quod Amauricus de Monteforti, vir prepotens, dedit infirmis de Belloloco Carnoti in elemosina unum modium salis apud Sparnonem annuatim per secula recipiendum : concessit etiam eisdem infirmis apud Rupemfortem Vque solidatas ferri quas dederat eis prius Guido comes ejusdem oppidi (Guy le Rouge) ; donis adjungens supradictis unum cervum tempore pinguedinis et unum aprum in tempore refectionis, ita quod cervus cum corio et aper integer ad prefatos infirmos afferretur. Hec concessit Amauricus parvus filius ejusdem Amaurici, qui erat sub custodia Amaurici de Mestenon. Quo defuncto, Simon, frater ejus et successor, hoc donum patris et fratris sui confirmavit in capitulo Belliloci et concessit. Evolutis autem annis aliquot, Simon iste, comes Ebroicensis, et Mahaudis uxor ejus dederunt eisdem infirmis in elemosinam unam carrucatam terre de proprio suo apud Rambolletum et unum hospitamentum ad Loveriam....... Preterea dedit jamdictis infirmis idem Simon, comes Ebroicensis et dominus de Hosdenc, domum cum virgulto, que fuit Fulcherii capellani in vita sua, apud Hosdenc, et hospitem in eadem domo qui hoc custodiat............ Preterea dedit eisdem quod porcos suos pasci mittere possent in defenssa Equiline, sine consuetudine omni et pasnagio. Ego autem Simon de Monteforti, predictorum successor virorum et heres, dona omnia que dederunt antecessores mei concessi et confirmavi, concedentibus et laudantibus uxore mea Eva et filiis meis Amaurico et Guidone, et fratre meo Guidone........... Actum publice anno incarnati Verbi millesimo centesimo nonagesimo octavo, mense februario. « (Original en parchemin — Archiv. du dép. d'Eure-et-Loir ; fonds du grand séminaire.)

Voir Recueil de Chartes des Moulineaux, nos I et IX.
Circa a. 1180. — Vid. de 1391

Simon de Monte Forti dat decem libras de redditibus Rupis Fortis.

Vidimus en parchemin — Inv., p. 140, l. 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Tam posteris quam presentibus notum fieri volo, quod ego Simon de Monte Forti dedi, pro salute anime mee necnon et predecessorum meorum, ecclesie sancte Marie de Sarnio monachisque ibidem Deo servientibus, in perpetuam elemosinam, decem libras monete parisiensium in redditibus de Rochefort, concedente Amicia, uxore mea, idque tenendum manu propria in manu Roberti de Urfino confirmante. Testis : Hugo de Castro Novo ; Simon de Aneth ; Guinardus de Planeio ; Fulco cappellanus ; Philippus de Caprosia ; Robertus de Urfino ; Philippus Drocensis ; Nevelo de Urfino.

Circa a. 1180

Carta de modiatione Thionii de Forgiis.Simon de Rochefort a déjà donné, le 10 mars 1177, des lettres de confirmation pour une donation faite par Guerri de Rochefort, no XLVIII ; — Henri de Doleinville figure comme témoin dans trois lettres de Maurice (nos XIX, XXXVII et LVII) ; — Étienne de la Brosse est indiqué comme mort en 1206. L. M.

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. 0. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis tam presentibus qnam futuris, ego, Symon de Rochefort, notificari volo quod Theonius de Forgiis, Deo et monachis sancte Marie de Sarnaio, in perpetuam elemosinam, dedit duos modios, unum scilicet annone et alterum avene, quos annuatim recipiebat in grangia de Essarto-Roberti, concedente Hugone, fratre suo, cum uxore Eremburg et filiabus eorum, Odelina et Eremburg. Teste : Syvino de Rochefort ; Odone, majore de Baeneriis ; Guarino, nepote predicti Odonis ; Stephano de Sunchamp, Adam de Pruneio. Item concessit hanc elemosinam frater predicti Theonii Berardus ; teste : Henrico de Doleinvilla ; Syvino de Rochefort ; Stephano de la Brosce et Theobaldo de Briis. Concessit etiam hanc elemosinam Martha, soror ejus, cum filiis suis Philippo, Thoma et Hugone, presentibus supradictis testibus. Preterea annuit hoc Bretta, soror ejus, cum viro suo Manasserio et filiis ac filiabus, Lisiardo, Willelmo, Thoma, Petro, Luciana, Odelina, Isabel ; teste : Guidone des Loges ; Gualterio Charbonel ; Drocone de Paris ; Thoma Bevant. Denique pretaxatam elemosinam concessit Floria, soror ejusdem, cum viro suo Therrico et filiabus eorum Eremburg, Petronilla, Richelde ; teste : Symone de Burgo Novo ; Hugone de Chastris ; Therrico, filio Auburc ; Gesberto cordubanario. Pro hac vero elemosina accepit predictus Theonius ex karitate monachorum XXX libras parisienses ; et in presentia mea, fide data, promisit se, cum fratribus suis Hugone et Berardo, prefatam elemosinamguarandire. Ne ergo secuture generationi oblivioni tradatur, litteris presentibus commendari et sigilli mei auctoritate prescriptam elemosinam communiri precepi. Cyrographum vero, quod de hac modiatione, antequam in elemosinam largiretur, habebant inter se monachi et Theonius, amodo evacuatur.

Circa a. 1180

De libertate domus nostre de Brueriis.

Original en parchemin. — Inv., p. 131, 1. 2, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, tam posteris quam presentibus notum fieri volumus quod Guarinus, filius Reinaldi de Grangiis, dedit monachis Sarnaii, in perpetuam elemosinam, dominium et justiciam totius teneture Guiardi, filii Johannis carnificis, libere et quiete possidendum, salvo sibi censu suo XVIII denariorum, quos jam dicto Guarino reddent prefati monachi Sarnaii, in festo sancti Remigii. Insuper et in presencia nostra fidem dedit, quod anno, quo miles fiet, hanc elemosinam concedet. Concessit hanc elemosinam uxor ejusdem Guarini, Gersendis nomine, et Matildis de Ruol, ad cujus feodum pertinet prescripta tenetura. Plegii vero concessionis faciende, anno quo miles fiet sepedictus Guarinus, sunt hii : Radulfus de Faberiis ; Matildis de Ruol et Hugo filius ejus ; Simon Poleta ; Robertus de Fusci. Hujus rei testes : Bartholomeus, decanus de Sarcleiis ; Willelmus, clericus de Paleisol ; Clemens, presbiter de Brueriis ; Robertus de Repenti ; Henricus de Doleinvilla ; Letoudus Eremberti ; Simon Tibboudi ; Anxellus de Boissi et Willelmus frater ejus ; Guiardus custurerius.

Circa. a. 1180

Symonis de Nielfa, de X solidis, ex dono Guidonis fratris ejus.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 7, I. 4, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Simon, dominus Nielfe, notum facio universis quod Guido, frater meus, dedit hospicio pauperum Vallium in perpetuam helemosinam X solidos parisienses, annuatim, in crastino sancti Dionisii, in villa sua de Stagno reddendos. Quod ego et fratres mei concessimus, et presentibus litteris sigillo meo signatis in perpetuum duraturum stabilire curavi.

Fragment d'un sceau rond en cire verte, sur lequel on reconnaît très distinctement un écu triangulaire au lion de Neauphle. La présence de ce sceau, différent de celui dont se sert Simon de Neauphle (nº XXV), et de celui qu'emploie un autre Simon de Neauphle en 1206 (nos CXXXIII et suiv.), nous autorise à regarder l'auteur de cette pièce comme le fils de l'un et le père de l'autre. Les frères de Simon sont nommés ici et dans la charte suivante Guido et Gaufridus, tandis que ceux du Simon qui scelle en 1206 sont appelés Gaufridus, Galerannus et Gervasius (nº CXXXIX). A. M.
Circa a. 1180

De pressuragio de Stagno.

Original en parchemin. — Inv., p. 7, I. D, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Simon, dominus Nielfe, omnibus presentem cartulam inspecturis vel audituris, notum facio et sigilli mei impressione attestor, aprobo et confirmo quod Guido de Nielfa, frater meus, plenarie quitavit monachis Sarnaii quicquid ei debebant pressuragii apud villam, que dicitur Stagnum. Concessit hoc etiam Gaufridus, frater noster.

1180-1202

De clauso quod dedit pater Petri Magni.

Original en parchemin. — Inv., p. 8, I. D, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Matheus, dominus Marleii, universis paginam presentem inspecturis notum esse volo me, pro certo, a personis legitimis que rei veritatem bene noverant, inquisisse Petrum, scilicet Radulphi Magni filium, nichil omnino census habere in clauso vinee, quod pater ejus monachis Sarnaii vendiderat. Quod, ut robustius in posterum perseveret, sigillo meo confirmavi.

Jun. 1181. — Vid. de 1232

Littera de terra de Montlinon, " de grangia de Boillunel et de pluribus aliis.

Vidimus en parchemin — Inv., p. 121, I. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Noveritis quod nos litteras pie recordacionis Mauricii, quondam Parisiensis episcopi, sigillo ipsius sigillatas, inspeximus in hec verba :

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, notum fieri volumus omnibus, tam presentibus quam futuris, quod Andreas de Urmeia dedit, in presencia nostra, pro salute anime sue et uxoris sue Aeleis atque predecessorum suorum, Deo et monachis sancte Marie de Sarnaio, grangiam de Boillunel, in perpetuam elemosinam ; concedente Johanne de Corbolio, ad cujus feodum locus ille pertinet ; eo tenore liberam et quietam quo eam tenebat, cum terris et pascuis adjunctis et toto nemore ;et clausum de Chesnei ; et, post decessum Gaufridi, arpennum quem idem Gaufridus in eodem clauso possidebat ; et IX arpennos prati apud Roissi ; molituram quoque liberam et quietam habitatoribus grangie de Boillunel, in molendinis suis de Urmeia, post eum quem molentem invenerint ; totam insuper terram suam de Lavarvilla, si absque liberis decesserit ; et totam censivam omnium vinearum de territorio suo de et pressorium cum tota pressura, exceptis duobus modiis vini, quos habebunt annuatim leprosi de Chesnei. Andreas quoque, nepos predicti Andree, dedit jam dictis monachis XX solidos annuatim, in furno suo de Corbolio ; et domum Roberti de Urmeia, ab omni consuetudine liberam et quietam. Mater quoque ejusdem Andree, dicta Sanctissima, dedit, pro remedio anime filii sui et sue, dimidium pressure pressorii sui et dimidium decime vini apud Maigneium, concessu fratris sui Willelmi Pastie atque viri sui Rerrici et filii sui Rerrici. Robertus eciam de Urmeia dedit predictis monachis VI arpennos vinearum apud Urmeiam, et VI solidos census in arpenno terre, quem tenebat, apud Essoniam, de monachis sancte Marie de Campis Corbolii, per censum XII nummorum. Concessit etiam eis domum suam cum omnibus vasis suis vinariis, ubicumque sint. Has elemosinas, et omnes alias que de cetero in feodo suo fient, concesserunt prefatis monachis quiete possidendas Andreas de Urmeia et Willelmus de Guillervilla, nepos ejus. Recordationi hujus rei interfuit Guido, abbas Sarnaii ; Petrus cellerarius ; Bernardus monachus ; Johannes, nepos sepedicti Andree ; Guinardus de Planeio ; Daniel, capellanus noster ; Reinaldus, Gualfridus de Guiri, Petrus de Campellis, Philippus de Gravia, canonici Parisienses ; Bartholomeus, decanus de Sarcleia ; Andreas de Urmeia ; Gilo Senglarius ; Hugo de Acheiis ; Simon Cadaver ; Adam de Orengi ; Philipus de Ver ; Philipus de Montleignun ; Robertus de Urmeia ; Draco cambitor ; Robertus de Gloriette. Actum in inferiori aula Parisiensi, anno Verbi incarnati Mº Cº LXXXIº, episcopatus vero nostri XXIº.

In cujus rei testimonium nos officialis predictus, ad petitionemabbatis et conventus Vallium Sarnaii, dictas litteras episcopi, verbo ad verbum transcriptas, sigillo curie Parisiensis fecimus roborari. Actum anno gratie Mº CCº XXXº secundo, mense junii.

Chesnei,

V. nº CIV.
Post. jun. 1181

Johannis de Corbolo, de dono Andree de Ulmeto.

Original en parchemin. — Inv., p. 38, I. B, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Johannes de Corbolio notum fieri volo, tam posteris quam presentibus, quod, pro remedio anime mee et uxoris mee Carcassone, necnon predecessorum et filiorum meorum, dedi ecclesie sancte Marie de Sarnaio, in perpetuam elemosinam, XII denarios de censu, quos habebam in domo, quam Willelmus de Firmitate, in perpetuam elemosinam, me concedente, dedit prefate ecclesie de Sarnaio. Preterea concedo et laudo elemosinas omnes quas Andreas de Ulmeto prefate ecclesie de Sarnaio dedit in feodo meo. Insuper dedi et concessi jam dicte ecclesie de Sarnaio, in perpetuam elemosinam, quicquid in feodo meo deinceps acquirere poterint monachi de Sarnaio. Hec omnia, ut prescripta sunt, concessit uxor mea Carcassona et filii mei Johannes, Balduinus et Hugo. Testes : Bernardus monachus, Willelmus conversus ; Gaufridus de Viniparereia ; Hugo de Aguernoil ; Hugo de Dravel.

Voyez la charte précédente.
22 oct. 1181

Fratres prioratus de Planeto se et domum suam ecclesiæ de Sarnaio submittunt

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. M. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Petrus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, tam presentibus quam posteris notum fieri volo, quod frater Guinardus et ceteri fratres de Planeto, in presentia nostra constituti, se et domum suam ecclesie de Sarnaco summiserunt atque donaverunt ; hoc videlicet modo ut, cum per decessum fratrum ad numerum duorum redierint, abbas plenam habeat potestatem tam domus quam facultatem ejus, et in arbitrio ejus sit, si voluerit, fratres sui ordinis ibidem instituere et quot voluerit, servata tamen duobus residuis fratribus libertate vivendi in ordine quem modo habent, tam in cibis quam in vestitu et aliis vivendi modis. Antequam autem ad hanc paucitatem fratres devenerint, ipsi dominium domus habebunt ; et non erit abbati potestas bona eorum vendendi, donandi seu alio modo minuendi, aut ordinem mutandi in cibis, in vestitu vel in aliis vivendi modis. Si tamen hoc medio tempore inter eos orta fuerit dissensio, consilio abbatis predicti componetur ; aut si prior decesserit vel cesserit, alius, ejus similiter consilio, substituetur de numero eorumdem fratrum. Item hoc medio tempore prior et fratres, pro necessitatibus suis et ecclesie, de mobilibus vendere poterunt vel donare, de immobilibus nequaquam. Si autem ab hac pactione pars altera aliquando recedere voluerit, in presentia nostra vel successoris nostri lis terminabitur. Ut autem donatio ista nulla, supervenientibus annis, oblivione fulcetur, eam scripto commendari et sigilli nostri auctoritate fecimus communiri. Data anno gratie Mº Cº LXXXIº ; XI kalendas novembris.

V. nos XXXIII et LII.
20 dec. 1181

De domo Wiardi Corbini.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 136, l. 2, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Petrus, divina dignatione, Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus tam presentibus quam futuris, ad quos littere iste pervenerint, in Domino salutem : Noverit universitas vestra quod Guiardus Corbini et uxor ejus, in presentia nostra constituti, domum quamdam quam habebant in civitate Carnotensi, ad Cuneum-Raherii, ante puteum, cum virgulto ipsi domui adjacente, abbati et fratribus de Sarnaio, pro remedio anime sue, donaverunt. In cujus rei testimonium prefatam paginam subscribi fecimus, statuentes et sub anathemate prohibentes ne quis predictos fratres super eadem domo in posterum per injuriam molestare presumat. Actum est hoc anno incarnati Verbi Mº Cº LXXXIº, XIII kalendas januarii. Hujus autem rei testes sunt : Willelmus saccentor ; Arenbertus, Robertus, Radulfus, clerici succentoris ; Theobaudus Patras ; Gaufridus Boniot.

Le nom du Coin-Rahier ne se trouve que dans les titres des douzième et treizième siècles, et paraît avoir complètement disparu au quatorzième. Le puits, ordinairement appelé puits du chapitre, était situé au coin de la partie méridionale du cloître, non loin de la rue aux Herbes, mais il ne fut construit qu'en 1328 ; ce ne peut donc être de celui-là qu'il est question ici : toutes les probabilités d'ailleurs tendent à établir que le Coin-Rahier était situé dans la rue Percheronne, presque en face de la rue de l'Hôtel-Dieu, à l'endroit occupé depuis par les maisons du chanoine Nicolas de Maison-Maugis, maisons louées le 23 février 1582 par Henri III, qui y fit sa demeure pendant ses fréquents voyages à Chartres. L. M. Sceau ogival en cire jaune, un peu brisé dans sa partie supérieure. L'évêque debout, mitré, crossé et bénissant. Légende : [† Si]gillvm Petri Carnotensis episco[pi]. Cette empreinte a été faite à deux reprises. Contre-sceau, formé d'une pierre antique, représentant un animal accroupi, sertie dans un encadrement circulaire, sur lequel on lit : † S. Petri Carnotensis epicopi (sic). (Gravés.) A. M.
20 dec. 1181

De decima de Balliaco, que vendita fuit domino P. de Marliaco.

Original en parchemin. — Inv., p. 7, l. C, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Petrus, divina dignatione, Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus, tam presentibus quam futuris, ad quos littere iste pervenerint presentes, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod, assistens nobis Emelina, uxor Gazonis de Malbussom, decimam quam habebat apud Baalliacum in manu nostra resignavit, concedente et approbante hoc ipsum filio ejus Petro clerico, puero in potestate ipsius existente. Et nos, ad peticionem ipsius, abbati et fratribus de Sarnaio, ob meritum religionis, eam perpetuo possidendam donavimus ; eo nimirum tenore, ut predicta ecclesia semper proprietatis dominium habeat ; filius autem predictus usumfructum, quoad vixerit, possideat : de quo tamen ipsa ecclesia eidem clerico, donec sibi previdere poterit, necessaria providebit ; et si quid extra procurationem pueri superfuerit ecclesie erit. Post modum vero, usufructu integre percepto, ipsi puero de eo ad libitum disponere licebit. Grangiam quoque et pratum, que in eadem villa juxta ecclesiam habebat, prefata Emelina, pro salute anime sue, eidem ecclesie concessit. Ut autem donationes iste, intuitu pietatis facte, contra calumpnias impiorum suo robore subsistant, eas scripti nostri testimonio subnixas predicte ecclesie confirmavimus et sigilli nostri auctoritate munivimus, statuentes et sub anathemate prohibentes, ne qua in posterum ecclesiastica vel secularis persona super his rebus jamdicte ecclesie molestiam inferre presumat. Huic autem donationi interfuerunt : Willelmus succentor ; Gauterius, Pissiacensis archidiaconus ; Gauterius capicerios ; Lambertus presbiter. Actum est hoc anno incarnati Verbi Mº Cº LXXXº Iº, XIII kalendas januarii.

1181

Compositio inter monachos Vallium Sarnaii et canonicos Pissiacensis eeclesiæ.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 168. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Satis composite, tam fugaci existente humana memoria, scripturæ fuit credita factorum executio : Quocirca in hac cartula breviter subnotatur compositio, habita inter monachos de Sarnaio et canonicos Pissiacensis ecclesiæ, super elemosinis, quæ in censivis beatæ Mariæ Pissiacensis habentur, quas prædictorum monachorum contulit conventui Gualterius, Pissiacensis ecclesiæ canonicus. Orta ergo inter eos controversia, superposito pacis pacto, hoc modo sopita est : Salvi sunt prædictis canonicis census sui et redditus in eisdem elemosinis ; in vineis de Chappet quindecim denarii et obolus ; in vinea de Maruil decima, scilicet de singulis modiis singuli sextarii, sextarius avenæ reddendus ad Natale, duo nummi, duæ oblatæ, duo cappones. Et ut ejusdem vineæ pressuragium monachis quietum remaneat, unum vini modium canonicis dabunt ; dimidium de cuppa, dimidium de pressorio. In curte quoque domus quam præfatus Gualterius sæpedictis monachis dimisit, quæ videlicet curtis habetur in cimeterio Beatæ Mariæ, omnes consuetudines habebunt canonici. Ut autem pacis hujus convenienciæ tenorem habeant perseverantem, tres solidos censuales annuatim reddent monachi canonicis, in festo sancti Remigii, præter omnes redditus enumeratos ; duodecim scilicet denarios super curtem domus, quæ est in atrio ecclesiæ, et II solidos super præfatam vineam de Maruil. Unum insuper hospitem apud Chappet, sex denarios persolventem, de quo inter monachos et canonicos orta est controversia, quietum canonicis dimiserunt. Quod, ut ratum illibatumque permaneat, sigillorum utriusque capituli impressioneet chirographi interpositione confirmatum est. Actum Pissiaci, anno incarnati Verbi millesimo centesimo octogesimo primo ; præsente ex parte monachorum : Guidone, tunc temporis abbate ; Petro cellerario ; Sansone monacho ; Hugone monacho ; ex parte canonicorum : Gaufrido, tunc temporis abbate ; magistro Amarrico ; magistro Guillelmo de Villeniis ; magistro Guillelmo de Saumarcheis ; Rogerio presbitero ; Radulpho presbitero ; Guillelmo presbitero de Manlia ; Renoudo canonico ; Durando presbitero de Acheriis.

Voyez l'acte de donation de 1174, nº XLIII. Cet abbé, dont il sera souvent question dans ce cartulaire, succéda à Mainier en 1181. Il s'est rendu fameux par la part qu'il prit à la croisade que Simon de Montfort dirigea contre les Albigeois. Ce fut en 1206 que, sous la conduite d'Arnaud, général de l'ordre de Citeaux, il se livra dans le Midi à ces prédications fougueuses dont l'insuccès amena la guerre fatale qui ensanglanta tout le Languedoc. Pour prix de son dévouement à Simon de Montfort, il reçut l'évêché de Carcassonne, et mourut en 1223. Le célèbre historien de la guerre contre les Albigeois, Pierre des Vaux de Cernay, moine de cette abbaye, était le neveu de l'abbé Guy. A. M.
1182-1187

Carta de Provellu, Roberti de Specula et Joscelini fratris ejus.

Original en parchemin. — Inv., p. 84, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego R[eginaldus], Dei gratia, Carnotensis electus, tam posteris quam presentibus notificari volo, quod Robertus, miles de Specula, fraterque ejus Joscelinus concesserunt Deo et monachis de Sarnaio elemosinam quam mater sua Guiburgis de Specula, tempore predecessoris nostri Johannis episcopi, prefatis monachis contulit, liberam et quietam ab omni consuetudine in perpetuum possidendam, Proveirleu scilicet, totamque terram, quam pater et mater eorum ibidem possederunt, decimasque ejusdem loci, terram quoque que dicitur Hasta ; de qua contentione coram nobis facta pacificavimus eos. Pepigerunt insuper prefatus Robertus fraterque suus Joscelinus et, fide data in manu nostra, firmaverunt se dictam elemosinam prefatis monachis guarantire, concedente Egidia, uxore Roberti, et duabus filiabus eorum Isabele et Ascelina. Preterea concesserunt sepedicti fratres Robertus et Joscelinus terram, quam juxta Proveirleu avunculus suus, Adam de Capella, pretaxatis monachis cum decima de Machigni in elemosinam contulit. Quod, ut firmum illibatumque monachis de Sarnaio perseveret, scripto traditum sigilli nostri impressione communimus. Recordationi hujus rei interfuerunt : Gaufridus decanus ; Richerius cantor ; Willelmus succentor ; Gualterius archidiaconus ; Raherius prepositus ; Henricus de Sancto Dionisio ; Johannes, presbiter de Boienvilla ; Theobaldus, clericus de Sancto Carauno ; Guarinus de Escure ; Hugo de Bercheriis.

Renaud de Mouçon fut évêque de Chartres de 1182 à 1217 ; mais pendant les cinq premières années de son épiscopat, il eut un compétiteur nommé Philippe, et il ne porta jusqu'en 1187 que le nom d'élu, electus. V. nos XXXI et XXXI bis.
1182-1196

Carta Guidonis de Cabrosia de alneto.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 28, l. AA. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego, Guido de Caprosia, dedi Deo ac monachis de Sarnaio alnetum, a stagno eorum usque ad terras Sarnaii, ad extirpandum, in plenario capitulo, presente Philippo, fratre meo, et Amarrico Chalmont et Odone, majore de Meencuria ; concedentibus filiis meis, Milone et Simone. Et, ut hoc ratum habeatur, sigillo meo confirmo.

Sceau équestre en cire jaune, de forme ronde, avec cette légende : † Sigillvm Widonis de Caprosia.
1183-1190

De dono nemoris Brullardi et clausi Plastreriarum ecclesiæ de Voto.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 166 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit presentibus et futuris quod ego R[obertus], comes Mellenti, dedi et concessi Deo et ecclesiæ sanctæ Mariæ de Votoin, perpetuam elemosinam, pro salute animæ meæ et prædecessorum meorum et hæredum meorum, terram et nemus Brullardi et clausum Plastreriarum et terram juxta forestam de Vuillebod. Hanc siquidem donationem concessit Galerannus filius meus primogenitus. Testes : Durandus prior Bellomontis, Rogerius de Pratellis, Hugo de Varepunt, Rogerius filius ejus, Joannes de Joe, Hugo de Monteforti, Simon de Grolaio, Thomas de Bernevilla.

V. nº XCVI. Galeran, fils de Robert IV, est mentionné pour la première fois en 1183, et il mourut avant son père, en 1190, à la croisade.
19 oct. 1184

De testamento Galterii, presbiteri de Lupicenis.

Original en parchemin. — Inv., p. 63, l. 7, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, notum fieri volumus universis, quod dominus Galterius, presbiter de Lupicenis, in presentia nostra constitutus, in testamento reliquit medietatem omnium rerum suarum mobilium ecclesie de Sarneio, alteram medietatem locis religiosis reliquit, arbitrio abbatis ejusdem ecclesie et eorum quorum consilia sibi asciverit disponendam ; rerum autem immobilium quas hereditario jure possidet, has ab eodem monasterio de Sarneio jure perpetuo possidendas reliquit ; videlicet, vineam de Aquoso, vineam de Tribus Domibus, vineam de Guerriet, octo sextarios avene perpetui redditus super vineam Aalodi. Si vero, aliquo contradicente, hec dispositio firma aut stabilis esse non potuerit, illi ad quos res ille hereditario jure devenerint prefato monasterio LXta libras parisiensis monete persolvent. Libros quoque scolasticos ecclesie Sarneii, libros vero ecclesiasticos ecclesie sue dimisit. Huic dispositioni, nomine testamenti facte, interfuerunt testes : dominus Guido abbas ; frater Willelmus ; frater Gaufridus, presbiter ; magister Petrus, capellanus noster ; frater Daniel ; frater Girardus de Herivalle ; Nicholaus ; Natalis de Roquencort ; Stephanus de Marolio, presbiteri. Actum apud Sanctum Victorem, in domo episcopali, die veneris infra octabas beati Dionisii ; anno incarnationis dominice Mº Cº LXXXº IIIIº ; episcopatus nostri XXº IIIIº. Quod, ut ratum et inconcussum permaneat, scripto commendari et sigillo nostro dignum duximus confirmari.

1184

Carta regis Francorum de donationibus Andreæ de Ulmeto.

Copie mod. — Inv., p. 39, l. D. — Déclaration de l'an 1511, fº 146. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis, amen. Philippus, Dei gratia, Francorum rex : Noverint universi, præsentes pariter et futuri, quoniam Andreas de Ulmeto ecclesiæ beatæ Mariæ de Valle Sarnaii in elemosinam dedit grangiam de Boillonnello et quicquid ibidem habebat, tam in bosco quam in plano, et pascua et boscum quæ fuerunt Theobaldi Canis, et totum id quod emit a Jocelino, et totam terram de Lavarvilla, et omnia quæ emit apud Fontenetum, tam in terris quam in pratis, præter illud quod dedit Philippo de Ber ; et terram de Monteboscheti, et clausum suum de Chesneto, et pressorium et censivam totius illius territorii ; et novem arpennos pratorum apud Roissiacum ; et molendinum fullericum apud Ulmetum, et in mollendinis de Ulmeto molituram eorum liberam ad grangiam de Boillonnello ; et domum suam, sitam apud Corbolium, in claustro Sancti Exuperii. Præterea, cum Andræas, nepos ejus, præfatæ dedisset ecclesiæ, in obitu suo, viginti solidos de redditu percipiendos annuatim in furno suo de Corbolio ; et, cum Robertus, homo de corpore memorati Andrææ de Ulmeto, dedisset sepedictæ ecclesiæ, in elemosinam, domum suam de Corbolio, liberam ab omni consuetudine, et vineas, et vasa sua vinaria, et sex solidos de censu, quos tenebat a monachis Beatæ Mariæ de Campis ad duodecim denarios de censu, ita dico, si eum sine herede mori contingeret, idem Andræas de Ulmeto hæc omnia benigne laudavit et concessit. Nos vero dictæ elemosinæ manum nostram apponentes, hæc omnia intuitu Dei concedimus, salvo alieno jure, et observanda manu capimus ; et ut perpetuam obtineantstabilitatem, præsentem paginam sigilli nostri auctoritate ac regii nominis caractere subter annotato præcipimus confirmari. Actum apud Fontem-Blaaudi, anno incarnati Verbi millesimo centesimo octogesimo quarto, regni nostri anno sexto ; astantibus in palatio nostro quorum nomina supposita sunt et signa. Signum comitis Theobaldi dapiferi nostri. Signum Guidonis buticularii. Signum Mathei camerarii. Signum Radulphi constabularii. Data per manum Hugonis cancellarii.

V. nº LXI.
1184-1200

Comitis Drocensis, de uno modio bladi apud Rupem Fortem.

Original en parchemin. — Inv., p. 134, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Robertus, comes, dominus Drocarum, cartam presentem annotari feci, qua videlicet tam presentibus quam futuris notum fieri volo quod, assensu et voluntate uxoris mee Yolendis, ecclesie beate Marie de Vallibus et monachis ibidem degentibus et Deo servientibus, in perpetuam elemosinam, dedi annuatim in redditibus I modium annone in campiparte Rupis Fortis. Si autem, aliqua de causa vel ex aliquodefectu, contigerit quod ad persolvendum illum modium annone tota illa campipars sufficere non possit, quod exinde deficiet in campiparte Bertecurtis perficietur et ad mensuram Rupis Fortis. Dedi etiam prefati loci monachis alium modium annone apud Bertecurtem, ad mensuram ejusdem loci ; utrumque scilicet modium persolvendum, cum requirentur, inter festum sancti Remigii et Omnium Sanctorum. Ut autem donatio ista stabilis perseveret et in posterum cassari non possit, ego et Yolendis, uxor mea, presenti scripto et sigillorum nostrorum patrociniis eam confirmavimus. Testes hujus rei extiterunt : Gascio de Torota ; Raherius de Musi ; Odo de Vallegrignosa.

Robert II, fils aîné de Robert Ier, lui succéda dans la seigneurie de Dreux en 1184 et mourut le 20 décembre 1218. Yolande, fille de Raoul Ier, sire de Coucy, mariée à Robert II en 1184 et morte le 18 mars 1224. L'ancien comté de Rochefort en Yveline et la châtellenie de Bretheucourt qui en dépendait étaient passés dans la maison de Montfort par le second mariage d'Amaury IV avec Agnès, fille d'Anseau de Garlande. Le célèbre Simon IV prenait le titre de seigneur de Rochefort et possédait aussi Bretheucourt. Dans la suite, cette terre fut donnée ou échut en partage à Guy de Montfort, son frère, auquel il donna plus tard celle de Castres en Albigeois : Guy fut la tige des seigneurs de Bretheucourt, de Castres et des comtes de Squilace en Italie. Mais Robert Ier de Dreux avait eu pour première femme cette même Agnès de Garlande, veuve d'Amaury IV, morte en 1145 ; et c'est par suite de cette union, dont il ne resta pourtant pas d'enfants, que Robert II avait conservé quelque droit sur les terres de Rochefort et de Bretheucourt. A. M. Les deux sceaux manquent. Un hasard heureux nous a fait découvrir, parmi des sceaux détachés, celui de Yolande, dont la queue de parchemin coupée par le haut s'adapte parfaitement au fragment resté dans la coupure de la charte originale. Il est de cire jaune, de forme ogivale et de grande dimension. Il représente une dame, tête nue, les deux mains posées sur la poitrine, avec cette légende : † [S]IGILL. YOLES. COMITI[SSE DOM]INE DROCAR. ET BRANE. Le contre-sceau rond offre un écu triangulaire, échiqueté et bordé ; la légende bien conservée est ainsi conçue : † CONFIRMA HOC DEVS. C'est le contre-sceau habituel de Robert II : Yolande portait fascé de vair et de gueules de six pièces. A. M.
1185

Chirographum de possessionibus nostris apud Sanctum Nonnum.

Original en parchemin. — Inv. p. 32, l. 1, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Herveus, Majoris Monasterii humilis magister, et Guido, abbas de Sarnaio, notum fieri volumus, tam presentibus quam futuris, nos amicabiliter transegisse de causa, que inter nos vertebatur super terra, in parrochia Sancti Nonni sita, quam Galterius, canonicus Pinsiacensis, monachis de Sarnaio dederat in elemosinam. Forma transactionis talis est : predicta terra monachorum de Sarnaio erit ; ipsi vero unum modiumad mensuram de Villaperor, de meliori hibernagio post sementem, quod fuerit in propria grangia eorum, que in parrochia Sancti Nonni sita est, monachis de Villaperor annuatim reddent ; omnis decima et omnis campipars quam in eadem terra sive alibi utriusque monasterii monachi communiter possident, ad communem grangiam ducetur et ibi triturabitur, et tam decime quam campipartis due partes, postquam presbiter de communi acceperit mestivam suam, in proprietatem monachorum Majoris Monasterii cedent ; tercia pars monachorum de Sarnaio erit ; omnia etiam stramina et forragia excussa monachorum de Sarnaio erunt. Sciendum quoque est quod, sive ob terre sterilitatem, sive tempestatis, vel alicujus eventum infortunii, sementem vel omnes fruges in illis regionibus, quod absit, contigerit deficere, non minus monachi de Sarnaio predictam modii pensionem monachis de Villaperor tenebuntur annuatim reddere. In reparatione communis grangie monachi Majoris Monasterii duas partes, monachi de Sarnaio terciam ponent. Facta est autem transactio ista communi assensu fratrum nostrorum, communicato consilio cum discretis et sapientibus viris, et a judicibus, quibus a domino papa causa commissa erat, approbata et confirmata. Nos etiam, ut transactio ista valeat in perpetuum, paginam istam sigillis nostris muniri et apposito cyrographo fecimus roborari. Actum publice in aula episcopi Carnotensis, anno ab incarnatione Domini Mº Cº LXXXº Vº ; presentibus istis : Gaufredo, decano Carnotensis ecclesie ; Raherio preposito ; Bernardo, priore Majoris Monasterii : Willelmo, priore sancti Martini Carnotensis ; Willelmo de Corsot. Terminus autem predicte pensionis reddende est ad festum sancti Remigii.

V. nos XLIII et LXVI. Dans la ratification de cet accord par les arbitres (voyez l'acte suivant), on lit ici cette phrase de plus : grana cujuscumque generis secundum dictam rationem dividentur.
1185

Cirographum de granchia communi de Sancto Nunno.

Original en parchemin. — Inv., p. 33, l. 1, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Stephanus, Dei gratia, sancti Petri Carnotensis humilis minister et Richerius, Carnotensis ecclesie precentor, universitati fidelium salutem in Domino : Noverit universitas vestra quatenus causam que inter monachos Majoris Monasterii et monachos de Sarnei, super terram, in parrochia Sancti Nonni sitam, quam Galterius, canonicus Pinsiacensis, predictis monachis de Sarneio dederat in elemosinam, emerserat, dominus papa nobis commisit pace vel judicio terminandam. Nos autem inter ejusdem professionis viros paci reformande operam dantes, tandem, Deo volente, inter utrumque monasterium pacem reformavimus hoc modo : supradicta terra monachorum de Sarneio erit ; ipsi vero unum, etc. (Vide litteras prœcedentes). Actum est hoc anno incarnati Verbi Mº Cº LXXXº Vº, in aula episcopi Carnotensis ; presente : Gaufredo, ejusdem ecclesie decano ; Raherio preposito ; Herveo, abbate Majoris Monasterii ; Guidone, abbate de Sarneio ; Bernardo, priore Majoris Monasterii ; Fulberto, priore de Brolio ; Willelmo, priore sancti Martini de Valle ; Rotgerio, priore de Villaperor ; Willelmo de Corsot ; Gaufredo et Symone monachis de Sarneio et aliis multis. Quod ut ratum permaneat, hanc paginam sigillis nostris muniri et apposito cyrographo fecimus corroborari. Terminus autem pensionis reddende est ad festum sancti Remigii. ».

Circa a. 1185

Carta Ricardi de Vernone de libertate terre de Sarnaio.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 71, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Sciant presentes et futuri quod ego, Ricardus de Vernone, pro Dei amore et antecessorum meorum et mea salute, monachis sancte Marie de Sarnaio, in perpetuam elemosinam, dedi plenariam libertatem in omni terra mea vendendi et emendi et transeundi, per terram et per aquam, quecumque usui eorum proprio fuerint necessaria ; et in omnibus nemoribus meis, clamato pasnagio, porcorum suorum libertatem. Preterea dedi eis VII barilz de vino, quos michi de modiatione debebant ; scilicet I modium in vinea que fuit Durandi pretoris in Perrosel, et in vinea de Angulo baril, et dimidium ad Pointel, et in planta de Loisdart X poz, et in clauso de HurelXI poz. Hugone, decano de Vernone ; Willelmo de Goi ; Matheo de Crevecor, dapifero ; Willelmo de Porta ; Roberto, fratre suo ; Radulfo de Oriol, et pluribus aliis testibus.

Richard de Vernon succéda, en 1160, à Guillaume, son père. En 1195, Philippe-Auguste, l'an dix-septième de son règne, donna, en échange de Vernon et de Longueville, à ce même Richard et à son fils, qui portait le même nom, Montem-Meliandi, Plailiacum, Govilz, Auvers, Robervallem, ses droits apud Lovras et 15 l. 15 s. de rente sur la prévôté de Pontoise (D. Martène, Ampl. coll., t. I, c. 1008). Un autre acte de la même année nous apprend que les deux Richard cédèrent Vernon et Longueville à Philippe-Auguste en échange de 80 livres de rente, équivalant sans doute au revenu des terres et seigneuries que nous venons de nommer. L'acte original et scellé de cet échange est conservé au Trésor des chartes (Vernon, nº I, cart. T, 216) ; il a été imprimé dans les Historiens de France, t. XVII, p. 43. (V. le Cartulaire Normand, publié par M. L. Delisle, nos XXXIII et XXXIV, p. 9.) — On ne sait précisément à quelle époque mourut Richard de Vernon père, mais il est certain qu'il fut enterré dans l'abbaye des Vaux de Cernay. A. M. Sceau équestre en cire jaune. Cavalier casqué, l'épée haute, tenant du bras gauche un écu dont on ne distingue plus les armoiries. Légende : † Sigillvm Ricabdi de V[ernone]. Ces armoiries étaient de..... au sautoir de....... C'est ainsi du moins que nous les retrouvons sur le sceau équestre et sur le contre-sceau pendant à une charte donnée en 1254 à l'abbaye d'Hérivaux par Guillaume de Vernon, châtelain de Mont-Meillant, fils de Jean de Vernon, aussi châtelain de Mont-Meillant, qui donna une charte à la même abbaye en 1228. Jean nous parait être le fils du dernier Richard de Vernon. A. M.
Circa a. 1185

De rebus abbatiæ Vallium Sarnaii apud Vernonem.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 288 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Sciant præsentes et futuri quod ego Ricardus, dominus de Vernone, pro salute animæ meæ et antecessorum meorum, monachis beatæ Mariæ de Sarnaio in perpetuam elemosinam dedi domum meam sitam intra muros Vernonenses, liberam ab omni censu et omni alia exactione terrena ; et etiam præfatis monachis et hominibus eorum subditis, super terram eorum manentibus, dedi usuarium suum in omnibus nemoribus meis, videlicet nemus mortuum ad comburendum et carbones faciendum, et vivum ad ædificia ; pasnagium quoque porcorum suorum, pastionem animalium atque pecorum suorum. Et etiam eisdem monachis et dictis hominibus eorum subditis dedi plenariam libertatem in omni terra mea vendendi res suas, et emendi alienas, et transeundi per terram et per aquam, quæcumque usui eorum fuerint necessaria, cum quadrigis, equitibus, harnesiis et omnibus aliis suis rebus, sine transverso et pedagio ; nec propter hoc in foris et nundinibus meis in omni terra mea tenebuntur michi solvere nec hæredibus meis stallagium, minagium, pedagium, coustumam nec aliam quamcumque reddibitionem. Præterea cum quæstio verteretur inter dictos monachos ex una parte et capitulumet canonicos beatæ Mariæ Vernonensis ex altera, super decimis vinearum quas possident dicti monachi infra metas parrochiæ dictorum canonicorum, videlicet vineæ masuræ suæ, vineæ Guillermi Regis, vineæ de Genestat, vineæ Magistri, vineæ Præpositi, vineæ de Taquet, vineæ Renardi, vineæ de Erable, vineæ Caillouel, vineæ masuræ Radulphi de Crevecuer, vineæ Estrangletruye, vineæ de Coueillart, vineæ de Loisdart, vineæ Huberti Godart, vineæ clausi Hurel, vineæ de Perosel, vineæ domini Hugonis, vineæ de Doariis, tandem sopita est in hunc modum : quod prædicti monachi de Sarnaio liberi remanserunt ab solutione prædictarum decimarum. Ego Ricardus de Vernone prædictus, pro pace reformanda inter dictas ecclesias, et in recompensationem prædictarum decimarum, dedi prædictis canonicis de Vernone decimas omnium vinearum mearum ubicumque existentium. Et ut stabile permaneat, præsentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum in domo Yvonis de Crevecor.

En 1182, le 3 des ides d'avril, Richard de Vernon confirma les concessions que Mathieu, son aïeul, avait faites aux moines de Thiron ; quatre ans après, il confirma également aux chanoines de la collégiale la donation de la quatrième partie de la forêt, et leur permit en outre de prendre dans le reste, ainsi que ses vassaux et les chevaliers qui gardaient son château, tout ce qui serait nécessaire à leurs besoins. (Ch. de confirmation, tirée du cartulaire du monastère de Lire, en Normandie.) A. M.
sans date

De rebus abbatiæ Vallium Sarnaii apud Vernonem.

Original en parchemin. — Inv., p. 74, l. 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego, Ricardus, dominus de Vernone, notum facio universis quod, pro Dei amore et antecessorum meorum et mea salute, monachis [Vallium Sarnaii, in puram] elemosinam, dedi domum meam, prout se comportat in longitudine et latitudine, sitam intra muros Vernonis, contiguam [ex una parte vico porte] Medunte, et ex alia vico qui dicitur au Harenc, et ex alia vico de Gloriette, liberam ab omni censu et exactione terrena ; [et etiam dedi eisdem] monachis et hominibus eorum subditis usuarium suum in omnibus nemoribus meis, sicut canonici Nostre Domine de Vernone habent, videlicet [lignum] mortuum ad comburendum et carbones faciendum, et vivum ad edificia ; panagium quoque porcorum suorum, pastionem atque pecorum suorum. [Preterea eisdem] monachis et eorum hominibus subditis dedi plenariam libertatem, in omni terra mea, portandi et transeundi, per terram et aquam, omnia bona sua cum quadrigis, equitibus et omnibus suis aliis rebus, sine transverso et pedagio ; et etiam vendendi res suas et emendi alienas in foris et nundinibus meis, in omni terra mea ; nec propter hoc tenebuntur michi solvere nec heredibus meis stallagium, minagium, coustumam, nec aliam quamcumque redibicionem. Huic autem operi Hugo, decanus de Vernone ; Guiardus, Vernonensis canonicus ; Guillelmus de Goy ; Matheus de Crevecor, dappifer ; Johannes de Sancto Carauno ; Ivo de Crevecor ; Rogerius de Porta ; Ricardus de Florio ; Hugo de Fresne ; magister Willelmus de Porta ; Robertus, frater suus ; Radulfus de Oriol et Girelmus, filius Anserii, testes affuerunt. Actum Vernone, in domo Yvonis de Crevecor.

Cette charte a été évidemment fabriquée au quinzième siècle, et l'on y a intercalé les tenants et aboutissants de la maison, qui se trouvent être exactement les mêmes que ceux mentionnés dans la déclaration de 1511. (Voir le Dict. géogr. au mot Vernon). Cette pièce a certainement été faite à l'aide de l'original, perdu ou supprimé depuis, dont nous avons donné précédemment le texte d'après la Déclaration.
Jul. 1186

Carta Willelmi de Horrevilla de XL solidis carnotensibus in prepositura de Galardone et uno modio annone in decima de Othonvilla.

Original en parchemin. — Inv., p. 138, l. 3, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Raginaldus, Dei gratia, Carnotensis electus, omnibus ad quos littere iste pervenerint, in Domino salutem : Cum religiosorum quieti et indempnitati pro posse nostro nos con[veniat] pia sollicitudine providere, et supremas decedentium voluntates etiam positivi juris institutio debita jubeat stabilitate gaudere, presentibus litteris volumus memorie commendari, quod Willelmus de Horrevilla, agens in extremis, dilectum filium nostrum Goslenum, Vindocinensem archidiaconum, et Raginaldum, fratres suos, in extrema voluntate testamenti sui procuratores instituit, precipiens, ad eorum arbitrium et dispositionem, monachis beate Marie de Sarnaio, apud quos sepeliri disponebat, in remissione peccatorum suorum, aliquid in perpetuam elemosinam in suis redditibus assignari. Igitur cum prenominatus Willelmus, cujus anima requiescat in pace, presentis vite diem clausisset extremum, et secundum quod desideraverat, inter religiosos, in cimiterio beate Marie de Sarnaio, fuisset humatus, prenominati Goslenus et Raginaldus, accedentes ad altare, presentibus monachis, eis de redditibus pretaxati Willelmi, in perpetuam elemosiuam, XL solidos carnotensium annuatim, in prepositura de Galardone, percipiendos assignarunt, per librum altari superpositum investituram donationis hujus monachis facientes. Hec ita facta fuisse prenominati Goslenus et Raginaldus, apud Josaphat, in nostra presentia constituti, pluribus religiosis et prudentibus viris astantibus, confessi sunt ; quorum dictis et facto Ermengardis uxor presignificati Willelmi, cum liberis suis Raginaldo scilicet et Matildi, in nostra presentia constituta, pie et liberaliter assentiens, abbatem de Sarneio, qui presens aderat, per baculum, predictis liberis suis concedentibus, de libera et quieta eorumdem XL solidorum perceptione perpetua investivit, domino Galerando de Galardone, ad cujus feodum predictorum XL solidorum redditus pertinebat, presente et hec omnia benigne et liberaliter concedente. Goslenus preterea, Vindocinensis archidiaconus, presignificatis monachis in decima de Othunvilla, quam ipse, a predicto Willelmo fratre suo, pro LX marcis argenti habebat pignori obligatam, pro anima predicti fratris sui Willelmi, et assensu Raginaldi fratris sui, donavit annone modium unum annuatim percipiendum, quousque predictus frater ejus, Raginaldus scilicet, vel alius Reginaldi vel defuncti Willelmi successor, eam ab eodem Gosleno vel ab eo cui idem Goslenus decimam illam legaverit, LX marcarum argenti solutione redemisset, Gosleno vel eo cui idem Goslenus decimam illam legaverit, quinquaginta marcas sibi retinente et predictis monachis X marcas persolvente. Raginaldus etiam de Horrevilla, pro anima pretaxati fratris sui Willelmi, eisdem monachis, in perpetuam elemosinam, decimam de duabus bovatis terre quas habent Hospitalarii apud Ansonvillam donavit, Beatrice uxore sua et filiis ejus Willelmo et Raginaldo concedentibus. Set et Raginaldus Cholet, pro anima ejusdem Willelmi de Horrevilla, sepedictis monachis donavit, in perpetuam elemosinam, V solidos censuales et dimidium, annuatim in claustro beate Marie ad festum sancti Remigii percipiendos, de domo quidem domini Hugonis de Galardone, Carnotensis ecclesie canonici, IIII solidos, et de domo domini Hugonis de Sancto Leobino, XVIII denarios. Quam fratris sui donationem Rambertus Cholet, ad cujus feodum census ille pertinebat, concessit. Hec omnia, ut inconcussa et illibata permaneant, impressione sigilli nostri presentem jussimus paginam communiri. Actum mense julio, anno Verbi incarnati Mº Cº LXXXº VIº ; hiis presentibus : Willelmo succentore ; Ugone, Carnotensi archidiacono ; magistro Petro, Drocensi archidiacono ; magistro Willelmo, Carnotensi canonico et presbitero ; domino Hugone de Castello Novo ; Roberto de Galardone, Pontiniacensi monacho ; Gaufrido de Ver.

En 1225, le même Gosselin, alors chantre de l'église de Chartres, donne au prieuré d'Ouarville, membre de Saint-Jean en Valée près Chartres, minutam decimam Othunville et Ansonville, quam de jure hereditario possidebat. L. M.
1186

Carta Philippi, regis Francorum, de libertate rerum abbatiæ.

Original en parchemin. — Inv., p. 26, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sancte et individue Trinitatis, amen. Philippus, Dei gratia, Francorum rex : Noverint universi, presentes pariter et futuri, quoniam, ob anime nostre et anime patris nostri remedium, concessimus in perpetuum monacis de Sarnaco, ut de bladis et vinis suis, que labore suo de suis terris et vineis provenisse per legittimos testes constiterit, nullam nobis per terram et aquam nostram donent consuetudinem, quocumque illa duxerint. Quod ut ratum et inconvulsum perpetuo maneat, presentem cartam sigilli nostri auctoritate et regii nominis karactere inferius annotato communimus. Actum apud Sanctum Germanum> in Loya, anno ab incarnatione Domini Mº Cº LXXXº VIº, regni nostri anno VIIº ; astantibus in palatio nostro, quorum nomina supposita sunt et signa : S. comitis Theobaldi dapiferi nostri. S. Guidonis buticularii. S. Mathei camerarii. S. Radulfi constabularii. Data vacante (monogramma) cancellaria.

1187

Theobaldus, comes Blesensis, dat quadraginta solidos, annis singulis e censu suo de Castelleto reddendos.

Copie. — Déclaration de 1511 ; fº 187. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Theobaldus, comes Blesensis, Franciæ senescallus, omnibus, tam futuris quam presentibus, notum facio quod, pro remedio animæ meæ et animarum patris mei et matris meæ, amore Dei et caritatis intuitu, abbatiæ de Sarnaiaco et monachis ibidem Deo servientibus dedi in perpetuum et concessi quadraginta solidos in censu meo de Castelleto, singulis annis reddendos die dominica incipientis Quadragesimæ, laudante et concedente Adelicia comitissa, et filiis meis Theobaldo, Ludovico, Philippo, et filiabus Margarita, Isabella ; et quicumque censum prædictum recipiet eos sine dilatione solvet. Quod, ut ratum semper maneat nec oblivione deleri possit aut a posteris infirmari, literis commendo et sigilli mei impressione confirmo. Hujus rei testes sunt : Lambertus Saccus ; Robertus de Carnoto ; Gaufridus de Bero ; Bartholomæus de Roia ; Nicolaus marescallus; Sanctio Bellelus ; Raginaldus Crispini ; Fulco ;Odo, decanus. Actum Carnoti, anno incarnati Verbi millesimo centesimo octogesimo septimo. Datum vacante cancellaria.

Le P. Anselme (tome II, page 845) dit que Thibaut mourut peu de temps après l'an 1182. Le P. Anselme en citant Isabelle parmi les enfants de Thibaut, comte de Blois, la nomme Élisabeth, et dit qu'elle épousa Sulpice, seigneur d'Amboise. Ce Renaud Crespin appartenait à une famille illustre de Chartres. Vers l'année 1180, étant sur le point de partir pour Jérusalem, il donna à la léproserie du Grand-Beaulieu, du consentement de sa femme Gillette, un des étaux qu'il possédait dans la rue de Bourc à Chartres. Plus tard, en 1196, nous le retrouvons maréchal de Louis, successeur du comte Thibaut (v. nº CVII). L. M.
1187

Carta regis Francie de Aquilina

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. O. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sancte et individue Trinitatis, amen. Philippus, Dei gratia, Francorum rex : Noverint universi, presentes pariter et futuri, quoniam silvam nostram Aquilinam Deo et monachis abbatie Sarnaci ad usus suos concedimus, a patre nostro rege Ludovico similiter eis concessam, vivum scilicet nemus ad edificia abbatie et mortuum ad comburendum ; pasnagium quoque porcorum suorum ; pastionem etiam jumentorum et pecorum suorum, excepto quod porci non intrent forestam a kalendis aprilis usque ad kalendas julii. Hanc igitur ecclesiam et universa que possidet et quecumque deinceps ei data fuerint in protectione et tuitione nostra suscipimus, et quantum ad regiam pertinet magestatem auctoritate nostra im perpetuum confirmamus. Quod, ut in posterum ratum et inconcussum permaneat, presentem paginam sigilli nostri auctoritate ac regii nominis karactere inferius annotato precepimus confirmari. Actum apud Fontem-Blaaldi, anno ab incarnatione Domini Mº Cº LXXXº septimo ; regni nostri anno octavo ; astantibus in palatio nostro quorum nomina supposita sunt et signa : S. comitis Theobaldi dapiferi nostri. S. Guidonis buticularii. S. Mathei camerarii. S. Radulphi constabularii. Data vacante (monogramma) cancellaria.

Voyez les lettres de Louis le Jeune, de l'an 1142, nº III.
1189

De dono Mathildis de Pissiaco.

Original en parchemin. — Inv., p. 63, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sanctæ et individue Trinitatis, amen. Philippus, Dei gratia, Francorum rex : Notum facimus universis, presentibus pariter et futuris, quod Mathildis, quondam uxor Simonis de Pissiaco, fratribus de Sarnaio, assensu Simonis filii sui, in perpetuum donavit terras quas habebat apud Atheias, que vocantur terre Regine, salvo jure alieno. Sacerdos autem de Ablum singulis annis habebit ad mensuram parisiensem decem et octo sextarios frumenti in granchia de Athiis. Nos autem donationem illam ratam et firmam habentes ipsam confirmamus, et sigilli nostri auctoritate ac regii nominis karactere muniri jussimus. Actum Parisius, in palacio nostro, anno Verbi incarnati Mº Cº LXXXº IXº, regni nostri anno decimo ; astantibus in palacio nostro quorum nomina supposita sunt et signa S. comitis Theobaldi dapiferi nostri. S. Guidonis buticularii. S. Mathei camerarii. S. Radulphi constabularii. Data vacante (monogramma) cancellaria.

Ante a. 1190. — Vid. de 1387

Robertus, comes Leicestriæ, liberam molturam in molendinis suis de Pasci concedit.

Copie. — Déclaration, fº 271 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis sanctæ matris ecclesiæ filiis, præsentibus et futuris, Robertus, comes Leigrecestriæ, salutem : Noverit universitas vestrame, pro animabus patris et matris meæ et antecessorum meorum, et pro salute animæ meæ et pro sponsæ meæ et liberorum meorum, dedisse et concessisse, et hac carta mea confirmasse Deo et sanctæ Mariæ de Sarnaio et monachis, ibidem Deo servientibus, suam liberam moltam in molendinis meis de Pasci, per medietatem moltura reddenda, scilicet ad proprios usus suæ granciæ de Premont competenter, salva molta de Pasci. Et istud dono et confirmo in liberam et puram et perpetuam elemosinam, sicut prædictum est, libere et quiete ab omni sæculari servicio de me et meis hæredibus tenendum ; ita quod pro datione duntaxat de molta sua non vexentur neque prolongentur. His testibus : Cotard de Britol Petronilla (sic), Joanne Constabulario ; Joanne de Chambine ; Guillelmo Brustesaut ; magistro Hugone ; magistro Guillelmo ; Ricardo de Colingbina, et multis aliis.

Robert III, dit aux Blanches-Mains, était petit-fils de Robert de Beaumont-le-Roger, comte de Meulan, mort en 1118, auquel Guillaume le Conquérant avait donné le comté de Leycester. Il était fils de Robert II, dit le Bossu, et d'Amicie. Il succéda dès 1152 à son père, qui avait à cette époque embrassé la vie monastique, et il mourut en Crète l'an 1190. De son mariage avec Pétronille ou Péronnelle, fille de Hugues de Grandmesnil, il eut cinq enfants, savoir : Robert IV, comte de Leycester, mort sans postérité l'an 1204, et dit fils de Péronnelle ; Guillaume le Lépreux ; Roger, évêque de Saint-André en Écosse ; Amicie, mariée vers 1165 à Simon, comte d'Evreux, héritière de son frère Robert dans le comté de Leycester, qu'elle laissa à son fils le célèbre Simon IV de Montfort ; enfin Marguerite, femme de Sohier de Quenci. A. M. Le château et la châtellenie de Pacy-sur-Eure furent cédés à Philippe-Auguste, en 1195, par Robert IV, comte de Leycester. Pacy et Breteuil, dont il est question à la fin de cette charte, étaient échus à Robert le Bossu, comte de Leycester, comme héritier en partie des biens de Guillaume de Breteuil, mort en 1102, par suite de son mariage avec la fille de ce seigneur. (V. le Cartulaire normand, publié par M. Léopold Delisle, nº VII, notes 1 et 2.) A. M. C'est évidemment la comtesse Pétronille, femme de Robert de Leycester. Cette dame figure quelquefois au nombre des témoins dans les chartes données par son mari : nous citerons par exemple une donation faite par Robert à la léproserie du Grand-Beaulieu, où l'on voit : His testibus : Petronilla comitissa, Roberto de Britoil, filio meo..... Le copiste de la Déclaration de 1511 a mal lu et mal copié ce passage. L. M. Cette copie avait été faite sur un vidimus, comme on le voit par les termes de la déclaration : « Collation faicte de cette présente copie, qui a été extraicte d'un vidimus soubz le scel de la prévosté de Vernon par Jehan Le Bos, tabellion dudit Vernon, datté de l'an mil trois cent quatre-vingt-sept, le vingt-unième décembre, par nous notaires soubzcritps. » Signé : Dupré et Davy.
Apr. 1190

Rex Francie ballivis suis, " de custodia et protectione abbatiæ.

Original en parchemin — Inv., p. 26, l. F. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Philippus, Dei gratia, Francorum rex, prepositis et ballivis suis omnibus, ad quos littere presentes pervenerint, salutem : Quamvis universos qui de ordine Cisterciensi sunt, quodam speciali privilegio, pre ceteris qui religionis habitum assumpserunt, fovere debeamus, inter eos tamen quosdam familiarius diligentes, precipimus vobis universis et singulis, quatinus abbatem de Sarneio, virum religiosum, dilectum et familiarem nostrum, et monachos et fratres ejusdem loci, cum universis rebus ad monasterium pertinentibus, in nostra custodia et protectione susceptis, in pace et quiete liberatos ab incursu malignantium manere faciatis. Hoc autem dicimus de rebus que in nostro dominio constitute sunt. Si quis vero de rebus fratrum predicti monasterii, in potestatibus vestris constitutus, aliquid sine clamore ceperit, tantum de rebus malefactoris capiatis ex precepto nostro, quod res eisdem sine mora restituatur et forefactum emendetur. Si quis autem de baronibus nostris vel aliquis de terris eorum aliquid injurie jamdictis fratribus vel rebus eorum inferre presumpserit, volumus ut ipsi vel eorum justiciarii super emendatione injurie vel forefacti quantocius conveniantur, et ut eisdem res que ablate sunt restituantur, et forefactum emendetur. Attendentes quod, si quis vestrum, quod non credimus, precepti nostri transgressor extiterit, tociens nobis centum solidos parisienses pro emendatione dabit, quotiens ab hujus precepti exequtione ab abbate vel fratribus predictis requisitus defecerit. Quod, ut perpetuum robur obtineat, sigillo nostro confirmamus. Actum Parisius, anno incarnati Verbi Mº Cº nonagesimo, mense aprili.

Le roi Philippe le Bel a donné un vidimus de cet acte, avec confirmation, en mars 1293. (Voyez plus loin à cette date.)
1190

Quitancia in transitu de Mesoniis per aquam et per Meduntam.

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. N. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Gacho de Pissiaco omnibus notum fieri volo, tam futuris quam presentibus, quod, de assensu Roberti, Almarrici et Galteri fratrum meorum, pro salute anime mee et omnium predecessorum meorum, dedi et in perpetuam elemosinam concessi ecclesie sancte Marie de Sarneio transitum de Mesoniis de omnibus rebus ad ecclesiam ipsam pertinentibus, ab omni redditu et consuetudine liberum et quietum. Robertus quoque frater meus, pro anime sue salute, eamdem libertatem jam dicte ecclesie, in transitu de Medonta ad se pertinente, et per totam terram suam, misericorditer contulit et in perpetuam similiter elemosinam concessit. Quod ut ratum et inconcussum permaneat, presentem cartam conscribi et sigillorum nostrorum munimine fecimus roborari. Actum publice, anno ab incarnatione Domini Mº Cº LXXXXº.

En 1192, Robert et Amaury de Poissy confirment la donation faite par leur frère Gautier, à son lit de mort, domui de Belomer dexx solidis super reditum de portu Mansionum persolvendis annis singulis ad Pascha ; confirmation renouvelée le 28 mars 1207 par Robert de Poissy seul. L. M.
1190. — Vid. de 1249

Philippus II, rex Francorum, dat quatuor arpenta vinearum Balneolis sita.

Copie en parchemin — Inv.p. 135, l. 1, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sancte et individue Trinitatis, amen. Philippus, Dei gratia, Francorum rex : Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod monachis beate Marie de Valle Sarnaii, intuitu Dei et ob remediumanime nostre et uxoris nostre Elisabeth, regine bone recordacionis, et pro anima patris nostri venerande memorie regis Ludovici et predecessorum nostrorum, dedimus in elemosinam quatuor arpennos vinearum sitos apud Balneolos, qui scilicet contigui sunt vineis illis in quibus cum Adam de Castro Forti participare solebamus. Prefatos itaque quatuor arpennos vinearum eis dedimus, in ea libertate in qua eos tenebamus, et tenendos in perpetuum, salvo alieno jure, concessimus ; et precepimus ut et torcular nostrum et cuppas et alia instrumenta habeant, que necessaria erunt ad promendam vindemiam vinearum illarum. Quod ut in perpetuum ratum illibatumque permaneat, presentem paginam sigilli nostri auctoritate ac regii nominis caractere subtus annotato precepimus confirmari. Actum apud Drocas, anno incarnati Verbi Mº CLXXXº, regni nostri anno undecimo ; astantibus in palacio nostro quorum nomina supposita sunt et signa. comitis Theobaldi, dapiferi nostri. Guidonis buticularii. Mathei camerarii. Radulphi constabularii. Data vacante (monogramma) cancellaria.

Élisabeth ou Isabelle de Hainaut, première femme de Philippe-Auguste, était morte le 15 mars 1190. Ce millésime est tronqué ; le copiste aura oublié un X, car la onzième année du règne de Philippe-Auguste correspond à l'an 1190. D'ailleurs, l'époque de la mort de la reine Élisabeth ne laisse aucune incertitude, et limite la date de la charte entre le 15 mars 1190 et le 4 juillet suivant, jour où Philippe-Auguste partit de Vezelai pour la terre sainte. Thibaut, comte de Blois, qui figure au nombre des témoins comme sénéchal de France, mourut au siège d'Acre pendant cette croisade.

C'est un vidimus délivré en mars 1248 aux moines de Cernay par le prieur de Sainte-Catherine du Val des Écoliers de Paris. Il est ainsi conçu : « Universis presentes litteras inspecturis, frater Guinardus, humilis prior Sancte Katerine de Ordine Vallium Scolarum Parisiensium, totusque ejusdem loci conventus, eternam in Domino salutem : Noverint universi quod nos, anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo octavo, mense martio, litteras bone memorie Philippi, quondam Francorum regis, sub sigillo ejusdem domini Philippi regis, non rasas et non aliqua sui parte viciatas, vidimus et recipimus, de verbo ad verbum, in hec verba, a religiosis viris abbate et conventu beate Marie de Valle Sernaii : »

Suivent le texte de la charte ci-dessus et ceux de divers autres actes de 1221, 1223 et 1231, qui sont relatifs à Bagneux, et qui seront publiés plus loin chacun à sa date. Puis vient la formule finale ainsi conçue :

« Nos prior et conventus predicti promittimus bono fine quod prelibatis abbati et conventui, salvo jure nostro, faciemus copiam omnium instrumentorum superius expressorum, quandocumque opus fuerit ad deffendendum jus nostrum contra molestationes rerum de quibus fit mentio in litteris superius expressis. In cujus rei testimonium, presenti litterarum transcripto sigillum nostrum duximus apponendum. »

Circa a. 1190

De duobus modiis in grangia Sancti Cirici, ex dono Milesentis et Asceline sororum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 124, l. C, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit omnibus qui presentem paginam viderint, quod domina Milesentis de Sancto Cirico, Deo et beate Marie de Sarneio et monachis ibidem viventibus, contulit in elemosinam unum modium bladi, medietatem hibernagii et medietatem marceschii, Acelina, filia ejus, hoc concedente. Preterea notandum quod eadem Acelina predictis monachis Sarneii, pro remedio anime sue, contulit unum modium, medietatem hibernagii et medietatem marcheschii ; ipsa Acelina sic instituente, ut hii duo modii prenominatis dabuntur monachis, singulis annis in granchia Sancti Cirici persolvendi, a festo sancti Remigii usque ad octabas Omnium Sanctorum. Hanc autem elemosinam et institutionem domine Aceline benigne concessit vir ejus, dominus Droco Cardonel. Hujus rei testes sunt : idem Droco ; Philippus de Ver ; Erveius Marchius ; Radulphus de Soseio ; Hugo Nachardus ; Philippus Aniani. Quod, ne posterorum infirmaret improbitas, sigilli beate Marie de Stampis premunit auctoritas.

Sceau de cire jaune et en forme d'ogive : la Vierge assise et tenant de la droite une fleur de lis. Légende : † Sigillvm beate Marie Stampensis. (Gravé.)
Circa a. 1190

Testamentum Adæ de Castro Forti

Copie. — Déclaration de 1511, fº 245 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis. Ego Adam lego monachis Sarnaii septem quadrantes vinearum Mundevillæ et modium annonæ singulis annis in granchia ejusdem villæ. Monialibus Bellomeri lego viginti solidos annuos in redditu carnificum apud Gallardonem ; Domui pauperum ecclesiæ Parisiensis duos sextarios annonæ annuatim, in granchia Mundevillæ ; monachis Castri Fortis unum arpennum vineæ similiter apud Fontanetum extra clausos ; presbitero ejusdem ecclesiæ unum arpennum vineæ similiter apud Fontanetum, extra clausos, ad missas cantandas in ecclesia Castri Fortis ; duos modios vini in clausis Fontaneti annuatim, ad opus fabricarum ejusdem ; ecclesiæ Beati Christophori viginti solidos annuatim in censibus Castri Fortis, in die anniversarii mei ; quinque solidos annuatim similiter in censibus Castri Fortis monachis ejusdem Castri et tribus presbiteris communiter distribuendos ; domum Odonis de Toisus presbitero, si potest ad hunc vinum acquiri, ad duodecim vel sex denarios censuales ; pro servicio lampadis Trium Regum quinque solidos annuos in censibus ; presbitero Sanctæ Trinitatis duos sextarios annonæ annuatim in granchia Castri Fortis ; ad fabricas ecclesiæ beati Thomæ quinque solidos annuos in censibus ; ad fabricas ecclesiæ Manneii quinque solidos annuatim in censibus Manneii ; presbitero Maneii duos sextarios annonæ annuatim in grangia Maneii. Garino de Buissum viginti solidos censuales in Plano Bosco ; duodecim solidos censuales, quos debebat monachis Castri Fortis, assigno eis a censuariis, scilicet Hugone de Guimberti Villa..... ; monialibus de Gif duos sextarios annonæ annuatim apud Castrum Forte ; presbitero Capellæ unum modium annonæ annuatim in mollendino de Mascenciis ; presbitero Mundevillæ in ipsa villa unum modium annonæ annuatim, et unum modium vini annuatim ; ad fabricam ecclesiæ ejusdem villæ unum sextarium annonæ annuatim ; ad Templum loricam et caligas ferreas ; leprosis Castri Fortis cooperturas ferreas. Hugoni Bordel reddantur sexaginta solidi ; Ricardo Demon reddatur terra sua pro octo libris ; restitutionem faciendam hominibus Mundevillæ procurent mei legatarii. Ita de majore ejusdem villæ defuncto terram Adæ de Copperia reddo sororibus ejus ; Theobaldo de Villa Faveroli reddat feodum ad probationem suam ; cæteras armaturas a supradictis committo dispositioni legatariorum, scilicet quoniam in hac dispositione testamenti mei ego et qui mihi assidebant forte in aliquo erravimus, aut minus discrete fecimus, legatariis meis, videlicet matri meæ, avunculo meo Roberto, fratribus meis Galleranno et Philippo ultimam stili mei libertatem committo et plenariam in omnibus addendi vel subtrahendi ; vel immutandi potestatem. Totum autem hoc, etiam conditionem hanc ultimo dictam, uxor mea fide firmavit sibi pro posse suo inviolabiliter observandam. Hujus rei testes sunt, qui presentes affuerunt : abbas Sarnaii, cum quibusdam monachis suis ; Salomon presbiter ; Hugo de Loges et Garnerius de Buissun et multi alii.

Hugues, second fils de Guy le Rouge, comte de Rochefort, possédait les seigneuries de Crécy-en-Brie, de Gometz et de Châteaufort, et était sénéchal de France en 1107 : il n'eut pas de postérité de son mariage avec Luciane de Montfort et se retira dans un monastère vers 1118. (Duchesne, Hist. de Montmorency, p. 695.) Nous ignorons quelle fut la famille qui posséda après lui la seigneurie de Châteaufort ; mais nous trouvons Adam, qui fait ici son testament, mentionné dans la charte de Philippe-Auguste (nº LXXXV), et Philippe, frère d'Adam, et que celui-ci établit un de ses légataires, apparaît comme témoin en 1170 dans une donation à l'abbaye de Saint-Jean en Valée près Chartres. L'abbaye de Gif fut fondée en 1180.
Circa a. 1190

Carta Ricardi de Harecuria de quodam tenemento apud Magnam-Coronam.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 41, c. A, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Sciant omnes presentes et futuri quod ego Ricardus de Harecuria, assensu et voluntate Johannis, fratris mei, concessi et tradidi Philippo de Valle-Racherii, pro servitio suo, totum illud tenementum quod Villelmus de Revilli tenebat de feodo meo apud Magnam-Coronam, scilicet in masuris, in terris lucrabilibus, in pratis et in aliis rebus, tenendum eidem Philippo hereditarie, quiete, libere et absolute de omni tallagio, auxilio, relevatione et omnibus serviciis, pro dimidio.........., reddendo mihi, ad festum sancti Johannis Baptiste, apud Rothomagum.......... Ut autem hoc stabile permaneat, scripto meo et presenti carta confirmavi, testibus hiis : domino Petro le Brun, milite ; domino Roberto de Rommeis, milite ; Johanne Luca ; Nicholao de Diepa ; Rogero Grosso ; Johanne Grongnet ; Hugone, preposito ; Willelmo de Renouvilla ; Philipo, filio Salomonis Parvi, et multis aliis.

Fils aîné de Robert II d'Harcourt et de Jeanne de Meulent, dont Jean était le cinquième enfant. Petit sceau de cire verte, sur cordons de soie verte. Écu triangulaire aux armes d'Harcourt,qui sont de gueules à deux fasces d'or. Légende : † Sigillum R.......... Harc.
1190-1191

Carta de domo Willelmi de Hanesiis.

Original en parchemin. — Inv., p. 74, l. 4, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit omnibus, tam presentibus quam futuris, quod ego Guido, dictus abbas Sarnaii, et totum ejusdem loci capitulum, locavimus domum nostram, quam habemus apud Vernonem de dono Willelmi de Hanisees, Margarite filie Odonis, filii Andree, tenendam sibi tota vita sua, pro XXXIII solidis parisiensium denariorum et C permainz nobis a predicta Margarita annuatim reddendis ; ita scilicet quod medietas predictorum denariorum et C permainz reddentur in festivitate Omnium Sanctorum, et altera medietas in Natali Domini : tali scilicet conditione, quod post mortem predicte Margarite jam predicta domus ad nos libere et quiete et absque alicujus contradictione et reclamatione revertetur. Hec autem sepe dicte domus nostre locatio facta fuit coram capitulo Vernonensis ecclesie, de cujus feodo domus est, et ejusdem capituli sigilli munimine confirmata ; in presentia scilicet domini Willelmi, tunc abbatis Brolii et Rogeri, tunc prioris Sarnaii, et fratris Hugonis de Blarru et fratris Simonis tunc cellararii. Testibus his : Ricardo le Machon ; Lamberto sacerdote ; Johanne, filio Auberti ; magistro Ricardo de Blarru ; Godefrido Albo ; Harduino de Garenna ; Ernulfo de Beveron ; Hugone, filio Bartolomei, et multis aliis.

V. nº LXXVI. La permein ou parmein est une poire, d'après le Dictionnaire de Trévoux. M. Léopold Delisle, dans ses Études sur la condition des classes agricoles en Normandie, page 500, dit qu'on appelle ainsi une espèce de pomme. On peut consulter aussi les Anciennes Coutumes de Vernon, par M. Lebeurier, qui affirme que la pomme de parmeine est encore cultivée aujourd'hui dans les Iles de la Manche. (Bibl. de l'École des Chartes, 4e série, tome Ier, page 530.) Guillaume fut abbé du Breuil-Benoît de 1190 à 1200. Jean avait succédé à Roger, comme prieur des Vaux de Cernay, en 1192.
Jan. 1191, n. s

De elemosina domine Haosie in territorio Corbelii

Original en parchemin. — Inv., p. 37, l. B, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, notum facimus universis, tam presentibus quam futuris, quod domina Havisa de Urmeio, ob remedium anime sue, monachis de Sarneio domum suam, quam ipsa habebat apud Corboilum, cum tota porprisia, in perpetuum concessit habendam et possidendam, et preterea decem arpennos pratorum apud Ruissi que sunt juxta prata monachorum et quinque arpennos terre in Chesneio, omnino liberos et quietos, et molturam in molendinis suis de Urmeio post primum quem ibi molentem invenerint de omnibus granchiis quas habent prefati monachi in castellaria de Corboilo et quas habituri sunt ; et etiam unum arpennum vinee, quam tenet Gaufridus, post decessum ipsius Gaufridi. Quod ut ratum in posterum et inconcussum haberetur, sigilli nostri munimine voluimus roborari. Actum publice Parisius, in aula nostra ; astantibus : Reginaldo, Johanne, canonicis Parisiensibus ; Engerberto, cognato domini Reginaldi ; Roberto, canonico Sancti Clodoaldi ; Guiberto de Sancto Clodoaldo ; Hamelino preposito ; Auberto camerario ; Johanne portitore ; Andrea, serviente domini Reginaldi ; anno incarnati Verbi Mº Cº LXXXXº ; episcopatus nostri XXXº.

Voyez l'acte de confirmation d'Adèle, reine de France, nº XC ; celui de Philippe-Auguste. nº XCIV, et ceux de Ferry de Moulignon et de Simon de la Glesère, nos CI et CIII. Les plus anciens seigneurs d'Ormoy cités par l'abbé Lebeuf (tome XI, page 138) sont Guillaume Paniers en 1218, et Jean d'Ormoy, vivant vers 1250.
Jan. 1191, n. s

Carta, Adele Francorum, regine de elemosinis Havise de Ulmeto"

Original En parchemin — Inv., p. 37, l. B, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Adela, Dei gratia, Francorum regina : Notum facimus universis, presentibus pariter et futuris, quod Havisa de Urmeio, ob remedium anime sue, monachis de Vallibus domum suam cum tota porprisia, quam ipsa habebat apud Corboilum, in perpetuum concessit habendam et possidendam. Istud autem donum, ad preces dicte Havise, laudamus et manucepimus. Quod, ut ratum perseveret et inconcussum, vivaci scripto et sigilli nostri auctoritate fecimus confirmari. Actum anno incarnati Verbi Mº Cº nonagesimo, mense januario.

Voyez l'acte précédent, et la confirmation du roi Philippe-Auguste, en mars 1192, nº XCIV.
1191

Monachi Vallium Sarnaii solvent annuatim septem sextarios vini ecclesiæ Beatæ Genofevæ in vineis de Ablum percipiendos.

Archives nationales. S. 1541. — Original en parchemin Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis ecclesie humilis minister : Notum fieri volumus omnibus, tam futuris quam presentibus, quia cum Petrus de Parvo Ponte, miles, donasset in elemosinam ecclesie Beate Genovefe, pro anima sua et parentum suorum, duos modios vini singulis annis percipiendos in vineis suis de Ablun, post mortem ipsius, qui ex ejus dono vineas ipsas possidebant, scilicet Philippus, miles, nepos ejusdem Petri, et Ascelina, uxor Hugonis de Bello Monte, soror predicti Philippi, et ecclesia Sancti Victoris et monachi de Sar[naio, qui] bus partem illarum vinearum supradictus Petrus in elemosinam donaverat, ita coram nobis statuerunt et promiserunt sese soluturos ecclesie Beate Genovefe singulis annis duos predictos modios vini ex eisdem vineis, secundum portiones quas singuli possidebant ; quod Philippus, pro se et pro ecclesia Sancti Victoris, solvet annuatim XXIIII sextarios, scilicet pro se decem et VII, et pro Sancto Victore septem ; prenominata vero soror ejus Ascelina solvet pro portione sua V ; monachi autem de Sarnaio pro parte sua VII. Quicumque autem vineas illas in posterum possidebunt duos predictos modios vini, secundum portiones suas, [ecclesie B]eate Genovefe solvere tenebuntur. Quod, ne valeat oblivione...... vel maliciose perverti, sigillo nostro fecimus id confirmari. Actum anno ab incarnatione Domini millesimo centesimo nonagesimo primo, pontificatus vero nostri anno tricesimo.

Le parchemin est lacéré en cet endroit. Le parchemin est ici lacéré.
1191

Compositio inter monachos Vallium Sarnaii et canonicos Sancti Victoris de decimatione vinearum et terrarum Athiis sitarum.

Arch. de l'Empire. — Original en parchemin L, nº 1477. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego G[uido], Sarnaiensis ecclesie dictus abbas, et ejusdem loci conventus, notum fieri volumus, tam futuris quam presentibus, quod de querela, quam habebant canonici Sancti Victoris adversus nos pro decimatione sua que est in territorio de Athiis, facta est compositio in hunc modum. Concesserunt prefati canonici ecclesie nostre in elemosinam quicquid tempore bone memorie Gilduini abbatis in eadem decimatione habebamus, scilicet : de vinea de Ponte, quam habemus ex dono Reinaldi, militis ; de vinea de Burcardo et uno arpenno terre arabilis deeodem Burcardo ; de vinea Anseis, de dono Sanceline ; de vinea quam Fulcherius dedit nobis apud Gevisiacum ; de vinea Johannis Ruffi, sita juxta vineam predicti Fulcherii ; de vinea ad Bimorant, de predicto Fulcherio ; de uno quadrante ad Molendinum-Regis ; de vinea de Bossere, de dono Bertranni militis ; de vinea quam dedit nobis Philippus de Montibus in clauso de Ablun. Preterea dederunt nobis jamdicti canonici in elemosinam partem suam decime quam habebant in vinea que dicitur Peilecoc ; eo tenore quod, si de vinea illa alii ecclesie solverimus decimam, sibi suam solvemus ; hanc vineam dedit nobis Symon de Pissiaco. De omnibus vero aliis vineis et terris, quas in decimatione sua habemus, et deinceps emptione vel alio modo apud Athias sive alibi in decimatione eorum acquisierimus, de omnibus acquisitis, exceptis solis novalibus, sibi integre et fideliter decimam reddemus. Ad majorem etiam pacis firmitatem, institutum est quod litteras capituli Sancti Victoris de supradicta compositione habebimus, et nos eis similiter litteras nostras dabimus. S. Johannis, prioris ; S. Archenoudi ; S. Rogerii ; S. Willelmi, sacerdotum. S. Gaufridi ; S. Guarini, diaconorum ; S. Huberti ; S. Odonis, subdiaconorum.

1191

Carta abbatis Sancti Victoris de vinea de Atheis.

Original en parchemin Scellé. — Inv., p. 65, l. 7, suppl. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego G[uarinus], ecclesie Sancti Victoris dictus abbas, et ejusdem loci conventus, notum fieri volumus, tam futuris quam presentibus, quod de querela quadam quam habebamus adversus ecclesiam de Sarnai pro decimatione nostra, que est in territorio de Athiis, facta est compositio in hunc modum. Concessimus ecclesie predicte in elemosinam, etc. (Vide superius litteras abbatis Vallium Sarnaii). S. Roberti prioris. S. Henrici hospitalarii. S. Stephani ; S. Lamberti, sacerdotum. S. Ricardi ; S. Petri, diaconorum. S. Alelmi ; S. Johannis, subdiaconorum.

Sceau concave et ogival en cire rouge brique. S. Victor debout, coiffé d'un casque pointu, tient de la main droite une épée nue et de la gauche un bouclier long. Légende : † Sigillvm sancti [Victoris Paris]iensis. Ce sceau a été gravé et décrit dans les Éléments de paléographie de M. de Wailly, et dans le Trésor de glyptique et de numismatique. A. M.
Mart. 1192, n. s

Carta regis Francorum de elemosinis Havisæ de Urmeio.

Copie. — Déclaration de 1511, p. 147. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sanctæ et individuæ Trinitatis, amen. Philippus, Dei gratia, Francorum rex : Noverint universi, præsentes pariter et futuri, quod domina Havisa de Hurmeio, ob remedium animæ suæ, monachis de Sarnaio domum suam, quam ipsa habebat apud Corbolium, cum tota porprisia, concessit in elemosina, in perpetuum possidendam ; et preterea decem arpennos pratorum apud Ruissi, juxta prata monachorum ; et quinque arpennos terræ : Chesneio omnino liberos et quietos ; et molituram in molendinis suis de Urmeio, post primum quem ibi molentem invenerint, de omnibus granchiis, quas habent præfati monachi in castellaria de Corbolio et quas habituri sunt ; et etiam quemdam arpennum vineæ, quem tenet Gaufridus, post decessum ipsius Gaufridi. Facta quidem fuit ista concessio in præsentia Ebroini, Rembodi et Nicolai, clerici ; et Johannis Ebroini. Quod, ut ratam et inconcussam sortiatur stabilitatem, sigilli nostri auctoritate confirmatur. Inde est quod baillivis et præpositis nostris districte præcipimus, quatenus ipsi istam elemosinam et omnes conventiones legitimas sigillo nostro confirmatas illibate faciant observari, belli et placiti omni occasione relegata ; quod nisi fecerint, tam corpore quam possessione, nostram merciam noverint incurisse. Actum Parisiis, anno incarnati Verbi millesimo centesimo undecimo ; mense martio.

Il faut ajouter ici nonagesimo. Le copiste qui a transcrit la Déclaration aura lu XI au lieu de XCI ; l'année 1191, ancien style, ayant commencé à Pâques, le 14 avril 1191, et fini le 5 avril de l'année suivante, cet acte doit être du mois de mars 1192. Le roi Philippe-Auguste partit de Vezelai pour la terre sainte le 4 juillet 1190, et ne revint en France que vers la fin de l'année 1191. Ce serait donc quelques mois après son retour qu'il aurait confirmé de nouveau la donation d'Avise d'Ormoy, déjà approuvée pendant son absence par les lettres d'Adèle, reine régente de France. (Voyez les nos LXXXIX, XC, CI et CIII.)
1192

Compositio inter abbatias Voti et Vallium Sarnaii de terris et nemoribus Brollardi.

Copie. — Suppl. Cart. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis fidelibus ad quos presens scriptum pervenerit, frater G[uido] de Ursicampo, et frater G[uido] de Valle Sancte Marie, et frater Willelmus de Fresmont, abbates, salutem in Domino : Notum sit quod querela, que inter abbatias de Sarnaio et de Voto vertebatur, et nobis auctoritate generalis capituli commissa fuerat decidenda, assensu utriusque ecclesie, hoc modo terminata est : ecclesia de Sarnaio nonaginta libras parisiensis monete ecclesie de Voto persolvet ; ecclesia autem de Voto concessit dicte ecclesie de Sarnaio, ut totum Brollardum, in terra et nemore, deinceps perpetua cum pace possideat. Statutum est eciam, pro bono pacis, quod neutra dictarum ecclesiarum transibit rivulum de Fresnes, qui venit Mellentum, ad edificandum vel ad pecora pascendum. Testes : Willelmus de Brollio et Willelmus de Mortuo Mari, abbates ; Johannes prior et Willelmus supprior de Sarnaio ; Richardus prior et Johannes cellararius de Voto ; Robertus presbiter de Vallibus ; Rainaldus canonicus Parisiensis ; Rainaldus et Willardus, monachi Ursicampi. Actum anno Verbi incarnati Mº Cº nonagesimo secundo.

Guillaume fut abbé de Froidmont de 1182 à 1193 ; il avait été d'abord prieur d'Ourscamp. V. nº LXIX. Guillaume, Anglais d'origine, gouverna l'abbaye de Mortemer de l'an 1179 à l'an 1200 ; le Gallia Christiana dit qu'il avait été d'abord abbé de la Valasse ou Sainte-Marie du Vœu.

On lit au bas de cette copie :

« Scellé sur double queue d'un grand scel de cire blanche. Entre Me Nicole Faulchet, procureur des religieux, abbé et couvent des Vaulx de Cernay, d'une part, et Me Fleurant Picot, procureur Me Estienne d'O, d'aultre part, dict a esté que ceste présente coppie, qui collationnée a esté par les mains de la court en la présence des procureurs desdites partyes, vauldra, et s'en pourront lesdits religieulx, abbé et couvent servir et ayder ou procès pendant devant nous entre lesdites parties, comme des originaulx sur lesquels a esté prinse ceste présente coppie, sauf à icelles partyes leurs contredictz et salvacions. Faict l'an mil cinq cens quarente quatre, le mercredy vingtiesme jour de janvier mil cinq cens quarante quatre. »

1192

Cirographum de terra prioris de Limoes.

Original en parchemin. — Inv., p. 141, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Sciant qui hec legerint vel audierint quod ego Hylarius, Dei gratia, Burgulii abbas, et ejusdem loci conventus, cum Petro priore de Limoes et vicinis suis prioribus, concessimus Guidoni abbati Sarnaii et ejusdem loci monachis in perpetuum excolendam terram, quam habebat prefatus prior de Limoes ante grangiam de Creches, tali condicione quod monachi Sarnaii dabunt annuatim ipsi priori de Limoes et successoribus ejus duos modios, unum melioris hibernagii post sementem et alium avene, inter festum sancti Remigii et Omnium Sanctorum persolvendos, ad minam de Monte Letherici. Terram quoque prefatam, cum campiparte sua et decima, ab omni consuetudine liberam et quietam tenebunt, sicut et prior de Limoes tenebat. Preterea acceperunt predicti monachi de Sarnaio a nobis ad modiationem pro duobus modiis et dimidio, medium hibernarii et medium avene, decimam illam que erat in decimatione, que pertinebat ad terras de Crechis, de meliori hibernagio post sementem in suprascripto termino reddendum. Actum est hoc autem et confirmatumin utroque capitulo, anno Domini Mº Cº LXXXXº IIº ; Ferrico existente priore Burgulii ; Johanne subpriore ; Oliverio bajulo ; Willelmo elemosinario ; Willelmo preposito ; Luca sacrista ; Willelmo cellarario ; Durando armario ; Guidone existente abbate Sarnaii ; Johanne priore ; Sansone subpriore ; Rogerio cantore ; Roberto succentore ; Simone cellarario ; Gaufrido de Noerio.

Nous avons vu, dans la charte précédente, Guillaume sous-prieur de l'abbaye des Vaux : Samson lui succéda dans cette charge.
1192

Cirographum inter nos et Burgulienses, de vineis apud Bruerias.

Original en parchemin scellé de deux sceaux de cire jaune et en ogive. — Inv., p. 130, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, Lucien Merlet et Auguste Moutié (éds.). Paris : Imprimerie H. Plon, 1857-1858.

Ego Hylarius, dictus abbas Burgulii, et omnis ejusdem loci conventus presentibus et futuris carta presenti notum fieri dignum ducimus, quod Bartholomeus de Cabrosia, nostro communi assensu, monachis Sarnaii dedit in elemosinam omnia que tenebat sub nostro dominio et censiva, tam in pratis quam in terra, in granchia Vallis-Giem, pro quatuor solidis in festo sancti Remigii reddendis a prefatis monachis Sarnaii, annis singulis, fratribus nostris apud Cabrosiam demorantibus. Preterea idem Bartholomeus apud Bruerias acquisivit IX arpennos vinearum, quas nobis dedit in elemosinam, pro quibus debemus predictis monachis Sarnaii, a quibus eas tenemus, quatuor solidos censuales, in festo sancti Remigii, singulis annis reddendos. Inter nos autem et prefatos monachos talis pactio firmata est, utriusque capituli assensu, atestantibus etiam sigillorum utriusque partis impressionibus, quatinus ipsi monachi pro factura vinearum extra partem habebunt arpennum et dimidium, vineam scilicet que dicitur de Judeo integram omnino et quietam. Nos vero in cultura vinearum ceterarum, vel in vasis vindemie necessariis, nisi tantum indoliis ad partem nostram reponendam, nichil amplius missuri, preter dimidium precii vindemiationum, dimidium vini recipiemus, et in cellario suo Brueriis, quoadusque voluerimus, in doliis a nobis solum modo preparandis reponemus. Si autem viva voce testium comprobatum fuerit quod prefati monachi circa culturam vinearum istarum minus plene egerint, quod absit, in censiva quam a nobis tenent ipsi in granchia Vallis-Giem, plenariam habebimus saisinam, donec, ad consilium vicinorum sapientium, quod minus plene actum fuerit emendetur. Nos vero nullo modo poterimus alicui, nisi solis predictis monachis, hanc medietariam vendere vel quoquo modo alienare. Actum est hoc et confirmatum in utroque capitulo, anno Domini Mº Cº LXXXXº IIº ; Ferrico existente priore Burgulii ; Johanne subpriore ; Oliverio bajulo ; Willelmo elemosinario ; Willelmo preposito ; Luca sacrista ; Willelmo cellarario ; Durando armario ; Guidone existente abbate Sarnaii ; Johanne priore ; Sansone subpriore ; Rogerio cantore ; Roberto succentore ; Simone cellarario ; Gaufrido de Noerio.

Sceau de l'abbé des Vaux : — L'abbé, debout, coiffé d'une mitre, la main gauche ramenée sur la poitrine, tenant sa crosse de la main droite, le crosseron en dedans. Légende : † Sigillvm abbatis Sarnaii.

Sceau de l'abbé de Bourgueil : — L'abbé, debout, coiffé de la mitre, tient un livre de la main gauche et de la main droite sa crosse, tournée en dedans. Légende : † Sigillvm [abba]tis Bvrgvlii. — Contre-sceau formé d'une pierre gravée du Bas-Empire, représentant une Victoire marchant, avec cette légende : † verbvm secretvm. (Gravés tous trois.)

Nous retrouvons plusieurs empreintes de ces mêmes sceaux. A. M.

1192

Cirographum de decima que debetur monachis de Brueriis.

Double original en parchemin scellé de deux sceaux de cire jaune et en ogive. — Inv., p. 130, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Mainerius, Dei gratia, humilis minister Sancti Florentii, et Guido, divina permissione, abbas de Sarnaio, omnibus ad quos littere iste pervenerint, in perpetuum : Sciant universi fideles quod, cum controversia diutius verteretur inter abbatiam Sancti Florentii et fratres de Sarnaio super quibusdam decimis, que in parrochia de Brueriis continebantur, tamdem consilio bonorum virorum, et precipue domini Bartholomei de Chevrose, in hanc formam facta est compositio. Pro unoquoque siquidem arpenno vinearum singulis annis persolvent predicti fratres de Sarnaio monachis sancti Desiderii de Brueriis unum costeret, continens quatuor sextaria vini et dimidium ; quod vinum non de torculari, sed ad cubam accipietur. De terris vero quas sepedicti fratres in decimatione Sancti Desiderii adquisierunt vel adquirent, et propriis laboribus vel expensis ab eisdem excolentur, habebunt monachi Sancti Desiderii pro unoquoque arpenno bladato dimidiam minam annone, mediam partem de mexteil et mediam partem avene. Sciendum vero quod hec pactio solummodo in decimationibus monachorum Sancti Desiderii tenebitur. De proprio enim feodo eorumdem a Monachis Albis nichil accipietur. Et ut hoc futuris temporibus ratum perseveret et illibatum, domini Mainerii abbatis et capituli Sancti Florentii, et Guidonis, abbatis de Sarnaio, sigillis est communitum. Actum est autem hoc in plenario capitulo Sancti Florentii, millesimo centesimo nonagesimo secundo ab incarnatione Domini anno ; presente : domino Mainerio abbate, et Aimerico priore ; Raimundo suppriore ; Michaele sacrista ; Guienocho, preposito Sancti Laurentii ; Johanne, cellarario Sancti Florencii Veteris ; Salomone elemosinario ; et fratre Gaufredo de Noerio, monacho de Sarnaio, qui cum supradicto Bartholomeo, pro capitulo de Sarnaio, huic compositioni interfuit, et multi alii.

Le sceau de l'abbé des Vaux a été décrit à la page précédente.

Sceau de l'abbé de Saint-Florent : — L'abbé, debout, coiffé d'une mitre très-basse, tient un livre de la main gauche, et de la main droite sa crosse tournée en dedans. Légende : † Sigillvm Maineri[i] ab[bis] Sancti Florencii. Contre-sceau rond, représentant un buste de face, probablement saint Florent. Légende : ....... (Le sceau seulement gravé.) A. M.

1193

Adele regine, de XIII sextariis bladi.

Original en parchemin. — Inv., p. 91, l. 2, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Adela, Dei gratia, Francorum regina : Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod Guido, abbas de Sarnaio, et Johannes, prior ejusdem domus, admodiaverunt Odoni de Malo Nido et Jamenvie, uxori sue, quandam decimam, quam habebant apud Fonteniacum, pro tredecim sextariis bladi, quos dicta domus de Sarnaio singulis annis in perpetuum capiet, in octabis sancti Dyonisii, in granchia de Fonteniaco, de decima dictorum Odonis et Jamenvie, uxoris ipsius, ita videlicet quod medietas illius bladi erit de frumento, et alia medietas de ordeo. Quod, ut inconcussam obtineat stabilitatem, ad preces dicti abbatis de Sarnaio et Odonis de Malo Nido et Jamenvie, uxoris sue, vivaci scripto sigillique nostri auctoritate fecimus confirmari. Actum anno incarnati Verbi millesimo centesimo nonagesimo tercio. Datum per manum Roberti, capellani nostri.

1194

Cirographum cum Burguliensibus de vineis Brueriarum.

Double original en parchemin scellé. — Inv., p. 130, l. 1, nos 2 bis et 2 ter. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Hilarius, dictus abbas Burgulii, et omnis ejusdem loci conventus notum facimus universis quod habemus cum monachis Sarnaii quandam medietariam vinearum apud Bruerias, de acquisitione Bartholomei de Cabrosia, scilicet VII arpennos et dimidium ; quas vineas a prefatis monachis tenemus ad tres solidos et V denarios censuales, in festo sancti Remigii, singulis annis reddendos. Hec autem pactio, inter nos et jamdictos monachos, utriusque capituli assensu firmata est, attestantibus etiam sigillorum, etc. . Actum est hoc et confirmatum in utroque capitulo, anno Domini Mº Cº LXXXXº IIIIº ; Ferrico existente priore Burgulii ; Hugone subpriore ; Willelmo elemosinario ; Willelmo preposito ; Luca sacrista ; Willelmo cellarario ; Guidone existente abbate Sarnaii ; Johanne priore ; Andrea subpriore ; Rogerio cantore ; Roberto succentore ; Simone cellarario et Garino.

Voyez le nº XCVII, dont le texte se trouve reproduit ici à partir des mots : attestantibus etiam sigillorum jusqu'à ceux : actum est, etc. Ce sont les deux parties du chirographe. A l'un et à l'autre pend encore le sceau de l'abbé de Bourgueil, décrit plus haut.
1194

De concessione Ferrici de Monligum, in elemosinis domine Haois.

Original en parchemin. — Inv., p. 37, l. B, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine Domini, amen. Ego Mauricius, Dei gratia, Parisiensis episcopus, notum fieri curamus universis, presentibus et futuris, quod Federicus de Molignum, in presencia nostra constitutus, elemosinam quam domina Havisa, matertera ejus, monachis de Sarneio fecerat, liberaliter concessit et laudavit, et rectam garantiam in manu nostra fiduciavit. Que autem ad illam elemosinam spectant, propriis duximus exprimenda vocabulis ; quandam videlicet domum apud Corboilum, cum omni porprisia ; plantas de Chesnoe liberas et ab omni pensione absolutas ; IX arpennos pratorum apud Roissi, contiguorum aliis pratis que ibi habebant ; et in molendinis suis de Ulmeto, molturam omnium granchiarum quas monachi in presentiarum habent, vel in futurum habebunt in territorio Corboili. Quod, ut perpetuam optineat firmitatem, presentis pagine sigilli nostri auctoritate testimonio commendamus. Actum Parisius, in aula nostra ; astantibus : Johanne priore ; Symone cellarario ; Herveo archipresbitero ; Thoma marescallo et aliis quamplurimis. Anno Verbi incarnati Mº Cº XCº IIIIº ; episcopatus nostri XXXº IIIIº.

V. nos CXXV et CCVIII. Voyez l'acte de donation, en janvier 1191, nºLXXXIX
1194

De hiis que empta sunt a Simone de Sancto Ferreolo et Roberto filio ejus.

Original en parchemin. — Inv., p. 121, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine Domini, amen. Adela, Dei gratia, Francorum regina : Noverint presentes pariter et futuri quod Robertus, filius Simonis de Sancto Ferreolo, vendidit abbatie de Vallibus omne nemus quod habebat apud Bollonel, quod ei pater suus in partem terre concesserat et dederat. Et domus de Vallibus dabit eidem Roberto annuatim II denarios censuales, pro singulis arpennis, in festo beati Remigii. Hanc venditionem voluit et concessit Simon, pater predicti Roberti, et Maria, neptis ejusdem Simonis, de cujus feodo venditum nemus erat. Et etiam Haicia, uxor prenominati Roberti, et mater ejusdem, frater ejus Petrus, et uxor fratris ejus Heremburgis, sorores nichilominus ipsius, Helysabez et Juliana, hoc similiter laudaverunt et concesserunt. Quod etiam garentire fiduciaverunt Philippus de Ver, Radulfus de Valle, Willelmus de Ver, Hugo de Merrolis, milites. Si vero dicta domus de Vallibus aliquatenus super hoc vexaretur, vel ab aliquo impediretur, predicti Radulfus, Willelmus, Hugo tenerent captionem apud Montem Leterici, infra quindenam in qua a monachis de Vallibus super hoc citarentur. Preterea jamdictus Simon, lausu Roberti filii sui, vendidit predicte domui de Vallibus terram quam habebat apud Lavarvillam ; quod fiduciaverunt garentiendum Robertus, filius sepedicti Simonis, et Petrus, frater Roberti. Et hoc ipsum Willelmus de Willervilla et Philippus de Ver garantire creantaverunt. Quod totum, ut in posterum perseveret, vivaci litterarum monimento, sigillique nostri impresso caractere fecimus confirmari. Actum Corbolii, anno incarnati Verbi Mº Cº XCº IIIIº. Datum per manum Roberti, capellani nostri.

1195

De concessione Simonis de la Glesiria, in elemosinis domine Haois.

Original en parchemin. — Inv., p. 38. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine Domini, amen. Adela, Dei gratia, Francorum regina : Noverint universi presentes pariter et futuri quod Haoisa de Ulmeio, uxor Simonis de la Gleiserei, dum idem Simon in transmarinis partibus peregre profectus fuisset, domui de Vallibus quandam domum, quam habebat Corboili, quæ erat de hereditate sua, dedit in elemosinam et commutationem alterius domus, quam monachi de Vallibus habebant in claustro Sancti Exuperii, in ea pace et libertate qua eam possidebat. Cum autem dictus S[imon] de peregrinatione sua reversus fuisset, elemosinam et commutationem illam quam uxor sua fecerat, in presentia nostra constitutus voluit et laudavit. Nos vero, ad preces et petitiones supradicti Simonis, de dono et commutatione ista presentes litteras sigilli nostri impressione munitas scribi præcipimus. Actum Corbolii, anno incarnati Verbi Mº Cº nonagesimo quinto. Datum per manum Roberti, capellani nostri.

Voyez l'acte de donation de janvier 1191, nº LXXXIX.
1195

De uno modio frumenti et medietate cujusdam hostisiæ fratribus hospitalis Jerosolimitani de Corbolio a monachis Vallium Sarnaii datis.

Original en parchemin. — Archives nationales. S. 5147, nº 33. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego G[uido], dictus abbas Sernaii, presentibus et futuris notum facimus quod nos, de communi assensu fratrum nostrorum, fratribus hospitalis Jerosolimitani de Corboliounum modium melioris frumenti, quod creverit in terris nostris de Lavarville, post semen, in perpetuum donavimus, reddendum singulis annis infra octabas Omnium Sanctorum. Quod si forte predictus modius frumenti in predictis terris de Larvarville non posset inveniri, nichilominus tamen de frumento nostro sepedictus modius presignato termino redderetur. Preterea donavimus imperpetuum prefatis fratribus hospitalis medietatem cujusdam ostissie, quam Auberga tunc temporis apud Fontinetum possidebat, et quicquid aliud de domo nostra tenebat. Quod totum nostri sigilli inpressione et subnotatis testibus inconcussum volumus permanere. Nomina autem testium hec sunt : Rogerius prior ; Johannes celerarius ; Gaufridus et Bartholomeus monachi. Actum anno incarnati Verbi Mº Cº XCº Vº.

L'original de cette pièce n'existe plus aux archives de Seine-et-Oise, mais elle a été recopiée, comme la suivante, dans un accord de 1536. La seule variante qu'offre la copie moderne est Laverville au lieu de Lavarville.
1195

Litteræ Mauricii, episcopi Parisiensis, de donatione præcedenti.

Copie en parchemin ; extraite d'un accord de1536. — Inv., p. 56, l. B, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine Domini, amen. Ego Mauricius, Dei gracia, Parisiensis episcopus, notum facimus universis presentibus et futuris quod G[uido], abbas de Sarneio, et totus ejusdem loci conventus fratribus hospitalis Jerosolimitani de Corboliounum modium melioris frumenti, etc. (Ut supra, in prœcedentibus litteris.) Actum anno Verbi incarnati Mº Cº XCº Vº, episcopatus nostri XXXVº.

1196

Adelicia, Blesensis comitissa, dat quadraginta solidos in molendinis suis fullatoriis Carnotensibus annuatim percipiendos.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 187 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Adelicia, Blesensis comitissa, omnibus, tam præsentibus quam futuris, notum facio quod ego, amore Dei et pro remedio animæ boni viri mei Theobaldi, Blesensis comitis et Franciæ senescalli, et mei et puerorum et parentum et amicorum meorum, ecclesiæ monachorum de Sarnay, ad luminare ante corpus Domini, quadraginta solidos carnotensis monetæ ; in festo sancti Martini hyemalis, in molendinis meis fullatoriis, singulis annis percipiendos dedi et in perpetuum habendos concessi. Quod, ut ratum maneat et firmum, literis commendavi et sigilli mei impressione munivi. Testes sunt : Raginaldus de Orrevilla ; Petrus de Villebeton ; Raginaldus de Sohiis ; Polanus de Blesis ; Gauterius de Carnoto ; Henricus Gastellus. Actum Sohiis, anno incarnati Verbi millesimo centesimo decimo sexto. Datum per manum Bertini cappellani.

Il manque évidemment ici le mot nonagesimo. Les copistes auront lu MCXVI au lieu de MCXCVI. Alix, comtesse de Blois, fille puînée de Louis le Jeune, roi de France, devint en 1191 veuve du comte Thibaut, qui prit part à la troisième croisade, et mourut au siége d'Acre.
1196

Ludovicus, Blesensis comes, dat quadraginta solidos in molendinis suis fullatoriis Carnotensibus annuatim percipiendos.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 188. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Ludovicus, Blesensis et Carnotensis comes, omnibus tam futuris quam præsentibus, notum facio quod ego, amore Dei et pro remedio animæ patris et matris meæ et parentum et amicorum meorum, ad preces et petitionem Adelinæ, Blesensis comitissæ, dominæ et matris meæ, monachis de Sarnaio, ad luminare ante corpus Domini, quadraginta solidos carnotenses, in festo beati Martini hyemalis, in mollendinis meis fulatoriis Carnotensibus, singulis annis percipiendos dedi, et in perpetuum habendos concessi. Quod, ut ratum sit et firmum, literis commendo et sigilli mei impressione confirmo. Testes sunt : Petrus de Villebeton ; Robertus de Veteri Ponte ; Garinus de Friasia ; Raginaldus Crispini, marescallus meus ; Raginaldus de Milliaco ; Hugo camerarius. Actum Sohiis, anno incarnationis dominicæ millesimo centesimo nonagesimo sexto. Datum per manum Theobaudi, cancellarii mei.

2 nov. 1197

Abbatis Gandregisili " de censiva apud Demunval.

Original en parchemin. — Inv., p. 6, l. B, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit presentibus et futuris quod ego Reginaldus, abbas Sancti Wandregisili, et ejusdem loci conventus, concedimus et presens scriptum attestatione sigilli nostri confirmamus monachis de Sarnaio, quicquid tenent de censiva nostra apud Demunval, de nobis tenendum in perpetuum per duplicem censum, ita tamen quod de omnibus vineis, que de censiva nostra sunt, ad pressorium nostrum de Demunval singulis annis pressorare ex consuetudine venient. Pactum vero est inter nos et predictos monachos de Sarnaio, quod in prefato dominio nostro de Demunval a modo nunc transeunte nec vineam emere poterint, nisi assensu abbatis et conventus nostri. Hec autem convencio facta et confirmata est in capitulo Sancti Wandregisili, anno incarnati Verbi Mº Cº nonagesimo septimo, in crastino Omnium Sanctorum ; teste ipso conventu.

Nov. 1197

Littere de torculari Stamparum et de quadam vinea in territorio de Belcort.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 139, l. 5, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

R[eginaldus], Dei gratia, Carnotensis episcopus, omnibus ad quos littere iste pervenerint, salutem in Domino : Ad omnium perveniat noticiam, quod, cum inter venerabiles dominos G[uidonem] abbatem et monachos beate Marie de Sarnaio ex una parte, et Johannem, militem de Botevillari, et uxorem ejus ex alia, contentio versaretur super quadam elemosina, quam sibi dicti monachi ex dono bone memorie Ade, militis, et concessione Sidille, uxoris ejus, vendicabant, pars utraque in nostrum pari assensu se contulit judicium, quod scilicet dictaremus secundum testimonia que super dono et concessione dicte elemosine proferrentur. Cum igitur prefati abbas et monachi testes super hoc produxissent, ipsi omnino concordes inventi sunt et solide veritatis. Et memoratam elemosinam, scilicet dimidium modium annone in molendino de Becellis, et quoddam torcular, quod prefatus Adam quondam Stampis habebat, cum justicia et omnibus ad ipsum pertinentibus, sepedictis monachis in perpetuum diffinitiva adjudicavimus sententia. Qua edita sententia, supradictus Johannes, nostra in presentia, ipsum abbatem et domum de Sarnaio de sepedicta elemosina investivit. Quod, ut memoriter teneatur et stabile perseveret, sigilli nostri fecimus impressione muniri. Datum anno Mº CXCVIIº, mense novembri.

Sceau ogival en cire jaune, dont il ne reste plus que des débris.
1197

Carta de emptione vinearum apud Mollent.

Original en parchemin. — Inv., p. 80, l. 9, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit universis, tam presentibus quam futuris, quod Johannes de Gisorz vendidit monachis de Sarnaio tres quarterios vinee, in tempore Guilelmi Monachi, majoris de communia de Mellent ; Nicolaus Pichon, Gervasius de Templo, Joscelinus de Cingula, tunc pares et hujus rei testes. Robertus de Glateigni et uxor ejus vendidit monachis de Sarnaio quinque quarterios vinee ; Gauterius de Gargenvilla, pater uxoris est pleges ; tempore Gervasii de Templo tunc majoris ; Ernulfus de Leevilla ; Gervasius Gualeri ; Nicolaus Pichon, tunc pares et testes. Robertus Rabote monachis de Sarnaio vendidit arpentum unum vinee ; Ermengardis et Joscet filius concesserunt ; et hoc tempore Gervasii de Templo tunc majoris ; Bertrannus de Sagi, Nivardus, filius Hungeri, Guillelmus Galterius tunc pares. Guilelmus Anschetin et uxor ejus vendiderunt monachis de Sarnaio dimidium arpentum vinee, tempore Bernardi de Chaumonte tunc majoris ; Guilelmus filius Ermentru, Symon de Obergenvilla, Herveus de Guadencort, tunc pares. Actum est in presentia Symonis d'Obergenvilla, tunc majoris de Mellent ; Garinus Le Chaucier ; Odo Faber ; Herbert del Mareis pares erant communie. Actum anno Verbi incarnati Mº Cº XCº VIIº.

1197

De donatione terræ du Fay et quatuor arpentorum prati, a Roberto Chalmont et Amaurico filio ejus.

Original en parchemin. — Inv., p. 141, l. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis ecclesie Christi fidelibus, Odo, Parisiensis episcopus, salutem : Propter pacis caritatisque custodiam quam nos inter fideles curiose oportet observare et eos in bonis pro viribus adjuvare, notificamus et sigillo auctoritatis nostre corroboramus, quod Robertus Chalmont et filius ejus Amaurricus dederunt ecclesie Sarnaii et monachis ibidem Deo servientibus totam terram suam de Fay, sitam juxta terram de Creches, liberam et quietam ab omni censu, decima et campiparte, continentem circiter centum LXX arpenta, contigua ex una parte chemino tendenti de Bonnella ad Molerias, et ex alia pratis du Fay et terris de Grignon ; et ex una alia parte terris, jardinis et muris clausure du Fay ; et ex alia chemino tendenti de Sarnayo ad Chaubuisson. Et etiam dicti Robertus et Amaurricus dederunt prefatis monachis IIIIer arpenta pratorum, sita et contigua ex una parte predicte terre et ex aliis partibus dictis terris et jardinis du Fay. Et sciendum quod Robertus et filius ejus, heredesque eorum terram illam deservire debent, et jure ab omni calumpnia etinquietatione liberam monachis conservabunt ; et hoc manu tenere sub fide sua, in presentia nostra, juraverunt. Gauterius quoque Rochart, de cujus feodo terra illa est, coram nobis hoc se manu tenere promisit, et dominium quod in eadem terra habebat eidem ecclesie quittavit. Notum sit etiam quod Symon, dominus de Gomet, miles, capitalis dominus, omnem justiciam qaam habebat in eadem terra eisdem monachis dedit, nichil sibi retinens nec heredibus suis ; uxore sua Hersende non solum assentiente, set ut hoc faceret adnitente et admonente. Habuit autem predictus Robertus pro hac donacione a dictis monachis LXta libras ; et dictus Amauricus XXXta libras. Hec autem donacio facta est per manum nostram, communi assensu omnium supradictorum. Hujus rei testes sunt : Marcellus, clericus noster ; Thomas marescalus ; Guillelmus, sacerdos de Gomet ; Herembertus, sacerdos de Caprosia ; Hugo Bibens ; Herveus, clericus de Lymoiis, et Fromundus, frater ejus ; Guarinus de Germonvilla ; Ramnerius ejusdem ville et Ricardus de Molleriis. Actum anno incarnati Verbi Mº Cº LXXXXº VIIº, pontificatus nostri anno secundo.

Encore une des pièces fausses signalées par nous, p. 28.
Feb. 1199. n. s

Carta regis Francorum de sex bladi sextariis juxta granchiam nostram.

Original en parchemin. — Inv., p. 97, l. 3, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Philippus, Dei gratia, Francorum rex : Noverint universi ad quos littere iste pervenerint, quod, cum abbatia beate Marie de Haubecort, de donatione Gachonis de Torote, quamdam terram haberet juxta quamdam granchiam monachorum beate Marie de Valle Sarnaii, consilio prudentum virorum facta cum predictis monachis commutatione, ipsi monachi pro predicta terra dederunt abbatie de Haubecort in molendino de Vileta sexsextarios bladi, scilicet tres unius et tres alterius, que de jure spectabant ad predictos monachos ; abbatia autem de Haubecort diu tenuit predictum bladum libere et quiete ; propinquiorem vero et utiliorem redditum sive aliam quandocumque cupientes comparare hereditatem, predictos sex bladi sextarios, communi assensu sui capituli, domui elemosinarie Medunte pro duodecim libris vendidit ; fratre Daniele, predicte domus tunc temporis priore. Quia vero predictum molendinum erat Odonis de Vilarceaus, ad petitionem ejusdem Odonis, id confirmamus ; ita quod si ipse vel heres ejus qui molendinum tenuerit, impediret bladum hoc reddi predicte elemosinarie Medunte, ille qui habuerit domum predictam in custodia, poterit super hoc conqueri in curia christianitatis. Si vero per censuram ecclesiasticam non posset cogi ad solutionem predicti bladi, custos predicte domus tunc nobis posset hoc dicere, et nos faceremus id reddi. Actum apud Meduntam, anno Domini Mº Cº nonagesimo octavo, mense februario.

1199

Matheus de Marleio de libertate domus de Marleio.

Original en parchemin. — Inv., p. 7, l. D, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint omnes, tam posteri quam presentes, quod ego Matheus de Montmorenci, dominus de Malli, de assensu M[athildis] uxoris mee, et heredum meorum, pro salute animarum nostrarum, mei videlicet et uxoris mee, necnon liberorum nostrorum et antecessorum nostrorum, concessi et donavi confratribus et amicis meis monachis Vallium Sarnaii plenariam libertatem in domo sua, quam possident in castro meo de Malli, in omnibus ad ipsos pertinentibus ; ita videlicet quod eis licebit habere proprias mensuras, et quando et quomodo voluerint res suas vendere et possidere libere et quiete. De rebus vero aliorum, si que penes ipsos reposite veldeposite fuerint in domo illa, redditum meum retinui ; et, ut hoc donum nullatenus posset infirmari, sigilli mei auctoritate confirmavi. Actum anno gratie centesimo nonagesimo nono.

Circa a. 1200

De nemore dicto Broillat et mansione eidem nemori contigua.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 167. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Philippus de Alneto, universis presentem paginam inspecturis, notum esse volo quod, pro salute animæ meæ et patris mei et matris meæ et uxoris meæ Luciæ, assensu et voluntate hæredum meorum, jus omne quod habebam in nemore, cui nomen est Broillat, abbati et monachis Vallium Sarnaii concessi, et omnem calumniam, quam in eodem nemore faciebam, dimisi in pace. Sciendum autem quod prædicti monachi, quando memoratum nemus emerunt a monachis de Galacia, ut illud libere, et quiete et absque omni exactione in perpetuum possideant, dederunt michi pro venditionibus novem libras parisiensis monetæ. Hoc ipsum Simon, frater meus, et omnes liberi mei concesserunt. Insuper eisdem monachis dedi et concessi sedem mansionis eorum juxta præfatum nemus, libere et quiete ab omni consuetudine in perpetuum possidendam. Præterea sæpedictis monachis in perpetuam elemosinam dedi septem solidos et sex denarios census quindecim arpennorum terræ, quæ est ad portam prædictæ mansionis, concedentibus filiis meis Goherio, videlicet, Guidone, Rogerio et Philippo. Ut autem prædicta inviolabiliter in perpetuum perseverent, scripto exarata sigilli mei munimine confirmavi.

Première moitié XIIIe siècle 11 nov. 1201

De suspensione Carnotensis episcopi a collatione beneficiorum

Original en parchemin. — Arch. dép. Eure-et-Loir ; fonds de N.-D. de Chartres ; caisse XI, liasse IV, nº 11 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Innocentius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis capitulo Carnotensi, salutem et apostolicam benedictionem : Olim dilectus filius noster P., tituli sancti Marcelli presbiter cardinalis, tunc apostolice sedis legatus, venerabilem fratrem nostrum Carnotensem episcopum a beneficiorum collatione suspendit. Nos autem, providere volentes ne beneficia, que pertinebant ad donationem ipsius, diutius vacare contingeret, venerabili fratri nostro Parisiensi episcopo et dilecto filio abbati de Sarnai dedimus in mandatis ut, post recessum venerabilis fratris nostri O[ctaviani] Hostiensis episcopi, tunc apostolice sedis legati, prebendas et beneficia, que tam in ecclesia, quam in diocesi Carnotensi vacarent, dum tamen ad donationem episcopi pertinerent, omni contradictione et appellatione postposita, idoneis personis conferrent ; et quia idem episcopus, postquam in eum fuit hujusmodi suspensio promulgata, dicebatur de facto quia de jure non poterat quedam beneficia contulisse, eisdem episcopo Parisiensi et abbati de Sarnai per scripta nostra mandavimus ut collationem hujusmodi ab eodem Carnotensi episcopo factam auctoritate apostolica, sublato appellationis obstaculo, nuntiarent irritam et vanam, et, illis qui ea per collationem seu concessionem dicti episcopi detinerent ab illorum detentione prorsus amotis, ea idoneis personis conferrent. Postmodum etiam pro dilecto filio magistro P. Tornodorensi, quem idem etiam Parisiensis episcopus de honestate ac litteratura per suas nobis litteras commendarat, ipsi meminimus nos scripsisse, ut ei prebendam, si qua in ecclesia Carnotensi vacaret, apostolica curaret auctoritate conferre, alioquin donationi nostre reservatam denuntiaret proximo vacaturam, persone idonee conferendam. Cum ergo nuper, ex obitu cujusdam canonici Carnotensis, qui predictum sequebatur episcopum ad sedem apostolicam venientem, prebenda quedam in ecclesia Carnotensi vacasset, nos illam magistro concedentes eidem, ipsum de ea, presente prefato Carnotensi episcopo, manu propria curavimus investire. Eundem autem episcopum, in nostra presentia constitutum, laboribus ejus pio compatientes affectu, de solita sedis apostolice mansuetudine benigne recepimus, et recepto ab eo publice juramento quod mandatis nostris, tam super offensa interdicti ab initio non servati quam causa suspensionis predicte, parebit, ei gratiam nostram restituimus et favorem, et eum post cautionem hujusmodi ab utraque sententia qua tenebatur duximus absolvendum ; mandantes ei sub debito juramenti ut, quoniam in collatione beneficiorum duobus modis excedere diu publice dicebatur, quia videlicet minus digne et minus dignis beneficia conferebat, gratis beneficia conferat, sine pretio scilicet convento, pollicito vel recepto ; et, ut dignis conferat, dilectos filios decanum et magistrum scolarum Aurelianensium ei ad consilium duximus deputandos, ut de utriusque vel alterius saltem consilio, quamdiu nobis placuerit, personas beneficiandas assumat ; quibus damus per nostras litteras in mandatis ut ei sanum et honestum consilium studeant exhibere, nullam tamen difficultatem penitus adhibentes cum dignis ecclesiastica beneficia voluerit elargiri, cum, ex eo quod ipsos ejus consilio deputamus, potestatem ipsius ledi nolimus in aliquo, sed potius adjuvari. Predicto etiam Parisiensi episcopo per apostolica scripta mandamus ut, si qua beneficia, que ad donationem ejusdem Carnotensis episcopi pertinerent, cum prefato abbate de Sarnai, ante susceptionem litterarum nostrarum, concessit, ea faciat ab hiis quibus concessa sunt pacifice possideri ; contradictores, si qui fuerint, vel rebelles ecclesiastica censura compescens. De cetero vero, cum idem sit episcopus restitutus, sepedictus episcopus Parisiensis et abbas nulla penitus in ejus ecclesia et diocesi Carnotensi concedant ; sed si qua forsan, ante susceptionem litterarum nostrarum, vacaverint, que per eos nonfuerint assignata, ea donationi nostre volumus et precipimus reservari. Datum Anagnie, III idus novembris, pontificatus nostri anno quarto.

La cause de cette suspension, qui n'est pas indiquée dans cette bulle, mais qu'il est facile de pressentir, était la simonie dont Renaud de Monçon était accusé dans la collation des prébendes. L. M.
1201

Carta Odonis, Parisiensis episcopi, de dimidio modio bladi in molendino de Alneto.

Original en parchemin. — Inv., p. 140, l. 7, nº 11 Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Odo, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus ad quos presens scriptum pervenerit, salutem in Domino : Notum facimus quod, constitutus in nostra presentia, Burcardus Li Veautres, miles, publice recognovit se dedisse et concessisse, antequam duxisset uxorem, fratribus et ecclesie de Vallibus Sarnaii in perpetuam elemosinam in molendino de Alneto juxta Joiacum, dimid[ium modium bladi] annuatim percipiendum. Si vero vel molendinum ipsum caderet, vel aliquo casu a molitura cessaret, postquam reparatum esset, dictus Burcardus vel heredes sui nichil in redditibus seu proventibus ejusdem molendini nichil perciperet, donec predicti fratres de Vallibus, quod super prefato dimidio modio bladi de temporibus preteritis solvendum superesset, integre recepissent. In hujus autem rei noticiam, quam predictus Burcardus se servaturum, interposita fide, concessit, ad petitionem ipsius, presentem cartam fieri et sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum anno incarnati Verbi Mº CCº primo ; pontificatus nostri anno quinto.

Mart. 1202, n. s. — Vid. de 1255

Ludovicus, Blesensis comes, unum servientem monachis Vallium Sarnaii concedit.

Vidimus en parchemin — Inv., p. 136, l. 2, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Ludovicus, comes Blesis et Clari Montis, omnibus presentibus pariter et futuris notum facio quod, pro amore Dei et anime mee remedio et antecessorum meorum remedio animarum, laudantibus et concedentibus Katerina uxore mea, Theobaldo filio meo, Johanna filia mea, fratre meo Philippo, sororibus meis Margarita, Isabella, ecclesie beate Marie de Vallibus Sarneii dedi et in perpetuum habere concessi, in civitate mea Carnoti, unum servientem omnino liberum, unum scilicet de burgensibus meis quem voluero. Et nunc presencialiter eis dono Nicholaum, filium Ale de Riveria, cum predicta libertate ; dum tamen in servicio monachorum solicitus ac fidelis extiterit. Cum autem idem morietur vel voluntate monachorum removebitur, alium eis assignabo. Et sic fiet quociens serviens eorum morietur vel mutabitur ; quod similiter facient omnes heredes mei, qui domini erunt predicte civitatis. Quod, ut ratum semper sit et firmum, litteris commendavi et sigillo meo confirmavi. Testes sunt : frater Gaufridus de Bruslon ; frater Guillelmus de Carnoto ; Goherius de Lenneriaco ; Petrus de Villabeton ; Gauterus de Gandonvilla ; Odo Bechart ; Raginarius ; Raginaldus Cortesius ; Ivonetus de Curvavilla ; Haucherus de Bonavalle ; Odo, decanus ; Matheus de Parisius. Actum Blesis, anno gracie millesimo ducentesimo primo. Datum per manum Theobaldi, cancellarii mei, mense martii.

Thibaut, comte de Blois, avait déjà donné des lettres de même nature en 1178. (V. nº XLIX.) C'est Catherine, comtesse de Clermont, fille du connétable Raoul de Clermont et d'Alix de Breteuil. C'est un vidimus collectif pour cette charte et celle de 1178 ; nous avons donné sa formule nº XLIX.
Mai. 1202

De libertate per terram Ludovici comitis Carnotensis.

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. N. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego, Ludovicus, comes Blesensis et Clarimontensis, omnibus notum facio quod ego, Hierosolimam proficiscens, pro amore Dei et anime mee remedio et antecessorum meorum, in perpetuam elemosinam, dedi et concessi abbatie Sarnaii, ut eis liceat per totam terram meam, sine omni consuetudine, vendere sua et emere aliena mercimonia ad proprios usus et extra portare. Quod, ut ratum semper sit et firmum, litteris commendavi et sigillo meo confirmavi. Actum apud Cistercium, anno gratie Mº CCº IIº. Datum per manum Theobaldi, cancellarii mei, mense maii.

Louis de Blois fut tué à la bataille d'Andrinople, le 14 août 1205. Il avait reçu le comté de Nicée en partage après la conquête de Constantinople.
1202

Matheus de Monte Morenciaco dat centum solidos annuatim de redditu suo apud Mellentum percipiendos.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 239 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi præsentem paginam inspecturi quod ego Mathæus de Monte Morenciaco, de assensu uxoris meæ et filiorum meorum, dedi monachis Vallium Sarnaii centum solidos, in redditu meo de Mollent, annuatim recipiendos primo die junii ; quinquaginta solidos ad pictancias conventui emendas tempore messionis, et alios quinquaginta primo die martii ad pictancias tempore Quadragesimæ. Hanc elemosinam perpetuofratribus meis prædictis bene et fideliter reddendam decrevi, et sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratiæ millesimo ducentesimo secundo.

1202

De pace inter nos et presbiterum de Valle Sancti Germani

Original en parchemin. — Inv., p. 133, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Nos Reginaldus, decanus sancti Marcelli Parisiensis, et Bartholomeus, clericus de Brueriis, notum fieri volumus omnibus hominibus, cum esset quedam causa, que vertebatur inter abbatem et monachos de Vallibus Sarnaii ex una parte, et Gualterum, sacerdotem de Valle Sancti Germani, Carnotensis diocesis, ex altera, auctoritate apostolica commissa judicibus delegatis, [scilicet] magistro Girardo de Duaco, nunc [Catalaunensi] electo, et Mauricio archidiacono, et Petro, cancellario Parisiensi, super quibusdam certis articulis, tercia parte tractus decime et straminis et tota......... et tota decima pisorum et fabarum de quarteriis, et tota decima novalium, tam suorum quam aliorum hominum dicte parrochie Sancti Germani ; et super fidelitate, quam sibi dicebat debere fieri a triturantibus messem in area et custodibus grangie, in qua reponitur decima dicte ville, et de blado deferendo ex consuetudine ad domum presbiteri per manus triturantium ; cumque delegati judices supradicti cognovissent, auctoritate apostolici rescripti, de causa omnium supradictorum et jam producti essent testes et publicate attestationes, cum non restaret, nisi ultimus diffinitivus calculus, [placuit] prenominatispartibus, de communi consensu, litteris domini Pape abrenunciare et in nos duos et magistrum Simonem, decanum Sancti Clodoaldi, super omnibus querelis prefatis compromittere, fide data hinc et inde, et statuta pena XXX librarum, si pena committeretur, datis fidejussoribus ex utraque parte pro dicta pena reddenda [ei parti que victrix] existeret, in causa ab [ea] parte con[tra quam] arbitri pronunciarent. Nos igitur diem prefiximus partibus prefatis ad prestandum arbitrium, inspectis diligenter attestationibus et plenius cognitis de consilio jurisperitorum, cum tercius arbiter, videlicet magister Simon, decanus Sancti Clodoaldi, non [veniret], de communi consensu parcium, de absentia prefati decani nichil conquerentium [nec causantium], nichil omittentes de sollempnitate arbitrii, pronunciamus pro abbate et monachis supradictis contra nominatum presbiterum, in his specificandis : [de tractu] et stramine decime prefate nichil debet habere [sacerdos prenominatus] ; decima pisorum et fabarum de quarteriis et omnium novalium, tam suorum quam aliorum [hominum] ad communem grangiam deferetur, et ibi tertiam partem grani tantum percipiet ; vini similiter tertiam partem tantum. De fidelitate, diximus quod facienda est a triturantibus et custodibus grangie tam ipsi quam monachis ; set [conversus] monachorum, sine prestatione corporalis sacramenti adjuratus per religionem suam et per reverentiam quam debet suo abbati, fidelitatem faciet sacerdoti. De blado vero deferendo ad domum sacerdotis, diximus quod non deferre debent triturantes ex consuetudine ; tota vero minuta decima ad presbiterum pertinet. Testes hujus rei qui interfuerunt presentes, ex parte abbatis et monachorum sunt hii : Johannes prior ; Rogerius de Ibreio ; Gaufridus de Norreio, Hugo de Blarru ; ex parte sacerdotis : Gaufridus, quondam sacerdos dicte ville ; Bartholomeus, presbiter de Ruppe Forti ; Martinus de V..... viler. Actum publice, anno Verbi incarnati Mº CCº II.

V. des lettres de l'évêque d'Évreux relatives au même différend (nºCLIII). L'écriture de l'acte est illisible dans beaucoup de passages. Nous avons été obligés d'en laisser en blanc quelques-uns. Le sens des phrases et les lettres de l'évêque d'Évreux de l'an 1208 nous ont permis de rétablir les autres par les mots placés entre crochets. Ce mot est effacé, mais il ne peut y avoir de doute sur sa lecture, car Gérard de Douai fut élu évêque de Châlons en 1202. (Voyez le Gallia Christiana, tome IX, col. 884.)
1202

Littera de pace inter nos et Simonem de Pissiaco.

Original en parchemin. — Inv., p. 32, I. A, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Odo, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus ad quos presens scriptum pervenerit, eternam in Domino salutem : Notum facimus quod, cum Simon de Pissiaco, miles, abbati et fratribus Vallium Sarnaii calumpniam movisset super omnibus, que ex dono Galterii, Pissiacensis canonici, patrui patris predicti Simonis, habent apud Chapetum et apud Sanctum Nunnum, et super vineis de Maroil, et clauso de Meden, et clauso de Muinels, et domo quadam sita apud Pissiacum, que omnia predictus Galterus monachis Sarnaii contulerat ; et preterea super quadam domo sita Parisius, juxta Sanctum Bonitum ; vinea quoque de Peilecoc, que Simon, pater predicti Simonis, jamdictis monachis dederat ; super terra etiam des Escloz de excambio de Loanz, et terra Regine apud Athias, quas Matildis, mater predicti Simonis, assensu ipsius, memoratis monachis dederat in elemosinam : partibus tandem in nostra presentia constitutis, in venerabiles viros H[ugonem] decanum Parisiensis ecclesie, R[eginaldum] decanum Sancti Marcelli et Odonem de Sancto Mederico, fuit hinc inde super his compromissum, compromissione predicta, ex parte abbatis et monachorum in verbo veritatis, et ex parte sepedicti Simonis fidei interpositione firmata, quod quicquid, post inquisitam veritatem, a testibus ex utraque parte productis de predictis querelis, arbitri memorati judicio vel compositionevel simplici dicto statuerent, firmiter a partibus servaretur. Predicti vero arbitri, examinatis testibus et inquisita diligentius veritate, pronunciaverunt eundem Simonem in possessionibus supradictis nichil juris habere, prescriptos abbatem et monachos et eorum ecclesiam ab ipsius inpetitione penitus absolventes, et prescriptas possessiones quiete et libere possidendas adjudicaverunt eisdem. Postmodum autem idem Simon, in nostra presentia, arbitrium ipsum benigne recipiens, illud se servaturum sub date fidei religione promisit. Nos igitur presens scriptum, ad petitionem supradicti Simonis, fieri fecimus et sigilli nostri impressione muniri. Actum anno Verbi incarnati Mº CCº secundo, pontificatus nostri anno quinto.

V. l'acte de donation de l'an 1174, nº XLIII. Simon de Poissy fit son testament en 1243, et légua, entre autres biens, à l'abbaye de Neauphle-le-Vieux vineam suam de Merroles. Nous publierons cette pièce dans le cartulaire de l'abbaye de Neauphle. L. M. V. l'acte de donation de l'an 1175, nº XLIV. V. l'acte de donation de l'an 1189, nº LXXXI.
Circa a. 1202

De domo apud Sparnonem.

Original en parchemin. — Inv., p. 137, l. 3, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Simon, dominus Montis Fortis, notum facio universis, quod G[uido], abbas Vallium, et conventus ipsius tradiderunt Alburgi, filie Hosmundi, pellificis de Sparnone, domum suam, quam habent in eadem villa, tantum ad habitandum et dum vixerit tantum. Contra Alburgis, pro inhabitatione predicte domus, redditura est singulis annis X solidos parisienses in festo sancti Remigii prefatis monachis. Post mortem jamdicte Alburgis, sepedicta domus libera revertetur ad monachos, sine reclamatione cujuscumque heredis femine prenominate. Quia igitur memorata Alburgis totum hujus rei tenorem, me presente, concessit, ut res eadem firma in posterum perseveret, litteris sigilli mei impressione signatis eum stabilire curavi.

V. l'acte de donation par Simon III de Montfort, père de Simon IV qui donne cette charte, nº LIV.
Mai. 1203

Littere Raginaldi, Carnotensis episcopi de decima de Balli.

Original en parchemin. — Inv., p. 7, l. C, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

R[eginaldus], Dei gratia, Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus, tam presentibus quam futuris, ad quos littere presentes pervenerint, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod nos donationem decime, grangie et prati, consistentium apud Balliacum, factam ab Emelina, quondam uxore Gazonis de Malbuison, abbati et fratribus de Sarnaio, sicut in litteris pie recordationis Petri, antecessoris nostri, continetur, ratam et gratam habemus ; et, ut in perpetuum firma permaneat, eam auctoritate presentium et sigilli nostri munimine confirmamus. Actum anno gratie Mº CCº IIIº, mense maio.

Voyez l'acte de donation du 20 décembre 1181, nº LXV.
22 nov. 1203. — Vid. de 1371

Clausula bullæ, qua Innocentius, papa III, omnes sententias suspensionis, excommunicationis vel interdicti, contra monachos Valliam Sarnaii promulgatas, irritas declarat.

Vidimus en parchemin — Inv., p. 29, l. MM. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus nos, anno Domini millesimo CCCº septuagesimo primo, die jovis post festum beatorum Egidii et Lupi, vidisse et diligenter inspexisse quamdam clausulam, contentam in quibusdam litteris seu privilegiis monasterio de Vallibus Sarnaii, ordinis Cysterciensis, concessis, sanctissimi in Christo patris ac domini nostri, domini Innocencii, divina Providencia pape tercii ; ipsius vera balla plumbea, cum filis crocei et rubei more Romane curie bullatis, sanis et integris et omni suscipione carentibus, ut prima facie apparebat. Cujus bulle principium taie est :

Innocencius, episcopus ; servus servorum Dei, dilectis filiis Guidoni, abbati Vallium Sarnaii et ejus fratribus, tam presentibus quam futuris, regularem vitam professis, in perpetuum : Religiosam eligentibus vitam apostolicum convenit adesse presidium, ne forte cujuslibet temeritatis incursus, aut eos a proposito revocet, aut robur, quod absit, sacre religionis infragat, etc.

« Et sic finit :

Cunctis autem eidem loco sua jura servantibus sit pax domini nostri Jesu Christi, quatenus hic fructum bone actionis percipiant et apud districtum judicem premia eterne pacis inveniant. Amen, amen, amen. Datum Anagnie, per manum Johannis sancte Romane ecclesie subdiaconi et notarii, X kalendas decembris, indictione VIIº, incarnationis dominice anno Mº CCº IIIº, pontificatus vero domini Innocencii, pape III, anno sexto.

« Tenor vero clause de qua supra fit mencio talis est :

Porro si episcopi vel alii ecclesiarum rectores, in monasterium vestrum vel personas inhibi constitutas, suspencionis, excommunicacionis vel interdicti sentenciam promulgaverint, sive eciam in mercenarios vestros, pro eo quod decimas non solvitis, sive aliqua occasione eorum que ab apostolica benignitate vobis indulta sunt, seu benefactores vestros pro eo quod aliqua beneficia vel obsequia ex caritate prestiterint vel ad laborandum adjuverint, in illis diebus, in quibus vos laboratis et alii feriantur, eandem sentenciam protulerint, ipsam tanquam contra sedis apostoliceindulta prolatam duximus irritandam ; nec littere ille firmitatem habeant, quas tacito nomine Cysterciensis ordinis et contra tenorem apostolicorum privilegioram constiterit impetrari, etc.

Que autem vidimus bec testamur. In cujus visionis testimonium, sigillum carie Parisiensis predicte litteris presentibus duximus apponendum. Datum anno et die jovis supradictis.

Signé :St de Pareto.

Cette bulle fut obtenue par l'abbé Guy, à son retour de Zara, où il avait suivi Simon de Montfort, et où il fut chargé par le pape Innocent III de signifier, sous peine d'excommunication, défense aux croisés de continuer cette expédition entreprise au profit des Vénitiens. A cette époque se multiplient les exemples de ces exemptions de la juridiction des ordinaires. A. M.
1203

Carta de terra de Montlinon.

Original en parchemin. — Inv., p. 121, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Odo, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus ad quos presens scriptum pervenerit, salutem in Domino : Notum facimus quod, cum essemus apud abbatiam Vallium Sarnaii, constitutus ibidem in presencia nostra Ferricus de Molignon, miles, dedit et concessit, pro remedio anime sue, in perpetuam elemosinam, fratribus et ecclesie Vallium quatuordecim arpennos terre, sitos in dominio ipsius F[errici], quod est inter grangiam de Bolognel et Molignon, perpetuo possidendos. Accepimus autem, ex testimonio prefati Ferrici, et Johannis prioris, et fratris Rogeri de Ivri, monachi Vallium, quod uxor ejusdem F[errici] et [Willelmus], filius ejus, elemosinam ipsam concesserant. In hujus itaque rei testimonium, de voluntate predicti Ferrici, presentem cartam fieri fecimus et sigilli nostri impressione muniri. Actum anno incarnati Verbi Mº CCº tercio, pontificatus nostri anno septimo.

1203

De donatione terræ in Valle Pecosa.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 175 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Odo, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus ad quos presens scriptum pervenerit, salutem in Domino : Notum facimus quod Gauterius de Lymoiis, dictus Rochard, dedit fratribus et ecclesie Vallium terram suam sitam in Valle Pecosa, tenentem ex una parte viæ quæ ducit de Bonnella ad Mollerias, et ex alia parte rivullo de Pecosa, et a parte inferiori tenentem pratis Longi Pontis, et a parte superiori jardinis Pecosæ. Et etiam prædictus Gauterius eisdem fratribus dedit terram quamdam, ex alia parte supradicti rivuli sitam, secus rivullum prædictum Pecosæ, usque ad rivullum Vernoellæ, ad admodiationem dimidii modii, id est triam sextariorum frumenti et trium avenæ reddendorum ad festum Omnium Sanctorum. Notum sit etiam quod Manerius, abbas prædictæ ecclesiæ Vallium, cum omni conventu sao, commutaverunt totam terram suam de Hermenon prædicto Gauterio Rochart pro alia terra tantidem valente numero et quantitate, sita juxta territorium de Pecosa, terræ superius nominatæ contigua. Bertaudus vero de Couldræio, de quo prædictus Gauterius terras illas tenebat, laudavit et omnem justitiam prædictis fratribus quietavit. In cujus rei testimonium auctoritate sigilli nostri roboravimus. Actum in inferiori aula Parisiensi, anno Verbi incarnati millesimo ducentesimo tertio, pontificatus nostri anno septimo.

Nous n'avons plus l'original de cette pièce ; mais, d'après son texte, on peut hardiment déclarer qu'elle sort de la même fabrique que celles déjà signalées par nous (nos XXIII, XXVII, XXXI bis et CXI). L. M.
1203

Capituli Rothomagensis " de bonis apud Sanctum Martinum de Ripa.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 137, C. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis sancte matris Ecclesie filiis ad quos presens scriptum pervenerit, R. ecclesie Rothomagensis decanus totumque ejusdem ecclesie capitulum, salutem in Domino : Adeo temporibus nostris detestanda malignantium invaluit protervitas quod conventiones legitime facte vix possunt firmitatem obtinere nisi scriptis auctenticis fuerint roborate. Ad reprimendam igitur eorum maliciam, ad omnium volumus pervenire noticiam nos, communi assensu totius capituli nostri, concessisse et jure hereditario tradidisse Ermeline, que fuit uxor Remigii de Valle Rodolii, totum illud tenementum quod Willelmus Malasnon et Helvisa uxor ejus nobis in liberam et puram et perpetuam elemosinam dederunt, sicut illud situm est et se proportat per longitudinem et latitudinem inter vicum qui descendit a vico Sancti Martini ad Secanam et atrium Sancti Martini de Ripa, juxta feodum quod fuit Symonis Danet, cum omni edificio lapideo et ligneo et porprisio ibi pertinenti, reddendo inde nobis singulis annis quatuor libras et duodecim solidos monete currentis in Rothomago in Pascha, ab obitum pretaxate Helvise. Licet autem predicte Ermeline et ejus heredibus de predicto tenemento facere omnem voluntatem suam, sicut de suo proprio, salvo jure nostro et redditu supradicto. Nos vero predictum tenementum contra omnes gentes garantizare tenemur eidem Ermeline et ejus heredibus, per redditum sepedictum absque nostro mittere ; ipsa vero Ermelina, tactis sacrosanctis evangeliis, nobis fidem super predicto tenemento observaturam juravit. Et ne id possit de cetero in irritum revocari, sed firmum et inconvulsum futuris temporibus permaneat, illud presenti scripto et sigilli nostri munimine dignum duximus confirmandum. Anno Verbi incarnati Mº CCº IIIº.

1204

De decima de Longa Quercu et platea ibidem ad grangiam construendam.

Original en parchemin. — Inv., p. 128, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Raginaldus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, universis, ad quos presens pagina pervenerit, notum esse volumus quod Alexander, miles, de Longa Quercu, in presentia nostra constitutus, totam decimam de Longa Quercu, insuper et decimam de propria agricultura sua in manus nostras resignavit. Nosque decimam ipsam, ad ejusdem Alexandri peticionem, monachis Sarnaii in perpetuum possidendam donavimus. Excipitur tamen inde decima XIX arpennorum, quos predictus Alexander ab Hemerico de Rosai et Matilde, uxore ejus, emit. Deditque idem Alexander eisdem monachis plateam liberam et quitam ad granchiam faciendam, in quam ducetur decima predicta et campipars totius ville, tam de agricultura ipsius Alexandri quam ceterorum hominum ; campipars etiam de XIX arpennis emptis. Et tam dictus A[lexander] quam ceteri cultores campipartem et decimam de terra sua in granchiam ducent. Qui tamen arpennos ad censum habent decimam ducere non tenentur, sed monachi. Si vero contigerit quod terra inculta redigatur in novalia, decima tota inde proveniens monachorum erit, et campipars ad communem granchiam ducetur. Bladum tam decime quam campipartis, sed et stramina per medium partientur monachi et miles. Dominium et custodia granchie monachorum erit, conversusque, granchie custos, eidem A[lexandro] fidelitatem super ordinem suum pollicebitur ; ipseque cum campipartitore ad decimam campipartemque numerandum ibit ; campipartitorque monachis fidelitatem faciet. Poteritque sepedictus A[lexander], si voluerit, custodem suum ponere, tempore autumpnali, in ipsa grangia ; qui scilicet custos monachis fidelitatem faciet. Concessit autem hanc donationem Villana, mater ipsius A[lexandri] ; et Ysabel, uxor ejus ; et Robertus et Thionius, fratres A[lexandri] ; Eufemina de Maldestor et Berta, sorores A[lexandri]. Concessit hoc etiam Robertus de Mostiers ; et Andreas de Estauz ; Nicholaus de Boolon et Guido de Boolon, ad quorum feodum tam decima quam campipars pertinere dignoscitur ; qui et plegios garanthie super hoc se constituerunt. De caritate vero monachorum, sepedictus Alexander C libras habuit. Ut autem pagina presens robur obtineat perpetuum, eam sigilli nostri auctoritate communimus, districte sub anathemate prohibentes ne quis contra eam venire presumat. Actum anno gratie Mº CCº quarto.

1204

De diversis decimis in episcopatu Carnotensi ; — ex dono Hugonis de Sarcuese apud Orfin ; — ex dono Rogerii Chamberlanc ; — ex dono Guillelmi de Chapitii apud Gasonvillam.

Original en parchemin. — Inv., p. 90, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Reginaldus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, universis Ecclesie filiis, in Domino salutem : Cum sit sacrilegii genus res ecclesie, videlicet decimas, a laicis in suam ipsorum dampnationem injuste detineri ; Deo tamen quorundam corda tangente, decime quedam, quas in presenti pagina dignum duximus annotari, familiaribus et amicis nostris monachis de Vallibus Sarnaii a laicis quibusdam in elemosinam perpetuam sunt collate : ex dono Hugonis militis de Sarcosia et Columbe, uxoris ejus, et Simonis filii eorum, quicquid ipsi habebant in decima de Orfin ; et ex dono Rogerii Chamberlanc, quod habebat in eadem decima ; ex dono Gualterii, militis, de Valle, quicquid idem monachi possident in decima de Valle Sancti Germani, videlicet tertiam partem grani et vini, medietatemque tractus ejusdem decime et straminis, et custodiam grangie ; ex dono Willelmi Champelin, decimam de Gasconvilla ; ex dono Alberede, decimam de Bulgnevilla ; decimam vero de Anxonvilla, ex dono Reginaldi de Orrevilla ; ex dono quoque Willelmi de Malerepasto, decimam quam habebat in campis eorumdem monachorum, apud grangiam eorum, que dicitur Aita. Nos igitur quieti pacique religiosorum pie providere cupientes, predictas decimas, in manus nostras resignatas, monachis pretaxatis habendas donavimus, ac in perpetuum possidendas sigilli nostri patrocinio corroboravimus, sub anathematis interdicto districtius inhibentes ne quis deinceps contra presentem paginam quoquomodo temerarie venire presumat. Actum anno gratie millesimo CCº IIIIº.

Nous retrouvons en 1214 une donation de la dîme d'Orfin faite par Roger Chamberlanc et confirmée par l'évêque Renaud de Mouçon. (V. nº CLXXXVII.) C'est pour cette même dîme que les moines de Cernay eurent de si longs différends avec Gautier, prêtre du Val-Saint-Germain. (V. nos CXX, CLIII et CLXVII.) Dans le titre, qui est un peu postérieur à la pièce elle-même, ce personnage est appelé Guillelmus de Chapitii ; mais son vrai nom est bien Guillaume Champelin ; nous trouvons en effet, en 1195, Guillelmus dictus Champelin qui donne à la léproserie du Grand Beaulieu dix sous de cens à Auneau. L. M. V. la donation confirmée par l'évêque de Chartres, en juillet 1186 (nº LXXVII). Nous voyons, dans la charte suivante, Guillaume de Maurepas amortir tout ce que l'abbaye de Cernay possédait dans son domaine.
1205

De donis Guillelmi de Malrepast.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 103 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Guillermus de Malrepast, miles : Notum sit omnibus quod ego volo et concedo, quod viri religiosi abbas et conventus beatæ Mariæ Vallium Sarnaii domum et granchiam suam de Aita et circiter trecenta arpenta terræ, sita in diversis locis et pluribus peciis, in territoriis videlicet de Aita, de Trembleto, de Couldreio, des Festes, de Ponte Carnotensi, de Lapendie, de Moncellis, de Chamborz, de Villa Nova, et duodecim arpenta pratorum, sita in praeria de Aita, in locis pluribus inter Moncellos et Coldreium, et generaliter omnia alia de dominio meo moventia, quæcumque acquisierunt in tota terra et castellania mea de Malrepast, sive in feodis et retrofeodis meis, ubicumque existunt, teneant in perpetuum et in manu mortua, cum omni jure, dominio, et justitia alta et bassa, quæ in omnibus supradictis habebam vel habere poteram, quocumque modo seu quacumque ratione ; nihil juris, justitiæ seu dominii, michi nec hæredibus meis retinens in præmissis ; sed omnia maneant libera et quieta præfatis religiosis et eorum monasterio. Et quantum ad hæc omnia firmiter observanda me obligo, et hæredes meos relinquo in futurum obligatos. In cujus rei testimonium et munimen, præsentibus literis sigillum meum duxi apponendum. Actum anno Verbi incarnati millesimo ducentesimo quinto.

Ante a. 1206

Guido, dominus Caprosiæ, dat tertiam partem magnæ decimæ territorii Sarnaiensis et decimam camporum Josberti de Sarnaio.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 70 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Guido, dominus Cabrosiæ, universis paginam sequentem inspecturis notum esse volo, quod ego, concedente Avellina uxore mea, dedi, pro remedio animæ meæ, Deo et ecclesiæ beatæ Mariæ Vallium, in perpetuam elemosinam, tertiam partem magnæ decimæ, quam habebam in territorio Sarnaii, et quicquid juris in eadem decima possidebam ; insuper et decimam quam habebam in campis Josberti de Sarnaio. Quod, ut robustius in posterum perseveret, literis traditum, sigilli mei titulo confirmavi.

A la demande de Gui de Chevreuse, cette donation fut confirmée par Eudes, évêque de Paris, aux mois de décembre 1206 et 1207. (V. nos CXXXV et CXLII.) Ce Gui de Chevreuse, mari d'Aveline, est celui dont nous avons déjà parlé en décrivant son sceau. (V. nº LXVIII.)
Mai. 1206

Carta de Vernone Radulphi de Crevecor.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 71, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint presentes et futuri quod ego, Radulfus de Creivecuer, assensu et voluntate Elisabeth uxoris mee et amicorum et heredum meorum, tradidi et concessi abbati et conventui beate Marie de Vallibus apud Sarnaium vineam quam habebam apud Gamille, sitam ante torcular eorumdem monachorum, ex alia parte vie, tenendam dicte ecclesie, jure perpetuo, de me et heredibus meis, libere et quiete, ab omni servitio et exactione, per triginta solidos parisienses annuatim reddendos ad festum Omnium Sanctorum. Et si aliquis dictos monachos super prefata vinea in penam mittere presumpserit, ego vel heres meus debeo eisdem monachis eamdem vineam garantizare ad meum costum. Et propter hoc prefati monachi dederunt michi decem libras parisienses. Et ut hoc ratum et inconcussum perduret, presentem paginam sigilli mei appositione roboravi. Testibus : Willelmo de Chambina ; Johanne de Sancta Genovefa, presbiteris ; fratre Waltero de Blarruto ; Godefrido Albo ; Girelmo de Bosco ; Ricardo Malo Vicino ; Philipo de Blarru ; Hardoino de Warena ; Radulpho de Warena ; Waltero, fratre ejus ; Waremberto de Torne, et pluribus aliis. Actum apud Vernonem, anno incarnati Verbi millesimo ducentessimo sexto, mense maio.

La famille de Chambine était une des plus considérables de la Beauce. En 1363, Simon de Chambine est un des principaux légataires de Mathieu, vidame de Chartres. L. M. Sceau équestre en cire verte. Légende : † Sigil. Radvlfi de Crevec[or], (Gravé.) Nous rencontrerons encore divers sceaux appartenant à la famille de Crèvecœur.
Jun. 1206. — Vid. de 1238

Litteræ Odonis, Parisiensis episcopi, de decima terræ Demenchuel et de decima de Cortebue.

Vidimus en parchemin — Inv., p. 28, l. V. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

« Universis presentes litteras inspecturis, Guillelmus, permissione divina, Parisiensis ecclesie minister indignus, salutem in Domino : Universitati vestre notum facimus nos litteras, sigillo bone memorie Odonis predecessoris nostri sigillatas, inspexisse, sub hac forma: 

Odo, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis, in Domino salutem : Notum facimus quod, cum Stephanus de Brocia, miles, dedisset in perpetuam elemosinam monachis Vallium Sarnaii medietatem decime, quam habebat in terra que appellatur de Demenchuel, tandem constitutus in presencia nostra, Odo, filius ejus, eamdem elemosinam ratam habuit et concessit, et, fide interposita, se servaturum promisit. Preterea, constitutus in presentia nostra, Johannes de Briis dedit eisdem monachis in perpetuam elemosinam, pro anima patris sui et matris sue et sua, unum modium bladi in decima sua de Cortebue, percipiendum in granchia sua, quam habet ibidem, scilicet medietatem hybernagii et medietatem martiagii. Preterea idem Johannes ratam habuit et concessit elemosinam, quam pater suus Odo fecerat eisdem monachis, scilicet qui dederat eis in elemosinam duos hospites apud Montem Lethericum et duos arpennos prati quos habebat en Lachaite. Hanc autem elemosinam idem Johannes, fide data, se servaturum promisit et garenziam laturum. In cujus rei testimonium, presentem cartam sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum anno Domini millesimo ducentesimo sexto, mense junio.

. Postmodum vero viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarnaii quitaverunt, coram nobis, capellanie de Monte Falconis, ad opus capellani qui pro tempore inibi fuerit, predictum modium bladi, quod debet percipi in decima dicti Johannis de Corterbue, quitantes et absolventes dictum Johannem et heredes suos super solutione dicti modii bladi eisdem de cetero facienda, dummodo illum reddant cappellano cappellanie antedicte. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillo nostro fecimus sigillari. Datum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo octavo, mense maio.

Au mois de mai de l'an 1238, l'abbaye des Vaux de Cernay céda ce muid de blé à la chapelle de Montfaucon, comme on le voit par la notice du vidimus que nous imprimons à la suite de cette charte.
Jul. 1206

De decima Sancti Germani de Morrevilla.

Original en parchemin. — Inv., p. 132, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Raginaldus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, omnibus ad quos presentes littere pervenerint, in Domino salutem : Ad universorum noticiam volumus pervenire, quod dilectus filius, Gervasius de Neelpha, clericus, in nostra presentia constitutus, decimam quamdam bladi, quam in parrochia Sancti Germani de Morrevilla, jure hereditario, in anime sue periculum, detinebat, in nostris manibus spontaneus resignavit. Nos vero, assensu et voluntate dicti G[ervasii] clerici, et dilectorum nostrorum Symonis, castellani Neelphe, Gaufridi et Galeranni, fratrum ipsius, dictam decimam abbatie Vallium Sarneii et dilectis nostris in Christo G[uidoni] abbati et monachis ibidem Deo famulantibus in perpetuam dedimus elemosinam, et dictum abbatem, nomine elemosine, de prefata decima curavimus investire. Et ut hec nostra donatio perpetuam habeat firmitatem, prefatam decimam memoratis abbati et monachis Vallium confirmamus, et tam presenti scripto quam sigilli nostri karactere roboramus. Datum Carnoti, anno Domini Mº CCº sexto, mense julio.

Voyez la confirmation de cette libéralité par Simon de Neauphle, nº CXXXIX.
Dec. 1206

Donationem decimarum Sarnaii, factam a Guidone, domino Caprosiæ, Odo, Parisiensis episcopus, confirmat.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 71 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Odo, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus ad quos istæ literæ pervenerint, salutem in Domino : Noverint universi quod, cum Guido, dominus Cabrosiæ, totam decimam, quam habebat in territorio Sarnaii, monachis Vallium Sarnaii, in perpetuam elemosinam, contulisset, nos, ad preces ejus, quas porrexit per literas suas nobis, ipsam decimam monachis confirmavimus ; et inde literas præsentes fieri fecimus, sigilli nostri testimonio roboratas. Actum anno gratie millesimo ducentesimo sexto, mense decembris.

Voyez l'acte de donation nº CXXXI.
1206

De modiatione terre Milonis de Voisins apud Sanctum Nunnum.

Original en parchemin. — Inv., p. 32, l. 1, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

O[do], Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus ad quos iste littere pervenerint, in Domino salutem : Notum facimus quod Milo de Voisins, miles, monachis Vallium Sarnaii admodiavit in perpetuum, pro duobus modiis bladi, uno avene et altero sufficientis mixtalli, infra octabas Omnium Sanctorum persolvendis, totam terram suam arabilem constitutam in parrochia Sancti Nonni, salva terra alia, quam jam dederat ad certum redditum. Si autem acciderit quod aliquis dominorum Milonisvel heredum ejus violentam manum miserit in terre admodiate partem, que de ipsius domini feodo sit, monachi de dicta modiatione retinebunt juxta quantitatem et qualitatem terre sesite, donec, per Milonem vel heredes ejus, terre illius libera fiat restitutio. Et super hoc tenendo fidem dedit in manu nostra sepedictus Milo. In cujus rei testimonium, de voluntate partium, presenti carte nostrum fecimus adhiberi sigillum. Actum anno Domini Mº CCº VIº.

1206

Guido, dominus Caprosiæ, dat duos hospites et tres mansuras in villa Sarnaii sitas.

Original en parchemin. — Inv., suppl. cart. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit omnibus presentem paginam inspecturis quod ego Guido, dominus Cabrosie, assensu Aveline, uxoris mee, et Guidonis, primogeniti mei, dedi monachis Vallium in perpetuam elemosinam duos hospites cum tribus mansuris sitis in villa Sarnaii, Garinum Divitem scilicet et Gualterum, generum ejus, ab omni servicio, exactione et consuetudine liberos et quietos, tam ipsos quam omnes heredes eorum et successores in eisdem mansuris ; ita quod ego et heredes mei nichil omnino in ipsis hominibus et mansuris de cetero poterimus reclamare. Sciendum etiam quod ego et heredes mei omni tempore garentizare tenebimur predictos hospites et mansuras contra omnes. Actum anno incarnationis dominice millesimo ducentesimo sexto.

1206

Carta de Plesiz de terra Bruerie.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 147, l. 2, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Simon, dominus Nielfe : Noverint universi quod Hugo, filius Renoldi de Plesiz, et uxor ejus, vendiderunt monachis Vallium campum de Brueria, continentem VI arpennos, proposita prius et oblata emptione debitis hereditariis et ab eis postposita ; concedentibus prefatam venditionem fratribus jam dicti Hugonis, scilicet Gaufrido presbitero, et Philippo, de cujus feodo terra erat ; cui Philippo monachi prenominati dabunt singulis annis XII denarios censuales, in festo sancti Remigii. Superior autem hujus feodi dominus, Philippus Furrer, hoc concessit ; factumque est totum istud coram me, terre ipsius domino capitali, hoc ipsum laudante et in mea tuitione in posterum suscipiente, et in memoriam mei assensus adhibiti C inde solidos recipiente, et presentis pagine testimonio sigillique mei munimine adversus omnes calumpnias in perpetuum confirmante. Anno gratie Mº CCº VIº.

Comme nous l'avons déjà dit, ce Simon de Neauphle nous paraît être le fils de celui qui, avec son frère Geoffroy, confirma le don fait à l'abbaye des Vaux par Guy de Neauphle, son frère. (V. nos LVIII et LIX.) A. M. Cet acte et plusieurs autres émanés du même seigneur sont scellés du même sceau, rond et en cire jaune, à l'écu parti au premier du lion de Neauphle, et au second de deux fasces, orlé de merlettes. Légende : † Sigillvm Simonis de Nialfa. (Gravé.) Ce sceau nous offre un des plus anciens exemples de la partition de l'écu du mari et de la femme. La femme de Simon de Neauphle est appelée Fenia (nº CCIX) et Euphemia (nº CCXXII). Nous ignorons à quelle maison elle appartenait, mais ses armoiries sont, du moins pour les pièces, semblables à celles de la famille de Mello, qui donna un connétable de France, et à celles de la maison de Meslay, qui posséda le vidamé de Chartres. A. M.
1206

De decima Sancti Germani prope Nielfam.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 132, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Simon, dominus Nialphe, universis paginam presentem inspecturis notum esse volo, quod ego et Gaufridus et Galeranus, fratres mei, concessimus donum quod fecit Gervasius, frater noster, de decima Sancti Germani, quam ecclesie Vallium in perpetuam elemosinam contulit possidendam. Quod, ut perpetuam obtineat firmitatem, scripto traditum sigilli mei impressione confirmavi, anno gratie Mº CCº VIº.

Fragment en cire verte du sceau décrit à la pièce précédente.
Circa a. 1206

Carta castellani de Nielfa hospicio nostro pauperum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 99, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Symon, dominus Nielfe, omnibus notum facio quod dedi in perpetuam helemosinam annuatim viginti solidos parisienses pauperibus degentibus in hospicio Sarnaii, infra octavas sancti Remigii reddendos. Si vero infra hunc terminum non reddantur, prepositus Nielfe per quinque solidos multetur. Hoc, ut ratum habeatur, sigilli mei presentia munitur. Hii autem solidi in emendis vestibus predictorum pauperum expendantur.

Même sceau en cire jaune et dans un bon état de conservation.
Circa a. 1206

Littera Pagani de IIbus arpennis prati.

Original en parchemin scellé, comme dessus. — Inv., p. 145, l. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Simon, dominus Nialphe, universis paginam presentem inspecturis notum esse volo, quod Paganus de Croceio duos arpennos prati, qui sunt in Pratella, vendidit monachis Sernaii in perpetuum possidendos, concedente Roberto, fratre predicti Pagani, et Ascelina sorore ipsorum. Hanc venditionem concessit Simon des Meisnilz, de quo predictus Paganus ipsum pratum tenebat, ita quod monachi prefato Simoni duos denarios censuales inde annuatim solvent, in crastino Omnium Sanctorum. Hanc etiam venditionem ego approbavi et volui, et sigillo meo confirmavi.

Dec. 1207

Littera Odonis, Parisiensis episcopi, et Guidonis, domini Caprosie, de decima de Sarnaio, de Barra et de Feritate.

Original en parchemin. — Inv., p. 30, l. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Odo, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus ad quos presens scriptum pervenerit, salutem in Domino : Notum facimus quod, constitutus in nostra presencia, Guido, dominus Cabrosie, miles, de consensu Aveline, uxoris sue, dedit, pro remedio anime sue, Deo et ecclesie beate Marie Vallium, im perpetuam elemosinam, tertiam partem magnedecime totius territorii parrochie Sarnaii ; et eciam totam magnam decimam de Barra, sicut distenditur a molendino d'Auton, dicto de Sarnaio, et a nemore de Moranval, ascendendo ad Barram, continuando magnum iter Carnotense, per quod itur Parisius, usque ad crucem de Feritate, et a dicta cruce sequendo iter Cabrosie, quod tendit ad Ulmum Granatum et a dicto ulmo itineri de Ronqueux, per quod itur ad crucem de Malo Passu. Insuper [dedit prefate ecclesie decimam totius territorii de Feritate, siti juxta predictam crucem de Feritate, inter predictum iter de Cabrosia et viam que ducit de Feritate ad Prez de Celles.] Nos autem, ad preces dicti Guidonis et Aveline, ejusdem uxoris, ipsas decimas predicte ecclesie confirmavimus et inde litteras presentes fieri fecimus, sigilli nostri, una cum sigillo dicti Guidonis, testimonio roboratas. Actum anno gratie Mº CCº VIIº, mense decembri.

Voyez l'acte de donation nº CXXXI et les lettres de confirmation déjà délivrées par l'évêque de Paris au mois de décembre 1206 (nº CXXXV). La phrase que nous avons placée entre parenthèses a certainement été ajoutée, après coup, à la place d'autres mots qui ont été grattés. L'écriture et l'encre nous font croire que cette substitution est l'œuvre du faussaire du quinzième siècle dont nous avons déjà plus d'une fois parlé. L. M.
1207

De X solidis in censu de Baalle.

Original en parchemin scellé — Inv., p. 99, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Simon, dominus Nialphe, universis paginam presentem inspecturis notum esse volo, quod Willermus, dominus de Baalle, pro remedio anime sue, contulit abbatie Vallium Sarnaii, in perpetuam elemosinam, X solidos in censu de Baalle annuatim reddendos, in crastino sancti Remigii. Hanc autem elemosinam benigne concesserunt Gualterius, filius predicti W[illelmi], et Adelina, uxor ejusdem Gualterii. Igitur, ne per generationem successivam aliqua perturbatio vel dilatio fiat abbatiepredicte vel inde proveniat, ego, ad cujus feodum census ille pertinet, dictam elemosinam concessi et sigilli mei impressione roboravi. Actum anno gratie Mº CCº VIIº.

L'acte est scellé en cire jaune, du même sceau que celui de la pièce nº CXXXVIII ; l'empreinte est bien conservée.
1207

Cirographum Guidonis, domini Alneoli, de commutatione terre.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 11, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Guido, dominus Alneoli, universis paginam presentem inspecturis notum esse volo, quod ego commutavi cum monachis Vallium Sarnaii tria frusta terre, que sita erant inter terras eorundem monachorum, juxta viam Carnotensem, pro mansura una et octo frustis terre, que ipsi habebant apud Longam Ulmum, conditione tali quod, si quis ex hominibus illis, qui, priusquam commutatio ista facta fuisset, coluerant terram prescriptam, quam in commutationem a me predicti monachi acceperunt, eisdem monachis aliquam calumpniam sive querelam inde moverit, ego facerem illum tacere et monachos de calumpnia et querela illa in pace remanere. Hanc commutationem concessit et voluit Thescelina, mater mea ; et fratres mei Johannes, Gaufridus, Theobaldus et Willelmus ; uxor quoque mea Isabel nomine, filieque mee Adelaidis, Aaliza et Margarita. Commutationem hanc etiam concesserunt, in domo de Proveirleu, homines, qui terram illam coluerant prius, videlicet : Radulphus de Malassis et familia ejus ; Andreas, major de Longa Ulmo, et Guiburgis, uxor ejus ; Caraunus, et uxor ejus ; Fillons, et filii ejus, Arnulphus, Gualterius et Renoldus ; Landricus, et Berta, uxor ejus ; Hersendis et Simon, filius ejus, et Burge, filia ejus ; Radulphus, filius Godefridi ; Gualterius Giroudi ; Radulphus Renaud et Eremburgis, uxor ejus. Quod, ut in posterum robur obtineat perpetuum, litteris traditum, cirographo interposito, impressione sigilli mei confirmavi. Actum anno gratie Mº CCº VIIº.

Sceau équestre, dont il ne reste plus que des fragments, et qui pendait à des lacs de soie verte et rouge. Nous retrouverons plus tard les armoiries des seigneurs d'Auneau.
1207

Simon, comes Leecestriæ et dominus Montis Fortis, venditionem cujusdam terræ ab Hugone Brethecol, et excambium a Guidone, domino Alneoli, facta confirmat.

Original en parchemin. — Inv., p. 85, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Simon, comes Leecestrie et dominus Montis Fortis : Noverint universi quod Hugo Brethecol de Abluies, vendidit monachis de Vallibus, de voluntate et assensu Sedilie, uxoris sue, et filiorum suorum Guillelmi et Houdeez, et Hermengardis filie sue, et Stephani clerici, fratris sui, et Guineburgis, sororis sue, et Gibelini, filii dicte Guineburgis, et Johannis, fratris ipsius, terram suam quam habebat ad fossam Germundi, continentem circiter XXXta V arpenta terre, pro Lta libris parisiensibus. Hanc autem vendicionem concesserunt Stephanus de Groceio, de cujus feodo terra erat supradicta, et uxor ejus, et Arnulphus de Glaervilla, cum uxore sua, de quo predictus Stephanus feodum tenebat ; pro concessione vero sua, accepit uterque, Stephanus scilicet et Arnulphus, C solidos parisienses a predicto Hugone, et sic venditionem illam contra omnes garantire concesserunt. Notum esse volo eciam quod Guido, dominus Alneoli, commutavit cum monachis predictis tria frustra terre, in uno tenenti, continentia vel eocirca XXIIIIor arpenta terre, sita subtus cheminum Sancti Arnulphi, tenentia chemino tendenti de Bouenvilla nemori sive bosco Percarum, abutancia vie sive chemino tendenti deAbluies apud Sanctum Arnulphum, pro mansura una et octo frustris terre, que prefati monachi habebant apud Longam Ulmum. Ego autem Simon, comes predictus, venditionem et commutacionem predictas, de me moventes, causa et ratione terre mee de Bertaudi Curia, laudo, approbo et eciam confirmo. Volens et concedens quod predicti monachi omnia supradicta, prout superius sunt declarata, et eciam omnia alia quecumque acquisierunt in omni predicta terra mea de Bertaudi Curia, et in confinio ejusdem, sive in omnibus aliis locis, feodis et retrofeodis meis, ubicumque existentibus, teneant in manu mortua cum omni jure, dominio et omni justicia ; nichil omnino juris, justicie seu dominii, michi nec heredibus meis retinens in premissis. Quod, ut in posterum robur obtineat perpetuum, litteris traditum impressione sigilli mei confirmavi. Actum anno gratie Mº CCº VII.

Voyez la charte précédente, nº CXLIV. Charte fausse. En comparant avec la charte précédente le passage relatif à l'échange de Guy, seigneur d'Auneau, on reconnaît les termes employés par les moines dans tous leurs faux. L'écriture est d'ailleurs toujours la même que celle des actes nos XXIII, XXVII et XXXI bis. L. M.
Feb. 1208, n. s

De venditione totius decimæ terræ de Hermenon.

Original en parchemin. — Inv. p. 90, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Odo, Dei gratia, Parisiensis episcopus, notum facimus omnibus, presentibus pariter et futuris, quod Bernardus de Curia Bertini, miles, in nostra presentia constitutus, recognovit se vendidisse monachis de Vallibus Sarneii totam decimam de tota terra sua de Hermenon, pro viginti quatuor libris parisiensibus, ad elemosinam porte abbatie de Vallibus ampliandam. Hoc etiam, fide data in manu nostra, promisit idem B[ernardus] firmiter servaturum et garantiam laturum. Hoc idem laudaverunt coram nobis frater ejus, Bartholomeus de Curia Bertini, miles, de quo ipse tenet terram supradictam, et Hugo Bevanz, miles, de cujus feodo est eadem terra ; et, fide data in manu nostra, se laturos garantiam super hoc promiserunt ; et Sevinus Heraudi similiter. In cujus rei testimonium, presentem paginam fieri fecimus et sigilli nostri appositione communiri. Actum anno incarnati Verbi ducentesimo septimo, mense februario.

Sept. 1208

De domo apud Corbolium, que fuit Judeorum.

Original en parchemin. — Inv., p. 38. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego J. de Perrucheo et G. de Mepincie, ballivi domini regis tunc temporis, notum facimus omnibus presentem paginam inspecturis, quod vendidimus pro XV libris, ex precepto domini regis, monachis de Valle Sarneii quandam domum apud Corbolium, que fuit antiquitus Judeorum. Quod, ut ratum permaneat, sigillorum nostrorum munimine roboramus. Actum anno gratie Mº CCº octavo, mense septembris, apud Corbolium.

1208, ante nov

De X libris per monachos Vallium distribuendis.

Copie de 1495. — Inv., p. 58, C. B. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego R[obertus] Malvesinus omnibus notum facio quod Cecilia, uxor mea, me consenciente, in elemosina delegavit decem libras parisiensis monete distribuendas per manum monachorum Vallium de Sarneiaco, XL solidos conventui Karoliloci ad pitancias in augusto mense, et quadraginta solidos conventui Sarquencelli ad pitancias in Quadragesima et augusto, et viginti solidos conventui de Haulte-Bruyère ad pitancias, et viginti solidos conventui de Belomer similiter ad pitancias ; monachi etiam de Vallibus quatuor libras sibi ad pitancias in Quadragesima et augusto sibi retinebunt. Sciendum vero est quod, assensu Guidonis de Chevreose, de quo, ex parte uxoris mee, XXVIII libras tenebam in feodo, quarum medietas a preposito de Chevreose singulis annis in octabis Pasche et medietas in octabis beati Johannis Baptiste integre solvebatur, instituimus ex eisdem XXVIII libris ut ad ipsos terminos sicut nobis ab eodem preposito debebantur decem libre monachis de Vallibus redderentur ; ita quod, sicut prepositus de nostrorum denariorum solucione nobis securitatem facere tenebatur, talem de decem libris monachis de Vallibus facere teneatur ; si vero per casum aliquem monachi de Vallibus dictas decem libras habere non potuerunt, donec reddantur eisdem, nullo modo dictas elemosinas dictis cenobiis reddere compellantur. Quod ut ratum sit, sigilli mei munimine roboramus.

1208, ante nov

De X libris apud Caprosiam, in prepositura.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 58, l. B, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Guido, dominus Cabrosie, universis presens scriptum inspecturis notum esse volo, quod Cecilia, soror mea, de voluntate Roberti Malveisin, viri sui, me concedente, et Avelina, uxor mea, in perpetuam elemosinam delegavit decem libras parisiensis monete, distribuendas per manum monachorum Vallium de Sarnaio, XL solidos annuatim persolvendos conventui Karoli Loci, etc. (ut supra, in prœcedentibus litteris). Quod, ut ratum in posterum perseveret, litteris traditum sigilli mei impressione communivi. Actum anno ab incarnatione Domini Mº CCº VIIIº.

Sceau rond en cire jaune offrant une croix, cantonnée de quatre alérions, et occupant tout le champ compris entre la légende ainsi conçue : † Sigill. Gvidon........ osia. Ce sceau est le premier sur lequel nous retrouvions d'une manière bien distincte les armoiries des anciens sires de Chevreuse. Ces armoiries sont, du moins pour les pièces, conformes à celles des plus anciens seigneurs de Montmorency ; ce qui a fait soupçonner à M. le duc de Luynes une communauté d'origine entre ces deux grandes familles. André Duchesne, le P. Anselme et tous les autres généalogistes sont muets à cet égard. A. M.
Nov. 1208

De commutatione inter Guidonem, dominum Cabrosie et Robertum Malvoisin.

Original en parchemin. — Inv., p. 30, C. A, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Guido, dominus Cabrosie, notum facio universis presentem paginam inspecturis quod, concedente Avelina uxore mea, commutavi Roberto Malvoisin et Sedilie sue uxori et mee sorori quicquid habebam apud Barram, excepta decima, et meam domum de Sarnaio cum proprisia et unum hospitem apud Sarnaium, et viginti et octo libras parisiensis monete in prepositura Cabrosie, quatuordecim libras in octabis Pasche et quatuordecim in octabis festi sancti Johannis Baptiste annuatim reddendas ; de quibus monachi Vallium Sarnaii percipient decem libras annuatim in eisdem terminis, distribuendas in elemosinis, sicut predicti Robertus et Sedilia ordinarunt. Et notandum quod quociens novus superveniet prepositus, sicut facere debet Robertum Malvoisin vel Sediliam vel heredes eorum securos de decem et octo libris, ita faciet monacos securos de decem libris solvendis ad terminos prenominatos. Pro illa autem commutatione Robertus et Sedilia jamdicti quitaverunt mihi et meis heredibus et guirpiverunt quadraginta libras parisiensis monete, quas donaveram Sedilie mee sorori in maritagio in pedagio de Francorvilla. Et ut hec commutatio sit rata et inconcussa in perpetuum, munimine sigilli mei decrevi corroborari. Actum anno gratie Mº CCº octavo, mense novembris.

V. les deux chartes précédentes.
1208

De contentione inter Guidonem, dominum Caprosiæ, et monachos Vallium Sarnaii orta, super quodam alneto et calceata quæ duo stagna dividit.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 123, l. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi quod ego Guido, dominus Caprosie, et Amarricus, patruus meus, ad pacificandam contentionem illam, que erat inter nos et monachos Vallium de quodam alneto, assensu et voluntate uxorum nostrarum Aveline et Aales, concessimus eisdem monachis ad libitum suum exaltare, dilatare et prolongare in antiquo suo situ calciatam illam, que solet duo stagna eorumdem dividere, et operta area, quam stagni plenitudo potuerit occupare infra annum impletionis, fiet meta in superiori capite stagni. Quod autem supra metam fuerit nostrum est ; quod vero inferius monachorum. Quod, ut ratum in posterum perseveret, presentem cartam sigillorum nostrorum appositione munivimus. Actum anno gratie Mº CCº VIIIº.

1208

Guido, dominus Caprosiæ, dat centum arpenta nemoris juxta Sarnaii stagna.

Copie du XVI siècle. — Inv., p. 123, l. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit omnibus presentem paginam inspecturis, quod ego Guido, dominus Cabrosie, cum assensu conjugis mee, Aveline, do abbatie Vallium Sarnaii centum arpenta nemoris mei juxta eorum stagna in perpetuam elemosinam possidenda, si me contigerit in hac infirmitate mori. Ut autem hec mea elemosina rata et inviolata conservetur, presens scriptum sigilli mei impressione confirmo. Actum anno gratie Mº CCº VIIIº.

L'exécution de cette donation fut placée sous la protection du roi de France par des lettres d'Aveline, veuve de Gui de Chevreuse, qui seront données plus loin (1208-1210 ; nº CLXI). Voyez aussi la confirmation de ce don faite par Henri, abbé de Saint-Denis, au mois d'août 1210 (nº CLXV), et l'acte par lequel, en décembre 1238, Perrin du Val abandonne ses droits sur les cent arpents de bois, objet de la présente donation. Gui de Chevreuse est mentionné comme défunt dans une charte de l'abbé des Vaux de Cernay du mois d'août de l'an 1210, rapportée plus loin à sa date, et relative aux cent arpents de bois qu'il donne ici (voyez nº CLXX). Le Nécrologe de Port-Royal, tome Ier, page 34, dit que ce seigneur mourut le 17 janvier, vers 1215 ; mais en présence de l'acte très-explicite de 1210, on doit faire remonter le jour de son décès au 17 janvier 1209 ou 1210. La première de ces dates est la plus probable, puisque Gui était malade et en danger sans doute, quand il fit la donation ci-dessus, en 1208.
1208

Compositio de Valle Sancti Germani

Double original en parchemin. — Inv., p. 133, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis sancte matris Ecclesie filiis ad quos presens scriptum pervenerit, L[ucas], Dei gratia, Ebroicensis ecclesie minister humilis, et Radulfus, ejusdem ecclesie decanus, salutem et sinceram in Domino caritatem : Que pro bono pacis fideliter ordinantur a viris fidelibus, ne qua possint in posterum attemptari calumpnia, litterarum solent memorie commendari ; inde utique fuit quod, cum causa, que vertebatur inter venerabilem virum Guidonem abbatem et monachos sancte Marie de Valle Sarnaii, et Gauterum, presbiterum de Valle Sancti Germani, auctoritate apostolica, nobis duobus et Willelmo, archidiacono nostro, commissa fuisset, partibus tandem in nostra presentia constitutis, et de tercio judice, tunc graviter egrotante, nichil causantibus vel reclamantibus, in negocio ipso eo usque processum est, quod idem presbiter Sancti Germani, coram nobis et pluribus, in jure confessus est se jurasse quod omnino ratum haberet quicquid dictus abbas de Valle Sarnaii super tota querela diceret, et quod, absque ulla reclamatione, in posterum staret firmiter simplici dicto ejusdem. Hoc autem fuit dictum abbatis : In magna decima predicte ville Vallis Sancti Germani habebunt semper annuatim monachi sancte Marie de Valle Sarnaii terciam partem grani et vini, medietatem quoque tractus ejusdem decime et straminis, sicut continetur expressum in carta domini Carnotensis, quam super hoc ipsi habent. Decima vero pisorum et fabarum de quarteriis, et omnium novalium tam presbiteri quam aliorum hominum ejusdem ville, ad communem granchiam deferetur, et ibi terciam partem grani tantum percipiet sacerdos jam dictus ; et vini similiter tertiam partem percipiet tantum. De facienda vero fidelitate a triturantibus et custodibus granchie, dixit abbas quod tam ipsi presbitero quam monachis pariter fiet ; set conversus monachorum, sine prestatione corporalis sacramenti, adjuratus per religionem suam et per reverentiam quam debet abbati suo, fidelitatem faciet sacerdoti. Addidit etiam abbas, de blado deferendo ad domum sacerdotis, quod ad hoc non tenebuntur triturantes ex consuetudine et quod minuta decima tota erit presbiteri, sicut continetur in litteris arbitrorum R[eginaldi] videlicet, tunc decani Sancti Marcelli, et Bartholomei, clerici de Brueriis, quas monachi dicti penes se habent. Ultimo dixit abbas quod pratum quoddam et quedam domus ejusdem ville, de quibus presbiter fecerat mentionem, remanebunt eisdem monachis, sicut hactenus eadem habuerunt. Huic quoque dicto abbatis assensum prebuimus, et idem presbiter. Et tam ipse quam ipsi monachi super hoc pecierunt a nobis testimoniales litteras nostras. Nos igitur, ad piam instanciam et preces ipsorum, testimonium nostrum veritati fideliter impendentes, ad robur firmius in posterum obtinendum, cartam istam fecimus annotari et sigillorum nostrorum munimine roborari. Actum Ebroicis, anno incarnati Verbi millesimo ducentesimo octavo.

Un premier différend avait déjà été pacifié, en 1202, par les arbitres Renaud, doyen de Saint-Marcel, et Barthélemi, clerc. (Voyez le nº CXX.) Dans l'arbitrage du premier différend, le troisième arbitre, élu évêque de Châlons, n'avait pu assister au jugement de la cause.
1208

Willelmus de Vicinis dat dimidium modium hibernagii de decima Manliæ.

Copie en papier. — Inv., p. 128, l. 2, lettre G. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Reginaldus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, universis Ecclesie filiis, in Domino salutem : Cum laici ad suam ipsorum dampnationem res ecclesie, videlicet decimas, nullatenus debeant detinere, motus divina inspiratione, dominus Willelmus de Vicinis contulit monachis de Vallibus Sarnaii medietatem modii hibernagii in decima de Manlia, assensu et voluntate uxoris sue, Margarite, et filiorum suorum, Petri videlicet et Willelmi. Ut autem pretaxati monachi familiaris nostri predictam decimam juste et canonice retinerent, eam in manus nostras resignatam ipsis donavimus, sine contradictione aliqua perpetuo possidendam. Quod, ut ratum in posterum perseveret, presens scriptum sigilli nostri patrocinio fecimus premuniri. Actum anno gracie Mº CCº VIIIº.

Il en existe deux copies, dont l'une est précédée de la charte du mois d'août 1225 (voyez à cette date), et a été collationnée en présence du procureur des Vaux de Cernay et de celui du prieuré de Maule, en juillet 1485.
1208

Simon, comes Lecestriæ, dominus Montis Fortis, donationem decem librarum in prepositura Rupis Fortis, a patre suo factam confirmat.

Vidimus en parchemin — Inv., p. 140, l. 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi quod ego, Simon, comes Leercestrie, dominus Montis Fortis, concessi et confirmavi elemosinam quam dedit pater meus, Simon, monachis Vallium Sarnaii, videlicet decem libras parisiensium, percipiendas singulis annis in prepositura Rupis Fortis. Itaque centum solidi recipientur in Natali Domini et centum in festo sancti Johannis Baptiste. Quod si prepositus dicti loci, videlicet Rupis Fortis, dictam summam pecunie reddere distulerit terminis assignatis, singulis diebus dilacionis XII denarios de proprio redditu tenebitur. Quod, ut ratum et firmum in posterum habeatur, sigilli mei feci munimine roborari. Actum anno Domini millesimo CCº VIIIº.

Voyez l'acte de donation de Simon de Montfort, nº LV.
1208

Herveus, dominus Galardonis, elemosinam XX solidorum ab Hermengilde de Escrignoles factam confirmat.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 137, l. 3, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Herveus, dominus Galardonis, universis presentem paginam visuris, notum fieri volo quod Hermengildis de Escrignoles, uxor Arnulfi de Duyson, pro remedio anime filie sue, Matildis de Huaneria, contulit abbatie Vallium Sarnaii, in perpetuam elemosinam, XX solidos singulis annis recipiendos in prepositura de Galardone, in festo Purificacionis beate [Marie]. Hanc helemosinam benigne concesserunt predictus A[rnulfus], vir predicte Hermengildis, et Philippus, filius eorum. Igitur ne in posterum aliqua dilatio seu turbatio dicte abbatie inde proveniat, ego Herveus, dominus Galardonis, dictam helemosinam concessi et sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº VIIIº.

Sceau rond, de cire jaune, pendant sur lacs de soie. Cavalier galopant à droite, tenant suspendu sur sa poitrine un écu triangulaire de..... au chef de...... Légende : † Sigillvm [Hervei de Ga]rlardone (sic). Le P. Anselme (t. III, p. 375) attribue à tort les mêmes armoiries à la famille des vicomtes de Châteaudun, issus des comtes du Perche, et dont cet Hervé avait épousé une fille. Le sceau de Jeanne de Châteaudun, comtesse de Montfort, que nous décrirons bientôt dans ce cartulaire, donne un démenti formel à ce généalogiste, démenti également confirmé par un sceau de la vicomté de Châteaudun, conservé aux archives d'Eure-et-Loir. A. M.
1208

Carta Gaufridi, domini Leugarum, de decima Bercheriarum Maingoti et de censu.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 12, l. 2, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Gaufridus, dominus Leugarum, notum facio universis quod, assensu et voluntate Margarite uxoris mee, et filiorum meorum Gosleni et Johannis, et filie mee Agnetis, pro remedio animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, dedi in perpetuam elemosinam abbatie Vallium Sarneii illam decimam totam quam habebam in ibernagio et marceschia apud Bercherias Maingoti, cum tractu, exceptis tribus modiis ibernagii, quos michi afferri facient apud Leugas, de eadem decima sine deterioratione, monachi predicte abbatie, reddendos per manum meam vel heredum meorum, dominorum Leugarum, presbiteris sancti Mauricii Carnotensis annuatim, pro servicio in capella Leugarum faciendo ; et excepto dimidio modio ibernagii Elemosine de Leugis annuatim reddendo ; XX quoque solidis conventui de Josaphat similiter annuatim persolvendis, ad pitanciam, in anniversario filii mei Philippi ; exceptis nichilominus LX solidis carnotensibus qui michi vel uxori mee de prefata decima, si voluero, per quinque annos sunt reddendi. Preter hoc etiam excipitur unus modius ibernagii Nicholao, clerico meo, de jam dicta decima, quamdiu vixerit vel habere eum voluerit, per monachorum manus solvendus, et ad dictam abbatiam post ejusdem Nicholai obitum, vel ante, si ipse voluerit, libere rediturus. Quicquid vero superfuerit de sepedicta decima in perpetuum usum et dominium prefate abbatie transibit. Quod, ut firmum in posterum perseveret, presenti testimonio, sigilli mei appositione munito, rei prescripte tenorem volai roborari. Actum anno Domini Mº CCº VIIIº.

Cette libéralité fut confirmée par les fils du donateur en 1215 (nº XCVI).

Sceau rond en cire verte, pendant sur lacs de soie rouge et verte, et représentant un chevalier dont l'écu triangulaire est à seize points d'échiquier. Légende : Sigillvm Gavfridi de Levgis.

Par un autre acte de la même année, Godefroi de Lèves avait résigné entre les mains de l'évêque de Chartres sa dîme de Berchères-la-Maingot. Cette seconde pièce, dont le parchemin a beaucoup souffert de l'humidité, est en grande partie illisible. (Inv., p. 12, l. 2, nº 16.)

1208

Carta Willelmi, domini Feritatis, de terra apud Sanctum Nonnum.

Original en parchemin. — Inv., p. 33, l. 2, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Willermus, dominus Firmitatis, universis presentem paginam inspecturis, notum esse volo quod, assensu et voluntate uxoris mee Constancie, dedi in perpetuam elemosinam domui de Vallibus Sarnaii, pro remedio animarum nostrarum, terram illam quam habebam aput Sanctum Nunnum, quam fratres domus predicte antea colebant, liberam et ab omni exactione quietam. Hanc autem elemosinam benigne concesserunt Symon, gener meus, et Aaliz, filia mea, uxor predicti Symonis. Igitur, ne in posterum aliqua perturbatio vel dilatio domui predicte inde proveniat, ego sigilli mei impressione roboravi. Anno gratie Mº CCº VIIIº.

Ce Guillaume appartenait à la famille de Ferrières. Il était à la fois seigneur de la Ferté-Arnaud et de Villepreux. Son grand-père, Guillaume de Ferrières, avait possédé le vidamé de Chartres, par son mariage avec Élisabeth, fille de Hugues II. Plus tard la seigneurie de la Ferté fut de nouveau réunie au vidamé, et prit alors le nom de la Ferté-Vidame. L. M. Constance était le dixième enfant d'Élisabeth de Courtenay, femme de Pierre de France, dernier fils de Louis le Gros et d'Adélaïde de Savoie (P. Anselme, t. I, p. 474). Selon Albéric de Trois-Fontaines, elle était veuve du seigneur de Châteaufort, dont elle eut deux filles : Mathilde, qui épousa Bouchard I de Montmorency, et fut la mère de saint Thibaut, abbé des Vaux de Cernay (1235-1247); et Mabille, mariée à Mathieu, seigneur de Lay, frère de Bouchard, tous deux fils de Mathieu de Montmorency, seigneur de Marly, et de Mahaut de Garlande. A. M. C'est sans doute par erreur que le P. Anselme (t. I, p. 474) donne Hervé de Châteauneuf pour mari à cette même Alix.
1208

Carta Willelmi, domini Feritatis, de XX solidis apud Vileperor.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 32, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Willermus, dominus Firmitatis, universis presentem paginam inspecturis notum esse volo quod, voluntate et precibus uxoris mee Constancie, dedi in perpetuam elemosinam, pro salute animarum nostrarum, domui de Vallibus Sarnaii, XX solidos, post obitum meum vel post obitum predicte uxoris mee Con[stancie], annuatim reddendos in granchia de Villeperor, die sancti Remigii, de blado granchie. Hanc autem elemosinam recipient monachi domus predicte post obitum illius qui prius obierit. Igitur ne per generationem successivam, vel per manus procuratoris granchie, aliqua fraus vel dilatio inde proveniat, ego sigilli mei impressione firmiter roboravi. Anno gratie Mº CCº VIIIº.

Sceau en cire jaune, dont les débris laissent apercevoir les traces d'un écu triangulaire chargé de trois tourteaux ou besants. On pourrait croire que ce sont les armes des Courtenay, qui étaient : d'or, à trois tourteaux de gueules, et que Guillaume aurait prises par suite de son mariage avec Constance ; mais on retrouve, en 1245, un Jean de Ferrières, écuyer, qui porte également trois tourteaux sur son écu. L. M.
1208

Cirographum de Montefalcone et de terra Buxerie

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 28, l. V. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi qui presens scriptum viderint, quod ego Willelmus, prior Longi Pontis, et ejusdem loci conventus, terram de Buxeria,quam domus de Orceaco habebat apud grangiam monachorum Sarnaii, que Mons Falconis dicitur, commutavimus cum eisdem monachis Sarnaii, pro duobus frustis terre illius, quam domina Rancia de Palaisol ipsis in elemosinam contulit apud Vivers, pro eadem quantitate terre videlicet utriusque commutationis ; ita tamen quod Sarnaienses nobis dimidium arpennum superaddunt pro decima quam monachi de Orceaco in terra utriusque commutationis habebant. Debet autem pars utraque terram quam commutat invicem sibi guarantire. Quod si forte nos Sarnaiensibus terram de Buxeria non potuerimus guarantire, ipsi terram suam in pace recipient. Si vero Sarnaienses terram sue commutationis nobis guarantire non potuerint, de reliqua terra Rancie equipollenter commutabunt. Quod, ut robur obtineat perpetuum, convenit inter utramque partem ut, interposito cyrographo, litteras sigillatas super hac pactione mutuo daremus et acciperemus. Actum anno gracie Mº CCº VIIIº. Ex parte Sarnaiensium horum subscripta sunt nomina : Bertranni tunc prioris ; Petri supprioris ; Symonis cellerarii ; Amarrici Moreher ; Roberti de Doldinco ; Bartholomei de Caprosia : ex parte Longipontensium : Ancherii supprioris ; Ascelini ; Mathei, prioris Orceaci ; Odonis Poot ; Guidonis de Maciaco ; Symonis Paste.

Voyez la transaction entre les moines des Vaux de Cernay et le prieuré de Longpont (nºXLV), la donation de la terre de la Bussière, confirmée en 1162 par le roi Louis le Jeune (nº XXI), et le Dict. géogr. au mot Buxeria. Scellé, sur lacs de soie rouge et verte, d'un sceau en cire brune, de forme ogivale, représentant la Vierge nimbée, assise et tenant l'enfant Jésus. La légende porte : † Sigill. [Beate Marie] Longipontis. Le contre-sceau, aussi de forme ogivale, représente une branche de lis naturel entre deux épines, avec ces mots : † Sicvt liliv[m] int. spinas. (Gravés.) A. M.
1208-1210

Carta domine Aveline, relicte Guidonis, domini Caprosie

Original en parchemin. — Inv., p. 123, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Reverendo in regum domino Philippo, Dei gratia, regi Francorum, et omnibus ejus ballivis, A[velina], domina Caprosie, salutem in Salutari : Discretioni vestre notum facio quod, cum maritus meus bone memorie Guido, dominus Kaprosie, monachis Vallium, in perpetuam elemosinam, C arpenta sub testamento delegasset, in nemore quod commune erat tunc ipsi et domino A[marrico] patruo suo ; ego et dictus A[marricus], communi assensu, predicta C arpenta, in loco in testamento designato, fecimus mensurari, ipso A[marrico] cum famulis meis presente et mensurante C alia arpenta ad opus suum juxta predicta, ipso tunc in nullo reclamante, ut famuli mei testantur. Nunc autem non sine admiratione audio quod contra id quod fecerat, tumultum faciat vel moveat questionem : precor igitur et obsecro quatenus sollicitudo vestra vigilet pro defuncto, ne ejus voluntas ultima in aliquo per aliquem infirmetur. Valete.

Gui de Chevreuse avait succombé à la maladie dont il était atteint quand il avait fait, en 1208, cette donation à cause de mort. (V. nº CLII.) Amaury de Chevreuse a déjà été mentionné dans un acte de donation de Gui de Chevreuse. (V. nº CLI.)
2 jun. 1209

Carta archiepiscopi Rotomagensis de decima de Heubecort.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 97, l. 3, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus Christi fidelibus ad quos presens scriptum pervenerit, Robertus, Dei gratia, Rothomagensis archiepiscopus, salutem in Domino : Attendens dilectus filius noster Godefridus Li Blans, miles, quod quandam decimam apud Heubecort, in anime sue periculum, jure hereditario tenuisset, eam in manu nostra, ad opus abbatie Vallium Sarnaii, liberaliter et karitatis intuitu, resignavit, assensu Aales, uxoris sue, et Godefridi et Stephani filiorum eorumdem, concedens eam predicte abbatie in perpetuam elemosinam possidendam. Nos si quidem resignationem illam et concessionem pariter, sicut benefacte sunt, ratam et gratam habentes, eandem decimam jam dicte abbatie fratribus donavimus, libere et quiete in perpetuum possidendam ; et eam eisdem scripto presenti et sigilli nostri patrocinio confirmavimus. Actum anno Verbi incarnati Mº CCº IXº, IIII nonas junii, apud Rothomagum.

Ce personnage figure comme témoin, sous le nom de Godefridus Albus, dans l'acte de donation de Raoul de Crèvecœur en mai 1206. (V. nº CXXXII.) Nous le retrouverons ainsi désigné dans des lettres du mois d'avril 1216, par lesquelles Roger de la Porte, chevalier, amortit la donation ci-dessus. (V. nº CXCVIII.) Ce Godefroi est appelé Godefridus Albus dans une donation qu'il fit lui-même en juin 1218, et qu'il scella de son sceau. (V. nº CCXII.) Grand sceau en cire verte et de forme ogivale, sur queue de parchemin, représentant un prélat assis. Légende : [Rob]ertvs Dei gratia [Rothom]agensis [archiepiscopus]. Le contre-sceau, en forme d'ogive, représente un prélat en aube et en chape, avec cette légende : ....bertvs Polein. Robert Poulain ou le Bobe occupa le siége archiépiscopal de Rouen depuis le 23 août 1208 jusqu'au 4 mars 1221.
Jun. 1209

Philippus, Francorum rex, pastionem centum porcorum in nemore Britolii, ab omni consuetudine et pasnagio liberam, concedit.

Original en parchemin. — Inv., p. 86, l. 1, nº 25. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Philippus, Dei gratia, Francorum rex : Noverint universi presentes pariter et futuri quod nos, pro salute anime nostre, abbati et fratribus de Vallibus de Sarneio in perpetuum concedimus, ut a festo Nativitatis beate Marie, quod est in septembri, usque ad Purificationem beate Marie, singulis annis, in foresta Britolii, centum porcos possint habere, absque omni consuetudine et pasnagio. Quod, ut ratum sit, presentem paginam sigilli nostri munimine confirmamus. Actum Parisius, anno Domini millesimo ducentesimo nono, mense junio.

Dec. 1209

De domo Henrici, " in vico Scriptorum.

Original en parchemin. — Inv., p. 53, l. B, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Petrus, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod Henricus, canonicus Sancti Marcelli Parisiensis, in nostra presencia constitutus, dedit et concessit monachis de Vallibus Sarnei domum suam, sitam in vico Scriptorum, juxta domum que fuit Girodi defuncti, que ipsorum monachorum est, in perpetuum possidendam. Monachi vero de Vallibus Sarnei concesserunt predicto Henrico domum predictam et etiam domum illam, que fuit defuncti Girodi prefate domui contigua, quamdiu vixerit, pacifice possidendas ; ita quidem quod, post obitum prefati Henrici, utraque domus ad abbatiam predictam, sine difficultate aliqua, libere revertetur. In cujus rei memoriam, has litteras fieri fecimus et sigilli nostri impressione muniri. Actum anno gratie Mº CCº nono, mense decembri.

Cette maison était située rue de la Parcheminerie, alors nommée rue des Écrivains. A. M. V. le Dict. géogr. au mot Paris.) V. plus loin le vidimus de cette pièce par Guillaume, évêque de Paris, au mois d'avril 1233.
1209

Carta archidiaconi Pissiacensis, de terra Agnetis de Buxeria apud Ursimontem.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 90. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentem paginam inspecturis, Philippus, Pissiacensis archidiaconus, in Domino salutem : Noveritis quod, cum inter monachos Vallium Sarnaii ex una parte, et Agnetem de Buxeria ex alia parte, verteretur contencio pro decima cujusdam terre ipsius Agnetis, que terra est trans vadum, juxta Ursi Montem, et est de territorio Urfini, predicta Agnes, in nostra presentia constituta, eamdem decimam memoratis monachis dimisit liberam et quietam. Quod, ut stabile perseveret, ad petitionem utriusque partis, quia judex ordinarius eram, scriptum presens sigilli mei impressione munivi. Actum anno Domini Mº CCº IXº.

Sceau ogival en cire jaune, représentant l'archidiacre debout et tenant un livre. Légende : S. Philippi Pi [ssiacensis archi]diaconi. Sur le contre-sceau est représentée une colombe. Légende :.... lippi de Le... (Gravé.)
1209

Carta archidiaconi Pissiacensis, de vinea apud Vilaines.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 13, l. 4, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentem paginam inspecturis, Philippus, Pissiacensis archidiaconus, in Domino salutem : Ad vestram volumus notitiam pervenire monachos Vallium Sarnaii dedisse G[uillelmo], presbitero de Feucheroles, quamdam vineam, quam habebant apud Villaines, ad decem solidos censuales annuatim, in festo Sanctorum Omnium, persolvendos ; ita plane quod, post obitum prefati G[uillelmi], dicta vinea ad supranotatos monachos quiete et libere revertetur. Quod, ut stabile perseveret, sigilli nostri impressione roboravimus scriptum presens. Actum anno gratie Mº CCº IXº.

Même sceau que la charte précédente : sur le contre-sceau on lit : † Secretvm Philippi de Leisis. (Gravé.)
1209

Carta R., Carnotensis episcopi, de pace inter nos et presbiterum de Valle Sancti Germani

Original en parchemin. — Inv., p. 132, l. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Reginaldus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, universis presentem paginam inspecturis, in salutis auctore salutem : Noverint qui hec legerint vel audierint, quod, cum inter abbatem et conventum Vallium Sarnai ex una parte, et Gualterium, presbiterum de Valle Sancti Germani ex altera, super quadam decima et rebus aliis, coram venerabilibus viris L[uca] episcopo et R[adulpho] decano Ebroicensibus a sede apostolica judicibus delegatis, querela verteretur, et tandem in presentia dictorum judicum composuissent, sicut in litteris eorumdem judicum continetur, prefatus presbiter a pace resilire temptavit. Set tandem ad cor reversus, in presentia virorum venerabilium R[adulphi] Savigniacensis et R[oberti] Fulcardi Montis abbatum et multorum aliorum, juravit quod nullam de cetero molestiam inferret abbatie Vallium Sarnaii, occasione predicte decime et aliarum rerum super quibus inter eos contentio vertebatur. Preterea juravit se jamdicte abbatie pacem per omnia servaturum, et fidelitatem ; et de hoc fidejussores dedit abbatem Clarifontis et G.... de Longo Villari, F.... de Sonchamp et H.... de Pruneto, presbiteros. Hoc autem totum, in presentia nostra et aliorum multorum, predictus G[ualterius] presbiter recognovit, et juramento suo se servaturum spopondit. Quod, ut intemeratum perseveret in posterum, presentem paginam fecimus annotari et sigilli nostri impressione communiri. Actum anno incarnationis dominice Mº CCº nono.

V. les sentences arbitrales de 1202 et 1208 (nos CXX et CLIII), et la confirmation de l'évêque de Chartres (nº CXXIX).
1209

De venditione Johanni Moreher ab Odone, milite, de Theverval, facta, cujusdam decime apud Thelesvillam.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 140, l. 2, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Willelmus Moreher, miles, omnibus Christi fidelibus, salutem in vero salutari : Ad noticiam perveniat singulorum scriptum presens inspicientium quod Odo, miles, de Theverval et Thecla uxor ejusdem, de assensu omnium heredum suorum qui tunc erant, vendiderunt Johanni Moreher fratri meo decimam, quam ipsi possidebant apud Thelesvillam, LXV libris carnotensibus, fideque interposita promiserunt se hujus decime venditionem, quamdiu ipsi viverent, ratam habituros ; idemque Johannes tali conditione dictam emit decimam quod de eadem liceret ipsi ad libitum suum disponere ac si eam ab extraneo emisset, qui eum nulla sanguinis propinquitate contigisset. Facta est igitur hujus decime venditio, me presente et predicta concedente totumque jus meum feodale quod habebam in eadem decima penitus quitante, ac si jam esset eadem decima in perpetuam elemosinam collata ; presentibus etiam et predicta concedentibus dilectis fratribus meis, Garnerio et Philippo ; et etiam sororibus meis, Helissent, uxore domini Simonis de Pincon, et Elisabez, uxore domini Roberti Malivicini, concedentibus pretaxata. Quod, ut ratum sit et firmum et retroactis temporibus inconcussum, ad utriusque partis peticionem, presentes has litteras testimoniales quibus predicta manucepi garandire, mihi tamen salvis expensis omnibus, concribi (sic) feci et sigilli mei appositione roborari. Actum apud Vilers, in domo matris mee, pluribus astantibus, anno ab incarnatione Domini Mº CCº IXº, mense ......

Guillaume Moreher, seigneur de Villiers-le-Morhier, appartenait à une des plus illustres familles chartraines. Nous trouvons son grand-père comme témoin dans un acte de 1101-1128 (Titres de l'abb. de St-Père) ; et son père Garnier fait, en 1140, une donation à l'abbaye de Saint-Jean en Valée. C'est de cette famille que sortit dans la suite le prévôt de Paris de ce nom. L. M. Sceau à l'écu de...., à la fasce de...., accompagnée de six coquilles de.... Légende : ......lvm Willermi M...... (Gravé).
Apr. 1210

Carta R., episcopi Carnotensis, de hostisia Germundi Raguel apud Sparnonem, ex dono P. de Vicinis.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 137, l. 3, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Raginaldus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, universis presentem paginam inspecturis notum esse volumus quod Petrus de Vicinis, miles, Matilde uxore sua concedente, pro remedio anime patris sui et antecessorum suorum, dedit in perpetuum Deo et abbatie de Vallibus hospitem unum in burgo defuncti Mainerii, apud Sparnonem, nomine Germundum Raguenel, et hostisiam ejusdem, liberam et immunem ab omni feodo, dominio, exactione et tallia. Idem vero Petrus hostisiam illam in manu nostra resignavit ; nos autem abbatiam Vallium investivimus. Hostisia namque illa tres solidos censuales, in festo sancti Remigii, eisdem monachis annuatim persolvet. Quod, ut ratum permaneat, presens scriptum sigilli nostri munimine confirmavimus. Actum anno gratie millesimo ducentesimo decimo, mense aprilis.

Grand sceau fort endommagé, représentant un prélat : ce sceau parfaitement conservé se retrouvera plus loin, au bas d'un acte de l'an 1211, nº CLXXIII.
Jun. 1210

Carta de censu quem dedit nobis Philippus de Roseriis, in domo defuncti Girodi et in alia domo eidem contigua, Parisius.

Original en parchemin — Inv., p. 53, l. B, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Petrus, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Universitati vestre notum facimus quod Philippus de Roseriis, miles, et .... (sic) uxor ejus, in nostra presencia constituti, donaverunt in perpetuam elemosinam monachis Vallium Sarnei totalem censum, quem habebant in domo defuncti Girodi de Joiaco et in alia domo eidem domui contigua ; quas domos videlicet ipsi monachi possident de dono predicti Girodi, et Henrici, canonici sancti Marcelli Parisiensis, ita quod memorati monachi ipsas domos, sine omni censu et exactione et consuetudine, in perpetuum quiete et pacifice possidebunt. Ut igitur tam pia donatio robur in posterum obtineat firmitatis, has litteras fieri fecimus et sigilli nostri munimine roborari. Actum anno gratie Mº CCº decimo, mense junio.

V. l'acte de donation du mois de décembre 1209 (nº CLXIV), et le Dict. géogr. au mot Roseriis. V. plus loin le vidimus de cette pièce par Guillaume, évêque de Paris, en avril 1233.
Aug. 1210

Carta abbatis de Valle Sarnaii de XXV solidis censualibus et de piscatione stagni.

Arch. de l'Empire. — Cart. blanc : LL. 1257, p. 542. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Frater Guido, dictus abbas Vallium Sarnaii, et ejusdem loci conventus, universis ad quos presens scriptum pervenerit, in Domino salutem : Noverit universitas vestra quod venerabilis abbas H[enricus] beati Dyonisii et ejusdem loci conventus concesserunt nobis, imperpetuum possidendos, decem arpennos et unum quarterium pratorum, in valle de Domna Petra sitorum, et centum arpennos nemoris, quos defunctus Guido, dominus Cabrosie, in elemosinam nobis legaverat de quarta parte sua nemoris Beati Dyonisii, quam tenebat ab ipsis monachis ; ita quod inde prefatis monachis annuatim persolvemus viginti quinque solidos parisienses censuales, in festo sancti Andree apostoli ; salva ipsis ibidem justicia quantum ad seculares. Et in istis viginti quinque solidis censualibus computabitur ille census, quem ipsis antea solvebamus, secundum tenorem carte quam nobis bone memorie venerabilis abbas Guillelmus jam dudum concesserat. Et quando abbas Beati Dyonisii ad partes illas accedet, piscari faciet in stagnis nostris, que sunt prope nemus Beati Dyonisii. Quod si de dictis centum arpennis aliquos extirpare voluerimus, de singulis arpennis quos coluerimus, singulis annis reddemus sepefatis monachis duos denarios censuales, ad dictum festum sancti Andree, preter predictum censum viginti quinque solidorum. Quod, ut ratum sit, paginam hanc sigillo nostro munivimus. Actum anno Domini Mº CCº decimo, mense augusto.

V. l'acte de donation, à cause de mort, fait par Gui de Chevreuse en 1208 (nº CLII). L'abbé des Vaux de Cernay veut parler ici de l'accord de 1179 (nº LIII).
Jan. 1211, n. s

Carta episcopi Carnotensis de decima Marchivi, apud Vosiam.

Original en parchemin. — Inv., p. 124, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Raginaldus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, universis sancte matris Ecclesie filiis, tam futuris quam presentibus, ad quos littere iste pervenerint, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Marchivus de Bercheriis, in presentia nostra constitutus, quicquid habebat in decima de Voise, quam ex parte Ysavie, uxoris sue, possidebat, resignavit in manus nostras, ad opus monachorum Vallium Sarnaii ; volentibus hoc et, fide corporaliter prestita, concedentibus predicta Marchivi uxore et duabus ejusdem uxoris sororibus ; quarum trium hec sunt nomina : Ysavia, Adelina, Jaquelina ; concedentibus etiam hoc Petro de Junviler, patre illarum, et tam ipsius liberis quam ipsarum. Insuper etiam approbavit hoc et concessit Arnulphus de Escrignoles, ad cujus feodum predicta decima pertinebat. Nos autem, resignationi huic applaudentes diligenter et benigne, predictis fratribus memoratam decimam concessimus, in perpetuum libere et quiete possidendam, exceptis minutis decimis. Quod, ut ratum permaneat, sigilli nostri munimine roboravimus. Actum anno gratie Mº CCº Xº, mense januario.

Il existe un second exemplaire de cette charte, scellé en cire jaune du sceau de l'évêque, pendant à des lacs de soie verte et rouge (Inv., p. 124, l. 1, nº 1 bis). Sa teneur présente ici quelques variantes ; on y lit : « Noverit universitas vestra quod Marchivus, in presentia nostra constitutus, quicquid habebat in decima de Voesia, quam ex parte uxoris sue possidebat, monachis Vallium Sarnaii in perpetuam elemosinam contulit et concessit, et in manus nostras, ad opus eorumdem fratrum, eamdem decimam resignavit, » etc.
1211

Willelmus Moreher, miles, dat unum modium annuatim percipiendum, in campiparte Alneti.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 140, l. 7, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Raginaldus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis, in Domino salutem : Ad universorum noticiam volumus devenire quod Willelmus Moreher, miles, de assensu uxoris sue Philipe et fratrum suorum Garnerii, Johannis et Philipi, dedit monachis Vallium Sarnaii, pro anima patris sui Garnerii, in perpetuam elemosinam, unum modium hibernagii, percipiendum annis singulis, in campiparte de Alneto. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigilli nostri impressione fecimus roborari. Actum anno gratie Mº CCº XIº.

Le 1er mars 1230, Jean Morhier, clerc, donne à l'abbaye de Belhomer deux muids de blé sur la dîme de Villemont, du consentement de ses frères Philippe, chanoine de Chartres, et Garnier, chevalier. L. M. Sceau de cire jaune, en forme d'ogive, pendant sur lacs de soie verte et rouge. L'évêque, debout, bénissant de la dextre et tenant une crosse de la main gauche. Légende : [Si]gillvm Raginal. Carnotensis episcopi. Le contre-sceau, de même forme, est l'exacte reproduction du sceau. Légende : Ragina[ldi Car]notensis episc[opi]. (Gravé.)
1211

Carta capituli de Vernone, " de domo Sarnaii apud Vernonem.

Original en parchemin Scellé. — Inv., p. 74, l. 3, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis ad quos presens pagina pervenerit, Capitulum Vernonense, salutem et pacem : Noverit universitas vestra quod Margarita, uxor Henrici de Molendino, cum ipso H[enrico], in nostra presencia constituta, domum quam locaverant ei monachi Vallium Sarnaii, quo (sic) ipsa viveret, predictis monachis reddidit, libere et quiete ab ipsis in perpetuum tamquam suam possidendam, pro duodecim libris, quas ab ipsis monachis recepit. Resignavit quoque ipsa Margarita predictis monachis litteras sigillatas, quas habebat a monachis super locatione predicte domus ; assistente et assensum prebente viro suo predicto H[enrico]. Juravit uterque et H[enricus] et M[argarita], sacramento corporaliter prestito, quod nec ipse, nec ipsa in predicta domo de cetero aliquid reclamaret, nec in aliquo monachos vexaret. Quod, ut ratum permaneat, sigillo nostro munivimus presens scriptum. Actum anno gratie Mº CCº XIº.

V. l'acte de location de cette maison, nº LXXXVIII. Ce sont sans doute ces lettres, rendues à l'abbaye par Marguerite, qui existent encore aujourd'hui aux archives de Seine-et-Oise ; mais le sceau et les attaches même ont disparu. Sceau rond, en cire jaune et pendant sur attaches de parchemin. La Vierge assise entre M. et A. et tenant l'enfant Jésus. Légende : † S. Ca[pituli de Ve]rnone. (Gravé.)
Jun. 1212

Carta capituli de Vernone, " de domo Sarnaii apud Vernonem.

Original en parchemin Scellé. — Inv., p. 134, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Bouchardus de Marleto et Matheus, frater ejus, omnibus presentem paginam inspecturis, salutem : Noveritis quod Constantia, domina Castri Fortis, per voluntatem et concessum nostrum et uxorum nostrarum, dedit, in perpetuam elemosinam, Deo et ecclesie beate Marie de Vallibus et monachis ibidem deservientibus, viginti solidos de suis censibus de Castro Forte, annuatim in festo sancti Remigii persolvendos. Et, ut hoc ratum et firmum permaneat, presentem paginam sigillorum nostrorum munimine confirmavimus. Actum anno Domini Mº CCº duodecimo, mense junio.

V. nos CLIX et CLXXVI. V. pour la généalogie de ces divers personnages nº CLVIII. Des deux sceaux, dont cet acte était muni, il ne reste plus que celui de Mathilde, femme de Bouchard, seigneur de Marly, et fille de Constance de Châteaufort. Il est de forme ogivale et représente une dame debout, tenant de la main droite une fleur de lis, et ayant la main gauche ramenée sur la poitrine. Légende : [† S.] Matildis domine Marliac[i]. (Gravé à l'aide de deux exempl. du même type.) A. M.
Nov. 1212

De XX solidis apud Castrum-Fortem

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 134, l. 1, nº 4.) Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi, tam presentes quam futuri, quod ego Guillelmus de Feritate et Constantia, uxor mea, dedimus et concessimus Deo et abbatie de Vallibus Sarneii, pro salute animarum nostrarum, viginti solidos annuatim, in censibus de Castro Forti, in festo sancti Remigii, percipiendos. Quod, ut ratum et firmum permaneat, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine fecimus confirmari. Actum anno Domini Mº CCº duodecimo, mense novembri.

V. la charte précédente. L'acte est scellé de deux sceaux : celui de droite, de forme ronde et de cire blanche, est en partie brisé ; on y distingue encore un chevalier armé, avec ces débris de légende : † S..... de Feritate. Sur le contre-sceau, comme sur l'écu du chevalier, on voit trois tourteaux ou besants. L'autre sceau, également rond, représente une dame à cheval tenant un faucon sur le poing. Légende : † Sigill. Constantie dne Castrifortis. Le contre-sceau, de forme ogive, représente une fleur de lis. Légende : † Ama Devm, time evm. (Gravés.)
Dec. 1212

Carta Simonis comitis, de controversia inter nos et Willelmum Pointel de terra de Polienpont.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 28, l. X. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Symon, comes Leycestrie, dominus Montis Fortis, Dei providentia, Byterrensis et Karcassonensis vicecomes, omnibus Christi fidelibus presens scriptum inspecturis, salutem in Domino : Universitati vestre notum facimus quod, cum abbas Vallium et Gwillelmus Ponteaus, miles, compromisissent in nobis, super controversia que vertebatur inter domum Vallium et dictum Gwillelmum, pro terra de Polianpont, nos per dictum nostrum, secundum quod bona fide potuimus investigare, misimus domum Vallium in possessionem dicte terre. Ita tamen quod, si prefatus miles in ipsa terra aliquid postea reclamaret, secundum quod justicia dictaret audiretur. Datum apud Bytteras, anno Domini Mº CCº XIIº, mense decembri.

Par lettres de l'an 1217, nº CCVII, l'abbé des Vaux de Cernay fit cession de cette terre de Poliempont au même chevalier, qu'il appelle alors Guillaume Pointel.

Lacs de soie rouge et jaune, avec fragments de cire verte, sur lesquels on retrouve le lion contourné de Montfort sur le contre-sceau. Il existe aux Archives de l'Empire (J. 890) une charte du même Simon de Montfort, datée du 4 des ides de mars 1211, munie d'un sceau rond en cire verte et d'une magnifique conservation. On y voit le comte à cheval, en habits de chasse et sonnant de la trompe ; un chien court sous le cheval, et dans le champ à senestre est une tige de rosier fleurie. Légende : † Sigill. Simonis de Monteforti. Dans le contre-sceau rond est un écu triangulaire au lion contourné et la queue fourchée.

Une autre charte de l'an 1215 (J. 890) offre le même sceau ; mais le contre-sceau est accompagné de deux pierres gravées ; celle du haut représente un cheval et celle du bas un lion. A. M.

1212

Carta Simonis de Pissiaco, de quadam domo apud Termas.

Original en parchemin. — Inv., p. 32, l. A, nº 10 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Symon de Pissiaco, miles, notum facio universis presentes litteras inspecturis quod ego concessi Raginaldo de Viceors, clerico, canonico Parisiensi, unam granchiam, Parisius, cum tota porprisia, juxta palacium Termarum in nostra censiva sitam, liberam et quietam ab omni exactione, in perpetuum possidendam, pro quinque solidis parisiensibus censualibus, in festo sancti Remigii, annuatim reddendis, ita quod ipse de eadem suam posset facere voluntatem. Idem vero Raginaldus prefatam granchiam, cum tota porprisia, monachis Vallium Sarneii in perpetuam contulit elemosinam. Hanc autem elemosinationem ego Symon et Agnes, uxor mea, laudavimus et concessimus predictis monachis, libertate superius nominata inviolabiliter custodita, in perpetuum possidendam, tali conditione, quod ipsi annuatim, in festo sancti Remigii, censum redderent prenotatum. Quod, ut ratum et immobile in perpetuum perseveret, sigilli mei munimine roboravi presens scriptum. Actum anno gratie Mº CCº XIIº.

V. le Dict. géogr. au mot Paris.
1212

Carta Simonis, domini Montifortis, de XX solidis apud Essartria.

Original en parchemin. — Inv., p. 138, C. G. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Simon, comes Leycestrie, dominus Montisfortis, Dei providentia, Biterrensis et Carcasonensis vicecomes, omnibus qui presentes litteras viderint, in Domino salutem : Noverit universitas vestra quod ego, pro salute anime mee et antecessorum meorum, concedentibus A[alicia] comitissa uxore nostra et filiis nostris A[maurico] et G[uidone], dedimus et concessimus Deo et beate Marie de Trapa monachisque ibidem Deo servientibus, in puram elemosinam, liberam penitus et quietam ab omnibus rebus, XX solidos parisienses annui redditus in censibus nostris de Essartis, recipiendos singulis annis in festo sancti Remigii, ad faciendum anniversarium patris et matris mee et comitisse uxoris nostre. Si vero, quod absit, contigerit quod predictos denarios prefati monachi ad jamdictum terminum non habuerint, serviens noster, quicumque fuerit, qui jamdictos census receperit, erit in emenda nostra de XL solidis parisiensibus, et nuncius monachorum de propria bursa, quamdiu ibi moratus fuerit pro expectandis dictis denariis, suas inveniet expensas. Et ut hoc ratum maneat in perpetuum, sigilli nostri munimine roboravimus presens scriptum. Actum anno gracie Mº CCº duodecimo.

Ante a. 1213

Carta Gaufridi de Nialfa, de quarta parte suorum.

Original en parchemin. — Inv., p. 139, l. 5, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus ad quos presens scriptum pervenerit, Gaufridus de Neauffe, salutem : Vobis scire facio quod ego, pro amore Dei et salute anime mee et antecessorum meorum, et conxilio et concessu domini Simonis, castellani de Neauffe, fratris mei, dimito in manu abbatis de Vaux quicquid habeo apud Fontenei, ad vendendum vel ad retinendum, ita quod in quatuor partiatur, conxilio fratris mei predicti et abbatis. Et volo et concedo quod habeat abbatia de Vallibus unam partem, et abbatia de Bruera aliam partem, et Templum aliam partem, et abbatia de Sancto Ciriaco aliam partem, post obitum meum. Et in granchia mea de Brocha concedo leprosis de Bertecort duos sextarios bladi annuatim, scilicet unum leprosis et alium sacerdoti. Et leprosis de Neauffe concedo unum modium vini in pressorio meo de Stanno, et, nisi fuerit in cua mea, capiatur eisdem duos sextarios bladi in granchia mea de Stanno ; et presbitero de Stanno unum arpentum terre justa suam, que est justa culturam meam. Et, ut hoc ratum permaneat, sigillo fratris mei Simonis, castellani de Neauffe, sigillavi, de quo feodum movet. Testibus : Petro Malveisin ; Willelmo Malveisin ; Guidone de Levees ; Raherio de Neauffe, com pluribus aliis.

Simon de Neauphle ratifia cette donation par les lettres de 1213, qui suivent (nº CLXXXI). Il la confirma de nouveau, conjointement avec sa femme, par acte du mois de mars 1218, nº CCIX.
1213

De quarta parte de Fontineto.

Original en parchemin. — Inv., p. 139, l. 5, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Simon, dominus Nielfe, notum facio universis quod Gaufridus, frater meus, concessu et voluntate mea et fratris mei Galeranni, quartam partem totius quod habebat apud Fontinetum, legavit in elemosinam abbatie Vallium. Quod sigillo meo in perpetuum stabilire curavi, anno gratie Mº CCº XIIIº.

1213

Carta Amicie comitisse pro pauperibus Vallium.

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. N. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi quod ego, Amicia, comitissa Leecestrie et domina Montis Fortis, concessi, in perpetuam elemosinam, infirmitorio pauperum Christi de Vallibus, pro anima mea et parentum meorum et filiorum meorum, usuarium XL porcorum in defensis meis. Ad quod stabiliendum, presentes litteras sigilli mei impressione munire curavi. Anno gratie Mº CCº XIIIº.

Amicie de Beaumont, veuve dès 1181 de Simon III, seigneur de Montfort et comte d'Evreux, se remaria à Guillaume des Barres. En 1204, son frère Guillaume étant mort, elle hérita du comté de Leycester et de la terre de Breteuil, et échangea cette dernière avec Philippe-Auguste contre la seigneurie de Saint-Léger-en-Yveline. On voit ici que cette dame, malgré son second mariage, continue à s'intituler comtesse de Leycester et dame de Montfort ; Simon IV, son fils, prend aussi le titre de comte et seigneur des mêmes lieux. A. M. Amaury de Montfort, comte de Leycester, fils de Simon IV et petit-fils d'Amicie, confirma cette donation en octobre 1222.
Dec. 1214

Carte P. archiepiscopi, de decima apud Magani.

Original en parchemin. — Suppl., cart. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

P[etrus], Dei gratia, Senonensis archiepiscopus, omnibus tam futuris quam presentibus, in Domino salutem : Noverint universi quod Willermus Paste, miles, in presentia nostra constitutus, contulit in perpetuam elemosinam, pro remedio anime sue et parentum et amicorum suorum, totam veterem decimam quam habebat aput [Magani], ecclesie beate Marie de Vallibus Sarnaii et monialibus Ederacensis ecclesie, et jam dictam decimam in manu nostra resignavit. Nos autem, ad peticionem et voluntatem ipsius, saisivimus predictam ecclesiam de Vallibus Sarnaii de medietate jam dicte decime, et ecclesiam Ederacensem de alia medietate. Quod, ut in posterum firmiter perseveret, sigilli nostri munimine confirmavimus. Actum anno incarnati Verbi Mº CCº XIIIIº, mense decembri.

1214

Carta Petri del Donjon, de elemosinis Havise de Ulmeto.

Original en parchemin. — Inv., p. 38, l. B, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi quod ego Petrus del Donjon et Guido, frater meus, et filii mei Johannes et Petrus, milites, laudavimus et concessimus monachis Vallium, quiete et perpetuo possidendum, quicquid habent in feodo nostro de elemosina defuncte Havise de Ulmeto. Huic laudationi et concessioni interfuerunt : Herveus, prior Sancti Eligii Parisiensis ; Ferricus Briart ; Andreas de Plesseio. Quod, ut stabilius in posterum perseveret, presenti scripto sigilli mei munimine roborato, prefatum rei tenorem perpetuare, ego Petrus adversus calumpnias curavi. Anno gratie Mº CCº XIIIIº.

Pierre de France, seigneur de Courtenay, septième et dernier fils de Louis le Gros, avait épousé, après l'an 1150, Élisabeth, fille et héritière de Renaud de Courtenay et de N... du Donjon, fille de Frédéric du Donjon et sœur de Gui du Donjon, l'un des plus fameux chevaliers de son temps, qui vivait en 1148 et 1155. Ces seigneurs étaient donc parents de la maison de France, et, selon le P. Anselme, ils avaient fait bâtir dans Corbeil un donjon, d'où ils prirent leur nom : étymologie dont il est facile de reconnaître l'invraisemblance, en considérant la forme latine du nom de cette famille : de Dongolio, et plus anciennement de Donjungno. En 1179 , Petrus de Donjungno, du consentement de sa femme Giroia et de ses fils Baudricus, Amauricus, Petrus clericus, Gillebertus et Joannes, donna à la léproserie de Beaulieu duas bovatas terre apud Petram-Lune. Le Donjon, dont il est ici question, n'est pas à Corbeil, c'est le hameau des Donjons, dans la commune de Soisy-sous-Etioles, arrondissement de Corbeil.
1214

Carta Petri del Donjon, de elemosinis Havise de Ulmeto.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 37, l. A, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod ego Guido de Dongolio et Petrus, frater meus, constituti [in presencia archidiaconi Parisiensis], donavimus et concedimus abbatie Vallium Sarnaii quicquid habet in [territorio] nostro, de elemosina defuncte Aoidis de Ulmeto, libere in perpetuum possidendum. Et ut [stabilius perseveret in poster]um, fide corporali interposita, hanc elemosinam nos servaturos promisimus. In cujus rei memoriam et testimonium, presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratie Mº CCº XIIIIº.

Sceau rond, en cire verte, sur queue de parchemin. Écu triangulaire semé de fleurs de lis, au lion naissant brochant sur le tout. Légende : † S. Gvidonis [del Doni]on. (Gravé.) Le P. Anselme (t. VI, p. 93) dit qu'Amicie, fille de Gui II de Châtillon, épousa en 1185, Baudouin, fils aîné du fameux Guy du Donjon. Les auteurs de nos deux chartes sont-ils les descendants de ce seigneur ? Nous serions d'autant plus portés à le croire que notre Guy porte sur son sceau un écu semé de France, ce qui semble rappeler l'alliance de sa tante à la famille royale. A. M.
1214

De domo nostra juxta Termas, ex dono R. decani Sancti Marcelli.

Original en parchemin. — Inv., p. 52, l. A, nº 12 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Symon de Pissiaco et ego Johannes Briart, omnibus presens scriptum inspecturis, salutem : Noverint universi quod Raginaldus de Viceors, clericus, canonicus Parisiensis, dedit Deo et ecclesie beate Marie de Vallibus Sarnaii et fratribus ibidem Deo servientibus in elemosinam unam granchiam, cum tota porprisia, juxta palatium Termarum, in nostra censiva sitam. Ego autem Symon et Agnes, uxor mea, et ego Johannes et Amitia, uxor mea, predictis fratribus elemosinam istam, pro remedio animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, benigne concessimus liberam et quietam ab omni exactione in perpetuum possidendam ; tali condicione quod jam dicti fratres reddent nobis annuatim, in festo sancti Remigii, quinque solidos parisienses censuales. Et, ut ratum et firmum sit, sygillorum nostrorum munimine confirmamus. Actum anno Verbi incarnati millesimo ducentesimo quartodecimo.

V. l'acte de donation de cette grange et de son pourpris de l'an 1212 (nº CLXXVIII).
1214

Carta Rogeri cognomine Cambellani, de decima de Orfin.

Original en parchemin. — Inv., p. 90, l. 1, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Reginaldus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino sempiternam : Noverint universi quod Rogerus, cognomine Cambellanus, et Odelina, uxor ejus, in presencia nostra constituti, resignaverunt in manu nostra totam decimam quam habebant in parrochia Orfini. Nos vero, ad peticionem ipsorum, eamdem decimam dedimus monachis Vallium Sarnaii in elemosinam perpetuo possidendam. Hanc autem donationem laudaverunt et concesserunt domina Matildis de Marliaco, et filii ejus Bucardus et Matheus, milites, ad quorum feodum eadem decima pertinebat. Quod, ut ratum jugiter perseveret, sigilli nostri munimine roboravimus presens scriptum. Actum anno gratie Mº CCº XIIIIº.

V. nº CXXIX.
1214

De concessione duodecim arpennorum terre que fuerunt Acii de Montibus.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 64, l. 7, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes pariter et futuri quod ego, Adam de Bellomonte, concessi monachis Vallium, pro remedio anime mee et antecessorum meorum, duodecim arpennos terre, que fuit defuncti Acii de Montibus, et est in feodo meo, libere et quiete im perpetuum possidendos ; uxore mea Helisabeth concedente. Insuper concessi eisdem monachis facere essias suas in villa mea, sicut solebant, et quitavi eis calumpniam, quam eisdem faciebam de stillicidio domus ipsorum de Ateiis. Quod, ut ratum permaneat, presentem paginam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratie Mº CCº XIIIIº.

Élisabeth devait appartenir à la famille des Villebon, seigneurs de Nemours en Gâtinais, qui a donné un maréchal de France sous le règne de saint Louis et plusieurs chambellans de nos rois, et dont les armes étaient : d'or à trois jumelles de sinople. Elle était peut-être fille de Gautier de Villebon, qui figure dans des actes du Cartulaire de Barbeau (de Sancto Portu) relatifs à la chapelle de Cernay, en 1172 et 1174. (Cart. de Barbeau, fos 272 et 274, Bibl. imp.)

Sceau rond de cire brune, très-endommagé, représentant un écu triangulaire gironné de douze pièces. Le contre-sceau est un écu triangulaire de...... à trois jumelles de..... Légende : † Acdvm mil.....

Dans la généalogie de la famille de Beaumont, le P. Anselme dit que ce seigneur descendait des comtes de Beaumont-sur-Oise, qui portaient un lion dans leurs armoiries. Si cela est vrai, Adam, en devenant le chef d'une nouvelle branche de cette famille, celle de Clichy-la-Garenne, aurait changé ses armoiries, comme nous voyons dans ce Cartulaire deux seigneurs de Lèves, le père et le fils, en 1208 et 1215, porter dans leur écu l'un un échiqueté, l'autre un lion (nosCLVII et CXCVII). Quant aux armes du contre-sceau, ce sont certainement celles de la femme d'Adam, Élisabeth de Villebon. L. M.

Mart. 1214-1215

De fundatione abbatiæ mulierum apud Porrois.

Arch. de l'Empire. — Cartul.de l'église de Notre-Dame de Paris. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Petrus, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus præsentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod nos volumus et concedimus quod apud Porrois fiat abbatia mulierum Cisterciensis ordinis, quæ abbatiæ Vallium Sernay sit subjecta, salvo tamen in omnibus jure episcopi et ecclesiæ Parisiensis, necnon et salvis privilegiis et libertatibus a sede apostolica ordini Cisterciensi concessis. Actum anno Domini Mº CCº XIVº, mense martio ; pontificatus nostri anno VIIº.

Cette charte de fondation de l'abbaye de Port-Royal est imprimée dans le Gallia Christiana, tome VII, Inst., col. 89 : elle est rappelée par extrait dans le Cartulaire de Notre-Dame de Paris publié par M. Guérard, tome I, p. 142.
Mai. 1215

Carta episcopi Carnotensis, de Telesvilla.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 11, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

R[aginaldus], Dei gratia, Carnotensis episcopus, universis presens scriptum inspecturis, in Domino salutem : Noverint universi quod Gaufridus Teirreir et Legardis, ejus uxor, et Robertus, eorumdem filius, in nostra presentia constituti, totam decimam quam apud Telesvillam possidebant in manu nostra resignaverunt. Nos vero, ad eorum petitionem, predictam decimam monachis de Vallibus Sarnaii dedimus in perpetuum possidendam ; dicti vero monachi ingratitudinis vitium incurrere nolentes, duodecim libras carnotenses prenominatis G[aufrido] et L[egardi] et eorum filiis caritative contulerunt. Quod ut ratum habeatur, sigilli nostri munimine presentem cartam fecimus roborari. Actum anno gratie millesimo ducentesimo quinto decimo, mense maio.

Grand sceau en cire verte, dont nous avons déjà donné la description (nº CLXXIII).
Jun. 1215

Garnerii Moreher, de duobus modiis bladis.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 140, l. 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Garnerius Moreher, miles, Johannes et Philippus, clerici, fratres ejus, universis Christi fidelibus presentem paginam inspecturis, salutem in Domino : Noverint universi quod Garnerius Moreher, bone memorie, in extrema voluntate, dedit in perpetuam elemosinam monachis Vallium Sarnaii, pro salute anime sue, unum modium hibernagii singulis annis in campiparte de Alneto percipiendum. Willelmus, siquidem, filius ejus, frater noster primogenitus, eisdem monachis dedit unum modium hibernagii, in eadem campiparte singulis annis percipiendum. Nos igitur, donationes eorum ratas habentes, inde presentes litteras in robur et testimonium conscribi fecimus, et sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum anno gratie Mº CCº quinto decimo, mense junio.

L'acte était scellé de trois sceaux, dont il ne reste plus que les attaches. Nous avons vu, nº CLXVIII, que celui de Guillaume Moreher, frère aîné des trois qui figurent ici, représentait un écu de..... à la fasce de..... accompagnée de six coquilles. Il eùt été précieux pour les origines du blason de pouvoir comparer ensemble les sceaux des trois frères, et en étudier les différences.
Aug. 1215

De centum solidis parisiensibus in prepositura Caprosiæ.

Copie de 1495. — Inv., p. 58, 1. B. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

P[etrus], Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Universitati vestre notum facimus quod monachi Vallium Sarneii habent centum solidos parisienses in prepositura de Caprosia annuatim percipiendos, quos dominus Robertus Malus-Vicinus et Sicalia uxor sua, de cujus hereditate erant, donaverunt monachis supradictis. In cujus rei memoriam, has litteras fecimus nostro sigillo muniri. Actum anno Domini Mº CCº quinto decimo, mense augusto.

Cecilia, nosCXLVIII, CXLIX et CCI ; Sedilia, nº CL.
1215

Radulfi de Bendevile, de dimidio modio bladi.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 137, l. 3, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Radulfus de Bendevilla, miles, omnibus presens scriptum inspecturis, in Domino salutem : Notum sit omnibus quod Galterius, miles, de Bendevilla, pater meus, concedente uxore sua, Maria, matre mea, dedit in perpetuam elemosinam, pro remedio anime sue et antecessorum suorum, ecclesie béate Marie de Vallibus Sarnaii dimidium modium hibernagii in campiparte de Bendevilla, singulis annis in festo sancti Remigii recipiendum ; tali conditione, quod si de campiparte perfici non poterit, de lucrodio meo de Bendevilla perficietur. Hanc autem elemosinam ego Radulfus, miles, filius ejus, concedente Juliana uxore mea, laudavi et volui, et sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno gratie Mº CCº quinto decimo.

L'acte de donation n'existe plus dans les archives de Seine-et-Oise. Sceau en cire verte représentant un écu fascé de six pièces. Légende : † Sigillvm R.......ile. (Gravé.)
1215

De libertate emendi ferrum in terra Gileberti, domini de Aquila.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 27, l. P. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi quod ego Gilebertus, dominus Aquile, dedi in perpetuam elemosinam, pro remedio anime mee et antecessorum meorum, ecclesie beate Marie de Vallibus Sarnaii et fratribus ibidem Deo servientibus libertatem emendi ferrum in terra mea, singulis annis, ad usum fabricarum suarum, usque ad decem et octo centenas platearum, sine omni exactione et consuetudine. Sciendum vero est quod fratres domus predicte, nec mihi, nec heredibus meis, pro tali emplione, de cetero tenebuntur respondere. Et ut ratum et hoc firmum perseveret, sigilli mei munimine volui confirmare. Actum anno gratie millesimo ducentesimo quinto decimo.

Sceau en cire verte et de forme ronde ; dans le champ une aigle au vol abaissé. Légende : † Sigillum Gilebebt[i do]mini Aquile. Le contre-sceau, fruste, est fait d'une petite pierre antique, sertie dans une bordure elliptique, avec légende illisible. (Le sceau, gravé.)
1215

De donatione marneriæ juxta viam quæ ducit ad Molerias.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 177 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Petrus, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus præsentem paginam inspecturis, salutem in vero salutari : Notum sit omnibus quod, constituti in nostra præsentia Raginaldus des Trous et Heremborgis, mater ejus, concesserunt in elemosinam monachis Vallium marneriam in terra sua, quæ sita est in extremitate nemoris sui, juxta viam quæ ducit ad Molerias, sicut ibidem positæ mettæ demonstrant, ad ameliorandas terras monachorum ; ita quod monachi ibi sument marnam, terram et quicquid sibi necessarium ibidem invenerint, et hoc quod diu opus habuerint et ipsis placuerit, sive continue, sive interpolate, nullo impediente vel inde aliquid aufferente. Insuper prædicti R[aginaldus] et H[eremburgis] monachis facient habere viam per terras feodi sui ; ita tamen quod si, occasione viæ, monachis alicui damaum intulerint, ipsi pro damno satisfacient ad legitimum arbitrium vicinorum. Habuerunt autem prædicti R[aginaldus] et H[eremburgis], de charitate monachorum, sex libras parisienses, et prædictam concessionem, fide corporaliter prestita, se garantizare promiserunt. Quod ut ratum et inviolabile maneat, sigilli nostri impressione munivimus presens scriptum. Actum anno gratiæ millesimo ducentesimo quindecimo.

1215

De terris apud Sanctum Nonnum a Simone, decano Sancti Clodoaldi, legatis.

Original en parchemin. — Inv., p. 33, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentem paginam inspecturis, J[ohannes], abbas sancti Victoris Parisiensis, et R[adulfus], abbas beate Marie Albe Curie, salutem in vero salutari : Noverit universitas vestra quod Symon, decanus Sancti Clodoaldi, in presencia nostra constitutus, legavit in perpetuam elemosinam, ob remedium anime sue et animarum benefactorum suorum, conventui beate Marie de Vallibus Sarnaii omnes terras quas habebat apud Sanctum Nonnum, que sunt de dominio sancte Genovefe Parisiensis et de dominio domini Rogeri, militis, de Villa Draveii. Quod, ut ratum et inconcussum permaneat, sigillorum nostrorum auctoritate, ad predicti Symonis decani petitionem, fecimus communiri. Actum anno gratie Mº CCº XVº.

Le Gallia Christiana le mentionne pour la première fois en 4223.
1215

De confirmatione rerum abbatiæ apud Bercherias.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 19, l. 12, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Gillenus, dominus Leugarum, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod ego laudavi et concessi monachis Vallium ut libere et quiete in perpetuum possideant totum illud residuum quod pater meus, in fine vite sue, dedit eis in elemosinam apud Bercherias, tam in terris, quam in hospitibus et aliis quibuscumque rebus. Et hoc ipsum concessit Johannes, frater meus. Quod, ut ratum permaneat, presentes litteras sigilli mei confirmavi. Actum anno Mº CCº XVº.

Dans l'acte de donation de 1208 il est appelé Goslenus (voyez nº CLVII). Grand sceau en cire verte, sur queue de parchemin, représentant un chevalier dont l'écu est chargé d'un lion à la queue fourchée. Légende : ...... eni de Levgis. Sur le contre-sceau figure aussi un lion. (Gravé.) Nous avons vu (nº CLVII, p. 170) que l'écu de Godefroi de Lèves, père de l'auteur de la charte ci-dessus, était échiqueté.
Apr. 1216

Carta Rogerii de Porta, " de masura apud Vernonem, et decima de Heubecort et pluribus aliis.

Original en parchemin. — Inv., p. 74, l. 4, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi quod ego, Rogerus de Porta, miles, monachos Vallium Sarnaii, et eorum hospites, et omnes res illorum pacifice quitavi ab omnibus querelis ; et concessi quatinus quiete et libere ab omnibus consuetudinibus, serviciis, justiciis et exactionibus, quantum ad me pertinet et heredes meos, habeant et teneant in perpetuum totam masuram suam, cum omnibus edificiis et appendiciis ejusdem apud Vernonem, prope portam Medunte sitam, et decimam, quam Godefridus Albus, miles, ipsis elemosinavit apud Heubecort, et unum arpennum vinee, in Doariis situm, et dimidium modium vini, et novem denarios censuales in vinea sua de l'Erable, quos eisdem, pro anima Willelmi, patris mei, elemosinavi. Preterea concessi eisdem monachis quatinus in perpetuum teneant dimidium arpennum vinee apud l'Erable, pro dimidio modio vini de modiatione et pro sex denariis censualibus. Quod, ut ratum et inconcussum in posterum permaneat, presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Testibus hiis : Johanne de Inferno, Mauricio de Rothomago, presbiteris ; Radulfo de Coppigneio ; Hugone de Fraxino et pluribus aliis. Actum anno gratie Mº CCº XVIº, mense aprili.

Voyez l'acte de donation du 2 juin 1209 nº CLXII) ; Godefroi y est appelé Li Blans.
Dec. 1216

De impignoratione decimæ apud Urfinum ab Hugone Faiel facta.

Original en parchemin. — Inv., p. 89, l. 1, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Raginaldus, Dei gratia, Carnotensis episcopus, omnibus presens scriptum inspecturis, salutem in vero salatari : Noverint universi quod Hugo Faiel, in presentia nostra constitutus, consensu Johanne, uxoris sue, tradidit, sub nomine pignoris, monachis Vallium Sarnaii decimam quam habebat in territorio Urfini pro duodecim libris parisiensibus usque ad quinque annos, quibus expletis ab ipso Hugone vel successore ejus de martio in martium poterit ea redimi. Nos vero fruclum illius decime in manu nostra sub predicta forma resignatum, ad petitionem ipsius Hugonis, eisdem monachis in elemosinam dedimus tenendum et habendum, donec predictum debitum, sicut predictum est, ex integro persolvatur. Hanc autem invadiationem concessit Robertus de Monasterio, ad cujus feodum prescripta decima pertinebat, et eam contra omnes garantizare tenetur. Quod, ut ratum sit, sigilli nostri munimine roboravimus presens scriptum , ad instantiam utriusque partis, et illud eisdem monachis tradidimus sic roboratum. Actum anno gratie millesimo ducentesimo sexto decimo, mense decembri.

La famille de Fayel, originaire du Beauvoisis, vint de bonne heure s'établir dans le pays chartrain, où elle acquit le fief de la Perruche, qu'elle a possédé pendant plusieurs siècles. Ses armes étaient d'azur, au chevron brisé d'or, accompagné de deux molettes de même en chef, et d'une rose aussi d'or en pointe. L. M.
Dec. 1216

" Carta de decima Simonis militis de Sarnaio. "

Original en parchemin. — Inv., p. 30, l. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

P[etrus], Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod, constitutus in nostra presencia, Symon de Sarneio, miles, pignori obligavit, pro decem libris parisiensibus, monachis Vallium Sarneii unum modium bladi, medietatem videlicet hibernagii et medietatem avene in decima sua de Sarneio, de marcio in marcium ab ipso Symone vel ejus herede redimendum. Hanc autem invadiationem concessit pariter et laudavit Hugo de Joiaco, de cujus feodo decima ipsa movet. Maria quoque uxor prefati Symonis hoc concessit et laudavit.... presbitero de Sarneio, sicut idem presbiter confessus est coram nobis. Nos vero predictum pignus, ad petitionem et voluntatem ipsius Symonis, dictis monachis habendum concessimus et tenendum, donec predictum debitum ex integro fuerit persolutum. Actum anno Domini Mº CCº sexto decimo, mense decembri.

Le muid, objet de cet engagement, est le même qui fut donné en aumône à l'abbaye en octobre 1223. (Voyez nº CCXLI.)
1216

" Carta Cecilie, uxoris Roberti Mali-Vicini, de X libris. "

Original en parchemin. — Inv., p. 58, l. B, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Cecilia, uxor Roberti Malevicini, soror vero Guidonis, domini Cabrosie, notum facio universis quod predictus R[obertus], maritus meus, et ego, concedente predicto G[uidone] fratre meo, in perpetuam elemosinam delegavimus decem libras. (ut in carta CXLIX, p. 163 usque ad verba quia vero) Quia vero illi quadraginta solidi, quos predicti monachi Vallium predicto conventui Sacre-Celle annuatim persolvebant, eidem conventui alibi assignati sunt ; igitur volo ut, de eisdem quadraginta solidis, habeat in perpetuum viginti solidos conventus monialium de Porreio ; sepedicti vero monachi Vallium alios viginti solidos cum prenotatis quatuor libris habebunt ; et sic centum sibi solidos retinebunt, ita ut quinquaginta solidi administrentur eis ad pitancias in Quadragesima, et alii quinquaginta in tempore messionis. Quod ut ratum permaneat, presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratie Mº CCº XVIº.

Voyez l'acte de donation confirmé par Gui de Chevreuse en 1208 (nº CXLIX), et l'échange entre Gui de Chevreuse et Robert de Mauvoisin en novembre 1208 (nº CL).
1216

" Carta domine M. de Malli, de decima Orfin. "

Original en parchemin. — Inv., p. 89, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Matildis, domina Marliaci, universis presens scriptum inspecturis, salutem in vero salutari : Notum sit omnibus quod ego laudavi et concessi quatinus monachi Vallium Sarnaii habeant et teneant in perpetuum decimam, quam Ernaudus de Nemore, miles, vendidit eis, quam habebat in terra quam emit ab Alexandro de Longa Quercu et Ysabel uxore ejus ; que erat de feodo meo, quod tenebam nomine dotis. Quod ut ratamobtineat firmitatem, sigilli nostri munimine roboravimus presens scriptum. Actum anno gratie Mº CCº XVIº.

C'était la dot que Mathilde de Garlande avait reçue lors de son premier mariage avec Hugues de Gallardon. En vertu du même titre, cette dame et ses descendants possédèrent un autre fief assis à Gallardon et nommé le fief de Marly : Bouchard et Mathieu le déclarent eux-mêmes dans une charte de 1212, extraite d'un registre de la chambre des comptes du chapitre de Chartres : Quod defunctus Hugo, quondam dominus Galardonis, antecessor uxorum nostrarum.

Ce fief de Marly fut dans la suite une châtellenie, dont on retrouve un sceau armorié de Marly aux archives d'Eure-et-Loir. En 1400, il appartenait à N... de Lévis de Florensac, descendant de la famille de Marly, et en 1467 Louis de Crussol de Florensac le vendit à la maison d'Alençon. C'est par suite de cette acquisition qu'il fut réuni à Gallardon. Une des rues de cette commune porte encore le nom de rue de Marly.

1216

" Carta Burchardi de Marliaco, de decima Orfin. "

Original en parchemin. — Inv., p. 89, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Buchardus, dominus Marliaci, notum facio universis presens scriptum inspecturis, quod Hernaudus de Nemore, miles, de voluntate Theophanie, uxoris sue, et assensu liberorum suorum et fratrum suorum Gaufridi, clerici, et Guarini, militis, elemosinavit et vendidit monachis Vallium Sarnaii totam decimam, quam habebat in terra, quam emit ab Alexandro de Longa Quercu et Ysabel, uxore ejus ; que erat de feodo Matildis, matris mee, domine Marliaci, quod tenebat nomine dotis. Quod feodum, si post decessum ejusdem matris mee jure hereditario ad me devenerit vel ad heredes meos, ego Buchardus, de assensu Matildis, uxoris mee, et liberorum meorum, ad petitionem predicti Hernaudi, prescriptam elemosinatam venditionem laudo et concedo, et sigilli mei impressione confirmo. Actum anno gratie Mº CCº XVIº.

1216

Carta Hervei, domini de Galardone, de decima Urfini.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 89, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Herveus, dominus de Galardone, notum facio universis. (ut in præcedenti carta, usque ad verba : que erat) Quod ut stabilem et perpetuam habeat firmitatem, ego Herveus, de voluntate et assensu Adelicie, uxoris mee, et liberorum meorum, prescriptam elemosinatam venditionem laudavi et concessi, et, ad petitionem predicti Hernaudi, presens scriptum sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno gratie Mº CCº XVIº.

Hervé III, seigneur de Gallardon, qui figure déjà dans ce Cartulaire au nº CLVI, apparaît dès l'an 1180. Il avait épousé Alix, ici nommée, fille de Geoffroi III, vicomte de Châteaudun. Son père fut Hervé II, qui vivait en 1130 et qui figure encore dans un acte donné du temps de Robert II, évêque de Chartres de 1155 à 1164. A. M.
1216

" Reginaldi, episcopi Carnotensis, de decima d'Orfin. "

Original en parchemin. — Inv., p. 89, l. 1, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

R[eginaldus], Dei gratia, Carnotensis episcopus, omnibus presens scriptum inspecturis, salutem in vero salutari : Notum sit omnibus quod Ernaudus de Nemore, miles, de assensu et voluntate Theophanie, uxoris sue, et liberorum suorum, et de assensu etiam dominorum suorum, videlicet Buccardi, domini de Marliaco, et Hervei, domini de Galardone, resignavit in manu nostra totam decimam quam habebat in parrochia Urfini. Nos vero, ad peticionem ipsius, prescriptam decimam dedimus et concessimus monachis Vallium Sarnaii in perpetuum possidendam. Sciendum eciam quod idem Ernaudus habuit, de caritate prefate domus, CXX libras carnotensium. Quod, ut ratum et immobile perpetuo perseveret, sigilli nostri munimine roboravimus presens scriptum. Actum anno gratie Mº CCº XVIº.

Voyez les trois chartes précédentes (nos CCII, CCIII et CCIV).
1217

De aquæductu molendini dominorum Sarnaii.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 100, l. 1, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presens scriptum inspecturis, Odo et Symon, domini Sarnaii, milites, in Domino salutem : Notum sit omnibus quod querela que vertebatur inter nos et monachos Vallium pro impedimento aqueductus molendinini nostri, causa cujusdam fossati eorum quod dividit terras nostras et prata eorum, sic pacificata est : quod ipsi unum canale ligneum competens super predictum aqueductum semel apposuerunt ; si autem postea, predicti occasione fossati, dampnum nobis evenerit, nec tenebuntur emendare vel aliud canale apponere ; set quieti in perpetuum remanebunt. Quod, ut ratum et inviolabile permaneat, ego Odo, de assensu et voluntate Symonis, qui sigillum tunc temporis non habebat et de me feodum tenebat, presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratie Mº CCº septimo decimo.

Sceau rond en cire verte pendant sur lacs de soie et représentant un écu chargé d'une fasce. Légende : S. Odonis de Sarneio. (Gravé.)
1217

Donatio Willelmo Pointels totius terræ de Polienpont.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 27, l. 0. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Willelmus Pointels, miles : Notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod abbas et conventus Vallium Sarnaii dederunt michi totam terram suam de Polienpont jure hereditario in perpetuum possidendam ; tali pacto quod ego annuatim, in crastino sancti Dyonisii, reddam eis de meliori hibernagio, quod in eadem terra crescet, unum modium, ad mensuram de Conde, vel undecim sextarios ad mensuram Montisfortis, si maluerint. Si autem terra illa aliquando fortassis inculta remanserit, tantumdem in granchia mea de bona siligine reddam eis. Quod, si infra predictum diem prefatus bladus non reddetur, singulis diebus quibus reddi differetur, duodecim denarios dabo eis pro pena, donec reddatur. Ipsi vero dictum bladum propria vectura sua deducent. Si autem pro eadem terra in causam ab aliquo me trahi contigerit, pro mea liberatione non tenebuntur sumptus aliquos sustinere, set tantum perhibendo testimonium garantire. Quod ut ratum et inmobile perseveret, sigilli mei roboravi munimine presens scriptum. Actum anno gratie millesimo ducentesimo XVIIº.

Nous ferons remarquer cette différence d'un setier qui existe entre la capacité du muid de Montfort-l'Amaury et celle du muid de Condé-sur-Vesgre. Sceau en cire jaune représentant les armes de Guillaume Pointel (une fasce ?). Légende : S. Gviler........
1217

" Carta Ferrici de Molinon, de terra apud Ulmetum et de hospitibus apud Roisse. "

Copie — Déclaration de 1511, fº 147 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Ferricus de Molignun, miles, notum facio universis præsentibus et futuris, quod ego, de voluntate A.... uxoris meæ, dedi monachis Vallium Sarnaii, in perpetuam elemosinam, totam terram arabilem quam habeo apud Ulnetum, excepto uno arpenno, quem dedi cuidam filiolæ meæ, in terra propinquiore nemori. Insuper dedi eis octo hospites apud Roisse, reddentes annuatim de duobus arpennis vinearum cum domibus suis quadraginta solidos censuales, cum serviciis, corvagiis, foragiis et rebus aliis quæ inde debent provenire. Quod si prædicti monachi voluerint transferre molendinum suum de Ulneto apud Roisse, ego, de assensu prædictæ uxoris meæ, dedi et concessi eis aquam et aquæductum, quantum ad me pertinet. Hæc omnia supradicta dedi et concessi sæpedictis monachis, libere et quiete et absque ulla exactione, in perpetuum possidenda. Quod ut ratum et inviolabile perseveret, præsens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratiæ Mº CCº XVIIº.

Nous avons déjà rencontré ce chevalier en 1194 et 1203 (voyez nos CI et CXXV).
Mart. 1218, n. s

" Carta Si., castellani Nialfe, de dono G., fratris sui, penes Fontinellum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 139, l. 5, nº 4 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes litteras inspecturi quod ego Symon, castellanus Nielfe, et F[enya] uxor mea, confirmavimus donum quod fecit Gaufridus, frater meus, monachis Vallium Sarnaii in perpetuam elemosinam, scilicet quartam partem tocius quod habuit in Fontaneto, juxta Sanctum Cyriacum. Quod ut ratum habeatur, presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratie Mº CCº XVIIº, mense marcio.

Le titre de châtelain de Neauphle, qui resta inhérent aux seigneurs de ce lieu, nous apparaît ici pour la première fois, car nous ne parlons pas de la charte fausse de 1163 (v. ch. XXVII) : nous le retrouvons fréquemment dans la suite de ce cartulaire. Neauphle a conservé jusqu'à nos jours le surnom de le Chastel ou le Château. A. M.
Apr. 1218, n. s

" Carta Andree Polin, de dono de Torne-en-fuie. "

Original en parchemin. — Inv., p. 38, l. B, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Andreas Polins, miles : Notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod Willelmus, miles, filius Frederici de Monlegnon, militis, assensu et voluntate uxoris sue Marie, dedit, in puram et perpetuam elemosinam, ecclesie beate Marie de Vallibus, medietatem omnium que habebat apud Tornenfuie, tam in terris quam in hospitibus. Hanc autem elemosinam laudavit et concessit Egidius de Athies, in presentia mea, ad cujus feodum dicta elemosina pertinebat ; et idem Egidius de me dictum feodum tenebat. Hanc vero laudationem ab Egidio factam laudavi et concessi. Quod ut ratum permaneat, presentes emisi litteras sigilli mei munimine roboratas. Actum anno gratie millesimo ducentesimo septimo decimo, mense aprili.

Jun. 1218

" Carta Radulfi de Gornai, de clauso de Soflet. "

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes litteras inspecturi quod ego Radulfus de Gornai, miles, de assensu Herenburgis, uxoris mee, volo et concedo quatinus monachi Vallium habeant et possideant, libere et quiete in perpetuum, clausum de Soflet ; quod bone memorie dominus Guido de Noera avunculus meus eisdem contulit in elemosinam : quicquid etiam juris in eodem clauso hactenus habui totum resigno et sepedictis monachis in perpetuum habere concedo. Quod ut ratum et immobile in posterum perseveret, sigilli mei munimine presentes litteras roboravi. Actum anno gratie Mº CCº octavo decimo, mense junio.

Jun. 1218

" Carta Godefridi Albi, de I barillo vini apud Vernonem. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 74, l. 3, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi quod ego Godefridus Albus, de assensu et voluntate Aeles, matris mee, et Stephani, clerici, fratris mei, dedi et concessi Deo et ecclesie beate Marie de Vallibus Sernaii et monachis ibidem Deo servientibus, pro salute anime mee et antecessorum meorum, in puram et perpetuam elemosinam, unum barillum vini annue modiationis, quod Gondoinus reddebat michi, singulis annis, in vindemiis de vinea sua de Costis Froveline. Hoc autem, ut ratum et inconcussum permaneat, presentis scripti munimine et sigilli mei appositione roboravi. Actum anno gratie Mº CCº octavo decimo, mense junii.

Sceau équestre en cire verte. Légende : Sigillvm .......di Albi. (Gravé.)
1218

Carta Willelmi Paniers, de decima apud Megniacum.

Original en parchemin. — Inv., p. 92, l. 2, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Willelmus Paniers de Ulmeio, notum facio universis presentes litteras inspecturis quod ego laudo, approbo et concedo, quatinus monachi Vallium Sarnaii in perpetuum libere teneant et possideant decimam quam Willelmus Patez, miles, eisdem dedit, in perpetuam elemosinam, in feodo meo apud Megniacum. Insuper laudo, approbo et concedo quatinus idem monachi in perpetuum libere habeant et possideant unum modium bladi, quem annuatim recipiunt in granchia domini Thome Patez apud Megniacum, et vinum quod habent in prelo de Megniaco, et quicquid in feodo vel dominio meo apud villam possident prenotatam. Quod ut ratum et immobile in perpetuum perseveret, sigilli mei munimine presentes litteras roboravi. Actum anno gratie millesimo ducentesimo octavo decimo.

Ce Guillaume Paniers est cité par l'abbé Lebeuf comme le plus ancien seigneur d'Ormoy ; mais nous avons déjà vu dans ce cartulaire Havise d'Ormoy en 1191. (Nº LXXXIX, p. 109.)
1218

Carta Andreæ Paniers, de decima apud Megniacum.

Original en parchemin. — Inv., p. 94, l. 2, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Andreas Paniers, miles, notum facio universis. (ut in præcedenti carta) Actum anno gratie ducentesimo octavo decimo.

Le texte de cet acte est semblable à celui de la charte précédente ; mais au lieu de : Megniacum, on y lit partout : Mengniacum. Magniacum est le même lieu que Magani, nº CLXXXIII, p. 191, et que Maigneium, nº LXI, p. 77, où l'on trouve des indications précises sur la généalogie des personnages dont il s'agit ici.
Feb. 1219, n. s

" De decima Leticie de Sancto Simphoriano. "

Original en parchemin. — Inv., p. 91, l. 2, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Henricus, Carnotensis archidiaconus, omnibus presentes litteras inspecturis, in Domino salutem : Noverit universitas vestra quod cum verteretur contentio coram nobis inter monachos Vallium de Sarneio ex una parte et Gilam relictam defuncti Hervei de Balliolo ex altera, super decima quadam quam dicti monachi defunctam Letitiam de Sancto Sinphoriano sibi legasse asserebant ; productis testibus, dictis eorum in scripto redactis et publicatis, celebratis omnibus que in jure debent celebrari, predictam querelam memoratis monachis adjudicavimus, de bonorum virorum consilio, dictam Gilam ad solutionem dicte decime condempnantes. In cujus rei memoriam et munimen, litteras presentes notari fecimus et sigillo nostro roborari. Actum anno gratie millesimo CCº XVIIIº, mense februario.

Mart. 1219, n. s

" Carta Buchardi de Malli, de commutatione vinee de Craeria. "

Original en parchemin. — Inv., p. 8, l. D, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Buchardus, dominus Malliaci, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis, quod Ernaudus de Pissiaco permutavit quamdam vineam suam sitam in Cultura, tribus denariis michi censualem, cum monachis de Sarneio, pro quadam vinea dictorum monachorum que sita est in Craeria. Hanc autem permutationem ego Buchardus, dominus Malliaci, nec non et uxor mea et liberi nostri, ad peticionem dicti Ernaudi dilecti et familiaris nostri, volumus et bona fide concessimus, et eamdem in perpetuum tenemur guarantire. Quod ut firmum et inconcussum duret in posterum, ego Buchardus, dominus Malliaci, sigilli mei caractere presentem paginam roboravi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo decimo octavo, mense martio.

23 mai. 1219

" Littere S., archidiaconi, contra Lucianam relictam Hodeberti. "

Original en parchemin. — Inv., p. 130, l. 1, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Stephanus, Parisiensis ecclesie archidiaconus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod cum controversia verteretur coram nobis inter abbatem et monachos Vallis Sarneii ex una parte et Lucianam relictam Hodeberti de Brueriis ex altera, super medietate trium quarteriorum vinee quam dicti monachi allegabant dictum Hodebertum dedisse in elemosinam ecclesie beate Marie de Valle Sarneii, cumque testes ex utraque parte essent producti et diligenter examinati, attestationes etiam publicate : nos, de bonorum virorum consilio, per diffinitivam sententiam, pronunciavimus dictos monachos intentionem suam sufficienter probasse, eis dictam vineam adjudicantes. Ipsa tamen Luciana, nullo gravamine preassignato, ad sedem apostolicam appellavit. Datum anno gratie millesimo ducentesimo nono decimo, mense maio, in octabis Ascensionis Domini.

Mai. 1219

" Carta G., Carnotensis episcopi, de decima domini R. militis de Orfino, apud Hatumvillam. "

Original en parchemin. — Inv., p. 91, l. 2, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, G[alterius], Dei permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, in Domino salutem : Noverit universitas vestra quod significavit nobis per litteras suas Robertus de Orfino, miles, quod volebat pignori obligare monachis Vallium Sarnaii, pro viginti libris parisiensibus, quamdam decimam in parrochia de Hatunvilla sitam, videlicet duos modios frumenti recipiendos annuatim, infra festum Omnium Sanctorum, in granchia sua de Groulu, ad mensuram carnotensem, et de marcio in marcium redimendos. Set quia sine assensu nostro istud fieri non poterat, et ipse suam nobis non poterat exhibere presenciam corporalem, ut pote gravi et continua infirmitate laborans, fecit quod potuit, et transmisit ad nos Isabel uxorem suam et N[icholaum], filium suum primogenitum, testificans nobis per litteras suas quod ratum habiturus erat quicquid ipsi de ista obligatione facerent coram nobis, et quod, de ista conventione tenenda fideliter, in manu fratris J[oannis], dicti loci subprioris, fidem prestiterat corporalem. Istam igitur obligationem fecerunt in presencia nostra jamdicti I[sabel] uxor ejus et N[icholaus] filius eorum, et pro ipso et pro se ipsis ; et quod non venirent contra conventionem istam in manu nostra fidem dederunt corporalem. Preterea Symon de Vallegrinnosa, miles, ad cujus feodum decima pertinet prenotata, istam obligationem concessit, et, fide corporali prestita in manu nostra, se garandizaturum esse promisit. Hoc etiam factum est de assensu et voluntate persone ad cujus parrochiam eadem decima pertinebat. Istam igitur obligationem, in nostra presencia factam, approbamus et sigilli nostri munimine confirmamus. Actum anno gratie Mº CCº XIX, mense maio.

Jul. 1219

Compositio inter monachos Vallium Sarnaii et presbiterum de Boolon, de decimis quas tenuit Alexander de Longo-Quercu.

Copie sur papier du quatorzième siècle. — Inv., p. 128, cote 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

N[icholaus], cantor, magister G[uillelmus] Cornutus et Gregorius, canonici Parisienses, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum fieri volumus quod cum presbiter de Boolon, coram nobis a domino papa judicibus delegatis, petiisset ab abbate et conventu de Vallibus Sarneii decimas quas tenuit Alexander, miles, de Longa Quercu, tamdem, mediantibus bonis viris, de consensu parcium, compositum est in hunc modum coram nobis : videlicet quod prefatus presbiter in granchia monachorum que sita est apud Longam Quercum annuatim accipiet et successores ejus unum sextarium hybernagii, et unum sextarium de eadem decima avene, et decimas novalium que fiunt apud Longam Quercum et fient de cetero, et decimam vinee que sita est inter villam et viam que ducit ad Boolon. Residuum vero decime prefatus presbiter monachis quietavit in perpetuum.

Actum anno gratie Mº CCº XIXº, mense jullio.

Voyez les nos CXXVIII, CCII et CCIII. Cet accord fut interprété par un acte postérieur, passé devant les mêmes arbitres : « Et quia super hoc verbo Fiunt erat contencio inter prefatos presbiterum et monachos, illud verbum declarandum duximus in hunc modum : diximus enim quod nunquam intelleximus quod dictus presbiter deberet recipere novalia, nisi illa tantum que fiebant in anno illo quo inter illos facta fuit composicio coram nobis et que fierent de cetero. Actum anno Domini Mº CCº XXIº. »
Mart. 1220, n. s

" Carta Galteri, Carnotensis episcopi, de decima Germondi Floher, apud Bercherias Mengoti. "

Original en parchemin. — Inv., p. 130, l. 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], divina permissione, Carnotensis episcopus, universis presentes litteras inspecturis, salutem : Noverint universi quod Germundus Floher, in nostra presentia constitutus, recognovit se vendidisse viris religiosis monachis Vallium Sarnaii, ex assensu et voluntate uxoris sue Marie et filii sui Droconis, nec non et filiarum suarum Emeline et Matildis, decimam totius terre sue, apud Bercherias La Meingot, in feodo dictorum monachorum, site, pro decem et septem libris carnotensibus. Quam decimam predictus Germundus in manu nostra resignavit, et nos, ad supplicationem ipsius Germundi, de eadem decima investivimus monachos supradictos. Supradicti vero Maria, uxor ipsius Germundi, et Droco filius ejus, nec non et filie sue Emelina et Matildis hanc venditionem laudaverunt, et, fide corporali prestita, promiserunt quod nunquam per se reclamabunt nec aliquid facient per quod predicti monachi turbari debent vel vexari. Insuper hanc venditionem concessit et laudavit Radulfus, presbiter sancti Petri de Bercheriis, in cujus parrochia est decima sepedicta. Quod ut ratum et inconcussum in perpetuum perseveret, ad petitionem utriusque partis, pactum istud confirmavimus et sigilli nostri munimine presens scriptum roboravimus. Actum anno gratie millesimo ducentesimo nono decimo, mense martio.

Jul. 1220

" De dono uxoris W. Cornoelle. "

Original en parchemin. — Inv., p. 91, l. 2, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], Dei gratia, Carnotensis episcopus, omnibus presens scriptum inspecturis, salutem in vero salutari : Notum sit omnibus quod Aeles, quondam uxor Willelmi Cornoalle defuncti de Sancto Leodegario, et Johannes, filius ejus, resignaverunt in manu nostra totam decimam de terra sua quam habebant apud Sauvage. Nos autem, ad peticionem ipsorum, prescriptam decimam dedimus et concessimus monachis Vallium Sarnaii in perpetuum possidendam. Quod ut ratum et immobile perpetuo perseveret, sigilli nostri munimine roboravimus presens scriptum. Actum anno gratie Mº CCº XX, mense julio.

Jul. 1220

" Carta Henrici Papias, de amortizatione totius terre de Plesiz. "

Original en parchemin. — Inv., p. 146, l. 1, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Symon, castellanus de Nielfa, universis presentem paginam inspecturis, salutem : Notum vobis fieri volumus quod Henricus Papias, de assensu Ysabelis uxoris sue et Willelmi filii sui et aliorum heredum suorum, concessit coram nobis monachis Vallium Sarnaii tenere in perpetuum, libere et quiete, totam terram quam tenent in territorio de Plesiz, que est de feodo ejus ; ita quod dicti monachi reddent dicto Henrico et heredibus ejus, annis singulis, in festo sancti Remigii, pro eadem terra sex denarios parisienses. Et ego dictus Symon et heredes mei tenemur eamdem terram dictis monachis garantire. Quod, ut ratum et stabile in perpetuum habeatur, sigilli mei duxi munimine roborandum. Actum anno Domini Mº CCº XXº, mense julio.

Aug. 1220

De donatione trium sextariorum bladi in decima de Boienvilla.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 143, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Galterius, Dei gratia, Carnotensis episcopus, universis presentes litteras inspecturis, in Domino salutem : Universitati vestre notum fieri volumus quod Robertus, miles, de Specula, de parte sua quam habet in decima de Boienvilla resignavit in manu nostra tres sextarios bladi, medium ybernagii et medium avene ; quos nos, ad petitionem ejusdem Roberti, dedimus monachis Vallium Sarnaii percipiendos annis singulis et in perpetuum possidendos. In cujus rei memoriam et munimen, sigilli mei munimine presentes litteras roboravi. Actum anno gratie Mº CCº XXº, mense augusto.

Grand sceau ogival en cire jaune, représentant un prélat. Légende : ..... lum Galteri Dei gra. Carnotensis e....... Au contre-sceau, la Vierge tenant l'enfant Jésus. Légende : Ave Maria gratia plena.
Sept. 1220

" De pressura vinearum apud Bavencort, ex dono Helisendis et domini Hugonis de Pissiaco patris ejus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 64, l. 7, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint tam presentes quam futuri quod ego Helisendis, filia domini Hugonis de Pissiaco, de voluntate et assensu Lodovici, mariti mei, dedi et concessi, in perpetuam elemosinam, monachis de Vallibus Sarnaii totam pressuram vinearum quas tenebant de me apud Bavencort, salvo annuo censu XVIII denariorum. Hanc autem elemosinam in perpetuum possidendam predictus Hugo, pater ipsius Helisendis, quoniam ad feodum suum pertinebat, laudavit et concessit, et sigilli sui appensione roboravit. Actum anno gratie Mº CCº XXº, mense septembri.

Dec. 1220

De usufructuario in decima de Heubecort et de quodam arpenno vineæ in territorio de Chapet.

Original en parchemin. — Inv., p. 99, l. 3, nº 24. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Stephanus Li Blans, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod ego reddidi monachis Vallium Sarnaii et omnino quitavi usumfructuarium quem habebam ab eis in decima de Heubecort, que fuit Godefridi Le Blanc patris mei, et, eodem patre meo resignante, per donationem venerabilis Roberti Rothomagensis archiepiscopi, ad petitionem predicti patris mei, ad monachos devenerat supradictos. Insuper reddidi eisdem monachis et omnino quitavi usufructuarium quem de quodam arpenno vinee, in territorio de Chapet site, singulis annis percipiebam ; quem arpennum supradictus Godefridus, pater meus in puram eisdem contulit elemosinam. Si autem contingat quod Agnes uxor mea in prenotatis tam decima quam vinea jure dotalicii quicquam percipiat, quicquid ipsa perceperit, heres meus sepedictis monachis totum tenebitur restaurare. In cujus rei memoriam et munimen, sigilli mei munimine presentes litteras roboravi. Actum anno gratie M º CCº XXº mense decembri.

Voyez nº CLXII.
1 mart. 1221, n. s

De una acra terræ apud Tilliacum Willelmo de Fors tradita.

Original en parchemin. — Inv., p. 78, l. 7, nº 21. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater T[homas], Vallium Sarnaii dictus abbas et ejusdem loci conventus, salutem in Domino sempiternam : Universitati vestre notum fieri volumus quod nos tradidimus Willelmo de Fors unam acram apud Tilliacum, in territorio Vilcassino, pro quatuor solidis parisiensibus censualibus et quatuor denariis, annuatim apud Vernonem, in festo sancti Remigii, persolvendis, sibi et heredibus suis jure hereditario tenendam et habendam et in perpetuum possidendam. Et sciendum quod idem Willelmus ab omnibus tailliis et exactionibus erga omnes homines quamdiu vixerit nos quitare debebit ; ad hoc idem tenebuntur heredes sui sibi jure hereditario succedentes. Quod ut ratum et firmum in perpetuum perseveret, presentes fecimus lilteras scribi et sigilli nostri munimine roborari. Actum anno gratie millesimo ducentesimo vicesimo, kalendas martii.

Nov. 1221. — Vid. mart. 1249

De quodam terceolo vineæ in valle de Meroles, et quodam quarterio plantæ et dimidio ad Portam Galan.

Copie en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 22). Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Magister H[ugo], curie Parisiensis officialis, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Archambaudus de Balneolo, in nostra presencia constitutus, dedit et concessit abbacie de Vallibus Sarnaii, in perpetuam elemosinam, quoddam terceolum vinee de hereditate sua, situm in valle de Meroles, et quoddam quarterium plante et dimidium, situm ad Portam Galan ; ita quidem quod dictus Archambaudus predicta, quiete et pacifice, quamdiu vixerit, possidebit, et post ejus obitum ad prefatam abbaciam libere revertetur. Confessus etiam fuit coram nobis predictus Archambaudus quod de propriis nummis memorate abbacie emit tria quarteria plante et dimidium sita juxta plantam supradictam et eidem coherencia, et quoddam quarterium vinee situm ad Bordel, que dictus Archambaudus libere et quiete in perpetuum quitavit abbacie supradicte. Richardus vero Cordele, frater predicti Archambaudi, omnia supradicta in perpetuum quittavit abbatie memorate, fide corporaliter prestita quod super premissis nichil de cetero reclamabit. Quod ut ratum et firmum permaneat, ad instanciam predictorum Archambaudi et Richardi, presentem paginam sigilli curie nostre munimine duximus roborandam. Actum Parisius, anno gratie Mº CCº vicesimo primo, mense novembri.

Voyez l'acte de 1190, nº LXXXV, p. 104.
Dec. 1221

" G., episcopi Carnotensis, de decima Radulfi Haguenon apud Essarta, in parrochia Sancti Simphoriani. "

Original en parchemin. — Inv., p. 91, l. 2, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Galterus, divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Radulphus Haguenuns, miles, in nostra presencia constitutus, recognovit quod super decima illa quam ipse obligaverat monachis Vallium Sarnaii talis conventio facta est inter ipsos, quod decimam illam cum campiparte sua faciet trahi miles in granchia, quam propriis sumptibus manutenebit ; et propter hoc omnia stramina et forragia militis erunt : omnia vero grana tam bladi quam avene et leguminum et omnes palee tocius decime et campipartis in communi equaliter inter ipsos dividentur ; et omnes servientes et trituratores, qui decimam illam et campipartem colligent et triturabunt, fidelitatem facient tam monachis quam militi supradicto. Et eamdem decimam de marcio in marcium totaliter redimere poterit ad suam voluntatem, et si forte gageria ista monachis non placeret, ipsi possent militem compellere ad decimam redimendam ; et tunc licebit ei medietatem redimere infra marcium, ita tamen si super hoc uno mense ante festum Omnium Sanctorum fuerit requisitus ; quod si infra mensem a festo Omnium Sanctorum monitus non fuerit, usque ad sequens Pascha proximum poterit redimere decimam illam : si vero tunc medietatem redemerit, sequenti dono tenebitur redimere aliam medietatem ; alioquin ex tunc tota decima pro residuo pecunie tenebitur obligata, quoadusque totam decimam redimat dictus [miles]. In cujus rei testimonium, ad petitionem utriusque partis, presentes litteras fieri et sigilli nostri munimine [fecimus] roborari. Actum anno Domini Mº CCº XXIº, mense decembri.

1221

De venditione cujusdam arpenti viueæ in territorio de Belborc.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 138, l. 5, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis sancte matris Ecclesie filiis, Thomas, decanus Stampensis, eternam in Domino salutem : Notum sit universitati fidelium quod Adam, filius defuncti Hervei de Belvaco, constitutus in nostra presentia, confessus est se quoddam arpentum vinee situm in territorio de Belborc, pro viginti et una libris parisiensium, monachis Vallium Sarnaii vendidisse. Hanc autem venditionem Petronilla, uxor ejus, benigne concessit. Et quia ad ipsam jure dotis vinea pertinebat, etiam, fide corporali interposita, confirmavit. Ob cujus rei testimonium et munimen, presentem paginam, ad utriusque partis eternam memoriam, sigilli nostri caractere roboramus. Actum anno gracie millesimo ducentesimo vicesimo primo.

Grand sceau ogival en cire jaune, représentant un agneau pascal. Légende : S. Thome decani Stenpnsis. (Gravé.)
Jun. 1222

Robertus, clericus de Bocigne, quidquid habebat in decima dicti loci pro viginti libris parisiensibus obligat.

Original en parchemin. — Inv., p. 89, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], Dei permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum sit omnibus quod Robertus, clericus de Bocigne, in nostra presencia constitutus, de assensu et voluntate Odeline matris sue et Raginaldi primogeniti fratris sui, obligavit monachis Vallium Sarnaii, pro viginti libris parisiensibus, quicquid habebat in decima de Bocigne que ei jure hereditario contigebat. Hanc autem obligationem, tam ipse quam mater et frater ejus, tenere et garandire, fide corporali prestita, promiserunt. Huic autem obligationi et omnibus aliis quas habent dicti monachi in parrochia Orfini assensum prebuit persona parrochialis. Quod ut ratum et firmum permaneat, ad utriusque partis petitionem, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno gratie Mº CCº XXIIº, mense junio.

Voyez les actes de ratification par Mathilde et Bouchard de Marly, nos CCXXXVI et CCXXXVI bis.
29 oct. 1222

Amalricus, dominus Montisfortis, usuarium quadraginta porcorum infirmitorio pauperum de Vallibus concedit.

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. 17, C. N. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes litteras inspecturi quod nos Amalricus, Dei providencia, dux Narbonensis, cornes Tolosanus et Leycestrensis et dominus Montisfortis, confirmamus, damus et concedimus, in perpetuam elemosinam, infirmitorio pauperum Christi de Vallibus, pro anima nostra et parentum nostrorum, usuarium quadraginta porcorum in defensis nostris, sicut felicis recordationis karissima avia nostra, Amicia comitissa, per litteras suas concessit. Quod ut ratum sit, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum Alte Bruerie, anno Domini Mº CCº XXº secundo, IIIIº kalendarum novembris.

Voyez nº CLXXXII, p. 190. Le prieuré Notre-Dame de Haute-Bruyère, de l'ordre de Fontevrault, avait été fondé par la célèbre Bertrade de Montfort, femme de Philippe Ier. Dans la chapelle des Dames, où la fondatrice fut enterrée, était aussi la sépulture de la famille de Montfort. Quand Simon IV fut tué au siège de Toulouse, le 25 juin 1218, ses chairs furent inhumées dans l'église de Carcassonne, et ses ossements rapportés en grande pompe à Haute-Bruyère. A. M.
17 jan. 1223, n. s

De venditione quatuor camporum terræ apud Bercherias-les-Meingot, in loco qui dicitur Curva-Spina.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 11, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Nos Johannes de Herluat et Haimericus de Boceniaco, milites, et ego Aaliz, filia domini Guidonis de Villerat, notum facimus presentibus et futuris quod Elizabeth, relicta domini Gaconis de Bercheriis, et filii ejus, videlicet Gacho et Robertus et Bartholomeus, de assensu et voluntate Petri de Mineriis primogeniti dicte Elisabeth, vendiderunt abbati et conventui Vallium Sarnaii, presentibus et futuris, quatuor [cam]pos terre, apud Bercherias les Meingot, in loco qui dicitur Curva Spina, pro sexaginta quindecim libris turonensis monete. Quia vero terra illa de nostro dominio et feodo erat, nos supradicti Johannes et Haimericus, milites, et Aaliz, filia dicti Guidonis de Villerat, venditionem predictam volumus, laudamus, concedimus [ita quod pre]dicti abbas et conventus presentes et futuri dictam..................................... omnia faciant ab omni [honere], servi[tio]........... census vel consuetudinis........... retentu aut contradictione nostrum vel posterorum nostrorum, sicut melius dici et intelligi poterit ad utilitatem domus Vallium Sarnaii bona fide. Quod ut stabile perseveret et firmum, nos supradicti Johannes et Haimericus, pro nobis et pro predicta Aaliz que sigillum non habet, [pre]sentes litteras............... [feci]mus et sigillorum nostrorum impressione muniri. Actum Carnoti, in domo episcopi, anno gratie millesimo ducentesimo vicesimo secundo, sextodecimo kalendas februarii.

L'écriture en partie effacée de cette charte l'avait fait regarder comme illisible dans l'inventaire. Voir nº CCXXXIV. Lacets de soie auxquels étaient attachés deux sceaux : celui de gauche, en cire verte, existe seul et représente un écu de....., à trois quintefeuilles de...... Légende : † S. ihs. mi[li]tis de Hellvat. (Gravé.)
Feb. 1223, n. s. — Vid. mart. 1249

De dimidio arpento vineæ apud Bordel.

Vidimus en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Magister Hugo, curie Parisiensis officialis, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Archambaldus de Banneolo, in nostra presencia constitutus, dedit et concessit abbacie de Vallibus Sarnaii in perpetuam elemosinam dimidium arpentum vinee situm apud Bordel, quod dictus Archambaudus emit ab Ernuis et Albereda ; quod sepedictus Archambaldus libere et quiete in perpetuum quitavit abbacie supradicte. Richardus vero Cordele, frater predicti Archambaldi, supradictam elemosinam quitavit abbacie memorate, fide corporaliter prestita quod super arpento predicte vinee dimidio, de quo superius mencionem fecimus, nichil de cetero reclamabit. Et ut hoc ratum in perpetuum et stabile perseveret, ad instanciam predictorum Archambaldi et Richardi, presentem paginam sigilli curie nostre munimine duximus roborandam. Actum Parisius, anno verbi incarnati millesimo CCº XXIIº, mense februario.

Voir l'acte de novembre 1221 (nº CCXXVII), où cette donation est déjà confirmée. Voir nº LXXXV, p. 104.
Feb. 1223, n. s

De venditione cujusdam terræ apud Bercherias-les-Maingot, in loco qui dicitur Curva-Spina.

Original en parchemin. — Inv., p. 19, l. 12, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Galterius, divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Elysabeth, relicta Gaconis, militis, de Bercheriis, et filii ipsius, videlicet Gacho, Robertus et Bartholomeus, in nostra presentia constituti, recognoverunt se vendidisse abbati et conventui Vallium Sarnaii, quandam terram sitam, apud Bercherias les Maingot, in loco qui dicitur Curva Spina, pro sexaginta et quindecim libris turonensibus ; quam summam dicti abbas et conventus persolverunt memoratis Elysabeth et filiis ejus plene et integre, sicut coram nobis eadem Elysabeth et filii ejus predicti recognoverunt. Et sciendum quod sepedicta Elysabeth et filii ejus firmiter promiserunt, fide corporali prestita in manu nostra, quod neque per se neque per alios de cetero venient contra istam venditionem, sed bona fide contra omnes ipsam garantizabunt. In cujus rei testimonium et cautelam, presentes litteras fieri et sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº vicesimo secundo, mense februario.

Voir l'acte de janvier 1223, nº CCXXXII.
Mart. 1223, n. s

De invadiatione totius decimæ quam Odo Ausent et Eramburgis habent apud Gohervillam.

Original en parchemin. — Inv., p. 85, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Galterius, divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Odo Ausent et Eramburgis uxor ejus, in nostra presentia constituti, recognoverunt se invadiasse abbati et conventui de Vallibus Sarnaii totam decimam suam quam habent apud Gohervillam, in parrochia de Pruneto, pro viginti libris parisiensibus, de martio in martium redimendam, et fidutiaverunt in manu nostra quod bona fide istam gageriam dictis monachis garantizabunt. Nos vero istam invadiationem concedimus et approbamus. In cujus rei testimonium, presentes litteras fieri et sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº XXº secundo, mense martio.

Mart. 1223, n. s

De impignoratione decimæ totius terræ de Bociniaco.

Original en parchemin. — Inv., p. 89, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, dominus B[uchardus], miles, de Marleio, salutem : Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego concessi conventui Vallium Sarnaii impignorationem decime quam impignoravit eidem conventui Robertus, clericus, de Bociniaco, videlicet medietatem decime tocius terre matris ejusdem Roberti ; que decima sita est in terra feodi domine Mathildis, matris mee. Quod ut ratum permaneat, sigilli mei munimine presentes litteras roboravi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vigesimo secundo, mense martio.

Voir l'acte de juin 1222, nº CCXXX.
Apr. 1223, n. s

De impignoratione decimæ totius terræ de Bociniaco.

Original en parchemin. — Inv., p. 89, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Matildis de Marleio, salutem [ut in charta prœcedenti] : et est sita eadem decima in terra feodi mei .......... Actum anno Domini millesimo ducentesimo vigesimo secundo, mense aprili.

Mai. 1223

De donatione granchiæ Termarum, Parisius, a Raginaldo decano Sancti Marcelli facta.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 52, l. A, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras, Symon de Pissiaco, miles, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod ego, de assensu et voluntate Agnetis uxoris mee, laudavi et concessi quod monachi Vallium Sarnaii haberent et possiderent granchiam Termarum, Parisius, cum omnibus pertinentiis suis, liberam et quietam, per quinque solidos censuales annuatim, in festo sancti Remigii, persolvendos, quam pie memorie Raginaldus quondam decanus Sancti Marcelli dedit in perpetuam elemosinam monachis supradictis. Hanc donationem ego Symon de Pissiaco confirmavi, et concessi quod eidem monachi dictam granchiam cum omnibus pertinentiis suis, sicut dictus Raginaldus possederat, libere et quiete in perpetuum possiderent. Hujus rei testes sumus ego Symon et Agnes uxor mea. Datum anno gratie Mº CCº XXIIIº, mense maio.

Voir nos CLXXVIII et CLXXXVI. Sceau rond en cire verte, brisé à droite : Écu losangé de....... Légende : † Sigillv[m domini Sim]onis de Poi[si]. (Gravé.) Nous restituons la légende d'après une empreinte complète de notre collection. A. M.
Aug. 1223

De decem solidis parisiensibus quos debent annuatim monachi Vallium Sarnaii fratribus Domus-Dei Parisiensis, pro quadam camera juxta palatium Thermarum.

Original en parchemin. — Inv., p. 51, l. A, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

E. decanus totumque capitulum beate Marie Parisiensis, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus universis quod conventus Vallium Sarnaii tenentur reddere singulis annis, in festo sancti Remigii, fratribus Domus Dei Parisiensis, decem solidos parisienses, pro quadam camera quam ipsi receperunt ab eisdem fratribus Domus Dei ; que camera vicina est domui eorum quam habent Parisius juxta palatium Termarum. Supradicti vero fratres Domus Dei tenentur eidem conventui et successoribus Vallium Sarnaii, per censum prenominatum, dictam cameram garantire. Quod ut ratum in posterum habeatur, presentes litteras sigilli capituli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vicesimo tertio, mense augusti.

Sept. 1223

De vinea a Juliana relicta Radulphi de Chaumes data.

Original en parchemin. — Suppl., cart. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis R[adulphus], decanus de Louvimellis, salutem in Domino : Notum sit omnibus quod dominus Matheus de Esclies, miles, in nostra presentia constitutus, voluit et concessit quatinus monachi Vallium Sarnaii in perpetuum possideant vineam illam quam Juliana, relicta defuncti Radulphi de Chaumes, dedit eis in elemosinam, et de garantizando fidem prestitit corporalem, salvis redditibus et consuetudinibus que in vinea solebat percipere prenotata. In cujus rei memoriam et munimen, sigillo nostro roboravimus presens scriptum. Actum anno gratie millesimo ducentesimo vicesimo tercio, mense septembri.

Oct. 1223

De concessione unius modii bladi, in granchia de Ossunvilla, a Symone de Gaseren confirmata.

Original en parchemin. — Inv., p. 137, l. 3, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Manerius, dominus de Gaseren, notum facio universis presentes litteras inspecturis quod Symon de Gaseren, miles, filius meus, et Agnes uxor ejus concesserunt et laudaverunt quod monachi Vallium Sarnaii habeant in perpetuum et possideant unum modium bladi, quem M[athildis], uxor mea et E..... filia mea dederunt eisdem monachis, in puram et perpetuam elemosinam, percipiendum annuatim in granchia sua de Ossunvilla. Et quia dictus Symon sigillum non habebat ad petitionem ipsius, in memoriam et testimonium tam dicte donationis quam concessionis, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratie Mº CCº XXIIIº, mense octobri.

Ce même Mainier, en 1209, scelle de son sceau, corroboré des sceau et contre-sceau de Simon de Montfort, un cyrographe par lequel Eve, abbesse d'Yerre, et le couvent de ce lieu lui donnent leur moulin de Gazeran moyennant une redevance annuelle de six muids de seigle, à la mesure d'Epernon. Dans le même acte, du consentement de Simon son fils, il approuve la donation antérieurement faite par Simon son père de vingt sous parisis de rente au même monastère (Arch. de Seine-et-Oise. — Abbaye d'Yerre.) Avant 1184, nous voyons en effet Simon de Gaserent figurer parmi les témoins de deux chartes données au prieuré de Saint-Martin de Bretheucourt par Simon III de Montfort, comte d'Evreux : nous le retrouvons fréquemment jusqu'en 1203 au nombre des témoins des chartes de Simon IV. (Arch. d'Eure-et-Loir. — Prieurés de Saint-Martin de Bretheucourt et Saint-Thomas d'Épernon.) La famille de Gazeran, que nous rencontrerons souvent dans la suite de ce cartulaire, fut l'une des plus considérables de l'ancien comté de Montfort. Elle s'allia à toutes les grandes familles des environs, à celles de Maintenon, de Ouarville, de Guyencourt, de Machery, etc. Elle posséda la grande châtellenie de Gazeran et d'Ouarville, qu'une de ses héritières, vers la fin du quatorzième siècle, porta dans l'illustre maison de Prunelé, originaire de la Porte, près Étampes. C'est ainsi que les Prunelé ou leurs descendants possédèrent Gazeran jusqu'en 1706, et Ouarville presque jusqu'à nos jours. A. M. C'est indubitablement Mathilde, fille de Guillaume de Ouarville et d'Ermengarde, nommés au nº LXXVII, p. 96. Ossonville, nommé Othunvilla p. 96. Simon n'avait pas encore de sceau en 1226, et se servait de celui de son père, que nous décrirons à cette date.
Aug. 1223

Simon de Sarneio et Maria, uxor ejus, unum modium bladi concedunt in decima de Sarneio.

Original en parchemin. — Inv., p. 30, l. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Willelmus, Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod Simon, miles, de Sarneio et Maria, uxor ejus, in nostra presencia constituti, dederunt conventui Vallium Sarneii, in perpetuam elemosinam, unum modium bladi, medietatem hibernagii et medietatem avene, annuatim percipiendum in decima sua de Sarneio. Hugo autem de Joiaco, de cujus feodo predicta decima movere dicitur, hanc donationem coram nobis laudavit et concessit, et eam, fide corporali prestita, promisit garantizare. In cujus rei memoriam et testimonium, ad peticionem utriusque partis, presentes litteras fecimus sigilli nostri munimine roborari. Actum anno Domini Mº CCº vicesimo tertio, mense octobri.

Voir l'acte de décembre 1216, nº CC.
Dec. 1223

" Carta Carnotensis episcopi, de vinea quam dedit nobis Johannes Fillon apud Bechau-Fontayne"

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis Christi fidelibus presentes litteras inspecturis, G[alterius], divina miseratione, Carnotensis ecclesie minister humilis, in Domino salutem : Noverit universitas vestra quod, in nostra presentia constitutus, Johannes Fillon de Brueriis recognovit se donasse, in perpetuam elemosinam, monachis Vallium Sarnaii, vineam quam habebat apud Bechiau-Fontaine. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno ab incarnatione Domini millesimo ducentesimo vicesimo tertio, mense decembri.

Cette vigne est sans doute la même que celle de Barchelfonte, dont il est question ch. XIII, p. 18. Voir la confirmation de juin 1249.
1223

De venditione Henrico de Vanvis facta quarumdam camerarum apud Termas, juxta granchiam monachorum ; quæ quidem venditio postea ad nihilum redigitur.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 52, l. A, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

M[ichael], beati Marcelli Parisiensis decanus, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod nos et qui nobiscum executores testamenti Raginaldi quondam decani beati Marcelli Parisiensis fuerant constituti, vendidimus Henrico de Vanvis concanonico nostro quasdam cameras apud Termas, juxta granchiam monachorum de Vallibus Sarneii, Parisius, sitas ; quas idem R[aginaldus] quando decessit adhuc possidebat. Set postea comperto et sufficienter probato quod dictus R[aginaldus] cameras illas, post ipsius decessum, prefatis monachis habendas concesserat, venditionem illam pro nichilo reputantes, utpote gairantire non valentes, de precio pro illis dato eidem Henrico satisfecimus. Actum anno ab incarnatione Domini millesimo ducentesimo XXº tercio, amen.

Voir les nos CLXXVIII, CLXXXVI et CCXXXVII. Sceau ogival de cire brune, sur queue de parchemin. Le doyen, debout, la tête nue, tenant de la main droite un bâton, et de la gauche un livre appuyé sur sa poitrine. Légende : † S. Michael. decan[i S]ci Marcelli Par. (Gravé.)
31 jan. 1224, n. s

" Galterii, Senonensis archiepiscopi, de annuo redditu nostro in grangia Sancti Cyrici. "

Original en parchemin. — Inv., p. 124, l. C, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], Dei gratia, Senonensis archiepiscopus, dilecto in Christo fideli suo Ansello de Auvers, militi, salutem et dilectionem : Sciatis quod non recolimus nos vobis inhibuisse ne monachis Vallium Sarnaii redditum suum bladi quem habent singulis annis in granchia vestra Sancti Cirici redderetis ; ideoque vobis mandamus quatinus, occasione inhibitionis quam dicitis vobis a nobis facte, non differatis amodo reddere dictis monachis redditum suum, sicuti huc usque eundem redditum pacifice receperunt. Datum sabbati post Conversionem sancti Pauli, anno Domini millesimo ducentesimo vicesimo tercio, mense januario.

Jan. 1224, n. s

De triginta libris parisiensibus super duobus modiis frumenti in decima apud Hatunvillam Isabelli, relictæ Roberti de Orfino, solutis.

Original en parchemin. — Inv., p. 91, l. 2, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, G[alterius], divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, salutem in Domino : Notum sit omnibus quod Isabel, relicta Roberti de Orfino, militis, in nostra presencia, recognovit se recepisse a monachis Vallium Sarnaii triginta libras parisienses super duobus modiis frumenti in decima sua apud Hatunvillam sita ; et quod dictam decimam dictis monachis garantiret, nichilque in eadem nec per se nec per alium, donec eam redimeret, reclamaret in manu nostra fidem prestitit corporalem. In cujus rei memoriam et munimen, sigilli nostri munimine roboravimus presens scriptum. Actum anno gratie Mº CCº XXIIIº, mense januario.

Mai. 1224

De donatione cujusdam decimæ et cujusdam domus apud Sanctum Symphorianum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 91, l. 2, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, magister Robertus de Cuneo Muri, curie Carnotensis officialis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Novelonus Patoin de Mesnelio, miles, et Millesandis ejus uxor, in nostra constituti presentia, quandam decimam sitam aput Sanctum Syphorianum et quandam domum sitam aput Sanctum Syphorianum, in censiva prioris et monachorum de Alneolo, que defuncta Leticia, in extrema egritudine sua, pro remedio anime sue, in elemosinam contulerat viris religiosis abbati et conventui de Vallibus Sarnaii, bona fide concesserunt, et donationem jam dictarum decime et domus predictis abbati et conventui ab ipsa Leticia factam approbaverunt ; et fide sepedicti Novelonus et Millesandis ejus uxor in manu nostra corporaliter prestita promiserunt quod jamdictam donationem dictarum decime et domus prefatis abbati et conventui de Vallibus Sarnaii a predicta Leticia factam garantizarent, et quod predicti Novelonus et Millesandis ejus uxor in prefatis decima et domo nichil de cetero reclamarent, et quod jamdictos abbatem et conventum de Vallibus Sarnaii super jamdictis decima et domo ipsi Novelonus et Millesandis ejus uxor de cetero nullatenus molestarent. Preterea Willelmus de Scrinoliis, miles, de cujus feodo dicta decima movere dignoscitur, prefatis abbati et conventui eandem decimam, ad usus et consuetudines patrie, garandire manucepit. In cujus rei testimonium, presentes litteras conscribi fecimus, sigilli curie Carnotensis munimine roboratas.

Actum anno gratie millesimo ducentesimo vicesimo quarto, mense maii.

Voir l'acte de févr. 1219, nº CCXV. Nous rencontrerons souvent encore ce même sceau de l'official de Chartres, qui servit jusqu'en 1260 environ, avec ou sans contre-sceau. Le sceau est de forme ogivale, et représente un évêque à mi-corps, mitré, crossé et bénissant, avec cette légende : † Sigillvm officialis Carnotensis cvrie. (Gravé sur un exempl. de 1249.) Sur le contre-sceau, de même forme, on voit une main sortant d'un nuage, et tenant une crosse adextrée d'une mitre. Légende : Contra sigill. Carnotensis cvrie. A. M.
4 jul. 1224

Honorius, papa, conventibus Cisterciensis ordinis indulget, ne apostolicæ sedis legati pecuniarias procurationes ab illis exigant.

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. K. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Honorius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis universis abbatibus et conventibus Cisterciensis ordinis, salutem et apostolicam benedictionem : Cum preter pauperem victum vestrum omnia bona vestra hospitalitati et aliis piis operibus officiosissime sint exposita, satis inhumane aliis auferri videtur egenis quicquid a vobis violentia vel ingenio extorquetur. Nec quia Dominus manuum vestrarum operibus benedicens, viaticum peregrinationis vestre quanto magis illud fraterna caritate in usus pauperum distribuitis, tanto magis celesti alluvione multiplicat, estis deterioris conditionis habendi sed potius melioris, cum non nisi vasis paratis celestis gratie oleum infundatur quod pauperis mulieris deficientibus vasis stetit ; licet igitur, largiente Domino, monasteria vestra plus solito temporalium floreant ubertate, quia tamen exinde pauperibus uberius subvenitur, nos volentes eo vos de speciali gratia favorabilius confovere quo exinde illi propensius complacere vos credimus, qui quod uni ex minimis suis sit sibi reputat esse factum, devotionis vestre precibus inclinati, auctoritate vobis presentium indulgemus, ne apostolice sedis legati procurationes pecuniarias a monasteriis vestris exigere vel extorquere presumant, sed cum ad domos vestras accesserint sine carnium esu cibis regularibus sint contenti. Nulli ergo omnino hominum liceat, etc...... Datum Laterani, IIII nonas julii, ponlificatus nostri anno octavo.

Par une bulle de la même année et du même jour, Honorius avait confirmé tous les privilèges accordés à l'ordre de Citeaux. (Inv., p. 50, l. K.)
4 jul. 1224

De decimis super novalibus post concilium Lateranense a fratribus Cisterciensis ordinis acquisitis.

Original en parchemin. — Inv., p. 50, l. K. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Honorius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis.... abbati Cisterciensi et universis coabbatibus ejus et fratribus sub eodem ordine Deo servientibus, salutem et apostolicam benedictionem : Contingit interdum quod non nulli, propriis incumbentes affectibus, dum sanctionum sensum legitimum ad sua vota non habent accomodum, superinducunt adulterum intellectum in temporali compendio, eternum dispendium non timentes : sane quia, sicut audivimus, quidam, nimis suo inherentes ingenio, nimiumque voluntarii concilii generalis interpretes, de novalibus post idem concilium acquisitis a vobis intendunt decimas extorquere, ne super hiis vos contingat indebita molestatione vexari, nos interpretationem illorum intellectui constitutionis predicti concilii super Cisterciensibus decimis edite asserimus peregrinam. In ipsa quidem expresse cavetur ut de alienis terris et amodo acquirendis, si eas propriis manibus aut sumptibus colueritis, decimas persolvatis ecclesiis quibus ratione prediorum antea solvebantur : unde, si ad propepositum aciem discretionis extenderent, advertentes nichilominus de quibus novalibus apostolica sedes intelligat indulgentiam super talibus piis locis concessam, non sic circa novalia nove interpretationis ludibrio ingenia fatigarent. Inhibemus igitur auctoritate presentium, ut nullus a vobis, de novalibus a tempore concilii excultis vel in posterum propriis manibus aut sumptibus excolendis, decimas exigere vel extorquere presumat. Nulli ergo omnino hominum liceat, etc...... Datum Laterani, IIII nonas julii, pontificatus nostri anno octavo.

4 jul. 1224

De consuetudine capellanorum qui mortuarium a personis monasteria ordinis Cisterciensis intrantibus exigunt.

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. K. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Honorius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis.... abbati Cisterciensi et universis coabbatibus ejus et fratribus sub eodem ordine Deo servientibus, salutem et apostolicam benedictionem : Constituti juxta verbum prophete, licet insufficientibus meritis, super gentes et regna officii nostri debitum decenter exequimur, cum evellimus evellenda et plantanda plantamus, recta regimus et dirigimus indirecta, significastis siquidem nobis quod in quibusdam partibus consuetudo detestabilis inolevit, videlicet quod cum aliqui, emulantes charismata meliora, monasteria vestri ordinis volunt causa religionis intrare ut ibi Domino famulentur, capellani eorum, donec ab ipsis pecuniam que mortuarium nuncupatur extorqueant, prout a parrochianis suis decedentibus consueverunt accipere, illis temere se opponunt. Volentes igitur abusum corruptele hujusmodi abholeri, auctoritate vobis presentium indulgemus ut, capellanorum contradictione hujusmodi nonobstante, liberas personas ad vos seculo fugientes libere recipere valeatis. Nulli ergo......... Datum Laterani, IIII nonas julii, pontificatus nostri anno octavo.

4 jul. 1224

Honorius, papa, inhibet ne sedis apostolicæ legati in monasteria Cisterciensis ordinis excommunicationis vel suspensionis sententias ferant.

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. K. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Honorius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis.... abbati Cisterciensi et universis coabbatibus ejus et fratribus sub eodem ordine Deo servientibus, salutem et apostolicam benedictionem. Cum ordinis vestri...... plantatio multe religionis et honestatis flores et fructus protulerit effuso longe..... laudabilis conversationis odore, apostolice sedis auctoritas considerans per Marthe sollicitudinem providendum esse Marie quieti, ut, orantis Marie suffragiis satagentis Marthe sollicitudo monasterii juvaretur, ne alicujus temeritatis incursus sancte conversationis otium perturbaret...... nem ipsum et privilegiis et non nullis indulgentiis specialis gratie prerogativa muni...... Nos autem, qui salutifera commoda vestra benigno favore prosequimur, tranquillitati vestre libenter, prout possumus, providemus, auctoritate presentium districtius inhibentes, ne legati sedis apostolice, sine speciali mandato nostro, in vos excommunicationis vel suspensionis, et in monasteria vestra interdicti sententias contra ea que vobis sunt ab apostolica sede concessa...... Nulli ergo, etc...... Datum Laterani, IIII nonas julii, pontificatus nostri anno octavo.

Mart. 1225, n. s

De donatione decimæ apud Thelesvillam.

Original en parchemin. — Inv., p. 12, l. 2, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Galterius, divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Johannes Morchier, clericus, in nostra presentia constitutus, concessit et donavit, in perpetuam elemosinam, totam decimam suam quam habebat apud Thelesvillam abbatie et monachis Vallium Sarneii, exceptis duobus modiis, uno bladi, altero avene quos dedit et concessit ecclesie beati Andree de Castriduno, post obitum suum, in eadem decima percipiendos, ad mensuram carnotensem, in singulis annis, et de eadem decima idem Johannes Morehier in manu nostra se devestivit et desessivit ; et nos, ad peticionem ipsius Johannis, eandem donationem ab ipso dictis ecclesiis factam ratam habemus, approbamus et confirmamus, et de eadem decima ecclesias prefatas seisivimus et investivimus. In cujus rei testimonium et cautelam, presentes litteras fieri fecimus et sigilli nostri munimine roborari. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vicesimo quarto, mense martio.

V. nº CLXVIII, p. 179.
Apr. 1225

De decima trium arpentorum vinearum apud Castras, ac dimidio raodio bladi in decima Montis-Caprosi, et decima terræ ; cujusdam in parrochia de Salicibus.

Original en parchemin. — Inv., p. 136, l. 2, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

B[artholomeus], permissione divina, Parisiensis ecclesie minister indignus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod cum dilecti filii monachi Vallium Serneii decimam trium arpentorum vinearum, quas tenent heredes Herberti Lecointe, apud Castras, ac dimidium modium bladi in decima Montis Caprosi, ex dono Hamonis de Valle-Latronis, nec non et decimam terre cujusdam, in parrochia de Salicibus, ex dono Willelmi Paste, acquisissent, sicut nobis significarunt, nos, eorumdem monachorum postulationibus annuentes, acquisitionem predictorum, sicut juste facta est, concedimus et approbamus, quantum in nobis est, presentes litteras, in hujus rei testimonium, sigilli nostri facientes impressione muniri. Actum anno Domini Mº CCº vicesimo quinto, mense aprili.

V. nos LXI, CLXXXIII et CCXIII.
Apr. 1225

" Episcopi Parisiensis, contra Galterum de Granchiis et Henricum fratrem ejus, super unum modium bladi in molendino de Falesia, ex dono domini Thome de Brueriis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

B[artholomeus], permissione divina, Parisiensis ecclesie minister indignus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod Galterus de Granchiis et Aalipdis uxor sua, Henricus, miles, frater dicti Galteri et Ousenna uxor ejus, in nostra constituti presentia, voluerunt et concesserunt, fide prestita corporali, quod monachi de Vallibus Sarneii habeant in perpetuum et possideant, salvis tamen sibi redditibus suis, unum modium bladi quem annuatim percipiendum ab ipsis monachis defunctus Thomas de Brueriis, miles, in perpetuam elemosinam, in molendino de Falesia, eisdem dicitur dedisse. In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum anno Domini Mº CCº vicesimo quinto, mense aprili.

Apr. 1225

" Episcopi Parisiensis, contra Andream de Chevanville, de vineis de Lucenciaco, apud Montem-Lethericum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

B[artholomeus], permissione divina, Parisiensis ecclesie minister indignus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod Andreas de Chevanvile, in nostra constitutus presentia, fide corporali prestita, voluit et concessit quod monachi Vallium Serneii pacifice teneant et possideant in perpetuum vineas de Lucenciaco, quas ab ipso tenent, ut dicitur, apud Montem Lethericum, ita quod per ipsum vel heredes suos de cetero ad eas distrahendas compelli non possint, salvis ipsi Andree ac suis heredibus ex eisdem vineis debitis sibi redditibus annuatim. Balduinus vero de Vallegrinosa, miles, de cujus feodo predicte movent vinee, ut dicitur, hoc ipsum coram nobis, fide prestita, voluit et concessit. In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vicesimo quinto, mense aprili.

Jun. 1225

" Abbas et conventus Majoris Monasterii, " de reparatione grangiæ decimariæ apud Sanctum Nunnum.

Original en parchemin. — Inv., p. 32, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, H[ugo], Dei gratia, ecclesie beati Martini Majoris-Monasterii, minister humilis et ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Noveritis quod contentio que vertebatur inter nos ex una parte et abbatem et conventum Sarnaii ex altera, super reparatione cujusdam granchie decimarie, apud Sanctum Nomnum site, tandem de prudentium virorum consilio sopita est in hunc modum : videlicet quod, ad reparationem ejusdem granchie, prior Sancti Martini de Medunta de cetero nichil ponet, et monachi Vallium Sarnaii eam in bono statu de cetero tenebunt ; et in tempore messis erunt due claves in granchia sepedicta ; de quibus prior Sancti Martini de Medunta habebit unam et monachi Sarnaii habebunt alteram. Quod, si dictus prior trahat decimam cum proprio sumptu, dicti monachi servienti et equo ipsius, infra clausuram suam, de hospitio providere tenebuntur ; et si decima trahatur firmario, non tenebuntur ei de hospitio providere. Persolvent etiam annuatim priori memorato unum sextarium bladi et unam minam avene vel ordei, pro quadam terra infra clausuram ipsorum granchie sita. In cujus rei memoriam et munimen, presentes litteras fecimus annotari et sigillorum nostrorum appensione roborari. Actum anno gratie millesimo ducentesimo vicesimo quinto, mense junio.

Jun. 1225

Abbas et conventus Sarnaii, de reparatione grangiæ decimariæ apud Sanctum Nonnum.

Bibl. imp. — Cartul. de Marmoutiers, p. 215. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, Lucien Merlet et Auguste Moutié (éds.). Paris : Imprimerie H. Plon, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Thomas, Vallium Sarnaii dictus abbas et ejusdem loci conventus, salutem : Noveritis quod contentio inter nos ex una parte, et abbatem et conventum Majoris-Monasterii ex altera, super reparatione cujusdam granchie decimarie apud Sanctum Nonnum site, sopita est in hunc modum, quod ad reparationem, etc. (ut supra) .... In cujus rei memoriam et munimen, presentes litteras fecimus sigilli nostri appensione roborari. Actum anno gratie MCCXXV, mense junio.

D'après une note jointe à la copie de cette pièce dans le cartulaire, l'original était muni d'un sceau en cire blanche sur queue de parchemin, représentant un abbé et portant pour légende : † Sigill. abbatis Sarnaii. C'est le sceau que nous avons déjà vu employé par l'abbé Guy, p. 417.
Aug. 1225

" De dimidio modio bladi in decima de Manlia et duobus modiis avene in eadem decima, ex dono Willelmi de Vicinis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 128, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], divina permissione, ecclesie Carnotensis, minister humilis, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Petrus de Vicinis, miles, in nostra presencia constitutus, voluit et concessit quod monachi Vallium Sarnaii haberent et in perpetuum possiderent dimidium modium bladi, quem dedit prefatis monachis Willelmus de Vicinis, pater predicti Petri, in decima sua de Manlia. Preterea pro quadam domo quam dictus Willelmus de Vicinis dederat prefatis monachis apud Manliam, dedit eisdem monachis memoratus Petrus de Vicinis duos sextarios bladi, in dicta decima percipiendos annis singulis. Voluit etiam quod de predictis octo sextariis bladi sex essent de hibernagio et duo de avena. Hec omnia supradictus Petrus et fratres ejus, Willelmus miles et Simon clericus, et soror eorum Cecilia, relicta defuncti Hugonis de Bordis, voluerunt, laudaverunt et concesserunt, in manu nostra fide prestita corporali. In cujus rei memoriam et munimen, ad petitionem utriusque partis, presentes litteras scribi fecimus et sigilli nostri impressione muniri. Actum anno gratie Mº CCº vicesimo quinto, mense augusto.

Voir nº CLIV, p. 168.
Aug. 1225

" Carta Ysabelh, femine defuncti Radulfi de Crevecor, de concessione XIII solidorum et VIII denariorum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 71, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit omnibus presens scriptum inspecturis quod ego Ysabel, relicta domini Radulfi de Crevequor, militis, volui et concessi quod monachi Vallium Sarnaii habeant et teneant in perpetuum censum illum quem eis vendidit Arnulfus de Beveron super mansuram quam Radulfus Lupus tenebat de me apud Gamelleium, videlicet tresdecim solidos et octo denarios parisienses, singulis annis, eisdem monachis, in festo Omnium Sanctorum, persolvendos. Et sciendum quod si forte Matildis, relicta dicti Radulphi Lupi, vel heredes ipsorum dictam masuram aliquo modo dimiserint, predicti monachi eandem masuram tenebuntur mittere in manum laicam, infra annum postquam eos submonuero vel heredes mei, ut salva sit michi et heredibus meis justicia nostra et redditus qui ex eadem masura nobis debentur : si vero dicti monachi dictum censum, ad prenotatum terminum, habere non potuerint, ego vel heredes mei, ad eorum conquestionem, tenemur eis justiciam exhibere. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigilli mei impressione munivi. Actum anno Domini Mº CCº vicesimo quinto, mense augusto.

Voir nº CXXXII, p. 150.
Aug. 1225

" C. Johannis de Soisai, militis, super que possidemus apud Bruerias in censiva sua. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 130, l. 1, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod ego Johannes de Soisay, miles, de assensu et voluntate Aales, uxoris mee, et Johannis primogeniti mei, concessi abbati Vallium Sarnaii et conventui, pro remedio anime mee et parentum meorum, ut quicquid predicti abbas et conventus habent apud Bruerias in censiva mea, teneant et possideant, in perpetuum, quiete et pacifice, ad solitum censum michi et heredibus meis persolvendum, videlicet arpentum et dimidium terre, pro tredecim denariis et obolo ; et dimidium arpentum prati, pro duobus denariis ; de Beler, tres denarios et obolum et pictavinam ; de vinea del Tertre, quinque denarios et obolum. Concessi etiam memoratis abbati et conventui unum arpentum prati, pro quindecim solidis annuatim michi et heredibus meis persolvendis. In quorum omnium testimonium et munimen, has presentes litteras feci conscribi et sigilli mei appensione roborari. Actum anno gratie millesimo ducentesimo vicesimo quinto, mense augusto.

Jean de Soisay (Choisel, près Chevreuse) et Alix, sa femme, sont souvent nommés dans le cartulaire de Notre-Dame de Paris publié par M. B. Guérard. En 1203, Johannes de Soseio, du consentement de Aeliz, sa femme, vend à l'évêque de Paris sa dîme de Soiseio (I, p. 98), et en 1207, Guy de Chevreuse approuve cette vente (I, p. 119). Un peu plus tard, on voit un hommage fait à l'évêque de Paris par le même : Dominus Johannes de Soseio, pro domino Guidone de Caprosia, qui tunc infirmabatur (V. nos CLII et CLXI) ; et juravit idem Johannes se habere mandatum (I, p. 158). A. M. Nous avons vu qu'en 1192 (nos XCVII et XCVIII, p. 116 et 117) Barthélemy de Chevreuse avait donné à l'abbaye de Bourgueil neuf arpents de vigne à Bruyères-le-Châtel. Ce même Barthélemy vivait encore en 1208 (nº CLX, p. 173) : c'est de lui, sans aucun doute, que Jean de Soisay tenait les droits de censives qu'il donne ici à l'abbaye des Vaux. Les armoiries que nous voyons sur le sceau de ce personnage nous prouvent par leur brisure qu'il appartenait à une branche cadette de la maison de Chevreuse. A. M. Sceau rond en cire verte, pendant sur lacs de soie. Sur l'écu triangulaire on reconnaît les armoiries des seigneurs de Chevreuse, de...... à la croix de...... cantonnée de quatre alérions ; mais le premier canton est occupé par un franc quartier de......, qui sert de brisure. Légende : † S...... ...sei. A. M.
Aug. 1225

" De decima, ex dono Willelmi de Sub-Vineis, apud Bercherias. "

Original en parchemin. — Inv., p. 12, l. 2, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Willelmus de Sub-Vineis, laicus, in nostra presentia constitutus, concessit et donavit, in perpetuam elemosinam, totam decimam suam quam habebat apud Bercherias-La-Mengot, in feodo suo, monachis Vallium Sarnaii, excepto uno sextario bladi ibernagii, quem dedit et concessit presbiteratui ecclesie Beati Remigii de predictis Bercheriis, post obitum suum, in granchia dictorum monachorum, que est sita apud dictas Bercherias, percipiendum, ad mensuram carnotensem, in singulis annis ; et de eadem decima idem Willelmus in manu nostra devestivit se et desessivit ; et nos, ad petitionem ipsius Willelmi, eandem donationem ab ipso dictis ecclesiis factam, ratam habemus, approbamus et confirmamus, et de eadem decima ecclesias prefatas sessivimus et investivimus. In cujus rei testimonium et cautelam, presentes litteras fieri fecimus et sigilli nostri munimine roborari. Actum anno gratie Mº CCº XXº quinto, mense augusto.

1225

Vente par l'abbé et les religieux des Vaux de Cernay au chapitre de Notre-Dame de Chartres de la dîme qu'ils avaient acquise peu auparavant à Giroudet, paroisse d'Écrosnes, sur Simon de Voisins.

Cette pièce, portée sur un inventaire ancien du chapitre de Notre-Dame de Chartres (caisse LXIV, L. Q., nº 3), n'existe plus aujourd'hui. On a également perdu l'acte d'acquêt fait par les religieux en 1222, et l'amortissement accordé par Simon de Lévis, chevalier, en 1224 ; chartes qui, d'après l'Inventaire, se trouvaient jointes à l'acte de vente faite au chapitre en 1225. L. M.
1225

" Carta Simon, presbiteri de Castris, super decimam unius vinee que fuit Bernardi carpentarii. "

Original en parchemin. — Inv., p. 136, l. 2, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod ego Simon, presbiter de Castris, dedi, pro salute anime mee, monachis Vallium Sarnaii, in perpetuam elemosinam, decimam unius vinee, que sita est in chanterio des Groisons, apud Castras ; que vinea fuit defuncti Bernardi carpentarii de Vico-Morardi. Quod, ut inconcussum permaneat, presentes litteras sigilli mei impressione munivi, anno Domini Mº CCº XXVº.

Apr. 1226

" Gosleni, domini Leugarum, super pace facta inter nos et Galterum Incge, militem, de Brueriis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 130, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentem paginam inspecturis Jollanus, dominus de Lives, salutem in Domino : Notum facio quod cum contencio esset inter monacos de Sarneto ex una parte et dominum Galterum, militem, de Brueriis ex altera, super annuo censu sex denariorum quos predictus Galterus asserebat se habere in domo que fuit defuncti Radulphi Gaubert, quam emit Petrus Brione, et super viaria ejusdem domus, talis inter eos, in presencia mea, intercessit transactio, de assensu Thome filii mei et Marguarite de Brueriis domine mee : quod prefatus Galterus et Helois uxor ejus, predictum censum sex denariorum et dictam viariam predictis monachis in perpetuum concesserunt et quitaverunt, et predicti monachi prefato Galtero triginta solidos parisiensium persolverunt, et ad peticionem utriusque partis, sigillum meum apposui. Actum anno Domini Mº CCº vicesimo sexto, exeunte aprili.

Gosselin de Lèves, qui agit ici comme seigneur justicier de Bruyères-le-Châtel, semble tenir son droit de Marguerite, sa femme. Cette dame serait-elle la fille de ce Thomas de Bruyères que nous avons déjà rencontré dans ce cartulaire, et qui fit, en 1201, une donation à la chapelle de Saint-Thomas du Plessis, en la paroisse de Bruyères-le-Châtel ? (Cart. de Notre-Dame de Paris, I, p. 120.) Cette alliance expliquerait comment Gosselin serait seigneur de Bruyères-le-Châtel et comment il porte un lion sur son écu (nº CXCVII, p. 200), tandis que son père Geoffroy portait un échiquier (nº CLVII, p. 170). Ce lion, en effet, était dans les armoiries de Bruyères, et nous le retrouvons plus tard sur le sceau d'un autre Thomas de Bruyères. A. M.
Mai. 1226

De quadraginta solidis carnotensibus, in redditu de Carnoto, ex dono Buchardi, domini Marliaci.

Copie. — Déclaration, fº 188 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Buchardus, dominus Marliaci, universis præsentes litteras inspecturis, notum facio quod dedi, in puram ac in perpetuam elemosinam, pro salute animæ meæ, patris, matris, uxoris, fratrum et filiorum meorum, abbatiæ Vallium Sarnaii quadraginta solidos carnotenses, ad faciendam pictanciam in anniversario meo, percipiendos annis singulis, in Natali Domini, in redditu meo de Carnoto, per manum Stephani Floerii et hæredum ipsius qui homines mei sunt ; et, fide præstita corporali, tenentur reddere prædictos quinquaginta solidos termino præscripto, sine difficultate et dilatione. Et hanc elemosinam feci de meo puro conquestu. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vicesimo sexto, mense maio.

Mai. 1226

De centum solidis parisiensibus, in redditu de Mellento, ex dono Buchardi, domini Marliaci.

Copie. — Déclaration, fº 240 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi quod ego Bucardus, dominus Marliaci, de assensu et voluntate Matildis, uxoris meæ, Petri et Bucardi, filiorum meorum, pro salute mea et prædictorum M[atildis] uxoris meæ, P[etri] et B[ucardi] et aliorum filiorum meorum, nec non et progenitorum, et maxime pro salute et amore Theobaldi, filii mei primogeniti, qui, Dei gratia inspirante, in abbatia Vallium Sarnaii habitum religionis Cisterciensis susceperat, donavi in perpetuam elemosinam eidem abbatiæ centum solidos parisienses, percipiendos, annis singulis, in redditu meo de Mellento, videlicet quinquaginta solidos prima die martii et quinquaginta prima die junii : quem redditum excambivit michi Mathæus frater meus pro decem libris, quas ego habebam in feodo quem dedit comes Mellenti bonæ memoriæ domino Mathæo patri nostro. Et ut hoc ratum et stabile habeatur in perpetuum, præsentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vigesimo sexto, mense maio.

Saint Thibault, qui fut d'abord prieur de l'abbaye des Vaux, puis abbé en 1235, et mourut le 8 décembre 1247. V. note 2, p. 171. Voir nº CXIX, p. 136.
Mai. 1226

De redditibus abbatiæ apud Mellentum, ex donis dominorum Malliaci.

Copie. — Déclaration, fº 240 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Nos Buchardus et Mathæus de Malliaco, fratres, notum fieri volumus universis quod monachi Vallium Sarnaii habent tredecim libras parisienses, in redditu nostro de Mellento, singulis annis, percipiendos, videlicet centum solidos de dono bonæ memoriæ patris nostri domini Mathæi de Monte-Morenciacho, domini quondam Malliaci ; quod nos concessisse confitemur et presente etiam scripto confirmasse. Item ego Buchardus, dominus Malliaci, dedi eisdem monachis, de voluntate et assensu Mathildis uxoris meæ, Petri et Bucardi, filiorum meorum, ad petitionem et amorem Theobaldi, filii mei primogeniti, qui in abbatia Vallium Sarnaii Cisterciensis religionis habitum assumpserat, centum solidos parisienses percipiendos, in eodem redditu de Mellento, singulis annis. Item ego Mathæus de Malliaco dedi prædictis monachis Vallium Sarnaii, in puram et perpetuam elemosinam, pro salute anime meæ, patris et matris, fratrum et progenitorum meorum, sexaginta solidos parisienses, super quintum meum, percipiendos, singulis annis, in eodem redditu de Mellento, concedente hoc et confirmante prædicto Bucardo, domino et fratre meo, de quo eundem redditum teneo. Ordinamus atque constituimus nos prædicti Bucardus et Mathæus, de voluntate et assensu prædictorum monachorum, quod prædictæ tredecim libræ parisienses percipiantur annis singulis terminis istis, videlicet prima die martii sexaginta quinque solidi, prima die junii sexaginta quinque solidi, prima die septembris, sexaginta quinque solidi, prima die decembris sexaginta quinque solidi. Ut autem hæc omnia rata et stabilia in perpetuum permaneant, præsentes litteras sigillorum nostrorum munimine confirmavimus. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vigesimo sexto, mense maio.

Voir la charte précédente.
Mai. 1226

" Carta Galterii, episcopi Carnotensis, super dimidium modium bladi, ex dono Burgundii militis, in decima apud Sanctum Scubiculum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 139, l. 5, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, G[alterius], divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod, constitutus in presentia nostra, Johannes de Seinvilla, miles, concessit et laudavit, tamquam dominus feodi, abbati et conventui Vallium Sarnaii, donationem dimidii modii bladi, videlicet trium sextariorum ibernagii et trium sextariorum avene, quam donationem fecerat eisdem abbati et conventui Vallium Sarnaii bone memorie Burgundius, miles, apud Sanctum Scubiculum, in decima quam idem Burgundius habebat in territorio de Marcoviler. Et hanc donationem supradictus Johannes, miles, de cujus feodo movet prefala decima, fiduciavit bona fide garantire. Nos igitur eamdem decime donationem approbantes, eidem abbati et conventui confirmamus ; et in testimonium et confirmationem ejusdem donationis, presentem cartam scribi fecimus et sigilli nostri munimine roborari. Actum anno Domini Mº CCº XXº sexto, mense maii.

Mai. 1226

" Carta comitis Montisfortis Amalrici, super compositione facta inter nos et ipsum, de usagiis et foresta Aquilin

Double original en parchemin scellé. — Inv., p. 99, l. 5, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Amalricus, Dei gratia, comes Montisfortis et Leycestrie, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod, cum, inclite recordationis, Ludovicus et Philippus, Francorum reges, concessissent abbatie Vallium Sarnaii in foresta Aquiline usagia quedam, vivum scilicet nemus ad edificia abbatie et mortuum ad ardendum, et super eisdem usagiis inter nos et fratres dicte domus controversia verteretur, eo quod dictis usagiis male utendo, sicut nobis videbatur, excessissent, tandem per amicabilem composicionem sopita est in hunc modum : videlicet quod nos, ob salutem anime nostre et animarum patris et matris nostre et G[uidonis], comitis Bigorre, fratris nostri, et primogenitorum nostrorum assensu, B[eatricis], comitisse, uxoris nostre, et Symonis et Roberti fratrum nostrorum, dedimus et concessimus eidem abbatie, in puram et perpetuam elemosinam, ad opus abbatie et quorundam domorum ipsius, scilicet Essarti-Roberti, Sancti Benedicti, Proverlu, Planeti, Aite, Esbiseors, Sancti Nonni, Creches, Montisfalconis et cellarii de Brueriis, in dicta foresta Aquiline usagium suum, vivum scilicet nemus ad edificia et ad usus necessarios, exceptis eschalaciis, et mortuum ad ardendum, pasnagium porcorum, pastionem animalium et pecorum, excepto quod porci non intrent forestam a kalendis aprilis usque ad kalendas julii. Concessimus etiam dicte abbatie libertates et dona que fecerunt ei inclite memorie Amicia, avia nostra, et Symon karissimus pater noster, videlicet ut ministri seu artifices ipsorum qui cedunt et colligunt ligna ad ardendum vel ad faciendum carbonem, absque contradictione capiant in communi foresta residua lignorum vel arborum que remanent tam ministris quam artificibus suis, qui ad edificia ligna cedunt. De pastione etiam quadraginta porcorum ad usus pauperum in defensis Aquiline, et si que alie libertates in ipsorum litteris continentur, nos vero, sicut easdem concessiones et donationes eidem abbatie fecimus, bona fide sic intelligimus, quod abbas et conventus eisdem bona fide utantur, et sint eisdem contenti et de hiis se teneant pro pacatis, nec nos possint ad aliud coartare. Que omnia ut robur habeant perpetue firmitatis, presens instrumentum sigilli nostri fecimus munimine confirmari. Actum apud Ruppem-Fortem, anno incarnationis dominice millesimo ducentesimo vicesimo sexto, mense maio.

Comme nous l'avons vu au nº CCXXXI, Amaury VI n'ajoutait ordinairement à ses titres de duc de Narbonne, de comte de Toulouse et de Leycester, que la simple qualification de seigneur de Montfort. Tous ses prédécesseurs avaient agi de même ; ainsi Simon III, comte d'Évreux, au nº LIV ; Amicie, comtesse de Leycester, au nº CLXXXII ; Simon IV, aux nos CXXII, CXLV, CLV, CLXXVII et CLXXIX. Jamais ces divers personnages ne prennent le titre de comte de Montfort dans les actes émanés de leurs chancelleries ; et si les chroniqueurs contemporains le leur donnent, c'est par confusion avec les autres comtés dont ils étaient titulaires. Dans l'acte de cession qu'il fit en février 1224, n. s., de ses possessions du Languedoc au roi Louis VIII, Amaury se dit tout simplement dominus Montisfortis ; mais dans les lettres de notification qu'il en expédia à la même date aux habitants de Narbonne, le roi lui donne pour la première fois le titre de comes Montisfortis (Hist. du Languedoc, t. III, preuves, col. 290 et 291). C'est donc seulement à partir de cette époque qu'Amaury VI prit, le premier de sa famille, le titre de comte de Montfort. Cependant, malgré la cession dont nous venons de parler, on trouve des chartes de l'an 1238 dans lesquelles il s'intitule encore duc de Narbonne et comte de Toulouse (Hist. de Languedoc, t. III, preuves, col. 387). A. M. Grand sceau de cire verte, sur lacs de soie verte, rouge et jaune. Le comte y est représenté à cheval, galopant à droite, la tête coiffée d'un casque à timbre plat, l'épée haute, vêtu d'une cotte d'armes, portant sur la poitrine son écu, au lion rampant à dextre, et la queue fourchée ; le même lion, mais contourné, est reproduit sur le caparaçon du cheval, au col et à la croupe. Légende : † Sigill. Am [al]ri[ci comitis] Montisfoutis Contre-sceau rond, avec écu triangulaire, au même lion que l'écu du sceau. (Gravés.) Nous avons restitué le mot comitis sur un exemplaire de l'an 1230, décrit par M. de Wailly (Él. de paléogr., t. II, p. 152). Amaury se servait, en 1222, d'un sceau qui portait le même contre-sceau que celui-ci, mais dont nous ne pouvons reproduire la légende entièrement détruite. Il est probable que ce premier sceau ne portait pas le mot comitis. A. M.
Jul. 1226

" De compositione facta inter nos et capitulum beate Marie de Vernone, super decimis vinearum nostrarum quas ibidem possidemus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 76, l. 5, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis Christi fidelibus presentes litteras inspecturis, capitulum ecclesie beate Marie Vernonensis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod cum questio verteretur inter nos ex una parte et abbatem et conventum Vallium Sarnaii ex altera, super decimis vinearum quas possident infra metas parrochie nostre, videlicet : vinee masure sue ; vinee Guillelmi Regis ; vinee de Genestai ; vinee Magistri ; vinee Prepositi ; vinee de Taquel ; vinee Renardi ; vinee de Erable ; vinee de Cailloel ; vinee masure Radulfi de Crevecuer ; vinee Estrangle-Truie ; vinee de Coillart ; vinee de Loisdart ; vinee Huberti Godart ; vinee clausi Hurel ; vinee de Perrosel ; vinee domni Hugonis ; vinee de Doariis, tandem sopita est in hunc modum : Quod predicti abbas et conventus Vallium Sarnaii reddent nobis annuatim, bona fide, tempore vindemiarum, quinque modios vini albi de una cuvarum suarum et quinque barillos vini rubei ; tali videlicet conditione quod si alias vineas acquirerent infra metas parrochie nostre, ipsi de vineis de nova acquisitis plenam decimam, sicuti alii parrochiani si illas tenerent, secundum consuetudinem ville illius persolverent. Et si forte contingeret quod ipsas vineas quas modo possident aliis traderent excolendas, illi qui illas vineas excolerent plenam decimam, secundum consuetudinem ville, persolverent, et sepedicti abbas et conventus Valeium Sarnaii, secundum quantitatem vinearum traditarum, de predictis quinque modiis et quinque barillis minus persolverent. Quod ut ratum et stabile in futurum perseveret, presens scriptum sigilli nostri munimine roboravimus. Acium anno gratie Mº CCº vicesimo sexto, mense julii.

Voir nº LXXVI, p. 94.
Jul. 1226

" Carta Ricardi Ebroicensis episcopi, super compositione facta inter nos et canonicos Vernonenses. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 76, l. 5, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ricardus, Dei gratia, Ebroicensis episcopus, universis Christi fidelibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod cum questio verteretur inter abbatem et conventum Vallium Sarnaii ex una parte et capitulum ecclesie beate Marie de Vernone ex altera, super decimis vinearum quas memorati abbas et conventus possident infra metas parrochie dicti capituli, videlicet : vinee masure sue, etc. (ut supra)......................

Nos vero, ad instantiam utriusque partis, predictam compositionem, ratam habentes, sigilli nostri munimine confirmavimus. Actum anno gratie Mº CCº vicesimo sexto, mense julii.

Sceau ogival en cire verte sur lacs de soie rouge, représentant l'évêque debout, crossé et mitré, bénissant de la main droite. Légende : † Sigillvm Ricardi Dei gra. Ebroicensis episc.... Le contre-sceau, de même forme, représente un buste de moine vu de trois quarts : † Ave Maria gracia plena.
Oct. 1226

De decima Johannis Moreher, apud Telesvillam.

Original en parchemin. — Inv., p. 11, l. 2, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Garnerius Moreher, miles, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod ego laudo, volo et concedo elemosinam et donationem quam fecit Johannes, clericus, frater meus, ecclesie beate Marie Vallium Sarnaii et ecclesie beati Andree de Castroduno, videlicet de totali decima sua quam apud Telesvillam de feodo meo possidebat, prout in litteris venerabilis patris nostri G[alterii], Carnotensis episcopi, super hoc confectis plenius continetur. Et ut hoc robur et perpetuam obtineat firmitatem, ego, tanquam dominus feodi, has presentes litteras scribi volui et sigilli mei munimine roborari. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vicesimo sexto, mense octobris.

V. l'acte de mars 1225, nº CCLI, p. 240.
1226

" Abbatisse Sancti Chorentini, de XX solidis annui redditus, ex dono Roberti de Foia militis, apud Besconceles. "

Original en parchemin. — Inv., p. 13, l. 4, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, A....., humilis abbatissa Sancti Chorentini, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod defunctus Robertus de Foia, miles, in ultima voluntate sua, legavit abbacie Vallium Sarnaii, in perpetuam elemosinam, viginti solidos percipiendos, annis singulis, in festo sancti Remigii, de proventibus terre sue de Besconceles, sicut in testamento ipsius Roberti continetur, quod habemus penes nos, sigillo ejus sigillatum. In cujus donationis testimonium, presentes litteras sigillo nostro fecimus sigillari. Actum anno Domini Mº CCº XXº sexto.

1226

" C. Symonis de Gaseran, super dimidio modio bladi in grangia sua de Orrevilla. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 87, l. 1, nº 26. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit universis presentes litteras inspecturis, quod ego Symon de Gaseranno, miles, dedi monachis Vallium Sarnaii, in puram et perpetuam elemosinam, dimidium modium bladi, in granchia mea de Orrevilla, annis singulis, percipiendum, infra festum Omnium Sanctorum. Hanc autem elemosinam facio, pro remedio anime defuncte Agnetis uxoris mee, et animarum omnium parentum et antecessorum meorum. Et ut hec donatio firma et stabilis perpetuo perseveret, presentem cartam, quia sigillum non habebam, sigillari feci sigillo domini Manerii de Gaseranno patris mei. Anno Verbi incarnati Mº CCº vicesimo sexto.

Nous avons déjà vu, en 1223 (nº CCXL, p. 232), que Simon de Gazeran, n'ayant pas de sceau, se servait de celui de son père. Cependant, au mois de mai 1220, dans une charte qu'il donne à la léproserie du Grand Beaulieu, le même Simon fait mention de son sceau (aujourd'hui perdu) : Hanc paginam sigilli mei munimine roboravi. Dans cette pièce se trouvent nommés l'aïeul, la mère et la sœur de Simon, que nous avons déjà rencontrés (V. p. 232, note 2) : De elemosina Willelmi de Orrevilla, militis, avi mei, et Matildis, matris mee, et sororis mee Ermengardis. L. M.

En 1244, Simon de Gazeran et son frère Ferry confirmèrent la donation d'un muid de méteil que Mainier, leur père, avait donné au prieuré des Moulineaux à recevoir annuellement dans son moulin de Gazeran. Cet acte était scellé des sceaux propres des deux frères, pendants sur lacs de fil blanc ; mais ces deux sceaux ont disparu. (Ch. orig. des Arch. du domaine de Rambouillet, publiée dans notre Rec. de Chartres du prieuré des Moulineaux, p. 24, nº XXII.) A. M.

Sceau rond en cire verte, sur double queue de parchemin. Écu de ..... au lion de ...... Légende : † Sigi........ ran. Ce sceau est en effet le même que celui de cire blanche employé par Mainier en 1209, et que nous avons cité, p. 131, note 1. C'est le premier monument qui nous fasse connaître les armoiries des anciens seigneurs de Gazeran. Nous possédons la matrice en cuivre, d'une exécution remarquable et du commencement du quatorzième siècle, d'un petit sceau rond portant un écu semé de billettes, au lion de Gazeran brochant sur le tout, brisé en chef d'un lambel de cinq pendants, qui a évidemment appartenu à un puîné de cette famille. A. M.
1226

" Domini Mathei, de XL solidis quos nobis legavit Petrus de Manlia super quintum suum ; sed uxor ejus tenebit eos quamdiu vixerit, et post ejus obitum ad nos revertentur. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 7, l. D, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Matheus de Marliaco, miles, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod defunctus Petrus de Manlia, miles, cum in fine vite sue ultimum suum faceret testamentum, de consilio bonorum virorum, legavit monachis Vallium Sarnaii, in perpetuam elemosinam, super quintum terre sue, quam jure dotalicii possidet Avelina uxor ejus, quadraginta solidos annui redditus, tali conditione quod dicta Avelina quamdiu vixerit dictum redditum possidebit, et post ejus decessum ad dictos monachos revertetur. In cujus rei testimonium et munimen, ego Matheus, quem testamenti sui executorem constituit dictus Petrus, presentibus litteris sigillum meum apponere dignum duxi. Actum anno gratie Mº CCº XXVIº.

Pierre de Maule, du consentement de Roger, son fils, donna en 1209 une hostise située à Maule, avec l'hôte qui l'habitait, au prieuré des Moulineaux. (Rec. des Moulineaux, p. 9, nº X.) A. M.
Mart. 1227, n. s

" Amalrici de Mistenon, de duobus sextariis bladi apud Abluies.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 87, l. 1, nº 27. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Amalricus de Mestenon, miles : Notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod cum dilecta soror mea Agatha, domina Huanerie, dedisset monachis Vallium Sarnaii, de assensu et voluntate Amalrici, Symonis et Johannis, filiorum suorum, in perpetuam elemosinam, duo sextaria bladi in maritagio suo de Ablues, annis singulis percipienda, pro anima defuncti Balduini de Gaserano mariti sui, ego Amalricus predictus dictam elemosinam volui et concessi, et, tamquam dominus feodi, contra omnes homines me garantizaturum promisi. In cujus rei testimonium et munimen, has presentes litteras fieri volui et sigilli mei impressione muniri. Actum anno Domini Mº CCº XXº sexto, mense martio.

Amaury, nommé dans la charte de Simon IV de Montfort (p. 71, note 1), et qui eut la garde du jeune Amaury, seigneur de Montfort, de 1087 à 1089, est le plus ancien seigneur de Maintenon que nous connaissions. Au commencement du douzième siècle, Mainier, fils de Germond et petit-fils d'Avesgaud de Maintenon, fonda le prieuré Notre-Dame de Maintenon, ainsi que nous l'apprennent les chartes originales provenant de Marmoutiers et conservées aux archives d'Eure-et-Loir. Ces titres nous donnent une suite presque complète des seigneurs de Maintenon jusqu'à la fin du treizième siècle. Amaury, dont il s'agit ici, et sa sœur Agathe étaient les enfants de Jean de Maintenon et d'Agnès, qui, avant 1180, donnent une charte au prieuré des Moulineaux (V. notre Recueil, p. 2, nº II). De sa femme Emeline, Amaury eut les trois fils nommés dans la pièce que nous publions ; et les descendants de ces seigneurs possédèrent Maintenon jusqu'au commencement du seizième siècle, époque à laquelle il fut acheté par Jean Cottereau. A. M. Fragment de sceau de cire verte, laissant voir un écu de..... à deux bandes de....... Un fragment encore plus incomplet de ce sceau se trouve à une charte de septembre 1237, donnée par Amaury et Emeline au prieuré Notre-Dame de Maintenon (Arch. d'Eure-et-Loir). A. M.
Mart. 1227, n. s

" Galterii de Nantolio et Galterii de Argal, " de via per prata abbatiæ.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 28, l. T. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Nos Galterius de Nantolio et Galterius de Argal, notum facimus universis presentes litteras inspecturis, quod via illa quam concesserunt nobis monachi Vallium Sarnaii, per prata sua inter abbatiam et Sarnaium sita, de gratia est nobis concessa, nec nos in via illa aliquid umquam poterimus reclamare jure aliquo vel usu. Preterea omne dampnum quod dicti monachi sustinuerunt, occasione vie memorate, nos tenebimur eis emendare ad plenum. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillis nostris fecimus roborari. Actum anno Domini ducentesimo vicesimo sexto, mense martio.

Le premier sceau a disparu ; le second, en cire jaune, sur queue de parchemin, porte les traces d'un écu de..... à trois jumelles de....... Parmi les bienfaiteurs de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche figure Jean de Nanteuil, chevalier, seigneur de Lévis, agissant du consentement de Marguerite, sa femme, 1238 et 1239 (Cart. de N.-D. de la Roche, Bibl. imp.). Dans le transept méridional de l'église abbatiale de la Roche, on voit la tombe de cette même Marguerite, fame monseigneur Jean de Nanteuil. Cette tombe, rétrécie vers les pieds, n'offre au milieu que deux écussons, celui de gauche, qui est celui du mari, est de..... à trois jumelles de....... Celui de droite de..... à deux fasces de.......
Mart. 1227, n. s

" Eustachii militis de Marco, super decima Porte apud Hermenon sita. "

Original en parchemin. — Inv., p. 91, l. 2, nº 11 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Eustachius de Marcho, miles, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod ego volo et concedo quatinus monachi Vallium Sarnaii habeant in perpetuum et possideant totam decimam illam quam eis vendidit Bernardus de Curia Bertini, miles, sitam apud Hermenon ; et quia eadem decima de censiva mea est, dictis monachis super hoc fideliter et bona fide me garantiam laturum esse promisi. In cujus rei memoriam et munimen, presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XXº sexto, mense marcio.

V. nº CXLVI, p. 161.
Apr. 1227. — l'id. Jun. 1227

" De XX solidis annui redditus apud Vernonem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 72, l. 2, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, decanus christianitatis de Vernone, salutem in Domino : Noveritis nos quamdam quartam non cancellatam, non abolitam, nec in aliqua sui parte viciatam inspexisse et vidisse, hec verba continentem :

Noverint universi, presentes pariter et futuri, quod ego Radulphus de Copigneio, clericus, de assensu et voluntate omnium heredum meorum, vendidi et concessi et hac presenti carta mea confirmavi Rogero de Doens, tunc temporis decano christianitatis Vernonis, domos meas quas tenebam de abbacia Sarnaii, que sunt de feodo ecclesie beate Marie Vernonensis, pro centum libris parisiensibus, quas inde presencialiter recepi, tenendas et jure hereditario possidendas, sibi et heredibus suis liberas et quietas et absolutas ab omnibus ad me vel ad heredes meos pertinentibus, per viginti solidos parisienses annui redditus, reddendos predicte abbacie de Sarnaio, in festo Omnium Sanctorum. Hanc autem venditionem ego dictus Radulphus et heredes mei predicto Rogero et heredibus suis contra omnes garantizare tenemur, ad usus et consuetudines Vernonis. Quod ut firmum robur in posterum obtineat, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Testibus hiis : Mauricio de Rothomago, Johanne de Inferno, Johanne de Sancto Vincentio, Ricardo de Sancta Genovefa, Guillelmo de Vernoniel, presbiteris ; magistro Johanne Blondel, clerico ; Martino, tunc preposito Vernonensi ; Simone Piquet ; Stephano preposito ; Ricardo Gervasii ; Ricardo Calot ; Odone de Biseio et pluribus aliis. Actum anno Domini Mº CCº vicesimo septimo, mense aprillis.

Quod omnibus quorum interest tenore presencium significamus. Datum die mercurii ante Nativitatem beati Johannis Baptiste.

Dec. 1227

" C. Nicholai de Gravele, uxoris ejus, et Nicholai domicelli de Urfino, super concessione decime apud Mansum-Roberti site. "

Original en parchemin. — Inv., p. 90, 1. 1, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod, in nostra presentia constituti, Nicholaus de Gravele, miles, et Elizabeth uxor ejus et Ernulphus, major de Plesseiz, laudaverunt, voluerunt et, fide corporaliter prestita in manu nostra, concesserunt ut monachi Vallium Sarnaii habeant in perpetuum et quiete possideant decimam illam quam donavit dictis monachis Johannes, clericus de Plesseiz, apud Mansum-Roberti sitam ; et quod de cetero nichil per se vel per alios in dicta decima reclamabunt in manu nostra similiter bona fide fiduciaverunt, et super hoc contra omnes homines justam garantiam se portaturos firmiter promiserunt. Hoc voluit et concessit, fide corporali in manu nostra prestita, Nicholaus, domicellus de Urfino, de cujus feodo movet decima supradicta. In cujus rei testimonium et munimen, ad petitionem partis utriusque, presentes litteras inde fieri et sigillo nostro fecimus roborari. Actum anno gratie Mº CCº XXVIIº, mense decembri.

1227

" Carta Gilonis, decani de Sparnone, super elemosinam quam dedit nobis Johannes David de Sparnone. "

Original en parchemin. — Inv., p. 137, l. 3, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Gilo, decanus de Sparnone, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Johannes David de Sparnone dedit, in puram et perpetuam elemosinam, abbatie Vallium Sarnaii terram, de conquestu suo, sitam juxta masuram Pepini. Hanc autem donationem concesserunt, fide mediante, liberi ejus, videlice Symon, Martinus, Petrus clericus, Berta, Aales, filie predicti Johannis. Quod ut ratum firmumque permaneat, sigilli nostri appositione roboravimus presens scriptum. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vicesimo septimo.

Mai. 1228

" De Radulpho Beveron, de XIII solidis et VIII denariis annui census apud Vernon. "

Original en parchemin. — Inv., p. 81, l. 10, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Radulfus de Beveron, notum facio universis presens scriptum inspecturis quod cum lis verteretur inter me ex una parte et abbatem et conventum Vallium Sarnaii ex altera, super tresdecim solidis et octo denariis parisiensium annui census quos Ernulfus de Beveron, pater meus, dictis abbati et monachis vendiderat apud Vernonem, in quibus exigebam medietatem pro parte matris mee ; tandem predicta lis in hunc modum quievit, videlicet quod ego, assensu et voluntate Ase, uxoris mee, pro salute anime patris mei et matris mee, et antecessorum et successorum meorum, quitavi et concessi dictis abbati et monachis Vallium Sarnaii quicquid juris habebam vel habere poteram in censu predicto. Hanc autem quitationem et concessionem dicta Asa, uxor mea, voluit et, fide prestita corporali concessit, ita quod ego vel dicta Asa, uxor mea, vel heredes nostri aliquid de cetero in predicto censu reclamare non possumus. Et ut hec quitatio rata in posterum permaneat et inconcussa, ego Radulfus presens scriptum sigillo meo roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XXº octavo, mense maii.

Jun. 1228

" Elemosina Johannis militis de Monte-Capreoli, de XXX solidis in censu de Montherlant. "

Original en parchemin. — Inv., p. 136, l. 2, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Johannes de Monte-Capreoli, miles, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis quod dedi, in puram et perpetuam elemosinam, ecclesie Vallis beate Marie, et fratribus ibidem Deo servientibus, pro remedio anime mee et antecessorum meorum, triginta solidos parisiensis monete, in censu meo de Montherlant, singulis annis, percipiendos, in crastino Pasche : predicti vero triginta solidi debent expendi ad pitanciam conventus in die anniversarii mei. Quod ut firmum et stabile perpetuo permaneat, presentem cartam conscribi et sigillo meo feci confirmari. Gilo vero miles, filius meus primogenitus, predictam elemosinam, voluit et concessit, et sigilli sui impressione roboravit. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vicesimo octavo, mense junio.

Jun. 1228

Admodiatio inter abbatias sancti Petri de Nialpha-Veteri et Vallium-Sarnaii, quarumdam decimarum apud Aytam et Vicum.

Copie. — Déclaration, fº 115 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, Lucien Merlet et Auguste Moutié (éds.). Paris : Imprimerie H. Plon, 1857-1858.

Universis præsentes litteras inspecturis, Robertus, Dei permissione, ecclesiæ beati Petri de Nielpha-Veteri humilis minister et ejusdem ecclesiæ conventus, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod nos admodiavimus in perpetuum monachis Vallium Sarnaii decimam quam percipiebamus in quibusdam terris ipsorum apud Aytam, pro dimidio modio bladi quem percipiebant annis singulis in decima apud Vicum, ex dono Agnetis, relictæ defuncti Thyondi de Monteforti ; quem dimidium modium bladi nobis assignaverunt et tenentur garantizare bona fide. Quod si de cætero monachi Vallium Sarnaii acquisierunt aliquas terras in decimatione nostra, reddent nobis decimam nostram nisi aliter nobiscum composuerint. Ut autem hæc admodiatio firma et stabilis perseveret, præsentes litteras sigillis nostris fecimus roborari. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vicesimo octavo, mense junii.

Jul. 1228

Confirmatio admodiationis inter nos et abbatiam de Nealpha-Veteri.

Copie. — Déclaration, fº 116 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], divina permissione, Carnotensis ecclesiæ minister humilis, universis præsentes literas inspecturis : Noverit universitas vestra quod abbas et conventus beati Petri de Nialpha-Veteri admodiaverunt in perpetuum monachis Vallium Sarnaii, etc. (ut in carta præcedenti).........

Quam admodiationem ratam habentes, ad petitionem utriusque partis, litteris præsentibus duximus confirmandam. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vicesimo octavo, mense julii.

Jul. 1228

Confirmatio admodiationis inter nos et Hugonem, presbiterum ecclesiæ de Trembleto.

Copie. — Déclaration, fº 115 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], divina miseratione, ecclesiæ Carnotensis minister humilis, universis præsentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod, constitutus in nostra præsentia, Hugo, presbiter ecclesiæ de Trembleto, concessit in perpetuum monachis Vallium Sarnaii decimam quam percipiebat in terris ipsorum, juxta Aytam, in feodo de Cressiaco, in arpentis circiter sexdecim. Dicti vero monachi concesserunt memorato presbitero de Trembleto et successoribus ejus in perpetuum decimam quam habebant apud Trembletum. Quod si de cætero memorati monachi acquisierunt aliquas terras in decimatione ecclesiæ de Trembleto, reddent inde decimam suam ecclesiæ supradictæ presbitero. Quam compositionem nos, pro utilitate utriusque ecclesiæ ratam habentes, ipsam, ad petitionem utriusque partis, auctoritate litterarum nostrarum duximus confirmandam. Actum anno gratiæ millesimo ducentesimo vicesimo octavo, mense julio.

Jul. 1228

Confirmatio admodiationis inter nos et Petrum, presbiterum ecclesiæ Jotrensis.

Copie. — Déclaration, fº 114 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], divina miseratione, Carnotensis ecclesiæ minister humilis, universis præsentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod, constitutus in nostra præsentia, Petrus, presbiter ecclesiæ Jotrensis, admodiavit in perpetuum monachis Vallium Sarnaii decimam quam percipiebat in terris ipsorum apud Aytam, in arpentis circiter quindecim, pro decima quam dicti monachi habebant apud Cognères et Moncellos, et quatuor sextarios bladi quos habebant annis singulis in mollendino de Valle juxta Aytam. Quod si de cætero memorati monachi acquisierunt aliquas terras in decimatione Jotrensis ecclesiæ, reddent inde Jotrensis ecclesiæ presbitero decimam suam. Quam admodiationem nos ratam habentes, ad petitionem utriusque partis, auctoritate litterarum nostrarum duximus confirmandam. Actum anno gratiæ millesimo ducentesimo vicesimo octavo, mense julio.

Jul. 1228

" C. Radulfi de Peiceio, super donatione domus sue apud Termas site. "

Original en parchemin. — Inv., p. 51, l. A, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, magister H[ugo], officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod, constituti in nostra presentia, Radulphus de Paceio, civis Parisiensis, et Gila, uxor ejus, dederunt monachis Vallium Sarnaii, de assensu et voluntate Andree, filii sui primogeniti, in perpetuam elemosinam, domum quandam, de conquestu suo, sitam apud Termas, infra porprisiam dictorum monachorum. Quam donationem promiserunt dicti Radulphus et uxor ejus memoratis monachis per annum et diem garantizare bona fide, et super hoc fidem dederunt corporalem. In cujus rei testimonium, ad peticionem utriusque partis, presentes litteras sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum anno Domini Mº CCº XXVIIIº, mense julio.

Sept. 1228

" C. Philippi de Tourota, super terra Theobaldi quondam conversi et super terra de Exscambio. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 32, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Philippus de Tourota, miles, notum facio presentibus et futuris quod cum contentio verteretur inter abbatem et monachos Vallium Sarnaii ex una parte, et homines de Breteschia, videlicet Bartholomeum, Symonem, Petrum, Rogerum ex alia, super terra quam dedit eisdem monachis defunctus Theobaldus, Vallium Sarnaii quondam conversus, et super terra de Exscambio, tandem predicti Bartholomeus, Symon, Petrus, Rogerus omnes predictas terras dictis monachis quitaverunt quiete et libere in perpetuum possidendas, fide prestita corporali, quod ipsi et heredes ipsorum super predictis terris de cetero nichil penitus reclamabunt. Horum omnium plegius et garanditor sum ego Philippus de Tourota, miles, contra omnes homines ad meum feodum pertinentes. In cujus rei perpetuam firmitatem, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratie Mº CCº XXº VIIIº, mense septembre.

Sceau en cire verte, sur queue de parchemin. Écu de.... à la croix de..... Légende : .......pi de Tovrota. (Gravé.)
Nov. 1228

" Carta capituli de Vernone et Nicholai canonici, super compositione facta inter nos et predictum Nicholaum, super communione murorum ejusdem circa porprisium nostrum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 72, l. 2, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Nicholaus, canonicus ecclesie beate Marie de Vernone, salutem in Domino : Noveritis quod cum verteretur contentio inter me ex una parte et Th[omam] abbatem et conventum Vallium Sarnaii ex altera, super eo quod ego Nicholaus superedificando occupaveram partem aliquantulam muri monachorum et super eo quod stillicidium domus mee cadebat ante parvum cellarium monachorum ; tandem, consilio domini [Ricardi], Ebroicensis episcopi et proborum virorum, dicta contentio sopita est in hunc modum : videlicet quod illud quod edificatum est super murum monachorum remanebit, ita quod non possit fieri fenestra a parte monachorum nisi de voluntate eorum, et fenestra que facta est obstruetur, nec ipsi monachi potuerunt aliquam fenestram facere a parte mea nisi de mea voluntate vel de voluntate heredum meorum. Guttaria etiam per quam stillicidium cadit ante cellarium monachorum amovebitur, nec aliqua gutta a parte mea cadet in partem monachorum, nec gutta a parte monachorum cadet in partem meam, nisi de communi assensu. Omnes vero muri mei, qui sunt in circuitu porprisii dictorum monachorum, communes erunt. Quod ut ratum et stabile in perpetuum perseveret, bas presentes litteras sigillo capituli beate Marie et proprii sigilli appensione feci roborari. Actum anno gratie ducentesimo vicesimo octavo, mense novembri.

Nov. 1228

De domo super Sequanam, retro ecclesiam Sancti Martini, ex traditione capituli Rothomagensis.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 137, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus Christi fidelibus ad quos presens scriptum pervenerit, Thomas, decanus totumque capitulum Rothomagense, salutem in Domino : Noveritis me concessisse et tradidisse in perpetuum Radulpho, clerico de Sahiis, et Biatrici, uxori ejus, totum tenementum nostrum ligneum et lapideum quod est super Secanam situm, videlicet retro ecclesiam Sancti Martini, sicut se proportat longitudine et latitudine, cum toto porprisio, tenendum et possidendum, eisdem Radulfo videlicet et Biatrici, et eorum heredibus, de nobis in feodum et hereditagium, bene et in pace, reddendo inde nobis annuatim, die Annuntiationis beate Marie, quatuor libras et duodecim solidos usualis monete, apud Rothomagum, ad obitum Heloisie Malasnon. Et sciendum quod Johannes de Castello et Matildis de Mala-Palude, uxor ejus, dictum tenementum de nobis tenuerant ; sed, ipso Johanne mortuo, ipsa Matildis et Petrus de Maudestor vir ejus, pro se et pro suis heredibus, ipsum tenementum nobis reddiderunt et abjuraverunt. Similiter Robertus de Castello et Ernulfus Belet, fratres et heredes dicti Johannis de Castello, pro se et pro suis heredibus, ipsum tenementum nobis reddiderunt et omnino reliquerunt, et quietum in perpetuum clamaverunt. Et nos tenemur jamdictis Radulfo videlicet et Biatrici, et eorum heredibus ipsum tenementum contra omnes gentes guarantizare per redditum antedictum. Et licet eis et eorum heredibus facere omnem voluntatem suam integre de ipso tenemento, sicut de suo proprio, salvo tamen nostro redditu antedicto et jure dominico. Quod ut ratum et stabile sit in perpetuum, hanc presentem cartam eis fecimus, et eam sigillo nostro affirmavimus ; et dictus Radulfus, clericus, de dicto tenemento fecit nobis homagium. Actum anno gratie Mº CCº XXº VIIIº, mense novembris.

V. nºCXXVII, p. 145. Grand sceau en cire jaune, sur queue de parchemin. Femme nimbée (probablement la Vierge), assise sur un trône entre le soleil et la lune, tenant de la main droite une fleur de lis et de la gauche un livre. Légende : † Sigillvm [capi]rvli Rotomagensis ecclesie. Contre-sceau de même forme. Agneau portant le drapeau de la Résurrection surmonté d'une croix. Légende : 7 † Ecce agnvs Dei (Gravés.). — Ce sceau devait être nouveau : car la charte de l'année 1208 (nº CXXVII, p. 145) offre le même type, mais un peu plus petit et sans contre-sceau. A. M.
Nov. 1228

De domo super Sequanam, retro ecclesiam Sancti Martini de Ripa.

Original en parchemin scellé — Suppl, cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus Christi fidelibus ad quos presens scriptum pervenerit, Th[eobaldus], Dei gratia, Rothomagensis archiepiscopus, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Robertus de Castro, Arnulfus Belet, Petrus de Mauldestour et Matildis, uxor sua, tactis sacrosanctis ewangeliis, voluntate spontanea, juraverunt quod in toto tenemento ligneo et lapideo quod Johannes de Castro, quondam maritus dicte Matildis, de decano et capitulo Rothomagensi tenuerat, quod situm est super Secanam, videlicet retro ecclesiam Sancti Martini super Ripam, sicut se proportat longitudine et lalitudine, cum toto porprisio, quod videlicet tenementum dicti Robertus, Arnulfus, Petrus de Maudestour et Matildis in manus dictorum decani et capituli resignaverunt, nichil de cetero reclamabunt, nomine hereditagii vel aliquo alio modo, nec aliquis per ipsos. In cujus rei testimonium, sigillum curie nostre duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº XXº VIIIº, mense novembri. Valete.

V. nº CXXVII, p. 145, et la charte précédente. Petit sceau en cire verte, sur queue de parchemin. Légende : Sigill. cvrie Rothomagensis.
Nov. 1228

" Carta capituli Vernonensis, super XX solidis censualibus quos dedit nobis domina Alicia de Porta apud Vernonem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 71, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, J[ohannes], decanus et capitulum ecclesie beate Marie Vernonensis, salutem in Domino : Notum facimus quod domina Alicia de Porta, in nostra presentia constituta, recognovit se dedisse, in puram et perpetuam elemosinam, omnem emptionem quam ipsa A[licia] emerat pro decem libris parisiensium a Guillelmo Le Tort, Deo et ecclesie beate Marie Vallium Sarnaii et monachis ibidem Deo servientibus, ut inde percipiant dicti fratres singulis annis viginti solidos parisienses, in festo Omnium Sanctorum. In cujus rei memoriam et munimen, ad peticionem dicte A[licie], has presentes litteras sigilli proprii et sigilli capituli nostri munimine roboravimus. Actum anno gratie Mº CCº XXº octavo, mense novembri.

Nov. 1228

Carta capituli et decani de Vernone, super elemosinatione domus Ivonis Serjant site in vico Sancti Jacobi apud Vernonem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 72, l. 2, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, J[ohannes], decanus et capitulum ecclesie beate Marie Vernonensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Ivo Serjant et Ausendis, uxor ejus, in nostra presentia constituti, recognoverunt se dedisse, in puram et perpetuam elemosinam, monachis Vallium Sarnaii domum suam sitam in vico sancti Jacobi, inter domum Joberti pelliparii ex una parte, et inter domum que fuit Eremburgis La Simeneliere ex altera, tali conditione quod ille eorum qui supervixerit totam domum quamdiu vixerit possidebit, post decessum vero amborum dicta domus ad predictos monachos libere deveniet, excepto quod ipsi monachi tenebuntur dare Aaline, nepti prodicte Ausendis, quadraginta solidos parisienses si tunc vixerit. Insuper prefatus Ivo concessit eisdem monachis, in decessu suo, omnem partem mobilium suorum quam de jure poterit erogare. In cujus rei memoriam et munimen, ad petitionem utriusque partis, has presentes litteras sigilli proprii et sigilli capituli nostri munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº XXº octavo, mense novembri.

Dec. 1228

" Carta Durandi, filii Willelmi, filii Matillis, de XX solidis censualibus in festo Omnium Sanctorum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 73, l. 3, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit omnibus presentes litteras inspecturis quod ego Durandus, filius Guillelmi, filii Matillis, super masuram quam teneo de monachis Vallium Sarnaii apud Gamilleium, pro viginti solidis parisiensium censualibus, ad festum Omnium Sanctorum, annis singulis persolvendis, vendidi eisdem monachis super eandem masuram alios viginti solidos parisiensium, quos ego vel heredes mei tenemur eis solvere annis singulis, in festo sancti Andree apostoli. Et si forte ego vel heredes mei, ad dictum festum sancti Andree, dictis monachis dictos viginti solidos non solveremus, eandem justiciam poterunt facere pro ipsis viginti solidis quam facerent pro aliis viginti solidis in festo Omnium Sanctorum persolvendis. Hec omnia et Johanna, uxor mea, voluit et concessit, et quod nichil super hoc de cetero, dotis nomine vel alio modo, reclamaret fidem sponte dedit corporalem. Quod ut firmum et stabile in perpetuum perseveret, presentes litteras sigilli mei impressione munivi, et ad majorem securitatem, capitulum beate Marie Vernonensis easdem litteras, ad peticionem meam, sigillo suo roboravit. Actum anno Domini Mº CCº XXº octavo, mense decembri.

Apr. 1229

" C. G., episcopi Carnotensis, de dimidio modio bladi apud Vacherescez. "

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod, constitutus in presentia nostra, Nicholaus de Altovillari recognovit quod Matheus, frater suus, legavit monachis Vallium Sarnaii dimidium modium bladi percipiendum annis singulis apud Vachereces ; recognovit etiam quod Robertus, frater suus major natu, legatum istud voluit et concessit, et ipse etiam Nicholaus hoc ipsum voluit coram nobis et concessit. Nicholaus etiam presbiter de Hanches, cujus parrochianus erat dictus Matheus, testificatus est coram nobis quod idem Matheus sepedictum legatum fecit in presentia sua prefatis monachis, et quod duo fratres sui predicti idem legatum in presentia sua voluerunt et concesserunt. In cujus rei munimen et perpetuam firmitatem, has presentes litteras sigilli nostri munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº XXIXº, mense aprilis.

Mai. 1229

" C. Fenye, castellane de Nialfa, super terra apud Esbiseors sita, quam emimus ab Egidio de Nialfa. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 146, l. 2, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Fenya, domina Nialfe, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis, quod venditionem quam fecerunt monachis Vallium Sarnaii Egidius de Nialfa et Amelina, uxor ejus, de terra quam habebant, de conquestu suo, prope granchiam des Esbiseors, contiguam muro ipsius granchie, volui et concessi, ita quod dicti monachi eandem terram possideant, liberam et quietam, ab omni servicio et exactione ; nec ego, dotis nomine vel alia quacumque occasione, in dicta terra aliquid potero reclamare. Symon vero primogenitus meus hec omnia voluit et concessit, et promisit, fide prestita, quod quam cito saisitus fuerit de terra sua dabit litteras suas patentes monachis, de concessione venditionis predicte et de garantisia a se et heredibus suis contra omnes. Servicium vero quod de eadem terra debebatur domino Nialfe, Nivardus de Mesnil, de cujus feodo movet predicta terra, faciet et heredes sui. In cujus rei testimonium, ad peticionem dicti Nivardi, presentes litteras sigillo meo roboravi. Actum anno gratie Mº CCº vicesimo nono, mense maio.

V. p. 209, nº CCIX, la dernière charte que Simon de Neauphle donna dans ce Cartulaire : Fenya y confirme, avec son mari, une donation faite par Geoffroy de Neauphle. Simon, son fils aîné, encore mineur en 1229, donna en février 1237, n. s., une charte scellée de son sceau, pour confirmer une vente faite à l'abbaye de Joyenval. (Arch. de Seine-et-Oise. — Fonds de Joyenval). A. M. Fragment de sceau ogival en cire verte. Une dame debout, tenant de la main droite une fleur de lis. Légende : ............nea.......
Jul. 1229

" De granchia et decima de Valle Sancti Germani. "

Original en parchemin. — Inv., p. 132, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noveritis quod abbas et conventus Vallium Sarnaii admodiaverunt in perpetuum totam decimam quam habebant in parrochia de Valle Sancti Germani, G.... et P...., presbiteris ejusdem parrochie, pro sex modiis avene competentis, ad mensuram Rupis-Fortis, singulis annis monachis memoratis ab eisdem presbiteris et eorum successoribus, infra festum Omnium Sanctorum, persolvendis. Iidem vero monachi tenebuntur recipere in predicta villa predictam avenam infra octo dies, quandocumque ante terminum a dictis presbiteris vel eorum nuncio fuerint requisiti. Preterea granchiam decimalem quam edificaverant dicti monachi in jamdicta villa tradiderunt eisdem presbiteris, pro sex solidis parisiensibus censualibus, a sepedictis presbiteris et eorum successoribus, infra terminum prenotatum, annuatim dictis monachis persolvendis. Quod si prefati presbiteri sex modios avene et sex solidos prenominatos infra predictum terminum, sicut predictum est, dictis monachis non redderent in aliquo anno, ex tunc avenam et denarios illius anni propriis sumptibus ad abbatiam deferre tenerentur. Predicti vero presbiteri debent manutenere predictam granchiam et semper in omnibus et per omnia propriis sumptibus reparare. Nos vero istam admodiationem approbantes et gratam habentes, in signum perpetue firmitatis et munimen, ad peticionem partium, hanc presentem paginam sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº XXº nono, mense julio.

Jul. 1229

Carta archidiaconi Carnotensis, de admodiatione granchiæ et decimæ de Valle Sancti Germani.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 132, l. 1, nº 1 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Stephanus, archidiaconus Carnotensis, salutem : Noveritis quod abbas et conventus Vallium Sarnaii admodiaverunt, etc. (ut in prœcedenti carta)........ Quod ut ratum et firmum permaneat, ad peticionem partium, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno gratie Mº CCº XXº nono, mense julio.

Sceau en cire verte, sur queue de parchemin, très-endommagé. On lit au contre-sceau : [S]ecretvm Steph......
Jul. 1229

" C. Odonis Senescalli, de V solidis censualibus, in festo sancti Nichasii, apud Mellentum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 134, l. 1, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Odo de Mesiaco, miles, cognomento Senescallus, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod cum ab abbate et conventuVallium Sarnaii traherer in causam, super questione trium modiorum vini, quos singulis annis recipere debebant in prelo meo de Mellento villa, tandem, de voluntate et assensu Aalicie, uxoris mee, et Guillelmi, filii mei primogeniti, necnon et aliorum liberorum meorum, terminata est causa et sopita in hunc modum : videlicet quod ego et heredes mei tenemur reddere dictis monachis, pro tribus modiis memoratis vini in censu meo de Mellento villa, quinque solidos parisienses, in festo sancti Nigasii, singulis annis persolvendos. Et super hoc ego Odo et Aaliz, uxor mea, et Guillelmus, filius noster, fidem dedimus corporalem. Si vero aliquando contingeret quod heredes mei dictis monachis, ad diem memoratum, quinque solidos supradictos omnino reddere non vellent, tunc dicti monachi ad tres modios vini in prelo meo de Mellento villa recurrerent, et eos libere rehaberent et pacifice possiderent. Quod si pro jamdictis quinque solidis habendis aliquos sumptus facerent monachi vel dampna sustinerent, sumptus eorum et dampna teneremur eisdem bona fide resarcire. Quod ut ratum et firmum in perpetuum perseveret, ego jamdictus Odo presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XXº nono, mense julio.

Jul. 1229

" C. S., archidiaconi Carnotensis, ex dono Ysabel de Handraz. "

Original en parchemin. — Inv., p. 16, l. 8, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Stephanus, Carnotensis archidiaconus, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Ysabel de Handraz, in nostra presentia constituta, presente et consentiente Gaufrido Pontel, marito ipsius, pro salute anime sue et antecessorum suorum, dedit et concessit, in puram et perpetuam elemosinam, abbatie Vallium Sarnaii, post decessum ipsius Ysabel, quintam partem totius hereditatis sue ubicumque potuerit inveniri. In cujus rei memoriam, testimonium et munimen, ad petitionem utriusque partis, presentes litteras fecimus annotari et sigilli nostri munimine roborari. Actum anno gratie Mº CCº XXº IXº, mense julio.

Aug. 1229

" C. Johannis de Roboreto, de duobus solidis quos dederunt nobis Radulfus Ronel et Gebertus de Forgiis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 27, l. 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Johannes de Roboreto, miles, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod donationem quam fecerunt monachis Vallium SarnaiiRadulfus Ronel de Offergiis, Gebertus de Forgiis et uxor ejus, de duobus solidis annui redditus quos ab ipsis monachis annuatim percipiebant pro duabus partibus cujusdam prati juxta stagnum eorumdem monachorum siti, volui et concessi ut monachi supradicti pacifice possideant in perpetuum duas partes predicti prati, salvo jure meo, videlicet uno denario censuali reddendo mihi et heredibus meis, annis singulis, in festo sancti Remigii. Quod ut ratum in perpetuum et stabile perseveret, ad petitionem utriusque partis, feci presentes litteras sigilli mei munimine roborari. Actum anno gratie Mº CCº XXº IXº, mense augusto.

Ce Johannes de Roboreto nous paraît être Jean de Rouvray, dans le canton de Vernon. C'est peut-être comme à son nouveau vassal, et pour le récompenser de quelques services rendus, que Philippe-Auguste, devenu possesseur en 1195 de la châtellenie de Vernon, « l'an 1197, le dix-huitième de son règne, à Paris, donna à Jean de Rouvray ce qu'il avait aput Offerges et apud Poognes. « (Ms. 8408, 2. 2. B, fº IIº XVIII vº. — Cité par M. L. Delisle, Cart. normand, p. 10, nº 43). Lorsqu'en 1204, Philippe-Auguste reçut d'Amicie de Beaumont Breteuil et d'autres terres en échange de la châtellenie de Saint-Léger-en-Yveline, il excepta de celle-ci le fief de Jean de Rouvray, excepto feodo Johannis de Roboretto. (Ed. Martène, Miscellanea. p. 1047). Cette exception explique comment Poigny et Auffargis, distraits de la châtellenie de Saint-Léger, relevèrent de la vicomté de Paris et ne se soumirent pas à la coutume du comté de Montfort, dans lequel ils étaient enclavés. Dans notre Recueil de chartes du prieuré des Moulineaux, nº XV, nous avons publié une pièce de l'an 1227, par laquelle ce même Jean de Roboretto, dominus de Pogniis, ratifie plusieurs donations faites aux religieux de Grandmont dans sa terre de Poigny. A. M. Sceau rond en cire verte, sur queue de parchemin, à l'écu burelé de...... au lion de...... brochant sur le tout. Légende : ......10.......e Rovrei.... Au contre-sceau, même écu, avec la légende : † Secretvm........ (Gravés.) Une charte de l'an 1250, conservée aux archives du domaine de Rambouillet (Auffargis), émanée de Henricus de Rouvreio, probablement le fils de Jean, nous offre un sceau moitié moins grand que celui-ci, au même écu burelé, mais au lion contourné et la queue fourchée. — Nous aurons encore l'occasion dans ce Cartulaire de faire remarquer de semblables inversions sur les sceaux des douzième et treizième siècles. A. M.
Sept. 1229

" C. Stephani, archidiaconi Parisiensis, de quitacione census cujusdam vinee apud Vilers. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 130, l. 1, suppl. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis ad quos presentes littere pervenerint, Stephanus, Parisiensis archidiaconus, salutem in Domino : Notum facimus quod, in nostra presencia constitutus, Hugo de Vervilla, armiger, recognovit quod medietas cujusdam vinee site in territorio de Vilers juxta Bruerias, quam vineam defunctus Renardus de Sarmese, dedit et concessit, in puram et perpetuam elemosinam, monachis Albis abbacie de Vallibus de Sarneio, est de feodo suo, et quod dicti monachi debent ei unum denarium censualem tantum, ad festum sancti Remigii, annuatim, pro medietate predicte medietatis quam de ipso tenent, videlicet pro quarta parte tocius vinee supradicte. Recognovit etiam coram nobis quod Symon de Sarneio, miles, tenet aliam quartam partem vinee supradicte ab ipso in feodo. Voluit autem et concessit prenominatus Hugo coram nobis quod supradicti monachi Albi teneant et possideant, libere et pacifice in perpetuum, per censum prenominatum, vineam supradictam, et in manu nostra fidem prestitit corporalem quod per se vel per alium contra predictam quitationem de cetero non veniret. In cujus rei testimonium, ad petitionem predicti Hugonis et dictorum monachorum, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº vicesimo nono, mense septembris.

Fragment de sceau ogival en cire jaune, sur queue de parchemin. Légende : [† Sigillvm] Stephani Pa[risi]ensis arch[idiaconi]. Au contre-sceau, un agneau pascal, et pour légende : [Miser]ere mei Devs.
Oct. 1229

" Carta Willelmi, episcopi Parisiensis, de confirmatione cujusdam decime quarumdum vinearum apud Castras. "

Original en parchemin. — Inv., p. 153, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Guillermus, divina permissione, Parisiensis ecclesie minister indignus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Significaverunt nobis dilecti nostri monachi Vallium Sarnaii, quod ipsi acquisierant, in parrochia de Castris, decimas quarumdam vinearum et terrarum, videlicet decem arpentorum vinearum uno quarterio minus et sex arpentorum terre, sicut in litteris Symonis presbiteri de Castris vidimus contineri. Quam acquisitionem nos ratam et gratam habentes, predictis monachis perpetuo possidendam, auctoritate diocesana confirmamus. In cujus rei confirmations testimonium, presentes litteras sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum anno gratie Mº CCº XXº IXº, mense octobri.

Il existe aux archives de Seine-et-Oise un autre original de cette pièce (Inv., p. 136, l. 2, nº 9) ; la seule différence est que la mention du mois ne se trouve pas dans la seconde charte. Cette dernière est scellée d'un sceau ogival en cire verte, représentant un prélat. Légende : † Sigillvm.........risiensis episc..... Au contre-sceau, la Vierge et l'enfant Jésus, et pour légende : Ave Maria gratia plena.
Nov. 1229

" C. magistri Roberti, officialis curie Carnotensis, de quadam terra apud Joyacum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 3, l. 13, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, magister Robertus, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Gilo, presbiter sancti Andree Carnotensis, in nostra presentia constitutus, vendidit ad usus et consuetudines patrie, monachis Vallium Sarnaii, Cisterciensis ordinis, quandam peciam terre quam habebat sitam in territorio de Joyaco, in feodo ejusdem Gilonis, circiter novem sextaria seminis continentem, que terra vocatur Campus Sancti Michaelis, pro precio quadraginta librarum parisiensium et decem librarum carnotensium ; de qua summa peccunie recognovit coram nobis sibi fuisse plenarie satisfactum, fide media promittens quod in dicta terra vendita nichil de cetero per se vel per alium reclamaret vel reclamari procuraret ; immo dictam terram venditam dictis monachis et eorum successoribus, ad usus et consuetudines patrie, garandizaret contra omnes. In cujus rei testimonium, ad petitionem prefati Gilonis, presentes litteras dictis monachis dedimus sigilli curie Carnotensis munimine roboratas. Actum anno Domini Mº CCº XXº nono, mense novembri.

Nov. 1229

" Carta Johannis, militis de Scroniis, de concessione cujusdam terre apud Joyacum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 13, l. C, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Johannes de Scroniis, miles, salutem : Notum vobis facio quod ego volui et concessi venditionem quam fecit monachis Vallium Sarnaii dominus Egidius, presbiter sancti Andree Carnotensis, de quadam terra in feodo meo sita, in territorio Joiaci, que dicitur Campus Sancti Michaelis, circiter novem sextarios seminis capiente in una petia in territorio nominato, ut dicti monachi totam dictam terram in perpetuum liberam possideant et quitam. Quod si quis super hoc sepedictos monachos molestare atemptaret, ego et heredes mei tenemur ipsis garantizare eamdem terram contra omnes. Et de hiis omnibus firmiter tenendis fidem dedi corporalem. Preterea uxor mea omnia predicta voluit et concessit, et quod nichil in eadem terra, dotalicii nomine vel alia occasione, de cetero reclamaret, fidem sponte similiter prestitit corporalem. Quod ut ratum perpetuo perseveret, presentes litteras sigilli mei impressione munivi. Actum anno Domini Mº CCº XXº nono, mense novembri.

V. la charte précédente, où le donateur est appelé Gilo.
1229

De donatione cujusdam peciæ prati subtus villam de Champranton.

Copie — Décl, fº 88 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Henricus de Vaus, miles, notum facio universis præsentes litteras inspecturis quod Guiardus de Vaus dedit monachis Sarnaii, in perpetuam elemosinam, quandam peciam prati subtus villam de Champranton sitam, contiguam prato eorumdem monachorum : quam donationem Robertus, Johannes, Petrus et Mathildis voluerunt et expresse concesserunt, et quod in prædicta elemosina nichil de cætero reclamarent, fidem dederunt corporalem. Dictus etiam Guiardus obligavit fide media quod si aliquis hæredum suorum dictos monachos super dicta donatione molestaret, ipse tenetur garantizare eandem donationem, et expensas omnes, et damna, et gravamina quæ super hoc monachi sustinerent de suo emendare. Ego insuper Henricus prædictus sæpedictam elemosinam volui et concessi, et eam, sicut dominus feodi, contra omnes homines teneor garantizare, ut monachi Vallium Sarnaii eandem elemosinam in perpetuum possideant, liberam ab omni servitio atque quietam. Mathildis etiam uxor mea hæc omnia voluit et concessit, et promisit quod in eadem elemosina nichil de cætero per se vel per alium reclamabit. In quorum omnium testimonium et munimen, præsentes litteras sigillo meo roboravi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo vicesimo nono.

Jan. 1230, n. s

De excambio inter Amalricum, comitem Montisfortis et abbatiam Vallium Sarnaii.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 27, l. 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentem paginam inspecturi, quod nos, Amalricus, comes Montisfortis, de voluntate et assensu Beatricis, uxoris nostre, concessimus domui Vallium Sarnaii defensum nostrum, quod dicitur Le Fay de Planeto, et duo arpenta alneti subtus molendinum de Planeto, inter prata et rivum ejusdem molendini, et de terris dicto defenso contiguis usque ad centum septuaginta arpenta, inter totum computatis defenso, alneto et terris, sicut continetur infra metas. Abbas vero et conventus predicte domus, de voluntate et assensu abbatis Savignei, patris eorum, concesserunt nobis et heredibus nostris, in excambium dicti defensi et terrarum, quosdam redditus denariorum, bladi et hospitum quos in terra nostra habebant : videlicet in prepositura Rupisfortis, decem libras ; in prepositura Rambolleti, viginti solidos ; apud Montemfortem, triginta duos solidos in hospitibus, quorum hec sunt nomina : Ermengardis de Pruneto de Margaz debet duos solidos et sex denarios ; Guarinus Guichet, quinque solidos ; Petronilla, relicta Ulrici, cocatrix, quinque solidos ; Robertus Rebours, sex solidos ; Guinaudus et frater ejus, quinque solidos pro hostisia de Stanno ; Ogerius Furnerius, duos solidos ; Petrus Grante, quatuor solidos ; Renoudus Durant, duos solidos et sex denarios ; item Radulphus Agolant, septem solidos ; apud Sparnonem, octo sextaria bladi in molendinis nostris ; apud Condeium, unum modium bladi quem debet Guillermus Pointel et heredes sui ; apud Galleias, decem sextaria bladi de terra ipsorum, et tres solidos pro una hostisia que tenet Gebertus Chardon ; apud Conflant, tria sextaria salis ; apud Taverneium, quatuor sextaria castanearum que debet dominus Matheus de Montemorenciaco. Sciendum autem quod predicta domus Vallium Sarnaii tenebit in perpetuum et habebit libere, pacifice et quiete predictum defensum, alnetum et terras memoratas, et quociens voluerint nemus vendere poterunt et de eo suam facere voluntatem, et capere poterunt omnia forefacta sua infra metas suas et sequi forefactum suum manifestum et presens per terram nostram. Retinemus tamen in predictis defenso et terris venationes nostras, ita quod nullus possit ibi venari, exceptis nobis vel venatoribus nostris et dictis monachis pro infirmis suis, ad cuniculum et leporem. Retinemus etiam omnes magnas justicias que pertinent ad baronem, et quod possimus sequi et capere forefacta nostra in predictis omnibus, extra clausuram domus de Planeto, et si claudere voluerint, dimittent introitus et egressus competentes canibus et venatoribus nostris ; et si aliquis de fratribus vel servientibus ipsorum ex accidenti inveniret aliquam magnam bestiam in locis predictis, ipsi sine emenda illam redderent nobis vel servientibus nostris, si non essemus presentes. Nos vero el heredes nostri predicta omnia, tamquam nostra propria, dicte domui im perpetuum garantizare tenemur. Que ut rata et firma permaneant, presentem paginam sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno gratie Mº CCº vicesimo nono, mense januario.

Le Gallia christiana (t. VII. — Instr., col. 100), a publié une analyse de cette charte. Nous avons vu note 1, nº I, que l'abbaye des Vaux était fille de celle de Savigny.

Cette charte fut confirmée par le roi saint Louis, la même année : « Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex, universis presentem paginam inspecturis, salutem : Noveritis nos litteras dilecti et fidelis nostri Amalrici, comitis Montisfortis, inspexisse sub hac forma : ..........

« Quam commutationem nos, gratam et ratam habentes, ad peticionem parcium, confirmamus et sigilli nostri munimine roboramus. Actum anno ab incarnatione Domini Mº CCº vicesimo nono. « (Inv., p. 27, l. J.)

Sceau équestre en cire verte, sur lacs de soie rouge et verte, avec son contre-sceau, décrits nº CCLXVIII, p. 255.
Oct. 1230

" De prato quod dedit nobis Johannes Mingnon, inter Roncam et Vallariam. "

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 21. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentem paginam inspecturis, Guido, decanus de Castroforti, salutem in Domino : Noveritis quod, constitutus in presencia nostra, Milo de Runcha, miles, voluit et concessit quod monachi Vallium Sarnaii teneant et perpetuo pacifice possideant pratum quod dedit eis defunctus Johannes Miggnum, quod situm est inter Runcham et Vaularriam. De qua concessione et recta garantisia ferenda contra omnes dictus Milo, miles, pro se et Ansello nepote suo, fidem dedit in manu nostra corporalem. In cujus rei testimonium, presentem paginam sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno gratie Mº CCº XXXº, mense octobri.

Jan. 1231, n. s

" C. domini Crispini, militis de Rupeforti, de impignoratione VI modiorum avene. "

Original en parchemin. — Inv., p. 91, l. 2, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, magister Menardus, officialis archidiaconus Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Crispinus de Rupeforti, miles, in nostra presencia constitutus, impignoravit monachis Vallium Sarnaii, pro quadraginta libris parisiensibus, [sex] modios avene in decima sua de Summo Campo, ad mensuram ejusdem ville, de marcio in marcium, quotiens [in ...... her]edes ejus redimendos. Quos sex modios avene tenetur solvere dictis monachis idem Crispinus, annis singulis, infra [festum sancti] Martini hyemalis, de ipsa decima ubicumque trahatur ; et super hoc fidem dedit in manu nostra corporalem. Dominus vero Guido de Rupeforti, de cujus feodo movet dicta decima, impignorationem predictam voluit et concessit, et eam contra omnes se garantizaturum promisit, et super hoc litteras suas, et fidem coram nobis prestitit corporalem. Promiserunt insuper dicti Guido et Crispinus fid......orum monachorum comparebunt, coram reverendo patre domino episcopo Carnotensi, pro sepedicta impignoratione confirmanda. In [cujus rei testimonium et muni]men, presentes litteras, ad petitionem partium, sigillo curie archidiaconi Carnotensis, fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº XXXº, mense [januario].

V. nº XLVII, p. 64, note 1.
Apr. 1231

De venditione cujusdam peciæ terræ apud crucem de Chalet.

Original en parchemin. — Inv., p. 100, l. H. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, magister Menardus, officialis archidiaconi Carnotensis, in Domino salutem : Noverit universites vestra quod Marinus Burgant et Maria, ejus uxor, in nostra presencia constituti, recognoverunt se vendidisse Bernardo de Monasterio quamdam peciam terre, site apud crucem de Chalet, tres minas seminis continentis, precio centum solidorum carnotensis monete, etc. .................................................

In cujus rei testimonium et munimentum, ad peticionem partium, presentes litteras dedimus sigilli curie archidiaconi Carnotensis munimine roboratas. Actum anno gratie millesimo ducentesimo tricesimo primo, mense aprili.

Dans la suite de ce Cartulaire nous supprimerons les formules, qui sont toujours les mêmes, surtout dans les chartes émanées des officialités.
Jun. 1231

De quitatione usuarii in centum arpentis nemoris stagno abbatiæ contiguis, ex dono Geuberti, præpositi de Maincort.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 123, c. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Guido, dominus Caprosie, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod Geubertus, prepositus de Maincort, et Odelina, uxor ejus, in presentia mea constituti, fide prestita corporali, quittaverunt monachis Vallium Sarnaii usuarium suum et quicquid juris habebant in centum arpentis nemoris quod pie memorie Guido, pater meus, donaverat monachis supradictis, stagno eorum contiguis, pro quadraginta solidis parisiensibus quos a dictis monachis numeratos acceperunt. Petrus siquidem filius eorum primogenitus, Johannes et Natalis, Arnulphus et Jaquelina, nichilominus eorum liberi, hanc quittationem gratam habentes et ratam, similiter, fide prestita corporali, firmiter et fideliter tenendam concesserunt. Hanc autem quittationem ego jam dictus Guido et heredes mei, domini Caprosie, contra omnes tenemur garandire. In cujus rei memoriam et munimen, hanc presentem paginam fieri volui et sigilli mei impressione communiri. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo primo, mense junio.

V. nºCLII, p. 165.
Jun. 1231

" Domini Guidonis de Levis, de muro juxta prata versus Sarneium. "

Original en parchemin. — Inv., p. 123, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Guido de Leviis, miles, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod monachi Vallium Sarnaii murum suum juxta stagnum de voluntate mea construxerunt. Volo etiam et concedo quod dicti monachi faciant fossata, inter prata sua et nemus versus Sarnaium, sine aliqua contradictione, quantum ad me pertinet, muro supradicto in eodem in quo nunc est statu permanente. In cujus rei memoriam et munimen, has presentes litteras fieri volui et sigilli mei impressione communiri. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo primo, mense junio.

Gui II, fils de Gui I de Lévis, qui fonda en 1190 l'abbaye Notre-Dame de la Roche, et de Guiburge de Montfort, fille de Simon III, comte d'Évreux, et d'Amicie de Beaumont. Suivant le P. Anselme, t. IV, p. 12 F, ce sceau, pendant sur soie verte à une charte donnée en 1233 à l'abbaye de Saint-Denis, « est en cire jaune à trois chevrons, et au contre-sceau, un lion, comme celui de Montfort-d'Amaury. »
22 jul. 1231

" C. Ludovici, abbatis, et conventus sancti Maglorii Parisiensis, de quodam arpento vinee apud Atyes. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 64, l. 7, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Ludovicus, beati Maglorii Parisiensis abbas, et ejusdem ecclesie humilis conventus, in Domino salutem : Noverint universi quod nos viris religiosis abbati et conventui de Vallibus de Sarnei quoddam arpentum vinee situm apud Monz, in censiva et dominio nostro, quod arpentum dicti abbas et conventus possidebant ex elemosina defuncte Margarete, domine de Monz, quod nobis singulis annis debet octo denarios et obolum capitalis census, concessimus im perpetuum possidendum, pacifice et quiete, pro sex solidis et tribus denariis et obolo incrementi census nobis, annis singulis, reddendis, in festo sancti Remigii, cum censu capitali predicto ; in memorato vero arpento vinee omnimodam justiciam retinemus. In cujus rei memoriam, presentes litteras sigillorum nostrorum impressionibus fecimus communiri. Actum publice in capitulo nostro, anno incarnati Verbi Mº CCº tricesimo primo, mense julio, in festo beate Marie Magdalene.

Sceau en cire blanche, sur queue de parchemin, représentant un abbé. Légende : Sig......... Maglo....... Au contre-sceau, une main bénissant.
Aug. 1231

" C. curie Parisiensis, de concessione Johannis de Villadavrei, de quibusdam terris apud Sanctum Nonnum. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 33, l. 2, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes de Villadavreti, armiger, in presencia nostra constitutus, concessit viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarneii, ut ipsi teneant de cetero in manu mortua et possideant, in perpetuum, libere et quiete, omnes terras quas ipsi tenent in presenti de ipso et suis compartionariis, abbate videlicet et conventu sancte Genovefe Parisiensis et priore de Malliaco, ut dicitur, in territorio Sancti Nonni, tam intra clausuram porprisii granchie dictorum monachorum Vallium Serneii quam extra granchiam ; ita tamen quod debent reddere annuatim, apud Sanctum Nunnum, duodecim solidos censuales communi servienti dicti Johannis, et abbatis et conventus sancte Genovefe, et prioris predicti, in festo beati Remigii ; debent etiam dicti abbas et conventus Vallium Serneii annuatim reddere unum sextarium bladi, uno boyssello minus, dicto Johanni et heredibus suis in granchia sua apud Sanctum Nonnum, sicuti antea, ut dicitur, persolvebant. Hec autem omnia voluit et concessit dictus Johannes, salvo omni jure capitalium dominorum, a quibus dictas terras tenet, ut dicitur, in feodum. De predictis autem omnibus observandis, etc.................

In cujus rei testimonium, presenti scripto, nos ad petitionem ipsius Johannis, sigillum curie Parisiensis duximus apponendum. Actum anno gratie Mº CCº tricesimo primo, mense augusto.

V. nºCXCVI, p. 200.
Oct. 1231

De impignoratione cujusdam decimæ apud Bercherias-Maingoti.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 13, l. 2, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], permissione divina, Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Renoldus, clericus, Odelina et Menendis, mulieres de Bercheriis-la-Mengot, in nostra presentia constituti, fide prestita, pignori obligarunt ecclesie Vallium Sarneii, Parisiensis diocesis, totalem decimam suam bladi, quam percipiebant apud Bercherias supradictas, pro duodecim libris carnotensibus, de martio in martium, ad peticionem partis que primo petierit, redimendam. Johannes vero de Montirel, de cujus feodo predicta movet decima, ut dicitur, pignus istud coram nobis, fide data, laudavit pariter et concessit. Nos vero impignorationem concedentes eandem, presentes litteras sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo primo, mense octobris.

Nov. 1231

De quitatione cujusdam decimæ in territorio de Villers-la-Chapelle.

Original en parchemin. — Inv., p. 91, l. 2, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Stephanus, archidiaconus Carnotensis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Jaquelinus Borguegne et Reginaldus Harpin, in nostra presentia constituti, recognoverunt se nichil juris habere in quadam decima monachorum Vallium Sarneii, sita in territorio de Villers-la-Chapelle, quam contulit dictis monachis defuncta Letitia de Sancto Simphoriano ; et fidem prestiterunt corporalem predicti J[aquelinus] et R[eginaldus] quod in dicta decima nichil de cetero vel per se vel per alios reclamarent, nec dictos monachos super hoc amplius molestarent. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigilli nostri munimine duximus roborandas. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo primo, mense novembri.

V. nºCCXV, p. 213.
Dec. 1231

Carta Galterii, Carnotensis episcopi, de decima Bartholomæi de Broovilla, apud Glahervillam.

Original en parchemin. — Inv., p. 85, l. 10, nº13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, G[alterius], divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, salutem in Domino : Noveritis quod, constituti in presentia nostra, Bartholomeus de Broovilla et Sibilla, uxor ejus, impignoraverunt monachis Vallium Sarnaii, fide prestita corporali, pro triginta libris parisiensibus, totam decimam suam de Glahervilla in blado et in vino, quotienscumque voluerint, redimendam. Quam impignorationem Godefridus de Fraasvilla, armiger, de cujus feodo movet dicta decima, voluit et concessit, et eandem dictis monachis se garantizaturum, fide prestita corporali, promisit. Quod ut ratum et firmum sit, presentes litteras sigillo nostro, ad petitionem utriusque partis, fecimus roborari. Actum anno gratie Mº CCº tricesimo primo, mense decembri.

1231

" Carta G. Carnotensis episcopi, de decima Roberti clerici de Cropellis, apud Glaharvillam. "

Original en parchemin. — Inv., p. 85, l. 1, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, G[alterius], divina permissione, ecclesie Carnotensis minister humilis, salutem in Domino : Noveritis quod, constituti in nostra presencia, Robertus de Cropellis, clericus, et Gervasius, frater ejus, impignoraverunt, assensu et volumptate Willelmi, fratris eorum, monachis Vallium Sarnaii, fide prestita corporali, pro sexaginta libris parisiensibus, totam decimam suam de Glahervilla in blado et vino, quocienscumque voluerint, redimendam. Quam impignorationem Bartholomeus de Broovilla et Sybilla, uxor ejus, de quorum feodo movet dicta decima, voluerunt et concesserunt, et eandem dictis monachis se garantizaturos, fide prestita corporali, promiserunt. Sciendum siquidem quod Robertus de Cropellis, tanquam dominus feodi, voluit et laudavit impignorationem quam fecit Gervasius, frater suus, assensu et volumptate Willelmi, fratris sui, et eandem dictis monachis fide media garantire compromisit. Quod ut ratum et firmum sit, presentes litteras, ad petitionem parcium, sigillo nostro fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo primo.

1231

" C. Thome, Pissiacensis archidiaconi, de III sextariis avene que nobis dedit Simon armiger de Alneto in grangia de Ebysoers. "

Original en parchemin. — Inv., p. 147, l. 2, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Thomas, Pissiacencis archidiaconus, salutem in Domino : Noveritis quod Symon de Alneto, armiger, in nostra presencia constitutus, recognovit se dedisse domui Vallium Sarnaii, de voluntate et assensu Petronille, uxoris sue, el Amalrici, filii sui, tres sextarios avene, singulis annis, percipiendos in mediatione sua quam ipsi monachi debent eidem Symoni in grangia sua des Esbiseors. Super qua donatione firmiter tenenda dictus Symon et Petronilla, uxor ejus, et A[malricus], filius ejus, fidem dederunt in manu nostra corporalem. Quod ut ratum sit, ad petitionem eorum, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus communiri. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo primo.

Jan. 1232, n. s. — Vid. mart. 1249

De quitatione duarum peciarum vinearum in valle de Merroliis et ad Portam Galant.

Vidimus en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod cum contencio verteretur inter abbatem et conventum de Valle Sarnaii, ex una parte, et Matheum carnificem, et Raginardum Cordele, Hugonem et Hermum, et Hermelinam fratres, ex altera, super duabus peciis vinearum, quarum una sita est, ut dicitur, in valle de Merroliis et alia ad Portam Galant, tandem, in nostra presentia constituti, Matheus, Raginardus, Hermus et Hermelina supradicti quicquid juris habebant in dictis duabus peciis vinearum supradictis abbati et conventui quitaverunt, fide prestita promittentes quod in illis vineis per se vel per alios nichil de cetero reclamabunt, sub prestite fidei religione promittentes quod quando Radulphus, frater dictorum Raginardi, Hugonis, Hermi et Hermeline, qui agebat, ut dicebatur, in partibus remotis, ad partes veniet gallicanas dictis abbati et conventui quitabit jus, si quod habet in vineis prenotatis, fide prestita corporali. Et de hoc faciendo dicti Hugo, Hermus et Hermelina quandam peciam terre sitam, ut dicitur, apud Merroles, in censiva domine de Castroforti eisdem abbati et conventui in contraplegium assignarunt. Ad hoc predicti Matheus, Raginardus, Hugo, Hermus et Hermelina recognoverunt se recepisse a dictis abbate et conventu quinquaginta solidos parisienses pro dicta quittatione facienda. Actum anno Domini Mº CCº XXXº primo, mense januario.

Voir nº LXXXV, p. 103.
Feb. 1232, n. s

" Cyrographum Odonis, abbatis et capituli Beati Dyonisii, de Carpentis nemoris et de septem arpentis prati et trium quarteriorum. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 123, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Odo, Dei gratia, Beati Dyonisii abbas, et ejusdem loci conventus, omnibus presentes litteras inspecturis, salatem in Domino : Universitati vestre notum facimus quod nos monachis de Sarnaio septem arpennos et tria quarteria pratorum in valle de Domna-Petra sitorum, et centum arpennos nemoris quos defunctus Guido, dominus Caprosie, in elemosinam eis contulerat de quarta parte sua nemoris Beati Dyonisii quam tenebat a nobis, in perpetuum concessimus possidendos ; ita quod inde nobis annuatim persolvent triginta solidos parisienses censuales, in festo sancti Andree apostoli, salva nobis, quantum ad seculares, ibidem justicia. Et in istis triginta solidis censualibus computabitur ille census quem nobis ante solvebant, secundum tenorem carte quam eisdem monachis bone memorie venerabilis abbas Guillelmus, jamdudum concesserat, et a trossis que debebantur de pratis liberi remanebunt. Et quando abbas Beati Dyonisii ad partes illas accedet, faciet piscari in stagnis eorumdem que sunt juxta nemus Beati Dyonisii. Quod si de dictis centum arpennis nemoris aliquos voluerint extirpare, de singulis arpennis quos coluerint, annis singulis, nobis reddent duos denarios censuales, ad dictum festum sancti Andree, preter predictum censum triginta solidorum. Quod ut ratum sit, paginam hanc sigillis nostris munivimus. Actum anno Domini millesimo CCº tricesimo primo, mense februario ; astantibus in capitulo nostro : domino Odone, abbate ; Symone, magistro priore ; Sevino, subpriore ; Drogone, tercio priore ; Noe, quarto priore ; Girardo, quinto priore ; Guiberto, cantore ; Ricardo, thesaurario ; Theobaldo, infirmario ; Philippo, cenatore ; Henrico, celerario ; Roberto, hospiciario ; Johanne, coquinario ; Johanne, capicerio ; Galfrido, archario ; Petro, subinfirmario ; Herberto, subcoquinario, et cetero toto capitulo.

Voir nos CLII, p. 165, et CLXXI, p. 181. Voir nº LIII, p. 70.

Deux sceaux en ogive de cire verte, sur lacs de soie verte.

Sceau de l'abbé de Saint-Denis. — Un abbé en habits sacerdotaux, debout, la tête tonsurée, tenant une crosse de la main droite, et de la gauche un livre appuyé sur sa poitrine. Légende : † Sigill[vm Odo]nis [abb]atis beati Dyonis[ii]. Contre-sceau : Buste de face de saint Denis, mitré, entre deux fleurs de lis. Légende : † Dyon[isivs] ar[eop]agita. (Gravés.)

Sceau de l'abbaye. — Saint Denis assis, en habits épiscopaux, la tête tonsurée, donne la bénédiction de la main droite, qui soutient sa crosse ; la gauche tient un livre appuyé sur son genou. Légende : † [Sigillvm sancti Dyonisii archiepiscopi]. Au contre-sceau rond, les têtes affrontées des deux compagnons du premier évêque de Paris. Légende : † Rvstici et elevtherii.

Ces deux sceaux, surtout celui de l'abbaye, sont assez mal conservés. Nous avons complété leurs légendes à l'aide de deux beaux exemplaires, provenant du fonds de l'abbaye d'Hérivaux, aux archives de Seine-et-Oise. (V. M. de Wailly, El. de Paléographie, II, notice LXXXV, p. 305, et pl. P, nº 4.) A. M.

Feb. 1232, n. s. — Vid. mart. 1249

De quinque quarteriis vineæ apud Balneolum, in loco qui dicitur Porta Galan.

Vidimus en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod, in nostra presentia constitutus, Johannes de la Frenaye voluit et concessit quod abbas et conventus Vallium Sarnaii teneant de cetero in manu mortua quinque quarteria vinee site apud Balneolum, in loco qui dicitur Porta Galan, in feodo suo sita, ut dicitur, sine coactione distrahendi, pro duodecim denariis censualibus, eidem Johanni et heredibus suis, annis singulis, persolvendis, hiis terminis, videlicet una medietate in festo Annunciationis beate Marie, et altera medietate in festo beati Remigii. Et promisit, etc...............................

Actum anno Domini Mº CCº XXXº primo, mense februario.

V. nº LXXXV, p. 103.
Feb. 1232, n. s. — Vid. mart. 1249

De quinque quarteriis vineæ ad Portam Galant, ex dono Johannis Col de Juste.

Vidimus en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod ego Johannes Col de Juste volo et concedo quod monachi Vallium Sarnaii teneant, in perpetuum, pacifice et quiete, quinque quarteria vinee que acquisierunt in feodo meo apud Balneolos, in territorio quod dicitur Porta Galant. Ita tamen quod pro dictis quinque quarteriis vinearum reddent michi et heredibus meis duodecim denarios censuales, medietatem in Annunciatione beate Marie, et medietatem in festo beati Remigii ; et ego Johannes predictus memorata quinque arpenta vinearum dictis monachis contra omnes teneor garentizare, fide prestita corporali. Quod ut firmum sit, presentes litteras sigillo meo roboravi. Actum anno Domini Mº XXXº primo, mense februario.

Sic, proMº CCº XXXº primo. V. nº LXXXV, p. 103.
Mart. 1232, n. s. — Vid. mart. 1249

De excambio cujusdam vineæ apud Balneolum, cum Petro de Orli, tannatore.

Vidimus en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod constitutus, in presentia nostra, Petrus de Orli, tannator, recognovit se dedisse in escambium monachis Vallium Sarnaii tria arpenta terre, sita juxta Plesseium, in censiva dictorum monachorum, pro tribus quarteriis vinee, sitis apud Balneolum ; recognovit etiam se vendidisse eisdem monachis duo arpenta terre in predicta censiva dictorum mouachorum, pro tredecim libris parisiensibus. Promisit eciam dictus Petrus, fide in manu nostra prestita corporali, quod predictum escambium et venditionem predictam, secundum usus et consuetudines Francie, dictis monachis garentizabit. Ascelina vero, uxor dicti Petri, predictum escambium et predictam venditionem, voluit et concessit, et sponte fidem in manu nostra prestitit corporalem quod unquam per se vel per alium, ratione dotalicii vel alio modo, in predicto escambio vel venditione aliquid reclamabit. In cujus rei testimonium, ad peticionem utriusque partis, presentes litteras sigilli curie Parisiensis appositione fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº XXXº primo, mense martio.

V. nº LXXXV, p. 103.
Mart. 1232, n. s

" C. Odonis, militis de Sarnaio, de uno modio bladi et de gaignis pratorum nostrorum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 44, l. A, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Odo de Sarnaio, miles, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis, quod cum contentio verteretur inter me ex una parte, et viros religiosos abbatem et conventum Vallium Sarnaii ex altera, super gainis pratorum eorumdem monachorum que sita sunt inter abbatiam et villam Sarnaii, tandem, pro remedio anime mee et ad preces bonorum virorum, quittavi dictis monachis si quid juris habebam in dictis gainis ; concessi eciam eisdem monachis ut in perpetuum pacifice possideant unum modium bladi quem dedit eis in elemosinam dominus Symon de Sarnaio in feodo meo apud Sarnaium, et ipsi quittant michi et heredibus meis duo arpenta prati que dederat eis defuncta Matildis, quondam uxor mea, inter Sarnaium et villam de Senlices sita. Quod ut ratum in perpetuum et stabile perseveret, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratie Mº CCº XXXIº, mense marcio.

Voir nos CC, p. 203, et CCXLI, p. 232.
Mart. 1232, n. s

De dimidio modio bladi apud Sanctum-Scubiculum.

Original en parchemin scellé — Inv., p. 139, l. 5, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, magister Menardus, officialis archidiaconi Carnotensis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Johannes de Gehennae et Maria, uxor ejus, filia defuncti Burgundii, militis, in nostra presentia constituti, fide media promiserunt quod de cetero, sine contradictione aliqua, singulis annis, reddent religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii dimidium modium, medietate bladi, medietate avene, percipiendum in granchia dictorum J[ohannis] et M[arie], sitam apud Sanctum-Scubiculum, et debet esse bladum predictum de decima quam dicti J[ohannes] et M[aria] habent apud locum predictum in terra eorumdem. Hune autem dimidium modium bladi prefatus B[urgundius] jam pridem contulerat, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis supradictis. Istam quoque elemosinam Johannes de Senvilla, miles, de cujus feodo dicta decima movet, laudavit, voluit et concessit, et fide media guarandizandam promisit. Actum, ad petitionem dictorum Johannis et Marie, anno Domini Mº CCº tricesimo primo, mense martio.

Voir nº CCLXVII, p. 253. Sceau ogival en cire jaune, sur queue de parchemin. L'archidiacre à mi-corps, issant des flots, tenant un livre sur sa poitrine. Légende : [† S.] cvrie archid. Carnotensi[s]. (Gravé.)
Mai. 1232

" Milonis, militis, de Torota, de dimidio modio bladi in decima de Boenvilla. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 143, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Milo de Torota, miles, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis, quod donationem quam fecit defunctus Robertus de la Baate, miles, monachis Vallium Sarnaii de dimidio modio bladi percipiendo, in decima de Boenvilla, omni anno quo heredes dicti Roberti percipient decimam illam, scilicet de biennio in biennium, que decima movet de feodo meo, volui et concessi, et quod contra dictam donationem per me vel per aliam personam non veniam firmiter promisi. In cujus concessionis testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo secundo, mense maio.

Voir la donation faite, en août 1220, par Robert de Specula, devant Gautier, évêque de Chartres (nº CCXXIII, p. 219). Robert de Specula est bien le même que Robert de la Baata. Nous rencontrons en effet, nº LXVII, p. 84, Robert et Jocelin de Specula, qui confirment la donation de la terre de Proverlu faite par leur oncle Adam de Capella, et nous voyons, nos XXXI et XXXI bis, p. 48 et 49, que les deux frères étaient fils de Guiburge de la Baata, sœur d'Adam, nommée Guiburgis de Specula dans la charte nº LXVII. L. M. Sceau rond en cire verte, sur queue de parchemin. Un écu à quatre fasces endentées par en bas. Légende : ......vm Milonis de Tovro... On remarquera la différence de ces armoiries avec celles du sceau de Philippe de Tourote, décrit nº CCLXXXVIII, p. 270. Ce Philippe est-il le même que celui nommé dans la pièce CCCXXVIII, qui est dépourvue de son sceau ? A. M.
Mai. 1232

" C. Philippi, militis, de Torota, de dimidio modio bladi in decima de Boenvilla. "

Original en parchemin. — Inv., p. 143, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Philipus de Torota, miles, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis, quod donationem quam fecit defunctus Robertus de Baata, miles, monachis Vallium Sarnaii, etc. (ut in prœcedenti carta.).....

Actum anno Domini Mº CCº XXXº secundo, mense maio.

Jul. 1232

" C. presbiteri de Spineto, de concessione domini Petri Mallart, ut pacifice possideamus unum arpentum vinee apud Bruerias in Rubeo Monte. "

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Guido, presbiter ecclesie de Spineto, salutem in Domino : Noveritis quod, constitutus in presencia nostra, dominus Petrus Mallart, miles, recognovit se concessisse monachis Vallium Sarnaii, fide corporali prestita, ut in perpetuum teneant, pacifice et quiete, unum arpentum vinee apud Bruerias, in Rubeo Monte, in feodo suo quod ei obvenit ex hereditate uxoris sue, salvo eidem Petro et heredibus ejus jure suo, videlicet pressoragio, gardia et justicia sua, secundum consuetudines Rubei Montis predicti. Domina etiam Amelina, uxor dicti Petri, omnia predicta voluit et concessit, et quod contra non veniret fidem dedit in manu nostra corporalem. Hiis omnibus interfuerunt : frater Petrus Becemie, monachus Vallium Sarnaii ; Guido Mallart, miles, frater dicti domini Petri ; Raginaldus, draperius de Lusarches ; Arnulfus Rufus ; Reliquus de Trianon, et multi alii. In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad peticionem parcium, sigillo nostro sigillavi. Actum anno Domini Mº CCº XXXº secundo, mense julio.

On peut comparer ce nom avec celui de Butemica, déjà rencontré par nous nos XXXVIII et XXXIX, p. 57.
Oct. 1232

" De pace inter dos et homines de Ulmeto. "

Original en parchemin. — Inv., p. 38, l. B, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Balduinus de Corbolio, miles, universis presentes litteras inspecturis, notum fieri volo quod cum verteretur contentio inter viros religiosos, abbatem et conventum Vallium Sarnaii ex una parte, et dominos de Ulmeto et homines ejusdem ville ex altera, super querelis inferius annotatis, super eo videlicet quod abbas et conventus predicti dicebant quod hospites sui de Chupineria debebant habere pasturam animalibus suis in communi pasticio de Ulmeto, quod est ex opposito dicte Chupinerie ; dicebant etiam quod habere debebant viam suam per dictum pasticium ad extrahendas motas suas de maresco suo : et super tribus maiis quos dicti homines de Ulmeto dicebant se habere in nemore monachorum, quod est juxta grangiam de Boillonello : super eo etiam quod dicti homines de Ulmeto dicebant se habere pasturam animalibus suis in pratis monachorum que sunt ante domum de Rossiaco post primum fenum. Tandem ad instantiam nostram, de cujus feodo movent predicta, et nobilium virorum atque sapientium consilio, dicta contentio pacificata est in hune modum : videlicet quod abbas et conventus predicti et hospites sui de Chupineria quittaverunt hominibus de Ulmeto pasturam et viam quas dicebant se habere in pasticio predicto, ita quod homines de Ulmeto debent claudere pasticium illud muro. Si vero pro defectu clausure aliquod animal dictorum monachorum vel hospitum suorum intraverit dictum pasticium, poterunt illud animal eicere, ita quod non ledetur, nec pro eo exigetur emenda. Si quis vero de hospitibus monachorum vel de eorum familia inventus fuerit murum diruere vel etiam de parte alia aliquod animal in pasticium intromittere, dampnum restituet et quinque solidos dabit pro emenda. Quod si anser vel aliqua avis monachorum vel hospitum suorum in pasticium volaverit, poterit eici sine lesura et emenda. Dicti vero domini et homines de Ulmeto quittaverunt monachis supradictis duos maios, quos dicebant se habere in nemore monachorum juxta grangiam de Boillonnello, ita quod semel in anno, prima videlicet dominica maii ire poterunt ad maium in nemore supradicto ; ita tamen quod non deferent nisi mortuum nemus sine fasciculis et sine ligaturis, nec secabunt nec deferent nisi secundum rationem maii. Quod si predicta die dominica dicti homines ad maium in dicto nemore non ierint, alia die in toto anno illo ire non poterunt. Si quis vero inventus fuerit vivum nemus secare vel etiam de mortuo ultra rationem maii secare vel deferre, dampnum restituet et quinque solidos dabit pro emenda. Quitaverunt etiam dicti domini et homines de Ulmeto monachis supradictis pasturam quam dicebant se habere in pratis ipsorum, ita quod in predictis pratis de cetero nichil poterunt reclamare. Hec omnia ego Balduinus, tanquam dominus feodi, ad peticionem partium, utrique parti teneor garantizare. In cujus rei testimonium et perpetuam firmitatem, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo secundo, mense octobri. Huic compositioni interfuerunt : Ricardus, abbas ; Petrus de Buxeria ; Johannes Anglicus ; Crispinus Michael de Nealpha ; Guillelmus de Casteneio, monachi Vallium Sarnaii ; Milo, frater meus ; dominus Ferricus Briart ; Guido Briart ; Thomas de Sancto Verano, Thomas de Vinolio, Guillelmus de Liciis, Petrus de Trossuel, milites ; Raginaldus de Plesseio ; Petrus li Sesnes ; Gillebertus de Chancuelle ; Bartholomeus de Corbolio ; Terricus, major de Manessiaco, et multi alii.

15 dec. 1232

Gregorius VIIIIos, de privilegiis et immunitatibus abbatiæ.

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. K. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Gregorius episcopus, servus servorum Dei, venerabilibus fratribus archiepiscopo Senonensi et suffraganeis suis et dilectis filiis abbatibus, prioribus, decanis, archidiaconis, prepositis et aliis ecclesiarum prelatis per Senonensem provinciam constitutis, salutem et apostolicam benedictionem : Non absque dolore cordis et plurima turbatione didicimus quod ita in plerisque partibus ecclesiastica censura dissolvitur et canonice sententie severitas enervatur ut viri religiosi, et hii maxime qui per sedis apostolice privilegia majori donati sunt libertate, passim a malefactoribus suis injurias sustineant et rapinas, dum vix invenitur qui congrua illis protectione subveniat, et pro fovenda pauperum innocentia se murum opponat. Specialiter autem dilecti filii abbas et fratres monasterii Vallis Sarnaii, Cisterciensis ordinis, Parisiensis diocesis, tam de frequentibus injuriis quam de ipso cotidiano defectu justitie conquerentes, universitatem vestram litteris petierunt apostolicis excitari, ut ita videlicet eis in tribulationibus suis contra malefactores eorum prompta debeatis magnanimitate consurgere quod ab angustiis quas sustinent et pressuris vestro possint presidio respirare. Ideoque universitati vestre, per apostolica scripta, mandamus atque precipimus, quatinus illos qui possessiones vel res seu domos predictorum fratrum irreverenter invaserint aut ea injuste detinuerint, que predictis fratribus ex testamento decedentium relinquuntur, seu in ipsos fratres vel ipsorum aliquem contra apostolice sedis indulta sententiam excommunicationis aut interdicti presumpserint promulgare, vel decimas laborum de terris habitis, ante concilium generale et ante quod susceperint ejusdem ordinis instituta, quas propriis manibus aut sumptibus excolunt seu nutrimentis animalium suorum, spretis apostolice sedis privilegiis, extorquere, monitione premissa, si laici fuerint, publice candelis accensis, singuli vestrum in diocesibus et ecclesiis vestris excommunicationis sententia percellatis ; si vero clerici vel canonici regulares sive monachi fuerint, eos, appellatione remota, ab officio et beneficio suspendatis, neutram relaxaturi sententiam donec predictis fratribus plenarie satisfaciant, et tam laici quam clerici seculares qui, pro violenta manuum injectione in fratres ipsos vel ipsorum aliquem, anathematis vinculo fuerint innodali, cum diocesani episcopi litteris, ad sedem apostolicam venientes, ab eodem vinculo meruerint absolvi. Datum Anagnie, XVIIII kalendas januarii, pontificatus nostri anno sexto.

1232

Donatio abbatiæ beatæ Mariæ de Roscha.

Gallia christiana, t. VII ; Instr., col. 100. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, Lucien Merlet et Auguste Moutié (éds.). Paris : Imprimerie H. Plon, 1857-1858.

Ego Guido de Levies, miles, notum fieri volo universis quod ego, per Dei gratiam, in bono statu corporis manens, et bonum sensum habens, pro salute animæ meæ et amicorum meorum, in eleemosynam dedi de mobilibus meis a me acquisitis quatuor millia librarum parisiensium ad faciendam abbatiam de Roscha, et congregandum ibi conventum ; et tradidi dictam pecuniam viris venerabilibus et amicis meis abbati Vallium Sarnaii, et domino Amalrico, comiti Montisfortis, et Alexandro de Vordis, militi, consanguineo meo, expendendam per manus et consilium ipsorum in ædificatione dictæ abbatiæ, in provisione conventus et in emendis redditibus seu possessionibus, ad opus et utilitatem et incrementum dictæ abbatiæ et dicti conventus. In cujus rei testimonium, præsentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini MCCXXXII.

Voir les notes de la pièce CCCXII. Cette charte est également imprimée dans Dubois, Hist. eccl. Paris., tome II, p. 387.
1232

" C. Galteri, episcopi Carnotensis, de dimidio modio bladi in decima de Boenvilla. "

Original en parchemin. — Inv., p. 143, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noveritis quod, constitutus in presentia nostra, Philippus de la Baate, miles, voluit et concessit, fide prestita, donationem, quam fecit monachis Vallium Sarnaii defunctus Robertus de la Baate, pater suus, videlicet dimidii modii bladi percipiendi in decima de Boenvilla, omni anno quo dictus Philippus vel heredes ipsius percipient decimam illam, scilicet de biennio in biennium. Quod ut firmum et stabile in perpetuum perseveret, presentes litteras scribi voluimus et sigilli nostri munimine roborari. Actum anno gratie Mº CCº tricesimo secundo.

V. nos CCCXXVII et CCCXXVIII, p. 301.
1232

De admodiatione decimarum de Monte-Falconis, ex concessione conventus Longi-Pontis.

Original en parchemin scellé — Inv., p. 28, l. V. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater D......., humilis prior ecclesie Longi-Pontis, totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod nos, de communi assensu nostro, admodiavimus, in perpetuum religiosis viris, monachis Vallium Sarnaii decimas omnium terrarum quas ipsi possidebant apud granchiam suam de Monte-Falconis, in decimatione prioratus nostri de Orceio, pro septem sextariis bladi, dimidio videlicet modio hybernagii et uno sextario avene, de quibus assignaverunt nobis apud Vivers duo sextaria hybernagii et unum sextarium avene, singulis annis, percipienda ab heredibus defuncti Raginaldi de Vicinis, in terra que fuit Symonis de Chateron, et quatuor sextaria hybernagii percipienda, annis singulis, in modiatione que dictis monachis debetur de terris quas habent apud Gomet-Villam, ad mensuram et ad terminum quo eis debetur et de eodem blado ; et dicti monachi significare tenebuntur priori de Orceio diem quo recipient modiationem predictam, et prior de Orceio tenebitur mittere pro dictis quatuor sextariis recipiendis, et si dictus prior quatuor predicta sextaria requisierit et habere non poterit, dicti monachi tenebuntur eidem priori reddere dicta quatuor sextaria de prefata modiatione, infra festum dominice Nativitatis. Si vero sepedicti monachi de cetero terras aliquas adquisierint in decimatione nostra de Orceio, reddent inde plenam decimam nisi nobiscum aliter composuerint. Quod ut ratum sit et stabile, presentem paginam sigillis nostris fecimus roborari. Actum anno Domini millesimo CCº tricesimo secundo.

V. nº CLX, p. 172. Fragment de sceau du prieuré de Longpont, décrit nº CLX, p. 172.
1232

Carta Guillelmi, Parisiensis episcopi, de admodiatione decimarum de Monte-Falconis.

Original en parchemin. — Inv., p. 28, l. V, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Guillelmus, divina permissione, Parisiensis ecclesie minister indignus, salutem in Domino : Notum facimus quod admodiationem quam fecerunt monachis Vallium Sarnaii prior et conventus Longi-Pontis de decimis terrarum quas dicti monachi possidebant apud granchiam de Monte-Falconis, in decimatione prioratus de Orceio, sicut in eorum litteris vidimus, contineri, ratam habemus et auctoritate diocesana confirmamus. Actum anno Domini Mº CCº XXXº secundo.

Voir nº CLX, p. 172, et la charte précédente.
Jan. 1233, n. s

" De vinea Galterii de Grandi-Ponte. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 17, c. H, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, magister R[aginaldus], officialis decani Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Galterus de Grandi-Ponte et Maria, ejus uxor, in nostra presentia constituti, recognoverunt se vendidisse Giloni, presbitero sancti Andree Carnotensis, quandam peciam vinee sitam desuper Molendina Nova, in censiva defuncti Hugonis de Sancto Hilarione, quam idem Galterus emerat a Johanne Pautonensi, ut dicebat, pro centum solidis carnotensibus, etc....................................

Et pro hac venditione dicto G[iloni] garandizanda, sicut dictum est, dicti Galterus et Maria eidem Giloni quandam aliam vineam, sitam prope vineam venditam, in eadem censiva in contraplegium assignarunt coram nobis, etc..............................

In cujus rei memoriam et testimonium, ad petitionem dictorum Galteri et Marie, dicto Giloni presentes litteras dedimus, sigilli curie decani Carnotensis munimine roboratas. Actum anno Domini Mº CCº XXXº secundo, mense januario.

Voir nos CCCIV et CCCV, p. 283.
Feb. 1233, n. s

" De vinea Galterii de Grandi-Ponte. "

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 123, c. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego, dominus de Levies, mareschallus Albigensis, notum facio omnibus presentem cartam inspecturis, quod ego, pro remedio anime mee et uxorum liberorumque meorum, dedi, in perpetuam elemosinam, abbatie Vallium Sarneiisex arpenta nemoris juxta murum abbatie. Abbas autem et conventus dicte abbatie receperunt me in orationibus et beneficiis domus sue, et, divine pietatis intuitu, michi anniversarium concesserunt. In cujus rei testimonium et perpetuam firmitatem, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XXXº secundo, mense februario.

Voir nº CCCXII, p. 289. Gui de Lévis est plus ordinairement appelé Maréchal de la Foi : il était maréchal de l'armée de Simon de Montfort en Albigeois. A. M.
16 mart. 1233, n. s

De duabus domibus in parrochia sancti Germani Autissiodorensis, Parisius.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 52, l. A, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Guillelmus, divina permissione, Parisiensis ecclesie minister indignus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod, constituti in presentia nostra, Thiboudus de Gravia, civis Parisiensis, ex una parte, et religiosi viri abbas Vallium Sarnaii et frater Petrus de Buxeria, procurator conventus ejusdem loci, ex altera, mediantibus bonis viris, quitaverunt se invicem de venditione quam abbas et conventus predicti fecerant prefato Thiboudo de censu, quem habebant, Parisius, in duabus domibus sitis in parrochia sancti Germani Autisiodorensis Parisiensis, in feodo nostro, pro ducentis et quadraginta libris parisiensibus, ita quod dictus Thiboudus dictum censum reddidit in manu abbatis, et de dicta pecunia tenuit se pro pagato ; sicque fuit tota venditio quantum ad ipsos revocata. Et nos, ad quem spectat terre dominium, circa hoc nostrum attendentes incommodum, nullo modo voluimus sustinere ut id quod in dominio nostro de manu mortua, dictorum religiosorum voluntate, fuerat revocatum, ad eamdem rediret in nostrum prejudicium et gravamen. Et propter hoc cum ad istud obtinendum a nobis, videlicet ut predictas domos in manu mortua possiderent, precibus quibus poterant instarent, eos omnino reppulimus, omnem spem eisdem super hoc precidentes, affirmantes eisdem quod ad hoc inutiliter laborarent, quia nullatenus istud sustineremus, neque capitulum Parisiense, sine cujus assensu ista alienatio non potest fieri etiam si vellemus. Hinc est quod eis injunximus, sub amissione rerum earumdem, ut infra octo dies extra manum suam ponerent dictas domos, precipientes preposito nostro ut eas saisitas in manu nostra teneret, donec eas prefati abbas et conventus extra manum suam posuissent. In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine decrevimus roborari. Actum anno Verbi incarnati Mº CCº XXXº secundo, mense martio, die mercurii proxima post Letare Jerusalem.

Apr. 1233

" C. Ferrici de Bones, de duobus arpentis prati apud Foleth.

Original en parchemin. — Inv., p. 64, l. 7, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Ferricus de Bones, miles, et Pessois, uxor mea, notum facimus omnibus presentem cartam inspecturis, quod nos volumus et concedimus quod monachi Vallium Sarnaii teneant in perpetuum et possideant, pacifice et quiete, duos arpentos prati, quos apud Folet possident, in censiva nostra, ita quod nos vel heredes nostri de cetero non poterimus eos compellere ad vendendum dictos duos arpentos ; set eos dictis monachis garantizabimus de nobis et heredibus nostris ; et super hiis omnibus firmiter tenendis fidem dedimus corporalem, salvo nobis et heredibus nostris [censu] decem et octo denariorum qui debetur pro dicto prato. In cujus rei testimonium, ego Ferricus predictus, de voluntate uxoris mee, presentem cartam sigillo meo roboravi. Datum anno Domini Mº CCº XXXº IIIº, mense aprili.

Apr. 1233

De impignoratione decimæ Philippi de Wilmis, in dicta parrochia.

Original en parchemin scellé. — Suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], permissione divina, Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noveritis quod Philippus de Wilmis, miles, in nostra presencia constitutus et fide prestita, pignori obligavit, pro octoginta libris carnotensibus, ecclesie Vallium Sarnaii, totalem decimam suam bladi et vini parrochie de Wilmis, a predicta ecclesia, singulis annis, quamdiu pignus duraverit, percipiendam pacifice et habendam ; sub eadem fide promittens quod pignus istud, quamdiu duraverit, predicte garantizabit ecclesie bona fide. Domina vero Ysabellis, ejus uxor, coram nobis pignus istud laudans pariter et concedens, quicquid juris habebat in predicta decima, jure dotalicii vel alia ratione, dicte ecclesie, quamdiu pignus duraverit, concessit libere et quitavit, fide prestita corporaliter. Guillelmus vero Malteint, armiger, de cujus feodo predicta movet decima, ut dicitur, impignorationem istam coram nobis, fide prestita, laudavit pariter et concessit, ipsamque impignorationem se garantizaturum promittens, ad hoc fide prestita, se astrinxit ; que eandem ab uxore sua concedi faciet pariter et laudari. Nos vero impignorationem approbantes eandem, in hujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum anno Domini Mº CCº XXXº tercio, mense aprili.

Nov. 1233

" Carta Aelicie de Porta, de concessione masure Hugonis Tueveel. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego, Aelicia de Porta, de assensu et voluntate omnium heredum meorum, dedi et concessi, et hac presenti carta mea confirmavi, in puram et perpetuam elemosinam, ob remedium anime mee et antecessorum meorum, monachis ecclesie beate Marie de Sarnayo, ibidem Deo servientibus, omne jus et omne dominium quod habebam super masuram Hugonis Tueveel, sitam inter masuram Hugonis Goneie, ex una parte, et masuram Houdoini, ex altera, dictis monachis ecclesie predicte tenendum et jure hereditario possidendum. Hanc autem donacionem ego dicta Aelicia de me et heredibus meis dictis monachis teneor garantizare. Et ut hec donacio robur obtineat in perpetuum, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Testibus hiis : Nicholao, decano Vernonensi ; Johanne de Inferno, presbiteris ; Petro de Roncia, Ricardo Porchaz, militibus ; Symone Piquet, preposito Vernonensi, et pluribus aliis. Actum anno gratie Mº CCº tricesimo tercio, mense novembri.

Ce surnom, qui paraît ici se rapporter à une famille normande, était assez commun dans le pays chartrain. Nous trouvons, en mars 1242, Nicholaus, dictus Tueveel, civis Carnotensis, qui donne à l'abbaye de Saint-Cheron, pour les anniversaires de Vital Tue-Veau, son aïeul, et de Nicolas, son père, la cinquième partie de dix arpents de terre situés dans la banlieue de Chartres, du consentement de Marie, sa mère, et d'Agnès, sa femme. L. M. Sceau ogival de cire verte, pendant sur un cordon de fil rond. Une fleur de lis de fantaisie Légende : S. domine Aelicie de Porta. (Gravé.)
Dec. 1233

" C. officialis curie Carnotensis, de venditione terre Philippi Odon, militis, de terra de Bercheriis. "

Original en parchemin. — Suppl., cart. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, magister Robertus, officialis curie Carnotensis, [salutem in Domino : Notum facimus quod Philippus Odon, miles], vendidit monachis de Vallibus Sarneii quamdam peciam terre................................. juxta terram ipsorum monachorum in censiva Guillelmi Foart, pro quadraginta solidis............................ manu nostra corporalem quod contra venditionem...........

Memoratus autem Philippus assignavit................. dita quamdam peciam terre que vocatur Campus de Chesnot. Istam siquidem venditionem laudavit, voluit........... Guillelmus Foart, miles, in cujus censiva dicta terra dicitur esse sita, et eamdem terram dictis monachis, tanquam dominus censive........... manucepit. In cujus rei testimonium, ad requisitionem omnium predictorum, sigillum curie Carnotensis presentibus litteris duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº XXXº tercio, mense decembri.

1233

" C. Ludovici regis, de libertate per terram et aquam. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 26, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine sancte et individue Trinitatis, amen. Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus quod nos litteras clare memorie karissimi avi nostri Philippi, quondam regis Francorum illustris, vidimus in hec verba :

In nomine sancte et individue Trinitatis, amen. Philippus, Dei gratia, Francorum rex, etc. (V. nº LXXVIII, p. 97.)

Nos autem litteras predicti avi nostri, sicut superius continentur, ob anime nostre et karissimi patris nostri Ludovici, et karissime matris nostre B[lanche], regine, et antecessorum nostrorum animarum remedium, teneri volentes et servari, presentem paginam sigilli nostri auctoritate et regii nominis caractere inferius annotato fecimus communiri. Actum apud Sanctum Germanum in Laya, anno ab incarnatione Domini Mº CCº tricesimo tercio, regni vero nostri octavo : astantibus in palatio nostro quorum nomina supposita sunt et signa. Dapifero nullo ; S. Roberti, buticularii ; S. Bartholomei, camerarii ; S. Amalrici, constabularii. Data vacante (monogr.) cancellaria.

1233

De confirmatione rerum abbatiæ in feodo Bucardi de Bavencuria.

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, suppl. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Bucardus de Bavencuria, armiger, notum facio universis presentes litteras inspecturis [quod concedo et hac presenti c]arta confirmo ut monachi Vallium Sarnaii omnes terras, vineas....... in feodo meo habeant, in perpetuum pacifice et quiete, et vo[luntatem suam ubicumque facia]nt et tradant eas cui voluerint excolendas, sine contradictione vel [retentione mei vel heredum] meorum, ita quod ego vel heredes mei nichil in predictis poterimus [reclamare, preter duodecim] solidos parisienses, qui solventur michi et heredibus meis a dictis monachis, [annis singu]lis in festo sancti Remigii. Hec omnia Gersendis, mater mea, voluit et concessit, [et quod contra] nunquam veniret, per se vel per alium, ratione dotalicii vel alia quacumque occasione, fidem prestitit corporalem. Ego vero Guillelmus de Roscio, miles, de cujus feodo movent dicte terre, [hec] omnia supradicta, volui et concessi pro me et heredibus meis, salvo jure alieno. In cujus rei testimonium et perpetuam firmitatem, ego Bucardus et ego Guillelmus predicti, presentem [cartam] sigillis nostris fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº XXXº tertio.

Feb. 1234, n. s

" C. Galterii, Carnotensis episcopi, de decima Guidonis de Cella, apud Allodium, juxta Sanctum Arnulphum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 91, l. 2, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, G[alterius], divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, salutem in Domino : Noveritis quod Guido de Cella pignori obligavit ecclesie Vallium Sarnaii, pro decem libris parisiensibus, totam decimam quam habebat apud Alodium, juxta Sanctum Araulphum, annuatim, quamdiu pignus duraverit, pacifice percipiendam, ad petitionem partis que primo petierit redimendam. Hanc autem impignorationem Aalis, dicti Guidonis uxor, non coacta, set spontanea, quoniam de ejus maritagio movebat dicta decima, laudavit et concessit, fide prestita corporali. Nos autem predictam impignorationem approbantes, presentes litteras sigilli nostri impressione fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo tercio, mense februario.

Mart. 1234, n. s

" C. Galterii, Carnotensis episcopi, de decima Renoudi, clerici, de Bercheriis-Maingot. "

Original en parchemin. — Inv., p. 12, 1. 2, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

G[alterius], divina permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Renoudus de Bercheriis-Mangoti, clericus, Gaufridus de Furnellis, ipsius avunculus, et Menendis, uxor ejus, atque Egidius dictus Major, et Odelina, uxor ejus, pignori obligarunt, pro viginti et quatuor libris carnotensibus, ecclesie Vallium Sarnaii, totam decimam suam quam habent apud Bercherias-Mangoti a predicta ecclesia annuatim, quamdiu pignus duraverit, percipiendam pacifice et habendam, de marcio in marcium, ad petitionem partis que primo pecierit redimendam, sub eadem fide promittentes quod inpignorationem predictam prefate ecclesie garantizabunt bona fide. Guillelmus vero Foart, miles, de cujus feodo predicta decima movet, ut dicitur, pignus istud coram nobis laudavit, fide prestita, et concessit ; promittens sub eadem fide quod eam ecclesie garantizabit predicte, et quod ipsum pignus ab uxore sua, ad quam predicte decime feodum dicitur pertinere, concedi faciet et laudari. Nos igitur impignorationem approbantes eandem, présentes litteras, in hujus rei testimonium et munimen, sigilli nostri impressione fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo tercio, mense marcio.

Le même Renaud de Berchères donne, en 1245, à l'abbaye de Saint-Cheron treize livres de cire qu'il avait droit de prendre chaque année, le jour de saint Barthélemy, dans l'église Saint-Barthélemy de Chartres. — Voir aussi nº CCCXV, p. 292. L. M.
Jul. 1234

" Carta Petri militis de Roncia, de escambitione et concessione unius modii et dimidii vini de vinea de Cailloel. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 74, l. 3, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego, Petrus de Roncia, miles, assensu et spontanea voluntate Aelicie, uxoris mee, et Radulphi, filii mei et aliorum heredum meorum, escambiavi et concessi abbati et conventui de Vallibus Sarnaii unum modium et dimidium vini, quod vinum michi annuatim, in tempore vindemiarum, reddebant de vinea sua que vocatur Cailloel, sita inter vineam Leprosorum, ex una parte, et clausum Petri Bonefille, ex altera, pro triginta solidis parisiensibus annui redditus michi vel heredibus meis annuatim, in festo Omnium Sanctorum, persolvendis. Si autem ad dictum terminum dicti abbas et conventus michi vel heredibus meis dictos triginta solidos non redderent, licet michi et heredibus meis in dicta vinea, per quinque solidos per emendam capiendos, justiciam exercere. Hanc autem escambiationem et concessionem ego dictus Petrus et Radulphus prenominatus, et alii heredes mei dictis abbati et conventui contra omnes per predictos triginta solidos garantizare tenemur. Et ut hoc firmum et stabile in posterum perseveret, presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Actum anno incarnationis dominice millesimo ducentesimo tricesimo quarto, mense julio.

Ce sont les Lépreux du Grand-Beaulieu près Chartres dont il est ici question. En 1228, Adam de Cinq-Ormes avait donné à cette maladrerie un terceau de vin in vinea sua de Challouel. L. M. Sceau en cire blanche, pendant sur fil blanc, et représentant un fleuron, avec cette légende presque effacée : Sigillvm Petri de....ia.
Aug. 1234

Carta Radulphi de Bendevilla militis, de dimidio modio bladi in campiparte de Bendevilla, ex dono Symonis militis fratris sui. "

Original en parchemin. — Inv., p. 137, l. 3, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Radulfus de Bendevilla, miles, notum facio universis quod bone memorie Symon, frater meus, miles, dedit, pro remedio anime sue et antecessorum suorum, monachis Vallium Sarnaii, dimidium modium bladi percipiendum, annis singulis, in molendino suo de Ermenovilla, circa Natale Domini. Quem dimidium modium bladi ego predictus Radulfus, de assensu et voluntate Isabellis, uxoris mee, et Radulfi, filii mei, excambiavi dictis monachis pro dimidio modio ybernagii percipiendo, in campiparte mea de Bendevilla, singulis annis, in festo sancti Remigii ; tali condicione quod si de campiparte perfici non potuerit, de lucrodio meo de Bendevilla perficietur. Hoc excambium ego sepedictus Radulfus et heredes mei tenemur bona fide predictis monachis garantire. Quod si forte contigerit ut sepedicti monachi non possint predictum dimidium modium ybernagii pacifice possidere, ego et heredes mei tenemur eis in alio loco competenter excambire. Quod ut ratum in perpetuum perseveret, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratie raillesimo ducentesimo tricesimo quarto, mense augusto.

Voir une charte de 1215, donnée par ce même Raoul, et scellée de son sceau (nº CXCIII, p. 197). Dans cette première donation sa femme est appelée Julienne ; sans doute il était devenu veuf, et avait épousé en secondes noces Isabelle, que nous voyons figurer dans l'acte qui nous occupe. L. M.
Dec. 1234

" Officialis Parisiensis, de domo quam vendidit Maria de Lorrez in palatio de Termis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 51, l. A, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod Maria de Lorreto recognovit se vendidisse abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro quinquaginta libris et decem solidis parisiensibus, domum quamdam sitam in vico palatii de Termis, Parisius, in censiva mercatorum Parisiensium, ut dicitur, promittens, etc..............................

Preterea Philippus, clericus, filius ipsius Marie, et Evelina, soror ejus, dictam vendicionem voluerunt et concesserunt, et se garantizatores super domo predicta constituerunt, promittentes, etc.............

Datum anno Domini Mº CCº XXXº quarto, mense decembri.

La famille de Lorret était de Chartres, ou du moins paraît s'être établie dans cette ville. Nous retrouverons, en 1270, magister Robertus de Lorreto, chanoine de Chartres, choisi par Renaud de Fessard, sous-chantre de cette église, pour un de ses exécuteurs testamentaires. L. M.
1234

" Thome de Bruerlis, de pratis et pressoragiis et aliis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Thomas, dominus Brueriarum, notum facio universis quod ego, de assensu Agnetis, uxoris mee, dedi dilectis meis monachis Vallium Sarnaiiduo prata, unum quod vocatur pratum Johannis, aliud quod vocatur pratum de la Trameriole, et pressoragium vinee de Buhot, et pressoragium vinee de rivo de Hervi, et pressoragium vinee de Villers, que fuit Renardi de Sarmeses, possidenda jure perpetuo pacifice et quiete, libera ab omnibus rebus, pro excambio domus que fuit Mathei Pailevilain, et duorum talamorum qui sunt contigui eidem domui, et quatuor solidorum censualium quos habebant in domo Roberti de Sancto Mauricio, in festo sancti Remigii, et triginta denariorum censualium quos habebant in domo Geberti de Corboliis, et trium solidorum censualium quos habebant in medietate domus Petri Brione. Preterea dedi, de assensu dicte Agnetis, uxoris mee, dictis monachis terram que sita est juxta clausum eorumdem monachorum apud Bruerias, pacifice et quiete, et liberam ab omni redditu et exactione, jure perpetuo, possidendam, pro excambio unius modii bladi quod dicti monachi habebant in molendino de La Faleise. Supradicta excambia ego Thomas predictus teneor liberare et garantire. Et ut hec firma et stabilia in perpetuum habeantur, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo quarto.

Voir nº CCCII, p. 281.
Jan. 1235, n. s

" Carta officialis Parisiensis, ex venditione cujusdam decime site apud Hermenon a Guillelmo Mace de Caprosia. "

Original en parchemin. — Inv., p. 90, l. 2, nº 4 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod, Guillelmus Mace de Caprosia et Margarita, uxor sua, recognoverunt se vendidisse magistro Bartholomeo de Caprosia, ad opus ecclesie Vallium Sarnaii, pro sexdecim libris parisiensibus sibi solutis, ut confessi sunt coram nobis, totalem decimam quam habent apud Ermenon, promittentes, etc............

Dicta siquidem Margareta quitavit coram nobis penitus et expresse quicquid juris habebat, si quod habebat in dicta decima, ratione dotalicii seu alio quolibet modo, fide prestita, spontanea non coacta. Datum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo quarto, mense januario.

1234

" Thome de Brueriis, de dono domini Petri de Doleinvilla super decimis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 131, 1. 2, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Thomas, dominus Brueriarum, Notum facio universis quod, positi in presentia mea, Petrus de Doleinvilla, miles, et Luciana, uxor ejus, pro salute animarum suarum et antecessorum suorum, dederunt, in perpetuam et puram elemosinam, abbati et conventui Vallium Sarnaii totam decimam vinearum que inferius sunt notate, videlicet de clauso de Soflet, de vinea de Pressorio, de clauso de Doleinville, de vinea de Bernon, de vinea de Tramier, de vinea de Lavalcele, tenendam jure perpetuo, pacifice et quiete. Hanc elemosinam, quia movebat et adhuc movet de feodo meo, laudavi, volui et concessi, et quoniam dictus Petrus non habebat sigillum, ad peticionem ipsius et prefate Luciane, uxoris ejus, dictam donationem ipsorum et concessionem meam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XXXº quarto.

Voir note 1, p. 250.
Feb. 1235, n. s

" Carta officialis Carnotensis, super decima quam vendidit Gaufridus Pilatre apud Bercherias. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 12, l. 2, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, magister Robertus, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Gaufridus Pilatre vendidit, ad usus et consuetudines patrie, abbati et conventui Vallium Sernaii, pro viginti et quatuor libris carnotensibus, de quibus coram nobis se tenuit pro pagato, totam decimam quarumdam terrarum, undecim sextarios seminis continentium, quas idem Gaufridus habebat, ut dicebat, sitas in territorio de Bercheriis-les-Meingot, in feodo Huberti de Bercheriis, et, fide in manu nostra prestita corporali, promisit, etc................... Hanc autem venditionem voluerunt et concesserunt coram nobis Ermengiardis, uxor dicti Gaufridi, spontanea voluntate, et Gilotus et Theobaldus, filii eorumdem Gaufridi et Ermengiardis, fide media promittentes, etc..................

Preterea dictus Hubertus venditionem istam, voluit et concessit coram nobis, fidem de non veniendo contra eamdem venditionem prestans in manu nostra corporalem, et tam dictus Hubertus quam Gilo prenotatus dictam decimam manuceperunt, fide media, tanquam domini feodi, garandire abbati et conventui memoratis. Ista autem venditio facta fuit salvo jure parrochiali et ecclesie Carnotensis. In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad petitionem omnium predictorum, sigilli curie Carnotensis munimine fecimus roborari. Actum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo quarto, mense februario.

Ce sceau, très-bien conservé, a été décrit p. 236.
Feb. 1235, n. s

" Carta officialis, de terra quam vendidit Gilotus Pilatre apud Bercherias ; et mortificatio Huberti de Bercheriis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 11, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, magister Robertus, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod, Gilotus Pilatre et Hodeardis, ejus uxor, quamdam terram quam habebant, ut dicebant, sitam in territorio de Bercheriis-les-Meingot, moventem ex parte dicte mulieris, tres sextarios, ut dicebant, seminis continentem, vendiderunt monachis Vallium Serneii, pro triginta et quatuor libris carnotensibus, de quibus coram nobis se tenuerunt pro pagatis ; et fide media promiserunt, etc................... Hanc autem venditionem voluit et concessit coram nobis Hubertus de Bercheriis, de cujus feodo movet, ut dicitur, terra superius memorata, et, fide media, promisit quod contra eandem venditionem per se vel per alium non veniret ; immo dictam terram venditam dictis monachis, ad usus et consuetudines patrie, tamquam dominus feodi, garandiret. In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad petitionem dictorum Giloti, Hodeardis et Huberti, sigilli curie Carnotensis munimino fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº XXXº quarto, mense februario.

Feb. 1235, n. s

Carta Guillelmi Beroard, de terra quam vendidit Gilotus Pilatre apud Bercherias-Maingoti.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 11, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Guillelmus Beroard, miles, et Isabella, karissima uxor mea, notum facimus universis presentes litteras inspecturis, quod Gilotus Pilatre et Hodeardis, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse monachis Vallium Sernaii, pro triginta et quatuor libris carnotensibus, quamdam terram quam ipsi Gilotus et ejus uxor habebant, sitam in territorio Bercheriarum-Meingoti, in feodo nostro, tres sextarios seminis capientem, ab omni consuetudine liberam et quittam, in pace et quiete possidendam et jure perpetuo tenendam ; que terra ad ipsam Hodeardim devenerat ex successione defuncti Guillelmi de Subvineis, patris ejusdem Hodeardis. Hanc autem venditionem ego Guillelmus Beroard et predicta uxor mea, tanquam domini feodi, de voluntate et assensu liberorum nostrorum, laudamus, concedimus et aprobamus, volentes quod predicti monachi hanc terram venditam im perpetuum possideant, libere et quiete, etc....................................

In cujus rei testimonium, presentes litteras ego Guillelmus, miles, ad requisitionem [dictorum Giloti et Hodeardis], mei sigilli munimine roboravi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo quarto, mense februario.

Voir la charte précédente, nº CCCLIV. Sceau en cire brune, sur queue de parchemin, à l'écu rond et gironné de douze pièces. Légende : † S. Gvillmi Beroar.......is. (Gravé.) — Un autre Guillaume Bérouard, chevalier, se servait, en 1254, d'un sceau semblable à celui-ci quant à l'écusson, mais différent par la légende, dont on ne retrouve qu'un fragment : .......illmi Brouardi mi....... (Arch. d'Eure-et-Loir, fonds du chapitre.) A. M.
Feb. 1235, n. s

" C. officialis curie Carnotensis, de uno sextario bladi, ex dono Guillelmi de Sub-Vineis, presbiteratui ecclesie de Bercheriis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 12, l. 2, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, magister Robertus, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod cum Guillelmus de Subvineis dedisset, in perpetuam elemosinam, monachis Vallium Sernaii totam decimam suam, quam ipse Guillelmus habebat apud Bercherias-le-Meingot, in feodo suo, excepto uno sextario bladi ibernagii, quod idem Guillelmus dedit et concessit presbiteratui ecclesie beati Remigii de predictis Bercheriis, post obitum suum, in granchia dictorum monachorum sita apud easdem Bercherias, percipiendum singulis annis ad mensuram carnotensem, prout in litteris bone memorie Galteri, quondam episcopi Carnotensis, vidimus contineri ; et Gilotus Pilatre et Hodeardis, ejus uxor, ad quam, ex successione dicti Guillelmi, patris sui, terra in qua percipiebatur dicta decima devenerat, ut dicebant, tres sextarios ejusdem terre dictis monachis vendidissent, ipsi Gilotus et ejus uxor promiserunt quod dictum sextarium bladi annuatim dicto presbiteratui ecclesie beati Remigii redderent, et dictos monachos a solutione ejusdem sextarii bladi annis singulis liberarent ; residuumque dicte terre sibi remanens voluerunt et concesserunt dicto sextario bladi reddendo annuatim dicto presbiteratui honerari. In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad petitionem dictorum Giloti et Hodeardis, sigilli curie Carnotensis munimine fecimus roborari. Actum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo quarto, mense februario.

Voir la donation d'août 1225, nº CCLX, p. 248. Voir les deux chartes précédentes, nos CCCLIV et CCCLV.
Apr. 1235

" C. officialis curie Parisiensis, de censivis vinearum de Luisant apud Montem Lethericum, venditis ab Andrea milite de Chevanville. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 5, l. A, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod dominus Andreas de Chevanvile, miles, recognovit se vendidisse monachis Vallium Sarnaii omne dominium, totum censum, totam gardam, totam decimam, totum pressoragium, et quicquid juris habebat vel habere poterat in omnibus vineis quas ipsi tenent a dicto Andrea, sitis, ut dicitur, in territorio qui vocatur Luisant. Necnon et recognovit se vendidisse dictis monachis omne dominium et quicquid juris babebat vel habere poterat in vinea quam Jerbertus, serviens ipsorum monachorum, emit, ut dicitur, ab Azone Galic et Emelina, uxore ejus, pro quadraginta libris parisiensibus jam solutis, prout confessi sunt coram nobis. Promisit insuper quod contra venditionem predictam per se vel per alios non veniet in futurum, et quod omnia predicta dictis monachis, ad usus et consuetudines Francie, garantizabit contra omnes. Aalipdis vero, uxor predicti Andree, omne jus quod habebat vel habere poterat in omnibus rebus supradictis, ratione dotalitii vel alio modo, sub prestite fidei religione, memoratis monachis expresse quitavit, et promisit, fide media, quod contra predicta per se vel per alium non veniet in futurum. Voluerunt preterea et concesserunt dicti Andreas et ejus uxor sub ejusdem fidei religione, quod dicti monachi teneant et possideant im perpetuum omnia superius nominata, in manu mortua, sine aliqua coactione vendendi sive extra manum suam ponendi sive alio quocumque modo alienandi. Et quia dominus Andreas habebat quamdam filiam, ut dicitur, quam susceperat a prima uxore sua, que filia vocatur Johanna, quam habuerat antequam contraheret cum dicta Aalipde, promisit, fide media, se facturum et procuraturum quod omnia predicta laudabit et concedet, quando veniet ad etatem legitimam. Et tam de hoc faciendo quam de expensis, dampnis et deperditis, si que incurrerent aliqua occasione, obligavit eisdem monachis, de consensu dicte Aalipdis, quinquaginta solidos parisienses annui redditus, quos dicti Andreas et Aalipdis, ejus uxor, percipiunt, ut dicitur, in festo sancti Remigii, in territorio de Luisant ; et eos ibidem assignavit, dicta Aalypdi fidem corporalem prestante de dicto assignamento observando : volens et concedens dictus Andreas quod dicti monachi haberent et perciperent dictos quinquaginta solidos annui redditus, donec de dictis expensis, dampnis et deperditis eisdem esset plenarie satisfactum. Dominus autem Balduinus de Villagrinosa, miles, asseruit coram nobis quod erat dominus feodi de omnibus supradictis, et voluit, laudavit similiter et concessit venditionem predictam, prout superius est expressum, et promisit fide media quod contra, per se vel per alios, non veniret in futurum, et, quantum ad se, promisit se garantizaturum quocienscumque necessé fuerit. Ad hec Philippus, miles, frater dicti Andree, Guillelmus de Mesnilio, Thomas Malingre et Johannes Bonet voluerunt, laudaverunt pariter et concesserunt omnia que superius sunt expressa ; et promiserunt, fide media, quod contra, per se vel per alios, non venirent in futurum ; et se de predictis tenendis et firmiter observandis plegios et garantizatores constituerunt, quilibet in solidum et per fidem. Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigillo curie Parisiensis duximus roborandas. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo quinto, mense aprilis.

Voir nº CCLIV, p. 242.
Mai. 1235

" Decaui et capituli sancti Vincencii de Lynais, " de decimis de Luisant.

Original en parchemin. — Inv., p. 19, l. L, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, decanus et capitulum sancti Vincencii de Linays, salutem in Domino : Notum facimus quod nos quicquid juris et quoquo modo habebamus in decimis omnium vinearum quas habent abbas et conventus de Sarneio, in territorio de Luisant, assensu et voluntate Andree de Chevanvilla, militis, a quo supradictas tenebamus decimas, quittavimus in perpetuum abbati et conventui supradictis. Actum anno Domini Mº CCº XXXº quinto, mense maio.

Mai. 1235

" C. officialis Parisiensis, de concessione cujusdam decime apud Hermenon a Roberto de Vi milite et Ysabelle uxore ejus, vendite a Guillelmo Mace de Caprosia. "

Original en parchemin. — Inv., p. 91, l. 2, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

[Omnibus] presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod cum Guillelmus Maace [de Cap]rosia et Margarita, uxor sua, vendiderint magistro Bartholomeo de Cabrosia decimam suam totam quam habe[bant apud] Ermenon, ad opus ecclesie Vallium Sarnaii, Robertus de Vi, miles, et Ysabellis, uxor ejus, de quorum ce[siva movet] terra illa, in qua sita est dicta decima, dictam venditionem voluerunt et concesserunt, promittentes, etc.......................................

In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras, ad peticionem parcium, sigilli curie Parisiensis munimine decrevimus roborari. Actum anno Verbi incarnati millesimo ducentesimo tricesimo quinto, mense maio.

Voir nº CCCLII, p. 322.
Jun. 1235

" Carta Ferrici, militis, de Bonnes, de concessione cujusdam prati apud Folet. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 131, l. 2, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Ferricus de Bonnes, miles, et Pesoys, uxor mea, notum facimus universis presentem cartam inspecturis, quod nos volumus et concedimus quod monachi Vallium Sarnaii teneant in perpetuum et possideant pacifice et quiete, in manu mortua, unam peciam prati, quam dedit eis bone memorie dominus Henricus de Vaus, apud Folet, in censiva nostra, juxta duo arpenta que ipsi habebant apud predictum locum, et hoc eis tenemur garantire quantum ad nos pertinet ; et de hoc dedimus eis fidem corporalem, salvo nobis et heredibus nostris censu octo denariorum, reddendo in festo sancti Remigii. In cujus rei testimonium, ego Ferricus predictus, de voluntate dicte uxoris mee, presentem cartam sigillo meo roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XXXº quinto, mense junio.

Voir nº CCCVI, p. 284. Voir nº CCCXXXIX, p. 311. Sceau rond de cire jaune, sur queue de parchemin. Écu vairé. Légende: † Sigillum Ferrici de Bonnes. (Gravé.)
Jun. 1235

" Carta officialis curie Carnotensis, de venditione cujusdam domus apud Bercherias-le-Meingot. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 15, l. 6, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, magister Radulphus, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Simon Rebors et Johannes Portegoie, quamdam domum suam cum tota porprisia, sitam apud Bercherias-les-Meingot, in feodo domini Hugonis de Melleio, militis, vendiderunt abbati et conventui Vallium Sernaii, pro viginti et sex libris carnotensibus, jam solutis, prout ipsi venditores confessi sunt coram nobis, promittentes, etc........................

Richaudis eciam, uxor dicti Johannis, venditionem istam voluit et concessit et, fide media, promisit quod contra venditionem hujusmodi non veniret, ipsamque fideidationem fecit spontanea voluntate. Preterea prenominatus Hugo duodecim denarios annui census quos habebat, ut dicebatur, in dictis domo et porprisia, coram nobis, dictis monachis dedit, in puram et perpetuam elemosinam, et concessit, et quicquid juris habebat et habere poterat in domo et porprisia jam notatis ; volens et concedens quod dicti monachi dictam domum cum dicta porprisia teneant et habeant in manu mortua, sine aliqua coactione vendendi sive extra manum suam ponendi sive aliquo alio modo alienandi easdem. In cujus garandie contraplegium, dictus Hugo quatuor sextarios terre semevre quam habebat, ut dicebat, prope dictam domum venditam ipsis monachis, in nostra presentia assignavit, fide de non veniendo contra prestita corporali. Promisit etiam idem Hugo, sub prefatis fide et contraplegio, quod prefatam elemosinationem concedi faceret et laudari a Matheo et Guillermo, nepotibus suis, filiis Huberti de Meigni, quando ad etatem legitimam pervenirent. Preterea venditionem, elemosinationem et contraplegii assignationem jamdictas voluerunt et laudaverunt coram nobis Juliana, uxor dicti Hugonis ; Hugo, miles ; Guillelmus, armiger ; Guillelmus, clericus, et Hemericus, filii ejusdem Hugonis de Melleio et Juliane jamdicte ; Odinus Boter et Hubertus de Meigni, prenotatus. Quod ut ratum permaneat, presentes litteras sigilli curie Carnotensis munimine fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo quinto, mense junio.

Hugues devait être le frère de Geoffroy de Meslay, devenu vidame de Chartres en 1207 par son mariage avec Hélissende de Freneuse, fille et héritière d'Hélissende de Tachainville. Hugues prenait lui-même le titre de vidame, comme nous le voyons dans un acte de 1226, où il confirme à l'abbaye de Josaphat l'aumône qu'il lui avait faite, en prenant la croix contre les Albigeois, d'un demi-muid de blé sur son gagnage du Bois de Lèves. L. M.
Jul. 1235

" Carta Symonis castellani Nielphe, de quadam terra empta ab Egidio sita apud Plesiz. "

Original en parchemin. — Inv., p. 146, l. 2, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Symon, castellanus Nialphe, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod venditionem quam fecerunt dilectis meis monachis Vallium Sarnaii, Egidius de Nialpha, burgensis meus, et Amelina, uxor ejus, de terra quam habebant, de conquestu suo, prope grangiam de Esbisoers, contiguam muro ipsius grangie, tanquam capitalis dominus feodi, volui, laudavi et concessi ; ita quod dicti monachi eandem terram habeant et possideant in perpetuum, quantum ad me et heredes meos pertinet, ab omni servitio et exactione liberam et immunem. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XXXº quinto, mense julio.

Voir nº CCXCVI, p. 276, la charte par laquelle la mère de Simon de Neauphle annonce que son fils ratifiera cette vente aussitôt qu'il sera saisi de ses fiefs. Nous avons mentionné ce sceau à la note 1, p. 276. A. M.
Jul. 1235

" Carta Johannis de Alneolo militis, de commutatione cujusdam domus apud Voise. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 124, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentem paginam inspecturis, Johannes de Alneolo, miles, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod ego Johannes commutavi com monachis Vallium Sarnaii et Raginaldo de Hous, milite, quandam domum, que quondam fuerat Herberti Popin, apud Voisiam sitam, com porprisia sua metis taxata, pro domo quam prius eisdem vendideram, que quondam fuerat Gaufridi Crispini. Hanc autem domum predictam com porprisia sua concessi eis in perpetuum possidendam, ab omni servicio et exactione liberam et immunem, michi et heredibus meis omnem justiciam retinens in eadem, hoc excepto quod ego et heredes mei nichil juris aut justicie poterimus reclamare, in domo predicta sive infra metas tocius porprisie, super familiam vel servientes de eorum pane degentes, ex quo primum venerint apud Voisiam pro reedificacione domus supradicte, donec totam decimam suam quam habent apud Voisiam tam in blado quam in vino collegerint et fructus dicte decime a villa removerint supradicta. Et sciendum quod tam dicti monachi quam dictus R[aginaldus], miles, mittent ibi ad libitum suum servientem vel hospitem, a talia et corveia liberum et immunem, excepta justicia quam michi et heredibus meis retineo super eum ; qui tamen, si ibi faceret mercaturam, redderet consuetudines ad usum terre illius pertinentes. Istam vero commutacionem concesserunt et laudaverunt fratres mei Guillelmus et Theobaldus, milites, necnon et filii mei Johannes primogenitus, assensu et voluntate Jaqueline, uxoris sue, et Jocelinus, miles, et Guillelmus de Varennes, et Maltidis, uxor sua. Et dictam domum com porprisia sua ego et filii mei et heredes nostri tenemur per fidem garandire contra omnes monachis et R[aginaldo] supradictis. Quod ut ratum et firmum perseveret, ego et Johannes, primogenitus meus, ad peticionem Jocelini, filii mei, et Guillelmi de Varennes, generi mei, et Matildis, uxoris sue, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine dedimus roboratas. Actum anno Domini Mº CCº XXXº quinto, mense julio.

Des deux sceaux dont cette charte était munie, il ne reste plus que le second, celui du fils de Jean d'Auneau. Il est rond et de cire brune, pendant sur queue de parchemin, à un écu bandé de dix pièces. Légende : † S. Johannis de Voisia. (Gravé.) — Il est bon de remarquer ce titre de Voise que prend le fils du seigneur d'Auneau. Jean paraît, au reste, avoir conservé ce titre, même après la mort de son père. Il fut l'un des principaux bienfaiteurs de la léproserie du Grand-Beaulieu et de l'abbaye de Josaphat, et jusqu'en 1250 nous le voyons souvent figurer sous le nom de Jean de Voise dans les chartriers de ces deux établissements : nous le retrouverons également avec ce titre dans notre cartulaire. — Nous rencontrerons encore les armoiries que nous venons de décrire sur des fragments de sceaux des seigneurs d'Auneau. Dans la seconde moitié du quatorzième siècle, Bureau de la Riviere devint seigneur d'Auneau, en épousant Marguerite, fille de Gui d'Auneau. De ce mariage naquit la célèbre Perrette de la Rivière, qui épousa Gui VI, sire de la Rocheguyon. Notons que les armoiries de la Rocheguyon ont le même nombre de bandes que celles d'Auneau, mais avec une bordure de plus : bandé d'or et d'azur de dix pièces, à la bordure de gueules.
Jul. 1235

" Carta domine Clemencie de Alneolo, de concessione cujusdam domus apud Voise. "

Original en parchemin. — Inv., p. 124, l. 1, nº 2 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Clemencia, domina de Alneolo, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis quod commutacionem quam fecit monachis Vallium Sarnaii et Raginaldo de Hous, militi, Johannes de Alneolo, miles, assensu et voluntate fratrum suorum Guillelmi et Theobaldi, militum, et filiorum suorum Johannis primogeniti et Jocelini, militum, et Guillelmi de Varennes generi sui, et Maltidis uxoris sue, de quadam domo apud Voisiam sita, com porprisia sua, que quondam fuit Herberti Popin, pro domo quam prius eisdem vendiderat dictus Johannes de Alneolo, que fuit Gaufridi Crispini, volui, laudavi et concessi, ita quod dicti monachi et R[aginaldus], miles, eandem domum com porprisia sua teneant et possideant in perpetuum, ab omni servicio et exactione liberam et immunem, excepta justicia domini, sicut in litteris suis continetur; nec ego, dotis nomine vel alia quacumque occasione, in dicta domo vel porprisia aliquid potero reclamare. Guido vero filius meus hec omnia voluit et concessit, et promisit, fide prestita, quod quam cito saisitus fuerit de terra sua dabit litteras suas patentes monachis et R[aginaldo], militi, de concessione dicte domus et garantisia a se et heredibus suis contra omnes. In cujus rei testimonium, ad peticionem dicti Johannis, militis, et heredum suorum, et Guidonis, filii mei, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XXXº Vº, mense julio.

Voir la charte précédente, nº CCCLXIII.
Feb. 1236, n. s. — Vid. jan. 1519, n. s

De venditione decimæ de Boenvilla et de Abluiis.

Vidimus en parchemin — Inv., p. 143, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Hugo, permissione divina, Carnotensis ecclesie minister humilis, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noveritis quod Philippus de la Baaste, miles, et Aales, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro mille libris parisiensibus, salvo jure ecclesie Carnotensis, totam decimam suam de Boenvilla et de Abluiis, quam prius obligaverant et impignoraverant eisdem monachis, prout in litteris bone memorie Galteri predecessoris nostri ipsa impignoracio continetur. Dicta etiam Aales dotalicium, si quod in dicta decima habebat, in manu nostra, spontanea voluntate et de assensu dicti mariti sui resignavit, fidemque dederunt corporalem ipsi Philippus et Aales coram nobis quod contra vendicionem, ratione dotalicii vel alia quacumque ratione, per se vel per alium non venirent, nec in dicta decima aliquid reclamarent nec facerent reclamari. Preterea Petrus, presbiter et persona ecclesie de Boenvilla, donacionem istam coram nobis voluit et concessit. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras, ad peticionem dictorum Philippi et ejus uxoris, et Petri, sigilli nostri impressione duximus roborandas, dictam vendicionem confirmantes. Actum anno gratie millesimo ducentesimo tricesimo quinto, mense februario.

Collatio prescriptarum duarum copiarum, ad requestam magistri Johannis Bodin, procuratoris religiosorum abbatis et conventus Vallium de Cernay facta est, cum originalibus minime signatis, sigillatis tamen, videlicet originale prime copie preinserte, sigillo rotundo in cera viridi cum duplici cauda impendente impresso ; originale vero secunde copie sigillo oblongo in cera crocea impresso cum duplici cauda in filis sericeis rubei coloris impendente : dictis originalibus visis per magistrum Guillelmum Berruyer, Roberti Lecomte, presbiteri, procuratorem ad hoc vocatum. Actum in parlamento, vicesima secunda die januarii, anno Domini millesimo quingentesimo decimo octavo.

Signé : « Dupré.

Voir nº CCCXXXIII, p. 306. C'est l'amortissement fait par Philippe de Tourote, chevalier. Voir nº CCCLXXI.
Mart. 1236, n. s

Carta Agnetis, uxoris Symonis Rebours, de venditione cujusdam domus apud Bercherias-la-Meingot.

Original en parchemin. — Inv., p. 16, l. 7, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, magister Radulfus, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Agnes, uxor Simonis Rebours, voluit et concessit venditionem de quadam domo sita apud Bercherias-la-Meingot, cum tota porprisia, in feodo domini Hugonis de Melleio, militis, quam fecit dictus Simon, maritus ejus, abbati et conventui Vallium de Sernai; promittens, etc.............

Actum anno Domini Mº CCº XXXº quinto, mense martio.

Voir l'acte de vente de juin 1235, nº CCCLXI, p. 330.
Mai. 1236

" Carta Guidonis et Agnetis, de terra de Fossa juxta Tilleium. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 78, l. 7, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus Christi fidelibus presentes litteras inspecturis, Petrus, decanus de Portu-Mauri, salutem in Domino : Ad noticiam singulorum proveniat quod Agnes de Tylli, relicta Guidonis de Tilli, quitavit et omnino reliquit abbati et conventui de Vallibus Sarnaii terram illam quam ipsa Agnes et dictus Guido, quondam maritus suus, predictis abbati et conventui vendiderunt, que terra vocatur terra de Fossa, sita apud Tylleium ; quam terram Heloys de Fors de predictis abbate et conventu tenuit ; tenendam dictis abbati et conventui, et in perpetuum possidendam, pro viginti solidis parisiensibus. Dicta vero Agnes, in viduitate sua, coram nobis, super sacrosancta, juravit et affidavit quod in predicta terra, ratione maritagii nec aliqua alia causa, per se nec per alium nichil deinceps reclamabit. In cujus rei testimonium, ego dictus Petrus presenti scripto, cum sigillo dicte Agnetis, sigilli mei munimen apposui. Testibus hiis : Ricardo, presbitero sancti Nicholai de Vernonel ; Hugone, quondam presbitero de Portu Villari ; Osmondo de Tilli, et pluribus aliis. Actum anno Domini Mº CCº XXXº sexto, mense maio.

Ce doit être l'acre de terre baillé à cens le 1er mars 1221 à Guillaume de Fours. Voir nº CCXXVI, p. 221. Sceau en cire blanche, de forme ogivale, pendant sur cordon de fil, et représentant un fascicule de sept épis de blé noués et disposés en fleur de lis. Légende : S. Agnetis de Tilli. (Gravé.)
Jul. 1236

" C. officialis Parisiensis, de duabus cameris quas vendidit Juliana versus palacium de Termis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 51, l. A, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod Juliana, defuncti Huberti Cenomanensis relicta, recognovit se vendidisse, de consensu Thome de Muella et Guillelmi de Sancto Benedicto, executorum dicti defuncti, ut dicitur, duas cameras sitas, Parisius, versus palatium de Termis, juxta domum monachorum Vallium Sarnaii, in censiva civium Parisiensium, predictis monachis Vallis Sarnaii, pro triginta libris parisiensibus sibi solutis, ut confessa est coram nobis ; quas cameras ipsa Juliana et dictus defunctus acquisierant constante matrimonio inter eos, ut dicebat ; et quarum camerarum idem defunctus legaverat partem suam pauperibus, ut dicitur, erogandam. Et promisit, etc......................

Ad hec dictus Thomas et Garinus, gener Johannis Bocherii de Paraviso, dictam venditionem voluerunt, laudaverunt et concesserunt, et, fide media, promiserunt quod contra ipsam venditionem venire nullatenus attemptabunt. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillo curie Parisiensis fecimus sigillari. Actum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo sexto, mense julio.

In censiva mercatorum Parisiensium, nº CCCXLIX, p. 320.
Sept. 1236

" C. officialis archidiaconi Carnotensis, de vinea Berte Poulin empta a Filiabus-Dei Carnoti, in territorio Joyaci. "

Original en parchemin. — Inv., p. 13, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, L[udovicus], officialis Stephani, archidiaconi Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Berta, relicta defuncti Christiani Poulin, recognovit se vendidisse Filiabus-Dei Carnotensibus quandam peciam vinee, sitam juxta Sauceium, in censiva Petri de Sancto Hylarione, que pecia vinee movet ex hereditate ejusdem Berte, ut dicebat, pro duodecim libris et dimidia carnotensibus, promittens, etc.........................

In cujus rei memoriam et testimonium, ad petitionem dicte Berte, prefatis Filiabus-Dei, presentes litteras, dedimus sigilli curie archidiaconi Carnotensis munimine roboratas. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo sexto, mense septembri.

Dec. 1236

" Carta officialis Parisiensis, de quadam pecia terre quam vendiderunt Guillelmus Choe et Hoysis uxor ejus apud Plaissaium."

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 145, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod Guillelmus, dictus Choe, et Haoisis, uxor sua, recognoverunt quod ipsi vendiderant abbati et conventui de Valle Sarnaii, pro septem libris et dimidia parisiensium sibi jam solutis, quandam peciam terre arabilis, sitam apud Plaiseium, in censiva ejusdem abbatis, ut dicitur ; promittentes, etc.........

Memorata quidem mulier quitavit quicquid in dicta terra habebat vel habere poterat, ratione dotalicii vel alio modo. Sepedicti vero Guillelmus et H[aoisis], uxor ejus, promiserunt se daturos, nomine pene, predictis abbati et conventui quadraginta solidos, si contingeret quod dicta venditio retraheretur vel ab aliquo evinceretur. Datum anno Domini Mº CCº XXXº sexto, mense decembri.

A la suite de ce titre, écrit au dos de la charte, une main plus récente (quatorzième siècle) a ajouté : « Le Plaisir, ut puto les Esbisoiers. »
1236. — Vid. jan. 1519, n. s

Carta Philippi de Torota, de confirmatione decimæ de Boenvilla.

Vidimus en parchemin. — Inv., p. 143, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego, Philippus de Torota, miles, et ego, uxor dicti Philippi, notum fieri volumus omnibus presentes litteras inspecturis, quod cum Philippus de Baasta, miles, et [Aales], uxor ejus, decimam suam de Boenvilla de feodo nostro moventem monachis Vallium Sarnaii vendidissent, nos venditionem illam, tamquam domini feodi capitalis, laudamus et concedimus ; volentes ut dicti monachi decimam illam, jure perpetuo, libere, pacifice et quiete, teneant et possideant in manu mortua, sine aliqua coactione vendendi, alienandi vel extra manum mortuam ponendi : et quicqnid juris habebamus in ea vel habere poteramus, pro remedio animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, et parentum nostrorum, dictis monachis donamus et quictamus ; ita quod nos vel heredes nostri in dicta decima non poterimus quicquam de cetero reclamare. Quod ut ratum et stabile permaneat, presentes litteras sigilli nostri munimine roboramus. Actum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo sexto.

Voir nos CCCXXXIII, p. 307, et CCCLXV, p. 335. Voir la formule du vidimus, imprimée à la suite de la charte CCCLXV, p. 335.
Feb. 1237, n. s

" C. Guillermi, episcopi Parisiensis, de vinea que dicitur Ulmus de Chaperon, "

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Guillelmus, permissione divina, Parisiensis ecclesie minister indignus, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes, dictus Rex, de Brueriis, et Petronilla, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarneii quamdam peciam vinee site in territorio de Doleynvilla, in loco qui vocatur Ulmus de Chaperon, in censiva Petri de Doleynvilla, militis, ut dicitur, pro sexdecim libris parisiensibus, de quibus recognoverunt sibi esse satisfactum. Promittentes, etc.............

Preterea prefatus Petrus, miles, de cujus censiva movebat, ut dictum est, hanc venditionem voluit et laudavit, salvo sibi censu suo quem ante de dicta vinea percipere consuevit, volens insuper quod dicti abbas et conventus eam tenerent in mortua manu, et promittens se eam garentizaturum tamquam dominus censive. Quod ut ratum permaneat, presentes litteras sigillo nostro fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº XXXº sexto, mense februario.

Mart. 1237, n. s

" Littere Guillelmi, Parisiensis episcopi, de pace inter nos et Odonem de Montefalcone militem, pro capella. "

Original en parchemin. — Inv., p. 28, l. V. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Guillelmus, permissione divina, Parisiensis ecclesie minister indignus, salutem in Domino : Notum facimus universis quod cum dominus Odo de Monte Falconis, miles, peteret a viris religiosis abbate et conventu Vallium Sarnaii, quod facerent celebrari divina in quadam capella sita in valle subtus domum dicti militis in Monte Falconis, ratione elemosine monasterio suo facte ab antecessoribus ejusdem Odonis, ut dicebat, et dicti abbas et conventus dicerent ex adverso quod nulla ratione ad hoc tenebantur, et quod parati erant super hoc subire judicium et sententiam audire ; tandem inter eos compositum est in hune modum, quod jamdicti abbas et conventus pacienter sustinent quod dicta capella transferatur, a locoin quo erat, ad alium locum prope domum militis antedicti ; et pro bono pacis et pro divino servicio continuando concesserunt dicti abbas et conventus ut capellanus qui in dicta capella deservierit, decem et novem sextarios hybernagii, singulis annis, in perpetuum percipiat quos dicti monachi habebant apud Gometum ; et iterum dimidium modium hybernagii et dimidium modium avene quos habebant in granchia domini Johannis de Briis, que vocatur de Cortherbof, et duas pecias vinee quas habebant, sitas apud villam que vocatur Salices. Et sub hac forma dictus miles in perpetuum quitavit memoratos abbatem et conventum ab impetitione predicta, nec eidem Odoni vel ipsius heredibus tenentur amplius super questione premissa respondere vel aliquid restituere, nec eciam capellanis sibi invicem succedentibus in predicta capella, occasione questionis premisse seu meliorationis capelle. Nos autem coram quo predicta compositio facta est, eandem potestate ordinaria, quantum in nobis est, approbamus et eciam confirmamus. Et in hujus rei testimonium, presentes litteras sigillo nostro fecimus roborari. Datum anno Domini Mº CCº XXXº sexto, mense marcio.

Voir la donation faite à l'abbaye des Vaux de Cernay, en juin 1206. par Jean de Briis d'un muid de blé sur sa dîme de Cortebue, et la cession faite de nouveau de ce muid de blé par l'abbaye à la chapelle de Montfaucon, au mois de mai 1238, nº CXXXIII, p. 151.
Mart. 1237, n. s

" Guillelmi de Escardevilla, de II modiis et uno barillo vini. "

Double original en parchemin. — Inv., p. 80, l. 9, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Sciant omnes presentes et futuri, quod ego, Guillelmus de Esquardenvilla, miles, assensu et voluntate Aelinne, uxoris mee, et heredum meorum, vendidi et concessi abbati et conventui Vallium Sarnaii duos modios et dimidium barillum vini capitalis modiationis, quos dicti abbas et conventus michi annuatim, in tempore vindemiarum, reddebant ; videlicet unum modium vini de vinea de Prevost, sita in territorio de Borsart, et unum modium vini de vinea sua de Perrousel, et dimidium barillum vini de vinea sua de la Pinenguiere, sita in territorio de Croquet, dictis abbati et conventui, et eorum successoribus, absque ulla mei vel heredum meorum reclamatione, in perpetuum retinendos, pro triginta quatuor libris parisiensibus, de quibus me teneo pro pagato. Si autem aliquis vel aliqua huic venditioni obviaverit et inde dictos abbatem et conventum vel eorum successores vexaverit, ego, dictus Guillelmus, dictis abbati et conventui, et eorum successoribus, octo libras parisienses, super totum feodum meum a hauberc de Escardenvilla, ubicumque sit, in contraplegium assignavi, ad dampna et deperdita sua, si qua inde incurrerunt, restauranda. Hanc autem venditionem ego, dictus Guillelmus, et heredes mei dictis abbati et conventui, et eorum successoribus contra omnes garantizare tenemur, fide mea prestita corporali. Ego vero dicta Aelinna, mea spontanea voluntate, sine coactione aliqua, super sacrosancta juravi et fidem tradidi corporalem quod in dictis duobus modiis et dimidio barillo vini, ratione dotalicii nec aliqua alia causa, per me nec per alium nichil deinceps reclamabo. Et ut hec predicta rata et inconcussa in posterum perseverent, ego, dictus Guillelmus, presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Testibus hiis : Nicholao, decano beate Marie Vernonensis ; Petro de Roncia, milite ; Rogero Aude, Odone Calibert, Guillelmo Sirart, Osmondo de Tilli, et pluribus aliis. Actum anno Domini Mº CCº XXXVIº, mense marcio.

Apr. 1237

" Carta officialis Ebroicensis, de II modiis et dimidio viniapud Vernonem. "

Double original en parchemin. — Inv., p. 74, l. 3, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus Christi fidelibus ad quos presens scriptum pervenerit, officialis Ebroicensis, salutem in Domino : Noverit universitas vestraquod Willelmus de Escardeinvilla, miles, recognovit se vendidisse, assensu et voluntate Aeline, uxoris sue, pro triginta et quatuor libris parisiensibus, abbati et conventui Vallium Sarnaii, duos modios et dimidium barillum vini, ad modiationem de Vernone, quos dicti abbas et conventus reddebant dicto militi de annuo redditu, tempore vindemiarum, videlicet (ut in charta prœcedenti)................

In cujus rei testimonium, ad petitionem sepenominati militis, et Aeline, uxoris sue, presenti scripto sigillum curie Ebroicensis dignum duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº XXXº septimo, mense aprilis.

Mai. 1237

" C. officialis Parisiensis, de admodiatione decime de Hermenon, ad vitam magistri Bartholomei de Caprosia. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 90, l. 2, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillelmus Maace de Cabrosia recognovit quod cum ipse, de voluntate et assensu Margarite, uxoris sue, vendidisset magistro Bartholomeo de Cabrosia, ad opus ecclesie Vallium Sarnaii, totam decimam totius terre sue de Ermenon, idem Guillelmus recepit a dicto magistro Bartholomeo eamdem decimam ad admodiationem, pro dimidio modio bladi, medietate mixtolii et medietate avene, singulis annis, quamdiu idem magister vixerit eidem a dicto Guillelmo, uxore sua, vel heredibus suis, infra festum sancti Remigii, libere et quiete, persolvendo. Margarita vero, uxor prefati Guillelmi, dictam admodiationem dicte decime, secundum quod facta est, et prenominata voluit, laudavit et concessit, et ad eam sic tenendam, fide prestita corporali, in manu magistri Galteri de Cabrosia, presbiteri suiparrochialis, ad hoc specialiter destinati, sicut coram nobis idem Galterus presbiter recognovit, spontanea voluntate se obligavit. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillo curie Parisiensis fecimus roborari. Actum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo septimo, mense maio.

Voir nos CCCLII et CCCLIX, p. 322 et 329. Tous les sceaux de l'officialité de Paris que nous avons rencontrés jusqu'ici sont trop frustes pour pouvoir être décrits.
Jun. 1237

De venditione decimæ Sevini de Glaervilla et Sancelinæ uxoris ejus.

Original en parchemin. — Inv., p. 86, l. 1, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Albericus, permissione divina, Carnotensis ecclesie minister humilis, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noveritis quod Sevinus de Glaervilla, miles, et Sancelina, uxor ejus, recognoverunt se vendidisse abbati et conventui Vallium Sarnaii totam decimam suam, sitam in territorio domini Eustachie de Abluiis et in territorio domini Godefridi, et in territorio domini Symonis de Valle, et matertere dicti Symonis, pro sexaginta libris parisiensibus, etc........

Preterea dominus Petrus, frater dicti Sevini, venditionem istam coram nobis voluit et concessit. In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad petitionem dictorum Sevini et Sanceline, uxoris ejus, et Petri, sigilli nostri impressione duximus roborandas. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo septimo, mense junio.

Aubry ou Albéric Cornut fut évêque de Chartres depuis 1236 jusqu'au 20 septembre 1244. Le sceau de ce prélat manque à toutes les chartes émanées de lui qui sont dans le fonds des Vaux de Cernay : nous le décrirons néanmoins d'après un exemplaire unique des archives d'Eure-et-Loir (fonds du chap., ann. 1240). Il est de forme ogivale et offre un prélat debout, mitré, crossé et bénissant. Légende : ....illvm Alberi........episc... Contre-sceau de même forme : la Vierge assise, nimbée et tenant l'enfant Jésus. Légende : † Ave Maria gratia plena. Ce contre sceau est d'une exécution remarquable. A. M.
Jul. 1237

Carta Amalrici, comitis Montisfortis, de decima Sevini de Glaervilla.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 86, l. 1, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Amalricus, comes Montisfortis et constabularius Francie, salutem in Domino : Notum facimus quod cum Sevinus de Glaervilla, miles, et Sancelina, uxor ejus, decimam suam sitam in territorio domine Eustachie de Abluiis, et in territorio domini Godefridi, et in territorio Symonis de Valle, et matertere dicti Symonis, de feodo nostro moventem, monachis Vallium Sarnaii vendidissent, nos venditionem illam, tanquam dominus feodi, laudamus et concedimus, volentes ut dicti monachi dictam decimam pacifice possideant, in manu mortua, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine roboramus. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo septimo, mense julio.

Voir la charte précédente, nº CCCLXXVII.

Fragment d'un sceau équestre en cire jaune, sur double queue de parchemin. — Il existe aux archives de l'empire (S. 4373) une charte du mois d'avril 1234 par laquelle Amaury fait une donation à l'hôpital Saint-Antoine de Paris : à cette charte est suspendu, sur lacs de soie rouge, un grand sceau en cire verte, fort endommagé, mais beaucoup plus complet que le fragment appendu à notre pièce. Le comte y est représenté galopant à droite, portant un lion à queue fourchée sur son écu et sur le caparaçon de son cheval ; la tête du cavalier et la légende sont détruites. Le contre-sceau, bien conservé, offre, comme celui de notre charte, un étendard emmanché en pal, accosté de deux fleurs de lis. Légende : † Veritas. Les Bénédictins, selon M. de Wailly, croient que cet étendard est l'oriflamme (El. de Pal., II, p. 152).

Au mois de décembre 1230, Amaury, récemment nommé connétable après la mort de Mathieu de Montmorency, se servait d'un autre sceau rond, sur lequel il est également représenté à cheval, maillé, vêtu de la cotte d'armes, et avec le même lion que sur le sceau précédent. Légende :............ comitis Montis Fortis Francie constabvla... Contre-sceau rond, sans légende, au lion contourné, comme sur le contre-sceau de son père, décrit p. 127. Ce sceau d'Amaury append, avec dix-huit autres, à une cliarte de saint Louis, relative aux juifs de Melun (Arch. imp., J. 427, II ter.).

Les cavaliers gravés sur ces deux sceaux sont presque identiques, mais il est facile de reconnaître dans leur pose et dans certains détails qu'ils ont été produits par deux matrices distinctes. Ils diffèrent aussi très-peu du sceau décrit à la page 255 et gravé dans nos planches, sceau dont le comte de Montfort se servit depuis 1224 jusqu'en 1230 au plus tard, comme le témoignent l'empreinte décrite par M. de Wailly et celle que nous venons de citer nous même. A. M.

Jul. 1237

" Carta Petri de Glaervilla, militis, de decima de Glaervilla. "

Original en parchemin. — Inv., p. 86, l. 1, nº 17 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Petrus de Glahervilla, miles, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem : Notum facimus universis quod cum Sevinus de Glahervilla, miles, frater noster, et Sancelina, uxor ejus, decimam (ut in charta prœcedenti)...........................

Actum anno Domini Mº CCº tricesimo septimo, mense julio.

1237

Carta Bucardi de Marliaco, de confirmatione decimæ de Boienvilla.

Copie du XVIIe siècle. — Inv., p. 143, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Bucardus de Marliaco, miles, Notum fieri volo omnibus presentes litteras inspecturis, quod cum Philippus de la Baasta, miles, et [Aales], uxor ejus, decimam suam de Bouenvilla, de feodo meo moventem, monachis Vallium Sarnaii vendidissent (ut in charta nº CCCLXXI, p. 340)................................

Quod ut ratum et stabile permaneat, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo septimo.

1237

" Carta Marie, uxoris Leobini, de duobus solidis redditus apud Cheaunes. "

Original en parchemin. — Inv., p. 138, l. 4, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Sciant omnes tam presentes quam posteri, quod ego Maria, relicta Leobini, panetarii domini regis, pro salute anime mee et Leobini, prenominati, mariti mei, et filiorum et tiliarum nostrorum, dedi et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, Deo et beate Marie de Vallibus de Sarnaio, et monachis ibidem Deo servientibus, duos solidos annui redditus, videlicet percipiendos annuatim, in festo sancti Remigii, super meam porcionem mearum adquisitionum apud Chahengnes. Quod ut firmum et stabile in perpetuum permaneat, presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo septimo.

Marie épousa en secondes noces Lobert d'Étampes, aussi panetier du roi, auquel saint Louis donna, en 1246, vingt livres parisis de rente sur la prévôté de Pacy en Normandie : pro bono et fideli servicio suo, eidem Looberto viginti libras parisienses annui redditus in prepositura Paciaci dedimus...... Actum apud abbatiam beate Marie Regalis juxta Pontysaram, anno Domini MCCXLVI, mense novembri. (Arch. d'Eure-et-Loir, fonds du chap. C. 41, nº56). Marie eut de son second mariage une fille, Marguerite d'Étampes, qui épousa Hugues du Boullay-Thierry, dont elle eut un fils, Jean du Boullay-Thierry, que nous retrouverons dans la suite de ce cartulaire. L. M.
Mai. 1238

" C. Guillelmi, episcopi Parisiensis, de amodiatione dimidii modii bladi quem nobis debet capellanus Montis-Falconis pro amodiatione quarumdam terrarum apud Gomeit. "

Original en parchemin. — Inv., p. 28, l. V. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Guillelmus, Dei gratia, Parisiensis ecclesie minister indignus, salutem in Domino : Notum facimus quod cum viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarneii assignassent capellanum capellanie de Monte-Falconis ad decem et novem sextarios bladi, apud Gometum, super viginti et quinque arpennis terre, quos quidam homines ibi tenebant ab ipsis ad modiationem pro viginti et quinque sextariis talis bladi quale in predicta terra cresceret ; et predicti homines dictam terram quitassent pro sue libito voluntatis, Guillelmus, capellanus dicte capellanie, dictam terram gratanter recepit ad admodiationem predictam, ita quod dimidium modium talis bladi quale in terra ipsa creverit, solvet de cetero annuatim abbatie Vallium Sarneii, et pro residuo valoris terre quittavit abbatiam predictam de decem et novem sextariis bladi ad quos abbas et conventus predicti ipsum assignaverunt ibidem ; et de hiis tenendis dictus Guillelmus fidem in manu nostra prestitit corporalem et successores sui inibi ad idem tenebuntur. Datum anno Domini Mº CCº XXXº octavo, mense maio.

Voir la transaction de mars 1237, nº CCCLXXIII, p. 341, et la notice jointe à l'acte de donation de juin 1206, nº CXXXIII, p. 151.
Mai. 1238

" Venditio et quitacio cujusdam prati siti in Criva. "

Original en parchemin. — Inv., p. 6, 1. B, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Robertus, decanus de Castroforti, salntem in Domino : Noverit universitas vestra quod Galterius de Clues recognovit se vendidisse fratribus domus Vallium Sarnaii arpentum et dimidium prati, in duabus peciis divisi, siti in valle de Crive, in censiva domini Petri de Marliaco, militis ; de quibus peciis una continetur inter pratum dicti Petri militis ex una parte, et pratum sancti Victoris Parisiensis ex altera, et alia pecia contigua est dicto prato sancti Victoris in alio latere, pro quatuordecim libris parisiensibus jam solutis, in perpetuum possidendum ; de qua predicta re venditadictas G[alterius] novem denarios censas annuatim dicto P[etro], militi, persolvebat ; et hanc venditionem promisit dictas G[alterius] fideliter et inviolabiliter observare et contra omnes, secandum asas et consaetudines Francie, garantire. Hodierna vero, uxor dicti G[alterii], de cujus hereditagio res existit, hanc venditionem voluit et concessit, et etiam quitavit quicquid in dicta re juris habebat vel habere poterat, promittens, etc.

. .............. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº XXXº octavo, mense maio.

Jun. 1238

" Carta Alberici de Loree et Adeline uxoris sue, de quinque solidis redditus apud Vernonem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 71, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Sciant omnes presentes et futuri quod ego Albericus de Loree, assensu et voluntate Adeline, uxoris mee, et heredum meorum, vendidi et concessi abbati et conventui de Vallibus Sarnaii quinque solidos parisienses annui redditus, quos Gillebertus, filius Hermeri de Ailleio, et Guillelmus Anglicus michi debebant, de quadam pecia terre vineeque pariter quam eisdem tradidi, que est de feodo dictorum abbatis et conventus, sita in territorio de Hosliens, inter vineam Guillelmi de Ailleio, ex una parte, et vineam Matillis de Loree, ex altera, dictis abbati et conventui, singulis annis, in festo Omnium Sanctorum, ab eisdem Gilleberto et Guillelmo, et ab ipsorum heredibus persolvendos, videlicet ab eodem Gilleberto vel ab ejus heredibus tres solidos, et ab eodem Guillelmo vel ab ejus heredibus duos solidos, pro viginti quinque solidis parisiensibus, etc............. Et ut hoc firmius et fidelius teneatur in posterum, ego dictus Albericus presenti scripto et sigillo meo confirmavi. Actum anno Domini Mº CCº XXXº octavo, mense junio.

Jul. 1238

" C. Petri domini Marliaci, de quitacione cujusdam prati " siti in Criva.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 7, l. D, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Petrus, dominus Marliaci, salutem in Domino : Notum facimus quod concedimus ut viri religiosi, amici nostri, monachi Vallium Sarnaii pacifice teneant et quiete arpentum et dimidium prati siti in valle de Crive, in censiva nostra, quod emerunt a Galtero de Clues et Hodierna, ejus uxore, salvo tamen censu nostro. Et ut hoc ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº XXXº octavo, mense julio.

Voir l'acte de vente du mois de mai précédent, nº CCCLXXXII. Sceau rond en cire verte, sur queue de parchemin. Un écu aux anciennes armes des Montmorency. Légende : Sigillv[m Petr]i de Mal[li]. Au contre-sceau, de forme ogivale, un aigle au vol abaissé, sans légende. (Gravé).
Jul. 1238. — Vid. oct. 1239

Carta Amalrici, comitis Montisfortis, de mille et sexaginta arpentis tam nemoris quam terræ.

Vidimus en parchemin. — Inv., p. 27, l. M. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex, Notum facimus quod nos litteras dilecti et fidelis nostri Amalrici, comitis Montisfortis, Francie constabularii, vidimus in hec verba :

Universis ad quos presentes littere pervenerint, Amalricus, comes Montisfortis, Francie constabularius, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, de assensu et voluntate Beatricis, uxoris nostre, inter nos, ex una parte, et abbatem Vallium Sarnaii et conventum ejusdem loci, ex altera, quandam commutationem fecimus in hunc modum : Quod videlicet ipsi abbas et conventus, de assensu et voluntate viri venerabilis et religiosi abbatis Savigniacensis, patris eorum, quitaverunt nobis et heredibus nostris totum jus sive usuarium suum, quod ipsi habebant, de donis pie memorie regum Francorum vel antecessorum nostrorum, seu etiam de dono nostro, in foresta nostra Aquiline, videlicet vivum nemus ad edificandum et mortuum ad comburendum et carbones faciendum, et omnia jura sive consuetudines, que in eadem percipere solebant, quitaverunt, removentes ad perpetuitatem de dicta foresta haracium suum et quelibet alia animalia tam pecora quam armenta. Insuper locum suum de Planeto cum omnibus pertinentiis quas ibi tenebant et habebant, dederunt nobis et heredibus nostris in perpetuum pacifice possidendum. Nos autem, pro hiis omnibus supradictis, dedimus eis et concessimus mille et sexaginta arpenta tam nemoris quam terre, videlicet in defensu nostro de Follosio trecenta arpenta nemoris, et juxta Fontem-Johannis ducenta arpenta nemoris, que ducenta arpenta vendere non poterunt sine assensu nostro vel heredum nostrorum ; set aliter de illis facere poterunt sicut voluerunt sine impedimento : alia vero quingenta et sexaginta arpenta eis assignavimus inter nominata nemora, que videlicet quingenta et sexaginta in agricultaram et alios usus convertentur, prout sibi viderint expedire, preterquam ad nemus, exceptis tringinta arpentis, que ad nemus de hiis quingentis et sexaginta arpentis eis concessimus, propter plateas et vias que erant in nemore assignato eisdem in defensu nostro de Follosio, quas plateas et vias nichilominus semper habebunt, etiamsi ibi contigerit nemus esse. Insuper etiam hoc excepto quod, ultra summam arpentorum sibi ad nemus datam, poterunt de arpentis istis sibi centum ad nemus, quantum ad nos et heredes nostros pertinet, reservare ; set de hiis centum et aliis quadringentis et triginta arpentis, non nisi in fundum terre eis tenebimur garantire. De omnibus vero aliis arpentis sibi ad nemus concessis garantire eis tam nemus quam fundum terre tenemur. Nemus autem suum de Follosio vendere poterunt, quociensvoluerint expendere, ad voluntatem suam, sine cujuslibet impedimento vel contradictione, et infra metas suas capere potuerunt forefacta sua nemorum predictorum et forefactum suum sequi, et capere poterunt usque ad rivum de Droca et usque cheminum Peratum ; et quoniam aliqui quasdam habebant consuetudines in dicto defensu de Follosio, de quibus annuatim redditus aliquos habebamus, volumus et concedimus dictis monachis quod, quicquid partem suam contingens pro illis consuetudinibus percipere solebamus, ipsi percipiant secundum portionem nemoris sibi mensuratam et distributam ; retinemus tamen usum nostrum ibi venandi et omnes justicias ad baroniam pertinentes, videlicet multri, rapti, occisionis et furti, et etiam omnem justiciam sanguinis preter quam propriorum servientium et hominum suorum residentium ; ita tamen quod propter venationem nostram vel propter justicias supradictas vel aliqua alia occasione, neque forestarium, neque aliquem custodem ponere poterimus nos vel heredes nostri in supradictis locis ; in omnibus autem predictis locis sequi poterimus et capere forefacta nostra ; et si dicti monachi claudere voluerint nemora sua, ipsi magnos cheminos et magnas vias non clausas, et quatuor aperturas ad latitudinem duarum teisarum propter venatores dimittent, et si aliquis de fratribus vel forestariis seu servientibus suis in dictis locis invenerit aliquam magnam bestiam mortuam vel, propter fugam, fatigatam, ipsam nullatenus poterit retinere, set hoc debet, per forestarium abbatis vel alium certum nuntium, intimare gruerio Aquiline vel preposito nostro de Essartis, in domo ipsius prepositi, vel alicui de familia ipsius, bona fide, et hoc fiet sine emenda ; ipsi autem vel aliqui pro ipsis venari non poterunt in locis vel nemoribus supradictis. Si autem, de donationibus regum Francorum vel quorumlibet aliorum, vel etiam de dono nostro, ad supradicta pertinentes, littere alique, que pro ipsis faciant, invente fuerint vel ostense, quantum ad hunc contractum, nullius amodo sint valoris. Omnia vero supradicta eis concessa tenebunt a nobis et heredibus nostris, tanquam elemosinam Deo dicatam, liberam et quietam ab omni servitio et emenda. Nos autem et heredesnostri dictis monachis omnia supradicta, sicut superius est expressum, garantire tenebimur in perpetuum et deffendere bona fide. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigilli nostri munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo octavo, mense julio.

Nos vero commutationes et donationes predictas, prout superius continentur, volumus et concessimus, et in hujus rei memoriam, ad petitionem et preces comitis supradicti, presentem paginam sigillo nostro fecimus communiri. Actum Parisius, anno Domini Mº CCº tricesimo nono, mense octobri.

Comparer avec le nº CCCVII, p. 285. On retrouve un autre vidimus de quelques parties de cette charte, fait en 1380. (Inv., p. 27, l. H.).
Jul. 1238

De eodem.

Gallia christiana, t. VII ; Instr., col. 102. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, Lucien Merlet et Auguste Moutié (éds.). Paris : Imprimerie H. Plon, 1857-1858.

Amalricus, comes Montisfortis, de assensu Beatricis uxoris, et abbas Vallium Sarnaii fecerunt commutationem, videlicet quod abbas quittavit hæredibus Amalrici et Beatricis, totum jus quod habebant de donis regum Franciæ in foresta Aquilinæ, insuper locum de Planeto : Amalricus vero et uxor concesserunt pro his mille et sexaginta arpenta nemoris et terræ in defenso de Folioso..................

Actum anno MCCXXXVIII, mense julio.

Cette charte, publiée par les auteurs du Gallia christiana, n'est évidemment qu'un abrégé de celle que nous avons reproduite tout au long d'après le vidimus de saint Louis.
Sept. 1238

De venditione cujusdam peciæ terræ in Campo Sancti Michaelis.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 216 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Gilo, presbiter de Briis, et Johannes de Escroniis, miles, notum facimus universis quod Gaufridus Burgant de Bercheriis recognovit se vendidisse monachis Vallium Sarnaii, de consensu et voluntate Ermengardis, uxoris suæ, quandam peciam terræ quam habebat in Campo Sancti Michaelis, pro viginti libris carnotensibus, de quibus tenet se pro pagato. Et quoniam dicta terra de nostro movet feodo, nos, tanquam domini feodi, dictam venditionem volumus et concedimus, et bona fide garantizare tenemur. In cujus rei testimonium et munimen, præsentes litteras sigilli nostri roboravimus. Actum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo octavo, mense septembri.

Voir les chartes CCCIV, CCCV et CCCXXXVI, où Gilles est désigné comme prêtre de Saint-André de Chartres. Des actes postérieurs nous font connaître son nom de famille, Fortanier.
Sept. 1238

De venditione Rogerio Iver cujusdam tenementi apud Rothomagum prope pontem Sequanæ.

Original en parchemin. — Inv., p. 137, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi quod ego Petrus Luce concessi et tradidi Rogero Iver tenementum illud quod situm est, apud Rothomagum, prope pontem Secane, sicut se proportat inter terram quam tradidi domino Luce, presbitero de Sancto Martino, et terram de viculo Peissonneriorum, a vicoper ante usque ad medietatem rivulli qui est per retro, tenendum et possidendum dicto Rogero et suis heredibus bene, in pace et hereditarie, reddendo inde annuatim michi et meis heredibus quatuor libras redditus monete currentis apud Rothomagum, in quatuor terminis, videlicet in festo sancti Michaelis viginti solidos, et tolidem in Natali Domini, et totidem in Pascha, et totidem in festo sancti Johannis Baptiste. Licebit etiam de cetero dicto Rogero et suis heredibus omnem suam voluntatem facere de dicto tenemento sicut de suo proprio, salvo jure dominico et meo redditu antedicto. Ego autem et mei heredes tenemur garantizare dicto Rogero et suis heredibus dictum tenemeutum, contra omnes gentes, per redditum antedictum. Quod ut ratum sit, actum fuit hoc anno Domini Mº CCº XXXº octavo, mense septembri, coram Nigasio de Carvilla, tunc majore Rothomagi, et sigillo meo cum sigillo communie fuit hoc confirmatum. Testibus hiis : Stephano de Codevrart, Freherio de Novo-Marcato, Richardo de Qevilli, et aliis multis.

Dec. 1238

" C. domini Guidonis de Caprosia, de quitacione Petri de Sanlices (sic) de C arpennis nemoris ex dono domini Caprosie. "

Original en parchemin. — Inv., p. 28, l. AA. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Guido, dominus de Caprosia, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod Perrinus, armiger, de Valle, recognovit se quitavisse monachis Vallium Sarnaii totum usuarium suum quod habebat in centum arpentis nemoris supra stagnum eorumdem monachorum, que pie memorie G[uido], pater meus, eisdem dederat in puram et perpetuam elemosinam, et quicquid in eodem nemore, aliquo jure vel aliqua ratione, poterat reclamare, pro viginti libris parisiensibus quas recognovitse recepisse in pecunia numerata. Quam quittationem ego jamdictus Guido, tanquam dominus ad cujus feodum supradictum usuarium pertinebat, volui et laudavi, et ad peticionem utriusque partis, in testimonium et munimen, has presentes litteras sigillo meo roboravi. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo octavo, mense decembri.

Voir nos CLII et CLXI, p. 165 et 173.
1238

" Carta Thome de Brueriis, de concessione terrarum, vinearum, pratorum et aliorum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Thomas, dominus Brueriarum, salutem in Domino : Notum facio quod volo et concedo ut dilecti mei viri religiosi monachi Vallium Sarnaii vineam Johannis Fillon, post decessum ipsius, et vineam quam tenet magister Michael similiter post decessum ipsius, et pratum quod dedit eis defunctus Johannes de Soiseio, et arpentum et dimidium terre quod dedit eis defunctus Rogerius apud Buison, et arpentum et dimidium apud Boscum, et pressoragium de Villariis, pacifice teneant in perpetuum et quiete. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actam anno Domini Mº CCº XXXº octavo.

Voir nº CCXLII, p. 233. Voir nº CCLIX, p. 247.
Feb. 1239, n. s

" Carta magistri Garnerii, de uno modio vini albi redditus apud Vernonem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 81, l. 10, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Sciant omnes presentes et futuri, quod ego, magister Garnerius, filius Sellonis, assensu et voluntate heredum meorum, dedi et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, pro salute anime mee et antecessorum meorum, abbati et conventui Vallium Sarnaii unum modium vini albi annui redditus, assignatum super vineam meam de Cailloel, sitam inter vineam Thome Touquin, ex una parte, et vineam defuncti Baldrici Rufi, ex altera, reddendum deinceps dictis abbati et conventui, singulis annis, in tempore vindemiarum, per manum meam vel per manum heredum meorum vel eorum qui dictam vineam possidebunt. Hanc autem donationem ego dictus Garnerius et heredes mei dictis abbati et conventui contra omnes garantizare tenemur. Quod, ut firmius et fidelius teneatur in posterum, presenti scripto et sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XXXº VIIIº, mense februario.

Feb. 1239, n. s

" Carta E. abbatisse Portus Regalis et ejusdem loci conventus, de commutatione cujusdam vinee apud Royssiacum. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 39, l. E, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, soror E[remburgis], dicta abbatissa Portus-Regalis et ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod nos commutavimus cum viris religiosis et dilectis nostris monachis Vallium Sarnaii quamdam vineam apud Rossiacum, in censiva eorumdem monachorum sitam ; quam vineam dilectus Symon de Mauveriis, miles, nobis donaverat ob gratiam et amorem filie sue, que in domo nostra habitum religionis assumpsit, liberam et quietam in perpetuum possidendam, pro quadraginta solidis parisiensibus annui census, quos singulis annis apud Castrum-Forte et apud Vetolium recipiebant, videlicet apud Castrum-Forte viginti solidos parisienses, et aput Vetolium viginti solidos parisienses. Et ut ista supradicta commutatio in perpetuum stabilis et firma perseveret, hanc presentem paginam sigilli nostri appensione roboravimus. Actum anno Domini millesimo ducentesimo tricesimo octavo, mense februario.

Sceau, de forme ogivale, en cire verte, sur lacs de soie verte et rouge. L'abbesse debout, tenant de la main droite sa crosse tournée en dehors, et de la gauche un livre appuyé sur sa poitrine. Légende : † S. Abbatisse de Portv Regio. (Gravé.) — Ce sceau, qui ne porte pas le nom de l'abbesse, doit avoir servi dès l'origine de l'abbaye de Port-Royal. C'est jusqu'à présent le seul exemplaire que nous en connaissions. A. M.
Mart. 1239, n. s

Littere Johannis castellani de Molignon, de quitatione nemoris de Bolognele. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 121, l. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Johannes, castellanus de Bunnou et dominus de Molignon, salutem in Domino : Notum vobis fieri volo quod querela que inter me, ex una parte, et abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex altera, fuit, eo quod in nemore eorum de Boillonnello petebam usuarium et consuetudinem, sopita est in hunc modum : Ex consensu utriusque partis, compromissum est in duos arbitros, scilicet Raginaldum de Plessiaco, prepositum Corboliensem, et Guillelmum de Trapis, burgensem de Monte-Letherici, et ab utraque parte est firmata compromissio, videlicet a parte monachorum per litteras abbatis patentes pro se et conventu ; et ex parte mea ita firmata est compromissio ut ego et Hersendis, uxor mea, fidem nostram dedimus corporalem, promittentes tam nos quam monachi, quod quicquid illi duo arbitri pace vel judicio dicerent vel statuerent, ab utrisque partibus haut et bas inviolabiliter foret tenendum et observandum. Predicti vero arbitri, habita secum deliberatione et diligenti facta inquisitione, protulerunt dictum suum in hunc modum, videlicet ut ego dictum usuarium et consuetudinem quam petebam in nemore monachorum supradicto, eis de cetero omnimodo quitarem et in eodem nunquam ulterius aliquo modo per me vel per alium reclamarem : injungentes michi in virtute sacramenti fidei mee necnon et per sacramentum fidei Hersendis, supradicte uxoris mee, ut presentes litteras in signum perpetue quitationis sigillarem. Ego vero, dicto eorum obediens et voluntati satisfaciens, sigilli mei appositione presentem paginam dignum duxi roborare. Actum anno Domini Mº CCº XXXº octavo, mense marcio.

Sceau ogival en cire verte, sur queue de parchemin. Un écu de....... au dragon de...... Légende : .... Ioh.....ani de Bvn... Le même écu au contre-sceau, et pour légende : † S. Ioh[annis] castellani de Bvn. (Gravé.)
Apr. 1239

" Officialis curie Parisiensis, de concessione prati apud Atyes, in censiva Guidonis de Soisiaco et uxoris ejusdem. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 64, l. 7, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod Guido de Soisiaco, armiger, et Avelina, ejus uxor, recognoverunt quod abbas et conventus Vallium Sarneii habebant et possidebant, nomine sui monasterii, duas pecias prati sitas apud Espinolium subtus Atyes, versus Givisiacum, moventes, utdicunt, de censiva et dominio eorumdem, quas voluerunt et concesserunt dictus armiger et ejus uxor quod dicti abbas et conventus et eorum monasterium teneant et possideant in manu mortua im perpetuum, sine coactione vendendi, salvo censu quem habere dicuntur in eisdem ; promittentes, etc.............................

Datum anno Domini Mº CCº tricesimo nono, mense aprili.

Apr. 1239

" C. officialis archidiaconi Carnotensis, de quadam pecia terre vendita a Gaufrido dicto Burgant et Ermenjardi uxore sua apud Bercherias. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 11, l. 1, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Gaufridus Burgant et Ermenjardis, uxor ejus, recognoverunt se vendidisse religiosis viris abbati et conventui de Vallibus Sarneii unam peciam terre, circa tria sextaria seminis capientem, sitam apud Bercherias-les-Mengot, in Campo Sancti Micahelis, pro viginti libris carnotensibus........

In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad peticionem predictorum Gaufridi et Ermenjardis, duximus sigillandas. Actum anno Domini Mº CCº XXXº nono, mense aprilis.

Voir nº CCCLXXXVI, p. 355.
Oct. 1239

" C. Johannis, militis Nantolil, de concessione doni marescalli VI arpentorum nemoris et muri abbatie. "

Original en parchemin. — Inv., p. 123, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod ego Johannes de Nantolio, miles et dominus de Leviis, volo, laudo et concedo ut monachi Vallium Sarnaii in perpetuum teneant et possideant, libere et quiete, sex arpenta nemoris extra muros abbatie ad mensuram pertice viginti duorum pedum longitudinis, que dedit eis in elemosinam Guido, senior de Leviis, marescallus Albigensis, et ea, tamquam dominus feodi, contra omnes teneor garantire. Quia pro illis sex arpentis alia sex arpenta ad voluntatem meam michi sunt assignata, et quia inter me et ipsos super predicta elemosina et super muro ipsorum multe facte sunt hactenus contentiones, tam de muro quam de dicta elemosina omnes querelas et contentiones retrohabitas quitavi eis in perpetuum. Pro qua quitatione et supradicta concessione michi dederunt monachi supradicti decem libras parisiensis monete. In cujus rei testimonium et munimen, hanc presentem paginam scribi volui et sigillo meo roborari. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo nono, mense octobris.

Voir la note 1 de la page 262. Jean de Nanteuil, à en juger par ses armoiries, sculptées sur le tombeau de sa femme, était le fils ou le parent de Gautier de Nanteuil mentionné en 1227. Il avait épousé Marguerite, fille de Philippe, premier seigneur connu de Lévis. A. M. Voir nos CCCXII, p. 289, et CCCXXXVII, p. 310.
Dec. 1239

" Carta Nicholai de la Baate armigeri, de concessione terre quam vendidit Emelina relicta Petri Ramel, que sita est prope Fossam Germundi. "

Original en parchemin. — Inv., p. 86, l. 1, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Nicholaus de la Baate, armiger, notum facio quod Emelina, relicta Petri Ramel de Abluis, in presentia mea, de assensu et voluntate filiorum suorum, Guillermi videlicet et Gaufridi, et Susanne, filie sue, vendidit viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii unam petiam terre sitam prope Fossam Germondi, conjunctam terre mee, ex una parte, et terre Petri Gontier, ex altera, liberam ab omni genere redditus et servitii penitus et quietam, pro viginti et octo libris carnotensibus. Michael vero Tebert, qui tenet feodum de me de quo dicta terra movebat, predictam venditionem voluit et concessit, et decimam quam in supradicta terra habebat dictis monachis omnino quittavit. Nos autem predicti Nicholaus et Michael tam dictam terram quam decimam, sicut domini feodales, dictis monachis contra omnes, bona fide, manu cepimus in perpetuum garantire. Et quia dictus Michael sigillum non habebat, ad petitionem partium et dicti Michaelis, presentes litteras sigillo meo confirmavi. Actum anno Domini Mº CCº tricesimo nono, mense decembri.

Feb. 1240, n. s

" Petri de Marliaco, militis, de uno quarterio terre in insula. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 8, l. D, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Petrus, miles, dominus Malleti, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod volo et concedo ut dilecti mei monachi Vallium Sarnaii teneant et in perpetuum possideant, in manu mortua, pacifice et quiete, unum quarterium terre quod emerunt a Guillelmo de Demonval et Guiberto Vileinne, in magna insula que sedet inter Spinosam et portum de Malleto, salvo mihi et heredibus meis censu unius denarii, persolvendo annuatim in festo sancti Dyonisii. Quod ut ratum et firmum permaneat, presentem paginam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XXXº nono, mense februario.

Pierre de Marly, que nous avons déjà vu nº CCCLXXXIV, était le second fils de Bouchard de Marly et de Mathilde de Châteaufort, frère cadet de saint Thibaut, alors abbé des Vaux de Cernay, et de Bouchard de Marly, qui figure au nº CCCLXXIX. Pierre étant mort sans alliance, son frère Bouchard lui succéda dans les seigneuries de Marly et de Montreuil-Bonnin. A. M. Le sceau a été gravé et décrit nº CCCLXXXIV.
Mart. 1240, n. s. — Vid. 23 jan. 1380 n. s. — Revid. 6 apr. 1388

Carta Adæ de Galardone, de dono sexaginta solidorum carnotensium.

Vidimus en parchemin — Inv., p. 137, l. 3, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceulx qui ces lettres verront, Audoin Chauveron, chevalier, conseiller du Roy nostre sire et garde de la prévosté de Paris, salut : Savoir faisons que nous, l'an de grace mil CCC IIIIxx et huit, le lundi VIe jour d'avril, veimes unes lettres seellées, si comme il appert, du seel de la prévosté de Paris, contenant ceste fourme :

« A tous ceulx qui ces lettres voiront, Hugues Aubriot, chevalier, garde de la prévosté de Paris, salut : Savoir faisons que nous, l'an de grace mil CCC LXXIX, le lundi vint trois jours de janvier, veismes unes lettres en double queue scellées, si comme il apparoit, du scel de feu bonne mémoire Mons. Adam, seigneur de Galardon, contenant ceste fourme :

Universis presentes litteras inspecturis, ego Adam, dominus de Galardone, notum facio quod cum monachi Vallium Sarnaii unum mcdium frumenti haberent, ex dono antecessoris mei Philippi Britonis, in grangia de Galardone, singulis annis, in festo sancti Remigii, percipiendum, tandem, ex voluntate dictorum monachorum et mea, necnon pro utilitate domus illorum et eorum quiete, est permissum, et inter me et ipsos tale factum est escambium, videlicet quod ego jamdictus Adam, de voluntate et assensu Agnetis, uxoris mee, pro supradicto modio frumenti dedi eis et assignavi sexaginta solidos carnotenses, in prefectura de Galardone, singulis annis, in festo sancti Christofori martiris, percipiendos ; alios autem sexaginta solidos carnotenses, quos ex donis antecessorum meorum in supradicta prefectura de Galardone hactenus ad duos terminos perceperunt, volo et constituo ut de cetero eos ex integro, in festo Purificacionis beate Marie, singulis annis, per manum prepositi mei de Galardone, sine impedimento vel aliqua dilacione, percipiant ; hoc dicens, et necessarium judicans quod prepositus, quicumque pro tempore illius anni fuerit, ille infra quindenam postquam a supradictis monachis fuerit requisitus, tradat eis bonos plegios quod ad terminos superius nominatos dictas sex libras carnotenses singulis annis ipse persolvet. Quod si dictus prepositus facere renuerit, ego vel heredes mei eum ad hoc inducere tenebimur ad peticionem monachorum. Incujus rei memoriam et munimen, hanc presentem paginam scribi feci et sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº trigesimo nono, mense martio.

Et nous à cest présent transcript avons mis le scel de la prévosté de Paris, l'an et le jour premièrement dessus diz.

Et estoient ainsi signées : J. de Clichi.

Et nous à cest présent transcript avons mis le seel de la prévosté. Ce fu fait l'an et le jour premièrement dessus diz.

En 1232, Adam de Gallardon, chevalier, vend aux Filles-Dieu une place devant l'église Saint-André de Chartres. En 1233, il confirme une donation d'Hervé, son bisaïeul, au chapitre de Notre-Dame de Chartres. Nous le retrouvons encore fréquemment dans les années suivantes, et, entre autres, en 1244, où il figure avec Agnès, sa femme, dans une charte de Thomas, seigneur de Bruyères-le-Châtel. (Recueil des chartes des Moulineaux, p. 25.) Voir les notices de 1162 et 1163, nº XXIV, p. 32, et XXVI, p. 39.
Mai. 1240

" Officialis curie Parisiensis, de dimidio modio bladi reddendo in granchia domini Galteri de Chauvriaco apud Abluies. "

Original en parchemin. — Inv., p. 85, l. 1, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod dominus Galterus de Chauvriaco, miles, voluit, laudavit et concessit ut ecclesia sive abbatia Vallium Sarnaii teneat et in manu mortua perpetuo possideat dimidium modium bladi annui redditus, quod bladum defunctus Johannes de Chauvriaco, miles, pater quondam ejusdem Galteri, super guennagio suo sito juxta Ablees et super granchia sua sita in eodem loco, ut dicitur, eidem abbatie legavit in extremis, sicut idem Galterus confessus est coram nobis : volens et concedens quod medietarius suus sive ille qui dictam granchiam sive guennagium tenuerit dictum dimidium modium bladi infra octabas Omnium Sanctorum annuatim solvere teneatur, promittens, etc..........

Datum anno Domini Mº CCº quadragesimo, mense maio.

Mai. 1240

De quadam domo ante lacum de Valleya, Johanni magistro carnificum Carnotensium vendita.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 19, I. L, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis decani Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Gilo de Valleya, pelliparius Carnotensis, quintam partem cujusdam domus quam dicebat se habere sitam ante lacum de Valleya, in Sancti Johannis de Valleia et de Bellomari censivis, et quoddam viridarium contiguum dicte domui, quod emerat et acquisierat, ut dicebat, Johanni, magistro carnificum Carnotensium, dedit in elemosinam et in perpetuum concessit habendum ; et alias quatuor partes dicte domus eidem Johanni, ad usus et consuetudines patrie, vendidit coram nobis, pretio decem librarum carnotensium, de quibus se tenuit pro bene pagato, fide data promittens quod contra donationem et venditionem istam per se vel per alium non veniret, et quod dictam domum cum viridario, bona fide, prefato Johanni ejusque heredibus, ad predictos usus et consuetudines, garendiret. Actum, de utriusque assensu, anno Domini Mº CCº XL, mense mayo.

Jul. 1240

De quadam domo apud Argentolium Agneti flliæ defuncti Gaufridi dicti Patis vendita.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 138, l. 4, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus, dictus Dives de Argentolio, et Stephana, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse Agneti, quondam filie defuncti Gaufridi, dicti Patis, de Argentolio, et ejus heredibus, pro decem libris parisiensibus, quatuor partes cujusdam domus site, ut dicitur, apud Argentolium, juxta atrium ejusdem ville, in censiva Caritatum Beati Dyonisii, ad tres denarios censuales, ut dicebant, promittentes, etc.............. Preterea dicti Petrus et Stephanna, ejus uxor, dederunt et concesserunt coram nobis predicte Agneti et ejus heredibus, in puram et perpetuam elemosinam, quintam partem dicte domus, promittentes, etc.................

Actum anno Domini Mº CCº quadragesimo, mense julio.

Petit sceau ogival en cire verte, sur queue de parchemin. Un prêtre à mi-corps, tenant un livre sur sa poitrine. Légende : [S. C]vrie Stephani archidia. Par. (Gravé.)
5 feb. 1241, n. s

" Carta Guerini de Bercheriis, de concessione omnium que in feodo suo possidemus. "

Original en parchemin. — Inv. p. 16, l. 7, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Garinus de Bercheriis-la-Menguot, notum facio omnibus presentes litteras inspecturis, quod ego, de voluntate et assensu Ysabel, uxoris mee, volo et concedo ut abbas et conventus Vallium Sarnaii teneant et in perpetuum pacifice possideant, in manu mortua, terram quandam sitam apud Bercherias, juxta granchiam dictorum monachorum, quam dedit eis defunctus Bernardus de Monasterio, de feodo meo moventem, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, liberam et quitam ; de qua terra tenetur Margareta, filia predicti Bernardi et ejus heredes, reddere tensementum domino Gyrardo de Carnoto. Volo eciam et concedo ut dicti abbas et conventus teneant et in perpetuum possideant in manu mortua quicquid acquisierunt in feodo meo usque in presentem diem, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, a me vel heredibus meis. Quod si quis contra predicta venireausus fuerit ego et heredes mei contra omnes predicta eis tenemur garandire. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XLº, in festo sancte Agathe mense februario.

5 feb. 1241, n. s

" Carta officialis curie Carnotensis, de concessione Garini de Bercheriis de omnibus que in feodo suo possidemus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 16, c. G, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Garinus de Bercheriis et Ysabel, uxor ejus, voluerunt, laudaverunt et concesserunt ut abbas et conventus Vallium Sarnaii (ut in prœcedenti carta)...........

In cujus rei testimonium, ad petitionem dictorum Garini et ejus uxoris, presentes litteras sigillo curie Carnotensis sigillavimus. Actum anno Domini Mº CCº XLº, in festo sancte Agathe mense februario.

Feb. 1241, n. s

" Carta officialis curie Carnotensis, de terra quam vendidit Guillelmus Gunter apud Provellu. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 86, l. 1, nº 15 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconatus curie Carnotensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillelmus Gunter et Petronilla, uxor ejus, recognoverunt se vendidisse monachis Vallium Sarnaii unam petiam terre sitam juxta culturam granchie dictorum monachorum de Proveluz, liberam et quitam ab omni coustuma,redditu et servitio, pro viginti et una libris carnotensibus. Promittentes, etc................ In cajus rei testimonium, ad petitionem dictorum Guillelmi et Petronille, presentes lilteras sigillo archidiaconi curie Carnotensis roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº XLº, mense februario.

Feb. 1241, n. s

" Carta Nicholai de la Baate de terra quam vendidit Guillelmus Gunter de Ablueis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 86, l. 1, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Nicholaus de la Baate, armiger, notum facio universis quod Guillelmus Gunter de Abluies et Petronilla, ejus uxor, vendiderunt monachis Vallium Sarnaii unam peciam terre sitam juxta culturam ante portam granchie dictorum monachorum de Proveluz, liberam et quitam ab omni redditu et servicio, pro viginti et una libris carnotensibus ; quam terram dicti Guillelmus et ejus uxor tenebant feodaliter a Petro Gunter, fratre dicti Guillelmi, et predictus Petrus dictum feodum de me tenebat. Nos, ego videlicet et dictus Petrus, tanquam domini feodales, venditionem factam laudamus et concedimus, volentes ut dicti monachi dictam terram teneant pacifice et in perpetuum possideant, in manu mortua, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi. Quod si quis contra hoc venire presumpserit, nos et heredes nostri dictam terram dictis monachis bona fide tenemur garantire. Et quia dictus Petrus Gunter sigillum non habet, ego, ad petitionem dictorum Petri, Guillelmi et Petronille, in robur et testimonium, presentes litteras sigillo meo roboravi. Actum anno Domini millesimo CCº quadragesimo, mense februario.

Voir la charte précédente.
Apr. 1241

De pace inter nos et canonicos sancte Genovefe Parisiensis, de terra de Sancto Nunno. "

Original en parchemin. — Inv., p. 33, l. 2, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, R[obertus], abbas sancte Genovefe Parisiensis, totusque ejusdem loci humilis conventus, in Domino salutem : Noverint universi quod nos concessimus viris religiosis dilectis nostris abbati et conventui Vallium Sarnaii, tenere et possidere in perpetuum, pro viginti solidis parisiensibus annui redditus, apud Sanctum Nunnum, nobis vel communi servienti nostro, si ibi fuerit, in festo sancti Remigii, singulis annis, reddendis, et per manum nostram aliis parcionariis unicuique pro sua rata distribuendis, terras inferios annotatas : videlicet in dimidia masura que fuit Radulphi de Mareolo, scilicet ad Fossam Flaost circa quinque arpenta et unum quarterium ; de eadem masura ad furnum Hugonis tria quarteria ; ad punctam de Tegnosel duo arpenta ; ante ecclesiam Sancti Nunni tria quarteria ; juxta vineam monachorum Vallium Sarnaii circa duo arpenta ; juxta viam de Villeperour tria quarteria ; in semita de Alneto ante portam monachorum unum arpentum ; in campo de Fossa Flaost unum arpentum quod fuit Engeberti Doblel ; infra eundem campum arpentum et dimidium quod fuit Petri de Ulmo ; infra clausuram grangie circiter tria quarteria : summa circa sexdecim arpenta. Omnes iste terre campipartiales sunt, excepto dimidio arpento sito in predicta masura ante muros monachorum versus Bretechiam. Has autem terras possidebunt de cetero dicti abbas et conventus, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, salvis nobis justicia, jure et dominio et campiparte earumdem terrarum, sicut habemus in aliis censivis nostris. Predicte vero terre, que sunt extra clausuram grangie, non poterunt converti ad alios usus, nisi ad agriculturam, sine assensu et voluntate nostra. Si vero predictiabbas et conventus negligentes fuerint in solutione facienda loco et termino supradictis, tenebuntur nobis satisfacere de emenda. Quod ut ratum et stabile permaneat, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine duximus roborandas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo primo, mense aprili.

Mai. 1241

" C. Godefridi de Codreio, militis, de concessione duorum arpentorum terre ex dono G. de Limoes, militis. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 141, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Godefridus de Coudreio, miles, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod cum bone memorie defunctus Gaufridus de Lymoes, miles, dedisset, in puram et perpetuam elemosinam, monachis Vallium Sarnaiiduo arpenta terre sita prope granchiam eorumdem que vocatur Cresches, moventia de feodo meo, ego, tanquam dominus feodi, volo et concedo ut dicti monachi dictam terram teneant et possideant pacifice in manu mortua in perpetuum, sine coactione vendendi sive extra manum suam ponendi, quantum ad me et heredes meos pertinet. Quod ut firmum et stabile permaneat, presentes litteras sigillo meo sigillavi. Actum anno Domini Mº CCº XLº Iº, mense maio.

Voir la notice de 1162, nº XXIV, p. 34. Sceau en cire verte, sur queue de parchemin. Un écu de....., à trois jumelles de....., orlé de huit besants.
Jun. 1241

" C. capituli de Sancto Exuperio, de pace inter nos et ipsos et de quinque solidis redditus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 39, l. C, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, canton et capitulum beati Exuperii Corboliensis, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, assensu et voluntate omnium nostrum et singulorum, diligenti tractatu prehabito in capitulo nostro, in recompensatione et nomine escambii, pro duodecim denariis parisiensibus quos viri religiosi abbas et conventus Valliam de Sarnai habebant de censu supra quandam domum sitam apud Corbolium, in magno vico, inter domum Jaqueline la Bricharde et domum Bertaudi de Pareto, que dicitur domus Theobaldi de Moreto, militis, liberam et quittam ab omni costuma, damus et concedimus in perpetuum dictis abbati et conventui, et eorum monasterio quinque solidos parisienses annui redditus dummodo, super redditu nostro de Balencourt, amodo et in perpetuum ab eisdem abbate et conventu, nomine sui monasterii, habendos et percipiendos in manu mortua, sine coactione vendendi sive ponendi extra manum suam, in die sancti Remigii, deferendos per manum majoris sive servientis nostri vel prepositi nostri de Balencourt, qui fuerit pro tempore, eisdem vel eorum mandato, apud domum eorumdem, sitam in parrochia de Urmeio, que dicitur Roissiacum. Et si contigerit dictos quinque solidos non solvi eis vel eorum mandato die dicti festi, conventum est inter nos et ipsos quod ille major sive serviens vel prepositus, qui pro tempore fuerit, solvet dictis abbati et conventui duodecim denarios parisienses, nomine pene, qualibet ebdomada sequenti post dictum festum, quamdiu dicti quinque solidi fuerint persolvendi ; ita tamen quod pena illa non transcendet summam viginti solidorum. Conventum est eciam inter nos et ipsos abbatem et conventum quod tenemur tantum facere et procurare ergamajorem sive servientem aut prepositum nostrum dicti loci, qui pro tempore fuerit, quod obligabit se, quandocumque fiet ibidem permutatio majoris vel servientis vel prepositi, ad reddendum, quamdiu extiterit in dicta ballia, dictos quinque solidos sub prescripta forma et dicta pena. Tenemur eciam et conventum est dictum Theobaldum et ejus heredes tenere et conservare ad usus et libertates quibus prefati abbas et conventus tenebantur eisdem ; predictos autem quinque solidos tenemur et promittimus, per stipulacionem solempnem, garantire et liberare liberos et quittos contra omnes dictis abbati et conventui, in manu mortua, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi. Et ad hoc et ad omnia supradicta et singula tenenda, facienda et adimplenda nos, successores nostros, ecclesiam nostram et bona ejusdem obligamus specialiter et expresse, et promittimus bona fide quod contra predicta nullatenus veniemus. Et renunciamus, etc...............

In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillo nostro sigillavimus. Actum anno Domini Mº CCº quadragesimo primo, mense junio.

Jun. 1241

De venditione quarumdam domorum, Carnoti, in vico Vassallorum.

Original en parchemin. — Inv., p. 124, l. D, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Milo, capicerius Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod ego dilecto meo consanguineo Symoni de Thoriaco, canonico Carnotensi, quasdam domos suas, in vico Vassallorum, prope portam de Valleia, justa muros, in quibus dictus Symon tunc temporis morabatur, vendidi et tradidi, pro precio decies viginti librarum carnotensium, ad usus et consuetudines carnotenses, habendas et tenendas et pacifice in perpotuum possidendas. In cujus rei testimonium et memoriam, presentes litteras predicto Simoni dedi sigilli meimunimine roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo primo, mense junio.

Nous ne savons pourquoi cette pièce se trouve dans le fonds des Vaux de Cernay : tous les autres titres de propriété de ces maisons sont aux archives d'Eure-et-Loir. Au mois de novembre 1230, Miles, chefcier de Chartres, avait acquis de Guillelmus Pole et Juliana, sa femme, tout le droit qu'ils possédaient in quibusdam domibus sitis in vico Vassellorum. Plus tard, en 1337, Robert de Neuville, chanoine, acquit ces maisons sur les exécuteurs testamentaires de Pierre Larcher, archidiacre de Vendôme. A la mort de Robert de Neuville, sa sœur, Jaqueline de Neuville, dame de Maintenon, en devint propriétaire, et les donna en 1345 à Guillaume Roger, chanoine, dont le frère Étienne, également chanoine, les légua au chapitre vers 1360. Ces maisons devinrent ainsi des maisons canoniales du chapitre de Chartres, et prirent dans la suite le nom de maisons du Pain à chanter. L. M.
Sept. 1241

" C. Alberici, episcopi Carnotensis, de concessione decime de Glaharville. "

Original en parchemin. — Inv., p. 85, l. 1, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Albericus, miseratione divina, episcopus Carnotensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Gervasius de Croupellis, clericus, quicquid habebat in decima de Glahervilla, in parochia de Abluis, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, recognovit coram nobis se in puram et perpetuam elemosinam, post decessum suum, contulisse. Laudavit etiam et concessit coram nobis donationem quam defunctus Robertus de Croupellis, clericus, quondam frater ejus, fecerat dictis abbati et conventui, ut idem Gervasius asseruit coram nobis, super porcione que dictum defunctum Robertum in dicta decima contingebat ; quam porcionem ab eodem Gervasio, fratre suo, tenebat in feodum, ut idem Gervasius asseruit coram nobis. Et fidem dedit in manu nostra corporalem quod contra donacionem et laudacionem et concessionem istam per se vel per alium de cetero non veniret, nec aliquid in dicta decima de cetero reclamaret ; et se de porcione sua dictedecime in manu nostra deseisivit, retento sibi, quoad vixerit, usufructu. Et nos fratrem Stephanum, monachum Vallium Sarnaii, nomine abbatis et conventus ejusdem loci, ad petitionem dicti Gervasii, seisivimus de eadem. Nos autem dictas donacionem et laudationem dicte decime predictis abbati et conventui factas volumus, approbamus et confirmamus. In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad petitionem dicti Gervasii de Cropellis, clerici, predicto fratri Stephano, nomine dictorum abbatis et conventus, dedimus sigilli nostri munimine roboratas. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo primo, mense septembri.

Voir nº CCCXVIII, p. 294.
Dec. 1241

" De sententia inter nos et Guidouem Briardi, de XIII sextariis bladi de redditu apud Fontenetum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 121, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti, amen. Proponentibus in jure coram nobis abbate et conventu Vallium Sarnaii contra Guidonem Briardi, militem, se habere et diu est habuisse tresdecim sextarios bladi annui redditus, medietatem frumenti et medietatem ordei, in festo sancti Dyonisii, super quadam granchia ejusdem militis, sita apud Fontanetum, et ideo petentibus dictum bladum ab eodem milite sibi reddi ; dicto milite eosdem abbatem et conventum olim habuisse dictos tresdecim sextarios bladi et ordei super dicta granchia confitente ; dicente tamen se non debere teneri ad solutionem dicti bladi eo quod dicebat quod antecessores sui habuerunt et perceperunt quondam totam decimam in quibusdam terris inferius expressis, ad quandam granchiam ipsorum abbatis et conventus, sitam prope Fontanetum, que dicitur Lavarville, pertinentibus, videlicet in tribus arpentis vinee Durandi sitis subtus domum Orientis Chalan ; in uno arpento vinee site in eodem loco ; in tribus arpentis terre arabilis sitis in territorio de Limite ; in quatuor arpentisterre sitis in terra de Minutis Ruppibus ; in duobus arpentis terre sitis in terra de Quarrello ; in tribus arpentis terre sitis in terra que dicitur Eichape ; in octo arpentis terre site in terra de Fossa Martini ; in tribus arpentis terre sitis in terra praticulorum Durandi ; in quatuor arpentis terre sitis in terra de Marueria ; in tribus arpentis terre sitis in terra de Cruce, que vulgariter dicitur la Groe ; et in tribus arpentis terre sitis in terra de Ruppibus : quam decimam dictarum terrarum dicebat idem miles se habere jure hereditario. Eodem milite insuper asserente super decima dictarum terrarum fuisse quondam contencionem inter defunctum Ferricum, patrem dicti Guidonis, ex una parte, et dictos abbatem et conventum ex altera ; et ab eisdem abbate et conventu de eadem contencione compromissum fuisse in prefatum Ferricum patrem, et per dictum Ferricum pacificatum super hoc fuisse in hunc modum, quod dictus Ferricus quittavit eisdem abbati et conventui decimam predictam terrarum superius nominatarum, et dicti abbas et conventus vice versa quittaverunt eidem Ferrico et ejus heredibus septem sextarios bladi de tresdecim sextariis antedictis, ut dicebat dictus miles ; prefatis abbate et conventu hec negantibus. Lite super premissis coram nobis legitime contestata, et postmodum super, premissis facta compromissione ab eodem milite ex una parte, et a procuratore dictorum abbatis et conventus, habente de hoc speciale mandatum, ex altera, in magistrum Hugonem de Caprosia et dominum Milonem de Corbolio, canonicos Parisienses et coram eisdem arbitris, testibns ex parte dicti militis productis ad suam intentionem fundandam, nec non et postea inter partes convenisse quod omnia acta habita coram dictis arbitris valerent ac si essent acta coram nobis, et quod causa in eo statu in quo erat coram eis ad examen nostrum reverteretur, attestacionibus per dictos arbitros super predictis receptis publicatis a nobis, auditis et intellectis, que partes dicere et proponere voluerunt, coram nobis die ad sentenciandum assignata, procuratore dictorum abbatis et conventus in jure presente et sententiam instanter petente, prefato milite per contumaciam absente, nos absenciam ipsius Dei presencia replentes, consideratis omnibus que nos movere poterant et debebant, communicato bonorum virorum consilio, omnibus rite peractis, per diffinitivam sententiam condempnamus prefatum Guidonem ad reddendum eisdem abbati et conventui annuatim tresdecim sextarios bladi antedictos. Actum anno Domini millesimo CCº quadragesimo primo, mense decembri.

Mai. 1242

" C. Philippi de Torota, de concessione quarumdam terrarum apud Sanctum Nonnum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 32, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis Christi fidelibus presentes litteras inspecturis, Philipus de Torota, miles, salutem in Domino : Noveritis quod cum Miletus de Mesantes, armiger, et antecessores ejusdem quasdam terras viris religiosis monachis Vallium Sarnaii ad certam modiationem concessissent, ego cum octo arpenta terrarum illaram inferius nominata ad meum feodum pertinerent, concessioni jamdicte quam dictus Miletus et sui fecerant contradixi, ponens in manu mea illa octo arpenta que de feodo meo erant. Postmodum vero, consilio amicorum, in hoc consensi quod dicti monachi illa octo arpenta ad modiationem, ut prius fecerunt, tenerent ; ita tamen quod si dictus Miletus vel heredes ejus mihi vel heredibus meis de illis octo arpentis que de me dictus Miletus tenet in feodum non faceret quod deberet, ego vel heredes mei poterimus capere illa octo arpenta, et in manu nostra tenere quousque dictus Miletus vel heredes ejus de jamdicto feodo octo arpentorum michi faciant quod de jure fuerit faciendum. Predicta vero octo arpenta taliter sunt distincta : quatuor illorum sunt in campo Lyart inter la Bretesche et prata de Liville ; item duo arpenta alia sunt in duobus locis inter la Bretesche et Sanctum Nonnum , sicut perambulatur semita de Fontana ; duo residua arpenta sunt ad Crucem Eremborc. Ut autem rei series predicta perpetuam habeatfirmitatem, ad peticionem dictorum monachorum, dedi eis presentes litteras sigilli mei munimine roboratas. Actum anno Domini Mº CCº XLº secundo, mense maio.

Mai. 1242

" Littera carie Parisiensis de quarterio et dimidio vinee apud Atyes, sito prope vineam que dicitur de Bouchart. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 64, l. 7, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod Herveus de Athiis et Symon, frater ejus, ac Gila, uxor dicti Symonis, recognoverunt se vendidisse Guillelmo de Sarneyo et Ausendi, ejus uxori, et eorum heredibus in perpetuum, pro septem libris parisiensinbus, quarterium et dimidium vinee, excepta quarta parte quam abbacie Vallium Sarnaii in elemosinam dicuntur contulisse ; et hoc idem confessi sunt coram nobis : que vinea sita est apud Atthyes, prope vineam que dicitur vinea de Bochart, in censiva domini Philipi de Campania, militis, ad tres denarios et unam pictavinam, ut dicitur, tantummodo censuales. Promiserunt insuper prefati fratres et Gila, etc........................

Preterea prefati Guillelmus et Ausendis recognoverunt se dictam vineam abbati et conventui Vallium Sarnaii in elemosinam contulisse ; retento, eisdem Guillelmo et ejus uxori et alteri eorum qui supervixerit, in eadem vinea tantummodo usufructu ; volentes et concedentes quod alter eorum qui supervixerit totius vinee, quamdiu vixerit, habeat usumfructum, et quod post decessum utriusque predicta vinea ad dictos abbatem et conventum libere devolvatur. Quod autem audivimus, hoc testamur, salvo jure alieno. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo secundo, mense mayo.

Jun. 1242

Carta abbatiæ beati Maglorii Parisiensis, de vineis subtus Lesgar.

Copie. — Déclaration, fº 169 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus præsentes litteras inspecturis, frater Andræas, beati Maglorii Parisiensis abbas, et ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, diligenti deliberatione habita in capitulo nostro, assensu omnium nostri et singulorum, concedimus et quitamus in perpetuum viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum monasterio omnem actionem et omne jus quod habemus vel nobis competit quocumque modo, quacumque ratione reali vel personali, tam super proprietate quam super possessione, super decima vini quarumdam vinearum sitarum in diocesi Carnotensi, et in parrochia de Bernolio, et territorio de Viviers, et subtus Lesgar, videlicet vineæ defuncti Galterii de Gargenvilla, vineæ defuncti Sondacrii Salverii, vineæ defuncti Rogeri Anglici, vineæ defuncti Thiboudi Boude, vineæ Guillermi Anquetini ; nichil juris, proprietatis seu possessionis in eisdem vineis, ratione decimæ, nobis vel nostro monasterio retinentes : et dictos monachos in perpetuum absolvimus et quietamus super dicta decima. Et promittimus quod contra prædicta non veniemus, renunciantes, etc.....................

In cujus rei testimonium, præsentes litteras sigillorum nostrorum impressionibus dictis monachis dedimus roboratas. Actum anno gratiæ millesimo ducentesimo quadragesimo secundo, mense junio.

Aug. 1242

" De domo Auburgis de Porta sita apud Sparnonem prope portam de Capella. "

Original en parchemin. — Inv., p. 137, l. 3, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Amauricus, decanus Sparnonensis, salutem in Domino : Noveritis quod Auburgis de Porta, vidua, recognovit se vendidisse religiosis viris abbati et conventui de Vallibus Sarnaii, pro somma pecunie, quicquid ipsa Auburgis habebat in quadam domo sita apud Sparnonem, prope portam de Capella, moventem de censiva dictorum abbatis et conventus. Et de omni jure quod dicta Auburgis habebat in domo jamdicta, in manu nostra se desisivit spontanea voluntate. Fidem insuper dedit corporalem in nostra manu dicta Auburgis quod in dicta domo, per se vel per alium, nichil de cetero reclamaret, nec dictos emptores nec alium qui domum predictam ab eis possidebat super domo supradicta im posterum molestaret nec per alterum faceret molestari. In cujus rei testimonium, ad peticionem et assensum prenominate Auburgis, eisdem emptoribus dedimus presentes litteras sigillo nostro sigillatas. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo secundo, mense augusti.

Oct. 1242

De uno cado vini super masura de Malonido.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 71, l. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Aalis, relicta Hugonis Bartholomei, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod ego, pro salute anime mee et antecessorum meorum, dedi, in puram et perpetuam elemosinam, monachis Vallium Sarnaii unum cadum vini, reddendum,dictis monachis vel eorum nuncio, de me et heredibus meis, singulis annis, tempore vindemiarum, super masura mea de Malonido, sita inter torcular Radulphi de Guierni, ex una parte, et inter vineam Nigasii de Fameville, ex altera ; et, ne istud per processum temporis ad nichilum revocetur, presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XLº secundo, mense octobri. Testibus hiis : domino Guillelmo Postel ; domino Ricardo ; domino Johanne de Medunta ; domino Johanne Britone ; domino Guillelmo Havart, presbiteris ; Petro, diacono ; Fouet, clerico ; fratre Almarrico, converso de Brolio ; Acelina, filia mea.

Fragment de sceau, de forme ogivale, en cire jaune, sur queue de parchemin, représentant une femme debout et de profil, tenant de la main droite une fleur de lis, et la gauche appuyée sur son côté. Légende : S. Aalice V..... (Gravé.) Ce sceau est remarquable par la barbarie de son exécution. A. M.
1242

" C. Buccardi domini Montismorenciaci, de concessione X solidorum redditus, ex dono avi sui. "

Original en parchemin. — Inv., p. 7, l. C, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, ego Buchardus, dominus Montismorenciaci, notum facio quod, cum bone memorie Buchardus, quondam dominus Montismorenciaci, avus meus, dedisset, pro salute anime sue, in perpetuam elemosinam, abbatie beate Marie de Vallibus Sarnaii et monachis ibidem Deo servientibus, viginti solidos parisienses, singulis annis percipiendos, dominica prima post octabas beati Dyonisii, ex censu suo, qui dicto Buchardo, avo meo et heredibus ejus, apud Montemmorenciacum solvebatur, ego dictus Buchardus, dominus Montismorenciaci, predictam elemosinam dicti Buchardi, avi mei, laudo, volo et approbo ; et concedo, ut dicti monachi predictos viginti solidos parisienses, singulis annis, percipiant apud Montemorenciacum, in termino supradicto. Quod ut ratum et firmum maneat in perpetuum, ego Buchardus predictus, dominus Montismorenciaci, presentes litteras, ob perpetuam confirmacionem, sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº quadragesimo secundo.

Voir nº XVIII, p. 23.
Mart. 1243, n. s

De dimidio modio bladi annui redditus, in grangia inter Clarumfontem et Abluies.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 85, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod Petrus scutifer, frater Galteri de Chauveriaco, militis, recognovit quod pater ejus legavit, in perpetuam elemosinam, abbati et conventui Vallium Sarnaii, nomine sui monasterii, dimidium modium bladi ybernagii, annui redditus ; quod bladum idem Petrus, qui heres ejusdem patris sui erat, in solidum, ut dicebat, promisit se redditurum amodo et in perpetuum, singulis annis, infra festum beati Martini hyemalis , eisdem abbati et conventui, in granchia quam idem Petrus habere dicitur inter Clarumfontem et Abluies, de tali ybernagio quale contigerit provenire ex gaangnagio granchie memorate, sine aliqua deterioracione dicti ybernagii ab ipso facienda. Actum anno Domini Mº CCº XLº secundo, mense marcio.

Voir nº CCCXCIX, p. 366.
Apr. 1243

" C. Guidonis militis, de concessione prati Raginaldi Galopin. "

Original en parchemin. — Inv., p. 104, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Guido, dominus Caprosie, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod ego pratum quod Raginaldus Galopin contulit, in perpetuam elemosinam, domui Vallium Sarnaii et fratribus ibidem Deo famulantibus, quod situm est in parrochia de Sanlices, apud les Coardes, in censiva mea, pratis jamdicte domus Sarnaii contiguum, ob remedium anime mee et patris mei et matris et antecessorum meorum, eisdem concessi, libere et pacifice, in perpetuum possidendum, salvo censu meo quem ipsi michi et successoribus meis tenebuntur persolvere, sicut prefatus Raginaldus antea persolvebat annis singulis. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras dictis fratribus tradidi sigilli mei munimine roboratas. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo tertio, mense aprili.

Mai. 1243

De venditione duodecim solidorum annui redditus, in quadam vinea apud Perrousel.

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit omnibus presentibus et futuris quod ego Radulphus Quignet, assensu et voluntate Sibilie, uxoris mee, et Mabillie, matris mee, vendidi et concessi et hac presenti carta mea confirmavi Thome, clerico, fratri meo, duodecim solidos parisienses annui redditus, quos mihi singulis annis solebat, ad festum Omnium Sanctorum, persolvere, de quadam vinea sita in territorio de Perrousel, inter vineam Johannis Furnarii, ex una parte, et viam regis Francorum, ex altera, et quicquid in prefatavinea juris habebam, tenendum et possidendum dicto Thome et suis heredibus in perpetuum hereditagium. Pro hac siquidem vendicione et concessione predicta dictus Thomas dedit michi quatuor libras parisienses, pro recognitione et saisina, de quibus quatuor libris teneo me presentialiter pro pagato. Hanc autem venditionem et concessionem superius notatam ego dictus Radulphus et heredes mei dicto Thome et suis heredibus, tactis sacrosanctis, contra omnes tenemur garantizare. Et si dictus Thomas de dicta vendicione dampnum aliquod incurrat, ego dictus Radulphus domum meam sitam in vico de Bisiaco, inter domum Rogeri de Gaani et domum Roberti, tanatoris, eidem Thome assignavi in contraplegium. Et ut hoc ratum et stabile in perpetuum permaneat, ego dictus Radulphus presentem cartam sigilli mei testimonio confirmavi. Anno Domini factum fuit hoc Mº CCº XLº tercio, mense maio ; testibus hiis : Johanne Basilii, Ricardo fabro, Ricardo Gilot, et pluribus aliis.

Aug. 1243

" C. officialis Parisiensis, de concessione Johannis Trousuel cujusdam terre apud Atyes. "

Original en parchemin. — Inv., p. 64, l. 7, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod Johannes de Trossolio, clericus, voluit et concessit quod viri religiosi monachi Vallium Sarnaii teneant perpetuo, ad quatuor denarios capitalis census dicto Johanni et ejus heredibus annuatim im posterum, in festo beati Remigii, persolvendos, dimidium arpentum terre arabilis, situm super Plantas, in territorio de Athies, in censiva ipsius Johannis, ut dicitur. Quod dimidium arpentum defuncta Richeudis de Agenvilla dictis monachis in elemosinam dicitur contulisse. Datum anno Domini Mº CCº XLº tercio, mense augusto.

Aug. 1243

" C. prioris et conventus Longipontis, de concessione cujusdam domus vendite a priore sancti Juliani Pauperis apud Termas. "

Original en parchemin. — Inv., p. 51, l. A, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Bartholomeus, humilis prior ecclesie beate Marie Longipontis, Cluniacensis ordinis, totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Noverint universi nos, de voluntate et assensu dilecti nostri fratris Johannis, prioris sancti Juliani Pauperis Parisiensis, vendidisse et concessisse abbati et conventui de Vallibus Sarnaii quandam domum quam ecclesia nostra beati Juliani Pauperis Parisiensis supradicti habebat et possidebat, contiguam domui dictorum abbatis et conventus, in vico qui dicitur vicus Termarum, in censiva burgensium Parisiensium, ut dicitur, honeratam tribus solidis augmentati census, pro triginta libris parisiensium, eidem priori sancti Juliani jam solutis de mandato nostro, et in utilitatem ejusdem prioratus sancti Juliani conversis. Fecimus etiam dictos abbatem et conventum induci in possessionem ; promittentes, etc....................

In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigillo nostro et sigillo predicti prioris sancti Juliani Pauperis Parisiensis, necnon et sigillo conventus nostri Longipontis fecimus sigillari. Actum anno Domini Mº CCº quadragesimo tercio, mense augusto.

In censiva mercatorum Parisiensium, nº CCCXLIX, p. 320 ; in censiva civium Parisiensium, nº CCCLXVIII, p. 338.
Nov. 1243

De quadam permutatione inter Johannem Bellum-Franciscum et Petrum presbiterum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 17, c. H, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie decani Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes, dictus Bellus-Franciscus, permutavit cum Petro presbitero, filio defuncti Johannis, quondam magistri carnificum Carnotensium, nepote dicti Johannis, et nomine permutacionis quitavit et concessit dicto Petro quinque sextarios bladi et quatuor sextarios avene annui redditus, quos ratione hereditatis sue habebat dictus Johannes et percipiebat annuatim, ut dicebat, apud Booletum-Terrici, per manum Jacobi, dicti Parvi Monachi, pro quinque domibus contiguis cum virgulto adjacenti, prout possidentur, quas ratione hereditatis sue habebat dictus Petrus, ut dicebat, sitas in Valleia ante Marchesium, et pro una petia vinee, circa dimidium arpentum continente, quam habebat dictus Petrus, ratione acquiramenti sui, ut dicebat, sitam apud Boxeriam, juxta vineam magistri Martini carpentarii. Que quinque sextarios bladi et quatuor sextarios avene annui redditus, cum omni jure, dominio, proprietate et possessione que in eis habebat et habere poterat seu debebat, quitavit et concessit coram nobis dictus Johannes, dicto Petro, et ejus heredibus in futurum. Et promisit dictus Johannes, etc.............................

In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigillo curie nostre sigillavimus. Datum anno Domini Mº CCº XLº tercio, mense novembri.

Sceau en mauvais état. Il existe aux archives d'Eure-et-Loir deux exemplaires, de 1237 et 1238, du sceau de l'official du doyen de Chartres, en cire brune, pendants sur queue de parchemin. Ces deux exemplaires, très-mutilés, sont semblables pour le contre-sceau, qui est rond et porte une fleur de lis cantonnée de quatre étoiles, avec cette légende : .....vrie decani c..... Les sceaux sont également ronds, et représentent, celui de 1237, un prêtre à mi-corps, tenant un livre sur sa poitrine, accosté à gauche d'une croix et d'une fleur de lis. Légende : ......rie dec....... ; celui de 1238, la même image de prêtre, accosté à droite d'une fleur de lis, à gauche d'un oiseau. Légende : [†] S. cvrie decani Carno[tensis].
Jan. 1244, n. s.

" C. officialis curie Parisiensis, de concessione Johannis clerici, dicti Panetarii, de quadam domo vendita a priore sancti Juliani in vico Termarum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 51, l. A, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes, clericus, dictus Panetarius, voluit et concessit venditionem quam fecisse dicuntur prior et monachi sancti Juliani Pauperis Parisiensis abbati et conventui Vallium Sarnaii, de quadam domo sita in vico Terminorum, juxta domum de Sarneio, ut dicitur, in censiva burgensium Parisiensium, ut dicitur. Et promisit idem clericus quod in dicta domo nichil de cetero reclamabit, et quod contra quittationem hujusmodi, per se vel per alium, non veniet in futurum. Datum anno Domini millesimo CCº XLº tercio, mense januario.

Voir nº CCCCXXI, p. 386.
Jan. 1244, n. s.

" C. officialis Parisiensis, de vendicione cujusdam nemoris Symonis de Ramboel juxta Folosium. "

Original en parchemin. — Inv., p. 48, l. A, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod Symon de Rambeul, armiger, et Eustachia, ejus uxor, asseruerunt quod habebant et possidebant et tenebant in feodo a Guillelmo de Rambeul, milite, fratre ejusdem Symonis, quamdam petiam nemoris, continentem circiter viginti arpenta nemoris, siti juxta nemus abbatis et conventus Vallis Sarnaii, quod nemus vulgariter Fonlleus appellatur ; quam peciam nemoris idem Symon et Eustachia, ejus uxor, dicebant liberam et quittam esse ab omni redditu, censu, servitute, corveia, costuma et obligatione ; et sub hujusmodi libertate ipsi Symon et Eustachia recognoverunt coram nobis se dictam peciam nemoris et fundum ejusdem nemoris et omne jus, dominium, justitiam et juriditionem que in eadem pecia nemoris habebant vel habere poterant quoquomodo vendidisse et quittavisse in perpetuum viris religiosis, abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro quadraginta duabus libris parisiensibus, eisdem venditoribus jam solutis, ut confessi sunt coram nobis ; renuntiantes, etc........................

Guillermus vero de Rambeul, frater dicti Simonis, miles, de cujus feodo movet predicta pecia nemoris, ut idem Guillelmus asseruit coram nobis, predictam venditionem et omnia predicta et singula voluit, acceptavit et laudavit, volens et concedens ut dicti abbas et conventus et eorum monasterium predictam peciam nemoris sub libertate superius expressa habeant, teneant et possideant in perpetuum, in manu mortua, sine coactione vendendi aut ponendi extra manum suam. Et insuper de dicta venditione tenenda et garentizanda se plegium constituit coram nobis pro dictis venditoribus erga dictos abbatem et conventum, et per fidem, et omne jus et dominium quod, tanquam dominus feodi, in predicta pecia nemoris habebat vel habere poterat, quittavit et concessit et remisit et cessit in perpetuum, sub fide prestita, abbati et conventui superius nominatis : promisit etiam sub eadem fide se effecturum et procuraturum quod Matilpdis, uxor ejus, omnia predicta et singula laudabit et concedet et consimilem quittationem faciet, et de non veniendo contra fidem dabit. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo tertio, mense januario.

Ce sont les trois cents arpents nemoris de Follioso, faisant partie des mille soixante arpents de bois et de terre donnés en échange à l'abbaye des Vaux de Cernay par Amaury de Montfort, en 1238. V.CCCLXXXV, p. 352.
Jan. 1244, n. s.

" C. Petri militis de la Forest, de concessione nemoris quod vendidit nobis Symon de Ramboil. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 48, l. A, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Petrus de Foresta, miles, salutem in Domino : Noverint universi quod Symon de Rambuel, armiger, et Eustachia, uxor ejus, vendiderunt abbati et conventui Vallium Sarnaii omne nemus et fundum ejusdem nemoris quod habebant in nemore quod dicitur Nemus Follosium, contiguum in una parte nemori dictorum abbatis et conventus, et ex alia parte nemori Johannis de Sarnaio, armigeri, quod nemus movebat de feodo meo ; et, tanquam dominus, venditionem predicti nemoris laudo, volo et concedo, ad petitionem dictorum Symonis et Eustachie. Et volo et concedo ut dicti abbas et conventus predictum nemus, ratione dicte venditionis, habeant, teneant et possideant in perpetuum, in manu mortua, sine coactione vendendi aut ponendi extra manum suam ; et quicquid in dicto nemore habebam vel habere poteram quoquo modo, do, cedo et quito dictis abbati et conventui superius memoratis. In cujus rei memoriam, presentes litteras eisdem abbati et conventui sigillo meo tradidi sigillatas. Actum anno Domini millesimo CCº quadragesimo tercio.

Voir la charte précédente. Débris de sceau en cire verte, sur queue de parchemin. Un écu de...... à trois chevrons de....... Légende : .......e Bvr....... Pierre, sur son sceau, prend le titre de Divite Burgo, comme dans la charte qui suit.
Feb. 1244, n. s.

" C. Johanne, uxoris P. de la Forest, de nemore quod vendidit nobis Symon de Ramboil. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 48, l. A, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Johanna, uxor nobilis viri Petri de Divite Burgo, militis, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noveritis quod ego concedo et approbo et ratam habeo venditionem cujusdam nemoris ad meum feodum pertinentis, factam a Symone de Ramboil, armigero, abbati et monachis Vallium Sarnaii ; quod nemus est in Follosio juxta nemus dictorum monachorum, etc..................

Quod ut perpetuam obtineat firmitatem, ego, ad petitionem ipsius Symonis, presentes litteras dedi dictis abbati et monachis Vallium Sarnaii, sigilli mei munimine roboratas. Actum anno dominice incarnationis millesimo ducentesimo quadragesimo tercio, mense februario.

Voir les deux chartes précédentes, où le mari de Jeanne est appelé Pierre de la Forêt, comme dans le titre de cette pièce. Débris de sceau en cire verte, sur queue de parchemin. Une femme debout. Légende : .......ne dne de B..........
Feb. 1244, n. s.

De uno arpento vineæ apud locum qui dicitur Martele.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 18, c. L, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes dictus Perrier, clericus, filius defuncti Gileberti, dicti Perer, recognovit se vendidisse Guillelmo de Stoques, clerico, unum arpentum vinee situm in parrochia Sancti Piati, in censivis capituli Carnotensis et Raginaldi de la Baste, militis, apud locum qui dicitur Martele, pro quatuor libris et dimidia carnotensibus, etc................ Ligardis vero, noverca dicti Johannis, uxor Gaufridi de Nealpha, dictam venditionem coram nobis voluit, concessit et approbavit, etc..................

In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum curie Carnotensis duximus apponendum. Actum anno Domini ducentesimo quadragesimo tercio, mense februario.

Mart. 1244, n. s.

De quodam herbergamento apud Sanctum Piatum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 18, c. L, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Gilotus Michaelis et Laurencia, ejus uxor, recognoverunt se concedisse et tradidisse Guillelmo de Stoques, clerico, ad perpetuum, purum et solum censum, quoddam herbergamentum situm apud Sanctum Piatum, contiguum et propinqum fabrice Houderi fabri, movens, ut dicitur, de hereditate dicte Laurencie, pro quinque solidis annui census, reddendis semel annuatim, in festo sancti Remigii, apud Sanctum Piatum, in domo ipsorum Giloti et Laurencie. Quod herbergamentum fuit quondam defuncti Raginaldi Pigoin, etc.

. ............. Pro cujus herbergamenti ascensatione facta, ut dictum est, dictus Guillelmus dedit dictis Giloto et Laurencie duodecim libras carnotenses, de quibus, etc...............

Et ad majorem rei securitatem, et de observando dictum Guillelmum ac heredes suos, quantum ad premissa, indempnes, prefati Gilotus Michaelis et Laurencia, ejus uxor, heredes suos, universos et singulos, ad penam quatuor librarum specialiter obligarunt, solvendarum dictis Guillelmo vel ejus heredibus, si evinci contigerit herbergamentum prenotatum. Datum anno Domini millesimo CCº quadragesimo tercio, mense marcio.

Mart. 1244, n. s

Litteræ Raginaldi de Basta, de acquisitione cujusdam herbergamenti apud Sanctum Piatum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 18, c. L, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Raginaldus de Basta, miles : notum facio presentibus et futuris quod Gilotus Michiel et Laurentia, ejus uxor, etc. (ut in charta prœcedenti)

. ............. Hanc autem ascensationem et herbergamenti traditionem ego Raginaldus volo, concedo et approbo, sicut dominus feodalis. In cujus rei memoriam et munimen, presentes litteras, ad peticionem dictorum Giloti et Laurencie, dicto Guillelmo dedi sigilli mei munimine roboratas. Actum anno Domini ducentesimo XLº tercio, mense marcio.

Sceau rond, en cire brune, sur queue de parchemin. Écu écartelé, au 1er et 4ede.......... ; au 2e et 3ede.......... Légende : † S. Raginaldi de Merrole. (Gravé.) Nous avons déjà vu Jean d'Auneau prendre sur son sceau un autre titre que celui par lequel il est désigné dans la charte. V. note 1, p. 333.
Apr. 1244

De duobus sextariis terræ apud Petrum-Blanchardi.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 17, c. H, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis seu audituris, Garinus de Bercheriis, armiger, salutem in Domino : Noverint universi quod ego, de assensu et voluntate Agnetis, uxoris mee, tradidi ad censum, Petro, dicto Sale, de Candelis duo sextaria terre semeure mee, site apud Petrum-Blanchardi, a dicto Petro et heredibus suis quiete, pacifice et libere imperpetuum de cetero, jure hereditario, possidenda et habenda, pro sex denariis turonensibus sive carnotensibus sive aliis redditibus, michi vel mandato meo et heredibus meis, quolibet anno annui census, ad festum beati Remigii, persolvendis. Preterea ego Garinus promitto dicto Petro, fide media corporali, quod ego contra omnes istam tradicionem eidem Petro et ejus heredibus garantizabo et defendam pro predictis sex denariis censualibus sive aliis redibentiis quas ego possim de cetero petere a dicto Petro nec ab heredibus ejusdem, ratione terre superius nominate. Ut vero omnia premissa et singula rata et firma permaneant, ego predicto Petro, dicta Agnete, uxore mea, sciente et consenciente, dedi presentes litteras sigilli mei munimine roboratas. Istam vero traditionem viderunt et sanxerunt : Renoudus, sutor ; Gaufridus Merel ; Robinus de Boccigniaco, armiger ; Hamo Brito, et Laurentia, furneria. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo quarto, mense aprilis.

Sceau rond, en cire verte, sur lacs de soie rouge. Écu de..... à un sautoir de....... Légende : † S........... ercheriis. (Gravé.)
Mai. 1244

De donatione cujusdam decimæ a Petro de Doleinvilla facta.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 130, l. B, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, G[uillelmus], permissione divina, Parisiensis ecclesie minister licet indignus, eternam in Domino salutem : Universitati vestre notum facimus quod nos donationem decime cujusdam quam defunctus Petrus de Doleynvilla, miles, et Luciana, uxor ejus, fecerunt monasterio Vallis Sarneii, prout in litteris domini Thome de Brueriis, militis, continetur, volumus, approbamus et eampotestate ordinaria, quantum in nobis est, confirmavimus. Datum anno Domini Mº CCº XLº quarto, mense mayo.

Voir nº CCCLI, p. 321. Sceau en ogive. L'évêque debout, la mitre en tête, tient sa crosse de la main gauche et bénit de la droite. Légende : † Sigillvm Wi........ ensis epi...... Contre-sceau rond. Légende : † Ave Maria gracia plena ; dans le champ, la Vierge et l'enfant Jésus, à mi-corps et nimbés. Nous avons déjà décrit le sceau de Guillaume d'Auvergne, d'après un autre exemplaire. V. note 2, p. 282.
Oct. 1244

" De quodam stallo apud Nealpham, quod dedit dominus G. de Nealpha, canonicus Belvacensis, porte abbatie. "

Original en parchemin. — Inv., p. 99, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, dominus Guido de Nealpha, canonicus Belvacensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Guillelmus, dictus Roollon, recognovit se dedisse et concessisse fratribus domus Vallium Sarnaii, in puram et perpetuam elemosinam, per manum portarii ejusdem loci suscipiendum et erogandum, quoddam stallum quod habebat in macello fori de Nealpha, in censiva domini de Nealpha situm, in quo carnes vendi consueverunt, cum omnibus juribus et pertinentiis suis, ad omnem inde suam faciendam penitus voluntatem : promittens, etc.............. Nos autem dictam donationem in perpetuum laudavimus et concessimus valituram, et de dicto stallo portarium dicti monasterii, nomine ipsius monasterii, investivimus, salvo tamen annuo censu duodecim denariorum, domino de Nealpha persolvendo. In cujus rei testimonium et munimen, ad petitionem predicti Guillelmi, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº quadragesimo quarto, mense octobri.

Dec. 1244

" De quadam vinea quam nobis vendidit Quintinus dictus Tornenfuie. "

Original en parchemin. — Inv., p. 39, l. C, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Quintinus, dictus Torne-en-Fuie, recognovit se vendidisse abbati et conventui Vallium Sarnaii, im perpetuum, pro viginti libris parisiensibus, duas partes cujusdam vinee site, ut dicitur, apud Roissiacum, in censiva dictorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, ad octo denarios, ut dicitur, censuales ; promittens, etc............... Constituti vero coram nobis Martinus Quintini, Johannes Quintini, et Auburgis, liberi dicti Quintini, et insuper Isabellis, uxor dicti Martini, et Alesia, uxor dicti Johannis, vendicionem hujusmodi voluerunt, laudaverunt et pariter concesserunt, et de non veniendo contra fidem in manu nostra corporaliter prestiterunt. Quod autem audivimus, hoc testamur, salvo jure alieno. Datum anno Domini Mº CCº XLº quarto, mense decembri.

Ce surnom a une grande analogie, sinon une identité complète, avec le nom du hameau de Tournenfile, dans la commune de Coudray-Montceaux, canton de Corbeil. A. M.
Dec. 1244

De venditione dimidii arpenti vineæ, apud locum qui dicitur Martale.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 18, c. L, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod, in nostra presentia constitutus, Johannes, dictus Perrier, cognominatus Maillebois, recognovit se vendidisse Guillelmo, dicto de Stoques, clerico, dimidium arpentum vinee situm in parrochia Sancti Piati, apud locum qui dicitur Martale, inter vineas defuncti Jordani Chapois et vineas Martini Pijon, in censivis capituli Carnotensis, et Raginaldi de Basta, militis, pro precio quadraginta solidorum carnotensium, etc...................

Ascelina, vero uxor dicti Johannis, et Ligiardis, uxor Gaufridi de Nealpha, et etiam idem Gaufridus, dictam venditionem voluerunt coram nobis, concesserunt et approbaverunt, etc...............

In cujus rei testimonium, memoriam et munimen, presentibus litteris sigillum curie Carnotensis duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº XLº quarto, mense decembri.

Voir la charte de févr. 1244, nº CCCCXXVII, p. 391.
Jan. 1245, n. s

" C. Symonis militis de Sarquese, de concessione cujusdam decime apud Urfinum, ex dono Archenoudi et ex venditione Archemboudi, fratris predicti Archenoudi. "

Original en parchemin. — Inv., p. 89, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Symon de Sarqueuse, miles, salutem in Domino : Noverint universi quod Archemboudus, feodatarius noster, de assensu et voluntate nostra, concessit, laudavit et approbavit donationem quam Archenoudus, frater ejus, quondam fecerat, in puram et perpetuam elemosinam, abbati et conventui Vallium Sarnaii, de septem sextariis annui redditus tam ibernagii quam avene, quos habebat dictus Archenoudus in grangia dictorum monachorum sita apud Urfinum, de quadam decima que a domino Amalrico, fratre nostro, movebat. Insuper dictus Archemboudus vendidit, de assensu et voluntate nostra, dictis abbati et conventui ad perpetuo tenendum, in manu mortua, et possidendum alios septem sextarios annui redditus de decima, tam ibernagii quam avene, quos habebat dictus Archemboudus in dicta grangia supradictorum monachorum, quam decimam dictus Archemboudus a nobis infeodum tenebat de quodam augmento feodi, quod nobis dederat frater noster, pro precio viginti quinque librarum turonensium, de qua pecunie summa se tenuit coram nobis dictas Archemboudus pro pagato ; et de dicta decima et de omni jure quod ibi habebat vel habere poterat se in manu nostra desesivit, et nos abbatem ipsius monasterii, nomine ipsius monasterii, de totali decima, scilicet quatuordecim sextariorum annui redditus, auctoritate fratris nostri et nostra, sesivimus. Has autem tam vendicionem quam donacionem sapradictas voluerunt et concesserunt Robinus et Colinus, filii Archemboudi supradicti ; et promiserunt, etc............ Nos autem tam vendicionem quam donacionem supradictas laudamus et confirmamus, et garantizare promittimus contra omnes dicto monasterio habendas perpetuo, in manu mortua, et tenendas. Hec autem omnia supradicta facta fuerunt, concessa et confirmata, de assensu et voluntate Amalrici, domini de Sarqueuse, militis, fratris nostri, de cujus feodo supradictam decimam tenebamus, et domine E[ustachie], uxoris ejus, et S[ymonis], eorum filii primogeniti, qui omnia supradicta laudaverunt et confirmaverunt. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº XLº quarto, mense januarii.

Jan. 1245, n. s

" C. Amaurici militis de Sarquolte, de concessione cujusdam decime, ex dono Archenoudi et ex concessione Archemboudi. "

Original en parchemin. — lnv., p. 89, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Amalricus, dominus de Sarqueuse, miles, salutem in Domino : Noveritis quod donationem quam Archenoudus de Sarqueuse, nuper defunctus, homo noster ligius, quondam fecit abbati et conventui Vallium Sarnaii de universis bonis suis et maxime de septem sextariis annui redditus, quos dictus Archenoudus habebat in grangia dictorum monachorum sita apud Urfinum, de quadam decima que a nobis movebat ; insuper venditionem quam Archemboudus fecit supradictis monachis de aliis septem sextariis annui redditus quos habebat in dicta grangia supradictorum monachorum de decima supradicta, quam dictus Archemboudus a Symone, fratre nostro, milite, tenebat in feodum de quodam augmento feodi quod eidem Symoni dederamus, et eam dictus Symon, frater noster, a nobis in feodum tenebat ; et etiam laudacionem et confirmacionem quam dictus Symon, frater noster, fecit de rebus predictis, prout in ejusdem litteris continetur, nos, ad preces et instanciam dicti Symonis, fratris nostri, laudamus et confirmamus dictis monachis habendum et perpetuo possidendum. Et hec omnia supradicta Eustachia, uxor nostra, et Symon, filius noster, concesserunt et laudarunt. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº XLº quarto, mense januarii.

Voir la charte précédente.
Feb. 1245, n. s

" C. Henrici episcopi Carnotensis, de venditione decime ab Archemboudo de Urfino. "

Original en parchemin. — Inv., p. 89, 1. 1, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Henricus, miseratione divina, Carnotensis episcopus, salutem in Domino : Noveritis quod Archenboudus de Sarqeuse recognovit se vendidisse abbati et conventui Vallium Sarnaii, ad tenendum et perpetuo possidendum, septem sextaria annui redditus, tam hibernagii quam avene, que habebat dictus Archenboudus in granchia dictorum monachorum, sita apud Urfinum, pro precio viginti quinque librarum turonensium. Hanc autem venditionem laudaverunt et concesserunt Amalricus, dominus de Sarqueuse, et Simon, frater ejus, milites, sicut in ipsius Amalrici litteris plenius vidimus contineri, de quorumfeodo dicta septem sextaria movebant, ut dicebant ; et dictus Simon promisit coram nobis dictis monachis garantizare dictam venditionem contra omnes. Nos autem, ad instantiam omnium supradictorum, dictam venditionem decime supradicte laudamus et confirmamus dicto monasterio habendam et perpetuo possidendam. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Datum anno Domini Mº CCº XL quarto, mense februario.

Voir les deux chartes précédentes.
Feb. 1245, n. s

" Carta Henrici, episcopi Carnotensis, de concessione decime ex dono Archenoudi de Urfino. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 96, l. 2, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Henricus, miseratione divina, Carnotensis episcopus, salutem in Domino : Noveritis quod Amauricus, dominus de Sarqueuse, et Simon de Sarqueuse, frater ipsius Amaurici, milites, et Archemboudus, feodatarius eorumdem, voluerunt et concesserunt et approbaverunt donationem quam Archenoudus, quondam feodatarius ipsius Amaurici, et frater carnalis ipsius Archemboudi, quondam fecerat abbati et conventui Vallium Sarnaii, etc. ...........

Nos autem, ad instanciam supradictorum, dictam donationem decime supradicte laudamus et confirmamus dicto monasterio habendam et perpetuo possidendam. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Datum anno Domini Mº [CCº XLº] quarto, mense februario.

Voir nos CCCCXXXV et CCCCXXXVI. Sceau en ogive, de cire brune, sur double queue de parchemin. L'évêque debout, mitré, crossé et bénissant de la main droite. Légende : ...... Henri......... Sur le contre-sceau, également de forme ogivale, est représentée la Salutation angélique, avec la légende : † Ave Maria gracia plena. (Gravés.) A. M.
17 apr. 1245

" Carta magistri Jacobi decani Vernonensis, de VIII denariis redditus quos nobis vendidit Renaudus de Escoz. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 72, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint aniversi presentes et futuri quod ego Renaudus de Escoz, clericus, vendidi et concessi abbati et conventui Vallium Sarnaii, octodecim denarios parisienses annui redditus quos ipsi, singulis annis, in festo sancti Remigii, michi reddebant de tenemento quod ipsi tenebant de me per eumdem redditum, predictis abbati et conventui in perpetuum retinendos, absque ulla mei de cetero et heredum meorum reclamatione, pro viginti solidis parisiensibus, quos inde presentialiter recepi. Si autem dicti abbas et conventus super hac venditione, per defectum garantie, dampna et deperdita incurrerint, ego dictus Renaudus dictis abbati et conventui in contraplegium assignavi quinque solidos parisienses redditus quos Ricardus Fullo michi debet de domo sua sita inter domum Sancti Wandregisili, ex una parte, et domum Radulphi de Liebecort, ex altera, ad dampna et deperdita sua, valore ad valorem, restauranda. Et ad hec predicta fideliter tenenda et garantizanda, ego dictus Renaudus, magistro Jacobo, decano de Vernone, fidem meam tradidi corporalem. Et ut hoc firmum et stabile perseveret, ego dictus Renaudus presens scriptum sigillo meo confirmavi. Et ad majorem hujus rei confirmationem, ad petitionem utriusque partis, dictus decanus presenti scripto sigilli sui munimen apposuit. Actum in crastino Resurrectionis dominice, anno Domini Mº CCº XLº quinto, mense aprili.

Le sceau du doyen a disparu : celui de Renaud d'Écos est rond, en cire verte et pendant sur double queue de parchemin. Légende : † S. Renavdi Descoz cli. Dans le champ, une fleur de lis non héraldique. (Gravé.)
6 mai. 1245

Thome molendinarii de Handroiz, " de omnibus bonis suis.

Original en parchemin. — Inv., p. 16, l. 8, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, offîcialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Thomas, molendinarius de Handraiz, et Beatrix, ejus uxor, dederunt et concesserunt coram nobis religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii, in puram et perpetuam elemosinam, pro remedio animarum suarum, quicquid secundum usus et consuetudines patrie, de omnibus bonis suis mobilibus et immobilibus, hereditariis et adquiramentis factis et faciendis, eisdem possunt conferre, ab ipsis abbate et conventu, post decessum ipsorum Thome et Beatricis, possidendum, habendum et tenendum quiete et pacifice, nomine elemosine supradicte ; promittentes, etc.............

In cujus rei testimonium, presentibus litteris, ad petitionem dictorum Thome et Beatricis, sigillum curie Carnotensis duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº XLº quinto, die martis proxima post dominicam qua cantatur Cantate.

Jul. 1245

" Gervasius de Cropellis, " de quitatione grangiæ de Premont.

Original en parchemin. — Inv., p. 41, l. A, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Gervasius de Cropellis, clericus, asseruit quod ipse receperat olim ad firmam a viris religiosis abbate et conventu Vallium Sarnaii quamdam granchiam cum ejus pertinenciis, sitam, ut dicitur, prope Vernonem ; que granchia vocatur, ut dicitur,Premont, sub quibusdam convencionibus habitis, ut dicebat, inter ipsos. Quam granchiam cum ejus pertinenciis idem Gervasius coram nobis recognovit se quittavisse, et quicquid juris habebat vel habere poterat in eisdem quoquo modo, dictis abbati et conventui in perpetuum ; recognovit etiam idem Gervasius coram nobis se quittavisse et in perpetuum absolvisse prefatos abbatem et conventum et ecclesiam eorum sive monasterium de omnibus conventionibus, contentionibus, querelis, arreragiis inter eos hactenus habitis, et de omnibus hiis que, ratione dicte granchie cum suis pertinenciis seu quorumcumque preteritorum, petere poterat ab eisdem. Renuncians, etc..................

Recognovit eciam idem Gervasius coram nobis se debere prefatis abbati et conventui quinquaginta libras turonenses, tam ex arreragiis dicte granchie quam ex causa mutui ; pro quo debito idem Gervasius recognovit coram nobis se dedisse et concessisse in solutum fructus et proventus cujusdam decime quam ipse Gervasius dicebat se habere apud Glaervillam, usque ad quinquennium proximo venturum ; promittens fide media quod contra premissa seu aliquod premissorum, per se vel per alium, non veniet ; et quod intra dictum quinquennium de fructibus seu proventibus dicte decime, per se vel per alium, nichil levabit vel levari faciet quoquomodo. Datum anno Domini Mº CCº XLº quinto, mense julio.

Voir nos CCCXVIII, p. 294, et CCCCIX, p. 375.
7 sept. 1245

" De vinea magistri Michaelis " apud Bruerias.

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, nº 9 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Officialis curie Parisiensis, presbitero de Longojumello, salutem in Domino : Cum Guillermus de Baleinvillari, armiger, voluerit coram nobis et concesserit, tanquam dominus censive, ut dicebat, quod abbas et conventus Vallium Sarnaii teneant et possideant in perpetuum, in manumortua, sine coactione vendendi seu ponendi extra manum suam, tria quarteria vinee site apud Bruerias, ut dicitur, moventis, ut asseritur, de censiva ejusdem armigeri ; quam vineam defunctus magister Michael de Brueriis eisdem abbati et conventui in elemosinam dicitur legavisse ; item tresdecim quartas vini et dimidiam de decima annui redditus que in eisdem tribus quarteriis vinee legate percipiebantur, nec non et novem denarios capitalis census qui debebantur ratione eorumdem quarteriorum ; quam decimam et censum dicitur eisdem monachis idem Guillermus vendidisse pro sexaginta et quinque solidis parisiensibus : vobis mandamus quatinus ad Aalinam, uxorem predicti Guillelmi, personaliter accedentes, inquiratis ab ea verum velit et concedat concessionem et venditionem a predicto Guillelmo, marito suo, factas, spontanea voluntate ; quod si voluerit, recipiatis vice nostra ab eadem fidem quod contra, per se vel per alium, de cetero non veniet, nec jure dotalicii nec ullo alio jure. Quibus ab ipsa factis et completis, sigillum vestrum his presentibus apponatis, in signum testimonii predictarum. Datum anno Domini Mº CCº XLº quinto, die martis ante Nativitatem beate Marie virginis. Redde litteras.

Voir la charte de 1238, nº CCCLXXXIX, p. 357, où Michel est cité comme encore vivant.
Sept. 1245

" C. officialis Parisiensis, de concessione Guillelmi de Baleinviller pro vinea magistri Michaelis de Brueriis et census ejusdem vinee. "

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillelmus de Baleinviler, armiger, voluit et concessit, etc. (ut in prœcedenti carta)...........

Aalina, vero uxor dicti Guillermi, coram presbitero de Longojumello, ad hoc a nobis specialiter deputato, concessionem et venditionem predictaset omnia supradicta voluit, laudavit pariter et concessit ; promittens dicta Aalina, fide in manu dicti presbiteri prestita corporali, quod contra premissa vel aliquod predictorum, ratione dotalicii vel alio modo, per se vel per alium, non veniet in futurum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo quinto, mense septembri.

Jan. 1246, n. s

" C. officialis curie Carnotensis, de concessione decime de Glaharville a Hugone Chauvin armigero. "

Original en parchemin. — Inv., p. 85, l. 1, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod cum Gervasius de Croupellis et Robertus, quomdam ejus frater, clerici, dedissent et quitassent religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quicquid habebant in decima de Glaharvilla, in parrochia de Abluis, in puram et perpetuam elemosinam, ut dicitur, prout in litteris bone memorie Alberici, quomdam episcopi Carnotensis, vidimus contineri ; postmodum Hugo, dictus Chauvin, armiger, a quo Hugone dicta decima, tamquam a secundo domino, movere dicitur, donacionem et quitationem factas dictis abbati et conventui de dicta decima a dictis Gervasio et Roberto, prout superius est expressum, laudavit et concessit perpetuo a dictis abbate et conventu possidendum et habendum, et fidem in manu nostra prestitit corporalem quod contra donacionem et quitacionem supradictas, per se vel per alium, de cetero non veniet, nec aliquid in dicta decima reclamabit in futurum. In cujus rei testimonium et munimen, dictis abbati et conventui presentes dedimus litteras sigilli curie Carnotensis munimine roboratas. Actum anno Domini Mº CCº XLº quinto, mense januario.

Voir nos CCCXVIII, p. 294, et CCCCIX. p. 375.
Jan. 1246, n. s

" C. officialis curie Carnotensis, de concessione decime de Glaharville a Johanne de Botigniaco milite et Matildi uxore sua. "

Original en parchemin. — Inv., p. 85, l. 1, nº 11 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis, etc. (ut in prœcedenti carta, usque ad postmodum)..................

Postmodum Johannes de Botigniaco, miles, et Matildis, ipsius Johannis uxor, a qua Matildi dicta decima, tamquam a prima domina, movere dicitur, donacionem et quitacionem factas dictis abbati et conventui de dicta decima a dictis Gervasio et Roberto, prout superius est expressum, laudaverunt et concesserunt perpetuo a dictis abbate et conventu possidendas et habendas ; et fidem in manu nostra prestiterunt corporalem, etc................ Insuper dicta Matildis voluit coram nobis expresse et concessit quod si filii ejusdem Matildis vel heredes seu aliquis eorumdem contra donacionem et quitacionem factas venirent, vel procurarent quominus supradicta omnia rata permanerent et firma, dicti abbas et conventus haberent et tenerent, in puram et perpetuam elemosinam, quintam partem tocius hereditatis Matildis supradicte, de qua quinta parte dicta Matildis se in manu nostra desesivit, retento tamen dicte Matildi in dicta quinta parte interim usufructu. In cujus rei testimonium et munimen, dictis abbati et conventui presentes litteras dedimus sigilli curie Carnotensis munimine roboratas. Actum anno Domini Mº CCº XLº quinto, mense januario.

Feb. 1246, n. s

" C. domini Johannis de Voise, de concessione decime de Glaharville. "

Original en parchemin. — Inv., p. 85, l. 1, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, dominus Johannes de Voisia, miles, salutem in Domino : Noverint universi quod nos dedimus, cessimus et concessimus, in puram et perpetuam elemosinam, in manu mortua, perpetuo habendam et tenendam, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii omne feodum et omne jus feodale quod habebamus et habere poteramus, aliquo jure vel aliqua ratione, in omni decima de Glaharvilla quam Hugo Chauvins, scutifer, in feodum a nobis tenebat ; promittentes, etc............ In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine roboravimus. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo quinto, mense februario.

Voir les deux chartes précédentes et nos CCCXVIII et CCCCIX. Voir note 1, p. 333.
Mart. 1246, n. s

" C. offlcialis curie Carnotensis, de duabus peciis terre apud Bercherias venditis a Garino de Bercheriis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 11, l. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Garinus de Bercheriis, armiger, recognovit se vendidisse viris religiosis abbati et conventui de Valle Serneii duas pecias terre, circiter duos sextarios seminis capientis, sitas, ut dicitur, apud Bercherias la Maingot,, contiguas terre defuncti Bernardide Monasterio, videlicet unam peciam terre sitam sub dominio Thome de Brueriis, militis, et aliam sub dominio dictorum abbatis et conventus, pro sexdecim libris turonensibus ; promittens, etc...........

Agnes vero, uxor dicti Garini, dictam venditionem voluit coram nobis, concessit et approbavit, et dotalicium et etiam jus aliud universum quod in dictis terris venditis habebat vel habere poterat seu debebat, quacumque causa vel ratione, dictis religiosis penitus et in perpetuum quitavit, et in manu nostra resignavit sub eadem fide ; promittens, etc.......

In cujus rei testimonium, memoriam et munimen, presentibus litteris sigillum curie Carnotensis duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº XLº quinto, mense marcio.

Voir nº CCCCII, p. 368.
Mart. 1246, n. s.

" Carta domini Thome de Brueriis, de concessione cujusdam terre vendite apud Bercherias a Garino de Bercheriis, armigero. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 19, c. M, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Thomas de Brueriis, miles, notum facio quod in mea presentia constitutus Garinus de Bercheriis, armiger, recognovit se vendidisse, ad usus et consuetudines patrie, viris religiosis abbati et conventui de Valle Serneii, unam peciam terre, circiter unum sextarium seminis capientem, sitam apud Bercherias-le-Maingot, juxta domum dictorum monachorum, in dominio meo, pro octo libris carnotensibus, etc...........

In cujus rei testimonium, memoriam et munimen, presentes litteras, ad peticionem dictorum Garini et ejus uxoris, dictis monachis sigilli mei munimine tradidi roboratas. Datum anno Domini Mº CCº XLº quinto, mense marcio.

Voir la confirmation de l'official de Chartres, faite à la même date, nº CCCCXLVII, p. 407. Sceau rond, en cire jaune, sur double queue de parchemin. Écu de....... au lion de....... brisé d'une colice de....... posée en bande et brochant sur le tout. Légende :......mini Th....... Au contre-sceau, mêmes armoiries. Légende : [† Secre]tvm Castellani. (Gravés.) — Nous avons déjà signalé ce sceau (note 1, p. 250), qui, par les armoiries qui le distinguent, confirme l'opinion émise par nous de l'alliance des familles de Lèves et de Bruyères. Nous retrouverons, aux quatorzième et quinzième siècles, les mêmes armoiries sans brisure.
Jun. 1246

" Officialis Parisiensis, de pillario ecclesie Sancti Nonni facto in granchia nostra per voluntatem nostram. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 33, l. 2, nº 1 Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Isembardus, presbiter curatus Sancti Nonni, Guillelmus de Seren, Theobaldus, dictus Heloysis, et Aubertus, dictus Harent, parrochiani ejusdem ecclesie, asseruerunt et recognoverunt quod religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii habebant quamdam granchiam contiguam eidem ecclesie ; in qua granchia eadem ecclesia et ejusdem ville parrochiani nullum jus, nullam servitutem seu redibitionem poterant aliquo modo reclamare, ut dicebant presbiter et parrochiani superius nominati. Item recognoverunt prefati presbiter et parrochiani, nomine ipsius ecclesie et parrochianorum ipsius ville, ut dicebant, quod dicti abbas et conventus, de eorum mera gratia, dederant et concesserant eidem ecclesie terram in dicta granchia ad construendum quendam pillarium, ad opus ipsius ecclesie ; ita quod,eodem pillario constituto, predicti parrochiani eandem granchiam, si in aliquo demolita fuerit vel in muris vel in coopertura, sumptibus eorum reficient, et dictum pillarium preparabunt ita in stillicidiis et aliis necessariis quod per guttum aque eidem granchie vel rebus existentibus in eadem nullum nocumentum sive prejudicium generetur ; et si in hoc dieti abbas et conventus in posterum dampna incurrerint, promiserunt presbiter et parrochiani superius nominati, et ad hoc se obligaverunt, tanquam principales debitores, quod eadem dampna reddent abbati et conventui memoratis. Item confessi fuerunt presbiter et parrochiani predicti quod si ipsi abbas et conventus dictam granchiam altius quam modo est, erigere voluerint, hoc poterunt pro sua voluntate ; et nichilominus presbiter et parrochiani prenominati stillicidia dicti pillarii sumptibus parrochianorum dicte ville, ut dicebant, tenebuntur reparare et conservare in tali statu quod ex hoc nullum prejudicium eidem granchie et bonis in eadem existentibus generetur. Recognoverunt etiam presbiter et parrochiani predicti quod in fundo ipsius granchie nichil juris poterunt reclamare eadem ecclesia et ejus parrochiani, ut dicebant, preter situm pillarii supradicti. Hec omnia et singula presbiter et parrochiani predicti, nomine suo et nomine omnium aliorum parrochianorum, ut dicebant, confessi fuerunt coram nobis, asserentes se super hoc ab aliis parrochianis habere mandatum ; et promiserunt prefate persone et sub pena quadraginta librarum parisiensium quod omnes parrochiani ejusdem ville predicta rata habebunt et quod contra non venient in futurum, et ad dictam penam solvendam, si commissa fuerit, se suosque heredes obligaverunt coram nobis, quilibet in solidum et per fidem. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo sexto, mense junio.

Oct. 1246

" De permutatione vinee inter nos et magistrum Domus-Dei de Marli. "

Original en parchemin. — Inv., p. 6, l. B. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, G[uillelmus], permissione divina, Parisiensis ecclesie minister, licet indignus, eternam in Domino salutem : Notum facimus quod frater Garinus, magister Domus-Dei de Marliaco, recognovit se permutasse cum viris religiosis abbate et conventu Vallium Sarneii, de assensu et voluntate burgensium de Marliaco, de quorum assensu dominus frater Garinus dictam Domum-Dei regit, quandam vineam sitam in clauso monachorum de Sarneio, que vinea de Blanchemeyns nuncupatur, pro quadam alia vinea sita ad Nucem de Fossa. Quam permutacionem nos ratam et gratam habentes, pensata in hoc utilitate Domus-Dei predicte, ipsam auctoritate ordinaria, quantum in nobis est, confirmamus.

Datum anno Domini Mº CCº quadragesimo sexto, mense octobri.

Nov. 1246

" Littere officialis Parisiensis, de XL solidis parisiensibus quos vendidit nobis abbas Cadunii pro XX libris parisiensibus. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 145 l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod frater Stephanus, abbas Cadunii, Petragoricensis dyocesis, ordinis Cisterciensis, asseruit se et ejus conventum, nomine eorum monasterii, habere, ex dono defuncti Girardi de Villa-Petrosa, militis, quadraginta solidos parisiensium annui redditus,sitos super terram de Francia ipsius militis ; quos quadraginta solidos idem abbas recognovit se, nomine suo et nomine conventus ipsius monasterii, vendidisse viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarneii, pro viginti libris parisiensibus, promittens ; etc.............

Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo sexto, mense novembri.

D'après une double mention écrite au dos de l'original, cette pièce est relative à la terre des Ébisoirs. Sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. — Les sceaux de l'official de Paris, qui restent aux chartes originales des Vaux de Cernay, sont généralement d'une très-mauvaise conservation, ce qui jusqu'à présent nous a empêché de les décrire. Celui-ci, quoique fort endommagé du côté de la tête, mérite une mention spéciale à cause de son contre-sceau, dont la matrice a été faite en cette même année 1246. On lit autour : † Contra s. fcm. ano. Dni., et dans le champ mccxlvi. Ce contre-sceau fut renouvelé en 1253. Sur la face principale, on voit un buste d'évêque coiffé d'une mitre basse, surmontée d'une croix ; la légende est entièrement fruste.
Oct. 1247

" Officialis Parisiensis, de vineis quas dedit nobis Arnulphus, carnifex de Monte-Letherico. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 5, l. A, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Arnulphus, carnifex de Monte-Letherico, recognovit se dedisse et concessisse, in elemosinam puram et perpetuam, abbati et conventui Vallium Sarnaii, duo arpenta et dimidium vel circiter vinearum que habebat apud Montem-Lethericum, in territorio de Fos, in censiva domini Petri de Britigniaco, militis, et Bouchardi, fratris ejus, armigeri, ut dicebat, moventia de conquestu predicti Arnulphi et Florie, ejus uxoris, ut dicitur ; promittens, etc...... Predicti vero dominus Petrus et Bouchardus donationem et concessionem hujusmodi voluerunt, laudaverunt et acceptaverunt ; et quittaverunteisdem abbati et conventui im perpetuum censum, pressoragium et decimam, omne jus et omne dominium, omnem juridicionem et justiciam que habebant et habere poterant vel sibi competebant aut competere poterant in predictis vineis, nichil juris seu dominii sibi vel heredibus eorumdem in predictis vineis retinentes aliquatenus in futurum ; promittentes quod contra premissa vel aliquod de premissis, per se vel per alium, non venient in futurum. Petrus vero de Granchia, armiger, et Aalipdis, ejus uxor, a quo Petro dicti miles et Bouchardus censivam predictam tenebant in feodum, ut dicebant, donacionem, concessionem et quittationem predictas et omnia alia supradicta voluerunt et acceptaverunt et quittaverunt, cesserunt et remiserunt im perpetuum quicquid juris et dominii habebant et habere aut sibi competere poterant in dictis vineis eisdem abbati et conventui, jure sive ratione feodi vel alio quocumque modo. Recognoverunt insuper predicti Petrus et Bouchardus, ejus frater, se ab eisdem abbate et conventu, pro quittacione predicta, viginti libras parisienses in numerata pecunia recepisse. Datum anno Domini Mº CCº quadragesimo septimo, mense octobri.

De même que la pièce précédente.
Nov. 1247

De concessione facta Giloni, presbitero de Briis, ut quoddam feodum apud Joyacum in manu mortua poneret.

Original en parchemin. — Inv., p. 18, c. K, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Johannes de Scroniis, miles, cujusdam feodi siti apud Joiacum, juxta Sanctum Priscum, secondus dominus, voluit et concessit quod Gilo, presbiter de Briis, Parisiensis dyocesis, dicti feodi primus dominus, poneret in manu mortuadictum feodum, in elemosinam vel per emptionem, quando voluerit et cui voluerit, illud scilicet feodum quod dictus Gilo tenet in manu sua et illud quod tenent alii in dicto feodo a dicto Gilone, pro duodecim libris carnotensibus, de quibus tenuit se pro pagato ; ita tamen quod si lis vel contentio per tercium dominum dicti feodi suboriretur, quod dictus Johannes tercium dominum tacere faceret et velle et approbare quod factum est a dicto Johanne de predicto feodo ; quod si non faceret predictus Johannes, dicto Giloni dictos denarios redderet, et decem libras carnotenses pro dampnis et deperditis, et remaneret dictus Gilo in sua possessione feodi, sicut prius. Dictus vero Johannes de supradictis omnibus firmiter tenendis dedit fidem et quod nichil in dicto feodo de cetero reclamaret. Omnia autem supradicta voluit et concessit domina Aalicia, uxor dicti Johannis, etc............ Prefati etiam Johannis fratres Ansellus, Jocelinus et Raginaldus, milites, volunt et concedunt quicquid factum est et ordinatum de dicto feodo a prenominato Johanne, fratre suo, etc............ Voluerunt etiam et concesserunt jamdicti Johannes et Aalicia, uxor sua, Ansellus, Jocelinus et Raginaldus, fratres dicti Johannis, quod nos vel ille qui succedet nobis in honere et honore possit excommunicare illum vel illos, quocumque loco se transferent, qui contra dicti feodi supradictam ordinationem venirent ullomodo ; et quantum ad omnia premissa firmiter observanda, omnes prefate persone supposuerunt se juridicioni nostre, sine auctoritate alterius curie sive fori. In cujus rei testimonium, memoriam et munimen, presentibus litteris, ad peticionem dictarum personarum, sigillum curie Carnotensis duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº XLº septimo, mense novembri.

Voir nos CCCIV et CCCV, p. 283.
Nov. 1247

" C. officialis Parisiensis, de quadam vinea dicta de Puncta quam accepimus in escambium a Nicholao apud Marli. "

Original en parchemin Scellé. — Inv., p. 6, l. B, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Nicholaus de Marliaco, filius quondam defuncti Guillelmi, filii quondam defuncti Gaufridi, recognovit se dedisse et im perpetuum concessisse abbati et conventui Vallium Sarnaii, in escambium perpetuum, quamdam vineam, sitam, ut dicitur, in vico qui tendit de Carolivanna ad Alpetum, que vocatur vinea de Punta, in censiva Heloysis dicte Plus-Belle, ad unum obolum, ut dicitur, censualem. In cujus rei recompensationem, dicti abbas et conventus eidem Nicholao dederunt et concesserunt, permutationis nomine, quamdam vineam sitam in territorio, qui vocatur Belle-Noe, immediate contiguam vinee monialium de Sancto Cirico, ut dicebat idem Nicholaus ; quam quidem vineam idem Nicholaus et ejus heredes, permutationis nomine, perpetuo possidebunt. Promittens, etc............ Dicta vero Heloysis, de cujus censiva dicta vinea de Pungta movet, ut dicitur, et Stephanus, ejusdem Heloysis filius, dictam permutacionem voluerunt, et quittaverunt quicquid juris et dominii et juridictionis habebant et habere poterant, quocumque modo, in predicta vinea de Punta ; tali pacto adjecto, ut dicebant, quod eundem censum et iddem dominium, quem et quod habebant, ut dicebant, in dicta vinea de Punta, habebunt in posterum super vinea de Belle-Noe supradicta ; et hoc iddem voluit idem Nicholaus coram nobis. Et de hiis tenendis et de non veniendo contra in posterum dicti Heloysis, Stephanus et Nicholaus se, fide in manu nostra corporaliter prestita, obligarunt. Quod autem audivimus, hoc testamur, salvo jure alieno.

Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo septimo, mense novembri.

Même sceau qu'au nº CCCCL.
2 nov. 1247

" De pace inter nos et conventum et priorem S. Nigasii de Melleto, de decimis nostris de Broullath. "

Original en parchemin. — Inv., p. 126, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod cum contentio verteretur inter religiosos viros, abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex una parte, et priorem et conventum sancti Nigasii de Mellento, ex altera, super eo quod idem prior et conventus dicebant se debere percipere decimam tam bladi quam vini in granchia dictorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, que granchia le Broulart noncupatur ; ea videlicet ratione quod ipsi prior et conventus sancti Nigasii de Meullento percipiunt grossas et minutas decimas in tota parrochia de Frauxinis, infra metas cujus parrochie dicta granchia sita est : tandem post multas et longas altercationes, de bonorum virorum consilio, in dominum Hugonem, presbiterum de Trapis, haut et bas, dicte partes compromiserunt, et compromissum suum firmaverunt, sub pena centum librarum parisiensium, quam pars resiliens ab arbitrio solvere teneretur parti alteri dicti Hugonis presbiteri arbitrium observanti. Idem vero Hugo arbitrium suum protulit in hunc modum, videlicet quod dicti abbas et conventus Vallium Sarnaii dederunt in perpetuum dicto priori et conventui sancti Nigasii, pro redemptione laborum suorum et expensarum, quamdam peciam vinee sitam infra metas dicte parrochie de Frauxinis ; que vinea vocatur Bode, ad censum duodecim denariorum, solvendorum dictis abbati et conventui a predicto priore et conventu apud Broulat, singulis annis, ad crastinum festi Omnium Sanctorum ; et dicti abbas et conventus pro censu memorato dictam vineam liberam et immunem ab omni exactione dicto priori et conventui in perpetuum garandizare tenebuntur. Dicti vero prior et conventus sancti Nigasii eisdem abbati et conventui Vallium Sarnaii jus, si quid habebant in perceptione decimarum tam vinearum quam terrarum ad granchiam de Broulat, infra metas parrochie de Frauxinis, pertinencium, usque ad hodiernam diem, videlicet usque ad crastinum festi Omnium Sanctorum, anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo septimo, in perpetuum, quittaverunt. Nos autem dictum arbitrium, prout bona fide prolatum est, volumus, laudamus et approbamus, et, quamtum in nobis est, auctoritate curie Carnotensis confirmamus. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras, ad requisitionem dictarum parcium, sigillo curie Carnotensis duximus roborandas. Actum anno Domini Mº CCº XLº septimo, mense novembri.

Cet acte fut vidimé en 1248 par l'abbé du Bec : « Universis presentes litteras inspecturis, R[obertus], humilis abbas Becci, totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Notum facimus quod nos litteras venerabilis viri officialis Carnotensis vidimus et inspeximus in hec verba : ...........

« Nos autem hec omnia et singula, prout superius sunt expressa, volumus et approbamus et per appositionem sigillorum nostrorum confirmamus. Datum anno Domini Mº CCº quadragesimo octavo. »

Les seules variantes que présente le vidimus sont Brollat au lieu de Broullat, et Fraxinis au lieu de Frauxinis.

Nov. 1247

De venditione duorum arpentorum vineæ apud Sanctum Piatum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 18, c. L, nº 75. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Ermengardis, relicta Durandi de Molendinis, recognovit se vendidisse Guillelmo de Stoques, clerico, duo arpenta vinee que ipsa habebat sita apud Sanctum Piatum, scilicet unum arpentum situm in dominio capituli Carnotensis, pro octo libris carnotensibus, et aliud arpentum situm in censiva Raginaldi de Husso,militis, pro precio sexaginta solidorum, etc...............

Quod si contingeret dictas vineas ab aliquo retrahi vel evinci, prefata Ermengardis dicto Guillelmo vel ejus heredibus sexaginta solidos, nomine pene, solvere tenebitur. Preterea Poolinus, filius dicte Ermengardis, et Ysabella, uxor ejus, dictam venditionem voluerunt coram nobis, concesserunt et approbaverunt, etc....................

De dicta autem pena, ut dictum est, reddenda, Nicholaus, dictus Carum-Tempus, necnon et dictus Poolinus erga dictum Guillelmum, clericum, pro dicta Ermengardi, constituerunt se, fide media, fidejussores, etc........... In cujus rei testimonium, memoriam et munimen, presentibus litteris sigillum curie Carnotensis duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº XLº septimo, mense novembri.

Au mois de décembre 1274, Mathieu, vidame de Chartres, confirme le legs fait au chapitre par Renaud Carum-Tempus, chanoine de Chartres, du clos Érard et de ses dépendances, assis à Chartres. L. M.
Mart. 1248, n. s

De donatione trecentorum arpentorum terræ, a Johanne comite Montisfortis.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 23, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Johannes, comes Montisfortis, salutem in Domino : Noverint universi quod ego, ob remedium anime mee et predecessorum meorum, de assensu et voluntate Johanne, uxoris mee, do et concedo, ex nunc et in perpetuum, in puram elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, et eorum monasterio trecenta arpenta terre que habebam in uno tenenti, contigua ex una parte terris dictorum monachorum, ex alia terris Veteris-Ecclesie, ex alia chemino Carnotensi, ab eisdem abbate et conventu et eorum monasterio exnunc in perpetuo tenenda et possidenda, libere et quiete, absque aliquo onere censuali, costuma, servitio et redibitione ; et promitto eisdem abbati et conventui, etc............. Retinemus tamen ibi omnes justicias ad baroniam pertinentes, videlicet multri, rapti, occisionis et furti, et etiam omnem justiciam sanguinis, preterquam propriorem servientium et hominum residentium suorum, ita tamen si se percusserint ad invicem sine morte. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo septimo, mense martio.

Jean Ier, seul fils d'Amaury VI et de Béatrix de Bourgogne, succéda à son père en 1241, et mourut en Chypre au commencement de l'année 1249. Avec lui s'éteignit la branche masculine de l'illustre maison de Montfort-Hainaut. A. M.
Mart. 1248, n. s

" Carta Johanne, uxoris comitis Montisfortis, de garancia sua et heredum suorum de CCCtis arpentis terre. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 99, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Johanna, comitissa Montisfortis, salutem in Domino : Noverint universi quod karissimus in Christo Johannes, comes Montisfortis, maritus meus, dedit et concessit, de assensu et voluntate mea, in perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum monasterio, trecenta arpenta terre, etc. (ut in charta prœcedenti.)..............

In cujus rei testimonium, presentibus litteris sigillum meum apponere dignum duxi. Actum anno Domini Mº CCº quadragesimo septimo, mense martio.

Jeanne de Châteaudun, dame de Château-du-Loir, fille aînée de Geoffroy IV, vicomte de Châteaudun, et de Clémence des Roches, fut mariée à Jean de Montfort avant 1241, et épousa en secondes noces, vers 1251, Jean de Brienne, bouteiller de France. Grand sceau de forme ogivale, en cire verte, sur lacs de soie verte, rouge et jaune. La comtesse y est représentée debout, avec un manteau doublé d'hermine, tenant de la main droite une fleur de lis, et la gauche sur la poitrine, avec cette légende : [† S.] Iohanne de Castridv[no com]itisse Montisfortis. Contre-sceau rond, avec un écu burelé de douze pièces. Légende : † Svb clepeo patris latet secta (latent secreta) mea. (Gravés.) — Ce contre-sceau nous fait connaître les véritables armoiries des vicomtes de Châteaudun, issus des comtes du Perche, que le P. Anselme prétend avoir été de....., au chef de....., telles que nous les avons vues sur le sceau de Hervé de Gallardon. (Voir note 1, p. 169.) A. M.
Mart. 1248, n. s

De donatione mille et sexaginta arpentorum tam nemoris quam terræ a Johanne, comite Montisfortis.

Copie. — Déclaration, fº 22 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus præsentes literas inspecturis, Johannes, comes Montisfortis, salutem in Domino : Noverint universi quod, ob remedium animæ meæ et prædecessorum meorum, de assensu et voluntate Johannæ, uxoris meæ, dedi et concessi, ex nunc et in perpetuum, in puram elemosinam, viris abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum monasterio, mille et sexaginta arpenta tam nemoris quam terræ ; videlicet trecenta arpenta nemoris in Folioso et deffensis meis Acquilinæ, et ducenta arpenta nemoris in Fontis guttulis, et residuum, videlicet alia quingenta et sexaginta arpenta terræ, sita sunt juxta nemora nominata, quæ converti poterunt ad nemus vel ad usus necessarios ; et etiam dedi eis alia trecenta arpenta terræ, sita in uno tenenti, contigua ex una parte terris dictorum monachorum granchiæ Sancti Benedicti, et ex alia terris Veteris-Ecclesiæ, et ex alia cheminio Carnotensi, ab eisdem abbate et conventu et eorum monasterio ex nunc in perpetuo tenenda, cum omni jure, dominio et omni justitia quæ in præmissis habebam, et possidenda libere et quiete, in manu mortua, absque aliquo onere censuali, coustuma, servicio et redibitione. Et quia in dicto nemore Acquilinæ habeo, et mihidecet et non alteri, omne jus forefacti, volo et concedo quod præfati monachi, pro portione sua, videlicet in trecentis arpentis nemoris Folosii supradicti, habeant sicut et ego omne jus forefacti. Et poterunt capere forefacta sua inter metas suas et sequi forefactum suum, et capere usque ad rivum de Droue, et usque ad cheminium Perratum ; et similiter in nemore suo de Polliampont, et in nemore suo quod dicitur le Fay de Planeto poterunt capere forefacta et sequi et capere per totam terram meam. Et quia nullus potest venari in toto nemore de Acquilina neque in circumvicinis nemoribus, tamen ex speciali et mera gratia volo et concedo quod prædicti religiosi vel aliqui pro ipsis, in prædictis nemoribus et in omnibus aliis terris, sic a me vel a prædecessoribus meis eisdem monachis datis et collatis, possint venari ad omnes bestias et facere magnas hagas, et sequi venationem et canes suos per totam terram meam ; ita quod venatores, canes et eorum servitores non possint arrestari, compelli nec cogi aliquo modo, coram gruerio Acquilinæ, neque coram aliquo judice mihi subdito, ratione omnium præmissorum. Et quantum ad hæc omnia præmissa inviolabiliter observanda, me et hæredes meos obligo et relinquo in posterum obligatos. In cujus rei testimonium, præsentes literas dignum duxi sigilli mei munimine roborari. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo septimo, mense martio.

Ces mille soixante arpents de bois et terre sont ceux qui furent donnés par Amaury en 1238. (Voir nº CCCLXXV, p. 351.) In guttulis Fontis-Johannis, nº XIV, p. 20. Voir nº CCCCLVI, p. 417. Amaury avait donné un droit de chasse beaucoup plus restreint dans les bois de Planet, nº CCCVII, p. 285, et l'avait totalement prohibé sur les terres dont il est ici question, p. 353. Voir l'acte de février 1274.
Mart. 1248, n. s

" C. domini Petri de Britigniaco, " de arpento et dimidio vineæ et pluribus aliis.

Original en parchemin. — Inv., p. 5, l. A, nº 3 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Petrus de Bretigniaco, miles, salutem in Domino : Omnibus notum facio quod ego habebam et jurehereditario possidebam res inferius annotatas, videlicet : arpentum et dimidium vinee, et quoddam pressorium, et circiter sexdecim solidos parisienses capitalis census sive minuti census super quibusdam vineis ; item decimam et pressoragium super viginti octo arpenta vel circiter vinearum ; que quidem omnia sita sunt in territorio quod vocatur Foes, juxta Montem-Lethericum. Predicta autem omnia et singula, videlicet arpentum et dimidium vinee, pressorium, censum, decimam et pressoragium, et omne jus, dominium tam reale quam personale, juridictionem et justitiam que in eisdem omnibus et singulis rebus habebam vel habere aut michi competere poterat, quocumque modo sive quacumque ratione, tam in proprietate quam in possessione, Ysabelli, uxore mea, presente, volente et expresse consentiente, vendidi et quittavi, ex nunc et im perpetuum, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro sexies viginti libris parisiensibus, renuncians, etc..............

In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº quadragesimo septimo, mense martio.

Mart. 1248, n. s

" C. officialis Parisiensis, de quodam arpento vinee et pressorio apud Montem-Lethericum quod nobis vendidit Petrus miles de Britigniaco. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 5, l. A, nº 3 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus de Bretigniaco, miles, asseruit quod ipse habebat et possidebat res inferius annotatas moventes de hereditate ipsius, videlicet, etc. (ut in charta prœcedenti)......

Bouchardus vero, magister Philippus, Ferricus, Johannes, clericus, et Thomas, fratres dicti Petri, premissa volentes et rata habentes, promiserunt, fide in manu nostra prestita corporali, quod contra premissa, perse vel per alios, non venient in futurum, et quod res predictas eisdem abbati et conventui im perpetuum garentizabunt et liberabunt in manu mortua contra omnes. Preterea Petrus de Linais, armiger, et Aalipdis, ejus uxor, a quibus dictus Petrus res predictas tenet in feodum primo loco, et Guido de Lers, secundus dominus dicti feodi, premissa omnia et singula voluerunt, laudaverunt et acceptaverunt. Et promiserunt, etc............... Actum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo septimo, mense martio.

8 mai. 1248

" C. de C solidatis terre quas nobis vendidit dominus Petrus de Britigniaco. "

Original en parchemin. — Inv., p. 5, l. A, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex, universis presentes litteras inspecturis, salutem : Notum facimus quod cum Petrus de Bretegniaco, miles, vendidit abbati et conventui beate Marie de Sarnay centum solidatas terre, quas Guido de Lers a nobis, dictus vero Petrus ab ipso Guidone apud Folls tenebat in fedum, nos dictam venditionem, ad preces et instanciam dictorum Guidonis et Petri, volumus et concedimus, salvo jure alieno. In cujus rei testimonium, presentes litteras fecimus sigilli nostri munimine roborari. Datum apud Stampas, die martis post festum apostolorum Philippi et Jacobi, anno Domini Mº CCº quadragesimo octavo.

Voir les deux chartes précédentes.
Mai. 1248

" Carta Nevelonis de Boucigniaco et Garini fratris ejus, de concessione cujusdam domus apud Urfinum. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 96, l. 2, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, Lucien Merlet et Auguste Moutié (éds.). Paris : Imprimerie H. Plon, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Nevelo de Bocigniaco, clericus, et Garinus, frater ejus, salutem in Domino : Noverint universi quod nos venditionem cujusdam domus, site apud Urfinum, juxta granchiam monachorum Vallium Sarnaii, factam a Roberto de Monasteriis, volumus et laudamus ; et dictis abbati et conventui dictam domum, cum suis juribus et pertinentiis, concedimus in manu mortua, in perpetuum pacifice possidendam ; promittentes, etc................

In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine fecimus roborari. Datum anno Domini Mº CCº XLº octavo, mense maio.

Sceau ogival en cire jaune, sur queue de parchemin. Une fleur de lis avec cette légende : † S. Nevelonis clici de Boci........ (Gravé.)
Mai. 1248

" De quitacione cujusdam domus apud Urfinum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 96, l. 2, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, M[atheus], miseratione divina, Carnotensis episcopus, salutem in Domino : Noverint universi quod Nevelo de Boucigniaco, clericus, voluit, concessit et laudavit venditionem, factam a Roberto de Monasterio, cujusdam domus site apud monasterium Orphini, juxta grangiam monachorum Vallium Sarnaii,abbati et conventui Vallium Sarnaii ; quam domum dictus Robertus tenebat in feodum a dicto Nevelone, prout idem Nevelo asseruit coram nobis. In cujus rei testimonium et munimen, ad petitionem dicti Nevelonis, presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº XLº octavo, mense maio.

C'est l'église paroissiale d'Orfin, située en dehors du gros du village. L'église d'Orcemont, près Orfin, est dans une situation analogue ; aussi elle est ainsi désignée dans un aveu de 1460 : la Motte d'Orcemont, où est assis le Moustier dudit lieu. (Arch. du domaine de Rambouillet, — Gazeran.) A. M. Voir la charte précédente.
Mai. 1248. — Vid. jan. 1279, n. s

" Testamentum Gilonis, dicti Crispin, de Voisia. "

Original en parchemin. — Inv., p. 125, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis Carnotensis, sede vacante, salutem in Domino : Noveritis nos quandam cedulam, sub sigillo cujusdam rectoris quondam de Voysia, Carnotensis dyocesis, sigillatam, ut dicebatur, vidisse in forma inferius subscripta ; in qua dicitur defunctum Gilonem, dictum Crespin, de Voysia, maritum quondam Marie de Voisia, adhuc viventis, fecisse et ordinasse, dum viveret, testamentum seu ultimam voluntatem ; cujus cedule tenor talis est :

In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti, amen. Actum anno Domini Mº CCº XLº octavo, mense maii. Hoc est testamentum Gilonis, dicti Crespin, de Voisia : Capit in testamento suo, assensu et voluntate dicte Marie, decem libras pro parte sua omnium mobilium suorum, quocumque loco possunt inveniri, que sunt communia sibi et uxori sue dicte Marie. Quod testamentum dictus Egidius sic ordinavit : In primo legat beato Vincentio, decem solidos ; presbitero, decem solidos ; operi beate Marie, quinque solidos ; Elemosine beate Marie, quinque solidos ; Fratribus Minoribus, quinque solidos ; leprosarie de Abluiis, quinque solidos ; Egidie, filie sue, quadraginta solidos ; et legat filliolis suis duo-decim solidos, cuilibet duodecim denarios ; et legat Aalicie, filie sue, quinque solidos ; et legat Christiane, duos solidos ; et domine Lucie, duos solidos. Insuper capit unum annuale et legat fratribus beati Jacobi, quinque solidos ; et legat presbiteris et clericis qui steterint suo officio faciendo, viginti solidos. Insuper legat omnia acquiramenta sua uxori sue dicte Marie, quamdiu vixerit ; post vero decessum dicte Marie, legat tres sextarios terre in acquiramentis suis presbiteratui beati Vincentii, pro anniversario suo et Gile quondam uxoris sue ; iterum legat tres sextarios terre Egidie filie sue ; et legat duos sextarios terre lampadi que est coram Crucifixo ; et legat tres sextarios terre Elemosine beate Marie Carnotensis ; et legat tres sextarios terre monachis Vallium de Sarnee ; et legat tres sextarios terre Elemosine de Castriduno ; et legat Elemosine de Voisia tres sextarios terre. Preterea dictus Egidius vult quod domus in qua moratur, que est in censiva domini Johannis de Voisia, sit neptibus suis, post decessum uxoris sue dicte Marie. Item vult et concedit quod altera domus, que est in censiva domini Gaufridi de Voisia, sit uxori sue dicte Marie et heredibus suis quite et pacifice possidenda, et legat unam culcitram cum pulvinari. Et super hoc posuit executores suos, scilicet uxorem suam dictam Mariam, et Radulphum, clericum, suum sororium, et Alanum , fabrum.

Et hiis in dicta cedula contentis visis et intellectis, ut majorem fidem adhibere super hiis que in eadem cedula continentur possemus, dictam Mariam, uxorem quondam dicti Gilonis, jurare fecimus coram nobis de veritate dicenda super contentis in cedula antedicta. Que juravit coram nobis, et per prestitum juramentum ab eadem reperimus eundem Gilonem suum testamentum, ut in eadem cedula continetur, condidisse, et ipsam ad hec presentem fuisse, et sigillatam fuisse sigillo rectoris, qui tunc erat, dicentem se fuisse in sigillacione dicte cedule presentem facienda. Quod de premissis contentis in cedula et de confessione facta coram nobis a dicta Maria super premissis vidimus et audivimus, hoc testamur. Datum anno Domini Mº CCº LXXº octavo, die martis ante Purificationem beate Marie Virginis.

Jun. 1248

" Carta Martini Porchaz, de XVI denariis redditus apud Tylli. "

Original en parchemin scellé. Inv., p. 79, l. 7, nº 23. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes litteras visuri vel audituri quod ego Martinus, dictus Purchaz, dedi et concessi et hac presenti carta mea confirmavi, pro salute anime mee et predecessorum meorum, abbacie de Valle de Sernei, in puram elemosinam, sexdecim denarios parisienses annui redditus, quos michi debebat annuatim dicta abbacia de feodo de Tylli, tenendos et habendos et jure hereditario in perpetuum possidendos dicte abbacie libere, quiete et pacifice, absque ulla mei et aliorum heredum meorum reclamacione et calumpnia. Hanc autem donacionem et concessionem ego dictus Martinus et mei heredes tenemur de cetero ga-rantizare dicte abbacie contra omnes gentes. Et ut hoc firmum et stabile perseveret in posterum, ego dictus Martinus presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XLº octavo, mense junii.

Petit sceau rond, en cire verte, sur queue de parchemin. Ecu sans armoiries. Legende : † S. Martini Porchaz.
Dec. 1248

" C. officialis Parisiensis, de quodam arpento et quadam domo sitis apud Braolleth, ex dono Radulfi Galopin, "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 5, l. A, nº 2 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Radulphus Galopin de Caprosia dedit et concessit, in puram et perpetuam elemosinam, abbati et conventui Vallium Sarnaii, quoddam arpentum vinee site apud Braouliet, quod vocatur arpentum de Molendinis, et quandam domum sitam apud Braoulet, ut dicitur, supra calceyam, cum omnibus juribus et pertinentiis dicte domus ; que arpentum vinee et domus sita sunt in censiva domini de Braoulet, ut dicitur ; retento tamen sibi in eisdem rebus, quandiu vixerit, tantummodo usufructu. In pactum enim deductum fuit coram nobis, ipso Radulpho expresse volente et consentiente, quod si uxor dicti Radulphi hujus donationem in toto vel in parte ratam non haberet, aut per ipsam vel quemlibet alium evincere vel impugnari contingeret donationem predictam in toto vel in parte, ipsi abbas et conventus, in bonis ipsius Radulphi de conquestu suo moventibus, habeant et capiant pleno jure, ex causa donacionis, pro rata rei evicte, eosdem conquestus et heredes suos sive successores ad hoc specialiter obligans et onerans coram nobis. Voluit enim et concessit idem Radulphus coram nobis ut predicti abbas et conventus statim, postquam decesserit, possessionem rerum predictarum, et etiam cujusdam arpenti vinee site prope dictam vineam, quod fuit Guillelmi de Ponte, ac partis cujusdam domus contigue domui predicte, ut dicitur, in quibus arpento vinee et parte dicte domus habet usumfructum, ex donatione sibi facta ab eisdem abbate et conventu, sicut confessus est coram nobis, libere et sine contraditione aliqua ingredientur. Et promisit, fide in manu nostra prestita corporali, idem Radulphus quod contra premissa vel aliquid ex eis, per se vel per alios, non veniet in futurum. Datum anno Domini ducentesimo quadragesimo octavo, mense decembri.

Dec. 1248

" Officialis Parisiensis, de decima et campiparte terrarum de Fromengiis inter Villeher et Corterbouf. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 28, l. V. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod dominus Petrus de Brueria,miles, recognovit quod nichil habebat in decima et campiparte terrarum de Fromengiis, sitarum inter Villeher et Corterbeuf, ut dicitur ; et quittavit abbati et conventui Vallium Sarnaii quicquid juris habebat et habere poterat, jure hereditario vel alio quocumque modo, in predictis decima et campiparte et in quodam marchesio, sito juxta semitam de Villehier, ut dicitur, inter terras dictorum abbatis et conventus, ut dicitur. Et promisit, etc............. Datum anno Domini ducentesimo quadragesimo octavo, mense decembri.

Feb. 1249, n. s

" Officialis Rothomagensis, de quodam tenemento quod nobis vendidit Rogerus dictus Yver. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 71, l. 9, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, officialis Rothomagensis, salutem in Domino : Noveritis quod Rogerus, dictus Yver, et Ysabellis, uxor ejus, de parrochia Sancti Martini juxta pontem Rothomagensem tunc temporis, recognoverunt se vendidisse et omnino reliquisse viris religiosis abbati et conventui Vallis Sarnaii, pro quadraginta libris turonensibus, quoddam tenementum quod dicebant se habere in eadem parrochia, inter terram quam presbiter Sancti Martini dicitur tenere de Petro Luce, ex una parte, et ruellam per quam itur a ponte Sequane ad pontem Piscatorum, ex altera, sicut se proportat a ponte Sequane per ante usque ad terram Nicholai de Conmunia per retro, eisdem abbati et conventui et eorum successoribus babendum pacifice et perpetuo possidendum et ad faciendum exinde, salvo jure dominico, suam penitus voluntatem, absque ulla de cetero dictorum Rogeri et Ysabellis et heredum suorum reclamatione seu contradictione vel impedimento ; ita tamen quod dicti Rogerus et Ysabellis et eorum heredes tenentur predictis religiosis et eorum successoribus prefatum tenementum garantizare contra omnes et penitus liberare, salvo jure et redditu capitalium dominorum. Has autem conventiones supradictas, prout per omnes et singulos articulos superius sunt expresse, prenominati Rogerus et Ysabellis, coram nobis, tactis sacrosanctis euvangeliis, spontanea voluntate juraverunt coram nobis se fideliter observaturos, et se contra eas seu aliquem earum, ratione hereditatis, dotalicii, maritagii, elemosine vel aliqua alia ratione sibi modo competenti, per se vel per alium, de cetero non venturos, asserentes, sub religione prestiti juramenti, quod in dicto contractu nichil sciunt quod turpem questum sapiat vel usuram. In cujus rei testimonium, sigillum curie Rothomagensis, ad instanciam partium, salvo jure cujuslibet, presenti scripto duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº quadragesimo octavo, mense februario.

Voir la vente à Roger Iver par Pierre Luce, nº CCCLXXXVII, p. 355. Sceau ogival en cire verte, sur queue de parchemin. L'archevêque assis. Légende : † Sigill. cvrie Rothomagensis.
Feb. 1249, n. s

" Carta Johannis de Crevecor, de X solidis parisiensibus assignatis super quamdam masuram de Bysi, de dono Bernardi, filii Ogerii. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 74, l. 3, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Johannes de Crievecuer, clericus, et Richardus, frater ejus, armiger, salutem in Domino : Noverint universi quod nos, bona et spontanea voluntate, donationem quam dudum fecit viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii Bernardus, filius Ogeri, de decem solidis parisiensibus, super masuram quamdam sitam apud Bisi, juxta viculum quemdam per quem itur de Bisi apud Longuam-Villam, ex una parte, et immediate contiguam masure Petri de Cruce, ex altera ; quam modo tenet Johannes de Males-eres, que de feodo nostro movet, gratam habemus, laudamus et approbamus, dictamque donationem dictis abbati et conventui concedimus in perpetuum, in manu mortua, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, pacifice possidendam ; et eam ipsis nos garentizare promittimus contra omnes. In cujus rei memoriam et munimen, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine fecimus roborari. Datum anno Domini Mº CCº quadragesimo octavo, mense februario.

Deux sceaux en cire verte, sur double queue de parchemin. L'un, de forme ogivale, offre dans le champ une fleur de lis longue et grêle, accostée en chef du soleil et de la lune. Légende : † S. Iohennis de Crepicordio. — Sur les débris du second, qui était rond, on distingue encore un lion, avec ces mots : .......... de Criev..........
Feb. 1249, n. s

De duabus peciis vineæ super Molendina-Nova juxta Joyacum.

Original en parchemin. — Inv., p. 13, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Petrus de Sancto Hylarione, miles, salutem : Notum facio quod ego et Beatrix, uxor mea, elemosinationem quam fecit viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii Gilo, dictus Fortanier, presbiter de Bries, Parisiensis diocesis, de duabus peciis vinee in una pecia terre, continente circa tria arpenta et dimidium, contigua eisdem peciis vinee, moventibus de feodo meo, sitis super Molendina-Nova juxta Joyacum, laudamus et gratam habemus, volentes et concedentes quod dicti abbas et conventus predictas pecias vinee cum predicta terra, libere et pacifice, possideant in manu mortua, sine coactione vendendi, alienandi vel extra manum suam ponendi, liberas et quietas ab omni tallia, pane, vino, censu, rotagio, costuma et alia quacumque pactione. Et tenemur eisdem religiosis garantire contra secundum dominum et etiam contra tertium, si quis esset qui se tertiumdominum nominaret. Et promittimus, etc...............

In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigilli mei munimine confirmavi. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo octavo, mense februario.

Voir la vente faite de ces vignes par Gautier de Grand-Pont à Gilles Fortanier, en janvier 1233, nº CCCXXXVI, p. 309.
29 apr. 1249

Innocentius IVus, ne coram seculari judice conveniamur.

Original en parchemin. — Inv., p. 50, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Innocentius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii Vallium Sarnay, Cisterciensis ordinis, Parisiensis diocesis, salutem et apostolicam benedictionem : Vestra sinceritas promeritur ut, favore vos multiplici prosequentes, vestris petitionibus, quantum cum Domino possumus, annuamus. Vestris itaque supplicationibus inclinati, auctoritate vobis presentium indulgemus, ut si contingat vos super rebus ad forum ecclesiasticum pertinentibus coram seculari judice conveniri, [liceat] vobis, per exceptionem fori, hujusmodi judicium declinare. Nulli ergo, etc............. Datum, Lugduni, III kalendas maii, pontificatus nostri anno sexto.

Apr. 1249

"Carta Girardi, archidiaconi Parisiensis, de duobus sextariis frumenti et uno avene, que nobis vendiderunt Hodoynus dictus Leduc et Petronilla uxor ejus ; que tria sextaria percipiebant in granchia nostra de Crechies, singulis annis, ad festum Omnium Sanctorum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 141, l. 1, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Girardus, ecclesie Parisiensis archidiaconus, salutem in Domino : Notum facimus quod Hedoynus,dictus Leduc, clericus uxoratus, Petronilla, ejus uxor, et Mabilia Blanche, matertera dicti Hodoini, asseruerunt quod ipsi habebant et percipiebant annuatim, in festo Omnium Sanctorum, in granchia de Crachiis juxta Pomeret, duo sextaria frumenti et unum avene ad minam de Molleriis redditus annuatim ; que duo sextaria frumenti et unum avene annui redditus eisdem Hodoyno et Mabilie obvenerant, ut dicebant, ex caduco defuncti Reginaldi, de quo fit mentio in litteris bone memorie Mauricii, quondam episcopi Parisiensis ; qui predictum redditum, tempore quo vivebat, habebat et percipiebat, ut dicitur, sicut in litteris dicti episcopi vidimus contineri ; que etiam duo sextaria frumenti et unum avene dicti Hedoinus, Petronilla, ejus uxor, et Mabilia, recognoverunt se vendidisse et im perpetuum quittaverunt viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro tresdecim libris parisiensibus. Et promittentes, etc.....

Actum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo nono, mense aprili.

Jun. 1249

" C. officialis Parisiensis, de quodam arpento vinee site apud Bruerias, ex dono Petri, filii Johannis Foulleth. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 131, l. 2, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus, filius defuncti Johannis, dicti Foullet, recognovit se dedisse et concessisse, in puram et perpetuam elemosinam, ecclesie beate Marie Vallium Sarnaii et monachis ibidem Deo servientibus quoddam arpentum vinee vel circiter, site, ut dicitur, apud Bruerias, in territorio de Bechau-Fontayne, in censiva domine de Brueriis, contiguum, ut dicitur, vinee Desiderii coopertoris ; retentotamen eidem Petro in dicto arpento vinee, quoad vixerit, usufructu. Promittens idem Petras, etc......................

Quod autem audivimus, hoc testamur, salvo jure alieno. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo nono, mense junyo.

Voir note 2, p. 233.
Jun. 1249. — Vid. aug. 1256

De compositione inter conventum de Argentolio et Guidonem de Caprosia, de diversis redditibus apud Chavenolium.

Original en parchemin. — Inv., p. 33, l. B, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

« Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus universis presentes litteras inspecturis, quod nos litteras prioris ecclesie beate Marie de Argentolio et ejusdem loci conventus vidimus sub hac forma :

Universis presentes litteras inspecturis, frater Manasserus, beate Marie de Argentolio prior humilis, et ejusdem loci conventus, monachi monasterii Beati Dyonisii in Francia, salutem in Domino : Notum facimus quod cum nobiles vir et mulier Guido de Caprosia, castellanus de Neaufle, et Maria, ejus uxor, assererent se habere et percipere, ex hereditate dicte Marie, de annuo redditu, in villa et territorio de Chavenolio, decem et octo modios avene et septem libras parisienses vel circiter, videlicet pro tallia ad pastum regis sex modios avene, pro bernagio et falconagio sex modios, pro taxamento quatuor modios, pro corveis equorum in martio trahentium duos modios vel circiter ; in denariis vero sexaginta solidos parisienses vel circiter ; pro fretengagio de tallia quatuor libras parisienses ; item serjanteram quam Robertus de Sancto Dyonisio tenebat de eisdem nobilibus in feudum, ut dicebant : cum etiam assererent se habere in villa, hominibus et hospitibus de Chavenolio predicto omnimodam justiciam tam majorem quam minorem, citationes, subventiones ad reparandum fossata, pro expeditione, exercitu, chevalcheia et qualibet operatione ac negocio in homines hospites dicte ville, nec non etjuramenta de fideli custodia reddituum ipsorum nobilium ab eisdem hominibus et hospitibus de Chavenolio annuatim renovanda ; ac inter nos et dictos nobiles, super utraque justicia tam majore quam minore predictis, diu fuisset contentio agitata, nobis dicentibus utramque justiciam majorem et minorem de Chavenolio supradicto ad nos spectare ab antiquo et nos etiam eadem utraque justicia diucius usos esse ; tandem, prioratus nostri predicti utilitate sollercius perpensata, cum prefatis nobilibus amicabiliter composuimus in hunc modum : quod nos pro predictis decem et octo modiis avene, septem libris annui redditus, serjanteria, juribus ac pro eo quod reclamabant in utraque justicia tam majore quam minore predictis, necnon et pro omnibus hiis que in predictis villa, territoriis, hominibus, hospitibus et pertinentiis de Chavenolio, dictis nobilibus sive alterutri eorumdem competebant et competere ac racione premissorum obvenire poterant quoquo jure, ratione proprietatis, possessionis, dominii, feudi, quacumque ex causa et quocumque modo, de dono inclite memorie Phylippi, quondam illustris Francie regis, dedimus et concessimus per escambium dictis nobilibus triginta tres modios et duos sextarios avene ad mensuram Poissiaci, et quatuordecim libras parisienses annui redditus, reddendas ex parte nostra, annis singulis, in posterum, dictis nobilibus et eorum heredibus seu nuncio suo certo, videlicet dictas quatuordecim libras in domo nostra, dictos vero triginta tres modios et duos sextarios avene in granchia nostra apud Chavenolium, terminis subnotatis, videlicet ad octabas sancti Andree unam medietatem, ad octabas vero Purificationis beate Marie aliam medietatem tam avene quam pecunie predictarum ; hac condicione adjecta quod si staret per deffectum nostrum quominus dicti denarii et avena requisiti redderentur terminis suprascriptis, teneremur dictis nobilibus vel eorum heredibus ad penam decem solidorum parisiensium pro qualibet die ultra terminos prenotatos, donec denunciatum esset ex parte nostra dictis nobilibus seu uni eorumdem ad domum suam de Nealpha aut ei qui loco sui dictam domum custodiret, ut mitterent apud Chavenolium pro redditibus supradictis ; hiis tamen salvis quod ad rem hujus denunciationis facte contra nos non curreret dicta pena, et quod nisi iidem nobiles et eorum heredesfacerent recipi totaliter dictos denarios et avenam apud Chevenolium infra viginti dies post hujusmodi denunciationem, pro qualibet die in antea dictis viginti diebus elapsis, caderet unus sextarius avene de redditu prenotato. Tenemur eciam preter hoc solvere, per manum dicti Roberti de Sancto Dyonisio, servientis quondam ipsorum, set ex nunc nostri, quatuor sextarios avene, quatuor servientibus de Poissiaco, et ipsi Roberto pro serjanteria predicta sex sextarios. Predicti vero nobiles et eorum heredes, de pretaxatis triginta tribus modiis et duobus sextariis avene ac quatuordecim libris parisiensibus, tenentur, annis singulis, terminis consuetis, persolvere, ex feudo domine Isabellis de Elaencourt, duos modios avene et quinquaginta solidos, domino Phylippo Poquet, militi ; et domine Marie, ejus uxori, tres modios avene ; domino Miloni de Stagno et domine Agneti, ejus uxori, duos modios ; domino Petro de Cauda et domine Isabelli, ejus uxori, novem sextarios et viginti duos solidos ; ex elemosina vero priori Sancti Germani-in-Laya, unum modium ; abbati sancte Genovefe Parisiensis in Monte, unum modium ; monasterio Vallium Sarnaii, decem et octo sextarios ; ecclesie sancti Andree de Neaufla Castro, quatuor sextarios ; leprosie de Chamboutz, duos sextarios ; monialibus Sancti Cyrici, viginti solidos ; religiose mulieri Isabelle moniali Sancti Corantini, matertere seu amite domini Petri de Cauda predicti, tres solidos. Tenentur eciam prefati Guido et Maria, ejus uxor, et eorum heredes, factis sibi solutionibus ex parte nostra de predictis pecunia et avena, ut dictum est, nos erga personas et loca predicta super hiis liberare et, quantum jus desiderabit et requiret, indempnes conservare. Hoc etiam premissis conventionibus est adjectum quod nunquam poterunt iidem Guido et ejus uxor seu alteruter eorumdem nec eorum heredes, occasione reddituum vel pene, etiam si commissa sit, predictarum, nec ulla alia ratione, quicquam justicie exercere, set nec etiam reclamare in homines, hospites, servientes vel res nostrorum in villa, territorio sive justicia de Chavenolio. Licebit tamen eisdem Guidoni et Marie et eorum heredibus, si forte differemus solucionem avene et pecunie ac pene etiam commisse petitarum, elapsis octo diebus post terminorum quemlibet prefixorum, arrestare extra justiciam de Chavenolio usque ad quinque de hospitibus nostris de Chavenolio, et eosdem arrestatos tamdiu detinere, quousque super hiis esset eisdem plenarie satisfactum. Omnia autem et singula supradicta promittimus nos prior et conventus de Argentolio predicti, bona fide, nec non et sub religionis debito, firmiter tenere, fideliter adimplere et, per nos seu per alium, nulla de causa, in posterum contravenire, renunciantes expresse et ex certa sciencia omnibus cartis, instrumentis, litteris apostolicis et aliis que nobis seu prioratui nostro prodesse et predictis nobilibus, videlicet Guidoni et Marie vel eorum heredibus, obesse possent in aliquo, quominus tenerentur et fideliter adimplerentur omnia et singula suprascripta. In cujus rei testimonium, memoriam et confirmationem, nostris muniri sigillis presens fecimus instrumentum. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo nono, mense junio.

Nos autem, ad peticionem dictorum prioris et conventus, premissa omnia, prout superius continentur, volumus, concedimus et auctoritate regia confirmamus, salvo jure in omnibus alieno. Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentes litteras sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum Parisius, anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo sexto, mense augusto.

En 1371, Charles V, roi de France, confirma un accord passé entre le prieuré d'Argenteuil et l'abbaye des Vaux de Cernay, au sujet de ladite rente de dix-huit setiers de blé sur la terre de Chaveneuil. (Inv., p. 33, l. B., nº 8.)

Cette convention fut de nouveau vidimée, au mois de mars 1386, par le garde des sceaux de la châtellenie de Neauphle :

« A tous ceuls qui ces lettres verront, Jehan Mouroust le jeune, garde des seaux de la chastellerie de Nealphle-le-Chastel, salut : Saichent tous que, l'an de grâce mil CCC IIIIxx et cinq, le samedi XXIIIe jour de mars, Colin du Sablon, clerc tabellion de la dicte chastellerie, juré et establi quant ad ce, nous rapporta et tesmoigna avoir veu, tenu et diligemment leu mot à mot unes lettres saines et entières de scel et d'escripture, non viollées et non chancellées en aucune partie d'icelles, scellées, si comme il apparoist, des seaulx de religieus et honnestes le prieur et couvent de Notre-Dame d'Argentoil, contenant la fourme qui s'ensuit :

« Et nous, en tesmoing et au rapport dudict juré, avons mis à ces lettres les seaux de la dicte chastellerie de Nealphle-le-Chastel, qui furent faictes et données en l'an et jour dessus diz. »

(Arch. de l'Emp. — Sect. Dom. cart. S. 1541.Original en parchemin scellé.)

A ce vidimus est encore pendant, sur queue de parchemin, le sceau en cire verte de la châtellenie de Neauphle, représentant, au sceau et au contre-sceau, un lion et un aigle, et portant pour légende au contre-sceau : Contrasigillvm prepositvre de Nealphe castro.

Jul. 1249

" Carta Roberti Taupin et dominorum suorum, de decima quam nobis vendidit idem Robertus apud Bercherias. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 12, l. 2, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Robertus, dictus Taupin, armiger, et Ysabellis, ejus uxor, salutem in Domino : Notum facimus quod nos vendidimus et in perpetuum quittavimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro quinquaginta libris turonensibus, quartam partem decime terrarum sitarum inter Televille et Seneville, cujus decime territorium incipit a fossa de Auchereuse, et tendit usque ad fossam Pagani, [et a fossa Pagani] usque prope fossam quamdam que vocatur Marchesyum Carnotense ; et insuper quartam partem decime territorii cujusdam quod vocatur Burron, duos modios sementis vel circiter continentis ; quarum decimarum alie tres partes sunt et fuerunt predictorum abbatis et conventus ; quam quidem quartam partem nos tenebamus in feodum a Theobaldo de Poyviler, armigero, et dominus Theobaldus a Stephano Tortuoso de Poyviler, fratre suo, armigero, secundo loco, et dictus Stephanus a Jaquelino de Chalet, armigero, tertio loco. Cedimus enim et transferimus, spontanea voluntate, ex nunc et in perpetuum, in eosdem abbatem et conventum, omne jus et dominium, juridictionem et justiciam, quod et quam habebamus vel habere poteramus, jure hereditario, ratione dotalicii sive donationis, proprietatis seu dotis, aut alio quoquo modo, in dicta quarta parte decimarum, nichil juris, proprietatis seu possessionis nobis vel heredibus nostris retinentes aliquatenus in quarta parte vendita supradicta. Promisimus etiam, etc................ Hanc autem venditionem voluerunt et concesserunt Petrus filius, et Dyonisia et Aalesia, filie mei predicti Roberti ; et ad dictam venditionem garantizandam et liberandam, ut dictum est, nos Robertus et Ysabellis, dictos filios mei predicti Roberti et alios heredes nostros et omnia bona nostra mobilia et immobilia presentia et futura, ubicumque sint vel fuerint, obligamus et oneramus. In cujus rei testimonium, ego predictus Robertus, dictus Taupin, presentes litteras dictis abbati et conventui tradidi sigilli mei munimine roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo nono, mense julio.

En décembre 1271, le même Robert Taupin, chevalier, vendit au chapitre de Notre-Dame de Chartres toutes les dîmes, tant blé, avoine, que pois et fèves, à lui appartenant en la paroisse de Jouy et autres lieux, et relevant du fief de Thibaut de Poisvilliers. (Inv. du chap. — C. 85, D.8.) L. M. Sceau rond, en cire brune, sur queue de parchemin. Une fleur de lis épanouie, accompagnée en pointe de deux étoiles. Légende, commençant à la base de la fleur de lis : † S. Robertvs ..........vpin.......... ioac..........
Jul. 1249

. M[athæi], episcopi Carnotensis, de decima quam vendidit nobis Robertus Taupin apud Bercherias.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 12, l. 2, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, M[atheus], miseratione divina, Carnotensis episcopus, salutem in Domino : Noverint universi quod Robertus, dictus Taupin, armiger, vendidit religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii, etc. (ut in prœcedenti carta, usque ad Hanc autem venditionem)................ Preterea Johannes, dictus Auris-Rubea, et Dionisia, ejus uxor, filia dicti Roberti, Petrus et Aalesia, liberi ejusdem Roberti, vendicionem et quitanciam supradictas a dicto Roberto factas, ut dictum est, voluerunt, laudaverunt, concesserunt etapprobaverunt et ratas habuerunt, videlicet dicta Dyonisia, voluntate spontanea et de assensu predicti Johannis, mariti sui ; et dictam quartam partem et quicquid juris in ea habebant et habituri erant quitaverunt fide sua dictis abbati et conventui in futurum, tam ratione caduci quam alia ratione quacumque, promittentes fide media, etc.........

Theobaldus vero de Piativillari, armiger, primus dominus dicti feodi, et Stephanus Claudus, armiger, frater dicti Theobaldi, secundus dominus feodi, et Jaquelinus de Chaleto, armiger, tercius dominus dicti feodi, ut dicebant, vendicionem et quitacionem supradictas voluerunt, laudaverunt, concesserunt et approbaverunt, et dictam quartam partem et quicquid juris, ratione feodi, dominii, juridicionis et justitie, in ea habebant et habere poterant quitaverunt in perpetuum dictis abbati et conventui coram nobis, fide media promittentes quod contra hujusmodi concessionem, per se vel per alium, non venient aliquatenus in futurum ; immo dictam quartam partem garendizabunt et liberabunt dictis abbati et conventui contra omnes. In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad petitionem Roberti, Isabellis, Johannis, Dyonisie, Petri, Aalesie, Theobaldi, Stephani et Jaquelini, sigilli nostri munimine fecimus roborari. Datum anno Domini Mº CCº XLº nono, mense julio.

Tortuosus, p. 437 ; Tortus, p. 441 ; Tortuolus, p. 442. Sceau en cire blanche, sur lacs de soie rouge. L'évêque debout et bénissant. Légende : † Sigillvm Mathei episcopi Carnotensis. Au contre-sceau, la Vierge tenant l'enfant Jésus. Légende : † Ave Maria gratia plena. (Gravé.)
Jul. 1249

" C. Jaquelini de Chaleto, armigeri, de quarta parte cujusdam decime quam nobis dedit Robertus, dictus Taupin. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 12, l. 2, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Jaquelinus de Chaleto, armiger, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod ego, pro me et heredibus meis sivesuccessoribus, volo, laudo et ratam habeo vendicionem quam Robertus, dictus Taupin, armiger, et Ysabellis, ejus uxor, fecerunt religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii de quarta parte decime terrarum suarum inter Telesvillam et Senesvillam, cujus decime territorium incipit a fossa de Auchereuse, et tendit usque ad fossam Pagani, et a fossa Pagani usque prope fossam quamdam que vocatur Marchesium Carnotense ; et insuper de quarta parte decime cujusdam territorii quod vocatur Burron, duos modios sementis vel circiter continentis. Quarum decimarum tres alie partes sunt et fuerunt predictorum abbatis et conventus. Quam quidem quartam partem dictus Robertus tenebat in feodum a Theobaldo de Piativillari, armigero, primo domino feodi, et idem Theobaldus a Stephano Claudo de Piativillari, fratre suo, armigero, secundo domino feodi, et dictus Stephanus a me tercio domino feodi supradicti. Cedo enim et transfero, cessi enim et transtuli, spontanea voluntate, in eosdem abbatem et conventum, omne jus et dominium, juridicionem et justiciam quod et quam habebam vel habere poteram in predicta quarta parte decimarum, nichil juris, proprietatis seu possessionis michi vel heredibus meis retinens aliquatenus in quarta parte vendita supradicta. Et promitto, etc....................

In cujus rei testimonium, presentes litteras predictis abbati et conventui tradidi sigilli mei munimine sigillatas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo nono, mense julio.

Voir les deux chartes précédentes. Sceau en cire verte, sur queue de parchemin. Un lion rampant. Légende : ..........aqvelin... e Chalet..........
Jul. 1249

" C. Stephani, armigeri, de Poiviller, dicti Tort, de quarta parte decime quam nobis vendidit Robertus, dictus Taupin. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 12, l. 2, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Stephanus, dictus Tortus, de Poyviler, armiger : Notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod ego, pro me et heredibus meis sive successoribus, etc. (ut in prœcedenti carta, usque ad : Quam quidem quartam partem)............... Quam quartam partem Robertus tenebat in feodum a Theobaldo de Poyviler, armigero, fratre meo, tanquam a primo domino, et dictus Theobaldus a me, tanquam a secundo feodi domino, et ego eam tenebam a Jaquelino de Chalet, armigero, tercio domino feodi. Cedo enim et transfero, etc.............. Datum anno Domini Mº CCº quadragesimo nono, mense julio.

En 1241, Étienne de Poisvilliers vend au chapitre de Chartres trois muids ou environ de terre, faisant partie de la mairie de Berchères la Maingot. (Inv. du chap. — C. 85, A, nº 37.) L. M. Sceau rond, en cire verte, sur queue de parchemin. Une croix ancrée et vidée. Légende : † S. Stephani de Paville armigerii (sic). (Gravé.)
Jul. 1249

" C. Theobaldi de Poiviller, armigeri, de quitacione cujusdam decime quam nobis vendidit Robertus, dictus Taupin. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 12, l. 2, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Theobaldus, armiger, de Poiviler, notum facio universis presentes litteras inspecturis, quod ego, pro me et heredibus meis sive successoribus, volo, laudo et ratum habeo, etc. (ut in carta nº CCCCLXXVII, usque ad : Quam quidem quartam partem)...............

Quam quartam partem dictus Robertus tenebat a me in feodum, et ego eam tenebam in feodum a Stephano Tortuolo de Poyviler, armigero, fratre meo, secundo domino feodi, et dictus Stephanus a Jaquelino de Chalet, armigero, tercio domino feodi. Cedo enim et transfero, etc.......

Datum anno Domini Mº CCº quadragesimo nono, mense julio.

Sceau rond, en cire verte, sur queue de parchemin. Une fleur de lis à filets d'étamines, cantonnée de quatre étoiles. Légende : † S. Tiobavdi : de Pavvile armigeri. (Gravé.)
Jul. 1249

" Prioris de Athies, de XX solidis parisiensibus accommodatis Bidaudo, armigero, super unum quarterium vinee site à la Boissière. "

Original en parchemin. — Inv., p. 64, l. 7, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, prior de Athiis, salutem in Domino : Notum facimus quod frater Laurencius, conversus de Valle Sarneio, et Bidaudus, armiger, de Athiis, predictus Laurencius, de assensu et licencia magistrorum suorum, acomodavit predicto Bidaudo, armigero, XX solidos parisienses super dimidium quarterium vinee site à la Boissière, quam vineam tenet racione legati ; tali condicione quod quocienscumque monuerit predictus Bidaudus, armiger, predictum Laurencium ut predictam vineam ponat extra manum suam, ponet, ita ut XX solidos predicto Laurencio primus reddat. De hiis conventionibus, ex parte predicti Bidaudi, armigeri, sunt plegii : Bertaudus Billet, Johannes de Villemirant. Et si aliqua dampna predicto Laurencio ex parte Bidaudi evenerint, plegii predicto Laurencio resarcirent. Datum anno Domini Mº CCº XLº nono, mense julii.

23 aug. 1249

" Ne solvamus pedagia nec rotagia de hiis que nos emere contingeret pro utilitate nostra. "

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Innocentius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii Vallis Sarnaii, salutem et apostolicam benedictionem : Solet annuere sedes apostolica piis votis et honestis petentium precibus favorem benivolum impertiri ; eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus grato concurrentes assensu, ut de blado, vino, lana, lignis, lapidibus et aliis que aliquotiens pro vestris utilitatibus emere vos contingit nulli pedagia, winagia, roagia, minagia, que pro hiis a secularibus exiguntur, solvere teneamini, auctoritate vobis presentium indulgemus. Nulli, etc...................

Datum Lugduni, X kalendas septembris, pontificatus nostri anno sexto.

Une autre bulle, exactement semblable à celle-ci, fut donnée à la même abbaye par le même pape, le jour des nones de septembre, 5 septembre 1249.
23 aug. 1249

Ut bona fratrum nostrorum recipere valeamus.

Original en parchemin. — Inv., p. 50, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Innocentius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii Vallis Sarnaii, salutem et apostolicam benedictionem : Devotionis vestre precibus inclinati, ut possessiones et alia bona mobilia et immobilia, exceptis feudalibus, que personas fratrum liberas,ad monasterium vestrum, mundi relicta vanitate, volantium, si remansissent in seculo, ratione successionis seu quocumque alio justo titulo contigissent petere, recipere ac retinere libere valeatis, auctoritate vobis presentium indulgemus. Nulli, etc...................

Datum Lugduni, X kalendas septembris, pontificatus nostri anno sexto.

Aug. 1249

" De quatuor sextariis avene annui redditus ex dono domini Milonis de Nyalpha. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 136, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes litteras inspecturi, quod ego Milo de Nealflia, miles, dedi et concessi viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, quatuor sextaria avene, in puram et perpetuam elemosinam, videlicet annui redditus, habenda et possidenda super quinto totius terre mee, pro anniversario meo singulis annis ibidem faciendo. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº XLº nono, mense augusto.

Cet acte fut vidimé par l'official de Paris en 1270, die martis ante festum sancti Martini hyemalis. Sceau rond, en cire jaune, sur double queue de parchemin. Écu triangulaire, au lion de Neauphle. Légende : † S. dni Miloni..... de Nealpha castello. (Gravé.) — Nous avons vu, nº CCCCLXXIV, en juin 1249, que Gui de Chevreuse avait le titre de châtelain de Neauphle-le-Château, à n'en pas douter, du chef de Marie, sa femme : c'est ce qui doit empêcher de mettre Milon au nombre des châtelains de ce lieu. A. M.
Aug. 1249

" C. domini Willelmi Broart, militis, de concessione elemosinationis domini G. de Briis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 17, l. 8, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Willelmus Broart, miles, notum facio omnibus tam presentibus quam futuris presentium noticiam habituris quod ego elemosinationem quam Gilo, presbiter de Bries, Parisiensis dyocesis, fecit abbatie Valleium Sarneii de quadam pecia vinee, solvente duodecim denarios censuales, et de quadam pecia terre, continente tria arpenta terre, sitis apud Joiacum, in feodo quod Petrus de Sancto Ylarione, miles, tenet a me, prout idem Gilo dictam elemosinationem fecit predicte abbatie, volo, laudo, concedo, et approbo ; et dictas res elemosinatas et quicquid juris in eis habeo et habere possum quito dicte abbatie, et, quamtum in me est, eidem abbatie in perpetuum confirmo ; promittens quod contra premissa vel aliquod premissorum, per me vel per alium, non veniam in futurum. In cujus rei testimonium et munimen, dedi predicte abbatie presentes litteras sigilli mei munimine roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo nono, mense augusto.

Ce doit être le Guillaume Bérouard dont nous avons décrit le sceau d'après un exemplaire incomplet des archives d'Eure-et-Loir. (V. note 2, p. 325.) Voir nos CCCIV, CCCV et CCCCLII, p. 283 et 412.
5 sept. 1249

De confirmatione libertatum et immunitatum ordinis Cisterciensis.

Original en parchemin. — Inv., p. 50, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Innocentius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati Cistercii ejusque coabbatibus et conventibus universis Cisterciensis ordinis, salutem et apostolicam benedictionem : Solet annuere sedes apostolica piis votis et honestis petentium desideriis favorem benivolum impertiri ; eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus grato concurrentes assensu, omnes libertates et immunitates a predecessoribus nostris Romanis pontificibus, sive per privilegia seu alias indulgentias, ordini vestro concessas, necnon libertates et exemptiones secularium exactionum a regibus et principibus vel aliis Christi fidelibus rationabiliter vobis indultas, auctoritate apostolica confirmamus et presentis scripti patrocinio communimus. Nulli, etc............

Datum Lugduni, nonis septembris, pontificatus nostri anno sexto.

27 oct. 1249

" C. Girardi, archidiaconi Parisiensis, de vinea quam nobis dedit Galterius de Booth. "

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis G[irardi], ecclesie Parisiensis archidiaconi, salutem in Domino : Notum facimus quod Odelina de Bovouel, uxor Aconis de Bovoul, recognovit quod defunctus Galterius de Bovoul, presbiter quondam, dum vivebat, dedit et concessit in elemosinam abbati et conventui Vallium Sarnaii, quoddam arpentum vinee quod idem presbiter habebat in colle de Genserroi, in censiva Philippi de Cantu-Galli et Philipi, dicti Chaurum, ut dicebat ; quam donacionem dicta Odelina coram nobis volens et acceptens quitavit ex nunc im perpetuum dictis abbati et conventui, si quid juris et dominii habebat vel habere poterat quoquo modo in predicta vinea ; et promisit dicta Odelina, etc............... Promisit etiam, sub prestita fide, dicta mulier quod si dictus Acco, de partibus transmarinis in quas proficiscendi iter arripuit, ut dicitur, in quo itinere idem Ago dicitur decessisse, redierit, et ipsum Agonem vel alium, racione ipsius Agonis vel dicte Odeline, impetere vel molestare contigerit eosdem abbatem et conventum, ipsa quatuor libras parisienses quas pro quitatione hujusmodirecepit reddet dictis abbati et conventui. Et de hac summa pecunie sic reddenda, dominus Johannes, capellanus capelle domini de Caprosia, se plegium constituit coram nobis, fide data erga dictos abbatem et conventum pro muliere predicta. Datum anno Domini Mº CCº XLº nono, die mercurii ante festum Omnium Sanctorum.

Nov. 1249

" C. domini Gilonis, presbiteri de Bries, de donis ipsius. "

Double original en parchemin scellé. — Inv., p. 13, l. 3, nos 5 et 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, ego Egidius, dictus Fort-Anier, presbiter de Bries, salutem in Domino : Noveritis quod ego dedi, contuli et concessi, pro salute anime mee, parentum benefactorumque meorum, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, tria sextaria terre arabilis semeure, quorum duo sita sunt apud Sauceium, juxta domum defuncti Johannis Nacart. « , et tercium situm est in valle de Sauceio ; et unam peciam prati sitam retro domum dicti defuncti Johannis ; et sexaginta solidos carnotenses minuti census vel circa, percipiendos annuatim, in festo sancti Remigii, apud Joiacum, tam super terris arabilibus, pratis, vineis, quam super quadam hostisia cum suis pertinentiis sita apud Joiacum, quam heredes dicti defuncti Johannis possident. Dedi etiam eisdem religiosis omne jus et dominium quod habebam in duobus sextariis terre semeure, site apud Plantas, et in una mina terre semeure arabilis, site apud Sauceium ; que Gaufridus Burgaut, nepos meus, tenebat a me in feodum; et omne jus et dominium quod habebam similiter in tribus minis terre semeure quas possidebat Mabilia, soror mea ; cujus terre due partes site sunt apud dictas Plantas, et tercia sita est in valle de Sauceio. Et cum hoc dedi dictis religiosisomne jus et dominium quod habebam in quatuor solidis carnotensibus censualibus, debitis annuatim, ad festum sancti Remigii, Mabilie, sorori mee, pro campiparte cujusdam pecie terre site juxta Campum Sancti Michaelis cum dictis tribus minis terre semeure, que tenebat a me in feodum. Que omnia et singula predicta movebant de feodo Johannis de Scroniis, militis. Dedi insuper eisdem religiosis duas pecias vinee sitas supra villam que dicitur Molendina-Nova, a parte Bercheriarum-la-Meingot, et duodecim solidos carnotenses annui census, singulis annis percipiendos apud Joiacum, in festo sancti Remigii, pro censu plantarum sitarum supra Molendina-Nova ; que due pecie vinee et qui duodecim solidi censuales movebant de feodo Petri de Sancto Hylarione, militis. Omnia et singula predicta dedi eisdem religiosis sine revocacione, cum omni jure et dominio quod in eis habebam vel habere poteram in futurum quacumque racione. Hanc autem donacionem voluit predicta Mabilia, soror mea, approbavit et concessit; quitans quicquid habebat vel habere poterat quoquomodo in singulis rebus prenotatis. Dicta Mabilia, soror mea, in puram et perpetuam elemosinam, dedit et concessit, pro remedio anime sue et parentum suorum, dictis abbati et conventui dictas tres minas terre semeure et dictos quatuor solidos censuales, me presente, volente et assentiente, a quo dicta Mabilia dictas res tenebat in feodum. Que vero Mabilia promisit se nichil de cetero, per se vel per alium, in rebus predictis in posterum reclamare. Ad confirmationem omnium et singularum rerum prenominatarum, presentes litteras sigillo meo proprio roboravi. Actum anno Domini Mº CCº quadragesimo nono, mense novembri.

Ce Jean Naquart était homme de presbiter de Bries, etc............. In cujus rei testimonium et munimen, sigillavimus presentes litteras sigillo nostro. Datum anno Domini millesimo CCº quadragesimo nono, mense decembri. « (Original en parchemin. — Inv., p. 13, l. 3.) Au mois de décembre 1249, l'évêque de Chartres confirma cette donation : « Omnibus presentes litteras inspecturis, M[atheus], miseratione divina, Carnotensis episcopus, salutem in Domino : Noverint universi quod, in nostra presentia constitutus, Gilo, dictus Fort-Anier, presbiter de Bries, etc............. In cujus rei testimonium et munimen, sigillavimus presentes litteras sigillo nostro. Datum anno Domini millesimo CCº quadragesimo nono, mense decembri. « (Original en parchemin. — Inv., p. 13, l. 3.) Sceau ogival, en cire verte, sur queue de parchemin. Un prêtre debout et en chape. Légende :... Egidii : presbiteri : de Bri.... (Gravé.) L'exécution de ce sceau est remarquable.
Nov. 1249

" Carta Jacobi, persone sancte Genovefe, de elemosinatione cujusdam vinee apud Vernonem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 71, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, magister Jacobus, persona sancte Genovefe de Vernone et Aalicia, dicta la Maillarde, mater ejusdem magistri, salutem in Domino : Notum facimus quod nos dedimus et concessimus, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, post nostrum decessum, quamdam peciam vinee, sitam in territorio de Bacon, in censiva eorumdem religiosorum, juxta fossam Hermesent, quam peciam vinee tenebamus a dictis religiosis pro quinque solidis annui census ; que vinea sita est inter vineam Dyonisii Tynel, ex una parte, et vineam Johannis de Crievecuer, ex altera. Ita tamen quod alter nostrum qui supervixerit dictam vineam teneat et possideat donec diem extremum clauserit ; volentes et concedentes quod dicti religiosi post nostros decessus dictam vineam teneant et habeant pacifice et quiete in perpetuum possidendam. Et ut ratum sit et stabile, predictis religiosis nostras litteras dedimus sigillis nostris sigillatas. Actum mense novembri, anno Domini Mº CCº XLº nono.

Nov. 1249

" Carta decani Vernonensis, de vinea quam dederunt Jacobus, persona sancte Genovefe, et mater ejus. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 71, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, decanus christianitatis de Vernone, salutem in Domino : Noveritis quod magister Jacobus, persona sancte Genovefe de Vernone, et Aalicia, dicta la Mallarde, mater ejus, dederunt et concesserunt, etc. (ut in prœcedenti carta).........

In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad peticionem dictorum Jacobi et Aalicie, sigillavimus. Actum mense novembri, anno Domini Mº CCº XLº nono.

Jan. 1250, n. s

" C. domini Johannis, militis, de Scroniis, de concessione elemosinationis domini Gilonis de Briis in feodo suo. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 18, c. K, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Johannes de Scroniis, miles, salutem in Domino : Noveritis quod cum jamdiu concesseram Giloni, dicto Fort-Anier, presbitero de Briis, quod quoddam feodum quod de me tenebat, situm apud Joiacum, tam illud quod tenebat in propria manu quam quod tenebant alii ab ipso, in pratis videlicet, vineis, virgultis, terris arabilibus, masuris et omnibus aliis ubicumque fuerint ad predictum feodum pertinentibus, posset in manu mortua tenere et illud in manu mortua elemosinare, cuicumque vellet et ubi vellet, pro sue voluntatis arbitrio, et predictus Gilo supradictum feodum religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii dederit et concesserit, in puram et perpetuam elemosinam, in manu mortua, in perpetuum possidendum, predictam donationem dictis religiosis factam adhuc ego volo, laudo et approbo etconcedo, ita ut predictum feodum cum omnibus pertinentiis suis dicti religiosi, libere et pacifice, in perpetuum, in manu mortua, teneant, sicut superius est expressum ; promittens bona fide quod contra omnia premissa vel quodlibet premissorum, per me vel per alium, non veniam in futurum. Et ut hoc firmum et stabile in perpetuum maneat, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Datum anno Domini Mº CCº XLº nono, mense januario. » Sceau et contre-sceau, de forme ogivale, du doyen de Vernon. On voit sur le sceau un personnage agenouillé et les mains jointes devant la Vierge couronnée, assise, et tenant l'enfant Jésus nimbé. † S. decanatus de Vernone, et dans le champ : Ave Ma. Sur le contre-sceau est un buste de profil à droite, surmonté d'un croissant. Légende : † S. decani ad cas. * (Gravés.) Le sceau du chapitre de Vernon, nº CLXXIV, porte également les initiales de la Salutation angélique. A. M.

Fortis-Agosinarius, v.CCCCXCIV, p. 456. Voir nº CCCCLII, p. 412. Sceau rond, en cire brune, sur queue de parchemin. Écu de..... à six annelets de......., posés trois, deux et un. Légende : † S. Iohannis de Escronis. (Gravé.) En septembre 1238, Jean d'Ecrosnes se servait du même sceau pour sceller, avec Gilles Fort-Anier, la charte originale du nº CCCLXXXVI, qui se trouvait déplacée lorsque nous en avons donné la transcription d'après la Déclaration de 1511. — Il existe dans l'église d'Oisonville (Eure-et-Loir) une tombe d'Adam d'Ecrosnes, mort le 31 mars 1409 ; et sur la cotte de ce chevalier, on voit sculptées ces mêmes armes : six annelets de......., à la bande vairée, sans doute parce qu'Adam était un cadet de la famille. Au seizième siècle, la famille d'Ecrosnes était propriétaire des seigneuries de Boigneville et Yermenonville, au pays chartrain. (Voir Bull. de la Soc. Arch. d'Eure-et-Loir, Mémoires, t. I, p. 10.) L. M.
Feb. 1250, n. s

De dimidio modio bladi annui redditus in grangia de Chauveriaco.

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 2, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillelmus de Mesniliis subtus Montemfortem, armiger, recognovit quod abbas et conventus Vallis Sarnaii habent et sunt in possessione percipiendi, singulis annis, dimidium modium bladi in granchia sua que vocatur Chauveriacum, in parrochia de Summo-Campo, Carnotensis diocesis, que granchia ad ipsum devenerat per escambium a domino Galtero de Chauveriaco, milite, et Petro, fratre dicti Galteri, sicut idem Guillelmus asseruit coram nobis. Et predictis Galtero et Petro, pro arreragiis dicti dimidii modiibladi, gagiavit idem Guillelmus coram nobis, fide prestita corporali, se redditurum dictis abbati et conventui quindecim sextarios bladi, infra festum Decollationis beati Johannis Baptiste proximo venturum. Promisit insuper dictus Guillermus quod, infra dictum festum, reddet dictis abbati et conventui dimidium modii bladi pro anno futuro ; ad reddendum dictum dimidium modium bladi, singulis annis, se et heredes suos, quamdiu dictam granchiam tenuerint, abbati et conventui predictis obligans coram nobis. Promisit insuper, sub prestita fide, quod, infra Ramos Palmarum, in abbatiam Vallium Sarnaii plegios sufficientes adducet de hiis omnibus tenendis, prout superius sunt expressa. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quadragesimo nono, mense februario.

Feb. 1250, n. s

" G. de Caprosia et Marie uxoris ejus, de confirmatione elemosine decani Turonensis in granchia nostra de Ebisoriis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 146, l. 2, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis Christi fidelibus presentes litteras inspecturis, Guido de Caprosia, castellanus Nealphe, et Maria, uxor ejus, salutem in eo qui est omnium vera salus : Notum facimus quod nos dedimus et concessimus venerabili viro domino Guidoni de Nealpha, decano ecclesie beati Martini Turonensis, plenariam potestatem alienandi in manu mortua octo sextaria et plenam minam bladi, et septem sextaria et plenam minam avene, que Johannes, dictus Sanz-Pitié, et Milo, frater ejus, armigeri, percipiunt annuatim in granchia des Esbiseors ; et octo sextaria et plenam minam bladi, et septem sextaria et plenam minam avene que Philippa, uxor Gaufridi de Huaneria, militis, percipit in dicta granchia, jure dotalicii ; et quindecim sextaria avene que domina Petronilla de Cresseio,relicta defuncti Simonis de Alneto, similiter percipit in dicta granchia, ratione dotalitii, que omnia supradicta ad dictos armigeros dinoscuntur jure hereditario pertinere, si predicta bladum et avenam, ratione emptionis vel alio quocumque modo, ad ipsum decanum devenire contigerit. Que omnia dicti Johannes Sanz-Pitié et Milo, frater ejus, ab eodem decano tenent in feodum ; dictus decanus a nobis tenet eadem supradicta. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº XLº nono, mense februario.

En octobre 1244, Guy de Neauphle est désigné sous le titre de chanoine de Beauvais. V.CCCCXXXII, p. 395. Voir la donation faite par Simon d'Aunay, en 1231, nº CCCXIX. p. 294 Il ne reste plus qu'un sceau ogival, en cire blanche, sur double queue de parchemin. Une dame debout, tenant de la main droite un lièvre pris par le faucon perché sur sa main gauche ; à côté d'elle, une tige à trois fleurs, pour figurer la campagne dans laquelle la châtelaine est occupée à chasser. Légende : † S. Marie de C........, dame de Neafle (Gravé.) L'autre sceau n'est plus pendant à la pièce, mais nous l'avons retrouvé parmi les sceaux détachés des archives de Seine-et-Oise, tel que nous le verrons en 1278, moins bien conservé, à une autre charte de ce même Guy de Chevreuse. Il est de forme ronde et offre un écu triangulaire, à la croix cantonnée de quatre aigles au vol abaissé. Légende : † S. Gvidonis de Chevrevse dni Nealphe. A. M.
Feb. 1250, n. s

" C. domini G. de Nyalpha, decani Turonensis, de XVII sextariis bladi et XXX sextariis avene, ex dono ipsius, que olim quidam armigeri percipiebant in granchia nostra de Ebysoers. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 146, l. 2, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Guido de Nialpha, decanus ecclesie beati Martini Turonensis, salutem in Domino : Notum facimus quod cum nos emissemus a Johanne, dicto Sanz-Pitié, et Milone, fratre ejus, armigeris, octo sextaria et plenam minam bladi, et septem sextaria et plenam minam avene que percipiebant annuatim in granchia de Esbisoers ; item ab eisdem Johanne et Milone octo sextaria bladi et plenam minam, et septem sextaria et plenam minam avene, que domina Philippa,uxor domini Gaufridi de Huaneria, militis, tenet ratione dotalicii et percipit annuatim in eadem granchia ; item cum emissemus ab eisdem armigeris quindecim sextaria avene, que domina Petronilla de Cresseyo, relicta defuncti Simonis de Alneto, similiter percipit annuatim in eadem granchia jure dotalicii ; que supradicta, videlicet octo sextaria et plenam minam bladi, et septem sextaria et plenam minam avene que dicta Philippa tenet modo supradicto, et quindecim sextaria avene que dicta Petronilla tenet similiter modo supradicto, ad dictos armigeros jure hereditario debebunt devenire ; que quidem omnia movebant primo loco de feodo nostro : Nos hec omnia et singula supradicta dedimus et concessimus, in puram et perpetuam elemosinam, dilectis nostris viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro remedio anime nostre et parentum nostrorum, ab ipsis in perpetuum in manu mortua possidenda. Et hec fecimus de voluntate expressa et assensu Guidonis de Caprosia, nunc armigeri, castellani Nialphe, et Marie, uxoris ejus, neptis nostre, de quorum feodo secundo loco movebant supradicta, qui nobis dederant plenariam potestatem alienandi et elemosinandi in manu mortua, ad voluntatem nostram, omnia supradicta, sicut in ipsorum litteris plenius continetur. In eisdem etiam rebus nichil juris, dominii seu proprietatis retinuimus, transferentes, ex nunc perpetuo, in dictos abbatem et conventum et eorum monasterium omne jus et dominium que nos habebamus vel habere poteramus vel que nobis competebant vel competere poterant, quocumque modo sive jure, in omnibus predictis ; promittentes, etc.........

In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine roboravimus. Actum anno Domini ducentesimo quadragesimo nono, mense februario.

Voir la charte précédente. Sceau ogival, en cire verte, sur queue de parchemin. Saint Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre ; et au-dessous, dans une arcade ogivale subtrilobée, le doyen de Tours agenouillé et les mains jointes. Légende : † S. Gvidonis de Nealp... ecani beati Martini Tor. Au contre-sceau, le lion de Neauphle. Légende : † Secrety. Gvidonis de Nealfa. (Décrits et gravés à l'aide d'un double original.)
Mart. 1250, n. s

" Charta officialis curie Carnotensis, de quadam pecia vinee et quinque solidis annui redditus quos nobis vendiderunt Filie-Dei Carnoti apud Joiacum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 18, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod priorissa et conventus Filiarum-Dei Carnotensis, Vincentio, presbitero Sancti Prisci, eis a reverendo patre M[atheo], Dei gratia, episcopo Carnotensi, magistro deputato, auctoritatem et assensum coram nobis prestante, vendiderunt et nomine venditionis concesserunt religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii, ad usus et consuetudines carnotenses, pro septem libris carnotensibus, quamdam peciam vinee, et pro sexaginta solidis carnotensibus quinque solidos annui census ; quam peciam vinee dicte Filie-Dei habebant, ut dicebant, moventem ex acquiramento earum, sitam, ut dicitur apud Joiacum, in territorio de Saliceio, in censiva Petri de Sancto Hilarione, militis, et quem censum dicte Filie-Dei habebant et percipiebant, et consueverant percipere, ut dicebant, apud Joiacum, singulis annis, in festo sancti Remigii, super feodo Gilonis, dicti Fortis-Agosinarii, presbiteri, et eisdem Filiabus fuerat elemosinatus idem census, ut dicebant, a Johanne de Escronis, milite. Quas res venditas dicte Filie-Dei, de auctoritate et assensu dicti Vincentii, cum omni jure, dominio, proprietate et possessione que in eis habebant et habere poterant, quitaverunt dictis abbati et conventui eorumque successoribus in futurum, predicta jus, dominium, proprietatem et possessionem in eosdem abbatem et conventum ex nunc penitus transferendo. Quas pecunie summas dicte Filie-Dei confesse fuerunt coram nobis sibi solutas fuisse a dictis abbate et conventu in pecunia numerata, et de eis se tenuerunt pro pagatis ; confesse etiam fuerunt dictas pecunie summas conversas esse in usum et utilitatem domus earum. Et promiserunt, etc..................

In cujus rei testimonium et munimen, sigillavimus presentes litteras sigillo curie Carnotensis. Datum anno Domini millesimo duccentesimo quadragesimo nono, mense marcio.

Ce Vincent, curé de Saint-Prest, fut un des principaux bienfaiteurs du prieuré des Filles-Dieu. Nous trouvons aux archives d'Eure-et-Loir plusieurs donations de ce prêtre, de 1250 à 1260. Voici le texte de l'amortissement d'une de ces donations, fait en 1257 par Jean de Bruyères, seigneur de Lèves : cette pièce est importante parce qu'elle constate l'alliance entre les familles de Bruyères et de Lèves, alliance que nous avons déjà signalée (voy. note 1, p. 250) : « Universis presentes litteras inspecturis, Joannes de Brueriis, miles, dominus Leugarum, salutem in Domino : Noveritis quod ego, assensu et voluntate Eustachie, uxoris mee, admortifico, quantum in me est, Filiabus-Dei Carnotensibus quoddam virgultum, circa unum quarterium continens, ut dicitur, quod Vincentius, rector ecclesie Sancti Prisci, acquisierat et tenebat a me, et postmodum contulit in elemosinam, ut dicitur, eisdem Filiabus-Dei, contiguum cancello ecclesie dictarum Filiarum-Dei, prout dictum virgultum a dicto cancello in latitudinem usque ad cameras ultra dictum cancellum sitas et a chimino sito ante dictam ecclesiam usque ad pratum situm subtus dictum virgultum in longitudinem extenditur, in censiva mea, pro quo solvebantur sex solidi tres denarii et obolus censuales annuatim. Et volo ac concedo quod dicte Filie-Dei dictum virgultum teneant, habeant et possideant ex nunc in futurum, in manu mortua, quantum ad me pertinet, solvendo michi et heredibus meis dictum censum dupplicatum pro dicto virgulto, quolibet anno, in octabis beati Dyonisii. Et promitto quod dictum virgultum, quantum ad me pertinet, admortificatum ad dictum dupplicem censum, dictis Filiabus-Dei garantizabo et defendam. In cujus rei testimonium et munimen, ego do predictis Filiabus-Dei Carnotensibus presentes litteras, de voluntate et assensu dicte Eustachie, uxoris mee, sigillo meo sigillatas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo septimo, mense septembri. » (Arch. d'Eure-et-Loir. — Fonds des Filles-Dieu, c. 1010.) Nous avons déjà souvent rencontré Gilles Fort-Anier, soit comme prêtre de Saint-André de Chartres, nos CCCIV et CCCXXXVI, soit comme prêtre de Briis, nos CCCLXXXVI, CCCCLII, CCCCLXX, CCCCLXXXIV, CCCCLXXXVII et CCCCXC.
Apr. 1250

" De hiis que dedit ecclesie Carnotensi Herveus, dictus li Desreez, canonicus Carnotensis, apud Berchières-la-Meingot. "

Original en parchemin scellé. — Arch. d'Eure-et-Loir, fonds du chap. N.-D., c. 67, l. B, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Herveus, cognominatus Desraé, canonicus Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod ego acquisivi apud Bercherias-la-Meingot terras que movent acapitulo sive ab ecclesia Carnotensi, videlicet in quibus terris dictum capitulum sive ecclesia Carnotensis habet campipartem, et teneo terras illas tamquam acquiramenta mea, videlicet terras continentes sive comprehendentes circa sex modios et unum sextarium seminis, quas terras ego emi, videlicet a Stephano Claudo de Piatovillari terras continentes sive comprehendentes circa tres modios seminis, et a Laurentia furnaria et sorore ejus terras continentes circa decem sextaria, et ab Ermesendi furnaria circa duo sextaria, et a Stephano Euthace circa tria sextaria, et de terra que fuit Boteri circa quatuordecim sextaria, et apud Crucem de Chaleto circa quatuor sextaria, et apud Petrosas circa quatuor sextaria. Insuper teneo unum herbergamentum apud Bercherias, situm ante Crucem, prope terras monachorum Vallium Sarnaii, cum domibus et granchiis et viridario, clausis ex omni parte de muro, que predicta ego emi et acquisivi, moventia a capitulo sive ab ecclesia Carnotensi. Que omnia acquiramenta mea predicta, terras, domos, granchias, viridaria, et herbergamentum meum cum appenditiis, et redditus omnes pertinentes ad predicta do et concedo capitulo sive ecclesie Carnotensi, simpliciter et absolute, possidenda, tenenda et habenda post decessum meum libere et quiete...............................

In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillo meo sigillavi. Datum anno Domini Mº CCº quinquagesimo, mense aprili.

Sceau ogival, en cire brune, pendant sur double queue de parchemin. Un chanoine debout, tenant un livre sur sa poitrine, accosté des deux côtés d'un oiseau. Légende : ...e...bae can....
Apr. 1250

" C. officialis curie Carnotensis, de uno quarterio vinee quod nobis vendidit Andreas Hubauth apud Joyacum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 13, l. 3, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Andreas, dictus Hubaut, vendidit et nomine venditionis concessit, pro quinquaginta solidis turonensibus, religiosis viris abbati et conventui Vallium Serneii quoddam quarterium vinee quam idem Andreas habebat, ut dicebat, sitam in parrochia de Joyaco, moventem ex hereditate dicti Andree, in censiva dictorum abbatis et conventus ; quod quarterium vinee dictus Andreas, cum omni jure, dominio et possessione que in eo habebat et habere poterat, quittavit coram nobis dictis emptoribus et eorum successoribus in futurum, predicta jus, dominium et possessionem in dictos emptores ex nunc penitus transferendo ; de qua peccunie summa dictus Andreas tenuit se coram nobis plenarie pro pagato in pecunia numerata ; et promisit idem Andreas, etc........................

Preterea Bourjota, uxor dicti Andree, non vi nec dolo ad hoc inducta, de voluntate et assensu dicti Andree, mariti sui, predictas venditionem et quittationem voluit, concessit, laudavit et approbavit, etc..... In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigillo curie Carnotensis sigillavimus. Datum anno Domini Mº CCº quinquagesimo, mense aprili.

Apr. 1250

" C. officialis Carnotensis, de herbergamento quod nobis vendidit Petrus Lamberti de Bercheriis apud ipsas Bercherias. "

Original en parchemin. — Inv., p. 15, l. 6, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Petrus Lamberti de Bercheriis-la-Mingot, vendidit et nomine venditionis concessit religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii, pro precio septem librarum carnotensium, quoddam herbergamentum cum suis pertinenciis quod idem Petrus habebat, ut dicebat, movens ex hereditate sua, situm apud predictas Bercherias, in censiva Stephani de Piatovillari, armigero, Claudo ; quam censivam idem Stephanus coram nobis asseruit se tenere in feodum a Garino, dicto de Bercheriis, etc...................

Maria, vero uxor dicti Petri, voluntate spontanea, non vi, nec dolo ad hoc inducta, et de assensu et voluntate dicti Petri, venditionem et quitationem supradictas voluit, concessit, laudavit et approbavit, et dictas res venditas et dotalicium, si quod in eis habebat et habere poterat, quitavit dictis abbati et conventui in futurum, etc.............

Quas etiam venditionem et quitationem predicti Stephanus et Garinus voluerunt, concesserunt et approbaverunt, et dictum herbergamentum cum pertinenciis, et feodum, et censivam, et omne jus tam feodi quam censive, ad eosdem Stephanum et Garinum et ad alterum eorum, ratione dicti herbergamenti, cum pertinentiis pertinens, et etiam quod debebat et poterat pertinere, dictis abbati et conventui quitaverunt in perpetuum coram nobis, volontes et concedentes quod dicti abbas et conventus dictum herbergamentum, cum pertinentiis et feodo et censiva et jure alio quocumque ad dictum herbergamentum cum pertinentiis spectantibus, teneant ex nunc in manu mortua et possideant in futurum ; fide media promittentes, etc...........................

In cujus rei testimonium et munimen, sigillavimus presentes litteras sigillo curie Carnotensis. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo, mense aprili.

V. note 1, p. 439.
Mai. 1250

" C. abbatisse et conventus de Fouetel, de tribus solidis parisiensibus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 51, l. A, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, abbatissa et conventus de Footello, salutem in Domino : Noverint universi quod nos, unanimi assensu, pensata utilitate ecclesie nostre et nostra, vendimus et concedimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro quadraginta solidis parisiensibus, tres solidos annui redditus, quos habebamuset percipiebamus annuatim super quadam granchia quam emerunt dicti abbas et conventus a priore sancti Juliani Parisiensis, ut dicebant, sitam in vico Straminis. Renunciamus enim, etc..............

In cujus rei testimonium, sigilla nostra presentibus litteris duximus apponenda. Datum anno Domini Mº CCº Lº, mense mayo.

Voir nos CCCCXXI et CCCCXXIII, p. 386 et 388, où la rue est désignée sous le nom de rue des Termes.
Jun. 1250

De compositione cum decano et capitulo Sancti Clodoaldi, super duodecim arpenta terræ apud Sanctum Nonnum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 32, c. A, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, magister Natalis, canonicus Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod cum mota esset contencio inter religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex una parte, et decanum et capitulum Sancti Clodoaldi, Parisiensis diocesis, ex altera, super eo videlicet quod petebant dicti decanus et capitulum ipsos abbatem et conventum compelli ad ponendum extra manum suam duodecim arpenta terre arabilis vel circiter, sita in parrochia Sancti Nonni, Parisiensis diocesis, in censiva dictorum decani et capituli ; quam terram ipsis abbati et conventui, ad admodiationem perpetuam, quondam tradiderat, ut dicitur, defunctus Milo de Vicinis, miles ; quorum quidem duodecim arpentorum duo sita sunt, ut dicitur, ad Albam-Spinam, et duo arpenta et dimidium ad Vallem Guiberti, et tria arpenta au Friche de Sorel, et unum arpentum juxta Magnam Gliseriam, et tria arpenta et dimidium à Menuel ; que quidem duodecim arpenta que ipsi abbas et conventus ad firmam perpetuam tenent, et duo arpenta que similiter ad firmam tenent, ut dicitur, mater Auberti, dicti Alet, et Odo, bubulcus ipsorum monachorum, sita in eadem censiva, onerata sunt detriginta quatuor denariis capitalis census, debitis annuatim dictis decano et capitulo ; dictis monachis in contrarium asserentibus se non debere compelli ad predicta facienda. Tandem, mediantibus bonis viris, dicte partes in nos super premissis omnibus et pertinentibus ad ea, necnon et ipsa tangentibus, et dependentibus ab ipsis, compromiserunt. Nos vero, de consilio bonorum, procuratoribus partium coram nobis, prout jura volunt, in talibus sufficienter instructis, ipsis presentibus et jus sibi reddi poscentibus, die ad hoc a nobis assignata, exquisitis prius voluntatibus eorundem procuratorum, et negocii meritis diligenter attentis, de voluntate ipsorum procuratorum, dictum nostrum proferimus in hunc modum : videlicet quod dicti abbas et conventus solvent annuatim dictis decano et capitulo, in festo beati Remigii, octo solidos parisienses pro dictis quatuordecim arpentis, dictis triginta quatuor denariis in dictis octo solidis computatis ; ita tamen quod Reginaldus de Mesantes, armiger, cui admodiatio dictarum terrarum, ut dicitur, debebatur et ipsius heredes seu illi qui ab ipsis causam habebunt in dicta admodiatione dictos triginta quatuor denarios, in futurum, in dicto festo, ipsis abbati et conventui solvent et solvere tenebuntur, prout antea solvere, ut dicitur, consuevit. Dicimus etiam quod, ex nunc et in futurum, decanus et capitulum ipsos abbatem et conventum compellere non poterunt ad ponendum extra manum suam dicta duodecim arpenta, que ipsi abbas et conventus tenent modo et prius, ut dictum est, ad admodiationem perpetuam et ad censum triginta quatuor denariorum tantummodo. Dicimus insuper et pronunciamus quod et si, ex nunc et in futurum, dictos abbatem et conventum dictam admodiationem seu dicta duodecim arpenta emere vel acquirere contigerit in toto vel in parte qualibet, quocumque genere et titulo acquisitionis, salvis in ipsis decano et capitulo ventis, si res predictas vendi contingat, et laudationibus et alia justicia perpetua que competit eis ratione censive, secundum consuetudinem Francie ; preter hoc quod ad vendendum seu ponendum extra manum suam predictam admodiationem seu predicta duodecim arpenta superius nominata, alia ab illis duobus arpentis que mater Auberti et Odo bubulcus predicti, ut supradictum est, ad firmam tenere dicuntur, ipsos abbatem et conventumcompellere in posterum non poterunt ullo modo. Quod dictum utriusque partis procuratores coram nobis voluerunt, acceptaverunt et ratum habuerunt et gratanter receperunt. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo, mense junii.

Voir nº CXXXVI, p. 153. Sceau en cire brune, sur queue de parchemin. Deux personnages, et entre eux une colonne surmontée d'un cygne. Légende : S. Natalis...... Paris......
Jun. 1250

" Carta Johannis de Scroniis militis, de quinque solidis quos emimus a Filiabus-Dei Carnoti, quos tenebimus in manu mortua. "

Original en parchemin. — Inv., p. 16, l. 8, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Johannes de Scroniis, miles, salutem in Domino : Noveritis quod cum ego haberem quinque solidos carnotenses annui redditus super toto feodo quod dominus Gilo, dictus Fort-Arnier, presbiter et persona ecclesie de Briis, a me tenebat apud Joiacum, et ego dictos quinque solidos, pro remedio anime mee, Filiabus-Dei de Carnoto, in puram elemosinam, contulissem, et dicte Filie-Dei dictos quinque solidos religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, in manu mortua possidendos vendidissent, dictam venditionem factam a dictis Filiabus eisdem religiosis ratam habeo et laudo, volens et concedens quod dicti religiosi dictos quinque solidos, in manu mortua, possideant im perpetuum, pacifice et quiete. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillo meo sigillavi. Actum anno Domini Mº CCº quinquagesimo, mense junio.

Voir nº CCCCXCIV, p. 455.
Jul. 1250

" C. officialis Parisiensis, de VI arpentis pratorum apud Montem-Letericum, ex dono G. de Trapis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 3, l. 3, nº1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod Guillelmus de Trapis, burgensis de Monte-Letherico, et Odelina, uxor sua, legaverunt religiosis viris abbati et conventui monasterii Vallium Sarnaii quandam peciam prati, ad opus anniversarii ipsorum Guillelmi et ejus uxoris, continentem, ut dicitur, sex arpenta vel circiter, sitam in ripparia de Ourge, inter molendinum de Basset et molendinum de Grootel, contiguam pratis militum de Sancto Michaele, ut dicebant, in censiva dominorum Philippi de Linais et Gilonis, patrui ipsius Philippi, ac Robini, nepotis ipsius Gilonis, armigeri, ad duodecim denarios capitalis census, ut dicebant. Promittentes, etc...........................

Dictus autem dominus Philippus et nobilis mulier domina Petronilla, uxor sua, voluerunt et concesserunt expresse legatum hujusmodi, et quod dicti religiosi in perpetuum teneant et possideant dictum pratum, cum ad eos fuerit devolutum, post mortem dictorum Guillelmi et ejus uxoris, in manu mortua, sine coactione vendendi seu extra manum suam ponendi, salvo eis solummodo dicto censu ; promittentes, fide data, contra hec non venire. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo, mense julio.

Nous avons vu, en mars 1239, Guillaume de Trappes servir d'arbitre entre le seigneur de Molignon et l'abbaye des Vaux de Cernay (nº CCCXCII, p. 359).
Aug. 1250

" Carta de uno modio bladi quem nobis legavit Simon, miles, de Gaseran. "

Original en parchemin. — Inv., p. 137, l. 3, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Guido, dictus Mauvoisin, miles, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillermus de Gaseran et Buccardus de Bretigniaco, milites, asseruerunt quod defunctus Symon de Gaseran miles, in extrema voluntate faciens testamentum, legavit ecclesie beate Marie Vallium Sarnaii et monachis ibidem Deo servientibus unum modium bladi annui redditus vel quadraginta libras turonenses. In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad petitionem dictorum militum, sigilli mei munimine roboravi. Actum Acon, anno Domini Mº CCº quinquagesimo, mense augusti.

En 1258, Guillaume de Gazeran décharge le chapitre de Chartres du droit de rouage et autres droits de coutume qu'il était en possession de percevoir en sa terre de Gazeran. (Inv. du chap. — C. 116, K, nº 4.) L. M. Nous avons déjà vu ce Simon de Gazeran dans notre Cartulaire, nos CCXL et CCLXXIII. — Au mois d'avril 1244, Simon et Ferry, son frère, confirmèrent la donation d'un muid de méteil sur le moulin de Gazeran, faite par Mainier, leur père, aux religieux des Moulineaux. (Rec. de chartes du prieuré des Moulineaux, p. 24.) A. M.
Aug. 1250

" C. Ludovici regis, de libertate per terram et aquam. "

Original en parchemin. — Inv., p. 26, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus presentibus et futuris, quod nos, ob remedium anime nostre ac inclite recordationis regis Ludovici, genitoris nostri, karissime domine et matris nostre B[lanche], Francorum regine illustris, et antecessorum nostrorum, concessimus dilectis nostris abbati et conventui Vallium Sarnaii, quod, dehiis que ad usus proprios emerint ac de rebus propriis quas vendendas vel ad usus proprios conservandas per terram vel aquam duxerint, nobis vel nostris pedagium, vinagium, seu alias consueludines vel exactiones solvere minime teneantur, set ab hujusmodi consuetudinibus vel exactionibus liberi sint in perpetuum et immunes. Quod ut ratum et stabile permaneat, presentem paginam sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum Acon, anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo, mense augusto.

Cette charte fut vidimée par le roi Philippe le Bel en décembre 1302 :

« Philippus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus, universis tam presentibus quam futuris, nos infrascriptas vidisse litteras formam que sequitur continentes :

« Que omnia et singula in dictis litteris contenta nos rata habentes et grata, ea volumus, laudamus, approbamus et auctoritate nostra regia, ex certa scientia, tenore presencium confirmamus, nostro in aliis jure salvo et in omnibus alieno. Quod ut firmum et stabile perpetuo perseveret, nostrum presentibus litteris fecimus apponi sigillum. Actum Parisius, anno Domini millesimo trecentesimo secundo, mense decembris.

« Per dominum regem, ad relationem vestram : J. Legatus. »

Un nouveau vidimus fut donné par le prévôt de Paris, au mois de juin 1350.

« A tous ceus qui ces lettres verront, Alixandre de Crevecuer, garde de la prévosté de Paris, salut : Sachent tuit que nous, l'an de grâce mil trois cens et cinquante, le lundi veille saint Père et saint Pol, vint-huit jours du mois de juing, veismes unes lettres du roy nostre sire seellées de son grant seel de cire verte, et à soye, contenans la fourme qui s'ensuit :

« Et nous, à cest transcript, avons mis le seel de la prévosté de Paris. Ce fut fet l'an et le lundi dessusdiz. » (Inv., Suppl. cart. 2.)

Sept. 1250

De emptione XVII sextariorum bladi et XXX sextariorum avenæ in grangia de Esbisoers.

Original en parchemin. — Inv., p. 146, l. 2, nº 4 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum facimus quod cum nos emissemus a Johanne de Villaines, dicto Sanz-Pitié, et Milone, fratre ejus, armigeris, etc. (ut in carta nº CCCCXCIII, p. 453, usque ad verba ad dictos armigeros)...... ad dictos armigeros jure hereditario devenerant, et successione defuncti Symonis de Alneto, armigeri, quondam patrui dictorum fratrum. Eo tamen deducto et excepto quod nobiles mulieres domine Petronilla, domini Bochardi de Regoulant, et Philippa, domini Gaufridi de Huaneria, militum, uxores, cum quibus postremo contraxerunt, modo percipiunt et percepture sunt, ratione dotalicii, quoad vixerint, medietatem admodiationis supradicte et aliquantulum plus, prout superius est expressum ; que quidem omnia movebant primo loco de feodo nostro. Nos hec omnia, etc. (ut in carta nº CCCCXCIII, usque ad finem.)........

Actum anno Domini Mº CCº Lº, mense septembri.

Cette Pétronille, femme de Bouchard de Regoulant, est la même qui, dans la charte nº CCCCXCIII, est appelée Pétronille de Cressy, veuve de Simon d'Aunay. Philippe, comme nous le verrons nº DXII, avait d'abord été mariée à Amaury, frère de Simon.
26 oct. 1250

" Ne officialis Parisiensis possit bona monasterii nostri invadere vel denudare. "

Original en parchemin. — Inv., p. 50, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Innocentius, episcopus, servus servorum Dei, dilecto filio officiali Parisiensi, salutem et apostolicam benedictionem : Ex parte dilectorum filiorum abbatis et conventus monasterii Vallium Sarnaii fuit propositum coram nobis quod nonnulli clerici et laici, asserentes se contra eos aliquid questionis habere, aliquando monachos, interdum conversos, et nonnunquam animalia et bona eorum monasterii, pretextu cujusdam prave consuetudinis, propria temeritate vadiare, invadiare ac detinere presumunt, donec sit eis de hujusmodi questionibus juxta ipsorum beneplacitum satisfactum, quamvis jurisdictionem in eos delegatam vel ordinariam non habeant qua hoc possint. Cum itaque judicialis vigor ideo sit in medio constitutus ut nemo sibi presumere audeat ultionem, et ob hoc id tanquam nullo jure subnixum non sit aliquatenus tollerandum ; nos volentes eorum quieti consulere ac predictorum malitiis obviare, auctoritate apostolica duximus districtius inhibendum, ne quis, occasione predicte consuetudinis, eis memoratas irrogare molestias aut quecumque bona ipsorum monasterii, absque juris ordine, occupare, vadiare seu quolibet modo detinere presumat. Quocirca discretioni tue per apostolica scripta mandamus quatinus non permittas eos super hiis, contra inhibitionis nostre tenorem, ab aliquibus indebite molestari, molestatores hujusmodi per censuram ecclesiasticam, appellatione postposita, compescendo. Datum Lugduni, VII kalendas novembris, pontificatus nostri anno septimo.

26 oct. 1250

" Ne aliqua persona bona monasterii nostri possit propria auctoritate invadere vel decimas. "

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Innocentius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii Vallium Sarnaii, salutem et apostolicam benedictionem : Ex parte vestra fuit propositum coram nobis quod nonnulli clerici et laici, etc. (ut in prœcedenti carta).......... Datum Lugduni, VII kalendas novembris, pontificatus nostri anno septimo.

27 oct. 1250

" Ne diocesanus noster vel alii prelati possint a nobis exigere vel expetere ex debito : consiliatorem habemus abbatem Sancti Dyonisii. "

Original en parchemin. — Inv., p. 50, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Innocentius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii Vallis Sarnay, salutem et apostolicam benedictionem : Intimantibus vobis accepimus quod cum exhibeatis vos in hospitalitate omnibus liberales, diocesano vestro et aliis ecclesiarum prelatis eorumque familiis, cum ad vestrum declinant monasterium, caritative necessaria ministrantes, nonnulli prelatorum ipsorum, hujusmodi gratiamconvertere molientes in debitum, et quod sic sponte ipsis impenditis deberi sibi ex antiquo consuetudine asserentes, vos et prefatum monasterium propter hoc multipliciter aggravant et molestant. Nos igitur vestris supplicationibus inclinati, volentes in hac parte vestre quieti paterna diligentia providere, ne quisquam prelatus id deinceps a vobis ex debito exigere vel extorquere presumat, auctoritate presentium districtius inhibemus. Nulli, etc................. Datum Lugduni, VI kalendas novembris, pontificatus nostri anno septimo.

27 oct. 1250

Innocentius papa abbati Sancti Dionisii ne diocesanus noster vel alii prelati possint a nobis necessaria exigere vel expetere ex debito.

Original en parchemin. — Inv., p. 50, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Innocentius, episcopus, servus servorum Dei, dilecto filio abbati Sancti Dionisii, Parisiensis diocesis, salutem et apostolicam benedictionem : Intimantibus dilectis filiis abbate et conventu monasterii Vallium Sarnay, accepimus, etc. (ut in prœcedenti carta)..........

Discretioni tue per apostolica scripta mandamus quatinus non permittas ipsos, contra inhibitionis nostre tenorem, super hiis ab aliquibus indebite molestari, molestatores hujusmodi per censuram ecclesiasticam, appellatione postposita, compescendo. Datum Lugduni, VI kalendas novembris, pontificatus nostri anno septimo.

15 nov. 1250

" C. officialis Parisiensis, de duobus arpentis terre sitis apud Athyes, ex dono G. novicii. "

Original en parchemin. — Inv., p. 64, l. 7, nº17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillelmus, clericus, filiusquondam defuncti Luce de Cimiterio, dedit et concessit, donatione inter vivos, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, in perpetuum, quoddam arpentum terre site, ut dicitur, apud Athies, in loco qui dicitur Fossa-Supra-Limitem, in censiva ecclesie Beati Maglorii, ad duos sextarios vini, quemdam boisellum avene et obolum annui redditus, ut dicebant. Item quarterium quoddam vinee site, ut dicitur, in clauso, in censiva Johannis Asnerii, clerici, ad quatuor denarios, ut dicitur, censuales. Item tria quarteria terre, site in campo qui dicitur Aquaticus, in censiva Johannis de Bellomonte, ut dicitur, ad sextos denarios, ut dicitur, censuales. Que omnia sita sunt apud Athies, ut dicebat. Promisit enim dictus Guillelmus, etc.........................

Johannes vero, dictus de Cimiterio, frater dicti Guillelmi, donationem et concessionem predictas voluit et concessit, et quitavit predictis abbati et conventui in perpetuum quicquid juris et dominii habebat et habere poterat in rebus collatis, ut dictum est, superius annotatis, jure hereditario vel alio quoquomodo ; promittens idem Johannes, etc.........

Promisit insuper idem Johannes, sub religione prestite fidei, se effecturum, curaturum et procuraturum quod Philippus de Cimiterio, laicus, frater ipsorum Guillelmi et Johannis, et Petronilla, soror dictorum fratrum, premissa omnia et singula rata habebunt et grata, et quictabunt per fidem res predictas in perpetuum abbati et conventui supradictis. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo, mense novembri, die martis post festum beati Martini hiemalis.

Ce Jean de Beaumont, qui possède une censive à Athis, doit être le fils d'Adam de Beaumont, dont nous avons décrit le sceau en 1214, nº CLXXXVIII, p. 194. Serait-ce ce Jean de Beaumont que le P. Anselme regarde comme la tige des seigneurs de Clichy-la-Garenne par son mariage avec Élisabeth de Garlande, dame de ce lieu, et qui fut chambrier de France en 1240-1248 ? (T. VI, p. 658.) La conformité des armoiries d'Adam avec celles que le généalogiste attribue à Jean de Beaumont, maréchal de France en 1315, nous porte à le croire. A. M.
Dec. 1250

" C. officialis Parisiensis, de duobus arpentis vinee et de XI arpentis pratorum, ex dono G. de Trapis. "

Double original en parchemin scellé. — Inv., p. 3, l. 3, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillermus de Trapis, burgensis Montis-Letherici, et Odelina, ejus uxor, dederunt et concesserunt, in puram et perpetuam elemosynam, abbati et conventui Vallium Sarnaii, quedam prata que habebant in riparia de Ourge, subtus villam que dicitur Vadum-Petrosum, prope molendinum quod dicitur Basset continentia, ut dicitur, sex arpenta vel circiter, in censiva dominorum de Linais, ut dicitur, in una pecia, onerata duodecim denariis, ut dicitur, capitalis census ; et duo arpenta vinee site in territorio de Foens, in duabus peciis, videlicet unum arpentum in censiva dictorum religiosorum, et aliud arpentum in censiva domini de Guillervilla, militis, onerata de duodecim denariis census, ut dicitur, capitalis ; que omnia movebant de conquestu eorum facto, constante matrimonio inter eos, ut dicebant. Insuper quittaverunt, etc.......................

In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillo curie Parisiensis duximus sigillandas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo, mense decembri.

Voir nº DI, p. 463.
1250

" C. Theobaldi de Poiviller, de quitacione cujusdam domus apud Bercherias quam nobis vendidit Petrus Lamberti. "

Original en parchemin. — Inv., p. 15, l. 6, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Theobaldus de Pyativillari, armiger, salutem in Domino : Notum facio quod concessionem et quittationem quam fecit dilectus frater meus Stephanus Tortus, armiger, de herbergamento cum pertinentiis suis, quod vendidit aput Bercherias-la-Mengot Petrus Lamberti viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, quod movebat de feodo Garini de Bercheriis, gratam habeo et ratam, et concedo et quito eisdem religiosis omne jus et dominium quod michi competebat vel competere poterat quoquomodo. Eremburgis vero, uxor mea, quicquid juris in dicto herbergamento cum suis pertinentiis, ratione dotalicii, si quod habebat vel habere poterat, spontanea voluntate, quittavit. Et tam ego quam dicta Eremburgis promisimus, etc......

In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº quinquagesimo.

Voir nº CCCCXCVII, p. 458.
1250

De venditione XXX sextariorum avenæ et XV sextariorum bladi Guidoni de Nealpha, decano Turonensi.

Original en parchemin. — Inv., p. 146, l. 2, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes de Villaines et Milo, frater ejus, armigeri, asseruerunt quod ipsi habebant et percipiebant de annuo redditu, in granchia des Esbysoers monachorum de Sarnayo, triginta sextarios avene et quindecim sextarios bladi ex successione defuncti Symonis de Alneto, armigeri, quondam patrui dictorum fratrum, eo tamen deducto et excepto quod nobiles mulieres domine Petronilla, domini Bochardi de Regoulant et Philippa, domini Gaufridi de la Huanière, militis, uxores, cum quibus postremo contraxerunt, modo percipiunt et percepture sunt, quoad vixerint, medietatem et aliquantulum plus de dictis quadraginta quinque sextariis, ratione doarii sui, ex parte defunctorum Amalrici de Alneto, armigeri, et dicti Symonis, cum quibus primocontraxerunt matrimonium, videlicet dicta Petronilla cum ipso Symone, dicta vero Phylippa cum ipso Amalrico, ut dicebat. Quos si quidem quadraginta quinque sextarios annui redditus tam bladi quam avene predictos, necnon quicquid in presenti competebat et competere poterat ex successione predicta quoquomodo in granchia supradicta, iidem fratres coram nobis vendiderunt et quittaverunt in perpetuum venerabili viro domino Guidoni de Nealfla, decano Turonensi, domino feudi, in quo dictus redditus consistit, ut dicebant, pro precio septies viginti librarum parisiensium ; renunciantes, etc....................

In cujus rei testimonium, ad petitionem dictorum fratrum, salvo jure alieno, presentibus litteris sigillum curie Parisiensis fecimus apponi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo, mense.....

Voir nos CCCCXCII, CCCCXCIII et DIV. Il est probable que cette charte est du mois de septembre, comme celle nº DIV, relative au même objet.
Tome premier (2e partie) 1251-1300 1251-1260 Feb. 1251, n. s.

" C. de emptione cujusdam domus site apud Montem-Lethericum, quam emerunt Simon, dictus Haoys, et Acelina ejus uxor, et eam in elemosinam nobis dederunt, in censiva domini regis.

Original en parchemin. — Inv., p. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis P[etri], ecclesie Parisiensis archidiaconi, salutem in Domino : Notum facimus quod Rogerus, dictus Mercerius, et Petronilla, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse et in perpetuum quittavisse Simoni, dicto Haomsi, et Aceline, ejus uxori, ac eorum heredibus, pro decem et octo libris parisiensibus, eisdem venditoribus jam solutis in pecunia numerata, prout ipsi confessi sunt coram nobis, renunciantes quantum ad hoc, exceptioni non numerate pecunie, sibi non tradite, non solute, quandam domum quam dicebant habere et possidere, ex hereditate dicti Rogeri, apud Montem-Letericum ante forum, contiguam ex una parte domui defuncti Herberti, dicti Magistri, et ex alia parte domui predicti Simonis, in censiva regis Francie, ad tres denarios tantummodo censuales, in festo Nativitatis beati Johannis Baptiste, annuatim, ut dicitur, persolvendos ; promittentes, etc......... Et de dicta venditione tenenda et garantizanda et de non veniendo contra, et de pena solvenda, cum omnibus rectis constamentis, si dicta venditio retrahatur, dominus Petrus, presbiter de Pentino, frater dicti Rogeri, et Emelina, mater ipsorum presbiteri et Rogeri, se constituerunt plegios, uterque in solidum et per fidem. Quod autem audivimus, hoc testamur, salvo jure in omnibus alieno. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo, mense februario.

Voir la donation faite de cette maison à l'abbaye des Vaux de Cernay par Simon Haoys et sa femme, au mois de janvier 1267.
Feb. 1251, n. s.

" C. prioris Stephani de Jardiis, de quitacione cujusdam pecie vinee quam nobis vendidit Laurencius, filius quondam Andree de Solario, apud Marliacum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 6, l. B, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Stephanus, prior de Jardiis, Parisiensis dyocesis, ordinis de Tyron, salutem in Domino : Notum facimus quod nos ratas habemus et gratas donacionem et venditionem quas fecit Laurencius, filius quondam defuncti Andree de Solario, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, de quadam pecia vinee sita in territorio, quod vocatur Thoolinne, juxta Marliacum, contigua vinee dictorum abbatis et conventus, ex una parte, et vinee Petri Falconis, ex altera, onerata in sex sextariis vini annui redditus, nobis et successoribus nostris singulis annis reddendis apud Marliacum. Promittimus enim bona fide quod, quandiu in dicto prioratu fuerimus, contra donacionem et vendicionem predictas nullatenus veniemus, salvis nobis sex sextariis vini annui redditus antedictis. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine fecimus roborari. Datum anno Domini ducentesimo quinquagesimo, mense februario.

Feb. 1251, n. s.

" Carta officialis Parisensis, de quadam pecia vinee quam nobis vendidit Laurencius filius quondam Andree de Solario, sita in territorio quod vocatur Thooline, apud Marliacum. "

Double original en parchemin. — Inv., p. 6, l. B, nos 10 et 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Laurencius, filius quondam defuncti Andree de Solario, dedit et concessit, coram nobis, in elemosinam puram et perpetuam, abbati et conventui Vallium Sarnaii quintam partem cujusdam pecie vinee quam dicebat se habere idem Laurentius juxta Marliacum, in territorio quod vocatur Toolinne, ut dicitur, contigue vinee dictorum abbatis et conventus, ut dicitur, ex una parte, et vinee Petri Falconis, ex altera. Que quidem vinea onerata est, ut dicitur, in sex sextariis vini annui redditus. Et promisit, etc.......... Quod autem audivimus, hoc testamur, salvo jure alieno. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo, mense februario.

Voir la charte précédente.
Mart. 1251, n. s.

" C. Guillelmi Gaulier, de duobus modiis bladi annui redditus in granchia de Essarz. "

Original en parchemin. — Inv., p. 134, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Guillermus, dictus Gaullier, recognovit defunctum Johannem de Essartis, armigerum, in testamento suo legasse et contulisse ecclesie beate Marie Vallium Sarnaii duos sextarios bladi annui redditus percipiendos et habendos ab abbate et conventu in dicta ecclesia commorantibus, singulis annis, ad festum sancti Remigii, in granchia de Essartis, quondam ad dictum Johannem pertinente. Item recognovit idem Guillelmus dictam granchiam ad ipsum jure successorio devenisse. Quibus recognicionibus factis, dictus Guillelmus promisit se quolibet anno, in dicto festo, redditurum dictis abbati et conventui dictos duos sextarios bladi annui redditus, ratione supradicti legati. Et ad hoc faciendum idem Guillelmus se et heredes suos obligavit. Item confessus fuit idem Guillelmus se debere dictis abbati et conventui quatuordecim sextarios bladi, ratione dicti redditus non soluti a septem annis preteritis : quos quatuordecim sextarios idem Guillelmus gagiavit, et se dictis abbati et conventui, fide media, redditurum promisit, infra festum sancti Remigii proximo venturum. Datum anno Domini Mº CCº quinquagesimo, mense marcio.

Mart. 1251, n. s.

" De dono domini Montismorenciaci, per portum de Confluentio".

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 27, l. 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Matheus, dominus Montismorenciaci, et Johanna, uxor ejus, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, ob remedium animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, in puram et perpetuam elemosinam, damus, concedimus et quitamus im perpetuum viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum monasterio liberum transitum, quantum ad nos et heredes et successores nostros pertinet, absque pedagio, transverso, consuetudine vel costuma et absque alia qualibet exactione, per portum de Confluencio, omnium vinorum suorum et omnium rerum suarum quarumcumque, de suis possessionibus provenientium, et animalium eorumdem quorumcumque, transeuntium per eundem portum, et aliorum que ad usum dicti monasterii contigerit comparari, vel eciam in elemosinam sibi dari, quandocumque et quocienscumque per dictum portum eundo et redeundo contigerit naves et res eorum pertransire, dum tamen fidem faciat manualem monachus vel conversus ejusdem monasterii, si ab eodem petita fuerit, quod res sunt monasterii pretaxati, probacione alia minime requirenda ; ita tamen quod, antequam res eorum transeant, vel in ipso transitu, prius super hoc fidem faciet monachus vel conversus. Volentes et concedentes quod predicti abbas et conventus predictum liberum transitum rerum suarum quite et libere de cetero, absque aliqua redibitione, quantum ad nos et successores et heredes nostros pertinet, habeant per dictum portum et possideant in futurum. Immo eciam quitamus dictis abbati et conventui et eorum monasterio transversum, pedagium, consuetudinem et coustumam, si que nobis vel heredibus vel successoribus nostris competebant vel competere poterant aliquo modo in rebus monachorum predictis vel in transitu earumdem. Promittimus, etc........................... Ego vero Ysabellis, relicta defuncti Buchardi, quondam domini Montismorenciaci, mater predicti Mathei, omnia premissa volo, laudo et concedo ; quito etiam im perpetuam elemosinam, ob remedium anime mee et antecessorum meorum, quicquid juris habebamus vel habere poteramus, ratione dotis sive dotalicii seu donacionis propter nupcias vel alio quoquo modo, dictis abbati et conventui in omnibus et singulis supradictis. In cujus rei testimonium et munimen, nos Matheus, Johanna et Ysabellis predicti presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda. Actum anno Domini Mº CCº quinquagesimo, mense martio.

En 1190, Gaston de Poissy avait de même affranchi l'abbaye des Vaux de Cernay de tout droit de passage par le port de Maisons. Voir nº LXXXIV, p. 103. Mathieu III succéda, fort jeune encore et sous la tutelle de sa mère, en 1243, à Bouchard VI, son père, seigneur de Montmorency. Il suivit saint Louis à sa dernière croisade, et l'on croit qu'il mourut avec lui à Tunis, en 1270. Jeanne, quatrième fille d'Erard de Brienne, seigneur de Rameru, et de Philippe de Champagne, était mariée avant 1250. Voy. P. Anselme, t. III, p. 571, et André Duchesne, Hist. de Montmorency, p. 164. La seigneurie de Conflans-Sainte-Honorine était entrée avant l'an 1094 dans la maison de Montmorency par le mariage d'Agnès, fille d'Yves II, comte de Beaumont-sur-Oise, et sœur de Mathieu, aussi comte de Beaumont et chambrier de France, avec Bouchard IV, seigneur de Montmorency. Conflans était le premier fief de l'église de Paris, et c'est de là que les descendants de Bouchard IV, seigneurs de ce lieu, eurent le premier rang parmi les barons auxquels appartenait le droit de porter le dais sur l'évêque de Paris lorsqu'il faisait son entrée solennelle dans son église. Voy. André Duchesne, loc. cit., p. 83. — On sait que le seigneur de Chevreuse partageait cet honneur avec le sire de Montmorency. A. M. Isabelle de Laval, sœur d'Emme, dame de Laval, mariée avant 1226 à Bouchard VI de Montmorency.

Trois sceaux en cire verte, sur lacs de soie verte et rouge.

Sceau de Mathieu III de Montmorency. — Rond et de moyenne dimension. Écu couché, aux nouvelles armes de Montmorency, timbré d'un chien courant à dextre. Légende, commençant à l'angle sénestre de l'écu : † S. Mathe......... renciaco * brache. (Gravé, pl. vi, nº 5.)

Sceau de Jeanne. — De forme ogivale et de moyenne dimension. Dame debout, la main droite sur la poitrine et tenant un faucon sur le poing gauche. Légende : [† S.] domicelle Iohe vxor....... i Motismoran..... (Gravé, pl. ix, nº 2.)

Sceau d'Isabelle. — Ogival comme le précédent. Dame debout, tenant une fleur de lis de la main droite, et la main gauche posée sur la poitrine. Légende : † S. Isabelle dne.....

Les deux premiers sceaux nous fourniront des observations importantes pour l'histoire sigillographique de la maison de Montmorency.

André Duchesne (p. 30 de son Histoire généalogique de la maison de Montmorency) nous apprend que le chien courant fut substitué au paon traditionnel qui figurait au timbre des armes des premiers seigneurs de Montmorency : « Ce qui, dit-il, semble estre advenu depuis Mathieu IV, seigneur de Montmorency, chambellan et admiral de France, ou depuis Jean de Montmorency, son fils, puisque le paon estoit encore sur son timbre au temps du roy Philippe le Bel..... Et certes les armoiries des vieux sceaux enseignent que ce fut Charles, seigneur de Montmorency, mareschal de France, qui le changea pour le chien, régnant le roy Philippe de Valois ; car il y a aux archives de l'église collégiale de Montmorency des lettres de l'an 1345, scellées de petits sceaux de luy et de Jeanne de Roucy, sa femme, où le chien est représenté. « Il donne, en effet, à l'appui de son assertion la gravure de ces deux sceaux.

Le savant généalogiste semble donc avoir complètement ignoré l'existence du sceau qui nous occupe, et qui prouve que Mathieu III, avant l'an 1250, timbrait déjà ses armoiries du chien courant, usage que ses successeurs adoptèrent par la suite.

Il nous parait constant que le sceau de Mathieu III, tel que nous venons de le décrire et tel que nous l'avons fait graver, fut le premier dont ce seigneur se soit servi. Il doit l'avoir fait faire du vivant de son père, ou du moins pendant sa longue minorité, avant d'être entré dans l'ordre de la chevalerie. On ne trouve, en effet, dans la légende ni le titre de domini, ni celui de militis ; ce dernier même nous semble y être remplacé par cette abréviation presque fruste brache, que nous croyons devoir lire brachelerii pour barchelerii, bachelier. Quant à la légende malheureusement très-mutilée, nous pensons devoir la restituer ainsi : † Sigillvm Mathei de Monte Morenciaco * Brache. Le fils différenciait ordinairement par une brisure ses armoiries de celles de son père encore vivant. On sait qu'après la bataille de Bouvines, Mathieu, connétable de France, augmenta de douze alérions ses armoiries, qui étaient primitivement de quatre, et en plaça quatre à chacun des cantons de la croix de son écu, et cet usage fut invariablement suivi par ses successeurs. La croix de l'écu du sceau de Mathieu III n'est cantonnée que de dix aiglettes posées 2, 2, 3 et 3, mais cette circonstance doit être attribuée au défaut d'espace plutôt qu'à une intention de brisure, puisque le sceau du fils était suffisamment différencié de celui de son père par la dissemblance de leurs noms, Bouchard et Mathieu.

Du reste, Mathieu III ne timbra son écu du chien courant que sur ce premier sceau : on ne le retrouve ni sur le grand sceau équestre, ni sur le contre-sceau dont il se servait en 1260 et 1270, ni sur le contre-sceau dont Jeanne de Brienne, sa femme, usait aux mêmes époques. Duchesne a donné une double gravure de ces deux sceaux, page 22 de son Histoire et 118 de ses Preuves. Sur l'écu du cavalier, sur le caparaçon du cheval et sur le contre-sceau on ne trouve que la croix cantonnée de seize alérions avec cette légende autour du sceau : † S. Mathei domini de Montemorenciaco milit.

Le sceau de Jeanne de Brienne est certainement contemporain des premières années de son mariage, et antérieur à l'époque à laquelle elle devint dame de Montmorency. Elle n'y prend effectivement que le titre de domicella, au lieu de celui de domina, comme elle le fit plus tard, et comme le faisait Isabelle, sa belle-mère. Le sceau de 1260, cité par Duchesne, est d'une dimension double de celui que nous avons décrit : la dame y est représentée dans la même attitude, mais accostée de six aiglettes, avec cette légende : † S. Iohanne domine de Montemorenciaco. Le contre-sceau est parti du lion de Brienne et des seize alérions de Montmorency. A. M.

Cette charte fut confirmée au mois d'avril suivant par Renaud de Corbeil, évêque de Paris : « Omnibus presentes litteras inspecturis, Reginaldus, miseratione divina, Parisiensis ecclesie minister indignus, salutem in Domino : Noveritis nos litteras nobilis viri Mathei, domini Montismorenciaci, et Johanne, uxoris ejus, necnon et domine Ysabellis, relicte Buchardi quondam domini Montismorenciaci, vidisse in hec verba, sigillis eorumdem sigillatas :

« Nos vero, dictam donationem et quitationem ratas habentes, omnia et singula predicta volumus, concedimus et laudamus, et ad petitionem factam ex parte dictorum nobilium, presentes litteras sigilli nostri munimine roboravimus, in testimonium perpetuum et confirmationem omnium predictorum. Actum anno Domini millesimo CCº quinquagesimo, mense aprili. « (Inv., p. 27, l. S.)

Elle fut vidimée en 1275 par l'official de Paris :

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod nos litteras infrascriptas, anno Domini Mº CCº LXXº quinto, die sabbati post festum beati Luce evangeliste, vidimus in hec verba :

"Transcriptum autem hujusmodi litterarum fecimus sub sigillo curie Parisiensis, salvo jure cujuslibet. Datum anno et die sabbati predictis. » (Inv., p. 27, l. N.)

Elle fut de nouveau vidimée en 1289, par le prévôt de Paris, en même temps que les lettres de confirmation de Renaud de Corbeil :

A tous ceulx qui ces présentes lettres verront, Jehan de Montigni, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous faisons à savoir que nous avons veu deus paires de lettres, dont la teneur est telle :

 »Desqueles lettres nous faimes transcrit sus le scel de la prévosté de Paris, sauf le droit de chacun, l'an de grâce mil CC quatre vinz et neuf, le jour de feste saint Michel. « (Inv., p. 27, l. S.)

Mart. 1251, n. s.

De venditione herbergamenti apud Sanctum-Piatum Guillelmo de Stoquiis, clerico.

Original en parchemin. — Inv., p. 18, c. L, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Adam de Sancto Prisco, piscator, et Agnes, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse Guillelmo de Stoquiis, clerico, quoddam herbergamentum quod ipsi habebant apud Sanctum-Piatum, situm ante molendinum quod vocatur Deseert, in censiva, ut dicitur, Pagani de Husso, militis, pro precio vinginti quinque librarum carnotensium, etc...................... In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum curie nostre duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº quinquagesimo, mense marcio.

Nous avons déjà vu divers acquêts de Guillaume de Stoques dans la paroisse de Saint-Piat, nos CCCCXXVII, CCCCXXXIV et CCCCLV. Payen de Houx avait sans doute succédé à Renaud de Houx, dans la censive duquel était situé un arpent de vigne, acquis par Guillaume en novembre 1247. Voir p. 416. L. M.
8 jun. 1251. — Vid. 29 sept. 1289

De quitacione centum librarum parisiensium, pro libero transitu per portum de Confluentio.

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. S. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Matheus, dominus Montismorenciaci, salutem in Domino : Notum facio universis quod ego teneo me pro pagato de centum libris parisiensibus, quas michi debebant abbas et conventus Vallium Sarnaii, pro libero transitu per portum de Confluentio, quem eis dedi et concessi sine aliquo pedagio, eundo et redeundo ; et hec universis tenore presentium significo. Actum anno Domini millesimo CCº quinquagesimo primo, die jovis proxima post Penthecosten.

Voir la concession faite par le seigneur de Montmorency au mois de mars précédent, nº DXVII, p. 477.
Jun. 1251

" C. domini Thome de Cociaco, de libertate nostra per portum de Confluencio. "

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. R. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Thomas de Cociaco junior, miles, et Margarita, filia vice-domini de Piqueniaco, uxor ejus, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, ob remedium animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, in puram et perpetuam elemosinam, damus, concedimus et quittamus perpetuo viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum monasterio liberum transitum, quantum ad nos et heredes et successores nostros pertinet, absque pedagio, transverso, consuetudine vel costuma et absque alia qualibet exactione, per portum de Confluantio, etc. (ut in charta DXVII, p. 477)........ Et ad hec omnia et singula adimplenda et perpetuo firmiter observanda nos, fratres, sorores, heredes et successores nostros obligamus et relinquimus obligatos. In cujus rei testimonium et munimen, nos Thomas et Margarita predicti presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo primo, mense junio.

C'est très-probablement Thomas II, fils de Thomas Ier, qui mourut en 1252 et était né du second mariage de Raoul de Coucy avec Agnès de Dreux, fille de Robert de France. Thomas Ier, frère puîné d'Enguerrand II de Coucy, fut la tige des seigneurs de Vervins. Thomas II mourut avant 1276. — Voy. André Duchesne, Hist. de Coucy. A. M. Cet acte fut vidimé par l'official de Paris en 1283.
Dec. 1251

De venditione octo solidorum parisiensium super quadam domo in parrochia Sancti Marcelli.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 72, l. 1, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri, quod ego Simon, dictus Closarius, de Sancto Marcello, de assensu Bone, uxoris mee et heredum meorum, vendidi et concessi Henrico Britoni et Alicie la Bele-Ostesse, ejus uxori, octo solidos parisienses annui redditus quos Guillelmus......... mihi reddere consueverat annuatim, in festo Omnium Sanctorum, de domo et masura sua in qua inhabitat, sita in parochia Sancti Marcelli, juxta masuram Garini de la Haye, ex una parte, et masuram Ricardi, dicti Fromache, ex altera, tenendos et habendos predictos octo solidos parisienses annui redditus et jure hereditario in perpetuum possidendos et recipiendos annuatim predicto Henrico Britoni et Alicie, ejus uxori, vel eorum heredibus, in festo supradicto, quiete, libere et absolute, etc..................... Et si predictus Henricus et Alicia, pro defectu garantie mei vel heredum meorum, aliqua dampna sive deperdita sustinuerint, ego Simon, dictus Closarius, et heredes mei eisdem Henrico Britoni et Alicie, ejus uxori et eorum heredibus domum nostram com masura sitam in parochia Sancti Marcelli, inter domum Guidonis Imperatoris, ex una parte, et domum Thome le Caorsin defuncti, ex altera, in contraplegium tradidimus. Quod autem istud sit firmum et stabile, ego Simon, dictus Closarius, hanc presentem cartam sigillo meo confirmavi. Actum anno Domini Mº CCº LIº, mense decembri. Testibus hiis : Guillelmo le Changeeor ; Renodo de Pisside, clerico ; Johanne le Oleart, et pluribus aliis.

Le parchemin est lacéré en cet endroit. Petit sceau rond, en cire brune, sur queue de parchemin. Au centre, une rosace à huit pétales. Légende : † S. Simonis le Closier.
Jan. 1252, n. s.

De dono cujusdam domus apud Argentolium.

Original en parchemin. — Inv., p. 138, l. 4, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Agnes, dicta de Parisius, vidua, recognovit se dedisse et concessisse, in puram et perpetuam elemosinam, Heloysi, dicte Magistre, et Petro, ejus filio, clerico, quamdam domum sitam, ut dicitur, apud Argentolium, contiguam domui presbiteri de Argentolio, in censiva Caritatum Sancti Dyonisii, ut dicitur, in tribus denariis tantummodo, ut asseritur, oneratam ; retento tamen eidem Agneti, quamdiu vixerit vel usquequo religionem intraverit, tantummodo usufructu ; et tali conditione adjecta quod dictus clericus, predicta Heloysi vivente, in dicta domo possit nichil juris reclamare nisi placuerit matri sue. Voluit insuper et precepit dicta Agnes quod ipsa viam universe carnis ingressa seu religionem, domus predicta fabrice ecclesie beate Marie Parisiensis remaneat obligata in tribus solidis parisiensibus censualibus eidem fabrice annis singulis persolvendis. Voluit insuper et precepit dicta Agnes quod dicta Heloysis, sine assensu filii sui predicti, possit domum predictam vendere et distrahere pro sue libito voluntatis. Promittens, etc............... Quod autem audivimus, hoc testamur. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo primo, mense januario.

Mart. 1252, n. s.

" C. decani de Lynais, de pratis nostris in Vado Petroso sub Monte-Leterico, ex dono Guillelmi de Trapis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 3, l. 3, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Nicholaus, decanus Wastinensis, salutem in Domino : Notum facimus quod dominus Gilo, dictus Griodovarz, miles, et domina Haouysis, ejus uxor, nobilis mulier, talem donationem quam Guillelmus de Trapis, burgensis de Monte-Leherico, fecit abbatie de Vallibus de Sarnay de pratis de Vado Petroso, voluerunt, concesserunt, et, fide in manu nostra corporaliter prestita, dicte abbacie ad manum mortuam laudaverunt, salvo tamen censu prius habito, ratione pratorum predictorum : promittentes, etc........ In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras, ad petitionem dicti militis et domine, sigilli nostri munimine duximus roborandas. Actum anno Domini Mº CCº Lº primo, mense martio.

Ce Gilles Griodovarz doit être le même qui est désigné au nº DI comme oncle de Philippe de Linas, et qui possédait avec ses deux neveux, Philippe et Robin, la censive de laquelle dépendaient les prés donnés à l'abbaye par Guillaume de Trappes. Voir nos DI, p. 463, et DX, p. 470. Petit sceau rond, très-mutilé, sur lequel on distingue encore les deux colombes buvant dans le vase d'élection. Légende fruste.
Mart. 1252, n. s.

"Littera de Atyes Philippi de Campania militis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 65, l. 7, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod dominus Philippus de Campania, miles, asseruit quod abbas et conventus de Vallibus Sarnayi habebant et possidebant unam peciam vinee site apud Atyes ; quam vineam Guillelmus de Esparnoliis et Ausendis, ejus uxor, quondam dederunt eisdem abbati et conventui, in puram elemosinam, ut dicebant ; que quidem vinea sita est in censiva ejusdem Philippi, onerata de tribus denariis et una picta, et pressura vindemie ejusdem vinee ad pressorium ejusdem militis. Quem censum cum pressura et omni juris dominio quod habebat idem miles in dicta vinea coram nobis quictavit eisdem abbati et conventui im perpetuum, nichil juris vel dominii sibi vel heredibus suis retinens in eadem ; et promisit, etc....... Datum anno Domini Mº CCº Lº primo, mense martio.

Voir l'acte de donation faite à l'abbaye en mai 1242, nº CCCCXII, p. 379. Dans cette pièce, Guillaume est désigné sous le nom de Guillaume de Cernay.
Apr. 1252

" C. de dono magistri Natalis, quondam officialis Parisiensis, de dimidio arpento vinee apud Bruerias. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 135, l. 2, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, magister Natalis, canonicus Parisiensis, salutem in Domino : Notum facio quod ego lego, ob remedium anime mee, monachis Vallium Sarnaii vineam meam de Castris, que dicitur continere dimidium arpentum, quam michi fecerunt excoli per plures annos, et viginti octo libras quas michi debent. Preter hec lego eis pro pitanciis decem libras parisienses, prout celerarius viderit faciendum. Per hoc autem non intendo revocare alia legata que feci in testamento meo. In cujus rei testimonium, presentibus litteris sigillum meum proprium apposui et sigillum curie Parisiensis procuravi apponi. Datum anno Domini Mº CCº quinquagesimo secundo, mense aprili.

Deux sceaux en cire brune, sur queue de parchemin.

Sceau de l'official de Paris. — Très-mutilé ; — déjà décrit, p. 411.

Sceau de Noël. — Très-fruste ; — déjà décrit, note 1, p. 462. Légende : † S. Natalis canonici...... Parisien.....

Apr. 1252

De contentione cum Johanne de Sarnaio, super pastione porcorum in nemoribus inter Auffargis et Sarnaium.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 144 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentes litteras inspecturis, officialis curiæ Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod cum contentio verteretur coram nobis, auctoritate ordinaria, inter viros religiosos abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex una parte, et dominum Johannem de Sarnaio, militem, ex altera, super co quod dicti monachi proponebant coram nobis contra dictum militem quod dictus miles contra justitiam porcos suos immittebat seu immitt[re] faciebat ad pascendum in quædam nemora sita juxta dictam abbatiam, inter villam Auffargis et dictam villam de Sarnaio, ad ipsum monasterium jure dominii vel quasi pertinentia ; quare petebant dicti monachi dictum militem super his prohiberi et ei super hoc perpetuum silentium imponi, maxime cum, sicut dicebant, dictus miles nullum jus haberet ibidem in specie vel in genere et quod non habebat aliquod jus utendi seu fruendi eisdem nemoribus nec aliquid aliud faciendi seu percipiendi ibidem : tandem dictus miles recognovit se nullum penitus jus habere vel posse habere in nemoribus antedictis, confitens se non posse vel debere de jure porcos suos ibidem ad pascendum immittere seu immittere facere nec etiam frui seu uti in aliquo eisdem nemoribus, et se etiam non habere jus aliquid percipiendi, faciendi in eisdem ; et si quid juris haberet vel habere posset in præsenti in dictis nemoribus vel in aliquo præmissorum quiete et pacifice quictavit et remisit dictis monachis, et coram nobis illi juri renunciavit et transtulit coram nobis in monachos antedictos. Voluit etiam, concessit et approbavit idem Johannes donationem quam Guillelmus de Villa-Regis et Gila, ejus uxor, fecerunt eisdem abbati et conventui de tota parte quam habebant in majori decima de Sarnaio, quæ movet de feodo ipsius militis, ut dicebat. Volens et concedens quod prædicti abbas et conventus, ut dictum est, collatam teneant et possideant in perpetuum in manu mortua, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi, pacifice et quiete. Et promisit, etc........... In cujus rei testimonium, præsentes litteras sigillo curiæ Parisiensis fecimus roborari. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo secundo, mense aprili.

Apr. 1252

" C. capituli Parisiensis, de libertate nostra per Andresiacum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. Q. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

L[ucas], decanus totumque capitulum Parisiense, dilectis in Christo preposito et pedagiariis de Andresiaco, salutem in Domino : Cum religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnayi, a sede apostolica sit indultum ut de blado, vino, lana, lignis, lapidibus et aliis que aliquociens pro suis utilitatibus ipsos vendere aut emere contingit nulli pedagia, vinagia, roagia, minagia que pro hiis a secularibus exiguntur solvere teneantur, secundum quod in eorum privilegio vidimus contineri, vobis mandamus quatinus vina et res alias ipsorum que per portum aque de Andresiaco transire contigerit, recepto prius juramento a monacho vel converso, quod vina, que sunt in conductu monachi vel conversi, sunt propria ipsorum abbatis et conventus, de vineis eorum propriis vel redditibus, decimis, pressoragiis obtenta sive habita, sine aliqua emptione, transire, absque aliqua exactione et pedagio, libere permittatis ; et nanta que occasione hujusmodi, ut dicitur, detinetis eisdem liberetis. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine eisdem abbati et conventui concessimus roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo secundo, mense aprili.

Voir les chartes analogues données pour les ports de Maisons et de Conflans, nos LXXXIV et DXVII.

Cette charte fut vidimée en 1285 par l'official de Paris :

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo quinto, die jovis ante festum beati Martini hyemalis, litteras inferius annotatas vidimus in hec verba :

"Transcriptum hujusmodi litterarum fecimus sub sigillo curie Parisiensis, salvo jure cujuslibet. Datum anno Domini millesimo et die predictis. »

 »Collatio facta est : J. Duasi. »

Mai. 1252

" C. decani de Linays, de pratis nostris in Vado Petroso sub Monte-Leterici, ex dono Guillelmi de Trapis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 3, l. 3, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Nicholaus, Vastinensis decanus, in Domino salutem : Notum facimus universis quod Robertus de Linaiis, armiger, et domina Margareta, ejus uxor, nobilis mulier, talem donacionem quam Guillelmus de Trapis, burgensis de Monte-Leherico, fecit abbatie de Vallibus de Sarnay, de pratis de Vado Petroso, voluerunt, etc. (ut in charta nº DXXIII, p. 484).............. In cujus rei memoriam et testimonium, ad petitionem dictorum Roberti, armigeri, et domine M[argarete], ejus uxoris, presentes litteras sigilli nostri munimine duximus roborandas. Actum anno Domini Mº CCº quinquagesimo secundo, mense maio.

Jan. 1253, n. s.

De venditione sexdecim sextariorum annui redditus in grangia des Ebisoers.

Original en parchemin. — Inv., p. 146, l. 2, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Pissiacensis in ecclesia Carnotensi, salutem in Domino : Notum facimus quod Gaufridus de Hunaria, miles, et Philippa, uxor ejusdem, vendiderunt et venditionis titulo concesserunt viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii sexdecim sextarios tam bladi quam avene annui redditus, que habebant et percipiebant annuatim in quadam granchia dictorum religiosorum, que dicitur les Ebisoers juxta Plesiacum, ut dicebant ; que pertinebant ad ipsos, ut dicebant, ratione dotalicii seu donacionis propter nuptias eidem Philippe ab Almarico de Alneto, armigero, quondam marito suo, tempore contracti inter eos matrimonii, assignati, pro precio viginti quatuor librarum parisiensium, de quibus tenuerunt se plenarie pro pagatis. Dicta vero Philippa de dicto dotalicio seu donacione propter nupcias et de omni jure quod ibidem habebat vel habere poterat quoquomodo, de voluntate et mandato Gaufridi, mariti sui predicti, spontanea non coacta, se in manu nostra desesivit. Et nos, ad petitionem Gaufridi et Philippe predictorum, fratrem Leobaldum monachum, dicti monasterii procuratorem, nomine ipsius monasterii, sesivimus de redditu supradicto, et de omni jure quod ibidem habebant vel habere videbantur. Promiserunt autem sepedicti Gaufridus et Philippa, etc......... In cujus rei probationem et testimonium, ad petitionem predictorum Gaufridi et Philippe, nos presentes litteras sigillo curie archidiaconi Pissiacensis in archidiaconatu duximus sigillandas. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo secundo, mense januario.

Voir note 1, p. 466.
Jun. 1253

" C. de donatione Theboudi, dicti le Fiéfié, de Vernolio, videlicet de quinta parte cujusdam pecie terre site subtus Broillart-super-Secanam, in dominio heredum de Marliaco. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 126, l. A, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Pissiacensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Theboudus, dictus le Fiéfié, de Vernolio, dedit et concessit, coram nobis, pro remedio anime sue, religiosis viris abbati et conventui de Sarnayo, in puram ac perpetuam elemosinam, a dictis religiosis im perpetuum pacifice posidendam, quintam partem cujusdam pecie terre arabilis, quam habebat sitam subtus Broillart-super-Secanam, in dominio heredum de Marliaco, ad sex denarios parisienses censuales, in festo sancti Remigii, annuatim im posterum persolvendos, prout idem Theboudus asseruit coram nobis. Confessus fuit etiam coram nobis dictus Theboudus se vendidisse et nomine vendicionis penitus concessisse dictis religiosis totum residuum terre pecie supradicte, pro quatuor libris parisiensibus sibi quitis, de quibus se tenuit coram nobis plenarie pro pagato. Et fidem prestitit in manu nostra corporalem idem Theboudus quod contra elemosinacionem et donacionem et vendicionem istas non veniet aliquatenus in futurum. Insuper Guillermus le Fiéfié, filius dicti Teboudi, et Alipdis, relicta defuncti Lamberti le Fiéfié, elemosinacionem et vendicionem istas laudaverunt, voluerunt et penitus concesserunt ; et fidem in manu nostra corporalem prestiterunt quod contra premissa vel aliquid premissorum venire de cetero nullatenus attemptabunt. Promisit insuper dicta Alipdis, etc............................. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras, ad peticionem parcium predictarum, sigilli nostri munimine duximus roborandas. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo tercio, mense junio.

Débris d'un sceau rond en cire verte, sur queue de parchemin. Ce sceau, beaucoup mieux conservé, sera décrit plus tard au nº DXLIV, p. 504.
28 jul. 1253

" De pactione inter nos et Robertum de Pissiaco, de Bruilliaco, armigerum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 126, l. A, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, G[uido], decanus ecclesie beati Martini Turonensis, Hervens de Caprosia et Guido de Manlia, milites, salutem in Domino : Notum facimus quod cum contencio verteretur inter viros religiosos abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex una parte, et nobilem virum Robertum de Poissiaco, armigerum, ex altera, super eo quod dicti religiosi asserebant quod dictus Robertus, Dei timore postposito, in ipsos religiosos et eorum familiam, cum suis complicibus, manus inierat temere violentas, ipsos atrociter verberando et ipsis alias atroces injurias inferendo, dicto Roberto hoc negante et dicente quod dicti religiosi eidem injuriabantur super pressoragio quarumdam vinearum, in censiva sua sitarum, in loco qui dicitur le Brollat, quod eidem debere denegabant ; et cum super premissis partes in nos compromisissent, sub pena centum marcharum argenti solvendarum parti arbitrium observanti ab alia parte ab arbitrio recedente, tandem, post multas altercationes et assignationes dierum, partes in nos compromiserunt alte et basse, sub pena predicta, de omnibus supradictis et ad faciendum inde nostram plenarie voluntatem. Nos vero dictum nostrum seu arbitrium pronuntiamus in hunc modum, videlicet quod dictus Robertus quicquid juris, si quod habebat vel habere poterat quoquomodo in pressoragio supradicto de vineis in censiva sua sitis, in loco qui dicitur le Brollat, prout superius est expressum, totum illud cedebat, donabat et quitabat religiosis supradictis ; et dictam donationem et quitationem dictis religiosis habere faceret et tenere per se et suos im perpetuum et in pace ; et de ista donatione, quitatione et concessione tenenda im perpetuum et observanda, traderet dictis religiosis suas litteras patentes sigillo suo sigillatas. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum apud Sanctum-Germanum-in-Laya, die lune ante festum beati Petri ad Vincula, partibus coram nobis assignatis, anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo tercio.

2 sept. 1253

De triginta libris turonensibus abbatiæ Vallium Sarnaii pro feodo de Bannecuria restituendis.

Original en parchemin. — Inv., p. 126, l. H, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Guillelmus, dictus Campestris, et Guillelmus Sanz-Avoir, milites, salutem in Domino : Notum facimus quod nos tenemur et specialiter nos obligavimus et tenemus nos pro obligatis ad reddendum viris religiosis abbati et conventui Vallis Sarnaii triginta libras turonenses quas percepimus ab eisdem, ut pateremur eosdem religiosos tenere in manu mortua quicquid habebant in feodo de Bannecuria, nisi eosdem potuerimus liberare et defendere, si forte aliquis dominus superior contra concessionem nostram venerit, et tunc ipsi reddent cartam quam habent in sigillis nostris sigillatam, et sic erimus sicut antea ; et infra annum et diem post ceptam contradictionem tenebimur eisdem restituere triginta libras turonenses predictas ; et hec omnibus tenore presentium intimamus. Datum anno Domini Mº CCº Lº tercio, die martis in crastino sancti Egidii.

Nous lisons dans le Scriptum feodurum de Monteforti, rapporté par D. Morice dans ses Preuves de l'histoire de Bretagne, t. I. col. 1101-2-3 et 4 : « Guillelmus Sine-Censu est homo ligius domini comitis de domo sua de Buxiaco et de domo sua de Septolia et de domo sua Nemoris-Nivardi.... et debet tres menses custodiam apud Montein-Fortem. « Ce personnage est évidemment le seigneur de Boissy-Sans-Avoir, près Montfort-l'Amaury. Dans l'hommage rendu en 1297 à Béatrix, comtesse de Dreux et de Montfort, nous lisons aussi : « Ce sont les maisons assurées de Montfort.... Monsieur Robert Sans-Avoir, ses deux maisons....Id. Ibid. « A. M.

Dans les titres du chapitre de Notre-Dame de Chartres, on voit souvent figurer des membres de la famille Sine-Habere.

On lit au dos : « Fidejussores : Radulphus de Cauda, miles ; Guillelmus de Fermainvile, miles ; Guillelmus de la Perruche. »
Sept. 1253

" Littere domine Agnetis de Brueriis, de quadam medietate herbergagii quam dedit nobis Petronilla, relicta defuncti Petri Brionii de Brueriis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 130, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Agnes, de Brueriis domina, nobilis viri Thome quondam dicti loci domini relicta, salutem in Domino : Notum facio quod Johannes, filius et heres defuncti Petri Brionii, quem suscepit ab ipso Petro Agnes, dicta la Goasche, uxor quondam et nunc relicta ipsius Petri, recognovit et asseruit coram me quod ratas habebat et gratas porciones seu divisiones domus illius que quondam fuit dicti P[etri], patris ipsius Johannis, et Petronille, quondam uxoris ipsius defuncti, prout jamdudum facte fuerunt et metate sive bonate inter ipsum J[ohannem] et dictam Agnetem, ejus matrem, de consilio amicorum suorum, ex una parte, et religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex altera. Quam domum sive herbergagium, cum omnibus pertinentiis suis, prout se comportabat a principio antequam divideretur, acquisierant predictus Petrus et Petronilla. Que Petronilla, in ultima voluntate sua et bene compos mentis sue, pie ac provide dictis religiosis dedit et concessit medietatem tocius herbergagii predicti, ab eisdem, in puram ac perpetuam elemosinam, possidendam et tenendam. Recognoverunt insuper predicti Johannes et Agnes, sua mater, quod post decessum predictorum Petri et Petronille dictum herbergagium partitum fuit et divisum inter ipsos, ex una parte, et dictos religiosos, ex altera, in hunc modum, quod dicti religiosi habuerunt pro rata sua plateam in qua nunc sedet granchia sua et ortulus eorumdem eidem granchie contiguus, cum quadam platea in qua sedet porta dictorum Johannis et Agnetis, quam sub annuo censu dicti religiosi concesserunt eisdem ; predicti vero Johannes et Agnes pro rata sua habuerunt domum predictam vicinam granchie dictorum monachorum. De quibus parcionibus seu divisionibus, sicut superius dictum est, tenendis et observandis imperpetuum, prout facte sunt et bonate, idem Johannes fidem in manu mea prestitit corporalem, sub fidei prestite religione promittens quod, ratione minoris etatis seu hereditatis, vel qualibet alia ratione vel jure, contra premissa vel aliquid premissorum, per se vel per alios, non veniet in futurum, set omnia premissa et singula fideliter observabit. In cujus rei testimonium, ad peticionem dicti Johannis, dictis religiosis litteras meas dedi et concessi sigilli mei impressione munitas. Actum anno Domini ducentesimo quinquagesimo tercio, mense septembri.

Nous voyons dans une charte du mois d'avril 1226, nº CCLXIII, p. 250, que Pierre Brione avait acheté cet hébergement de Raoul Gaubert.
Sept. 1253

" Carta viginti solidorum parisiensium annui redditus in festo sancti Remigii percipiendorum apud Castrum-Fortem, ex dono domine Constancie Castrifortis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 134, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Matildis, domina Malliaci, omnibus ad quos presentes littere pervenerint, salutem in Domino : Notum facio quod bone memorie Constancia, mater mea, de assensu et voluntate mea, dedit, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii viginti solidos parisienses annui redditus percipiendos, annis singulis, in festo sancti Remigii, super toto censu Castrifortis, quem ego et Mabilia, domina Mondeville, soror mea, nunc tenemus. Ego vero dictam elemosinam dictis religiosis a predicta matre mea, ut dictum est, factam laudo, volo et concedo, et jam diu est, laudavi, volui et concessi, in ipso tempore donationis facte. Et cum ego teneam et possideam medietatem predicti census, volo et precipio quod dicti religiosi percipiant, in festo predicto, decem solidos parisienses super parte mea dicti census, sine contradictione qualibet in futurum. Ego vero, quantum ad solutionem dictorum decem solidorum annui redditus percipiendorum super parte mea dicti census termino supradicto, me, heredes et successores meos obligo et relinquo in perpetuum obligatos, volens et precipiens quod dicti religiosi dictos decem solidos in manu mortua teneant, habeant et percipiant, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi in futurum. In cujus rei testimonium, presentes litteras dictis religiosis tradidi sigillo meo sigillatas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo tertio, mense septembri.

Voir nos CLXXV et CLXXVI. Ce sceau est gravé et a été décrit nº CLXXV, p. 185.
Oct. 1253

De venditione cujusdam domus in vico Murorum, Parisius.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 51, c. A, nº 21. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes de Monte-Everino et Emelina, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse et quittavisse Guillelmo, matriculario Sancti Victoris Parisiensis, et ejus heredibus, pro centum et quindecim solidis parisiensibus, quandam domum sitam Parisius, juxta portam Sancti Victoris, in vico qui vocatur vicus Murorum, contiguam domui Sellonis Mostardarii, ex una parte, et domui Hugonis, dicti de Elemosina, ex altera, in censiva beate Marie Parisiensis, ad decem et octo denarios parisienses tantummodo, ut dicitur, censuales ; cujus domus muri sunt medietarii, sicut dicta domus se comportat, ut dicebant, dicti venditores. Promittentes, etc................... Ad hec Hugo, dictus de Elemosina, pater dicte Emeline, predictam venditionem voluit, laudavit et acceptavit, et de non veniendo contra jure aliquo fidem in manu nostra prestitit corporalem. Et de recta garentia ferenda dicti venditores quandam domum quam dicebant se habere Parisius, in vico qui dicitur vicus Putei, contiguam domui Richardi de Poncello-Bevre, eidem Guillelmo et ejus heredibus in contraplegium obligarunt. Datum anno Domini millesimo CCº Lº tercio, mense octobri.

4 mart. 1254, n. s.

" Officialis Rothomagensis, de VIIIto solidis censualibus quos nobis debet Richardus, dictus Prepositus, de Molineaus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 81, l. 10, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, officialis Rothomagensis, salutem in Domino : Noveritis quod Ricardus, dictus Prepositus, de parrochia des Molineaus tunc temporis, recognovit se et heredes suos teneri annuatim, in festo sancti Nicholai, viris religiosis abbati et conventui Vallis Sarnaii, in octo solidis turonensibus, ratione dimidie acre prati site, ut dicitur, apud Molineaus, inter pratum Symonis, dicti Prepositi, ex una parte, et pratum Ricardi le Moliner, ex altera, sicut se proportat ab uno fossato usque ad aliud ; ita quod pro unaquaque die in qua, post quindenam dicti termini, ipse Ricardus vel heredes sui fuerint in mora solutionis faciende, sex denarios turonenses, nomine pene, dictis religiosis vel eorum mandato solvere tenebuntur. In cujus rei testimonium, sigillum curie Rothomagensis, ad instantiam partium, salvo jure cujuslibet, presenti scripto duximus apponendum. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo tercio, mense marcio, die mercurii post Invocavit me.

Mart. 1254, n. s.

" C. archidiaconi Pissiacensis, ex dono Galteri de Tivervalle, militis, de terra Vallis-Huboudi apud Esbisoria. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 145, l. 1, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Pissiacensis, salutem in Domino : Notura facimus quod Galterus de Tyvervalle, miles, dedit et in puram et perpetuam elemosinam concessit religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii totam terram quam habebat et tenebat a domino Guidone de Nealpha, decano Turonensi, ut dicebat, in uno tenenti, sitam in territorio quod dicitur Vallis Huboudi, juxta terram dictorum monachorum de loco quod dicitur les Esbysoers ex duobus lateribus, ex alio latere juxta terram monialium de Sancto Cirico, ex alio juxta terras prions de Plesiz, ab eisdem religiosis imperpetuum in manu mortua tenendam et pacifice possidendam ; promittens, fide in manu nostra prestita corporali, quod contra concessionem predictam non veniet in futurum. Hanc autem donationem seu concessionem laudaverunt domina Ysabella, uxor predicti Galteri, Jacobus et Johannes, liberi eorumdem, volentes et concedentes quod dicti religiosi et successores eorumdem dictam terram in manu mortua, ut dictum est superius, teneant et possideant in futurum, pacifice, libere et quiete, sine ipsorum vel heredum suorum seu successorum reclamatione, renunciantes, etc............... In cujus rei testimonium et munimen, ad peticionem predictorum, presentes litteras sigillo curie nostre duximus sigillandas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo tercio, mense martio.

Sceau rond, en cire brune, sur double queue de parchemin. Ce sceau, avec son contre-sceau, sera décrit au nº DXLIV.
Mart. 1254, n. s.

" C. Guarini de Bercheriis, armigeri, de duobus arpentis terre que dedit nobis Robertus, dictus Havart, apud Bercherias. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 11, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Garinus de Bercheriis, armiger, salutem in Domino : Notum facio quod Petrus, dictus Sale, e Maria, ejus uxor, vendiderunt et nomine venditionis concesserunt, pro precio duodecim librarum carnotensium, sibi jam solutarum, Roberto, dicto Havart, unam peciam terre, circiter duo sextaria seminis continentem, sitam apud Petram-Blanchardi, in censiva mea, totum jus quod in dicta terra habebant in manu mea resignantes ; et ego, tanquam dominus, ad petitionem dictorum Petri et ejus uxoris, dictum Robertum de eadem terra, prout moris est, investivi. Dictus vero Robertus, saluti anime sue providere cupiens, divine pietatis intuitu, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, donatione inter vivos, dedit et concessit terram predictam, michi, tanquam domino, instantissime supplicans quatinus sustinerem quod dicti religiosi imperpetuum et in manu mortua sepedictam peciam terre possent tenere et tenerent. Ego vero, primo et principaliter divino respectu et dictorum monachorum amore, et dicti Roberti ad ultimum devictus instancia, volo et concedo quod dicti religiosi pretaxatam terram eis a prefato Roberto collatam in manu mortua teneant in perpetuum et in pace, sex denarios censuales carnotenses, quos in eadem terra annis singulis, in festo sancti Remigii, percipere consueveram, eisdem religiosis, donans et quittans omnino. Volo insuper et concedo, et propter hoc a dicto Roberto et dictis monachis quadraginta solidos carnotenses habui et percepi, ut sepedicti monachi sepedictam terram, liberam et quittam ab omni honere censuali et ab omni qualibet alia consuetudine teneant in manu mortua im perpetuum et in pace, sine aliqua mei vel heredum meorum reclamatione, nichil penitus juris, ratione dominii seu quolibet alio modo, retinens in terra predicta, sed totum transferens in religiosos predictos : et quantum ad omnia premissa et singula me et heredes et successores meos obligo et relinquo im perpetuum obligatos. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras dedi religiosis predictis sigilli mei impressione munitas. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo tercio, mense marcio.

Voir la cession faite de cette pièce de terre à Pierre Sale par Guérin de Berchères, en avril 1344, nº CCCCXXX, p. 393. Sceau rond, en cire verte, sur queue de parchemin. Un écu de......., au sautoir de....... Légende : † S..........ercheriis. (Gravé.)
Mart. 1254, n. s.

De venditione cujusdam domus in vico de Muris, Parisius.

Original en parchemin. — Inv., p, 51, c. A, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillelmus Datercus, matricularius Sancti Victoris, et Margareta, ejus uxor, asseruerunt quod ipsi habebant, tenebant et possidebant domum quamdam sitam Parisius, in vico qui dicitur de Muris, contiguam domui Hugonis de Elemosina, ex una parte, et domui defuncti Sellonis Moustarderii, ex altera, ut dicitur, in censiva beate Marie Parisiensis, ut dicitur, ad decem et octo denarios parisienses censuales tantummodo : quam siquidem domum recognovit se vendidisse et im perpetuum quittavisse Richardo, ejus fratri et ejus uxori, ac eorum heredibus, pro centum et quindecim solidis parisiensibus, etc................ Datum anno Domini Mº CCº Lº tercio, mense marcio.

Voir l'acquèt fait de cette maison par Guillaume en oct. 1253, nº DXXXV, p. 495.
24 jun. 1254

" Compositio super hoc quod homines de Ulmeio intrant nemus de Bollonnel. "

Original en parchemin. — Inv., p. 121, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Acta coram nobis anno Domini Mº CCº Lº quarto, die lune in Nativitate beati Johannis Bauptiste. Proposuit, in jure coram nobis, procurator Vallium Sarnai, abbati et conventui, contra Goudefridum, dictum le Moteron, Johannem, dictum de Renoilheres, et Johannem, dictum Presbiterum, quod dicti homines intraverunt nemus dictorum monachorum, juxta granchiam de Boillonello, minus juste ; et asportaverunt inde per vim de nemore predicto in fasciculis et ligaturis, quod facere non debebant, prout continetur in compositione facta inter dictos monachos et homines de Ulmeio et eorum dominos, prout in instrumento super compositione facta sigillato sigillo domini Baldouini de Corbolio, militis, continetur. Que omnia predicta confessi fuerunt predicti homines coram nobis ; et promiserunt, fide data, quod pro dampno et injuria dictis monachis illatis satisfacient, ad voluntatem et arbitrium fratris Martini, conversi dicti monasterii, magistri dicte granchie, quilibet ipsorum usque ad valorem decem solidorum parisiensium, promittentes sub fide prestita quod talia vel consimilia de cetero non actentabunt. Datum anno et die predictis.

Voir nº CCCXXX, p. 303.
Jun. 1254

" C. quod Natalis de Ablone debet custodire prata nostra de sub Champlant et successores ejus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 65, l. 7, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Natalis de Ablone recognovit se habere et possidere unum arpentum prati, situm subtus Champlant, tali condicione et servitute oneratum quod ipse et quilibet qui tenuerit et possiderit dictum pratum in futurum tenetur custodire, eo tempore quo necessaria est in pratis custodia, octo arpenta prati que habent, ut dicitur, in uno tenenti subtus Champlant religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii pro dimidia parte, et dominus Philippus de Campaignos, miles, et Theodericus, dictus Ad-Fabas, pro dimidia parte altera ; promittens idem Natalis, etc....................... In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillo curie Parisiensis fecimus sigillari. Datum anno Domini Mº CCº Lº quarto, mense junio.

Philippus de Campania, nos CCCCXII, p. 379, et DXXIV, p. 485.
Nov. 1254

" C. regis Francie, de quadam platea juxta domum nostram de Monte-Leterici. "

Original en parchemin. — Inv., p. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex : Notum facimus universis presentes litteras inspecturis, quod nos abbati et conventui Vallium Sarnaii, concessimus, intuitu pietatis, ut ipsi quandam domum suam sitam apud Montem-Lethericum et curiam ipsius domus, de qua domo et curia nobis debent duos solidos et duos denarios parisienses annui census, quandam etiam plateam sitam prope dictam domum, de qua sex denarios parisienses annui census similiter nobis debent, salva justicia nostra et predicto censu nostro, in manu mortua tenere possint in perpetuum et habere. Quod ut ratum et stabile permaneat, presentes litteras sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum Aureliani, anno Domini millesimo CCº quinquagesimo quarto, mense novembri.

Nov. 1254

" C. Roberti de Pissiaco militis, de mortificatione terre de Esbiseors quam nobis vendiderunt Gellanus de Tivervalle et Maria uxor ejus. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 146, l. 2, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Robertus de Pissiaco, miles, dominus de Avenariis, salutem in Domino : Notum omnibus fieri cupio quod ego ratam et gratam habeo venditionem illam quam fecerunt religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii Gellanus de Tyvervalle, draparius, dum adhuc viveret et in statu bono permaneret, et Maria, ejus uxor, de quadam pecia terre, continente circiter duo arpenta, sita in feodo meo in primo loco, contigua prato dictorum monachorum de Esbysoriis, ex una parte, et ex alia, vie que ducit de dicta granchia ad Buxeriam, pro precio viginti librarum parisiensium ; volens et concedens, utpote dominus dicti feodi, ut jam dictum est, in primo loco, quod prefati religiosi jamdictam peciam terre eisdem a predictis Gellano et Maria venditam teneant in manu mortua et in futurum possideant, sine censu, costuma vel exactione qualibet vel quolibet alio honere, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi ; ita quod ego vel heredes mei vel successores in dicta pecia terre nichil, ratione quacumque seu jure, reclamare poterimus in futurum ; totum jus et dominium quod in eadem terra habebam vel habere poteram transferens ex nunc in monachos antedictos. Predicti vero religiosi propter hoc faciendum dederunt michi sex libras parisiensium et solverunt in peccunia numerata. Quamtum ad omnia premissa erga dictos religiosos me obligo et heredes meos et successores et relinquo in perpetuum obligatos. Actum anno gratie Mº CCº Lº quarto, mense novembri.

Voir la charte suivante et celle de sept. 1235, nº DLI. Sceau rond, en cire brune, sur queue de parchemin. Un écu. de.... à six annelets de.... à une bande de..... brochant sur le tout. Légende : S. Roberti de Poissi. (Gravé.) — Nous nous bornons, pour le moment, à faire remarquer que ces armoiries sont bien différentes de celles du sceau de Simon de Poissy, en 1223, décrit nº CCXXXVII, p. 230. A. M.
Nov. 1254

" C. officialis archidiaconis Pissiacensis, de quitacione terre apud Esbisoers, quam nobis vendiderunt Gellanus drapperius et Maria, ejus uxor, de Tyvervalle. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 146, l. 2, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Pissiacensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Symon, Colinus et Johannes, liberi Clementis du Perron, et Johannes Michael, frater ejus, clerici, Guillotus et Phillippa, liberi defuncti Symonis, dicti Couroucié, confessi sunt quod Gellanus, dictus draparius, de Tyvervalle, dum viveret, et Maria, ejus uxor, vendiderunt, quitaverunt, et nomine venditionis penitus concesserunt religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quandam peciam terre arabilis, de conquestu eorumdem Gellani et Marie moventem, circa duo sextaria seminis continentem, quam habebant sitam in feodo Roberti de Pissiaco, militis, domini de Aveneriis, contiguam prato dictorum monachorum des Esbisouers, ex una parte, et ex alia, vie que ducit de dicta granchia ad Buxeriam, pro viginti libris parisiensium sibi quitis ; de quibus idem Gellanus, dum viveret, et Maria, ejus uxor, receperunt a dictis monachis sexaginta et decem solidos parisiensium tantummodo in pecunia numerata. Dicta vero Maria et predicti liberi confessi sunt se recepisse a dictis monachis residuum pecunie supradicte, videlicet sexdecim libras et decem solidos parisiensium, de quibus se tenuerunt coram nobis plenarie pro pagatis. Quam venditionem omnes predicti liberi laudaverunt, voluerunt et concesserunt, ratam, gratamque penitus habuerunt, promittentes, etc.............. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras, ad peticionem parcium predictarum, sigilli nostri munimine duximus roborandas. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo quarto, mense novembri.

Voir la charte précédente et celle de sept. 1255, nº DLI. Sceau rond en cire brune, sur queue de parchemin. Un buste de prêtre tenant sur sa poitrine un livre fermé. Légende : † S. cvrie arch. in. Pissiaci. archidiac. Au contre-sceau, le même buste, et pour légende : [† S.] ad cas (causas) in archid. Pissia..... (Gravés.)
Jan. 1255, n. s.

" C. domini Theobaldi de Piativillari, de quodam minuto censu quem dedit nobis idem Theobaldus, heres Garini armigeri de Bercheriis ; de mortificatione et confirmatione ejusdem. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 15, l. 6, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Theobaldus de Piativillari, miles, salutem in Domino : Notum facio quod ego, ob remedium anime mee, in puram et perpetuam elemosinam, dedi et concessi religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii quendam minutum censum quem habebam apud Bercherias-le-Meingot, situm super rebus inferius annotatis : super domo Dyonisii sutoris, duos denarios et unum obolum et unam rasam avene ; super domo Odeline textricis, duos denarios et unum obolum et unam rasam avene ; super domo defuncti Hervei, quondam canonici Carnotensis, unum obolum ; super domo Hodoini, anum denarium ; et obolum super domo Gaufridi Vicini : volens et concedens quod dicti religiosi predictum censum et avenam teneant et possideant in futurum, in manu mortua, cum omnibus ventis et ceteris pertinenciis et omni dominio que in premissis habebam, totum jus et dominium transferens in eosdem. In cujus rei testimonium, eisdem religiosis dedi presentes litteras sigilli mei impressione munitas.

Ego vero Guarinus de Bercheriis, armiger, de cujus feodo predicte res in secundo loco movent, dictam donationem laudo, volo et approbo et confirmo, volens et concedens quod dicti monachi predictas res, ut dictum est, teneant et possideant in manu mortua in futurum ; et in signum laudationis predicte, sigillum meum presentibus litteris duxi adhibendum in loco secundo. Actum anno Domini Mº CCº Lº quarto, mense januario.

C'est sans nul doute Hervé Desraé, dont nous avons vu la donation faite au chapitre de Chartres en avril 1250, nº CCCCXCV, p. 456. Sceau rond, en cire brune, sur queue de parchemin, gravé et décrit p. 442, nº CCCCLXXIX.
Jan. 1255, n. s.

" C. Theobaldi de Piativillari, de quadam pecia terre apud Bercherias. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 19, l. 12, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Theobaldus de Piativillari, miles, salutem in Domino : Notum facio quod ego vendidi et nomine venditionis concessi religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnai unam peciam terre arabilis, continentem circiter quatuor sextarios seminis, sitam apud Bercherias-le-Meinguot, prope domum dicti Regis, moventem in secundo loco de feodo Guarini de Bercheriis, armigeri, pro precio viginti quinque librarum carnotensium, michi jam solutarum in pecunia numerata, renuncians, etc................. In cujus rei testimonium et munimen, prefatis religiosis dedi presentes litteras sigilli mei impressione munitas. Actum anno Domini Mº CCº Lº quarto, mense januario.

Cette donation fut confirmée par Garin de Berchères, à la même date (Inv., p. 19, l. 12, nº 8). Voir aussi les actes de donation et de confirmation de décembre 1255, nos DLV, DLVI et DLVII. Débris du même sceau qu'à la charte précédente.
Apr. 1255

" Mortificatio bone memorie Raginaldi episcopi, de elemosina Guidonis de Caprosia. "

Original en parchemin. — Inv., p. 58, l. B, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Reginaldus, miseratione divina, Parisiensis ecclesie minister indignus, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod nos volumus et concedimus ut dilectus et fidelis noster Guido, dominus Caprosie, possit conferre, cuicumque vel quibuscumque voluerit, in elemosinam, viginti quatuor libras parisienses annui redditus, de feodo nostro moventes, ubi eas duxerit assignandas, ita tamen quod ejus heres et ipsius heredis successores tenentur et tenebuntur perpetuo, nobis et successoribus nostris predictis, viginti quatuor libras annui redditus reddere, tales redeventias quales de dominio suo moventes de feodo nostro nobis debent, et quales ipsi nobis prestarent, si dictum redditum in manu sua propria tenerent, ad quod idem Guido eosdem heredes suos coram nobis specialiter obligavit. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli mei munimine fecimus roborari. Datum anno Domini Mº CCº LVº, mense aprili.

Cette pièce est jointe au testament de Hervé de Chevreuse, de mai 1262.
5 jun. 1255

" Littere Renardi, " de quatuor libris annui redditus super duobus arpentis vinearum apud Luisant.

Original en parchemin. — Inv., p. 18, c. L, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie decani Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Guillelmus Renardi et Johanna, ejus uxor, cives Carnotenses, dederunt et assignaverunt Marie, filie sue emancipate ab eis, ut dicebant, pro parte ipsam contingente de bonis ex parte dictorum Guillelmi et Johanne moventibus, quatuor libras annui redditus, percipiendas, ad festum Omnium Sanctorum, ab eadem Maria, quoad vixerit, vel ejus mandato, de redditibus seu proventibus duorum arpentorum vinearum ipsorum Guillelmi et Johanne, sitorum apud Luisant, in censiva sancti Martini in Valle Carnotensis, juxta vineas monachorum abbatie sancti Florentini de Bonavalle, ut dicitur ; que duo arpenta vinearum, pro dicto redditu annuo super hiis percipiendo, obligaverunt eidem Marie coram nobis. Promittentes, etc.......... In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigillavimus sigillo curie decani Carnotensis. Datum anno Domini Mº CCº quinquagesimo quinto, die sabbati ante festum beati Barnabe apostoli.

31 jul. 1255

" Littere de duobus arpentis terre que dedit nobis Guillelmus dictus Aubourc de Atyes. "

Original en parchemin. — Inv., p. 64, l. 7, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillelmus, dictus Aubourc, de Atyes, asseruit se dare et dedisse, donatione inter vivos facta, duo arpenta terre sita, ut dicebant, in censiva domini de Montibus, contigua cuidam pecie terre, continenti arpentum et diinidium, quod vulgariter dicitur Encenge, que pecia terre est predicti domini de Montibus, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, retento sibi, quamdiu vixerit, in duobus arpentis terre usufructu. Item dedit eisdem religiosis, similiter donatione inter vivos facta, decem libras parisienses super omnibus mobilibus suis, reservato tantum sibi, quamdiu vixerit, dictorum mobilium usufructu. Datum anno Domini Mº CCº Lº quinto, die sabbati ante Inventionem sancti Stephani.

Jul. 1255

De concessione cujusdam domus juxta pontem de Burgo-Novo.

Original en parchemin. — Inv., p. 44, c. A, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Johannes de Sarnaio, miles, salutem in Domino : Noverint universi quod ego, de consensu et voluntate Johanne, uxoris mee, dedi et concessi Odoni, dicto Bovet, et Emeline, uxori ejus, pro servitio nobis fideliter impenso, domum illam quam dictus Odo et Emelina, ejus uxor, emerunt a Sevino, dicto Malegote, et ejus uxore Laurentia, sitam juxta pontem de Burgo-Novo, liberam et immunem ab omni foragio et corveia, tenendam et possidendam a me et heredibus meis in perpetuum, ad sex denarios censuales quos dictus Odo seu dicta Emelina vel heredes eorum mihi vel heredibus meis, in festo sancti Remigii, reddere tenebuntur. Quod ut ratum et stabile teneatur, in testimonium hujus donationis et concessionis, presentes litteras eidem Odoni dedi sigilli mei munimine roboratas. Actum anno Domini Mº CCº quinquagesimo Vº, mense julio.

Sept. 1255

" C. domini Guidonis, decani Turonensis, de mortificatione terre quam vendiderunt nobis Gellanus draperius de Tyvervalle et Maria ejus uxor. "

Original en parchemin. — Inv., p. 146, l. 2, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Guido de Nealpha, decanus ecclesie beati Martini Turonensis, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, de voluntate et assensu karissimorum fratrum nostrorum, videlicet Johannis, celerarii ecclesie beati Martini Turonensis, Richardi de Blarruto, militis, et Margarite, uxoris sue, volumus et concedimus quod dilecti nostri abbas et conventus Vallium Sarnei teneant in manu mortua et in perpetuum possideant, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi, unam peciam terre quam eisdem vendiderunt Gollanus de Tivervalle, dictus draparius, et Maria, ejus uxor, pro precio viginti librarum parisiensium, continentem circiter duo sextaria seminis sive duo arpenta, sitam in primo loco in feodo et dominio domini Roberti de Pissiaco, militis, in secundo loco de feodo nostro et dominio moventem, contiguam prato dictorum monachoram de Ebisoriis, ex una parte, et ex alia, vie que ducit de dicta granchia ad Buxeriam, volentes et concedentes quod dicti monachi dictam peciam terre in manu mortua teneant, ut dictum est, et possideant in futurum. Item volumus et concedimus, de assensu et voluntate predictorum fratrum nostrorum, quod prefati monachi teneant et in futurum possideant, in manu mortua, unam peciam terre quam, pie et in elemosinam, dedit eisdem Galterus de Tivervalle, miles, sitam in loco qui dicitur Vallis Huboudi, juxta terram dictorum monachorum de granchia sua de Esbisoers supradicta ex duobus lateribus, et ex tertio latere juxta terram monialium de Sancto Cyrico, et ex quarto latere juxta terras prioris de Plesiaco. Volentes et concedentes dictam venditionem et donationem, ut predictas pecias terre teneant predicti religiosi, ut sepedictum est, in manu mortua, et sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi, et in perpetuum possideant libere et quiete. In cujus rei testimonium, presentes litteras dedimus monachis antedictis sigilli nostri impressione munitas. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo quinto, mense septembri.

Nous appellerons l'attention sur ces noms des deux frères de Gui de Neauphle ; ils seront très-importants pour etablir la genealogie des seigneurs de Neauphle, pour laquelle ce Cartulaire devra être d'un grand secours. Voir nº DXLIII, p. 502. Voir nº DXXXVII, p. 497.
Nov. 1255

" C. Guillelmi de Ver, militis, de quitacione venditionis Hugonis Pagani. "

Original en parchemin. — Inv., p. 15, c. F, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Guillelmus, dictus de Carnoto, miles, dominus de Ver, in Domino salutem : Ad omnium volo noticiam pervenire quod Hugo Pagani, armiger, vendidit et nomine vendicionis concessit abbati et conventui Vallium Sarnaii quoddam herbergamentum situm in villa de Berchières-le-Meingot, contiguum, ex una parte, domui et masure Leodegarii Danielis, ex alia parte, domui et masure Robini, dicti Vicini ; item tres minas semeure terre arabilis dicto herbergamento contiguas ; item duos denarios annui census super domo et masura Mathee, relicte Arnulphi, dicti le Gouz: que omnia movent ex hereditate dicti Hugonis. Hanc autem venditionem ego Guillelmus predictus, predictarum rerum in secundo loco feodalis dominus, abbati et conventui predictis confirmo ; volens et concedens quod prefati religiosi herbergamentum, tres minas terre semeure et duos denarios annui census predictos, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi, sine aliquo censu vel quolibet alio honere, libere et pacifice, et in manu mortua teneant et possideant in futurum, me et heredes meos quantum ad hoc obligans et in futurum obligatos relinquens. In cujus rei testimonium et munimen, dedi dictis religiosis presentem cartulam sigilli mei impressione munitam. Actum anno Domini ducentesimo quinquagesimo sexto, mense novembri.

Nous voyons la famille de Chartres en possession de la seigneurie de Ver dès le commencement du treizième siècle. En 1226, Édeline et Guillaume de Chartres, son fils, sont les premiers bienfaiteurs de l'abbaye de l'Eau, fondée près de leur domaine. Guillaume mourut de bonne heure, ne laissant qu'un fils, Guillaume, qui donne la charte dont nous nous occupons actuellement. Ce Guillaume était en 1241 sous la tutelle d'Évrard de Chartres, son oncle. Nous le retrouvons jusqu'en 1276, et il eut pour successeur dans la seigneurie de Ver Robert de Chartres, son fils. L. M. Parmi les titres de la léproserie du Grand-Beaulieu, se trouve une charte de l'année 1267, par laquelle Guillaume de Chartres reconnaît devoir aux lépreux une rente d'un muid de vin de cuve sur les vignes de Reculet ; à cette charte était appendu un sceau de ce seigneur, de....... à deux fasces de..... L. M.
Nov. 1255

De venditione unius acræ terræ in cultura de Murgeriis.

Original en parchemin. — Inv., p. 97, l. 3, nº 21. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Sciant omnes presentes et futuri quod ego Radulfus Espinart, de assensu et voluntate Emeline, uxoris mee, vendidi et concessi Thome de Cauda-Daez unam acram terre, sitam in cultura mea de Murgeriis, iu parrochia de Heubecort, juxta terram canonicorum de Salicosa, ex una parte, et residuum culture mee supradicte, ex altera, pro quinquaginta et octo solidis parisiensibus, etc.................... Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego predictus Radulfus presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº Lº quinto, mense novembri. Testibus hiis : Marcello de Heubecort, Petro, filio domine Amicicie de Cauda-Daez, Godefrido de Cauda-Daez, et pluribus aliis.

30 déc. 1255

De dono unins sextarii mistolii in guamerio de Autolio.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 138, l. 4, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Petrus de Autolio, miles, salutem : Noveritis quod nos, pro remedio anime nostre et amicorum nostrorum, damus et concedimus religiosis viris et conventui abbatie de Vallibus Sarneii unum sextarium mistolii, capiendum et reddendum, a nobis et herede nostro, qui pro tempore erit dominus de Autolio, annuatim im perpetuum, in festo Omnium Sanctorum, in guamerio nostro de Autolio. In cujus rei testimonium, dicto conventui presentes litteras sigillo nostro dedimus sigillatas. Datum anno Domini Mº CCº Lº quinto, die jovis post Nativitatem Domini.

Sceau rond en cire verte, sur queue de parchemin. Un écu de..... à six billettes de...... 3, 2, 1. Légende entièrement fruste.
Dec. 1255

" De venditione Theobaldi de Piatovillari, " quarumdam rerum apud Bercherias-la-Meingot et Harvillam.

Original en parchemin. — Inv., p. 15, l. 6, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Theobaldus de Piatovillari, miles, salutem in Domino : Notum facio quod cum haberem ex hereditate mea et tanquam meas possiderem quamdam peciam terre arabilis, tria sextaria seminis capientem, sitam apud Crucem Sancti Germani, contiguam chimino Drocensi, ex una parte, et ex altera parte, terre Christiani Benedicti, in feodo Guillelmi de Carnoto, militis, et quamdam aliam peciam terre arabilis, capientem dimidium modium seminis, sitam apud Harevillam, contiguam terre Georgii, dicti Mallart, nunc defuncti, ex una parte, et ex altera parte, terre Garini de Magno-Campo, et quamdam aliam peciam terre arabilis quatuor sextaria seminis capientem, sitam apud Bereherias-la-Meingot, ante domum hominis dicti Flori, et quartam partem nemorum de Brocin, cum fundo seu solo suo, que quidem nemora sita sunt in feodo Raginaldi Brocin, militis ; item cum haberem et perciperem et consuetus essem percipere et habere, jure hereditario, de annuo redditu, in crastino festi Omnium Sanctorum, super herbergamento Gaufridi, dicti Parvi, sito apud Bercherias predictas, octo solidos censuales et quamdam gallinam ; item cum haberem et possiderem, ex dicta hereditate mea, quoddam feodum quod quedam mulier, que vocatur domina Menendis de Forneaus, a me tenet et possidet ad feodum et homagium ; item cum haberem et perciperem et consuetus essem habere et percipere, jure hereditario, annuatim, in festo sancti Remigii, super herbergamentum Droconis, dicti Vicini, sito apud dictas Bercherias, duodecim denarios censuales ; et super herbergamento Bone-Femine, sito apud dictas Bercherias, unam pictavinam ; et super herbergamento Simonis, dicti Hermant, apud dictas Bercherias sito, quamdam aliam pictavinam ; et super herbergamento Stephani, dicti Gachonis, apud dictas Bercherias sito, unum obolum ; et super herbergamento Hodoini, carnificis, apud dictas Bercherias sito, unum denarium ; et super herbergamento Stephani Normanni, apud dictas Bercherias sito, duos denarios censaales : Ego predictus Theobaldus de Piatovillari, miles, res predictas omnes et singulas et quicquid juris in eis omnibus et singulis habebam et habere poteram, vendidi et nomine venditionis concessi, ad usus et consuetudines patrie, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnai, pro quinquaginta quinque libris carnotensibus, quas ego confiteor me recepisse et habuisse a dictis religiosis in pecunia numerata, et de quibus me teneo pro pagato ab eisdem ; renuncians, etc................. Et ut hec robur in perpetuum obtineant firmitatis, ego predictus Theobaldus dictis religiosis dedi presentes litteras sigilli mei munimine roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo quinto, mense decembri.

Dec. 1255

" Carta officialis Carnotensis, de venditione quam fecit nobis dominus Theobaldus de Piatovillari, miles, in dominio, in feodo, in censiva, in terra quam habebat apud Bercherias. "

Original en parchemin. — Inv., p. 14, l. 4, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Theobaldus de Piativillari, miles, asserens quod habebat ex hereditate sua et tanquam suas possidebat quandam peciam terre arabilis, tria sextaria seminis capientem, sitam apud Crucem Sancti Germani, etc. (ut in charta prœcedenti)....... Eremburgis vero, uxor dicti Theobaldi, voluntate spontanea, non vi nec dolo ad hoc inducta, et de assensu et voluntate predicti sui mariti, venditionem et quitationem predictas voluit, laudavit, concessit et approbavit, et dictas res venditas omnes et singulas et dotalicium et omne aliud jus quod in eis omnibus et singulis habebat et habere poterat quitavit dictis religiosis in futurum, et de dicto dotalicio se in manu nostra deseisivit ; promittens per fidem suam quod, ratione dotalitii aut alia aliqua ratione, non veniet, per se vel per alium, contra premissa vel aliquod premissorum. In cujus rei testimonium et munimen, sigillavimus presentes litteras sigillo curie Carnotensis. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo quinto, mense decembri.

Dec. 1255

Carta Guillelmi de Carnoto, de donationibus Theobaldi de Piatovillari.

Original en parchemin. — Inv., p. 14, l. 4, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Guillelmus de Carnoto, miles, et dominus de Vere, salutem : Notum sit universis presentes litteras inspecturis, quod Theobaldus de Piatovillari, miles, vendidit et nomine venditionis concessit, ad usus et consuetudines carnotenses, religiosis viris abbati et conventui de Vallibus Sarneii quandam peciam terre, continentem quatuor sextaria seminis sitam apud Bercherias, contiguam terre Gaufridi, dicti Daval, ex una parte, et domui Stephani, dicti Flouri, ex altera ; quandam peciam terre tria sextaria seminis continentem sitam, ut dicitur, apud crucem que vulgaliter dicitur Crux Sancti Germani, contiguam camino Drocensi, ex una parte, et terre Christiani, dicti Benedicti, ex altera ; quandam aliam peciam terre, continentem dimidium modium terre seminis capientis, sitam apud Harevillam, contiguam terre defuncti Georgii, dicti Maillart, ex una parte, et terre Guarini, dicti de Magno-Campo, ex altera ; octo solidos carnotenses censuales cum quadam gaulina solventi cum predicto censu ; quos octo solidos censuales cum gaulina predicta idem Theobaldus habebat et percipiebat nomine redditus, annis singulis, in crastino festi Omnium Sanctorum, super herbergamento Gaufridi, dicti Parvi, sito apud Bercherias ; et ecciam omne feodum quod quedam mulier, que dicitur vulgaliter damme Minout de Fourneaus, tenet et possidet ab eodem Theobaldo tanquam feodum ; et quicquid idem Theobaldus habebat vel habere poterat, ex quocumque jure seu causa, in rebus venditis antedictis. Que omnia vendita et singula movent ex hereditate et dominio Theobaldi supradicti. Preterea idem Theobaldus confessus fuit, coram me Guillelmo de Carnoto, milite, se dedisse et nomine collationis concessisse, in puram et perpetuam elemosinam, eisdem religiosis viris abbati et conventui de Vallibus Sarneii unam minatam avene et quinque denarios super herbergamentum Droconis, dicti Sutoris ; super herbergamentum Droci, dicti Voisin, duodecim denarios ; super herbergamentum Bone-Mulieris, unam pictavinam ; super herbergamentum Symonis, dicti Hermant, unam pictavinam ; super herbergamentum Stephani, dicti Gace, unum obolum ; super herbergamentum Houdini, carnificis, unum denarium ; et etiam quicquid idem Theobaldus juris habebat vel habere poterat in rebus elemosignatis predictis : quam minam avene et quam summam pecunie, prout divise sunt, idem Theobaldus habebat et percipiebat, annis singulis, nomine redditus, super herbergamentis predictis, in festo beati Remigii. Que etiam res elemosinate et singule movent ex feodo meo. Et quibus venditionibus et elemosignationibus de predictis omnibus et singulis rebus factis, ut dictum est, ego Guillelmus de Carnoto, miles, predictus eas venditiones et elemosignationes ab eodem Theobaldo factas, ut dictum est, volo, concedo, laudo et approbo, tanquam dominus ex predictis rebus feodalis. Item volo et concedo quod predicti religiosi viri abbas et conventus de Vallibus Sarneii predictas res sibi venditas et elemosignatas a dicto Theobaldo, omnes et singulas, moventes ex feodo nostro, ut dictum est, ex nunc in manu mortua teneant et possideant in futurum. Et insuper ego predictus Guillelmus de Carnoto, miles, promitto bona fide quod ego res venditas et elemosignatas, ut dictum est, in manu mortua eisdem religiosis viris abbati et conventui de Vallibus Sarneii, garandizabo et deffendam contra Guarinum de Bercheriis et ejus heredes seu successores : volens et concedens ego predictus Guillelmus quod si contingeret, aliquo casu contingente, aliquem seu aliquos contra venire ita quod non possim eisdem religiosis viris abbati et conventui de Vallibus Sarneii dictas res venditas et elemosignatas in manu mortua garandizare et defendere, quod ego pecuniam michi vel mandato meo ab dictis religiosis viris abbate et conventui, ut dictum est, solutam, sine diminucione aliqua, solvere et reddere tenear ; tali modo quod, soluta eisdem religiosis viris pecunia, illud feodum ad me, tanquam ad dominum, ex nunc possit et valeat omnino reddi seu reverti. Et quantum ad hoc obligo me et heredes meos universales et singulos. In cujus rei testimonium, presentes litteras dictis abbati et conventui sigillo meo contuli sigillatas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinto, mense decembri.

Il est intéressant de comparer pour les noms cette confirmation avec l'acte de donation fait à cette même date par Thibaud de Poisvilliers, nº DLV, p. 512.
Feb. 1256, n. s.

" Carta domine Agnetis, quondam uxoris defuncti Burcardi domini Marliaci, de dimidio modio bladi, mixtim avene et ordei, apud Fontem-Vicecomitis. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 7, l. C, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Agnes, uxor quondam nobilis viri Buchardi, domini Marliaci, militis, salutem in Domino : Notum facio quod ego, ad preces et petitionem karissimi filii mei Alfonsi, dicti Buchardi, primogeniti, dum idem in extremis laboraret, dedi et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, pro salute anime sue, abbacie Vallium Sarnaii et monachis ac conversis ibidem Deo servientibus dimidium modium bladi, scilicet avene et ordei mixtim, habendum et percipiendum annuatim apud Fontanetum-Vicecomitis, in granchia mea, de terris meis quas possideo ibidem ; et volo quod propter hoc fiat ejus aniversarium singulis annis, die qua dictus filius meus decessit in abbacia memorata. In cujus rei testimonium et munimen, litteris presentibus sigillum meum dignum duxi apponendum. Actum anno Domini Mº CCº quinquagesimo quinto, mense februario.

André Duchesne, Hist. de Montmorency, p. 671, et après lui le P. Anselme, t. III, p. 658, sur la foi d'un compte rendu en 1260 à Alphonse, comte de Poitiers et de Toulouse, compte peut-être inexact ou mal interprété, avancent que Bouchard II, seigneur de Marly, vivait encore en 1260, et qu'il était mort l'an 1267. Notre charte originale et bien authentique rectifie cette erreur des deux généalogistes, et fait remonter la mort de ce personnage antérieurement au mois de février 1256. Bouchard était fils de Bouchard Ier et de Mahaut de Châteaufort, dont nous avons déjà souvent parlé. Il avait succédé dans la seigneurie de Marly, à Pierre, son frère aîné, mort sans enfants vers 1240. A. M. Agnès, fille de Guillaume de Beaumont, dit Pied-de-Rat, fit, le même jour et dans le même but, une donation semblable à l'abbaye de Port-Royal, dans l'église de laquelle elle fut enterrée, comme son père et comme son fils aîné, Alphonse Bouchard, qui ne survécut pas à la maladie dont il est ici question. Leurs épitaphes sont rapportées par le Nécrologe de Port-Royal, p. 185. A. M. Sceau ogival, en cire blanche, sur lacs de soie verte et rouge. Agnès y est représentée debout, accostée de deux aiglettes, la main gauche sur la poitrine, et tenant de la droite une fleur de lis. Légende : [† S.] Agnetis vxoris [Bvchard]i de Mabli militis. Contre-sceau rond, avec un écu aux anciennes armes des Montmorency, conservées par les seigneurs de Marly, croix cantonnée de quatre aiglettes. La croix ne paraît pas avoir été frettée. Légende : † Contra : S : Agnetis : dne de Marli. (Le sceau seul gravé.) A. M.
7 mai. 1256

" Alexander IIIIus, non absque dolore, in dyocesi Senonensi. "

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. L. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Alexander episcopus, servus servorum Dei, venerabilibus fratribus archiepiscopo Senonensi, etc. (ut in bulla Gregorii IX, pape, nº CCCXXXI, p. 305)................................ Datum Laterani, nonis maii, pontificatus nostri anno secundo.

7 mai. 1256

" Officiali Parisiensi, ne aliqua persona possit bona monasterii vestri vadiare vel denudare. "

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. L. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Alexander, episcopus, servus servorum Dei, dilecto filio officiali Parisiensi, salutem et apostolicam benedictionem : Sicut dilecti filii abbas et conventus monasterii Vallium Sarnay nobis exponere curaverunt tam ipsi quam predecessores eorum terras, decimas, piscarias, possessiones, redditus et res alias ipsius monasterii, datis super hoc litteris et prestitis juramentis, necnon et penis adjectis in enormem lesionem ipsius, nonnullis abbatibus, militibus, clericis et laicis, aliquibus eorum ad vitam, quibusdam vero ad non modicum tempus, et aliis perpetuo, ad firmam vel sub censu annuo, concesserunt, quorum aliqui super hiis litteras confirmationis in forma communi a sede apostolica impetrarunt : Nos igitur, eorumdem abbatis et conventus supplicationibus inclinati, discretioni tue per apostolica scripta mandamus, quatinus ea que de bonis ejusdem monasterii per concessiones hujusmodi alienata inveneris illicite vel distracta, non obstantibus predictis juramentis, penis et litteris seu confirmationibus, ad jus et proprietatem ipsius studeas legitime revocare, contradictores per censuram ecclesiasticam, appellatione postposita, compescendo. Testes autem qui fuerint nominati, si se gratia, odio vel timore subtraxerint, per censuram eandem, appellatione cessante, compellas veritati testimonium perhibere. Datum Laterani, nonis maii, pontificatus nostri anno secundo.

9 jun. 1256

" C. de mortificatione II arpentorum terre arabilis, que mortificati fuerunt a Johanne de Arseio armigero. "

Original en parchemin. — Inv., p. 33, l. 2, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes de Arseio, armiger, recognovit et confessus est coram nobis se in manu mortua posuisse duo arpenta terre arrabilis, sita versus Breteschiam, in territorio quod vocatur la Haiee Pedis-Loti, in feodo ipsius Johannis, ut dicebat, abbati et conventui Vallis Sarneii, pro quadraginta solidis parisiensibus, jam sibi solutis in pecunia numerata, sicut confessus est coram nobis ; renuncians, etc.............................. Asseruit eciam coram nobis Johannes predictus quod dicta duo arpenta terre arabilis legata erant dictis abbati et conventui, im puram et perpetuam elemosinam, de elemosina et legato relicte defuncti Gilonis de Nealpha-Castri. Retinuit autem dictus Johannes in dictis duobus arpentis terre arabilis duodecim denarios annui census, videlicet sex denarios pro quolibet arpento superius nominato, sibi et heredibus suis im perpetuum solvendis annuatim, in festo sancti Remigii, ab abbate et conventu superius nominatis. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo sexto, mense junio, et die veneris ante Trinitatem.

Signé : « Bertaudus de Castris.

Cette veuve s'appelait Ameline. Nous l'avons vue figurer avec son mari aux nos CCXCVI et CCCLXII.
10 jun. 1256

" Carta de gelina vendita nobis a Johanne de Arseio armigero. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 138, l. 4, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes de Arseio, armiger, asseruit et recognovit coram nobis quod dominus Philipus de Arseio, miles, frater ejus, ut dicebat, habebat et percipiebat annuatim, super duobus arpentis terre arabilis sitis, ut dicitur, in territorio quod vocatur Praeria, in feodo, ut dicitur, venerabilis viri Guidonis de Nealpha, decani sancti Martini Turonensis, quandam gelinam ; quam siquidem gelinam, si de voluntate et assensu dicti decani, domini feodi, ut dictum est, processerit, recognovit se, nomine dicti militis fratris sui, vendidisse et im perpetuum quitavisse viris religiosis abbati et conventui Vallis Sarneii, pro viginti solidis parisiensibus, jamdicto Johanni solutis in pecunia numerata, sicut confessus est coram nobis ; renuncians, etc........ Quod autem audivimus, hoc testamur, salvo jure alieno. Datum anno Domini Mº CCº Lº sexto, mense junio, et die sabbati ante Trinitatem.

Signé : B[ertaudus] de Ca[stris].

15 jun. 1256

" Conservatio officialis Carnotensis de possessionibus, piscariis et aliis. "

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. L. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Alexander, episcopus, servus servorum Dei, dilecto filio officiali Carnotensi, etc. (ut in charta nº DLIX, p. 517)............ Datum Anagnie, XVII kalendas julii, pontificatus nostri anno secundo.

23 jun. 1256

" C. decani sancti Martini Turonensis, de gelina quam emimus de Philippo de Arseio milite. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 99, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Guido de Nealpha, decanus ecclesie beati Martini Turonensis, salutem in Domino : Notum facimus universis presentibus et futuris quod cum Johannes de Arseio, armiger, nomine domini Philippi de Arseio, militis, fratris sui, vendidit quamdam gelinam abbati et conventui Vallium Sarnei, pro viginti solidis parisiensibus ; quam gelinam dictus Philippus percipiebat annuatim super duobus arpentis terre arabilis, ut dicitur, in territorio quod vocatur Praeria, movente de feodo nostro, nos dictam vendicionem volumus et approbamus, salvo tamen jure alterius. Datum anno Domini Mº CCº Lº sexto, die veneris in vigilia Nativitatis beati Johannis Baptiste.

Voir nº DLXI. p. 520.
10 oct. 1256

De venditione cujusdam domus in vico Murorum, Parisius.

Original en parchemin. — Inv., p. 51, c. A, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Thomas, dictus Torchepot, et Lijardis, ejus soror, asseruerunt quod ipsi habebant, tenebant et possidebant quandam domum sitam Parisius, ultra Parvum-Pontem, in vico Murorum, cum quodam jardino retro dictam domum sito, contiguam domui ipsius Thome, ex una parte, et granchie venerabilis viri Petri, ecclesie Parisiensis archidiaconi, ex altera, ut dicebant, in censiva beate Marie Parisiensis, ad triginta denarios parisienses censuales, annuatim debitos dicte ecclesie beate Marie Parisiensis, videlicet in festo beati Remigii, ut dicebant. Quam domum cum jardino et pertinenciis et quicquid juris habebant in dicta domo, predicti Thomas et Lijardis, ejus soror, recognoverunt se vendidisse et im perpetuum quittasse Roberto, dicto Parvo, de Remis, servienti domini Parisiensis episcopi, et ejus heredibus et illis qui causam habebunt ab eo, pro viginti libris parisiensibus, etc.............................. Datum anno Domini ducentesimo quinquagesimo sexto, die martis in crastino beati Dyonisii, mense octobri.

Signé: « Ugo de Feritate.

Voir nos DXXXV, DXXXIX et DLXXVI.
Nov. 1256

" C. officialis Carnotensis, de terra empta apud Bercherias a Hugone Pagani armigero. "

Original en parchemin. — Inv., p. 15, l. 6, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Hugo Pagani, armiger, confessus fuit et asseruit coram nobis quod ipse habebat, ex hereditate sua, quatuor pecias terre arabilis, sitas in territorio de Bercheriis-la-Mingot ; quarum quedam continens tres minas terre semeure sita est in loco qui dictuir Curva-Spina et est contigua terre Leodegarii Danielis ; et reliqua pecia continens tres minas terre semeure sita est in eodem territorio inter duos campos terre, qui sunt abbatis et conventui Vallium Sarneii ; quos duos campos dicti abbas et conventus emerunt, ut dicitur, ab Eremberto de Botigniaco ; et tertia pecia, continens quinque minas terre semeure, sita est in dicto territorio et est contigua uni duorum dictorum camporum ; et quarta pecia terre, continens quinque minas terre semeure, sita in loco qui dicitur Clausus-Rungeri, et est contigua ex uno latere terre Johannis Oelum, et ex alio latere terre Johannis de Sollairre. Confessus etiam fuit idem Hugo et asseruit idem Hugo coram nobis quod ipse habebat quoddam herbergamentum, movens ex hereditate sua, situm in dicta villa de Bercheriis-la-Mingot, contiguum ex una parte domui Leodegarii Danielis, et ex altera parte domui Robini Voisin. Confessus etiam fuit et asseruit coram nobis idem Hugo quod ipse, ex hereditate sua, habebat et percipiebat, annis singulis, duos denarios annui census super domo Mathee, relicte Arnulphi le Goz, sita apud dictas Bercherias, et quatuor solidos annui census super herbergamento Alberti, dicti Tercais, contiguo domui Roberti de Ymonvilla, militis, sito in dicta villa de Bercheriis. Que predicta, quatuor pecias terre arabilis, herbergamentum de dictis Bercheriis ipsius Hugonis, duos denarios et quatuor solidos annui census cum obventionibus eorum, idem Hugo confessus est coram nobis se vendidisse, ad usus et consuetudines patrie, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii, pro quinquaginta quinque libris carnotensibus, solutis ipsi venditori, ut dicebat ; quas res venditas omnes et singulas idem venditor, cum proprietate et possessione quas in eis habebat et habere poterat, quitavit dictis religiosis et eorum successoribus in futurum, predictas proprietatem et possessionem in eosdem religiosos ex nunc penitus transferendo ; promittens, etc..................... Eustachia vero, uxor dicti venditoris, voluntate spontanea, et de assensu et voluntate predicti sui mariti, venditionem et quitationem predictas voluit, laudavit, concessit et approbavit, et dictas res venditas omnes et singulas, et dotalitium et omne aliud jus quod in eis aut in aliqua earum habebat et habere poterat, quitavit per fidem suam dictis religiosis et eorum successoribus in futurum, et de dicto dotalicio se in manu nostra deseisivit ; promittens per fidem suam quod, ratione dotalicii aut alia aliqua ratione, non veniet, per se vel per alium, contra premissa vel aliquod de premissis. In cujus rei testimonium et munimen, sigillavimus presentes litteras sigillo curie Carnotensis. Datum anno Domini millesimo duccentesimo quinquagesimo sexto, mense novembri.

Nous avons rencontré, nº DXIV, p. 474, Andreas de Solario, qui peut bien appartenir à la famille de Jean de Sollairre : dans ce cas, nous serions autorisé à regarder le mot latin comme un nom de localité et à y reconnaître, comme dans le mot écrit en langue vulgaire, celui de la commune de Soulaires, très-proche de Bercheres-la-Maingot. A. M.
23 nov. 1256

" C. Garini, de quitacione venditionis Hugonis Pagani. "

Original en parchemin. — Inv., p. 11, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Guarinus de Bercheriis, armiger, salutem in Domino : Notum omnibus fieri cupio quod ego volui, laudavi et concessi ab ipso principio, et im perpetuum laudo, volo et concedo venditionem quam iniit et fecit Hugo >Pagani, armiger, nepos meus, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii de quatuor peciis terre et quodam herbergamento ; quarum prima sita est in loco qui dicitur Curva-Spina, etc. (ut in præcedenti charta)....... Iterum laudo et concedo venditionem quam fecit dictis religiosis dictus armiger, de duobus denariis censualibus super domo Mathie, relicte Arnulphi le Goz, et quatuor solidis censualibus super herbergamento Auberti Tricais, contiguo herbergamento domini Roberti de Ymonvilla, militis ; volens et concedens quod prefati religiosi omnes res predictas, de feodo meo et dominio in primo loco moventes, in manu mortua, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi, libere et pacifice, teneant et possideant in futurum, nichil penitus juris seu dominii retinens in rebus predictis, sed totum transferens in religiosos predictos. Et quantum ad omnia et singula premissa observanda me et heredes et successores meos honero et obligo, et in futurum honeratos et obligatos relinquo. In cujus rei testimonium et munimen, prefatis religiosis dedi presentes litteras sigilli mei impressione munitas. Actum anno Domini Mº CCº quinquagesimo sexto, mense novembri, in festo beati Clementis.

Nov. 1256

De commutatione unius modii bladi in campiparte de Bandevilla.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 137, 1. 3, suppl. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Symon de Bandevilla, miles, salutem in Domino : Notum omnibus fieri cupio quod cum viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarnaii haberent, possiderent ac in manu mortua diu et pacifice tenuissent et possedissent, ex dono parentum et antecessorum meorum, unum modium bladi annui redditus in campiparte mea de Bandevilla, tandem inter dictos religiosos, ex una parte, et me, ex altera, utriusque partis utilitate pensata, talis commutationis compositio intervenit, videlicet quod prefati religiosi dictum modium bladi annui redditus quem in campiparte mea predicta habebant, tenebant et possidebant, michi et heredibus seu successoribus meis resignaverunt et penitus quittaverunt, tali modo et pacto quod ego, in modum commutationis vel excambii, in loco dicti modii bladi, eisdem religiosis dedi, assignavi, tradidi et liberavi duo arpenta prati in uno tenenti, sita subtus Bandevillam, juncta et contigua ex uno latere pratis Guillermi, fratris mei, armigeri, et ex alio quibusdam aliis pratis meis, tenentia a parte inferiori cuidam rivulo aque qui dicitur Gacellum-Martini, a parte superiori terris meis arabilibus, ab eisdem religiosis et eorumdem successoribus, in manu mortua, libere, quiete et pacifice, ab omni censu et redibentia seu quolibet alio honere servili libera et immunia, im perpetuum tenenda et possidenda. Si autem, processu temporis, dictos religiosos super dicto excambio seu commutatione contingeret inquietari et perturbari quoquomodo, dictum modium bladi in campiparte mea predicta more solito rehaberent, etc......................... In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigilli mei impressione munivi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo sexto, mense novembri.

Voir nos CXCIII, p. 197, et CCCXLVIII. p. 319.
31 jan. 1257, n. s.

" Sententia officialis Parisiensis contra dominam Maltidim de Marliaco, de reddendis X solidis parisiensibus annui redditus ex elemosina matris sue apud Castrumfortem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 7, l. C, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti, amen. Anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo sexto, die mercurii ante Purificationem beate Marie Virginis, petente in jure coram nobis fratre Roberto, monacho, procuratore generali, ut dicebat, abbatis et conventus Vallium Sarnaii, nomine eorumdem abbatis et conventus, a domina Matildi de Malliaco, decem solidos parisienses annui redditus, in quibus eisdem abbati et conventui tenebatur dicta domina ex successione domine Mabilie, quondam sororis sue, tanquam propinquior heres ; que Mabilia defuncta debebat, dum vivebat, ut dicitur, eisdem abbati et conventui dictos decem solidos parisienses annui redditus, ex elemosina matris earumdem, et sexaginta solidos parisienses ex arreragiis, in quibus eisdem tenebatur dicta Matildis, ut dicebat, eadem ratione ; Johane de Malliaco, clerico, filio Durandi de Malliaco, procuratore dicte domine, contra, nomine dicte domine, omnia premissa et singula vera esse negante, jurato a partibus de calumpniis, positionibus et responsionibus factis, confessionibus partium et allegationibus in jure factis, attentis ; testibus ex parte dictorum abbatis et conventus ad suam intentionem fundandam productis, publicatis attestationibus et diligenter inspectis, quibusdam instrumentis ex parte eorumdem abbatis et conventus in modum probationis in jure exhibitis, visis, et diligenter hiis que in eisdem continebantur consideratis ; auditis partibus in hiis que proponere voluerunt ; die ad audiendum diffinitivam sententiam partibus assignata, procuratoribus partium in jure coram nobis comparentibus et nomine procuratorio sententiam sibi reddi instanter petentibus, consideratis omnibus que nos de jure movere poterant et debebant ; omnibus rite peractis, communicato bonorum consilio, sententialiter in scripto condempnamus dictam Matildim, tanquam heredem dicte defuncte Mabilie, quondam sororis sue, ad reddendum dictis abbati et conventui decem solidos parisienses annui redditus petitos et ad reddendum eisdem sexaginta solidos de arreragiis dicti redditus de sex annis preteritis ; questionem expensarum dictis abbati et conventui et procuratori, eorum nomine, per eandem sententiam reservantes. Datum anno et die predictis.

Signé: « Gazo.

Voir nos CLXXV, CLXXVI et DXXXIV.
Feb. 1257, n. s.

Carta Loræ de Monteforti, de elemosina Almarici, quondam comitis Montisfortis.

Original en parchemin. — Arch. de Seine-et-Oise. Fonds de l'abb. de Grand-champ, c. XIII, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Lora de Monteforti, domina de Sparnone, omnibus hec visuris notum facio quod cum karissimus pater meus Almarricus, bone memorie, condam comes Montisfortis, ob remedium anime sue, legaverit, prout in testamento suo vidi plenius contineri, viginti libras parisienses annui redditus, pro tunicis emendis ad usus pauperum, capiendas videlicet ad census de Barateria medietatem, reliquam vero medietatem ad census de Passoerio, singulis annis, in festo beati Remigii in capite octobris, dividendis ipsis pauperibus unam medietatem per manus abbatis de Vallibus Sarnay, alteram vero per manus abbatis Grandis-Campi : Ego prenominata Lora, eandem voluntatem prefati genitoris mei volens benigniter prosequi et ad effectum ducere, predictum legatum ratum habeo et confirmo, et pro remedio anime ipsius patris mei et mee, volo et assigno quod de predictis viginti libris capiantur decem libre parisienses, singulis annis, ad census meos de Barateria, in termino suprascripto, per manus abbatis Grandis-Campi, pro tunicis, sicut dictum est, ad usus pauperum emendis, et per ipsum abbatem, qui pro tempore fuerit, per terram Montisfortis solummodo, prout melius expedire viderit, pauperibus in festo Omnium Sanctorum dividendis ; ita tamen quod de prefata peccunia sive de tunicis nichil in usus abbacie prenotate convertatur. Quod ut robur et firmitatem perpetuam obtineat, presentes litteras sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno Domini Mº CCº quinquagesimo sexto, mense februario.

Déjà, au mois de janvier 1256, n. s., Laure de Montfort avait confirmé la donation de deux cents arpents de terre au Bois-Dieu, faite à la même abbaye de Grandchamp par son frère Jean Ier, comte de Montfort, comme nous l'apprend une copie du XVIe siècle, faite sur l'acte original « non signé, scellé sur lacz de fil blanc, de cyre ou paste blanche, portant impression d'une femme et escripture tout à l'entour. » (Arch. du dom. de Rambouillet, 1. I, nº 55.) — A la même époque, et probablement le même jour, cette dame confirma la donation faite également par son frère à l'abbaye de Neauphle-le-Vieux de deux cents arpents de bois et terre dans la forêt d'Yveline. A cette charte, dont nous possédons l'original, que nous publierons dans le Cartulaire de Neauphle, était suspendu le sceau de Laure, dont les attaches et la cire semblent différer de celui décrit par la copie conservée aux archives de Rambouillet. Ce sceau est de forme ogivale, de cire brune, sur double queue de parchemin ; il est d'une exécution très-remarquable. Laure de Montfort y est représentée debout, la tête nue, les cheveux longs et bouclés, tenant de la main droite une fleur naturelle, et accostée de deux écus au lion de Montfort. Légende : [† Sigil]l : domicelle : Lore : de Mon[forti]. (Arch. d'Eure-et-Loir. — Fonds de Neauphle-le-Vieux.) Voir note 3, nº DLXXVIII. p. 538.
Mart. 1257, n. s.

Carta Petri de Sancto Hylarione, militis, de quadam pecia vineæ in territorio de Joyaco.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 13, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Petrus de Sancto Hylarione, miles, salutem in Domino : Notum omnibus fieri cupio quod ego, de assensu et voluntate Beatricis, uxoris mee, volo et approbo et concedo quod dilecti mei abbas et conventus Vallium Sarnaii teneant et in manu mortua in perpetuum possideant quandam peciam vinee, sitam in territorio de Joyaco, versus Carnotum, in feodo meo, in loco qui dicitur Sauceium ; quam ipsi abbas et conventus emerunt a Filiabus-Dei Carnotensibus, que fuit primo Christiani, dicti Pulli, que pecia vinee debebat michi annui census quatuor solidos carnotenses ; et tenet se ex una parte terre majoris de Campo-Seruco, et alia vinee Symonis, dicti Bichot, ex alia superiori parte vineis familie Christiani Pulli predicti, ex parte inferiori vie que ducit de Joyaco ad Sanctum Priscum, et continet circiter arpentum et dimidium. Volens et concedens, etc......... Item notum facio quod dicti religiosi habent quatuor sextarios bladi annui redditus, ex collatione mea vel parentum meorum, in granchia mea de Sancto Hylarione, annis singulis capiendos. In cujus rei testimonium, prefatis religiosis dedi presentes litteras sigilli mei impressione munitas. Actum anno Domini Mº CCº quinquagesimo sexto, mense marcio.

Voir nº CCCCXCIV, p. 455. Sceau rond, de grandeur moyenne, en cire verte, sur double queue de parchemin. Un écu semé de billettes, au lion rampant à dextre, brochant sur le tout. Légende : S. Petri, de. Sco. hil........ — Nous retrouverons plus tard, nº DC, une seconde empreinte du même sceau, qui a été gravée dans nos planches. A. M.
Apr. 1257

" C. officialis archidiaconi Carnotensis in decanatu Rupefortensi, de commutatione facta inter nos et Symonem de Bendevilla, militem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 137, l. 3, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis, in decanatu Ruppefortensi, salutem in Domino : Noverint universi quod Symon de Bandevilla, miles, et Adelicia, ejus uxor, asseruerunt coram nobis quod ipsi, in modum permutationis, excambiaverant religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii duo arpenta prati in uno tenenti, sita subtus Bandevillam, tenentia, ut dicunt, cuidam rivulo qui dicitur Gacellum-Martini, pro uno modio bladi quem dicti religiosi habebant et diu habuerant annui redditus in granchia eorumdem de campiparte Bandeville, volentes et concedentes quod dicti religiosi, sicut antea dictum modium bladi in manu mortua tenebant, ita dicta duo arpenta prati, in manu similiter mortua, teneant ac possideant in futurum. Promiserunt autem, etc.............................. In cujus rei testimonium, ad petitionem dicti Symonis, militis, et ejus uxoris, presentes litteras sigillo curie nostre fecimus sigillari. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo septimo, mense aprili.

Voir nº DLXVII, p. 525.
Apr. 1257

" De XX libris pro vestibus emendis pauperibus. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 8, l. D, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Johannes, primogenitus J[ohannis], comitis Suessionensis, dominus de Cimay, et ego Margarita de Monteforti, ejus uxor, omnibus presentes litteras inspecturis notum facimus quod cum vir nobilis bone memorie, Almarricus, condam comes Montisfortis, pater predicte Margarite, ob remedium anime sue, legaverit, prout in testamento suo vidimus plenius contineri, vinginti libras annui redditus monete parisiensis, pro tunicis emendis ad usus pauperum capiendis, videlicet ad census de Bareteria medietatem, reliquam vero medietatem ad census de Passoerio, singulis annis, in festo beati Remigii in capite octobris, dividendis ipsis pauperibus, unam medietatem per manus abbatis de Vallibus Sarnay, alteram vero per manus abbatis Grandis-Campi : Nos Johannes et Margareta supradicti voluntatem prefati Amarrici volentes benigniter prosequi et producere ad effectum, predictum legatum ratum habemus et confirmamus, et pro remedio anime ipsius Amaurrici et nostrarum, volumus et assignamus quod de predictis viginti libris parisiensibus capiantur decem libre parisienses, singulis annis, ad census nostros de Passoerio, in termino prescripto, per manus abbatis de Vallibus Sarnay pro tunicis, sicut dictum est, ad usus pauperum emendis, et per ipsum abbatem de Vallibus, qui pro tempore fuerit, per terram Montisfortis tantummodo, prout melius expedire viderit, pauperibus in festo Omnium Sanctorum singulis annis dividendis ; ita tamen quod de prefata peccunia sive de tunicis nichil in usus abbatie prenotate convertatur. Quod ut robur et firmitatem perpetuam obtineat, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine confirmamus. Actum anno Domini Mº CCº quinquagesimo septimo, mense aprili.

Jean III, comte de Soissons, fils de Jean II et de Marie, dame de Chimay et du Tout, prit le titre de seigneur de Chimay du vivant de son père. Il mourut en 1284, et fut enterré dans l'abbaye de Longpont, dont il avait été bienfaiteur. (P. Anselme, t. II, p. 503, et t. VI, p. 76.) A. M. Marguerite, second enfant d'Amaury VI et de Béatrix de Bourgogne-Viennois, sœur puînée de Jean Ier, comte de Montfort, mariée avant l'an 1256 à Jean, fils de Jean II, comte de Soissons. Elle mourut après l'an 1288. (Id. Ibid.) A. M. Voir nº DLXIX, p. 528.

Débris de sceaux sur lacs de soie.

Sceau de Marguerite. — De cire verte : une dame debout. Légende : ... argare..... eforti dne.

Sceau de Jean. — De cire blanche : un écu au lion rampant. La maison de Soissons à laquelle appartenait ce personnage portait burelé d'argent et d'azur de dix pièces. Jean III aurait-il pris, du vivant de son père, les armoiries de sa mère, dame de Chimay, qui, croyons-nous, devait porter le lion de Flandre, ou bien celles de Marguerite de Montfort, sa femme ? Dans tous les cas, nous signalons ici un curieux exemple de la manière dont, au XIIIe siècle, un fils pouvait différencier ses armoiries de celles de son père encore vivant. A. M.

Apr. 1257

" Littere Petri de Bretigniaco, militis, de pace inter nos et ipsum facta, de hoc quod presbiteri sancti Philiberti de Bretigniaco et sancti Petri de Monte-Letherici petebant a nobis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 5, l. A, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Petrus de Bretigniaco, miles, salutem in Domino : Noverint universi quod cum contencio esset et diu fuisset inter me, ex una parte, ac viros religiosos abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex altera, super eo videlicet quod dicti religiosi cum magna instantia petebant quod ego efficerem et procurarem quod sancti Phileberti de Bretigniaco et sancti Petri de Monte-Letherici rectores remitterent dictis religiosis duos modios vini pressoragii, de quibus habendis et percipiendis in pressorio seu torculari dictorum religiosorum de Fous, dicti rectores per longum tempus sunt in pacifica possessione et diu fuerunt, antequam dictis religiosis vendidissem pressorium predictum, cum censu et pertinentiis pressorii memorati, et hoc peterent religiosi predicti illa precipue ratione, quia ego illo tempore, quo eisdem religiosis vendidi dictum pressorium cum censiva et pertinentiis ipsius, reticui in ipso venditionis premisse contractu dictum pressorium dictis duobus modiis vini predicti esse honeratum sicut erat ; hoc etiam alia racione peterent, videlicet quia ego in contractu venditionis premisse promiseram me eisdem religiosis dictum pressorium reddere et liberare ab omni honere et servitute qualibet exhoneratum, quittum et liberum, prout in litteris officialis curie Parisiensis super hoc confectis plenius continetur : tandem, mediantibus bonis viris, inter me, ex una parte, et dictos religiosos, ex altera, talis pacis compositio intercessit, quod ego promisi et promitto et obligo me, aliqua recompensatione mediante, effecturum, curaturum et procuraturum erga dictos rectores quod ipsi dictos duos modios vini, quos in dicto pressorio habent et diu est habuerunt et perceperunt, dictis religiosis quittabunt et remittent im perpetuum et omnino. Quod si istud efficere non valerem, ex nunc in futurum volo, statuo et concedo quod sepedicti religiosi in pressorio meo de Bretigniaco habeant et percipiant, in modum recompensationis, duos modios vini de pressoragio, quolibet , tempore vindemiarum, ita boni et equivalentis quale est illud vinum quod dictis rectoribus reddent et reddere consueverunt. Iterum bona fide promitto quod modis omnibus, quam citius commode fieri poterit, procurabo erga dominos feodales, in quorum feodo pressorium meum de Bretigniaco predictum situm est, quod recompensationem predictam ipsis religiosis a me sic factam laudabunt et concedent, et super hoc dictis religiosis litteras suas patentes sigillis suis munitas prestabunt, continentes quod dictos duos modios vini in pressorio meo predicto de Bretigniaco dicti religiosi possint in futurum, in manu mortua, tenere et pacifice possidere. Insuper promitto quod, infra instans festum beati Johannis Baptiste, super hac compositione litteras officialis curie Parisiensis, quales super melius fieri poterunt, cum expresso et personali assensu et accessu uxoris mee coram dicto officiali fieri procurabo. Ego vero ad omnia et singula premissa me et heredes et successores meos honero et obligo, ac in futurum honeratos taliter et obligatos relinquo. In cujus rei testimonium, presentes litteras dictis religiosis prestiti sigilli mei impressione munitas. Actum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo septimo, mense aprili.

Voir nº CCCCLIX, p. 420. Voir nº CCCCLX. p. 421.
Mai. 1257

" C. cujusdam domus site apud Atyes et de dimidio arpento vinee site apud Montes, in territorio quod vocatur Vicus-Droillart. "

Original en parchemin. — Inv., p. 65, l. 7, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis Petri ecclesie Parisiensis archidiaconi, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus, dictus Boudin, et Andreas, ejus filius, asseruerunt coram nobis quod ipsi habebant, tenebant et possidebant medietatem cujusdam domus site apud Athies, contigue domui defuncti Mathei carnificis, ex una parte, et domui defuncti Stephani de Pareto, ex altera, in censiva Petri de Campannia, clerici, oneratam in decem solidis parisiensibus censualibus, ut dicebant ; item dimidium arpentum vinee situm apud Montes, in territorio quod vocatur Vicus-Dorillart, in censiva domini Philipi de Montibus, militis, ad quatuor solidos parisienses censuales, ut dicebant. Quam medietatem domus antedicte et quod dimidium arpentum vinee recognoverunt se dedisse, concessisse et in perpetuam elemosinam quittasse, ob remedium animarum suarum, religiosis viris abbati et conventui beate Marie Vallium Sarnay, donacione facta inter vivos, retento tamen eisdem in dicta medietate dicte domus et in dicto dimidio arpento vinee, quamdiu vixerint, usufructu ; promittentes, etc..... Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo septimo, mense mayo.

Signé : « Bertaudus de Meldis.

Jun. 1257

" C. de commutatione facta inter nos et nobilem dominam, scilicet uxorem defuncti Symonis de Logiis, videlicet de I modio frumenti quod habebamus in granchia sua de Monteigniaco et de tribus arpentis prati que tenemus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 2, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Agnes, relicta Simonis de Logiis, quondam militis, vidua, asserens se habere ex hereditate sua circiter tria arpenta prati, sita inter Vadum-Serratum et Fabricas, contigua, ut dicitur, ex una parte terre Philippi majoris de Vado-Serrato, et ex altera parte terre liberorum defuncti Guidonis de Vado-Serrato, in censiva Guillermi de Vervilla, militis, solventia, ut dicitur, viginti sex denarios parisienses annui census, absque omni alia redibentia seu costuma ; asserens etiam religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarneii percipere et habere, et consuevisse percipere et habere quolibet in granchia de Montigniaco, que est, ut dicitur, liberorum Agnetis et Simonis predictorum, unum modium frumenti ad mensuram de Caprosia, ex donatione, in elemosinam perpetuam, dictis religiosis a dicto Simone facta ; recognovit se pro dicto modio frumenti excambivisse seu permutavisse cum dictis religiosis dicta circiter tria arpenta prati. Que tria arpenta prati vel circa eadem Agnes, cum proprietate et possessione quas in eis habebat et habere poterat, quitavit dictis religiosis in futurum, predictas proprietatem et possessionem in eosdem religiosos ex nunc penitus transferendo ; promittens, etc..................... Insuper eadem Agnes confessa fuit se debere, de arreragiis dicti modii frumenti annui redditus, quinque modios frumenti ad dictam mensuram ; quos quinque modios frumenti ad dictam mensuram, si dictam permutationem retractari contigerit, dicta Agnes promisit per fidem suam se reddituram dictis religiosis, facta tamen dicta retractione ; et ad dictos quinque modios frumenti reddendos, ut dictum est, ipsa Agnes se et heredes suos universos et singulos dictis religiosis in perpetuum obligavit ; renuncians, etc......................... In cujus rei testimonium et munimen, sigillavimus presentes litteras sigillo curie Carnotensis. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo septimo, mense junio.

Sept. 1257

De venditione cujusdam domus in vico Murorum, Parisius.

Original en parchemin. — Inv., p. 51, c. A, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod magister Gobertus de Martello, Petragoricensis dyocesis clericus, asseruit quod ipse habebat, tenebat et possidebat quandam domum cum jardino sive pratello, sitam, ut dicebat, Parisius, ultra Parvum Pontem, in vico qui dicitur vicus Murorum, versus Sanctum Victorem, contiguam, ut dicitur, domui Hugonis, dicti Poquet, ex una parte, et domui Roberti, dicti Parvi, de Remis, servientis reverendi patris domini Parisiensis episcopi, ex altera, in censiva beate Marie Parisiensis, oneratam in duobus solidis et dimidio parisiensibus, capitalis census tantummodo, ut dicebat. Quam domum dictus Gobertus emerat, ut dicebat, a Thoma, dicto Torchepot, et ejus uxori, et recognovit idem magister Gobertus coram nobis se vendidisse, quitavisse dictam domum cum jardino et totum jus sibi competens in eisdem predicto Roberto, dicto Parvo, de Remis, et ejus heredibus et eis qui causam habebunt ab ipso im perpetuum, pro quatuordecim libris parisiensibus, etc...............................

Datum anno Domini Mº CCº Lº septimo, mense septembri.

Oct. 1257

" Littere Rogerii sutoris de Breteschia, " de tribus quarteriis vineæ apud Nefflies et quibusdam aliis.

Original en parchemin. — Inv., p. 32, l. 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis P[etri], ecclesie Parisiensis archidiaconi, salutem in Domino : Notum facimus quod Rogerius, dictus Sutor, de Breteschia, asseruit quod ipse acquisierat res quasdam inferius annotatas, videlicet tria quarteria vinee, sita in territorio quod dicitur Nefflies, in censiva domini de Breteschia, ad tres denarios capitalis census, in festo sancti Remigii, debitos annuatim ; item quandam peciam terre site ad Crucem defuncte Guiburgis, in censiva sancte Genovefe Parisiensis, ad duos denarios et obolum capitalis census ; item quamdam peciam terre site in territorio quod dicitur Bertaut juxta terram monachorum Vallium Sarnaii, ad duos denarios capitalis census Guillelmo Lessie debitos, ut dicebat ; item quoddam arpentum terre site ad fontem de Tegneuse. Quorum siquidem trium quarteriorum vinearum, unum quarterium, videlicet quarterium de Dolle, et terras predictas omnes et singulas recognovit et confessus fuit in jure dictus Rogerus se dedisse et concessisse, donatione inter vivos, in puram et perpetuam elemosinam, ob anime sue remedium et salutem, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnai, retento tamen eodem Rogero in rebus predictis, quamdiu vixerit, usufructu. Et promisit, etc.......... Promittens sub eadem fide quod si Eremburgis, uxor sua, donacionem istam sive elemosinam voluerit impugnare, quod ipse Rogerus dabit et quittabit, in puram et perpetuam elemosinam, eisdem abbati et conventui terras alias, equivalentes eisdem terris et vinee, de conquestu suo moventes, etc............... Datum anno Domini millesimo ducentesimo septimo, mense octobri.

Signé : « Talpins.

Dec. 1257

" Littere Ferrandi domicelli et domicelle Laure, ejus uxoris, de CCCtis arpentis terre que dedit nobis Johannes, comes Montisfortis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 99, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Ferrandus, domicellus de Pontivo, filius regis Hyspanie, et Laura, filia comitis Montisfortis, uxor ejusdem Ferrandi, salutem in Domino : Notum facimus omnibus ad quos presentes littere pervenerint, quod clare memorie Johannes, quondam comes Montisfortis, filius nobilissimi viri et inclite memorie Almarici, Montisfortis quondam comitis, karissimus in Christo frater noster, de assensu et voluntate Johanne, uxoris sue, nunc defuncte, dedit, concessit et liberavit, in perpetuam et puram elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, et monasterio eorumdem trecenta arpenta terre arabilis in uno tenenti, contigua ex una parte terris dictorum monachorum, videlicet terris granchie que dicitur granchia Sancti Benedicti, et ex alia parte contigua terris ville que vocatur Vetus-Ecclesia, et ex alia eciam parte contigua chemino Carnotensi, ab eisdem abbate et conventu necnon eorum monasterio perpetuo tenenda in manu mortua et possidenda, libere, pacifice et quiete, absque aliquo honere censuali, coustuma, servicio seu redibitione aliqua et quacumque. Et promisit idem Johannes, comes predictus, predictis abbati et conventui quod contra donacionem predictam venire in futurum, per se vel per alium, nullatenus attemptaret ; sed dictas terras liberas et quietas, secundum quod predictum est, garantizaret et liberaret, tenendas in manu mortua, contra omnes eisdem abbati et conventui ac monasterio eorumdem, prout in litteris ipsius Johannis, comitis, super hoc confectis plenius continetur. Nos autem Ferrandus et Laura predicti predictam donacionem ab ipso comite de dictis trecentis arpentis terre, eo modo quo dictum est, antedictis religiosis factam concedimus, volumus, laudamus et ratam et gratam habemus ; volentes et concedentes quod dicti abbas et conventus ac successores eorum dicta trecenta arpenta terre, absque aliquo honere censuali, costuma, servicio seu redibicione quacumque, prout voluit idem comes, libere, pacifice et quiete, in manu mortua, teneant et possideant in futurum, sine aliqua coactione vendendi aut extra manum suam ponendi, sine aliqua nostri aut heredum nostrorum in futurum reclamacione. Resignamus etiam et quitamus ex nunc in posterum religiosis predictis ac monasterio eorumdem omne illud quod in dictis trecentis arpentis terre nobis competebat seu competere poterat, ratione hereditaria seu quolibet jure alio, nichil juris omnino retinentes in terris sepedictis, quantum ad nos et heredes ac successores nostros pertinet. Imo totum illud jus quod ibidem habebamus vel habere poteramus quitavimus et quitamus religiosis prefatis ac monasterio eorumdem, promittentes, etc........................ In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sepedictis religiosis dedimus et liberavimus sigillorum nostrorum impressione munitas. Datum anno Domini millesimo CCº Lº septimo, mense decembri.

Ferdinand, infant de Castille, fils de saint Ferdinand III, roi de Castille et de Léon, frère de la reine Blanche, mère de saint Louis. Il était né du second mariage de son père avec Jeanne de Dammartin, comtesse de Ponthieu et d'Aumale, fille de Simon, comte de Ponthieu, et de Marie, petite-fille de France, mariage contracté en 1237. A. M. Deux chartes originales, que nous citerons dans la note suivante, disent heres Pontivi. Laure était le troisième enfant d'Amaury VI de Montfort et de Béatrix de Bourgogne, et la sœur puînée du comte de Montfort, Jean Ier, et de Marguerite, femme du comte de Soissons. Il est à peu près certain que son mariage avec l'infant de Castille ne fut contracté qu'en cette année même 1257. Il existe aux archives d'Eure-et-Loir deux belles chartes originales du mois de février 1261, n. s., données au prieuré de Saint-Thomas d'Épernon, l'une relative à la haute, moyenne et basse justice des religieux, et l'autre à la clôture de leur étang, dans lesquelles les deux époux prennent les titres suivants : « ....... Ferrandus, illustris regis Hyspanie filius, heres Pontivi et dominus Sparnonis ac miles, et domina Laura de Monteforti, ejusdem Sparnonis domina, ejus uxor.......... » Il ne reste malheureusement aucun fragment aux lacs de soie verte, rouge et jaune. — Nous devons conclure des titres de domicellus et de domicella, qu'ils prennent dans la présente charte et sur le sceau décrit à la page 529, que les deux époux étaient encore mineurs ; ce qui est indubitable pour Ferdinand, puisque nous venons de voir que le second mariage de son père avait eu lieu en 1237. Du reste, l'infant de Castille ne survécut pas longtemps ; car, dès l'année 1264, Laure était mariée en secondes noces à Henri de Grandpré, VIIe du nom, seigneur de Livry, avec lequel elle souscrivait un acte cette année même. Nous connaissons également aux archives d'Eure-et-Loir une charte originale relative aux foires du bourg Saint-Thomas d'Épernon, du mois de décembre 1257, dont l'intitulé est ainsi conçu : « ......... Henricus de Grandi-Prato, miles, dominus de Lyvriaco, et Laura de Monteforti, ejus uxor, domina de Sparnone........ » (Arch. d'Eure-et-Loir. — Fonds de Saint-Thomas d'Épernon, nos 5, 22 et 52.) — Laure de Montfort paraît être morte dans le courant de l'année 1270. (P. Anselme, t. II, p. 319.) Après sa mort, la baronnie d'Épernon échut à son fils Jean, comte d'Aumale, né de son premier mariage, comme le prouve une charte originale du mois de février 1284, n. s., publié dans notre Recueil de chartes du prieuré des Moulineaux, nº XXVII, p. 30. A. M. Voir nos CCCCLVI et CCCCLVII.
Dec. 1257

" Littere Johannis, filii comitis Suessionensis, et Margarite, uxoris ejus, de CCCtis arpentis terre que dedit nobis Johannes, comes Montisfortis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 99, l. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Johannes, filius comitis Suessionensis, et Margarita, filia comitis Almarici de Monteforti, uxor ejusdem Johannis, salutem in Domino : Notum facimus quod bone memorie Johannes, quondam comes Montisfortis, karissimus in Christo frater noster, de assensu et voluntate Johanne, uxoris sue, nunc defuncte, dedit, concessit et liberavit, im perpetuam et puram elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii et monasterio eorumdem trecenta arpenta terre in uno tenenti, contigua ex una parte terris dictorum monachorum, scilicet terris granchie Sancti Benedicti, ex alia parte terris Veteris-Ecclesie, ex alia parte chemino Carnotensi, ab eisdem abbate et conventu et eorum monasterio perpetuo tenenda in manu mortua et possidenda, libere et quiete et pacifice, absque aliquo onere censuali, coustuma, servicio et redibicione quacumque. Et promisit eisdem abbati et conventui idem Johannes comes predictus quod contra donationem predictam non veniret in futurum, set dictas terras liberas et quietas, secundum quod dictum est, garantizaret et liberaret in manu mortua contra omnes eisdem abbati et conventui ac monasterio eorumdem, prout in litteris ipsius comitis super hoc confectis plenius continetur. Nos autem Johannes et Margarita predicti predictam donacionem ab ipso comite de dictis trecentis arpentis terre, eo modo quo dictum est, eisdem religiosis factam concedimus, volumus, laudamus, etc. (ut in prœcedenti charta)........................... In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sepedictis religiosis dedimus et liberavimus sigillorum nostrorum impressione munitas. Datum anno Domini Mº CCº quinquagesimo septimo, mense decembri.

Voir nos CCCCLVI et CCCCLVII, et la charte précédente.
Dec. 1257

" Officialis Carnotensis, de I modio bladi quem nobis donavit Guillelmus de Gaseranno. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 138, l. 3, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Guillelmus de Gaseranno, filius quondam defuncti Ferrici de Gaseranno, quondam militis, exequtor, ut dicebat, defuncti Guillelmi de Gaseranno, quondam filii defuncti Menerii de Gaseranno, quondam militis, recognovit dictum defunctum Guillelmum decessisse viginti annis elapsis ; recognovit etiam eumdem defunctum Guillelmum legavisse in testamento suo et cepisse ad exequendum suum testamentum unum modium bladi annui redditus percipiendum super hereditate dicti defuncti Guillelmi ; recognovit etiam dictus exequtor quod dictus Guillelmus defunctus ipsi Guillelmo, exequtori, et Ade de Gaseranno, quondam militi, quondam fratri dicti Guillelmi de Gaseranno, exequtoris, et coexequtori suo potestatem et speciale mandatum dedit assignandi dictum modium bladi annui redditus alicui pio loco, prout eis placeret, pro salute anime dicti defuncti Guillelmi, quondam filii dicti Menerii ; recognovit etiam quod dictus Adam decessit, nulla assignatione facta de dicto modio bladi annui redditus, et quod erat dictus modius bladi annui redditus assignandus. Qui Guillelmus, exequtor, volens et intendens....... dicti defuncti Guillelmi cujus testamenti erat, ut dicebat, exequtor, exequtioni demandare, dictum modium bladi annui redditus....... dictum testamentum assignavit et concessit, pro remedio anime dicti defuncti, cujus erat, ut dicebat, exequtor, religio[sis abbati] et conventui Vallium Sarneii, ab eisdem abbate et conventu percipiendum et habendum, singulis annis, ratione dicti legati, [super] hereditate dicti defuncti Guillelmi. Concessit etiam idem exequtor et dedit in elemosinam, pro anima dicti defuncti Guillelmi, dictis religiosis fructus dicti modii bladi annui redditus, qui a tempore mortis dicti defuncti Guillelmi usque ad tempus quo presentes littere confecte fuerunt possent percipi et haberi, ab eisdem religiosis percipiendos et habendos ; omne jus et omnem actionem que et quod contra heredes dicti defuncti Guillelmi, dictum exequtorem, ratione dicti modii bladi annui redditus, a morte dicti Guillelmi defuncti, competebant et competere poterant, in eosdem religiosos ex nunc penitus transferendo ; promittens per fidem suam se non venturum de cetero, per se vel per alium, aliqua causa seu ratione, contra premissa vel aliquod de premissis. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigillavimus sigillo curie Carnotensis. Datum anno Domini Mº CCº Lº septimo, mense decembri.

Un Ferry de Gazeran confirmait en avril 1244, conjointement avec son frère Simon, seigneur de Gazeran, la donation que Mainier, leur père, avait faite aux religieux des Moulineaux d'un muid de blé sur son moulin de Gazeran. (Rec. de chartes des Moulineaux, nº XXII, p. 24.) La charte que nous publions en ce moment, et une autre que nous retrouverons en 1262, permettent de reconstituer la généalogie des seigneurs de Gazeran, jusqu'ici imparfaitement connue. Voir nº DII, p. 464.
Jan. 1258, n. s.

" Littere de excambio inter nos et Symonem de Logiis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 136, l. 2, nº 10 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, P[etrus], Parisiensis ecclesie archidiaconus, salutem in Domino : Notum facimus quod dominus Guillelmus de Vertville et dominus Guillelmus de Bretonneria, milites, asseruerunt coram nobis quod defunctus Symon de Logiis, miles, et Agnes, ejus uxor, quondam dederant et concesserant religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii unum modium frumenti annui redditus, in granchia dictorum defuncti Symonis et Agnetis percipiendum. Item asseruerunt coram nobis quod dicti abbas et conventus quittaverant dicte Agneti et ejus heredibus dictum modium frumenti, pro tribus arpentis prati vel circiter, ut dicitur, in uno tenenti, sita inter Vadum-Serratum et Buxeriam, que quondam fuerunt Talpini de Forgiis, contigua ex una parte terre Philippi majoris de Vado-Serrato, et ex altera parte terre liberorum defuncti Guidonis de Vado-Serrato, in censiva domini Guillelmi de Vertvilla, ut dicitur, militis. Que tria arpenta prati dictus dominus Guillelmus de Vertvilla tenet in feodum a dicto domino Guillelmo de Bretonneria : que etiam tria arpenta prati dicta domina Agnes dedit, permutationis nomine, dictis abbati et conventui pro dicto modio frumenti, ut dicebant. Et voluerunt et concesserunt dicti milites dictam permutationem. Voluerunt etiam et concesserunt spontanee quod dicti abbas et conventus, in manu mortua, in perpetuum, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, libere et quiete, sine aliqua redibencia seu coustuma vel servicio seu alio onere, teneant et possideant, exceptis viginti sex denariis annui census dicto domino Guillelmo de Vervilla annuatim reddendis, nichil juris seu dominii in dictis pratis preter dictum censum retinentes, set totum in dictos religiosos transferentes, salvo censu predicto. Et promiserunt dicti milites, etc...... Datum anno Domini millesimo ducentesimo septimo, mense januario.

Voir nº DLXXV, p. 535.
Mart. 1258, n. s.

" Domini Johannis de Brueriis et Thome fratris ejus, militum, de libertate nobis facta in feodis suis de Bercheriis in possessionibus ibi jam a nobis acquisitis et rebus aliis acquirendis.

Original en parchemin. — Inv., p. 16, l. 7, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Johannes, dominus Brueriarum, et ego Thomas, miles, frater ejus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Noveritis quod nos volumus et concedimus et approbamus quod dilecti nostri in Christo abbas et conventus Vallium Sarnaii, teneant et possideant in manu mortua, in futurum, libere et pacifice, omnia quecumque, titulo donacionis seu titulo empcionis seu quolibet acquisitionis genere et titulo, acquisierunt usque ad presens tempus in feodo nostro apud Bercherias, et in confinio dicte ville, et eciam in feodo nostro de Brueriis, et specialiter omnia illa que acquisierunt a Theobaldo de Piovillari, milite, Hugone Pagani et Guerinno de Bercheriis, armigeris, tam in domibus quam in terris, vineis, feodis, censibus, nemoribus et quibuslibet rebus aliis, qualescumque et quantecumque et ubicumque existant ; volentes et concedentes, etc..........................

In cujus rei testimonium et munimen, predictis religiosis presentes litteras dedimus sigillorum nostrorum impressione munitas. Datum anno Domini Mº CCº quinquagesimo septimo, mense martio.

En novembre 1259, nous voyons Jean, seigneur de Bruyères-le-Châtel, chevalier, et Eustachie, sa femme, s'opposer à la fermeture du cloître Notre-Dame, comme propriétaires d'une maison sise audit cloître. Cette maison fut vendue au chapitre de Chartres en 1302 par Thomas, seigneur de Bruyères, fils de Jean. L. M. Thomas de Bruyères confirma cet amortissement par lettres de juillet 1304. Voir nos CCCCLXXV et DXI, où Thibaut de Poisvilliers est désigné sous les noms de Theobaldus de Poyviler ou Theobaldus de Piatovillari. Voir nº DLXXVI, p. 524. Voir nos CCCCII, p. 368, et CCCCXLVII, p. 407.

Cette pièce fut vidimée en 1289 par le prévôt de Paris :

« A touz ceus que ces présentes lettres verront, Jehan de Montegni, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous vous faisons à savoir que nous avons veu unes lettres qui contiennent tele fourme :

 »Desqueles letres nous faimes transcrit sus le scel de la prévosté de Paris, sauf le droit de chacun, l'an de grâce mil CC quatre vinz et neuf, le vendredi apres la feste de Touz Sainz.

"Collation fete par Thibout. »

(Inv., p. 16, c. C., nº 7.)

Sept. 1258

De venditione unius arpenti terræ in territorio de Sallice-Mellerii.

Original en parchemin. — Inv., p. 140, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod Robertus, dictus de Poissiaco, de Gonessia, et Ligardis, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse et in perpetuum quittavisse magistro Radulpho de Gonessia et ejus heredibus, pro octo libris et sex solidis parisiensibus, unum arpentum terre arabilis, situm, ut dicebant, in territorio de Sallice-Mellerii, contiguum ex una parte terre Stephani, draperii, et terre marchisii dicti Bouchert, ex alia, ut dicebant, in censiva et dominio defuncti Petri de Codreel, militis, videlicet dimidium arpentum ad campipartem, et dimidium arpentum ad unum denarium solommodo census annui, solvendum quolibet in octabis beati Dyonisii. Et promiserunt, etc......... Datum anno Domini ducentesimo octavo, mense septembri.

23 nov. 1258

De venditione anius arpenti terræ et demidii apud Fontem-Salminerii.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 140, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Rericus, dictus Boucheron, de Gonnessia, et Maria, ejus uxor, asseruerunt quod ipsi habebant, tenebant et possidebant, de hereditate dicte Marie, unum arpentum et dimidium terre arabilis, site in territorio quod dicitur Fons-Salminerii, in censiva domini Petri de Coudreel, militis, ut dicebant, ad duos denarios et obolum capitalis census, duobus terminis annuatim persolvendos, videlicet medietatem in medio mensis mayi et aliam medietatem in festo beati Dyonisii, ut dicebant. Que quidem arpentum et dimidium dicte terre dicti Rericus et Maria, ejus uxor, recognoverunt et confessi fuerunt se vendidisse et in perpetuum quittavisse magistro Radulpho de Gonnessia, clerico, pro quatuordecim libris et dimidia parisiensibus, etc...... Datum anno Domini millesimo CCº Lº octavo, mense novembris, die sabbati in festo beati Clementis.

Signé : « Johannes de Monte-Letherico.

1258

" Carta de commutacione terrarum facta inter nos et priorem de Tyronnel. "

Original en parchemin. — Inv., p. 86, l. 1, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, abbas Tyronensis totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, de communi omnium nostrorum assensu, pensata utilitate monasterii nostri, in modum permutationis seu excambii, dedimus et concessimus viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii unam peciam terre arabilis, continentem circiter quatuor sextarios seminis, ad mensuram de Abluiis, que pertinebat ad prioratum nostrum de Sancto Hyspano de Abluiis, sitam in sentorio quod ducit de granchia de Provellu apud Bretonvillam, inter terras dictorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, tenendam ab eisdem abbate et conventu Vallium Sarnaii, perpetuo habendam et possidendam, pro quadam alia pecia terre dictorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, circiter quatuor sextarios seminis continente, ad mensuram prefatam, sita in loco seu territorio quod dicitur Fossa-Germondi, a nobis, nomine nostro et monasterii nostri de Tyronio, tenenda et perpetuo possidenda ; promittentes bona fide quod contra permutationem predictam non veniemus in futurum. In cujus rei testimonium, predictis religiosis dedimus presentes litteras sigillorum nostrorum impressionibus signatas. Actum anno Domini Mº CCº Lº octavo.

Jan. 1259, n. s.

" Emptionis masure juxta Nicholaum a magistro Manasserio. "

Original en parchemin. — Inv., p. 140, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem : Notum facimus quod magister Manesserius de Gonessia, clericus, recognovit se vendidisse et in perpetuum quittavisse magistro Radulpho de Gonessia, clerico, et ejus heredibus, pro undecim libris parisiensibus, quamdam masuram quam ipse dicebat se habere et possidere apud Gonessiam, ab opposita parte monasterii Sancti Nicholai, in censiva regis, oneratam in uno denario parisiensi annui census tantummodo. Et promisit, etc........................ Datum anno Domini millesimo ducentesimo octavo, mense januario.

11 mai. 1259

" De venditione arpenti et dimidii empti a Johanne Lovin et Agnete ejus uxore. "

Original en parchemin. — Inv., p. 140, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes, dictus Louvin, de Monte-Firmolio, et Agnes, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse, concessisse et im perpetuum quittasse magistro Radulpho de Gonnessia, officiali venerabilis viri P[etri], ecclesie Parisiensis archidiaconi, et ejus heredibus, pro quatuordecim libris parisiensibus, arpentum et dimidium prati, que dicebant se habere et possidere ex hereditate dicte Agnetis, sita inter Kalam et Villam-Novam, in loco qui dicitur Prata au Praarais, in censiva Radulphi de Paciaco, civis Parisiensis, ad duodecim denarios capitalis census annuatim, in Nativitate beati Johannis Baptiste, persolvendos. Promittentes, etc........................ Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo nono, die sabbati post festum beati Johannis ante portam Latinam, mense mayo.

Signé : « Bertaudus.

Jul. 1259

De compositione cum prioratu sancti Thomæ Sparnonensis, de censibus et redditibus apud Sparnonem.

Original en parchemin. — Inv., p. 137, l. 3, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, prior sancti Thome Sparnonis, salutem in Domino : Noverint universi quod cum contentio esset et diu fuisset inter nos et conventum nostrum, ex una parte, et religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex altera, super eo videlicet quod nos et conventus noster predictus, volebamus et petebamus a religiosis predictis quod ipsi ponerent extra manum suam census quosdam seu redditus quos ipsi percipiebant et percipere consueverant, annuatim in festo sancti Remigii, apud Sparnonem, a personis inferius annotatis, videlicet a Dyonisio, dicto Parvo, decem solidos pro quadam hostisia et terris ibidem adjacentibus ; ab illis qui dicuntur les Pepinais, sex solidos pro quadam teneura quam habent apud Savonières ; a Gaufrido Maulevaut, tres solidos de domo de Capella ante furnum ; a familia Petri Tibert, duodecim denarios a tenemento eorumdem de Savonières ; a Thoma de Houdenc, clerico, decem denarios et obolum de quadam area de Savonières : quos quidem redditus seu census movere dicebamus de nostro dominio et censiva. Item cum contentio esset et diu fuisset inter nos et conventum nostrum, ex una parte, et dictos religiosos, ex altera, super eo videlicet quod nos exigebamus seu exigere nitebamur a Renoldo de Chancres, hospite eorumdem, omne genus costumarie de rebus suis, quousque vendebat seu venales exponebat in mercatis nostris que habemus apud Sparnonem, dictis religiosis ex adverso asserentibus et dicentibus se non teneri ponere extra manum suam census seu redditus predictos et nos nichil juris in eisdem habere. Dicerent etiam dictum hospitem suum manentem in quadam domo movente ab eisdem et sita in censiva eorum, in vico qui dicitur vicus de Capella, in exitu castri Sparnonis, et adheret ac juncta est porte dicti castri, que vulgariter dicitur porta de Capella, omnino eundem hospitem liberum et immunem ab omni prestatione quarumlibet costumarum, tam ex donatione Symonis, quondam comitis Ebroycensis, qui comes dedit eisdem religiosis dictam domum omnino liberam in perpetuum, nec non et hospitem predictum manentem, et quemlibet in eadem domo post dictum Renoldum, im perpetuum successive mansurum, quem ex prescriptione longi temporis legitime et diu obtenta ab eisdem et hospite suo, ut dicebant. Tandem, de bonorum virorum consilio, pensata utilitate monasterii nostri et sui, inter nos et conventum nostrum predictum, ex una parte, et dictos religiosos, ex altera, pacificatio super dictis contentionibus extitit in hunc modum, videlicet quod dicti religiosi nobis et prioratui nostro seu conventui im perpetuum quitaverunt et resignaverunt omnes redditus seu census, necnon et omnes alios redditus seu census, si quos alios habebant vel habere poterant, usque in hodiernum diem, in castro seu territorio Sparnonis, et omne jus tam possessionis quam proprietatis quod in predictis censibus seu redditibus habebant vel habere poterant quoquo modo seu occasione seu ratione premissorum, in nos et prioratum nostrum supradictum ex nunc im perpetuum transtulerunt, et censuarii qui debebant eisdem census seu redditus predictos de eisdem nobis instaverunt, exceptis sex solidis quos illi qui vocantur les Poucinois consueverant percipere de censibus predictis in loco qui dicitur la Savonière, et per manum dictorum religiosorum annuatim ; volentes et concedentes quod ex nunc dicti censuarii nobis et prioratui nostro predicto sancti Thome Sparnonis in futurum de predictis satisfaciant, et annuatim de eisdem satisfaciant nobis, et respondeant secundum consuetudinem Sparnonis, et excepto censu pro dicta domo libera, eisdem religiosis debito ab hospite nunc manente in eadem et hospitibus in eadem mansuris, eisdem annuatim reddendo, prout antea fieri consuevit. Nos vero, in recompensationem premissorum et pro bono pacis, viginti libras parisienses dedimus et solvimus religiosis predictis ; volumus etiam et concedimus quod hospes eorum predictus et alii qui pro tempore in eadem domo manebunt successive, unus post alium, omnino liberi et immunes existant in perpetuum, per castrum Sparnonis et territorium ejusdem, excepta terra et censiva nostra, et que a nobis movere videntur a prestatione quarumlibet costumarum, quocumque nomine censeantur, die mercati nostri et etiam quibuslibet aliis diebus, quantum ad nos et prioratum nostrum pertinet, si in aliquibus costumis idem hospes nobis vel prioratui nostro tenebatur vel etiam teneri videbatur. Si vero de rebus hospitis supradicti quas venales exposuerunt, utrum sue proprie fuerint dubitatum fuerit, ipse vel qui res venderit loco ejus super hoc fidem prestet corporalem nobis, omni alio genere probationis excluso. In cujus rei testimonium et memoriam, presentes litteras sigilli nostri munimine roboravimus. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo nono, mense julio.

Voir nº LIV, p. 71.
Sept. 1259

" De quadam masura vendita Renoldo de Coarvilla. "

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 4, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod Odo de Penillosa et Eremburgis, uxor mea, de communi assensu nostro, vendidimus et concessimus Renoldo, filio Petri de Coarvilla defuncti, unam masuram quam habebamus in parrochia sancti Nicholai de Vernone, inter cheminum domini regis, ex una parte, et masuram Ricardi, dicti Oe, ex altera, pro triginta solidis parisiensibus, etc.................. Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº Lº nono, mense septembri. Testibus hiis : Radulfo de Maio, Guiardo de Penillosa, Ricardo le Bolengier, Tyboudo le Vachier, Ricardo le Sueor de Coarvilla, et pluribus aliis.

Sept. 1259

" De duabus petiis terre apud Penilleuse et quadam masura vendita fratri Renoldo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 81, l. 10, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri, quod ego Guillelmus Galeis, senior, de assensu et voluntate Emeline, [uxoris] mee, et heredum meorum, vendidi et concessi Renoldo de Coarvilla, filio defuncti Petri de Coarvilla, duas partes [terre] sitas in parrochia de Penillosa, quarum scilicet prima sita est apud le Roont Feuquerai, inter terram heredum Martini, [car]nificis, ex una parte, et terram Rogeri, filii Gervasii, ex altera ; et secunda sita est apud culturam Herqu...., inter terram dictorum heredum Martini, carnificis, ex una parte, et terram heredum dicti Petri de Boglein...., militis, defuncti, ex altera, pro undecim libris parisiensibus, etc........................... Et ego dictus Guillelmus assignavi in contraplegium dicto Renoldo et ejus heredibus unam peciam t[erre], sitam apud capellam de Penillosa, inter terram heredum Roberti de Cauda, defuncti, ex una [parte], et terram Rogeri, filii Gervasii, ex altera, ad sua dampna sive deperdita, valore ad valorem, [res]tauranda. Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego dictus Guillelmus presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº Lº nono, mense septembri. Testibus hiis : Radulpho de Maio, Tiboudo le Vacher, Odone le Mercier, Ricardo le Sutor, Guiardo le Boulangier, Guillelmo le Meteer, et pluribus aliis.

19 oct. 1259

" Carta unius arpenti apud Bonolium. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 140, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillermus, dictus Lestree, et Amelina, ejus uxor, recognoverunt coram nobis se vendidisse et in perpetuum quittavisse magistro Radulpho de Gonnessia, clerico, et ejus heredibus, sive causam habentibus ab eodem, pro sexaginta et quinque solidis parisiensibus, unum arpentum et novem cordas terre arabilis quod dicebant se habere, tenere et possidere, ex hereditate dicti Guillelmi, apud Bonolium juxta Gonnessiam, in territorio quod dicitur la Fosseite à Pontiblon, in censiva et campiparte domine Petronille de Bonolio, ad sex denarios parisienses capitalis census, ut dicebant. Et promiserunt, etc......................... Datum anno Domini Mº CCº Lº nono, die sabbati post octabas beati Dyonisii, mense octobri.

Oct. 1259

De venditione terciæ partis cujusdam masuræ apud Yvriacum.

Original en parchemin. — Inv., p. 17, c. H, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod dominus Bernardus, presbiter sancti Nicholai de Cardineto Parisiensis, et Bertaudus, dictus Imperator, asseruerunt se esse exequtores testamenti defuncti Petri Guillelmi ; asseruerunt eciam quod dictus defunctus, tempore quo vivebat, habebat, tenebat et possidebat quamdam terciam partem cujusdam masure site apud Yvriacum, in censiva sancti Martini de Campis Parisiensis, contigue terre Johannis de Compendio, ut dicebant. Quam terciam partem ipsi asserentes se posse vendere, prout ex beneficio testamenti competebat eis, ut dicebant, prout se comportat, recognoverunt dicti exequtores, nomine exequtorio dicti defuncti et pro dicti defuncti voluntate adimplenda, ut dicebant, se vendidisse et in perpetuum quittavisse venerabili viro Petro de Braya, Parisiensi canonico, pro sex libris tresdecim solidis et quatuor denariis parisiensibus, jam solutis eisdem a dicto emptore in pecunia numerata, sicut confessi sunt coram nobis. Et promiserunt dicti exequtores, etc................... Preterea Johannes, dictus Chatri, Garnerus Helluini et Guillelmus Vincencii, laudaverunt, voluerunt et concesserunt dictam venditionem, et dictam masuram eidem emptori quictaverunt penitus et expresse, fide prestita corporali. Datum anno Domini ducentesimo nono, mense octobri.

Nov. 1259

De libertatibus et privilegiis abbatiæ.

Original en parchemin. — Inv., p. 26, 1. G. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex, omnibus baillivis suis ad quos littere presentes pervenerint, salutem : Mandantes vobis precipimus quatinus libertates et privilegia, que clare memorie rex Philippus, avus noster, et pie recordationis rex Ludovicus, genitor noster, et nos concessimus dilectis nostris monachis Vallium Serneii, teneatis et teneri faciatis firmiter. Actum Parisius, anno Domini Mº CCº quinquagesimo nono, mense novembri.

Nov. 1259. — Vid. jan. 1291

De venditione duarum peciarum terræ apud Bercherias-Meingoti.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 16, I. 7, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes licteras inspecturis, officialis Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis nos vidisse quasdam licteras que sequuntur, in hec verba :

Universis presentes licteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Symon, dictus Espenrier, miles, et Johanna, ejus uxor, vendiderunt et nomine venditionis concesserunt, pro triginta libris carnotensibus, Stephano Carbonario duas pecias terre, quatuor sextaria vel circiter semeure continentis, ut dicitur ; quas, ratione hereditatis dicte Johanne, habebant dicti venditores, ut dicebant, sitas apud Bercherias-Meingoti ; quarum una pecia sita est, ut dicitur, juxta terram Fromondi, dicti Male-Terre, et alia pecia sita est, ut dicitur, juxta terram Roberti de Ymonvilla, militis, in dominio, ut dicitur, capituli Carnotensis ; necnon et quatuor sextaria, una rasa minus, avene annui redditus, tres gallinas, tres denarios, tres panes oblierez annui redditus solvendi, ad Nativitatem Domini, circa decem et octo denarios censuales annui redditus solvendos annuatim, ad festum sancti Remigii et ad Ramos Palmarum ; quos redditus percipiebant dicti venditores, ut dicebant, singulis annis, apud Bercherias-Meingoti, et omnes et singulos alios redditus lanarum, agnorum et vini, quos ratione hereditatis dicte Johanne habebant dicti venditores apud Bercherias-Meingoti, ut dicebant, videlicet in villa de Bercheriis predictis. Quas res omnes et singulas, etc............................. In cujus rei testimonium et munimen, presentes licteras sigillo curie Carnotensis duximus sigillandas. Datum anno Domini Mº CCº Lº nono, mense novembri.

Quod autem vidimus, hoc testamur. Datum hujusmodi transcripti, anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo, die sabbati in octabis Epiphanie Domini.

Signé : Monffort.

Le 17 décembre 1286, Gilot Charbonnier, fils d'Étienne, donna à l'abbaye des Vaux de Cernay tous les revenus qu'il possédait à Berchères-la-Maingot. (Voir à cette date.) Voir, sur les redevances appelées oblées et oblis, le Glossaire de Ducange et le Supplément de Carpentier au mot obliœ.
Nov. 1259

De venditione septem solidorum et dimidii incrementi census super quadam masura apud Gonnessiam.

Original en parchemin. — Inv., p. 140, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillelmus, dictus Carpentarius, et Seintima, ejus uxor, de Gonnessia, recognoverunt se vendidisse et in perpetuum quittasse magistro Radulpho de Gonnessia, archipresbitero Sancti Severini Parisiensis, et ejus heredibus sive illis qui causam habebunt ab ipso, pro quatuor libris et dimidia parisiensibus, septem solidos et dimidium incrementi census, quos dicebant se habere super quadam masura, sita apud Gonnessiam versus Plancham, in censiva domini regis, ad quinque denarios capitalis census. Quos quidem septem solidos et dimidium debet habere et percipere annuatim super dicta masura dictus magister, duobus terminis, videlicet medietatem in medio mayi et aliam medietatem in octabis beati Dyonisii, ut dicebant. Et promiserunt, etc........................... Datum anno Domini millesimo ducentesimo nono, mense novembri.

Signé : Petrus de Gonnessia.

Nov. 1259

" Carta arpenti terre empti a Guillelmo Charpentario et ejus uxore apud Crucem Alarge. "

Original en parchemin. — Inv., p. 140, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, in Domino salutem : Notum facimus quod Guillermus, dictus Carpentarius, et Seintisma, uxor sua, recognoverunt se vendidisse magistro Radulpho de Gonnessia et ejus heredibus et in perpetuum quittavisse, pro decem et septem libris parisiensibus, quamdam peciam terre arabilis, unum arpentum et quindecim cordas continentem, ut dicitur, quam dicebant se habere et possidere apud Gonnessiam, versus Crucem defuncte Alargie, ut dicebant, in dominio domini de Codrello, ad talem decimam et campipartem, videlicet quod, fructibus decimatis et campiparte, dictus dominus de Codrello habet et percipit solummodo terciam partem decime et campipartis, aliis duabus partibus possessori terre predicte quitte et libere nichilominus remanentibus. Promittentes, etc........... Promiserunt insuper, per fidem suam, quod quam cito Petrum, clericum, fratrem dicte Seintisme, absentem, ut dicebant, repatriare contigerit, ipsi facient et efficaciter procurabunt erga ipsum Petrum quod ipse dictam vendicionem acceptabit, laudabit et ratam habebit. Et de omnibus et singulis premissis tenendis et observandis ipsi venditores obligaverunt dicto magistro Radulpho et ejus heredibus quandam domum quam habent, ut dicebant, apud Gonnessiam, contiguam domui Antelmi, dicti Piquert ; item unum stallum quod habent in draperia de Gonnessia, et aliud stallum in draperia Montismaurenciaci, ut dicebant ; dicta stalla cum domo predicta relinquentes specialiter obligata. Insuper de premissis omnibus et singulis tenendis et fideliter adimplendis, Rogerius, draperius, Thomas de Dugniaco, et Radulphus, gener Johannis de Ganterio, coram nobis constituerunt se plegios et principales garantizatores pro dictis venditoribus. Datum anno Domini millesimo ducentesimo quinquagesimo nono, mense novembri.

Dec. 1259

De venditione cujusdam domus, Parisius, in vico qui dicitur ad Fenum.

Original en parchemin. — Inv., p. 51, c. A, nº 26. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis ecclesie Parisiensis archidiaconi, salutem in Domino : Notum facimus quod Richardus Illuminator et Johanna, ejus uxor, asseruerunt quod ipsi habebant quamdam domum, sitam Parisius, ultra Parvum-Pontem, in vico qui dicitur vicus ad Fenum, ab oppositis domus monachorum Vallium Sarnaii, contiguam granchie Johannis Flamingi, ex una parte, et domui Ade scutiferi, ex altera, in censiva burgenssium Parisiensium, honeratam in duodecim denariis parisiensibus capitalis census et in quadraginta solidis parisiensibus incrementi census. Quam siquidem domum recognoverunt se dedisse et concessisse in perpetuum magistro Petro de Maceriis, clerico, et ejus heredibus, ad incrementum census duodecim denariorum parisiensium, solvendorum eisdem Richardo et Johanni et eorum heredibus, singulis annis, terminis pariter consuetis. Et promiserunt, etc............. Quod autem audivimus, hoc testamur, salvo jure cujuslibet. Datum anno Domini Mº CCº Lº nono, mense decembri.

Jan. 1260, n. s.

" De I quarterio prati quod dedit porte abbatie Maria, castellana de Nealpha, quod pratum vocatur des Escoriardes. "

Original en parchemin scellé. Inv., p. 58, 1. B, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Maria, castellana Nielphe-Castri, uxor quondam domini Guidonis de Caprosia junioris, militis, in Domino salutem : Omnibus notum fieri cupio quod ego volo et concedo quod dilecti nostri in Christo abbas et conventus Vallium Sarnaii, ad opus porto dicte abbatie, teneant et in pace possideant unum quarterium prati, situm in loco qui dicitur les Escoriades, situm in censiva et dominio liberorum meorum, quos a dicto Guidone suscepi et quos in ballo meo et custodia habere cognoscor ; quod quarterium prati emerant ad opus dicte porte, specialiter a Maria, quondam uxore Petri, dicti Compeignon, honeratum uno obolo annui census et quarterio unius trosse feni, annis singulis, dictis liberis meis reddendis ; et volo, nec enim amplius possum, quod dicti religiosi teneant dictum pratum, usquequo dicti liberi mei ad perfectam et adultam pervenerint etatem, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi, libere et quiete, excepto honore census predicti. In cujus rei testimonium, portario dicte abbatie, scilicet fratri Nicholao, presentes litteras dedi sigilli mei impressione munitas. Actum anno Domini Mº CCº Lº nono, mense januario.

Guy de Chevreuse était donc mort à cette époque ; c'est son fils que nous retrouvons au mois de juin 1278, et dont nous décrirons le sceau, pareil, au reste, à celui de son père, sauf la légende. V. note 2, p. 453. Ce sceau a été décrit nº CCCCXCII, p. 453 ; il est gravé.
Jan. 1260, n. s.

De venditione duorum arpentorum et dimidii terræ apud Gonnessiam, in territorio de Castellione.

Original en parchemin. — Inv., p. 140, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Jobannes, dictus de Centen, de Gonnessia, et Ysabellis, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse et in perpetuum quittavisse magistro Radulpho de Gonnessia, clerico, et ejus heredibus sive illis qui causam habebunt ab ipso, pro decem et septem libris parisiensibus, duo arpenta et dimidium terre arabilis bladate, site in una pecia apud Gonnessiam, in territorio do Castellione, ut dicitur, in censiva et dominio beati Dyonisii in Francia, ad quinque denarios parisienses solummodo censuales. Et promiserunt, etc........... Et de recta garantia ferenda super dicta venditione Guiardus, dictus Bos, se plegium constituit erga dictum magistrum Radulphum. Datum anno Domini ducentesimo nono, mense januario.

Signé : « Galterus de Fontaneto."

Mart. 1260, n. s.

" Carta de uno arpento prati quod nobis concessit Petrus, miles, de Sancto Hylarione. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 16, 1. 8, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Petrus de Sancto Hilarione, miles, salutem in Domino : Notum facio quod in escambium et recompensationem quatuor sextariorum bladi annui redditus in quibus tenebar religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii dedi, cessi et concessi, in perpetuam elemosinam, propter remedium anime mee, patris et matris mee et antecessorum meorum, unum arpentum prati, situm in loco qui dicitur Magnum Pratum, in parrochia Sancti Hylarionis, junctum ex una parte prato domini Andree, dicti Polin, militis, et ex alia parte junctum prato domini Guerini, militis, fratris magistri Petri, militis, liberum et quitum ab omni censu, honere et costuma, tenendum et habendum ab ipsis religiosis in manu mortua, et in perpetuo possidendum. Promittens, etc............................ In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras dictis religiosis dedi sigillo meo sigillatas. Et de dicto prato in manu domni Guerini, abbatis Vallium Sarnaii, me, nomine sui monasterii, desesivi : presentibus : Guidone de Ruppeforti et Guerino de Sancto Hyllarione, militibus ; fratre Petro, dicto Chauvel ; fratre Guillelmo de Pateio, monachis monasterii supradicti, et Roberto de Baseinvilla, clerico, procuratore monasterii antedicti. Datum anno Domini Mº CCº Lº nono, mense marcio.

Fragment de sceau en cire brune, sur queue de parchemin. Décrit nº DLXX. p. 530, et gravé.
Mart. 1260, n. s.

" De concessione filii ejus, super dono vinearum quod nobis fecit Arnulphus, apud Montem-Lethericum, sitarum in territorio de Fous. "

Original en parchemin. — Inv., p. 5, 1. A, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guido, clericus, filius quondam Arnulphi, dicti Carnificis, de Monte-Letherico, recognovit quod dictus Arnulphus, pater suus, et Floria, mater sua, uxor quondam dicti Arnulphi, dederunt, cesserunt et concesserunt, jam diu est, in puram et perpetuam elemosinam, pietatis intuitu, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, duo arpenta et dimidium vinee vel circiter, sita prope Montem-Lethericum, in loco qui dicitur Fous, in censiva dictorum monachorum ; quam donationem et concessionem dictus Guido, clericus, voluit, concessit et laudavit, promittens, etc.............. In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad instanciam dicti Guidonis, sigillo curie Parisiensis fecimus sigillari. Actum anno Domini Mº CCº quinquagesimo nono, mense marcio.

Voir nº CCCCLI, p. 411.
Mart. 1260, n. s.

" De quadam medietate domus site apud Vernonem quam Emelina, dicta Noire-Boele, vendidit Johanni de la Porte, burgensi de Nealpha castro. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 73, 1. 2, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tara presentes quam futuri quod ego Amelina, dicta Noire-Boele, vidua, de assensu et voluntate heredum meorum, vendidi et concessi, tempore viduitatis mee, Johanni, dicto de Porta, burgensi de Neaffle-le-Chastel, medietatem domus mee, site in vico sancti Jacobi de Vernone, inter domum Reginaldi le Serreurier, ex una parte, et domum Nicholai le Tailleor, ex altera, scilicet illam medietatem que adjacet domui dicti Reginaldi le Serreurier, pro duodecim libris parisiensibus, tenendam et in perpetuum possidendam et habendam dicto Johanni et ejus heredibus, liberam et quitam ab omnibus rebus, per duos solidos parisienses de censu, domino capitali feodi, in festo sancti Remigii, annuatim persolvendos, et per duas corveias in vindemiis annuatim dicto domino faciendas. Promisi etiam et juravi, etc............. Et ut hoc firmum et stabile permaneat in futurum, ego dicta Amelina vidua presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº Lº nono, mense martii.

Cette maison fut donnée à l'abbaye des Vaux de Cernay par Jean de la Porte en décembre 1260. (Voir nº DCVIII.) Petit sceau rond, en cire jaune, sur queue de parchemin. Une fleur de lis. Légende : † S. Ameline Noireboele. (Gravé).
5 mai. 1260

" De dimidio modio ordei percipiendo apud Fontanetum-Vicecomitis, ex dono domine Agnetis, relicte defuncti Buchardi de Marliaco. "

Original en parchemin, scellé. — Inv., p. 7, l. C, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Agnes, domina de Malliaco, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, pro salute anime karissimi filii nostri primogeniti Buchardi, damus et concedimus in perpetuum dimidium modium ordei religiosis viris et honestis, abbati et conventui Vallium Sarnaii, recipiendum, annis singulis, apud Fontanetum-Vicecomitis, in granchia nostra sita ibidem, volentes quod dicti religiosi annuatim faciant anniversarium predicti Buchardi. Statuimus etiam quod ipsi predictum bladum percipiant, ut dictum est, in festo beati Remigii, pacifice et quiete. In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo, mense maio, die mercurii proxima post Inventionem sancte Crucis.

Sceau décrit note 3, p. 517, et gravé.
Mai. 1260

" Non absque dolore, ut excommunicentur malefactores nostri. "

Original en parchemin. — Inv., p. 50, l. L. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Officialis Parisiensis, conservator privilegiorum religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, a domino papa datus, omnibus presbiteris per Senonensem provinciam constitutis, salutem in Domino : Noveritis nos litteras domini pape recepisse in hec verba : Alexander, episcopus, servus servorum Dei (voir la charte nº DLIX, p. 518).....

Cum igitur, sicut ex parte dictorum religiosorum nobis est intimatum, nonnulli contra tenorem dicte indulgentie temere veniendo ipsos religiosos et familiares ipsorum multimodis agravant et molestant, possessiones, res et domos ipsorum et familiarium ipsorum irreverenter invadendo et eciam capiendo, in ipsorum et monasterii sui prejudicium non modicum et gravamen. Cum autem ipsos et eorum privilegia teneamur defendere et salvare, auctoritate domini pape nobis in hac parte commissa, vobis in virtute obediencie precipiendo mandamus quatinus quocienscumque a nuncio dictorum religiosorum presentes litteras defferente fueritis requisiti, moneatis omnes illos quos idem lator presentium vobis nominaverit, qui possessiones vel res seu domos ipsorum irreverenter invaserint vel ceperint vel res ipsas quas ceperunt detinent, restituant sine mora et ab hujusmodi molestatione desistant, nec ipsos religiosos vel ipsorum familiares contra predictam indulgentiam perturbare vel molestare presumant. Et si vobis de hujusmodi molestatione manifeste constiterit, molestatores ipsos, contradictorum et rebellium per excommunicationis sententiam, monitione competenti premissa, percellatis donec eisdem religiosis plenarie fuerit satisfactum ; nomina autem excommunicatorum nobis per vestras litteras rescribatis. Si quis autem vestrum mandato nostro, inmo potius apostolico, inobediens, quod absit, extiterit, noverit se suspensum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo, mense maio. Signé: « P. Aurelianensis.

24 jun. 1260

De venditione cujusdam domus in vico Murorum, Parisius.

Original en parchemin. — Inv., p. 51, l. A, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petronilla de Suessionis, uxor Richardi, fratris Guillelmi, matricularii de Sancto Victore, presente coram nobis dicto Richardo et consentiente, recognovit se dedisse et concessisse, in puram et perpetuam elemosinam, Guillelmo de Turonibus et ipsius heredibus medietatem cujusdam domus, ex conquestu suo, ut dicebat, moventem, sitam, Parisius, in vico Murorum, in censiva beate Marie Parisiensis, oneratam in novem denariis capitalis census, debitis in octabis sancti Remigii, ut dicitur, annuatim, contiguam domui Hugonis de Elemosina, ex una parte, et ex alia parte, domui defuncti Sellonis Moustarderii, ut dicebat. Promittens, etc............ Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo, die jovis in Nativitate beati Johannis Baptiste.

Sept. 1260

" Littere Beatricis de Monte-Letherico et filie ejus, de concessione VI arpentorum vinee, anno MCCLXo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 65, l. 7, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, oflicialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Beatrix, quondam uxor defuncti Jeuberti, dicti Monachi-Albi, et Odelina, ejus filia, quondam filia dicti defuncti Jeuberti, ut dicebant, asseruerunt et recognoverunt coram nobis quod dictus Jeubertus, tempore quo vivebat, ob remedium anime sue, donatione facta inter vivos, dederat et concesserat, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnay, quasdam vineas, videlicet tria arpenta sita in territorio quod dicitur la Flote, et alia tria arpenta sita in territorio quod dicitur Luisant, ut dicebant, retento tamen sibi, quamdiu viveret dictus Jaubertus, usufructu in vineis supradictis ; quas vineas acquisierat idem defunctus antequam contraheret matrimonium cum dicta Beatrice, ut dicebant dicte mulieres ; quas vineas dicte Beatrix et Odelina, ejus filia, et omne jus et dominium et eciam quicquid juris habebant vel habere poterant in dictis vineis quoquo modo dictis religiosis quitaverunt coram nobis penitus et expresse, pro viginti libris parisiensibus ; promittentes, etc....... Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo, mense septembri.

Oct. 1260

" De tribus solidis parisiensibus censualibus quos nobis dedit Theophania, dicta Musgoe, apud Vernonem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 39, l. C, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Theophania, dicta Mulgoe, vidua, pro salute anime mee et antecessorum meorum, dedi et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, Deo et abbacie beate Marie de Vallibus Sarnaii et monachis ibi Deo servientibus, in qua videlicet abbacia meam elegi sepulturam, tres solidos parisienses annui redditus, predictis monachis, de me et heredibus meis, in festo Omnium Sanctorum, annuatim persolvendos ; assignatos super totam masuram meam que dicitur de Corbel, sicut se habet et comportat in longum et in latum, inter vineam Gilleberti Quoquerel, ex una parte, et vineam Agnetis la Bequete, ex altera, tenendos et in perpetuum possidendos et recipiendos, sicut supradictum est, predictis monachis libere, quiete et pacifice, absque ulla contradictione mei vel heredum meorum de cetero facienda, salvo tamen jure capitalium dominorum ; et ego etiam dicta Theophania et heredes mei dictos tres solidos parisienses annui redditus dictis monachis contra omnes gentes garantizare tenemur. Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, ego dicta Theophania vidua presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº sexagesimo, mense octobri.

Dec. 1260

" De quadam domo sita apud Vernonem, quam Johannes de la Porte et uxor ejus nobis dederunt in elemosinam. "

Original en parchemin. — Inv., p. 74, l. 4, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri, quod nos Johannes, dictus de Porta, burgensis de Neaffle-le-Chastel, et Petronilla, uxor mea, pro salute animarum nostrarum, dedimus et concessimus, in puram et perpetuam elemosinam, viris religiosis abbati et conventui beate Marie de Vallibus Sarnaii, ubi nostram elegimus sepulturam, omne illud quod habebamus, ratione emptionis seu conquestus, in quadam domo sita in vico sancti Jacobi de Vernone, inter domum Raginaldi le Serreurier, ex una parte, et domum Nicholai le Tailleor, ex altera, tenendum et in perpetuum possidendum predictis religiosis, libere et quiete, absque ulla reclamatione nostri vel heredum nostrorum in posterum facienda, salvo tamen jure capitalium dominorum. Hanc autem donationem et concessionem nos et heredes nostri predictis religiosis contra omnes gentes, secundum posse nostrum, bona fide garantizare tenemur. Et ut hoc firmum et stabile permaneat in futurum, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº sexagesimo, mense decembri.

Voir nº DCII, p. 561.
1261-1270 20 jan. 1261, n. s.

" Carta officialis Parisiensis, de censiva sua apud Stagnum quam nobis dederunt Robertus de Valleia et Roscia uxore ejus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 32, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Robertus de Valleia et Roescia, ejus uxor, asseruerunt coram nobis se habere et possidere, ex conquestu suo, tria quarteria vinearum sitarum in larricio de Marolio, unam masuram cum pertinenciis ejusdem sitam apud Stagnum, et octo arpenta terre site in diversis locis et territoriis, et dimidium arpentum prati situm inter Breteschiam et nemus Sancti Nunni, ut dicebant. Que siquidem vineam, masuram, terras et pratum recognoverunt se dedisse et in perpetuum concessisse, in puram et perpetuam elemosinam, sani mente et corpore, donatione facta inter vivos, et etiam omnes conquestus suos et bona mobilia sua, ubicumque et in quibuscumque rebus existencia, presencia et futura, ob remedium anime sue, religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarnaii, retento tamen sibi in predictis rebus usufructu, quoad vixerint ; retento etiam hoc quod habeant de predictis rebus, quilibet eorum, sex libras parisienses ad suam ultimam voluntatem faciendam, prout voluerint in ultima voluntate sua pauperibus erogandas. Promittentes, etc........................... Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo, die jovis in festo sanctorum Fabiani et Sebastiani.

Jan. 1261, n. s.

" De decima quam nobis dedit Adam de Campo-Houldrici, miles. "

Original en parchemin. — Inv., p. 30, l. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Adam de Campo-Houdrici, miles, et Matildis, uxor mea, salutem in Domino : Noverint universi quod nos, ob remedium animarum nostrarum, dedimus, concessimus et legavimus, in puram et perpetuam elemosinam, donacione facta pure et simpliciter inter vivos, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii ac eorum monasterio medietatem decime de tribus arpentis terre, quam habebamus et percipiebamus in dictis tribus arpentis que sita sunt juxta terras dictorum abbatis et conventus de Sancto Roberto, que decima movebat ex hereditate predicte Matildis, uxoris mee ; promittentes, etc............................. In cujus rei testimonium et munimen, de voluntate et assensu prenominate Matildis, uxoris mee, sigillo proprio roboravi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo, mense januario.

Il faut remarquer que la terre nommée dans l'origine Essartum-Roberti prend ici pour la première fois le nom de Saint-Robert. A. M.
Mart. 1261, n. s.

" Littere de compositione facta inter nos et capitulum Carnotense super domum nostram sitam in claustro beate Marie Carnotensis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 136, l. 2, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, Lucien Merlet et Auguste Moutié (éds.). Paris : Imprimerie H. Plon, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, magistri Radulphus de Gonessa, officialis Carnotensis, et Richerus de Blesis, canonici ecclesie Carnotensis, salutem in Domino : Notum facimus quod cum discordia esset inter capitulum Carnotense, ex una parte, et religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sernei, ex altera, super divisione vendarum cujusdam domus site in claustro Carnotensi, quam domum dominus M[atheus] de Gallanda, archidiaconus Dunensis, emerat, ut dicitur, ab exequtoribus defuncti Petri de Castriduno, clerici, pro octingentis libris ; que domus fuit reverendi patris domini R[oberti] de Curteneto, Aurelianensis episcopi, quondam decani Carnotensis. Pars cujus domus, videlicet major aula et camera continua eidem aule a parte posteriori cum logis anterioribus et curia de medio, est de censiva dictorum religiosorum ; reliqua pars de censiva capituli Carnotensis, ut a bonis tam a Carnotensi capitulo quam burgensibus Carnotensibus intelleximus. Tandem, post multas dissensiones, dicte partes super dicta discordia dividendi vendas inter partes in nos hac vice compromiserunt. Nos vero, consilio habito cum pluribus bonis viris, dictas vendas, cujus summa est sexaginta sex libre et tresdecim solidi et quatuor denarii, dividimus, et nostrum arbitrium protulimus in hunc modum quod dicti religiosi habeant pro parte sua quadraginta duas libras, et capitulum residuum habebit, scilicet viginti quatuor libras et tresdecim solidos et quatuor denarios. In cujus rei testimonium et manimen, presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda. Datum anno Domini Mº CCº LXº, mense martio.

Signé : « Thomas.

Ce personnage a déjà été nommé plusieurs fois, soit comme clerc, nos DLXXXIII, DLXXXIV, DLXXXVI, DXCI et DXCIX, soit comme official de l'archidiacre de Paris, nº DLXXXVII, soit enfin comme archiprêtre de Saint-Severin, nº DXCV. Robert de Courtenay, évêque d'Orléans de 1258 à 1279. A chacune des maisons du cloître Notre-Dame étaient adossés des loges ou étaux, que l'on donnait à loyer, et où se vendaient des médailles pour les pèlerins. Voir Bulletin de la Soc. Arch. d'Eure-et-Loir, Mémoires, t. I, p. 79.
11 nov. 1261

De compositione cum abbatia de Burgulio, super decimis in territorio de Esbisoers.

Original en parchemin. — Inv., p. 145, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Mauricius, prior humilis de Nealpha-Castro, procurator abbatis et conventus de Burgulio, salutem in Domino : Notum facio universis me recepisse ab abbate et conventu Vallium Sarnaii vinginti libras parisienses, in pecunia numerata, per compositionem factam et ordinatam inter me, ex una parte, et dictos abbatem et conventum, ex altera, super decimis quas petebam ab eisdem, in territorio de Esbisoers, in terris ante Lateranense concilium adquisitis ; de qua summa pecunie teneo me integre pro pagato. Renuncians, etc............................... In cujus rei testimonium, presentes litteras, una cum litteris procurationis quas habebam ab abbate et conventu de Burgulio, dictis abbati et conventui sigillo dicti prioratus tradidi sigillatas. Datum in festo beati Martini hyemalis, anno Domini Mº CCº LXº primo.

Le quatrième concile de Latran, douzième concile œcuménique, se tint sous Innocent III, du 11 au 30 novembre 1245. Il était surtout dirigé contre le comte de Toulouse et les Albigeois ; mais les canons 51, 54, 55 et 61, entre autres, réglaient la manière de percevoir les dîmes. Le canon 55 est ainsi conçu : « Nuper abbates Cisterciensis ordinis, in generali capitulo congregati, ad commonitionem nostram, provide statuerunt ne de cætero fratres ipsius ordinis emant possessiones de quibus decimæ debentur ecclesiis, nisi forte pro monasteriis noviter fundandis....... Decernimus ergo ut de alienis terris et amodo acquirendis, etiamsi eas propriis manibus aut sumptibus deinceps excoluerint, decimas persolvant ecclesiis quibus ratione prædiorum antea solvebantur, nisi cum ipsis ecclesiis aliter duxerint componendum...... » L. M.
Nov. 1261

Carta Ludovici regis, de firma quadraginta sex acrarum terræ in foresta Bursæ.

Copie mod. — Arch. dép. de l'Orne. — Fonds de l'abbaye du Trésor de Vernon. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus universis tara presentibus quam futuris quod nos, ad firmam perpetuam, concessimns monialibus de Thesauro beate Marie, Cisterciensis ordinis, pro undecim libris et decem solidis turonensibus, nobis annuatim persolvendis, medietate videlicet ad scaccarium Pasche et alia medietate ad scaccarium sancti Michaelis, quadraginta sex acras terre a wastinio foreste Burse, sitas juxta monialium predictarum inter boscum et heremitagium ; et de dicta firma, ut dictum est, solvenda dicte moniales viginti acras terre sue, sitas juxta quadraginta sex acras predictas, in contraplegium obligarunt nobis, una cum firma predicta perpetuo remansuras si eas de contractu hujusmodi continget resilire. Nos autem premissa iisdem monialibus, ut dictum est, concessimus, salvo jure in omnibus alieno. Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentem cartam sigilli nostri fecimus impressione muniri. Actum Parisius, anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo primo, mense novembri.

L'abbaye du Trésor dépendait de l'abbaye des Vaux de Cernay. Voir note 1, p. 2. Au mois de février 1248, n. s., Louis IX avait donné à l'abbaye du Trésor le revenu de six cents acres de terre dans les forêts royales de Bourse et de Bussard. En 1250, Geoffroy, évêque de Séez, donna à la même abbaye le tiers des dîmes de ces six cents acres de terre.
Apr. 1262

" De VI solidis parisiensibus quos nobis dedit Nicholaa, relicta Radulfi, apud Vernonem, anno M CC LXIIo. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 91, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Nicholaa, quondam uxor Radulphi Anglici, defuncti, pro salute anime mee, et dicti Radulphi, quondam mariti mei, defuncti, et antecessorum meorum, dedi et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, Deo et ecclesie beate Marie de Vallibus Sarnaii et monachis ibi Deo servientibus sex solidos annui redditus, assignatos super domum meam sitam in vico de Medonta, apud Vernonem, inter domum Nicholai de Ruppe, ex una parte, et domum Baudri, nepotis mei, ex altera, tenendos et in perpetuum possidendos et percipiendos annuatim, in festo Omnium Sanctorum, predictis monachis de me et heredibus meis, quiete et pacifice, absque contradictione aliqua mei vel heredum meorum in posterum facienda, tali modo quod ego dicta Nicholaa et heredes mei dictos sex solidos parisienses annui redditus prefatis monachis contra omnes gentes garantizare tenemur. Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego dicta Nicholaa presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum mense aprilli, anno Domini Mº CCº LXº secundo.

Sceau rond, en cire verte, sur queue de parchemin. Une fleur de lis de forme bizarre. Légende : † S. Nicole dv Fosé. (Gravé.)
Mai. 1262

Testamentum Hervei de Caprosia, militis.

Original en parchemin. — Inv., p. 58, l. B, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras notum facio quod Herveus de Caprosia, miles, meum legatum facio in hunc modum : In primis lego abbacie Vallium Sarney centum libras turonenses, pro una missa cotidie, pro me et pro uxore mea et pro Sebilla, comdam domina de Alneto, et pro antecessoribus meis, in perpetuum celebranda, et cifum argenteum pro calice faciendo ; et iterum lego conventui ejusdem abbacie centum solidos ad pitenciam ; fratribus Sancte Trinitatis, decem libras turonenses ; abbacie Portus-Regis, decem libras turonenses ; abbacie de Rosca, decem libras turonenses ; fabrice beate Marie Parisiensis, decem solidos ; Domui-Dei Parisiensis, decem solidos ; presbitero de Remboulleto, sexdecim solidos pro omnibus drecturis suis et pro trincennario ; presbitero de Media-Curie, presbitero Dannipetri, presbitero de Sancto Ferreolo, presbitero de Caprosia, duobus capellanis de Turre, monachis de Caprosia, presbitero de Leprosia Caprosie, presbitero de Sancto Remigio, presbitero de Moleriis, presbitero de Troz, presbitero de Soyseio, capellano de Feritate, presbitero de Sanliciis, presbitero de Sarneio, presbitero de Menilio, presbitero de Capella, presbitero de Sancto Lamberto, priori de Sancto Nono, capellano de Levies, presbitero de Lacubus, presbitero de Cella, monachis de Monasteriis, presbitero de Gaserano, presbitero de Villanova, presbitero de Perreto, presbitero de Essartis-Regis, presbitero de Aufergiis, capellano de Pomeria, capellano de Plesseio nepotis nostri, presbitero leprosorum de Ruppeforti, presbitero de Champqueille, unicuique supradictorum presbiterorum, V solidos pro trincenario faciendo ; capellano de Bordis, XII solidos pro trincenario : et lego prioratui de Sancto Paulo, centum solidos turonenses ; leprosis de Caprosia, X solidos ; leprosis de Gaseranno, X solidos ; leprosis de Ramboulleto, X solidos ; leprosis de Essartis-Regis, V solidos ; leprosis de Sarneyo, V solidos ; leprosis de Rupeforti, V solidos ; milicie hospitalis Sancti Johannis de Jerusalem, meum magnum equum ; monialibus sancti Remigii de Landis, pro servicio meo faciendo et pro una pitencia, IX solidos ; Auberto de Noisement, famulo meo, X libras ; Stephano de Media-Curia, dicto ........, XX solidos ; Michaeli Belon, de Caprosia, X libras ; sorori mee de Hedera, centum solidos ; sorori mee de Alta-Brueria, centum solidos ; ......, XL solidos ; Stephano de Bailli, XL solidos ; Robino, dicto Troterel, X solidos ; Ricardo, Cousturario, de Caprosia, XL solidos turonenses ; Reginaldo, ...... turonenses ; Britoni, qui servit ad furnum Caprosie, XX solidos ; Robino, dicto Borguegnon, XL solidos turonenses ; Henrico, dicto Gastinei, X libras ; Aalipdi, filie Houdeardis Poupee, XX solidos ; hospitibus de Foresta de Divite-Burgo, XX solidos ; hospitibus de Villa-Coudrei, XX solidos ; Arnulpho, capellano meo, centum solidos turonenses. Item notum sit omnibus quod ego lego in magno censu nostro de Malavicina, centum solidos parisienses, et in censu de Villa-Nova, centum solidos annuatim percipiendos usque ad sex annos, ad emendum pannos et sotulares pauperibus de Media-Curia, de Lacubus, de Villanova, de Blaron et pauperibus de Noisement erogandis, et si residuum fuerit de Caprosia pauperibus erogetur. Hujus autem testamenti executores meos statuo abbatem Vallium Sarney, abbatem de Rosca, abbatem Acelinum de Sancto Paulo, dominum Heeardum de Luedevilla, dominum Johannem de Valle, milites, et Guidonem, dominum de Caprosia, fratrem meum, statuo super omnes, et si ita erat quod non possent adesse omnes insimul executores predicti, vellem quod duo executores vel tres talem haberent potestatem, et si contingeret unum de predictis militibus mori, quod dominus Johannes de Briis, miles, loco ipsius poneretur. Volo eciam quod istud testamentum vel legatum super nemus Hugonis Meum de Media-Curia, et super nemus Sancti..... Hugonis non possit sufficere, capiatur, et si non sufficerint volo quod executores mei in manu sua teneant terram meam de Mala V......ment, et omne illud quod habeo in partibus illis donec predictum legatum acquitetur, sicud superius est expressum. Preterea volo quod si de....... ratione vel forefiet alicui quod predicti executores nostri pro me dirigere et reddere teneantur. Et sciant universi quod uxor .........ta, per fidem suam, tenere voluit et concessit et si volebat contradicere in aliquibus vel aliquis alius predictis executoribus ........... quintum terre mee et omnes conquestus meos, sicuti mihi plenariam prebeo potestatem. Et ut hoc esset ratum et stabile, presentem paginam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº secundo, mense maii.

Hervé était fils de Guy, que nous avons vu plusieurs fois figurer dans ce Cartulaire, en décembre 1238 (nº CCCLXXXVIII), et en avril 1243 (nº CCCCXVIII) ; sa mère se nommait Hélissende. Il était frère puîné d'un autre Guy, seigneur de Chevreuse, qui, dans la pièce que nous publions, est nommé un des exécuteurs testamentaires : mais Hervé ne succéda nullement à son frère dans la châtellenie de Chevreuse, comme le prétend le P. Anselme, t. VIII, p. 198 ; il était sans doute lui-même mort avant Guy, et nous voyons d'ailleurs, nº DCXXI, que celui-ci avait un fils, également nommé Hervé, qui fut assurément son successeur. La similitude de noms aura causé l'erreur du P. Anselme. Les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem possédaient aux environs de Chevreuse une terre nommée la Douardière, aujourd'hui la Douairière, dans la commune de Cernay. A. M.
12 nov. 1262

" Officialis Parisiensis, de mortificatione dimidii modii ordei percipiendi apud Fontanetum in Corboliensi. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 7, l. C, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Noveritis quod dominus Petrus de Castris, dictus de Mota, miles, asseruit et recognovit coram nobis quod defunctus Bouchinus, primogenitus defuncti Bouchardi, quondam domini de Malliaco, militis, legaverat religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarnay, ob remedium anime ipsius defuncti Bouchini, in puram et perpetuam elemosinam, dimidium modium ordei quem dicti religiosi percipere debent in granchia de Fontaneto, in Corboliensi, super granagio hereditatis domine Agnetis, quondam matris dicti Bouchini, aducto in dicta granchia ; que hereditas predicta movet de feodo dicti domini Petri, ut dicebat : volens et concedens idem Petrus, tamquam dominus capilalis dicti feodi, ut dicebat, quod dicti religiosi teneant et possideant, in manu mortua, ex nunc im perpetuum, dictum dimidium modium ordei, sine contradictione aliqua, pacifice et quiete, sine cohactione aliqua vendendi seu extra manum suam ponendi ; quittans eciam dictis religiosis omne jus et dominium, quod habebat vel habere poterat in predictis, ratione dicti feodi et per fidem, pro quadraginta solidis parisiensibus ; renuncians, etc............................... In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillo curie Parisiensis fecimus sigillari. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo secundo, die dominica post festum beati Martini hiemalis, et mense novembri.

Signé : « Guillelmus de Castris.

Voir les notes du nº DLVII, p. 517.
Nov. 1262

" Renoudus de Pennilleuse, " de venditione trium peciarum terræ in terragio de Penillosa.

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 4, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Renoldus de Coarvilla, pro salute anime mee et antecessorum meorum, dedi et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, Deo et abbacie beate Marie de Vallibus Sarnaii et monachis ibi Deo deservientibus quicquid acquisieram in parrochia de Penillosa et de Vernoniel, videlicet tres pecias terre sitas in terragio de Penillosa ; quarum prima sita est apud le Roont feu Querei, juxta terram heredum Martini, carnificis, defuncti ; secunda sita est apud Culturam-Herqueuboudi juxta terram heredum domini Petri de Bogleinvilla, militis, defuncti, et tertia sita est juxta terram Odonis le Mercier ; et etiam unam masuram sitam apud Vernoniel, inter cheminum domini regis, ex una parte, et masuram Ricardi, dicti Oe, ex altera, tenendam et in perpetuum possidendam predictis monachis et successoribus suis, quiete et pacifice, absque reclamatione aliqua mei vel heredum meorum de cetero facienda ; salvo tamen jure capitalium dominorum. Hanc autem donationem et concessionem ego dictus Renoldus et heredes mei tenemur prefatis monachis et successoribus suis contra omnes gentes garantizare. Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego dictus Renoldus presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº secundo, mense novembri.

Renaud avait acquis ces héritages, en septembre 1259, de Guillaume Galeis et Emeline, sa femme. Voir, p. 551, la charte DXC, dont la pièce que nous publions complète les mots mutilés.
Nov. 1262

De quitacione partis cujusdam domus in vico sancti Jacobi de Vernone.

Original en parchemin. — Inv., p. 72, l. 2, nº 3 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus, dictus le Comte, filius et heres quondam defuncti Roberti, dicti le Comte, quittavit penitus et expresse talem partem qualem habebat vel habere poterat, ratione quacumque seu ratione successionis defunctorum Yvonis, dicti Serjent, et Ausendis, ejus uxoris, quondam matertere dicti defuncti Roberti, ut dicebat idem Petrus, in quadam domo, sita in vico sancti Jacobi de Vernone, ante domum Jeuberti Pelliparii, ex una parte, et inter domum que fuit Eremburgis la Soumenelière, ex altera, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnay ; transferens in eosdem religiosos omne jus, dominium, proprietatem, etc..................... In cujus rei testimonium, ad pelicionem dicti Petri, sigillum curie Parisiensis presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo secundo, mense novembri.

Voir nº CCXCIII, p. 274.
1262

" De VIII solidis parisiensibus redditus, de dono Thome et Theophanie des Alves, apud Vernonem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 74, l. 3, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Thomas des Alves et Typhania, uxor mea, de communi assensu nostro, pro salute animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, dedimus et concessimus, in puram et perpetuam elemosinam, Deo et ecclesie beate Marie Vallium Sarnaii et monachis ibi Deo servientibus, octo solidos parisienses annui redditus prefatis monachis et successoribus suis, de nobis et successoribus nostris sive de heredibus nostris, in festo Omnium Sanctorum, annuatim persolvendos, assignatos super unum quarterum vinee situm in Valle-Goye, inter vineam Bertaudi le Normant, ex una parte, et vineam Petri le Ber, ex altera ; tenendos et in manu mortua in perpetuum possidendos et recipiendos, etc....................... Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego dictus Thomas et dicta Typhania, uxor mea, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº LXº secundo. Testibus hiis : Thoma de Tilleio, Johanne de Tilleio, Petro de Tilleio, et pluribus aliis.

13 jan. 1263, n. s.

" De bono quod nobis vendidit Theobaldus de Piatovillari, miles. "

Original en parchemin. — Inv., p. 16, l. 8, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Ernaudus de Boucleinvalle, armiger, salutem in Domino : Noveritis quod cum Theobaldus de Piatovillari, miles, partem haberet mecum in bosco de Broncin et etiam in plano dicti bosci, et partem eidem militi fecerim de predictis bosco et plano, et dictus miles illam partem quam eidem militi feci, bonnavi et deliberavi, tamquam heres dicti bosci, vendiderit religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii ; ego prefatus Ernaudus venditionem predictam ratam habens et gratam, volo, concedo pariter et laudo quod predicti abbas et conventus totam partem illam dictorum bosci et plani a dicto milite, ut dictum est, venditam teneant tanquam suam, et absque mei vel meorum contradictione, calumpnia seu reclamatione, juste, pacifice, libere et quiete, et in manu mortua possideant in futurum. Hanc autem premissorum bosci et plani venditionem dictis religiosis a dicto milite factam, ego prenominatus armiger, fide mea media, promisi me et meos dictis religiosis, contra heredes defuncti Guerini de Bercheriis et Philipotum de Dumo et contra omnes alios, fideliter im perpetuum garandire. Ad cujusmodi garandiam dictis religiosis contra omnes expressos superius et super premissis fideliter im perpetuum faciendis, me et meos presentibus meis litteris obligavi specialiter et expresse ; renuncians, etc................ In cujus rei testimonium et munimen, ego predictus Ernaudus, heres dictorum bosci et plani, presentes litteras sigillo meo dictis religiosis tradidi sigillatas. Datum anno Domini Mº CCº LXº secundo, die sabbati in octabis Epyphanie Domini.

Jan. 1263, n. s.

" De XX libris parisiensibus distribuendis pauperibus parrochiarum juxta Caprosiam pro domino G. de Caprosia. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 101, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Guido, dominus Caprosie, salutem : Noverint universi quod nos volumus et concedimus quod viri religiosi prior de Vallibus Sarneii et prior sancti Pauli de Alneto, qui pro tempore fuerint, accipiant, singulis annis, in censu nostro de Caprosia, in crastino Omnium Sanctorum, viginti libras parisienses distribuendas fideliter et devote pauperibus parrochiarum de Caprosia, de Sancto Remigio, de Sancto Paulo et in aliis parrochiis Caprosie propinquioribus, in burellis et calciamentis, prout melius anime mee viderunt expedire ; de quibus viginti libris dabunt dicti priores, singulis annis, Hospicio Dei de Caprosia usque ad valorem quatuor librarum in pitantia pauperum infirmorum, sicut in testamento nostro plenius continetur. Si autem predictus census non suffecerit ad solutionem predictarum viginti librarum, volumus et precipimus quod defectus sive residuum accipiatur in prepositura nostra de Caprosia. In cujus rei testimonium et munimen, Herveus, miles, filius noster karissimus, sigillum suum, una cum sigillo nostro, presentibus duxit apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXº secundo, mense januario.

Guy, comme nous l'avons dit note 1, p. 573, était fils de Guy, seigneur de Chevreuse, et d'Hélissende, et frère aîné d'Hervé de Chevreuse. Il ne survécut pas longtemps à la date de cette charte, car dès le 3 juillet de l'année 1264 nous voyons Hervé, son fils, nommé dans cette pièce, transiger, comme seigneur de Chevreuse, avec l'évêque de Paris, au sujet de la collation de la chapelle de la Ferté. (Cart. N.-D. de Paris, III, p. 293.) Le même Hervé, le 8 octobre 1268, fit hommage de son château et châtellenie de Chevreuse à l'évêque de Paris, qui l'en investit par l'anneau d'or. (Ibid., I, p. 469.) Il était mort en 1278, car cette année même Marie, sa veuve, fit à Étienne, évêque de Paris, l'hommage de son fief et châtellenie de Maurepas. (Ibid., I, p. 210.) A. M. Sceau en cire blanche, sur double queue de parchemin, extrêmement mutilé. Écu aux armes de Chevreuse (croix cantonnée de quatre aiglettes). Le contre-sceau, mieux conservé, offre le même écu avec cette légende : † Secretvm Gvidonis domini........ — Nous devons à l'obligeance de M. Aug. Lallemand, archiviste aux archives de l'Empire, la communication du sceau d'Hervé, fils et successeur de ce même Gui de Chevreuse. Ce sceau ne diffère de celui que nous venons de décrire que par les légendes, ainsi conçues : au sceau : † S. Hervei domini de Caprosia ; au contre-sceau : † S. Hervei : domini : de : Caprosia. A. M.
Jan. 1263, n. s.

" De escambio cujusdam decime facto inter nos et Guiardum dictum Briardum, militem, quam possidebamus apud Fontanetum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 139, l. 5, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Guido, dictus Briart, miles, salutem in Domino : Noverint universi quod cum viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarnaii haberent et diu est possiderent tredecim sextaria bladi, scilicet medietatem de frumento et medietatem de ordeo annui redditus, in granchia mea de Fontaneto, reddenda, annis singulis, in octabis sancti Dyonisii, racione admodiationis cujusdam decime, quam dicti religiosi habebant et diu est possidebant apud Fontanetum ; quam decimam dicti abbas et conventus, longo tempore jam elapso, tradiderunt ad perpetuam admodiationem Odoni de Malo Nido et Jamene, ejus uxori, predecessoribus meis, quorum heres in solidum existo, pro dictis tredecim sextariis bladi annui redditus capiendis in granchia mea predicta. Nos vero colloquium habentes super hoc ad invicem, considerata utilitate mea, volo, laudo, concedo et approbo quod dicti religiosi habeant, teneant et perpetuo possideant, in manu mortua, in purum et perpetuum escambium, pro dictis tredecim sextariis bladi, quinque arpenta terre et unum quarterium, sita in loco qui vocatur les Perreaus, juncta, ex una parte, terre dictorum religiosorum, et ex altera parte, juncta terre capituli sancti Exuperii de Corbolio, et quinque quarteria terre similiter, juncta, ex una parte, terre defuncti dicti Eschape, et ex alia parte, juncta terre Margarite la Fornere ; promittens, etc............................. Sedila, vero uxor mea, predictum escambium laudavit, voluit et concessit, et quicquid juris in predictis arpentis terre habebat vel habere poterat, ratione dotis vel dotalicii seu alio quoquomodo, dictis religiosis quitavit penitus in futurum. In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras, pro me et uxore mea, dedi dictis religiosis sigillo meo proprio sigillatas. Actum anno gratie millesimo ducentesimo sexagesimo secundo, mense januario.

Voir l'accord fait par Gui Briart avec l'abbaye des Vaux de Cernay à propos de ces treize setiers de blé, en décembre 1241, nº CCCCX. p. 376. Voir nº XCIX, p. 119.
Jan. 1263, n. s.

De venditione duarum domorum in vico Murorum, Parisius.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 51, c. A, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Robertus junior de Sancto Christoforo Parisiensi, Lambertus, canonicus Sancti Clodoaldi, Parisiensis dyocesis, Stephanus, casor pannorum domini Parisiensis episcopi, et Theobaldus de Remis, executores, ut dicebant, testamenti defuncti Roberti, dicti le Papelart, asseruerunt in jure se habere, nomine executorio dicti defuncti, duas domos sitas Parisius, ultra Parvum-Pontem, in vico qui dicitur vicus Murorum, juxta Sanctum Victorem ; quarum una contigua est, ut dicitur, domui Hugonis, dicti Poquet, ex una parte, et domui que fuit dicti defuncti, quam emit, ut dicitur, a Thoma, dicto Torchepot, et ejus uxore, ex altera, in censiva beate Marie Parisiensis, onerata in duobus solidis et dimidio parisiensibus capitalis census, ut dicebant ; alia domus contigua est domui dicti Thome, ex una parte, et granchie que quondam fuit bone memorie Petri, quondam ecclesie Parisiensis archidiaconi, ex altera, in dicta censiva, onerata in triginta denariis parisiensibus capitalis census, ut dicebant. Quas siquidem duas domos, cum jardinis sive pratellis retro dictas domos sitis et omnibus aliis pertinenciis ipsarum, recognoverunt dicti executores, nomine executorio predicti defuncti, se vendidisse et nomine pure vendicionis im perpetuum quittavisse venerabili viro magistro Radulpho de Gonnessia, thesaurario Pictavensi et ejus heredibus seu causam habentibus ab eodem, pro triginta libris parisiensibus, etc.............. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo secundo, mense januario.

Ce personnage est sans nul doute le même que Robert, dit le Petit, de Reims, sergent de l'évêque de Paris, que nous avons vu acheter, le 10 octobre 1256, de Thomas Torchepot, une maison située près de celles dont il est question dans cette pièce. Voir nº DLXIV, p. 522. L. M. C'est encore un nouveau titre donné à Raoul de Gonesse. Voir nº DCXI et note 2, p. 568. Sceau brisé à sa partie inférieure, mais donnant une superbe empreinte du sceau de l'officialité de Paris, dont le contre-sceau fut fait eu 1253. (V. M. de Wailly, Éléments de paléographie.)
15 feb. 1263, n. s.

" De compositione facta inter nos et magistrum leprosie de Givisiaco. "

Original en parchemin. — Inv, p. 65, l. 7, nº 23. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod cum contentio sive discordia verteretur inter religiosum virum Guerinum, abbatem Vallis Sarnay, suo et ecclesie sue nomine, ex una parte, et Petrum, presbiterum et magistrum leprosie de Givisiaco, suo et dicte leprosie sue nomine, ex altera, super bonis mobilibus et immobilibus Sanceline, relicte defuncti Bertaudi, dicti Billet, de Athiis, morbo lepre infecte, que bona dictus magister dicebat ad ipsum et ejus leprosiam, pro eo quod morbo lepre infecta erat, pertinere, dicto abbate in contrarium asserente et dicente bona ipsius Sanceline ad ipsum et monasterium suum pertinere ex donatione ab ipsa Sancelina ecclesie sue, donatione inter vivos, facta, ut dicebat : tandem dicte partes, bonorum ducte consilio, in nostra propter hoc presencia personaliter constitute, videlicet dictus abbas, suo et ecclesie sue nomine, ex una parte, et dictus Petrus, magister dicte leprosie, suo et predicte leprosie nomine, ex altera, super dicta contentione sive discordia recognoverunt inter se amicabiliter compositum seu ordinatum esse in modum qui sequitur : videlicet quod dictus abbas, nomine suo et monasterii, habebit et tenebit et perpetuo possidebit omnia bona mobilia dicte Sanceline et medietatem omnium bonorum immobilium ; et dictus magister habebit similiter et perpetuo pacifice possidebit aliam medietatem omnium bonorum immobilium ubicumque existentium, ita quod dictus abbas acquittabit et acquitare tenetur debita, que dicta Sancelina debet usque ad valorem viginti librarum solum, et si summa debitorum ascendat summam viginti librarum predictarum, dictus abbas medietatem solvet et dictus magister dicte leprosie aliam medietatem ; promittentes dicti abbas, nomine suo et ejus monasterii, ex una parte, et dictus magister, suo et dicte leprosie de Givisiaco nomine, ex altera, stipulacione legitima interjecta, quod contra pacificationem istam seu ordinationem de cetero, per se vel per alium, non venient ullo jure, et quod eandem compositionem seu pacificationem, prout superius est expressum, inviolabiliter observabunt, juridictioni curie Parisiensis, quantum ad hoc, se supponentes dicte partes. In cujus rei testimonium, sigillum curie Parisiensis, ad petitionem partium, lilteris presentibus duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo LXº secundo, die jovis post Cineres.

Signé : « Bartholomeus.

27 feb. 1263, n. s.

" C. officialis archidiaconi Carnotensis de duobus sextariis bladi annui redditus, percipiendis in molendino de Reculet, quos nobis legavit Guillelmus de Gaseran, miles. "

Original en parchemin. — Inv., p. 87, l. 1, nº 28. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis in decanatu Sparnonensi, salutem in Domino : Notum facimus quod Guarinus de Sancto Hylarione, miles, Robertus de Brueria, armiger, executores testamenti defuncti Guillelmi de Gaseranno, militis, domini de Maesroliis, recognoverunt dictum Guillelmum, militem, dedisse et legasse, in sua ultima voluntate et suo testamento, cujus testamenti sunt executores, prout confessi sunt in jure coram nobis, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, in puram et perpetuam elemosinam, duo sexlarios bladi annui redditus in molendino de Reculet, sito juxta Gaserannum, habenda et percipienda a dictis religiosis perpetuo in dicto molendino per manus illorum qui dictum molendinum tenebunt. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillavimus. Datum anno Domini Mº CCº LXº secundo, die martis post Reminiscere.

Ce Guillaume de Gazeran est le même que nous avons vu, en décembre 1257, comme exécuteur du testament d'un autre Guillaume de Gazeran, assigner à l'abbaye des Vaux de Cernay un muid de blé de revenu. Voir nº DLXXX, p. 541. L. M. En septembre 1332, le moulin de Reculet, près Gazeran, appartenant à Jean de Seine, meunier, et à Marion, sa femme, fut adjugé, moyennant dix livres tournois, à l'abbesse et au couvent de N. D. d'Yerres (Arch. de Seine-et-Oise, — Hyerre, art. XLVII, ch. 1). — Déjà, en 1209, l'abbesse d'Yerres avait donné le moulin de Gazeran à Mainier, seigneur de ce lieu, moyennant six muids de seigle de revenu annuel. (Id. — Ibid., art. I, ch. 4.) A. M.
Feb. 1263, n. s.

" De domo Yvonis Sergant et ejus uxoris sita apud Vernonem, et sententia lata contra Johannem Dolle. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 72, l. 2, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod cum inter religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarneii, ex parte una, et Johannem, dictus Dolle, Ebroicensis diocesis carnificem, ex altera, questio sive lis mota esset, super eo videlicet quod dicti religiosi dicebant ipsum Johannem minus juste impedire quominus dicti religiosi possent pacifice possidere medietatem cujusdam domus site apud Vernonem, quam domus medietatem Yvo Serjant et Auxendis, ejus uxor, defuncti, eisdem religiosis im perpetuam elemosinam legaverant, ut dicebat procurator ipsorum religiosorum : tandem dictus Johannes quittavit penitus et expresse dictis religiosis in perpetuum dictam medietatem, ab eisdem religiosis et causam habentibus ab eis perpetue et pacifice possidendam ; ita tamen quod si, processu temporum, predictus abbas inveniret ipsum Johannem aliquid jus habere in eadem medietate domus predicte, quod eidem Johanni aliquid redderet, prout videret expedire ; promittens dictus Johannes quod contra quittationem hujusmodi jure aliquo, per se vel per alium, non veniet in futurum. In cujus rei testimonium, presentes litteras, ad petitionem dicti Johannis, fecimus sigilli nostri munimine roborari. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo secundo, mense februario.

Signé : « Stephanus.

Voir nº CCXCIII, p. 274.
Feb. 1263, n. s.

" C. Theobaldi de Piatovillari, militis, de ratihabitione terrarum et aliarum rerum quas nobis vendidit. "

Original en parchemin. — Inv., p. 16, l. 7, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie decani Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Theobaldus de Piatovillari, miles, de jurisdictione nostra existens, voluit et concessit quod venditio terrarum arabilium et census et nemorum, quocumque loco seu jurisdictione, feodo vel dominio vel censiva, seu dicti Theobaldi vel cujuscumque alterius, existencium, quam venditionem predictarum rerum dictus Theobaldus fecit, seu fieri nomine suo fecit, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, perseveraret firma et stabilis in futurum ; et promisit, etc................ In cujus rei testimonium et munimen, ad peticionem dicti Theobaldi, dictis religiosis presentes litteras dedimus sigilli curie domini decani Carnotensis munimine sigillatas. Datum anno Domini Mº CCº LXº secundo, mense februario.

Mart. 1263, n. s.

" Petrus le Charon et Ysabellis ejus uxor, " de quitacione terræ apud Caudam-d'Aez.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 71, l. 1, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Petrus, dictus le Charon, de Cauda-d'Aez, et Ysabellis, ejus uxor, dimissimus et omnino quittavimus viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnay totam terram, quam ab ipsis religiosis tenebamus apud Caudam-d'Aez, ubicumque sit, tam ad villam quam ad campos, tenendam et in perpetuum possidendam dictis religiosis et successoribus suis, quiete et pacifice, absque reclamatione aliqua nostri vel heredum nostrorum de cetero facienda. Promissimus etiam et juravimus, etc............. Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego predictus Petrus le Charon et ego Ysabellis, ejus uxor, presentes litteras confirmavimus nostrorum munimine sigillorum. Actum anno Domini Mº CCº LXº secundo, mense marcii.

Petit sceau en cire verte, sur double queue de parchemin. Une fleur de lis. Légende : S. Isabel la Char'e. (Gravé.)
Mart. 1263, n. s.

" C. officialis Parisiensis, de II solidis censualibus nobis im perpetuum remissis et quitatis a Clemente Rousel et Maria uxore ejus de Montibus, pro VIIIo libris parisiensibus et quadam pecia vinee. "

Original en parchemin. — Inv., p. 65, l. 7, nº 21. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Clemens, dictus Rosel, de Montibus, Maria, ejus uxor, et Petrus, dictus Major, de Montibus, asseruerunt quod ipsi habebant et percipiebant annuatim duos solidos parisienses augmentati census sive annui redditus, super quadam pecia terre arabilis, sita apud Athyes-seur-Ourge, contigua chemino de Champaigne, ex una parte, et terre Johannis Cocherel, ex altera, ut dicebant ; que pecia terre, continens quatuor arpenta vel circiter, ut dicebant, est religiosorum virorum abbatis et conventus Vallis Sernay, ut dicebant. Quos si quidem duos solidos parisienses annui redditus sive census predicti Clemens, Maria et Petrus recognoverunt et confessi sunt se remisisse et im perpetuum quittavisse predictis abbati et conventui Vallium Sernay et eorum successoribus in futurum, pro quadam pecia vinee, continente circiter arpentum et dimidium, sita apud Montes, in vico qui vocatur Dorillart, contigua vinee Margarite, relicte defuncti Andree Regis, in censiva domini de Montibus, ad duodecim solidos parisienses, ut dicebant dicti homines, censuales, et pro octo libris parisiensibus, jam sibi solutis in pecunia numerata, ut confessi sunt coram nobis ; renunciantes, etc.............................. Datum anno Domini Mº CCº LXº secundo, mense martio.

Dans le titre de la charte DLXXIV, p. 534, on lit : vicus Droillart, au lieu de : Dorillart.
Mart. 1263, n. s.

" De X solidis parisiensibus, de dono Petri de Curia et uxoris ejus, apud Vernonem. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 71, l. 1, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri, quod ego Petrus de Curia et Agnes, uxor mea, de communi assensu nostro, dedimus et concessimus, pro salute animarum nostrarum et parentum nostrorum, in puram et perpetuam elemosinam, Deo et abbacie beate Marie de Vallibus Sarnaii et monachis ibi Deo servientibus, in qua videlicet abbacia nostram elegimus sepulturam, decem solidos parisienses annui redditus dictis monachis a nobis et heredibus nostris, in festo Omnium Sanctorum, annuatim persolvendos, assignatos super vineam nostram sitam in Plantis Coldoe, inter vineam monachorum Sancti Taurini, ex una parte, et vineam familie Johannis Brazdeleu, defuncti, ex altera, tenendos et in perpetuum possidendos et percipiendos, sicut supradictum est, dictis monachis, a nobis et heredibus nostris sive ab illis qui post decessum nostrum dictam vineam tenebunt et possidebunt ; et nos et heredes nostri dictos decem solidos parisienses annui redditus dictis monachis contra omnes gentes garantizare tenemur, salvo tamen jure capitalium dominorum. Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, presentem cartam, de communi assensu nostro, sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº LXº secundo, mense martio.

Sceau rond, en cire verte, sur double queue de parchemin. Un fleuron. Légende : † S. Agnetis de Tilli. (Gravé.)
Apr. 1263

De donatione nemoris et terræ de Bollonel.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 121, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Johannes, castellanus Buneti Castri et dominus de Molignon, notum fieri tam posteris quam presentibus volo quod, pro remedio anime mee et uxoris mee Hersandis, dedi ecclesie sancte Marie de Sarnaio, in perpetuam elemosinam, omne nemus quod habebam apud Bollonel, quod nemus acquisiveram a Roberto, filio Simonis de Sancto Ferreolo. Dedi preterea dicte ecclesie de Vallibus quamdam peciam terre quam a predicto Roberto acquisiveram, viginti arpenta vel eo circa continentem, contiguam terris dicti loci de Bollonel, ex una parte, et ex altera, chemino quo itur de Auverneaux ad Sanctum Ferreolum. Hanc donationem voluit et concessit Symon, pater predicti Petri, et Maria, neptis ejusdem Symonis, de cujus feodo dicte res erant : et eciam Haicia, uxor prenominati Roberti, et mater ejusdem, frater ejus Petrus et uxor fratris ejus Heremburgis, sorores nichilominus ipsius, Helisabet et Juliana hoc similiter laudaverunt et concesserunt. Quod etiam garantire fiduciaverunt Philipus de Ver, Radulfus de Valle, Willelmus de Ver, Hugo de Merrolis, milites. Si vero dicta domus de Vallibus aliquatenus super hoc vexaretur vel ab aliquo impediretur predicti Radulfus, Willelmus, Hugo captionem tenerent apud Montem-Leterici, infra quindenam in qua a monachis de Vallibus super hoc citarentur. Preterea jamdictus Symon, lausu Roberti filii sui, vendidit predicte domui de Vallibus terram quam habebat apud Lavarvillam ; quod fiduciaverunt garanciendum Robertus, filius sepedicti Symonis, et Petrus, frater Roberti ; et hoc ipsum Willelmus de Willervilla et Philippus de Ver garantire creantaverunt. Quod totum ut ratum et inviolabile sit, presens scriptum sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratie millesimo ducentesimo sexagesimo tercio, mense aprili.

Sic, sans doute pour Roberti. L'écriture de cet acte ne permet pas de douter que ce ne soit encore une de ces pièces fausses déjà signalées par nous. (Voir nos XXIII, XXVII, XXXI bis, CXI et CXXVI, p. 28, 43, 49, 128 et 144.) Par une paresse d'esprit inexplicable, mais que l'on remarque dans tous ces titres falsifiés, le faussaire ne s'est même pas inquiété de donner de la vraisemblance à son œuvre : il a trouvé plus simple de copier mot pour mot l'acte de donation fait en 1194 par Robert de Saint-Fargeau à l'abbaye des Vaux de Cernay. (Voir nº CII, p. 121.) — Le sceau qui accompagne cette pièce n'est pas d'ailleurs une garantie d'authenticité ; car pour mieux déguiser leur supercherie, les moines avaient coutume de munir leurs chartes fausses de sceaux qu'ils imitaient d'après les anciennes empreintes, ou qu'ils détachaient des titres originaux pour les joindre à ceux qu'ils fabriquaient. — On lit au dos de cet acte : « Pour les religieux des Vaulx de Cernay demandeurs contre les religieux Chartreux. « Ce fut donc ici, comme toujours, pour les besoins d'un procès que le faux fut imaginé. L. M. Grand sceau rond, en cire verte, sur double queue de parchemin. Un écu de..... à deux fasces de..... Légende : S. D...... lani de Bvno. Le contre-sceau présente le même écusson, plus petit, et sans légende. (Gravés.) — Malgré la fausseté évidente de cette pièce, nous devons constater l'authenticité du sceau, dont l'exécution est d'ailleurs fort belle et tout à fait dans le caractère de la seconde moitié du XIIIe siècle. Nous ne pouvons même pas présumer que l'empreinte que nous avons sous les yeux ait été moulée après coup sur un original du temps, comme nous en avons déjà rencontré quelques exemples, notamment à la pièce XXVII, p. 43, dont le sceau, fabriqué comme la pièce, a été moulé, avec une terre grenue et sableuse, sur un sceau original de l'année 1206, appartenant à Simon de Neaufle. A. M.
Apr. 1263

Testamentum Johannis, castellani Buneti-Castri.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 149 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ego Johannes, castellanus Buneti-Castri et dominus de Molignon, notum facio universis præsentes litteras inspecturis, quod ego, mentis meæ compos, testamentum meum disposui, condidi, et legavi dilectis meis in Christo religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum ecclesiæ, in puram elemosinam, quintam partem totius hereditatis meæ de Ulneio, pro anniversario meo et Hersendis, uxoris meæ, et Johannis, filii mei, et Aalidis, filiæ meæ, singulis annis, in prædicta ecclesia faciendo, et ut simus participes bonorum omnium quæ fiunt et fient amodo in ecclesia memorata, excepto, de prædicta quinta parte, meo nemore de Chesneio quod dedi Hospitalariis de Corbolio in elemosinam, et legavi pro anniversario meo et uxoris meæ, filii mei et filiæ meæ prædictorum, singulis annis, similiter faciendo. Ita tamen quod super illam quintam partem prædictorum abbatis et conventus presbiter de Ulneio habeat et percipiat tria sextaria bladi, annuatim reddenda in molendino de Ulneio, pro anniversario meo, Hersendis, uxoris meæ, et Johannis, filii mei, et Aalidis, filiæ meæ, annis singulis, in ecclesia de Ulneio faciendo. Si vero contigerit, processu temporis, quod dicti religiosi dictam quintam partem hæreditatis prædictæ venderent vel extra manum suam ponere coacti essent, quicumque dictam quintam partem hæreditatis prædictæ de Ulneio emeret vel haberet, volo, præcipio, ordino et dispono, quod obligatus existat ad reddendum dicto presbitero prædicta tria sextaria bladi ; et prædicti religiosi quicti remaneant a præstatione dictorum trium sextariorum bladi penitus et immunes. Si etiam contingeret quod ego facerem laudari a dominis feodalibus prædicta tria sextaria bladi, nichilominus memorati religiosi quicti essent penitus a præstatione memorata dictorum trium sextariorum bladi. Volui etiam, ordinavi et concessi quod hæc donatio quintæ partis hæreditatis meæ de Ulneio, quam feci dictis religiosis, irrevocabilis esset et haberet robur perpetuæ firmitatis. In cujus rei testimonium et munimen, præsentes litteras dedi dictis religiosis sigilli mei munimine communitas. Actum anno gratiæ millesimo ducentesimo sexagesimo tertio, mense aprili.

Apr. 1263

De venditione cujusdam domus in vico Murorum pavato, Parisius.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 140, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod dominus Guillelmus, quondam presbiter sancti Martialis Parisiensis, asseruit quod ipse habebat, tenebat et possidebat quamdam domum cum quibusdam appendiciis, sitam Parisius, in vico Murorum pavato, contiguam, ex una parte, domui venerabilis viri magistri Radulphi de Gonnessia, thesaurarii ecclesie beati Hylarii Pictaviensis, et ex altera parte, domui defuncti Guillelmi, dicti Festu-Dieu, in censiva venerabilium virorum decani et capituli Parisiensis, oneratam in quatuor solidis parisiensibus capitalis census tantummodo, ut dicebat, in festo beati Remigii, annuatim persolvendis. Quam siquidem domum, cum omnibus et singulis ejusdem domus pertinenciis, recognovit et confessus est in jure se vendidisse et ex nunc nomine venditionis im perpetuum quitavisse dicto venerabili viro magistro Radulpho de Gonnessa, thesaurario ecclesie beati Hylarii Pictaviensis, et ejus heredibus seu causam habentibus ab eodem, pro quadraginta libris parisiensibus, etc............................. Quam siquidem vendicionem, ut dictum est, a dicto domino Guillelmo factam dominus Petrus, vicarius ecclesie beate Marie Parisiensis, Natalis Juvenis et Albericus Perrerius, nepotes dicti Guillelmi presbiteri, voluerunt, laudaverunt, quitaverunt et eciam acceptaverunt. Et promiserunt, etc............................. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo tercio, mense aprili.

Voir note 2, p. 568, et note 1, p. 583.
Mai. 1263

" De Johanne Sarquese, armigero, de VI sextariis tam bladi quam avene que nobis vendidit. "

Original en parchemin. — Inv., p. 89, 1. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Johannes de Sarquosa, armiger, salutem in Domino : Notum vobis facio quod ego vendidi et nomine vendicionis concessi religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro quindecim libris turonensibus, tria sextaria bladi et tria sextaria avene, que habebam et possidebam ex hereditate propria et percipiebam annuatim in granchia dictorum religiosorum de Orphino, super decimam quam ipsi habent et possident in parrochia de Orphino, de quibus denariis me teneo totaliter pro pagato ; volens et concedens quod ipsi teneant et perpetuo possideant predicta sex sextaria in manu mortua, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi. Quod si quis sepedictos religiosos molestare attemptaret super hoc, ego et heredes mei teneremur ipsis garantizare predicta sex sextaria et defendere contra omnes ; et quantum ad hec tenenda firmiter et fideliter observanda me et omnia bona mea mobilia et immobilia ipsis religiosis obligo et heredes et successores relinquo im perpetuum obligatos. Quod ut firmum et stabile perseveret, fidem dedi in manu abbatis Vallium corporalem. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillo proprio roboravi. Actum anno gratie Mº CCº LXº tercio, mense maio.

Mai. 1263

" De II solidis parisiensibus, de Richardo Falcatore, apud Vernonem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 4, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri, quod ego Ricardus le Faucheor, pro salute anime mee et antecessorum meorum, dedi et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, Deo et abbacie de Vallibus Sarnaii et monachis ibi Deo servientibus duos solidos parisienses annui redditus, assignatos super domum Johannis, fratris mei, et super totam masuram in qua sedet, sicut se proportat in longum et in latum, inter mansuram Johannis de Males-eres, ex una parte, et masuram familie Gilleberti de Sancto Vincentio, defuncti, ex altera, tenendos et in perpetuum possidendos et recipiendos annuatim, in festo Omnium Sanctorum, prefatis monachis et successoribus suis, a dicto Johanne, fratre meo, et heredibus suis, libere, quiete et pacifice, absque reclamatione aliqua mei vel heredum meorum de cetero facienda, salvo tamen jure domini capitalis. Tenemur etiam ego dictus Ricardus et heredes mei dictos duos solidos parisienses annui redditus dictis monachis et successoribus suis in perpetuum contra omnes gentes garantizare. Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego dictus Ricardus presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum mense maio, anno Domini Mº CCº LXº tertio.

19 jun. 1263

" Capituli ecclesie de Lynais, de mortificatione cujusdam prati siti sub villa de Buisom. "

Original en parchemin. — Inv., p. 2, l. 2, nº 3). Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Johannes, decanus, totumque capitulum ecclesie sancti Mederici de Lynais, salutem in Domino : Volumus et unanimiter consentimus quod religiosi viri et honesti abbas et conventus Sarnei teneant, in manu mortua, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi, unum arpentum prati, situm subter villam que dicitur Buison, eisdem religiosis in elemosynam Datum, videlicet dimidium arpentum a defuncto Guillelmo de Trapis et aliud dimidium arpentum a defuncto Radulpho, dicto Metart ; dum tamen reddant annuatim cantori ecclesie nostre duodecim denarios parisienses censuales pro dicto prato, et hac conditione adjecta, quod liceat eidem cantori emere in censiva ipsorum religiosorum vel quoquo modo acquirere unum arpentum prati vel alterius teneure cujuscumque, ad duodecim denarios censuales. Datum anno Domini Mº CCº LXº tercio, die martis ante Nativitatem beati Johannis Baptiste.

En juillet 1250, l'official de Paris confirme le legs fait par Guillaume de Trappes à l'abbaye des Vaux de Cernay de six arpents de pré à Montlhéry. (Voir nº DI, p. 463.)
Jun. 1263

" De Johanne de Sarquese armigero et Amelina uxore ejus, de tribus sextariis bladi et tribus sextariis avene que nobis veudiderunt. "

Original en parchemin. — Inv., p. 90, l. 1, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis, in decanatu Sparnonensi, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes de Sarqueusia, armiger, junior, morans apud Hararvillam, et Amelina, uxor ejus, asserentes se habere, possidere et percipere tres sextarios bladi et tres sextarios avene annui redditus in granchia religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarneii sita apud Orfinum, ad dictum Johannem jure hereditario spectantes, super decimam de Orfino, concessisse religiosis predictis dictos tres sextarios bladi et tres sextarios avene annui redditus, pro precio quindecim librarum turonensium, de quibus dicti venditores tenuerunt se coram nobis pro pagatis, in pecunia numerata : renunciantes, etc............ In cujus rei testimonium et munimen, nos, ad requisitionem parcium, sigillum nostrum presentibus litteris duximus apponendum. Actum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo tercio, mense junio.

Voir nº DCXXXIV, p. 594.
Jun. 1263

" De mortificatione ejusdem per Simonem, militem, dominum de Sarcosia. "

Original en parchemin. — Inv., p. 89, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Symon, miles, dominus de Sarqueusia, salutem in Domino : Noverint universi quod cum Johannes de Sarqueusia junior, frater meus, armiger, religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarneii, vendidit tria sextaria bladi et tria sextaria avene annui redditus, pro precio quindecim librarum turonensium, que quidem tria sextaria bladi et tria sextaria avene dictus armiger, frater meus, percipiebat et habebat in granchia dictorum religiosorum sita apud Orfinum, de feodo meo moventia, videlicet super decimam de Orfino, de hereditagio dicti Johannis ; ego dictam venditionem laudo et approbo et concedo, tanquam dominus dicti feodi ; promittens, etc....... In cujus rei testimonium et munimen, ego dedi dictis religiosis presentes litteras sigilli mei karactere roboratas, ad requisitionem armigeri supradicti. Actum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo tercio, mense junio.

Voir la charte précédente.
Jun. 1263

De confirmatione venditionis factæ a Guillelmo, presbitero sancti Marcialis Parisiensis.

Original en parchemin. — Inv., p. 140, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes Perrerius, nepos domini Guillelmi, quondam presbiteri sancti Marcialis Parisiensis, venditionem factam a dicto Guillelmo ejus avunculo voluit, laudavit, acceptavit et quitavit eandem penitus et expresse coram nobis. Et promisit, etc................ In cujus rei testimonium, ad peticionem dicti Johannis, sigillum curie Parisiensis presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo tercio, mense junio.

Signé : Theobaldus.

Voir nº DCXXXIII, p. 593.
Jul. 1263

" Johannis de Vineis, de quadam domo sita in vico sancti Jacobi apud Vernonem. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 72, 1. 2, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam faturi, qaod ego Johannes de Vinea, filius et heres defuncti Hemerici de Vinea, pro salute anime mee et antecessorum meorum, dedi et concessi et omnino quictavi Deo et abbatie Vallium Sarnaii et monachis ibidem Deo servientibus quicquid habebam vel habere poteram in quadam domo sita in vico sancti Jacobi de Vernone, inter domum Richardi Berte, ex una parte, et domum Roberti Dosule, ex altera, tenendum et in perpetuum possidendum predictis monachis et successoribus, quiete et pacifice, absque reclamatione aliqua mei vel heredum meorum de cetero facienda. Tenemur etiam dictis monachis ego dictus Johannes et heredes nostri donacionem istam et quitationem contra omnes gentes garantizare, salvo tamen omni jure alieno. Renuncians, etc...................... Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego dictus Johannes presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno gratie Mº CCº LXº tercio, mense julio.

Cette maison est certainement celle léguée à l'abbaye par Yves, sergent, en novembre 1228. (Voir nos CCXCIII, DCXVIII, DCXXVI et DCXLII.) Petit sceau rond, en cire brune, sur queue de parchemin. Une fleur de lis. Légende : † S. Iohis de Vinea. (Gravé.)
10 nov. 1263

" C. officialis Parisiensis, de sex solidis parisiensibus quos nobis debet reddere annuatim Johannes de Linays. "

Original en parchemin. — Inv., p. 136, 1. 2, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes, dictus de Linays, recognovit se debere religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnei sex solidos parisienses, pro decima quam percipere consueverunt annis singulis, in vinea sua que vocatur la Plante, sita apud Castras, super cimiterium sancti Germani de Castris. Quos siquidem sex solidos parisienses supradictos tenetur et promisit reddere et solvere dictis abbati et conventui, in festo beati Remigii, annis singulis, et portare in domo predictorum abbatis et conventus, que est apud Bruerias, sex solidos predictos in termino supradicto, fide prestita corporali. Promisit etiam sub prestita fide quod tantum procurabit et faciet erga Petronillam, uxorem suam, quod consimiles litteras dabit de hoc faciendo et fideliter adimplendo, sub sigillo domini Parisiensis episcopi vel venerabilis viri Guillelmi, archidiaconi Parisiensis, quotienscumque super hoc fuerit requisita, dictorum abbatis et conventus propriis sumptibus et expensis. Volens et concedens idem Johannes quod si in premissis vel aliquo premissorum defecerit quod nos in ipsum, ubicumque se transferat, excommunicationis sententiam proferamus, juridicioni Parisiensis curie, quamtum ad hoc, se supponendo. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo tercio, die sabbati in vigilia sancti Martini hyemalis.

Nov. 1263

Carta Johannis de Corbeio, de donatione Yvonis Famuli.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 75, 1. 4, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Johannes de Corbeio, miles, notum facio quod ego, pro salute anime mee et antecessorum meorum, volo et concedo quod viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarnaii in manu mortua teneant et in perpetuum possideant quamdam domum quam habent in meo feodo, sitam in vico sancti Jacobi de Vernone, inter domum Ricardi Berte, ex una parte, et domum Roberti Dosusle, ex altera ; quam domum scilicet Yvo, dictus Famulus, et Ausendis, ejus uxor, tempore quo vivebant, eisdem religiosis, in puram et perpetuam elemosinam, dederunt et concesserunt, salvis tamen viginti et tribus solidis parisiensibus annui redditus qui a domo predicta michi debentur annuatim, michi et heredibus meis a dictis religiosis et successoribus suis, in festo beati Remigii, annuatim persolvendis ; et tali modo quod ego dictus Johannes et heredes mei in domo predicta nostram poterimus facere justitiam, quocienscumque dicti religiosi sive eorumdem successores in solutione dicti redditus ad festum supradictum deficient ; et ita etiam quod ego dictus Johannes et heredes mei tenemur deinceps dictam domum dictis religiosis et eorum successoribus contra omnes gentes garantizare per redditum supradictum, salvo tamen jure nostro dominico. Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, presentes litteras sigilli mei munimine confirmavi. Actum mense novembri, anno Domini Mº CCº LXº tertio.

Joli sceau rond, en cire blanche, sur double queue de parchemin. Dans le champ, un écu triangulaire, au lion léopardé, suspendu à un crochet. Légende : † S. Iohis de Corbeio militis. (Gravé.) Voir note I, p. 599.
Nov. 1263

De venditione viginti quatuor arpentorum nemoris in nemoribus de Foillous.

Original en parchemin. — Inv., p. 146, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Sciant omnes tam presentes quam futuri, quod ego Johannes de Boollon, dictus de Pomereto, armiger, do et dedi, concedo et concessi domino Guydoni de Monasteriis, militi, et ejus heredibus, viginti quatuor arpenta nemoris in nemoribus meis de Foillous, versus campos de Monasteriis, tenentibus Essarto-Chenardi, in augmentatione sui feodi de Monasteriis, quod feodum idem Guido, miles, tenet de me, dicto Guidoni et ejus heredibus possidenda in perpetuum et habenda. Ad hanc donationem seu concessionem fuerunt presentes, videlicet : Tierricus de Vineyo, armiger ; Benedictus, prepositus de Rupeforti ; Guiardus de Longa Quercu, armiger ; Guillermus de Rupeforti, clamator ; Guiotus, dictus Aumet. Et quod hoc sit ratum, firmum et stabile, istas presentes litteras sigilli mei munimine roborari dignum duxi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo tercio, mense novembri.

5 mart. 1264, n. s.

De venditione unius horti in vico sancti Jacobi de Vernone.

Original en parchemin. — Inv., p. 73, l. 2, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri, quod ego Reginaldus le Serreurier et Margeria, uxor mea, de communi assensu nostro, vendidimus et concessimus viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii unum ortum parvum, situm in vico sancti Jacobi de Vernone, sicut se proportat inter domum dictorum religiosorum que fuit Noire-Boele, ex una parte, et muros domus sue, ex altera, et a domo nostra in qua manemus usque ad domum Roberti Dosusle, pro quadraginta solidis parisiensibus nostris quitis, etc...................... Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, presentem cartam, de communi assensu nostro, sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum die mercurii post festum sancti Albini, anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo tertio.

Voir nº DCII, p. 561.
20 mart. 1264, n. s.

" Officialis Parisiensis, de domo de Sarnaio quam nobis vendiderunt Poardus de Nemore et Agnes ejus uxor pro XLa libris parisiensibus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 45, l. A, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Poardus de Nemore et Agnes, ejus uxor, recognoverunt et confessi sunt se vendidisse et im perpetuum quittavisse religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quoddam herbergamentum, cum quodam orto eidem herbergamento adjacenti, sicut se comportat ante et retro in longitudine et latitudine, quod dicebant se habere apud Sarnayum, contiguum domui liberorum defuncti Symonis, dicti Divitis, in censiva dictorum religiosorum, ut dicebant, quod herbergamentum movet de hereditate ipsius Poardi, ut dicebant, pro quadraginta libris parisiensibus, etc................ Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo tercio, die jovis post Reminiscere.

Mart. 1264, n. s.

" De VII solidis parisiensibus, de dono Emeline de Duaco, apud Vernonem. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 71, I. 1, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Amelina de Doaco, vidua, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod ego, pro salute anime mee et filiorum meorum et etiam omnium amicorum et antecessorum meorum, dedi et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, Deo et abbacie beate Marie Vallium Sarnaii et monachis ibi Deo servientibus sex solidos parisienses annui redditus, quos Guillelmus Rossel de Cruce-Sancti-Lazari michi debebat annuatim, ad festum Omnium Sanctorum, de quadam pecia vinee sita in trelio de Bacon, inter vineas Odonis Piquet, ex utraque parte, tenendos et in perpetuum possidendos et recipiendos annuatim, ad festum supradictum, predictis monachis a dicto Guillelmo et heredibus suis, libere, quiete, pacifice et absolute, absque reclamatione aliqua mei vel heredum meorum de cetero facienda, salvo tamen omni jure alieno ; tali modo quod ego dicta Amelina et heredes mei tenemur dictos sex solidos parisienses annui redditus et quicquid in dicta vinea habebamus et habere poteramus dictis monachis contra omnes gentes garantizare, vel alibi in proprio hereditagio nostro, si ibi garantizare non potuerimus, valore ad valorem, restaurare. Noveritis etiam quod ego dicta Amelina in dicta abbacia meam elegi sepulturam. In cujus rei testimonium, sigillum venerabilis viri et discreti decani de Vernone presentibus litteris, una cum sigillo meo, ad petitionem meam, apponi procuravi. Actum mense martio, anno Domini Mº CCº LXº tertio.

Sceau déjà décrit par nous note 1, p. 450.
1 mai. 1264

" Sententia lata ab officiali curie Parisiensis contra Amauricum Carpentarium, de Ponte de Archa, super unum modium vini. "

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 5, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti, amen. Coram nobis officiali Parisiensi, unico judice a domino papa delegato, religiosi viri abbas et conventus monasterii Vallium Sarnaii contra Almaricum Carpentarium de Ponte de Archa libellum obtulerunt in judicio in hune modum :

Dicunt et proponunt, in jure coram vobis, domine judex, abbas et conventus Vallium Sarnaii contra Almaricum Carpentarium de Ponte de Archa quod cum ipsi essent et fuissent in possessione vel quasi habendi et percipiendi, super quamdam peciam vinee quam tenet dictus Almaricus, sitam in territorio de Callouel, apud Vernonem, inter vineam Thome Touquin, ex una parte, et vineam defuncti Baudrici Ruffi, ex altera, unum modium vini albi, quolibet , tempore vindemiarum, annui redditus, ab illis qui dictam vineam tenuerunt antequam dictus Almauricus eamdem teneret, predictus Almauricus dictum modium vini in vindemiis ultimo preteritis reddere contradixit et adhuc contradicit, sic dictos religiosos sua possessione dicti modii vini vel quasi contra justiciam spoliando ; quare petunt dicti religiosi eumdem Almaricum Carpentarium condempnari sententialiter, et condempnatum censura qua convenit compelli ad restituendam eisdem suam possessionem vel quasi dicti modii vini, et ad reddendum eisdem unum modium vini pro arreragiis unius anni quem reddere contradicit. Hec dicunt et petunt dicti religiosi, salvo sibi juris beneficio in omnibus, protestantes de probando solum quod sibi sufficiat de premissis et de expensis factis et faciendis in lite sibi loco et tempore refundendis. Datum anno Domini Mº CCº LXº secundo, die mercuris ante Brandones.

Tandem lite super premissis legitime contestata, prestito in dicta causa de calumpnia juramento, positionibus et [respo]nsionibus ad easdem factis, testibus productis diligenter examinatis, attestationibus eorum publicatis, visis actis in dicta causa habitis coram nobis ac plenius intellectis, consideratis omnibus que nos de jure movere poterant et debebant, omnibus rite peractis, die veneris post Quasimodo partibus ad audiendum diffinitivam sententiam assignata, procuratore dictorum religiosorum, ex una parte, et dicto Almarico pro se, ex altera, in jure comparentibus coram nobis, et diffinitivam sententiam a nobis ferri cum instancia petentibus, communicato bonorum consilio, per diffinitivam sententiam in scriptis condempnamus predictum Almarricum ad restituendum predictos abbatem et conventum dicti monasterii ad possessionem percipiendi unum modium vini annui redditus super vinea de qua fit mentio in libello, cum arreragiis unius anni subtractis a dicto Almarico, salvis expensis ipsorum religiosorum. Datum anno Domini Mº CCº LXº quarto, die veneris predicta.

Voir la donation faite à l'abbaye des Vaux de Cernay de ce muid de vin blanc par Garnier, en février 1239 (nº CCCXC, p. 358).
Mai. 1264

" Andreas Boudin, de medietate cujusdam masure in parrochia de Vernonillo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 73, l. 2, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Andreas, dictus Boudin, de Aties, pro salute anime mee et antecessorum meorum, dedi et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, Deo et abbatie beate Marie Vallium Sarnaii et monachis ibi servientibus Deo medietatem cujusdam masure quam habebam in parrochia sancti Nicholai de Vernoniel, inter masuram Garini, molendinarii, ex una parte, et chiminum domini regis, ex altera, tenendam et im perpetuum possidendam prefatis monachis et successoribus suis, quiete et pacifice, absque reclamatione aliqua mei vel heredum meorum in posterum facienda, salvo tamen jure capitalium dominorum. Hanc autem donationem et concessionem ego dictus Andreas et heredes mei dicte abbatie et monachis ibi Deo servientibus contra omnes gentes garantizare tenemur. Et ut hoc firmum et stabile permaneat im posterum, ego dictus Andreas presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº quarto, mense maii.

9 oct. 1264

" Ameline Noire-Boele, de venditione cujusdam domus in vico sancti Jacobi. "

Original en parchemin. — Inv., p. 73, l. 2, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Amelina, dicta Noire-Boele, vidua, vendidi et concessi, tempore viduitatis mee, Andree, dicto Bodin, de Aties, medietatem cujusdam domus quam habebam in vico sancti Jacobi de Vernone, sitam inter domum Roberti Dosusle, ex una parte, et domum quam quondam vendidi Johanni de Porta, ex altera, pro octo libris et sex solidis parisiensibus, etc......... Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego dicta Amelina, vidua, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum mense octobri, in festo beati Dyonisii, anno Mº CCº LXº quarto. Testibus hiis : Anschero, dicto le Saunier ; Roberto Dosusle ; Nicholao Tueveel ; Johanne Carpentario, et pluribus aliis.

Voir l'acte de vente de l'autre moitié de cette maison à Jean de la Porte, en mars 1260, nº DCII, p. 561, et la donation faite à l'abbaye des Vaux de Cernay par Jean de la Porte, en décembre 1260, nº DCVIII, p. 566. André Bodin donna lui-même à l'abbaye de Cernay la seconde moitié de cette maison quelques jours après l'avoir acquise d'Ameline Noire-Boile. (Voir la charte suivante.)
22 oct. 1264

De donatione venditionis cujusdam domus in vico sancti Jacobi de Vernone.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 73, l. 2, nº 8 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri qnod ego Andreas, dictus Bodin, d'Aties, pro salute anime mee et antecessorum meorum, dedi et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, Deo et abbatie beate Marie Vallium Sarnaii et monachis ibi Deo servientibus medietatem cujusdam domus, quam habebam in vico sancti Jacobi de Vernone, sitam inter domum Roberti Dosusle, ex una parte, et domum que fuit Johannis de Porta, ex altera, tenendam et in perpetuum possidendam prefatis monachis et successoribus suis, quiete et pacifice, absque reclamatione aliqua mei vel heredum meorum in posterum facienda, salvo tamen jure capitalium dominorum. Hanc autem donationem et concessionem ego dictus Andreas et heredes mei dicte abbacie et monachis ibi Deo deservientibus contra omnes gentes garantizare tenemur. Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego dictus Andreas presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Et propter majorem hujus rei certitudinem et confirmationem, sigillum capituli ecclesie beate Marie de Vernone presenti carte, una cum sigillo meo, apponi procuravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº quarto, die mercurii ante festum apostolorum Symonis et Jude.

Sceau en cire brune, sur queue de parchemin. Une étoile à huit pointes. Légende : S. Andree Bodin. (Gravé.) — Pour l'étude des sceaux bourgeois du moyen âge, nous ferons remarquer l'identité parfaite du sceau d'André Bodin et de celui de Simon le Closier, décrit note I, p. 483. Ces sceaux ne diffèrent que par la légende : ils sont gravés tous deux, nos 8 et 12 de la pl. XI. A. M.
20 jan. 1265, n. s.

Carta Roberti, dicti Ernaut, de quitacione terræ apud Caudam-d'Aer.

Original en parchemin. — Inv., p. 77, l. 6, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Robertus, dictus Ernaut, de Cauda-d'Aer, dimisi et relaxavi et omnino quittavi viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii totam terram quam ab ipsis religiosis tenebam apud Caudam-d'Aer, in parrochia de Tilleio, tenendam et im perpetuum possidendam dictis religiosis et successoribus suis, quiete et pacifice, absque reclamatione aliqua mei vel heredum meorum de cetero facienda. Promisi etiam et juravi, etc........ Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego dictus Robertus presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum mense januarii, in die sanctorum martyrum Fabiani et Sebastiani, anno Domini Mº CCº LXº IIIIº. Testibus hiis : fratre Gaufrido de Campellis ; fratre Guidone de Burgo-Novo, monachis ; fratre Roberto, tabernario ; Andrea, tabernario ; Baudrico, oleario, et pluribus aliis.

13 mart. 1265, n. s.

" De quinque minis terre semeure quas nobis vendiderunt Hemericus Ganole et Ysabel uxor ejus apud Bercherias-la-Meingot. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 19, l. 12, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Hemericus, dictus Caignole, et Ysabellis, ejus uxor, vendiderunt et nomine venditionis concesserunt, ad usus et consuetudines carnotenses, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnei, pro precio sexdecim librarum turonensium, quinque minas terre semeure quas dicebant dicti venditores se habere, sitas apud Bercherias-la-Meingot, juxta terram Johannis de Monte-Gravardi, et decem denarios minuti census, percipiendos et habendos a dictis religiosis annuatim in villa de Bercheriis predicta, et medietatem cujusdam campipartagii trium sextariorum terre semeure, quam terram Dyonisius de Bercheriis tenet et possidet ut suam, ut dicitur, sitam in duobus peciis in Clauso-Hungerii ; que omnia sita sunt, ut dicitur, in censiva dictorum religiosorum. Que omnia supradicta vendita, ut dictum est, dictis religiosis cum omni jure, dominio, proprietate et possessione que in eis habebant dicti venditores seu habere poterant, ex quacunque ratione sive causa, quitaverunt coram nobis penitus dictis religiosis in futurum, predicta jus, dominium, possessionem et proprietatem in dictos religiosos emptores penitus transferendo. Et promiserunt dicti venditores, etc....................... In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum curie nostre duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXº quarto, die sabbati post Oculi mei, mense marcio.

Débris de sceau ogival, en cire brune, sur double queue de parchemin. — Ce sceau a déjà été décrit par nous note 2, p. 301. Le contre-sceau offre une fleur de lis, avec cette légende : Contras, cvrie archid. Carn. — Nous le restituons ainsi d'après un autre original de l'année 1248, conservé aux archives d'Eure-et-Loir. L. M.
14 mart. 1265, n. s.

Carta Nicholai, dicti Ernaut, de quitatione terræ apud Caudam-d'Aer.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 79, l. 8, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Nicholaus, dictus Ernaut, de Cauda-d'Aer, etc. (ut in charta nº DCLI, p. 608.) ................ Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego dictus Nicholaus presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum mense marcii, in die dominica qua cantatur Letare Jerusalem, anno Domini Mº CCº LXº IIIIº. Testibus hiis : fratre Gaufrido de Campellis ; fratre Guidone de Burgo-Novo, monachis ; fratre Roberto tabernario ; Andrea tabernario ; Baudrico oleario, et pluribus aliis.

Fragment de sceau en cire verte, sur double queue de parchemin. Une étoile. Legende : ....... cole Ernavt.
Apr. 1265

De venditione unius petiæ masuræ in parrochia sancti Nicholai de Vernoniel.

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 4, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Ricardus, dictus Parvus, vendidi et concessi Andree, dicto Boudin, unam peciam masure que sita est in parrochia sancti Nicholai de Vernoniel, inter masuram Guarini, molendinarii, ex una parte, et cheminum domini regis, ex altera, pro quadraginta solidis parisiensibus, etc............ Quod ut ratum et stabile permaneat in posterum, ego prenominatus Ricardus presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº quinto, mense aprilis. Testibus hiis : Gaufrido, monacho beate Marie de Valle Sarnaii ; Guidone, monacho ejusdem loci ; Johanne Illuminatore ; Ricardo, dicto Gallo, et pluribus aliis.

Cette maison est celle dont André Bodin avait déjà donné la moitié à l'abbaye des Vaux de Cernay en mai 1264. (V. nº DCXLVIII, p. 605.)
Apr. 1265

" Johannis Calot, de XII denariis annui redditus super domum P. Sellarii, anno Mo CC LXV. "

Original en parchemin. — Inv., p. 72, l. 2, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, ego Johannes, dictus Calot, clericus, notum facio quod ego dedi et concessi viris religiosis, abbati et conventui de Vallibus Sarnaii duodecim denarios parisienses annui redditus, capiendos et recipiendos annuatim, in festo Omnium Sanctorum, sibi et successoribus suis, a Petro Sellario et heredibus suis, assignatos super domum ipsius Petri, sitam in vico sancti Jacobi Minoris de Vernone, inter domum Thome Petit-Mari, ex una parte, et domum heredum domini Philippi de Montigniaco, militis, defuncti, ex altera ; quos quidem duodecim denarios Ricardus Calot, avus meus, eisdem religiosis dedit et concessit, antequam migraret a seculo, in puram et perpetuam elemosinam, etc........................... Et ut hoc firmum et stabile sit et duret in posterum, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº quinto, mense aprilli.

Mai. 1265

Carta Johannis de Corbeio, de quadam masura in vico sancti Jacobi de Vernone.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 73, l. 2, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Johannes de Corbeio, miles, notum facio quod ego, pro salute anime mee et antecessorum meorum, volo et concedo quod viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarnaii, in manu mortua teneant et in perpetuum possideant quandam masuram quam habent in meo feodo, sitam in vico sancti Jacobi de Vernone, sicuti se porportat inter domum Reginardi le Sereurier, ex una parte, et domum Roberti Dosusle, ex altera, et abotat ad viam publicam, ex una parte, et manerium dictorum religiosorum, ex altera, salvis tamen quinque solidis parisiensibus annui redditus, qui a dicta masura debentur annuatim michi et heredibus meis a dictis religiosis et successoribus suis, in festo beati Remigii, annuatim persolvendis, etc..... Et ut hoc firmum et stabile permaneat im posterum, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo quinto, mense maio.

Voir nos DCVIII et DCL, p. 566 et 607. Sceau en cire verte, décrit par nous note 1, p. 601.
Jul. 1265

" C. Ludovici regis, de confirmatione omnium possessionum abbatie. "

Original en parchemin. — Inv., p. 26, l. G. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ludovicus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos, divini amoris intuitu, pro salute anime nostre et ob remedium animarum inclite recordationis regis Ludovici, genitoris nostri, et regine Blanche, genitricis nostre, ac aliorum antecessorum nostrorum, dilectis nostris in Christo abbati et conventui beate Marie de Valle Sarnaii, domos, terras, prata et alias possessiones suas quascumque ab ipsis, titulo donationis seu emptionis vel alio quocumque modo, rationabiliter acquisitas et quas usque nunc pacifice possederunt, concedimus et auctoritate regia confirmamus, salvo jure in omnibus alieno. Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum. Actum apud abbatiam Regalis-Montis, anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo quinto, mense julio

Cette charte fut vidimée par l'official de Paris en juillet 1277 :

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Noveritis nos anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo septimo, die veneris post festum beati Martini estivale, litteras inferius annotatas vidisse in hec verba :

« Transcriptum autem presentium litterarum sub sigillo curie Parisiensis fieri fecimus, salvo jure cujuslibet, anno et die veneris supradictis. " — " Collatio facta est. » (Inv., suppl., cart. 2.)

Elle fut de nouveau vidimée en février 1280 par Philippe le Hardi et le garde de la prévôté de Paris.

Philippus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos litteras inclite recordationis carissimi domini genitoris nostri Ludovici, quondam regis Francorum, vidimus in hec verba :

In cujus rei testimonium, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum. Actum Parisius, anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo nono, mense februario. » (Inv., p. 26, 1. G.)

A tous ceus qui ces lettres verront, Guy de Mes, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous fesons assavoir que nous, en l'an de grace mil deux cens sexante dix nuef, ou mois de février, le samedi après les huitienes de la Chandeleur, veismes unes lettres scellées du seel nostre très chier seigneur le roy de France, par la grace de Dieu, non mauvaises et non corrompues, en la forme qui s'ensuit :

Et nous, en tesmoing de ce, nous avons seellé ce transcrit souz le seel de la prévosté de Paris. Ce fu fet l'an, le mois et le jour devant nomez. « — » Signé :J. d'Esparnon. « (Inv., p. 26, l. G.).

Aug. 1265

De venditione cujusdam domus in vico de Versaliis, Parisius.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 51, c. A, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod, in nostra presentia constituti, Johannes, dictus de Parisius, barberius, et Sedilia, ejus uxor, Aufredus Gauterius et Clemencia, ejus uxor, Petrus Gauterius et Ysabellis, ejus uxor, et coram Johanne Anselli et Theobaldo de Fontaneto, clericis nostris juratis, ad hoc a nobis specialiter destinatis quibus fidem adhibemus, constitutus Vincencius, frater dictorum Petri et Clementis, infirmus corpore, sana tamen mente, ut prima facie apparebat, asseruerunt in jure quod ipsi habebant, tenebant et possidebant, Parisius, communiter et pro indiviso, quandam domum cum ejus appendiciis, sitam ultra Parvum-Pontem, in vico qui dicitur wlgariter vicus de Versalliis, que domus fuit defuncti Guillelmi, barberii, et Mabilie, ejus uxoris, matris dictorum Petri, Clementis et Vincencii, contiguam domui Roberti, dicti Norrais, ex una parte, et domui Heimerici, clerici, ex altera, in censiva ecclesie beate Marie Parisiensis, ad quatuor solidos parisienses tantummodo, ut dicebant, censuales. Quam siquidem domum cum ejusdem domus appendiciis, recognoverunt et confessi sunt in jure se vendidisse et nomine vendicionis ex nunc im perpetuum quittavisse venerabili viro magistro Radulpho de Gonessia, thesaurario ecclesie beati Ylarii Pictaviensis, et ejus heredibus, pro quadraginta libris turonensibus, etc......... In cujus rei testimonium, sigillum curie Parisiensis presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo CCº LXº quinto, mense augusto.

Nov. 1265

De venditione cujusdam domus in vico Sancti Victoria, Parisius.

Original en parchemin. — Inv., p. 51, c. A, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod magister Guerinus, filius defuncti Rogeri, carnificis, recognovit se vendidisse Guillelmo, presbitero sancti Martialis Parisiensis, avunculo suo, pro octo libris parisiensibus, domum suam sitam, ut dicitur, Parisius, in vico Sancti Victoris, juxta portam Murorum que ducit ad Sanctum Victorem, contiguam granchie decani Parisiensis, in censiva beate Marie Parisiensis, ad quatuor solidos parisienses, ut dicitur, censuales. Promittens, etc........... Isabellis vero, mater dicti magistri, et Petrus, canonicus Sancti Clodoaldi Parisiensis, frater ejusdem magistri, et Maria, soror eorum, dictam venditionem voluerunt et concesserunt. Promiserunt insuper tam dictus magister quam mater et fratres ejus predicti, sub prestita fide, se effecturos et procuraturos quod Johannes et Aubericus, fratres dicti magistri, in minori etate adhuc, ut dicitur, constituti, dictam venditionem volent et concedent cum ad etatem legitimam pervenerint, et de non veniendo contra, fide media, se astringent. Datum anno Domini Mº CCº LXº quinto, mense novembri.

Nov. 1265

" Carta Petri Quarre de Ulmeio et Eustachie, ejus uxoris, qui dederunt nobis se et sua. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 39, l. C, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus, dictus Quarre, de Ulmeio, et Eustachia, ejus uxor, ex devotione quam habent ad religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarnaii, recognoverunt se dedisse et concessisse, in puram et perpetuam elemosinam, dictis religiosis et eorumdem monasterio omnia bona sua mobilia et immobilia, presencia et futura, adquisita et adquirenda, retento sibi in bonis predictis, quoad vixerint, solummodo si voluerint usufructu. Promittentes, etc.............................. Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentes litteras inde factas, de assensu et voluntate dictarum parcium, sigilli nostri munimine voluimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº LXº quinto, mense novembri.

24 dec. 1265

De venditione cujusdam domus juxta domum monachorum de Cerneio.

Original en parchemin. — Inv., p. 73, 1. 2, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Robertus, dictus Doseule , et ego Johanna, uxor ipsius, de communi assensu nostro et voluntate, vendidimus et concessimus Andree Boodin, de Aties, et heredibus suis domum nostram, sitam juxta domum monachorum de Cerneio, inter domum que fuit Absendis, pastillarie, ex una parte, et domum que fuit Noire-Bouele, ex altera, pro octo libris parisiensibus, etc........ Et quod ista venditio fîrma et stabilis permaneat et duret im posterum, nos predicti Robertus et Johanna presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº LXº quinto, mense decembri, die lune ante Nativitatem Domini. Testibus hiis : Symone, oleatorio ; Radulfo Culdone ; Reginaldo le Serreurer ; Baldrico, oleatorio, et pluribus aliis.

30 jan. 1266

" Suffraganeis ecclesie Senonensis, archiepiscopo Rothomagensi et ejus suffraganeis, archiepiscopo Turonensi et ejus suffraganeis, Clemens papa quartus, non absque dolore, in provincia Senonensi. "

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. L. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Clemens, episcopus, servus servorum Dei, venerabilibus fratribus archiepiscopo Senonensi et ejus suffraganeis, ac dilectis filiis abbatibus, prioribus, decanis, archidiaconis, prepositis, archipresbiteris et aliis ecclesiarum prelatis, per Senonensem provinciam constitutis, salutem et apostolicam benedictionem : Non absque dolore cordis, etc. (ut in charta nº CCCXXXI, p. 305)......................... Datum Perusii, III kalendas februarii, pontificatus nostri anno primo.

Jan. 1266, n. s.

Carta Guidonis, domini Alneoli, de medietate totius campipartis apud Boscum-Gachonis.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 140, l. 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Guido, dominus Alneoli, miles, et Leticia, uxor ejus, Guido, miles, filius dicti Guidonis, et Avelina, uxor ejus, salutem in Domino : Noveritis quod ego Guido, dominus Alneoli, predictus, et Leticia, uxor mea, donavimus et donationis nomine concessimus, donatione facta inter vivos, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, in puram et perpetuam elemosinam, ob remedium animarum nostrarum, medietatem tocius campipartis quam habemus et possidemus, sitam apud quemdam locum qui dicitur Boscus Gachonis, in parrochia sancti Remigii de Alneolo, in feodo Crispini de Ruppeforti, quondam militis, et decem solidos vel amplius annui redditus, in festo sancti Remigii, solvendos, cum tribus sextariis mestive, circa dictum habendis et percipiendis annuatim, et angarias sive jugera singulorum equorum solvendas, singulis annis, mense marcio, ab omnibus illis qui dictam campipartem solvere tenentur, quos tamen equos habere contigerit ; quam quidem campipartem, cum omnibus premissis superius annotatis que ad dictam campipartem de jure sive de consuetudine pertinent, acquisivimus constante matrimonio inter nos ; promittentes, etc.............................. Ego autem Guido predictus, filius dicti Guidonis, et Avelina, uxor mea supradicta, dictam donacionem factam de premissis volumus, laudamus et approbamus, et promittimus quod contra donationem ipsam, per nos vel per alios, non veniemus nec aliquid reclamabimus in futurum ; et quantum ad omnia que promisimus observanda heredes nostros similiter obligamus et relinquimus in perpetuum obligatos. In cujus rei testimonium et munimen, predictis religiosis presentes litteras sigillorum nostrorum impressionibus dedimus sigillatas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo quinto, mense januario. ».

Des trois sceaux dont cet acte était scellé, celui du milieu n'offre plus que des débris ; les deux autres, quoique fort endommagés, laissent entrevoir un écu de.... à cinq bandes uo cotices de ........ Cet écu est, comme on le voit, exactement semblable au sceau de Jean de Voise, décrit note 1, p. 433, et gravé.
11 feb. 1266

" Non absque dolore, ut excommunicentur malefactores nostri, Clemens papa IIIIus , in Remensi dyocesi. "

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. L. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Clemens, episcopus, servus servorum Dei, venerabilibus fratribus episcopis ac dilectis filiis abbatibus, prioribus, decanis, archidiaconis, prepositis, archipresbiteris et aliis ecclesiarum prelatis per Remensem provinciam constitutis, salutem et apostolicam benedictionem : Non absque dolore, etc. (ut in charta nº CCCXXXI, p. 305)......... Datum Perusii, III idus februarii.

8 mart. 1266, n. s.

De concessione quatuordecim solidorum parisiensium annui redditus, apud Vernonem.

Original en parchemin scellé. — Inv., . 73, l. 2, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Nicholaus le Talleour et ego Leta, uxor ipsius, de communi assensu nostro et voluntate, vendidimus et concessimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum successoribus quatuordecim solidos parisienses annui redditus, quos dicti religiosi nobis debebant annuatim de domo que fuit Roberti Dosule, que sita est in vico sancti Jacobi Vernonis, inter domum que fuit Ausendis, pastillarie, ex una parte, et domum que fuit Ameline Noire-Bouele, ex altera, pro octo libris et decem solidis parisiensibus, etc.................. Et quod hoc firmum et stabile permaneat et duret im posterum, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº LXº quinto, mense martii, die lune post Letare Jerusalem ; testibus hiis : Nicholao, scriptore ; Roberto, dicto Doseule ; Symone, oleatorio ; Baldrico, oleatorio ; Thoma de Tilly ; Radulpho Culdone, et pluribus aliis.

Sceau en cire verte, sur double queue de parchemin. Une paire de ciseaux ouverts et posés en sautoir. Légende : S. Nicol....... Eilleor.
Mart. 1266, n. s.

"De dimidio arpento terre de Esbisoers, anno M CC LXVo . "

Original en parchemin. — Inv., p. 147, l. 2, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Johannes de Arsiciaco, miles, salutem in Domino : Noveritis quod ego volo, laudo et consencio quod religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii teneant et possideant in perpetuum, pacifice et quiete, in manu mortua, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi, dimidium arpentum terre, situm in territorio quod dicitur Vallis-Hubout, in censiva et dominio meo, junctum terris des Esbisoers, ex una parte, et terre Michaelis Castellani, ex altera, predictis religiosis in elemosinam a deffuncto Michaele de Brocia Datum, movens de feodo meo in primo loco ; dum tamen dicti religiosi de dicto dimidio arpento terre reddant michi et heredibus meis sex denarios censuales apud Bretechiam, in festo sancti Remigii, annuatim, totum jus et dominium quod habebam vel habere poteram in dictos religiosos penitus transferendo. Et quantum ad hec tenenda et firmiter observanda me obligo et heredes et successores meos, et relinquo in posterum obligatos. In cujus rei testimonium et munimen, predictis religiosis dedi presentes litteras sigilli mei munimine roboratas. Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo quinto, mense marcio.

Mart. 1266, n. s.

" De excambio facto cum abbatissa de Sancto Cyrico, de una vinea ad aliam vineam. "

Original en parchemin. — Inv., p. 6, l. B, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, soror Emelina, abbatissa de Sancto Cyrico, et ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, diligenti deliberatione habita, pro utilitate domus nostre, dedimus, tradidimus et concessimus, in purum et perpetuum excambium, abbati et conventui Vallium Sarnaii quamdam peciam vinee, continentem unum arpentum vel circa, quam habebamus et possidebamus ad Fontem-Tyboudi, quitam et liberam ab omni censu, corveya et tallia, et omnibus aliis redibenciis et coustumis, pro quinque quarteriis vinee que predicti abbas et conventus tenebant et possidebant in territorio de Brichart, in censiva domini regis, ad sex solidos et octo denarios parisienses annui redditus, in festo sancti Remigii, in domini regis domo, apud Chalenaine, annis singulis, persolvendos ; promittentes quod contra predictum eschambium et concessionem hujusmodi, per nos vel per alium, de assensu nostro nullatenus amodo veniemus. In cujus rei perpetuam firmitatem, presentes litteras predictis abbati et conventui sigillorum nostrorum dedimus roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo quinto, mense marcio.

Mart. 1266, n. s.

" Littera Johannis de Corbie, de mortificatione quarundam domorum apud Vernonem in Piscina. "

Original en parchemin. — Inv., p. 73, l. 2, nº 14 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, ego Johannes de Corbeio, miles, salutem in Domino : Noveritis me voluisse et concessisse quod viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarneii et eorum successores, pro salute anime mee et antecessorum meorum, teneant et possideant, in manu mortua, in perpetuum, quamdam masuram quam habent in meo feodo, sitam in parrochia sancte Marie Vernonis, in vico sancti Jacobi, sicut se proportat inter domum que fuit Ausendis, pastillarie, ex una parte, et domum que fuit Ameline Noire-Boele, ex altera, abbutantem ad viam publicam, ex una parte, et manerium dictorum religiosorum, ex altera ; salvis tamen quatuor solidis parisiensibus annui redditus, quos dicti religiosi et eorum successores tenentur solvere annuatim michi et heredibus meis, in festo sancti Remigii, de dicta masura : tali modo quod si dicti religiosi vel eorum successores in solucione dictorum quatuor solidorum parisiensium annui redditus ad terminum predictum defecerint, ego et mei heredes in dicta masura nostram plenariam poterimus facere justiciam pro predicto redditu. Et ego et mei heredes tenemur deinceps dictam masuram predictis religiosis et eorum successoribus, per redditum supradictum, contra omnes garantizare. Et quod hoc firmum et stabile permaneat et duret im posterum, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº quinto, mense marcii.

Mart. 1256, n. s.

Carta Almarrici de Hebergeria et Gaufridi, dicti Bataille, de concessione duarum peciarum terræ et dimidii arpenti, apud Pedem-Lavatum et Vallem-Hubout.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 145, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Almarricus de Hebergeria et Gaufridus, dictus Bataille, milites, salutem in Domino : Noveritis quod ego Almarricus, miles predictus, volo, laudo et consencio quod religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii teneant et possideant, in perpetuum, pacifice et quiete, in manu mortua, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, duas pecias terre et dimidium arpentum ; quas quidem terras et dimidium arpentum dederunt predictis religiosis in elemosinam Eustachius, clericus, quondam filius defuncti Egidii de Nealfa, mater dicti Eustachii, et Michael de Brocia ; quarum una, quam dedit dictus Eustachius, clericus, sita est in territorio quod dicitur Pes-Lavatus, proxima terre Raginaldi de Aqua, ex una parte, et terre Malet, de Chateron, ex altera ; altera autem pecia, quam dedit mater dicti clerici, sita est in dicto territorio, juxta terram Godefridi de Plesiaco, ex una parte, et limitem de Greignon qui ducit ad Bretachiam : predictum autem dimidium arpentum terre dedit dictis religiosis Michael de Brocia supradictus, situm in territorio quod dicitur Vallis-Hubout, juxta terras des Esbisoers, ex parte una, et terram Michaelis Ballivi, ex altera. Que omnia predicta sita sunt in censiva et dominio Johannis de Arsicio, militis, movencia in secundo loco de feodo meo ; totum jus quod habebam vel habere poteram in omnibus et singulis premissis in dictos religiosos penitus transferendo. Et quantum ad omnia premissa tenenda et firmiter observanda me obligo, et heredes et successores meos relinquo in posterum obligatos. Ego autem predictus Gaufridus, miles, donationem factam de omnibus et singulis superius annotatis, moventibus de feodo meo in tercio loco, volo, laudo et consencio, et quod ipsi religiosi predicta omnia de cetero teneant et possideant, pacifice et quiete, in manu mortua, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi ; ad que omnia premissa tenenda et firmiter observanda me, meos heredes et successores obligo et relinquo in posterum obligatos. In cujus rei testimonium et munimen, predictis religiosis presentes litteras sigillorum nostrorum munimine dedimus roboratas. Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo quinto, mense marcio.

Voir nº DLX, p. 519, où le territoire dont il est ici question est appelé la haie Pedis-Loti ; la mère d'Eustache de Neaufle se nommait Ameline. Sceau rond, en cire brune, sur double queue de parchemin. Écu de....... à deux léopards de......... Légende : † S. domini : ...fridi : Bat...le. (Gravé.) — Nous trouverons en 1302 un sceau plus petit de Jean de Villepreux, offrant les mêmes armoiries. A. M.
Apr. 1266

" De permutatione IX denariorum et oboli pro VIII denariis et obolo, anno LXVIo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 65, l. 7, nº 24. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes de Bello-Quadro, de Trousello, Parisiensis dyocesis, et Johanna, ejus uxor, asseruerunt quod ipsi habebant et percipiebant, annis singulis, in festo beati Dyonisii, sex denarios parisiennes capitalis census super quadam pecia vinee, site in territorio de Villanova-Sancti-Georgii, in loco qui Colosa vulgariter appellatur ; quam vineam tenent Genovefa, dicta la Bedoyne, vidua, et Robertus, dictus Lambergi, ad censum predictum, a dictis Johanne et ejus uxore, libere absque alio onere oneratam, ut dicebant. Quos sex denarios capitalis census predictos dederunt et consesserunt, nomine permutationis, in perpetuum abbati et conventui Vallium Sarnaii, percipiendos et habendos, annis singulis, in dicto termino, super dicta vinea a dictis abbate et conventu, et solvendos eisdem a dictis Genovefa et Roberto et eorum heredibus seu eorum successoribus in futurum ; cedentes et transferentes ex nunc in futurum in dictos abbatem et conventum et eorum successores omne jus, dominium, proprietatem, possessionem, teneuram et actionem totam, que sibi competebant seu competere poterant in dictis vinea et censu, quoquo modo seu quocunque jure, nichil juris sibi aut heredibus suis in premissis retinentes ; promittentes, etc............................. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo sexto, mense aprili.

Apr. 1266

" Petri Tyremont, de II solidis annui redditus nobis datis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 72, l. 2, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Petrus, dictus Tyremont, de assensu et voluntate omnium heredum meorum, dedi et concessi, pro salute anime mee et antecessorum meorum, Deo et religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii, in puram et perpetuam elemosinam, duos solidos parisienses annui redditus quos Robertus, dictus le Ber, michi debebat annuatim de vinea sua de Calvomonte, sita inter vineam [Petri] Bequet, ex una parte, et vineam Garini Cuer de Blé, et vineam Guillelmi Malherbe, ex altera, reddendos annuatim predictis religiosis et eorum successoribus, in Purificatione beate Marie, tenendos et jure hereditario in perpetuum possidendos predictos duos solidos parisienses annui redditus predictis religiosis et eorum successoribus, [libere, quie]te et pacifice, absque aliqua mei vel heredum meorum reclamatione im posterum facienda. [Immo nos] et heredes mei tenemur predictos duos solidos parisienses annui redditus predictis religiosis et eorum successoribus contra omnes gentes garantizare et deliberare. Et ut predicta donatio et concessio perpetue firmitatis robur optineat, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº sexto, mense aprili. Testibus hiis : Nicholao, scriptore ; Nicholao Tueveel, et pluribus aliis.

Sceau en cire verte, sur queue de parchemin. Une fleur de lis. Légende : S. Petri Tiremovnt.
Apr. 1266

" De IIIIor solidis parisiensibus annui redditus quos dedit Clemens Gueignart. "

Original en parchemin. — Inv., p. 126, l. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Pissiacensis, salutem in Domino : Noveritis quod Ulricus de Buxeria, Philippus, dictus Moulle, clericus, et Henricus, dictus Leurel, exequtores testamenti deffuncti Clementis, dicti Gueignart, ut dicebant, recognoverunt predictum Clementem dedisse et nomine donationis concessisse, in ultima voluntate sua, quando suum condidit testamentum, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, in puram et perpetuam [elemosinam], ob remedium anime sue, quatuor solidos parisienses, annis singulis, in Nativitate Domini, percipiendos et habendos super quandam peciam terre dicti Clementis, site, ut dicitur, in territorio de Bena, juxta craeriam de Bena, ex una parte, et terram Dyonisii le Cosrier, ex altera, in censiva et dominio Radulphi Carpentarii. Que quidem terra movebat ex hereditate dicti Clementis, ut dicebant. Voluit autem et ordinavit dictus Clemens in suo testamento, [ut dicebant], quod si heredes dicti Clementis dictis religiosis dictos quatuor solidos solvere recusarent, quod ipsi heredes dictis religiosis decimam omnium bonorum que in dicta terra percipientur pro tempore vel poterunt percipi, annuatim solvere teneantur. Hanc autem donationem factam fuisse, sicut superius est expressum, confessa est Agnes, relicta dicti Clementis, et eandem donacionem et concessionem voluit, laudavit et concessit ; promittens, fide in manu nostra prestita corporali, quod contra donationem istam seu concessionem, ratione dotis sive dotalicii, per se vel per alium, non veniet, nec aliquid reclamabit nec reclamari faciet in futurum. In cujus rei testimonium, dictis religiosis presentes litteras sigillo nostro dedimus sigillatas. Datum mense aprili, anno Domini Mº CCº sexagesimo sexto.

5 mai. 1266

De venditione unius peciæ terræ facta Andreæ, dicto Boudin.

Original en parchemin. — Inv., p. 13, c. D, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod Galterus Faber, assensu et voluntate Aelicie, uxoris mee et heredum meorum, vendidi et concessi Andree, dicto Boudin, unam peciam terre que sita est inter terram Laurencii, dicti Guibert, ex una parte, et terram Martini, dicti Baudouin, ex altera, tenendam et in perpetuum possidendam eidem Andree et heredibus suis, libere, quiete et pacifice, absque ulla mei vel heredum meorum reclamatione, pro viginti octo solidis parisiensibus meis quitis quos inde pre manibus recepi, salvo jure capitalium dominorum. Hanc autem venditionem et concessionem, sicut superius expressum est, ego prenominatus Galterus et heredes mei predicto Andree et heredibus suis contra omnes tenemur garantizare, fide mea prestita corporali. Quod ut ratum et stabile permaneat in posterum, ego prefatus Galterus presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº sexto, die mercurii post Inventionem sancte Crucis ; testibus hiis : Laurentio, barbitonsore, clerico ; Johanne Farsiel ; Ricardo le Telier, et pluribus aliis.

Mai. 1266

" Littere Philipi Pichardi de Meriaco, qui dedit nobis se et sua. "

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Pissiacensis in ecclesia Carnotensi, salutem in Domino : Noveritis quod Philippus, dictus Picardus, de Meriaco, ex devocione quam habebat, ut dicebat, erga religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarnaii, confessus fuit se contulisse et concessisse, in puram et perpetuam elemosinam, donatione facta inter vivos, sine spe revocandi, dictis religiosis et eorumdem monasterio omnia bona sua, mobilia et immobilia, presentia et futura, acquisita et acquirenda, retento tamen penes se in bonis predictis, quamdiu vixerit, usufructu ; et, fide media, promisit dictus Philippus quod contra donationem predictam, per se vel per alium, non veniet in futurum ; renuncians, etc.................. In cujus rei testimonium et memoriam, presentes litteras sigilli nostri munimine, dictorum religiosorum procuratori, ad petitionem dicti Philippi, tradidimus roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo sexto, mense maio.

Jun. 1266

" Littera abbatisse de Sancto Antonio, " de traditione duodecim arpentorum in parrochia de Sancto-Ferriolo.

Original en parchemin. — Inv., p. 31, l. N, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, soror Agnes, dicta abbatissa Sancti Antonii Parisiensis, totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Noverint universi quod nos, pensata utilitate domus nostre, duodecim arpenta terre arabilis continua vel circiter, que habemus in parrochia de Sancto-Ferriolo, tradidimus viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, a festo sancti Remigii proximo venturo usque ad duodecim annos, quodlibet arpentum sub annuo censu triginta denariorum parisiensium nobis, singulis annis, in festo sancti Remigii, persolvendorum ; que quidem duodecim arpenta libera sunt et quitta ab omni honere et costuma preter decimam consuetam. Dicti vero religiosi tenentur nobis restituere terram nostram predictam in eque bono statu, sicuti modo est, completo termino predicto, nisi forte de nostra et ipsorum voluntate prefatum terminum contigerit prorogari. Insuper notum facimus quod nos eisdem religiosis tenemur in viginti solidis parisiensibus annuatim, quos habent et habere debent, per manum nostram, in pedagio de Essona, ex dono bone memorie domini Ferrici, dicti Beliart, militis ; quos viginti solidos in solutione dicti debiti, in quo nobis tenentur pro terra antedicta annis singulis, volumus computari. Quod ut ratum permaneat, sepedictis religiosis presentes litteras sigillo nostro dedimus sigillatas. Actum anno Domini millesimo ducentesimo LXº sexto, mense junio.

Ce bail fut renouvelé en janvier 1282.
Jul. 1266

De venditione unius caponis annui redditus in parrochia beati Nicholai de Vernoniello.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Petronilla, relicta defuncti Durandi, molendinarii, vendidi et concessi abbati et conventui Vallium Sarnaii unum caponem annui redditus, ad Natale Domini annuatim persolvendum, quem habebam super masuram que fuit Nicholai de Fornil[liis, et] sita est in parrochia beati Nicholai de Vernoniello, inter masuram Garini, molendinarii, ex una parte, et cheminum domini regis, ex altera, tenendum et in perpetuum possidendum eisdem abbati et conventui et eorum successoribus libere, quiete et pacifice, absque ulla mei vel heredum meorum reclamatione, pro sex solidis parisiensibus, etc................. Quod ut ratum et stabile permaneat in posterum, ego predicta Petronilla presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Moº CCº LXº sexto, mense julii. Testibus hiis : Baudrico, oleario ; Johanne de Tylliaco ; Ricardo de Braheucort, et pluribus aliis.

Sceau rond, en cire verte, sur double queue de parchemin. Une fleur de lis. Légende : S. Petronille la Miniere. (Gravé.) — La Minière est mis évidemment pour la Meunière, de la profession du mari de Pétronille.
Nov. 1266

" Littere Roberti, dicti Picart, " de medietate omnium mobilium suorum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 136, l. 2, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras visuris, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Robertus le Charron, dictus Picart, de Castris, et Isabellis, ejus uxor, proposito ducti salutari, considerata honestate et vita laudabili in Christo religiosorum virorum fratrum seu monacorum Vallium Sarnaii ac caritate loci ejusdem, sitientes admitti in preces et benefacta ipsorum et ecclesie, ac postulantes sibi cum decesserint fieri debitam in eadem ecclesia sepulturam, spontanei non coacti, voluntarie, ut dicebant, dederunt et concesserunt, in puram et perpetuam elemosinam, ipsis ecclesie et fratribus seu monachis, sine spe seu possibilitate revocandi ulterius, per se vel per alium, in futurum, medietatem omnium mobilium que et quanta habebunt tempore quo decedent ipsi Robertus et Isabellis seu alter eorumdem ; predicentes tamen et protestantes se non posse compelli ab aliquo ad agmentandum seu diminuendum mobilia sua que habent et habituri sunt, set dum matrimonialiter simul vixerunt possunt ea unanimiter pertrattare et dictam donationem seu concessionem nullatenus revocare, nec ipsam habebunt ipsi monachi donec post obitum dictorum R[oberti] et Ysabellis ; set supervivens medietatem dictorum mobilium sic concessam dictis ecclesie et monachis contingentem primitus decedentem tenebit et ex ea, quamdiu vixerit, congaudebit, absque contradiccione, datis prius bonis fidejussoribus a parte mulieris predicte pro medietate sic concessa a dicto Roberto, si ipsum antequam ipsam contingeret decessisse. Licitum est enim cuilibet eorum superviventi, si voluerit, alii conjungere copula maritali. Hec voluerunt et concesserunt iidem R[obertus] et ejus uxor, spontanee, ex certa scientia ; promittentes bona fide quod contra non venient, per se nec per alium, in futurum. Et ad voluntatem et peticionem eorumdem, presentibus sigillum curie Parisiensis duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo CCº sexagesimo sexto, mense novembris.

Sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Au contre-sceau, une crosse avec deux fleurs de lis. Légende : Fcm. ano. mccliii.
11 dec. 1266

" C. Johannis, militis, domini de Coudreyo-Lesyart, de mortificatione terre quam vendidit nobis Johannes de Pomereto, armiger. "

Original en parchemin. — Inv., p. 141, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Johannes, miles, dominus de Codreio-Lesyart, salutem in Domino : Noveritis quod ego venditionem quam Johannes de Pomeret, armiger, et Ysabellis, domicella, ejus uxor, fecerunt religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii de decem arpentis terre arabilis vel circiter, sicut se comportat in longitudine et latitudine, de feodo meo, site in loco qui dicitur Vallis-Frogeri, contigue, ex una parte, terre predictorum religiosorum, et ex altera parte, terre domini Thome de Chaumucon, militis, volo, laudo, approbo et concedo, et quod dictam terram dictis religiosis admortificavi et admortifico in futurum, volens et concedens quod dicti religiosi dictam terram teneant in manu mortua et in perpetuum possideant, sine coactione aliqua vendendi vel extra manum suam ponendi et absque contradicione aliqua heredum meorum, pacifice et quiete ; promittens, etc....... In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras dedi predictis religiosis, ad requisitionem predictorum Johannis et Ysabellis, sigilli mei munimine roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo sexto, sabbato post festum beati Nicholai hyemalis.

5 jan. 1267, n. s.

" C. de donacione cujusdam domas site aput Montem-Lethericum quam donaverunt nobis Symon, dictus Haoys, et Acelina, ejus uxor. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Symon, dictus Haouys, et Acelina, ejus uxor, asseruerunt se habere et possidere, ex conquestu suo, quamdam domum, sitam apud Montem-Lethericum ante forum, contiguam, ex una parte, domui defuncti Herberti, dicti Magistri, et ex altera parte, domui predicti Symonis, in censiva domini regis Francie, ad tres denarios tantum modo censuales, in festo Nativitatis beati Johannis Baptiste, annuatim, ut dicitur, persolvendos. Asseruerunt etiam quod ipsi predictam domum, sicut se comportat ante et retro, in longitudine et latitudine, ex certa scientia et mera liberalitate, donatione facta inter vivos, ob remedium animarum suarum, in puram et perpetuam elemosinam, dederant et concesserant, anno Domini millesimo CCº Lº sexto, mense septembri, religiosis viris abbati et conventui Vallis Sarnaii ; sed super predicta donacione alium factum fuerat instrumentum : propter quod predicti Symon et Acelina ratas, gratas et firmas habentes donacionem et concessionem predictas, asseruerunt et recognoverunt coram nobis se dedisse, concessisse et ex nunc in perpetuum quitasse predictam domum, sicut se comportat, ante et retro, in longitudine et latitudine, ob remedium animarum suarum, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis supradictis ; ita quod possint de predicta domo, tanquam de sua propria, suam penitus facere voluntatem ; transferantes ex nunc in perpetuum in dictos religiosos omne jus, dominium, proprietatem, possessionem, que sibi competebant vel competere poterant in predicta domo, nichil sibi in predicta domo retinendo ; promittentes, etc........ In cujus rei memoriam et testimonium, presentes litteras sigillo curie Parisiensis roboravimus. Datum anno Domini Mº CCº LXº sexto, die mercuris in vigilia Epiphanie Domini.

Voir nº DXIII, p. 473. Sic, proMCCº LXmo sexto.
5 jan. 1267, n. s.

" De mortificatione terre site apud Crechias, quam vendidit nobis Johannes, armiger, de Pomeret. "

Original en parchemin. — Inv., p. 142, l. 1, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes de Poumeret, armiger, et domicella Ysabellis, ejus uxor, asseruerunt quod ipsi habebant, tenebant et possidebant, de conquestu suo, quandam peciam terre arabilis, continentem, ut dicebant, decem arpenta terre vel circiter, sitam in loco qui vocatur Vallis-Frogeri, contiguam, ex una parte, terrarum religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, et ex altera parte, terre domini Thome de Chaumucon, militis. Quam peciam terre, prout se comportat in longo loco, prefati Johannes et Ysabellis, ejus uxor, recognoverunt et confessi sunt se vendidisse et im perpetnum quittavisse prefatis religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro viginti quinque libris parisiensibus, etc.................... Preterea Gaufridas de Limos, miles, Stephanus, ipsius Gaufridi frater, et Stephanus de Chaumucon, clericus, procuratores, ut dicebant, quilibet eorum in solidum, Ade de Limos, armigeri, coram nobis constituti, habentes litteras procuratorias pro ipso Adam et nomine ipsius sub sigillo curie Parisiensis, ut prima facie apparebat, quarum litterarum exhibitarum in judicio ab eisdem procuratoribus tenor talis est :

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Adam de Limos, armiger, proponens, ut dicebat, in subsidium regni Sicilie peregre proficisci, dominum Gaufridum de Lymos, militem, ejus fratrem, Stephanum, ejus fratrem, et Stephanum de Chaumucon, clericum, et Johannem de Poumeret, exhibitores presencium, suos fecit, constituit ac etiam ordinavit procuratores legitimos et nuncios speciales, utrumque eorum sive quemlibet in solidum, ita quod non sit melior occupantis condicio, in omnibus et singulis causis suis et negociis que et quas habet et habiturus est, tam pro se quam contra se, contra quascumque personas ecclesiasticas et seculares, coram quibuscumque videlicet ordinariis, delegatis, subdelegatis, arbitris et aliis quibuscumque, et maxime ad petendum et recipiendum omnia et singula debita sua que sibi debentur ex quacumque causa, ordinandi et disponendi de bonis suis, prout eis melius visum fuerit expedire ; dans eisdem procuratoribus et eorum alteri in solidum potestatem et mandatum speciale agendi pro ipso, ipsum defendendi, conveniendi, reconveniendi, transigendi, paciscendi, compromittendi, excipiendi, replicandi, expensas petendi et recipiendi et jurandi super eisdem, interlocutorias et diffinitivas sententias audiendi, et prestandi in manum suam cujuslibet generis sacramentum quod postulat ordo juris, finem et refutationem faciendi, alium vel alios procuratorem seu procuratores loco ipsorum vel alterius eorum substituendi, appellandi appellationem suam, prosequendi fructus et exitus tocius terre sue, petendi et recipiendi terram suam, obligandi seu ad firmam dandi, et omnia alia et singula faciendi, que ipse faceret et facere posset si presens esset, ratum habiturus et gratum quicquid per dictos procuratores vel eorum alterum substitutum seu substitutos ab ipsis vel eorum altero in premissis pro ipso factum fuerit seu etiam procuratum ; promittens sub ypotheca rerum suarum judicatum solvi pro dictis procuratoribus vel eorum altero substituto seu substitutis, si necesse fuerit. Et hec universis tenore presencium significamus. Datum anno Domini Mº CCº LXº quinto, die mercurii post octabas beati Dyonisii.

Dictam venditionem, prout superius est, expressam et factam, voluerunt, concesserunt, laudaverunt atque nomine procuratorio ipsius Ade acceptaverunt, et de non veniendo contra ipsam venditionem jure aliquo, nomine procuratorio ipsius Ade, fidem in manu nostra prestiterunt corporalem. Preterea prefatus Stephanus de Limos, armiger, frater dicti Ade, dictam venditionem, ut dictum est, factam voluit, concessit, laudavit et acceptavit et eisdem religiosis ipsam peciam terre sic venditam admortificavit. Et voluit et concessit idem Stephanus, armiger, etc........ In cujus rei testimonium, sigillum curie Parisiensis presentibus litteris, ad petitionem predictorum venditorum et dicti Stephani, duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXº sexto, die mercurii ante Epiphaniam Domini.

Voir nº DCLXXVIII, p. 630.
19 feb. 1267

Clemens papa IIIIus, de libertatibus abbatiæ Vallium Sarnaii.

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, I. F. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Clemens, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui Vallium Sarneii, salutem et apostolicam benedictionem : Cum a nobis petitur quod justum est et honestum, tam vigor equitatis quam ordo exigit rationis ut id per sollicitudinem officii nostri ad debitum perducitur effectum. Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus grato concurrentes assensu, omnes libertates et immunitates a predecessoribus nostris romanis pontificibus, sive per privilegia seu alias indulgentias, vobis aut monasterio vestro concessas, nec non libertates et exemptiones secularium exactionum a regibus et principibus vel aliis Christi fidelibus rationabiliter vobis indultas, sicut eas juste ac pacifice obtinetis, vobis et per vos eidem monasterio auctoritate apostolica confirmamus et presentis scripti patrocinio communimus. Nulli ergo, etc............................... Datum Perusii, XI kalendas martii, pontificatus nostri anno secundo.

13 apr. 1267, n. s.

" Petri, dicti Tiremont, de Vernone, de vendicione V solidorum parisiensium annui redditus super vineam Tueveel, in trelio de Calvo-Monte. "

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 4, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Petrus, dictus Tiremont, de assensu et voluntate omnium heredum meorum, vendidi et concessi religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii et eorum successoribus, quinque solidos parisienses annui redditus, quos Nicholaus, dictus Tueveel, michi debebat annuatim de vinea que fuit Roberti, dicti la Coze, que vinea sita est in trellio de Calvomonte, in ter vineam Petri Bequet, ex una parte, et vineam heredum Rogeri le Paumier, ex altera, reddendos annuatim predictos quinque solidos parisienses annui redditus predictis religiosis et eorum successoribus, in festo Omnium Sanctorum, pro quatuor libris parisiensibus, etc............ Et ut predicta venditio et concessio perpetue firmitatis robur optineat, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº sexto, mense aprili, die mercurii post Ramos Palmarum. Testibus hiis : Nicholao, scriptore ; Nicholao Tueveel, et pluribus aliis.

Voir nº DCLXXI, p. 624.
13 apr. 1267, n. s.

De venditione quinque solidorum parisiensium annui redditus super vinea in trelio de Calvo-Monte.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 71, l. 1, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod nos Petrus, dictus Tyremont, et Guillelmus, dictus Tyremont, filius et heres ipsius Petri, de communi assensu nostro, vendidimus et concessimus viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii quinque solidos parisienses annui redditus quos Nicholaus, dictus Tueveel, nobis debebat annuatim, in festo Omnium Sanctorum, de vinea sua que fuit Roberti la Cose, sita in trelio de Calvomonte, inter vineam Petri de [Be]quet, ex una parte, et vineam heredum Rogeri le Paumier, ex altera, pro quatuor libris parisiensibus, etc............................. Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum mense aprili, die mercurii post Ramos Palmarum, anno Domini Mº CCº LXº sexto. Testibus hiis : Nicholao Tueveel ; Baudrico, oleario ; Johanne le Cordier ; Johanne de Piquet, et pluribus aliis.

Sceau en cire verte, sur double queue de parchemin. Une fleur de lis cantonnée de quatre étoiles. Légende : † S. Guill.......... mont. (Gravé.)
Aug. 1267

Carta Symonis, presbiteri de leprosaria Nealphe, de donatione quinquaginta librarum parisiensium.

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 2, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, R[aginaldus], officialis Carnotensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Symon, presbiter de Leprosaria Nealphe, confessus est se dedisse et concessisse, ob remedium anime sue et matris sue, in puram elemosinam, donacione facta inter vivos et eciam concessione, quinquaginta libras parisienses, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, capiendas et habendas ab eisdem abbate et conventu, post obitum ipsius presbiteri, super bonis ipsius : pro quibus quinquaginta libris idem presbiter, ex certa scientia, omnia bona sua, presencia et futura, mobilia et immobilia, eisdem religiosis coram nobis penitus obligavit, ad quoscunque devenerint possessores ; promitiens, etc......................... Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo septimo, mense augusti.

Renaud Molinet, official et chanoine de Chartres.
Oct. 1267

" Ricardi, dicti Galois, de Fontenay, de X solidis nobis " datis et concessis.

Original en parchemin. — Inv., p. 139, l. 5, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Ricardus, dictus Galois, de Fonteneio, de assensu et voluntate omnium heredum meorum, dedi et concessi Deo et ecclesie beate Marie Vallium Sarneii et religiosis viris abbati et conventui ibidem Deo servientibus et eorum successoribus, in puram et perpetuam elemosinam, pro salute anime mee et antecessorum meorum, decem solidos parisienses annui redditus, quos Ricardus et Lucas, dicti Galli, michi debebant annuatim de masura sua, sita in vico Potart, inter domum et masuram domicelle Asceline de Mesnillo, ex una parte, et domum Johannis, barbe tonsoris, ex altera, et omne jus et dominium quod habebam in dicta masura, reddendos annuatim predictis religiosis et eorum successoribus, in festo Omnium Sanctorum. Item dedi et concessi predictis religiosis medietatem omnium bonorum meorum mobilium, ubicumque existentium, post decessum meum, tenendos et jure hereditario in perpetuum possidendos, etc........ Et ut predicta donatio et concessio perpetue firmitatis robur optineat, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº septimo, mense octobri. Testibus hiis : Roberto, dicto Doseule ; Symone, oleario ; Baldrico, oleario ; Radulfo, dicto Thourode, et pluribus aliis.

Le Fontenay dont il est question dans cette charte est Fontenay-en-Vexin, canton d'Ecos (Eure), et non pas Fontenay-le-Vicomte, dans l'arrondissement de Corbeil, dont il est si souvent parlé dans ce Cartulaire. C'est donc par erreur que le chartrier des Vaux de Cernay a classé cette pièce à la page 139 de l'Inventaire, puisqu'elle concerne les possessions que l'abbaye avait aux environs de Vernon, ainsi que le prouvent les noms des témoins qui y figurent, comme dans beaucoup d'autres titres relatifs au même pays. — II existe plus d'une erreur de ce genre dans la classification de l'Inventaire des archives de l'abbaye.
Oct. 1267

" Carta officialis curie Carnotensis, super quadam platea empta per manum Thome familiaris nostri apud Bercherias. "

Original en parchemin. — Inv., p. 15, l. 6, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes Morelli vendidit et nomine venditionis concessit Thome Anglici, de Bercheriis, servienti monachorum Vallium Sarnaii, quamdam plateam quam dictus Johannes dicebat se habere apud Bercherias-la-Meingot, justa domum dictorum monachorum, moventem ex hereditate dicti Johannis, sitam, utdicitur, in censiva dictorum religiosorum, et Stephani Carbonnarii, pro tresdecim libris carnotensibus, etc............................. Maria vero, uxor dicti Johannis, quitavit dicto emptori et ejus heredibus seu successoribus, per fidem suam in manu nostra prestitam, de assensu et voluntate dicti Johannis, mariti sui, non vi nec dolo ad hoc inducta, immo spontanea voluntate, quidquid juris ipsa in dicta platea vendita habebat vel habere poterat vel debebat, ratione dotis seu dotalicii seu quacunque alia racione. Preterea Jaquelina, relicta Gilonis, majoris de Bercheriis, dictam vendicionem coram nobis voluit, laudavit et concessit et dicto emptori quidquid juris in ea habebat seu habere poterat, racione dotis seu dotalicii seu alia quacunque racione, quittavit, et ejusdem emptoris heredibus ; promittens, etc.................. In cujus rei testimonium et munimen, ad peticionem dictarum personarum, presentibus litteris sigillum curie Carnotensis duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo septimo, mense octobri.

Nov. 1267

" Andree Bordin de Atyes, " de omnibus conquestibus suis.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 65, l. 7, nº 25. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Andreas, dictus Booudin, de assensu et voluntate omnium heredum meorum, dedi et concessi Deo et religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii et corum successoribus, in puram et perpetuam elemosinam, omnes conquestus meos, ubicumque sitos, tam ad villam quam ad campos, tam in terris, vineis, redditibus, domibus quam in rebus aliis, tenendos et jure hereditario in perpetuum possidendos prefatis religiosis et eorum successoribus, libere, quiete et pacifice, absque aliqua mei vel heredum meorum reclamatione de cetero facienda, salvo tamen jure dominico. Et ego prefatus Andreas et heredes mei tenemur predictos conquestus dictis religiosis et eorum successoribus contra omnes gentes garantizare et deliberare. Et ut predicta donatio et concessio perpetue firmitatis robur optineat, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº septimo, mense novembri. Et ad majorem hujus rei confirmationem et certitudinem, et in testimonium omnium premissorum, sigillum discreti viri decani de Vernone, una cum sigillo meo, presentibus litteris apponi procuravi. Testibus hiis : Nicholao, tunc temporis clerico dicti decani ; Roberto, dicto Doseule, oleario ; Ricardo Berte ; Symone, oleario ; Baldrico, oleario ; Radulpho, dicto Thourode ; Johanne le Cordier, et pluribus aliis.

Deux sceaux en cire verte, sur double queue de parchemin, déjà décrits p. 450 et 607. et gravés.
Dec. 1267

" De vineis Roberti de Diepe apud Vernoliolum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 74, l. 3, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Guerinus, dictus abbas Vallium Sarnaii, totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Noveritis quod nos vendidimus et venditionis nomine concessimus Roberto, dicto de Dyepe, pro precio decem librarum parisiensium, tres pecias vinearum, sitarum in parrochia de Vernoliolo, in censiva et dominio Petri de Gozangres, armigeri ; de quibus tribus peciis vinearum due pecie site sunt in vigneto de Vignoliis, quarum una pecia continet circa dimidium arpentum, situm juxta vineam Galteri de Valle ; altera autem, continens quarterium et dimidium, sita est super viccum de Bavaincurie juxta vineam nostram de Quarreria ; tertia siquidem, sita in loco qui dicitur les Forniaus, juxta vineam Guillelmi, dicti Laceron, continet unum quarterium ; quas quidem tres pecias vinearum tenebamus et possidebamus, tempore dicte venditionis, ex donatione nobis facta in elemosinam a Symone, dicto Aurri, et Hodearde, ejus uxore ; quas vineas dicto Roberto, ut dictum est, venditas quittamus, eidem jus, proprietatem et possessionem in ipsum emptorem penitus transferendo ; promittentes, etc........................... In cujus rei testimonium et munimen, predicto Roberto presentes litteras sigilli nostri impressione dedimus consignatas. Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo septimo, mense decembri.

Mart. 1268, n. s.

" Carta quitacionis Heloydis de Gonesse et Petri filii ejus. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 140, l. 7, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis carie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Heloisis de Gonessia, vidua, quondam soror bone memorie R[adulphi], quondam thesaurarii Pictaviensis, et Petrus, ejusdem Heloisis filius, asseruerunt quod, cum religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnay dicerent et assererent predictum defunctum olim, ob anime sue remedium, ipsis et eorum monasterio omnia bona sua mobilia et immobilia, donacione inter vivos, pie et devote contulisse et eciam concessisse ; predictis Heloisi et Petro ex adverso dicentibus dicta bona ex caduco seu successione dicti defuncti ad ipsos pertinere seu devenire debere, tandem dicti Heloisis et Petrus recognoverunt inter se et dictos religiosos ordinatum esse super premissis de bono consilio, prout inferius continetur, videlicet quod ipsi religiosi begnivolentiam et dilectionis affectum quam idem defunctus erga ipsos et eorum ecclesiam habuit attendentes, eisdem Heloisi et Petro, quamdiu ipsi vixerint vel eorum superstiti, dederunt et concesserunt sexaginta solidos parisiensium, quolibet , ab ipsis habendos et percipiendos in domo ipsorum religiosorum, in festo beati Remigii, necnon usumfructum et habitationem cujusdam domus site apud Gonessiam ab opositis granchie Sancti Lazari Parisiensis et terre retro eamdem domum site, in duabus peciis, duo arpenta et unum quarterium vel circiter continentis ; que domus et terra quondam fuerunt ipsius defuncti secundum quod in carta sibi a dictis religiosis concessa dicebant contineri. Quam quidem compositionem dicti Heloisis et Petrus coram nobis ratam et gratam habentes, proprietatem premissorum et omnium aliorum bonorum ipsius defuncti ubicumque existentium eisdem religiosis et eorum monasterio ex nunc im perpetuum coram nobis penitus et expresse quittaverunt, retento sibi nichilominus, in premissis domo, terra et sexaginta solidis parisiensibus, ut dictum est, usufructu ; promittentes, etc......... Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo septimo, mense martio.

Bien que l'acte de cette donation ne se soit pas retrouvé parmi les titres de l'abbaye, la présence dans le chartrier des Vaux de Cernay de tous les actes d'acquêts faits par Raoul de Gonesse prouve que la prétention des moines était fondée.
Mart. 1268, n. s.

" Diffinitiva renunciatio de molendino de Buisom. "

Original en parchemin scellé. — lnv., p. 2, l. 2, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti, amen : Coram nobis, officiali Parisiensi, ediderunt religiosi viri, abbas et conventus Vallium Sarnay, contra dominum Petrum de Breteigniaco, militem, auctoritate ordinaria, suum conventionalem libellum, cujus tenor talis est :

Dicunt in jure coram vobis, domine judex, abbas et conventus Vallium Sarnay, contra Petrum de Breteigniaco, militem, et liberos defuncti Philippi de Aurenvilla, militis, in ballo et mainburnia ipsius militis existentes, quod cum defunctus Philippus de Bussiaco, armiger, in suo testamento legaverit in sua ultima voluntate, ob remedium anime sue, in puram et perpetuam elemosinam, eisdem religiosis dimidium modium bladi, percipiendum annuatim ab eisdem in molendino ipsius defuncti quod habebat apud Buisson ; quod bladum iidem religiosi perceperant et habuerant a tempore citra mortis prius defuncti Philippi, pacifice et quiete usque nunc, dictus miles, nomine suo et dictorum liberorum succedentium ipsi defuncto et in bonis ipsius, quantum ad molendinum predictum, tanquam heredes proximiores, impedit et molestat dictos religiosos super perceptione dicti dimidii modii bladi, et se opponit injuste et in prejudicium ipsorum religiosorum, dampnum et gravamen, quin dicti religiosi dictum bladum habeant et percipiant, prohibendo eisdem ne dictum molendinum intrent pro blado predicto capiendo, et inhibendo munerio dicti molendini, tenenti dictum molendinum a dicto milite, nomine dictorum liberorum, ne dictum bladum solvat et liberet eisdem religiosis, sic dictam elemosinam et legatum dicti defuncti impediendo. Quare petunt dicti religiosi ipsum militem, nomine dictorum liberorum, sententialiter condemnari et compelli ad desistendum ab impedimento, molestatione et oppositione predictis. Hec dicunt et petunt, salvo sibi juris beneficio in omnibus ; protestantes de probando quod sibi sufficiat de premissis, et de expensis factis et faciendis in lite sibi refundendis.

Deinde prefatus miles contra predictos abbatem et conventum, reconveniendo eosdem, libellum suum edidit coram nobis, cujus tenor talis est :

Dicit in jure coram vobis ; domine judex, Petrus de Bretigniaco, miles, tutor legitimus seu curator filiorum quondam defuncti Philippi de Eurevilla, militis, contra abbatem et conventum Vallis Sarnay, eosdem reconveniendo, quod cum filii dicti defuncti succedant et sint heredes ejusdem, dicti abbas et conventus ceperunt seu capi fecerunt, a tempore mortis dicti defuncti, in quodam molendino sito apud Buisson, quod fuit dicti defuncti, usque ad duos modios bladi et dimidium, hereditatem dicti defuncti expilando, antequam ab ipsis seu aliquo eorum nomine adita esset hereditas, seu antequam res hereditarie ab eisdem seu nomine ipsorum essent possesse. Quare petit dictus Petrus, nomine tutoris dictorum filiorum, dictos abbatem et conventum condempnari et condempnatos compelli ad reddendum eidem predictos duos modios bladi et dimidium. Et hec dicit et petit, salvo sibi juris beneficio in omnibus, protestans de probando quod sibi sufficiat de premissis et de expensis suis factis et faciendis in lite sibi loco et tempore refundendis.

Lite igitur super premissis legittime contestata, jurato de calumpnia, tandem cum predicte partes in nos compromisissent super omnibus et singulis supradictis, ita quod ipse partes quicquid super premissis pace vel judicio ordinaremus inviolabiliter observarent, sub certa pena in dicto compromisso adjecta, ac voluissent quod nos, secundum attestationes testium quos utraque pars ad suam intentionem fundandam duceret producendos, judicare possemus, prout in litteris curie Parisiensis continetur, testibus ex parte dictorum abbatis et conventus productis ad suam intentionem fundandam, juratis ac de mandato nostro diligenter examinatis, coramque attestationibus publicatis, visis et diligenter inspectis, actis habitis inter ipsas partes coram nobis auditis et intellectis hinc et inde propositis, demumque die ad audiendum dictum nostrum seu arbitrium predictis partibus assignata, dictisque abbate et conventu per procuratorem ac dicto milite, nomine curatoris predicto, personaliter comparentibus coram nobis et dictum seu arbitrium nostrum sibi reddi cum instantia poscentibus, comunicato bonorum consilio, pro bono pacis dictum seu arbitrium nostrum protulimus in hunc modum : Dicimus et ordinamus per dicturn seu arbitrium nostrum quod dictus miles, nomine curatoris dictorum liberorum, penitus desistat ab impedimento et molestatione predictis, nec de cetero se opponat quominus dicti abbas et conventus habeant et percipiant im perpetuum dimidium modium bladi in prescripto eorum libello petitum, et ipsum ad desistendum per nostrum arbitrium condempnamus ita quod ipsi abbas et conventus ipsi militi, nomine curatorio dictorum liberorum, decem libras turonenses vel minus reddere teneantur, si nobis visum fuerit expedire, ipsos abbatem et conventum ab impeditione dicti militis, nomine curatoris predicto, in causa reconventionis ipsius, per idem arbitrium absolventes. Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo septimo, mense martio.

Pierre d'Aunay avait déjà donné à l'abbaye des Vaux de Cernay un muid de blé sur le moulin de Buisson. V.XIX, p. 24.
5 mai. 1268

" Carta Eremburgis, relicte Renoudi, fabri de Orliaco, de quodam arpento terre ab ipsa empto apud Atyes. "

Original en parchemin. — Inv., p. 65, l. 7, nº 26. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Eremburgis, relicta defuncti Renoudi, fabri de Orliaco, recognovit et confessa est se vendidisse et im perpetuum venditionis nomine quittavisse religiosis viris abbati et conventui monasterii Vallium Sarnaii et eorum successoribus ac monasterio, pro octo libris parisiensibus, jam ipsi Eremburgi solutis et traditis in pecunia numerata, exceptioni non numerate, non solute et non tradite sibi dicte pecunie omnino renuncians in hac parte, quoddam arpentum terre arabilis in una pecia, quam dicebat se habere in territorio de Orliaco, in loco qui vulgariter dicitur Terre-Regine, contiguum, ex una parte, terre dictorum religiosorum, et ex alia parte, terre Guillelmi, dicti Tyranni, de Orliaco, liberam et immunem ab omni onere censuali. Et promisit dicta Eremburgis, etc...................

In cujus rei testimonium, presentibus litteris sigillum curie Parisiensis, ad petitionem dicte Eremburgis, duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo octavo, die sabbati post festum Inventionis sancte Crucis.

Cette charte est probablement mal classée dans l'Inventaire, car la page 65 est généralement relative aux environs de Vernon. Orly est du canton de Villejuif, et Athis de l'arrondissement de Corbeil.
9 jan. 1269, n. s.

" Vendiciones facte Johanni Anglico de Hullis, de duabus peciis terre in parrochia de Hericuria et una sita in parrochia de Tilly. "

Original en parchemin. — Inv., p. 78, l. 7, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, ballivus Gisorcii, salutem in Domino : Noveritis quod Hugo, dictus de Bosco, et Petronilla, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse et in perpetuum concessisse Johanni Anglico de Heules duas pecias terre, sitas in parrochia de Hericuria, quarum una pecia sita est inter terram Droconis de la Keudeez, ex una parte, et terram prioris et conventus de Salicoza, ex altera, reliqua vero pecia sita est inter terram religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, ex una parte, et terram Guillelmi de Gyverni, ex altera, pro centum solidis parisiensibus, etc.............

In cujus rei testimonium, sigillum ballivie Gyzorcii presentibus litteris, ad petitionem parcium, duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº LXº octavo, mense januario, die jovis post Epiphaniam Domini.

23 jan. 1269, n. s.

Carta Bocardi, dicti de Magduno, de redibenciis in domibus apud Boinvillam sitis.

Copie du quinzième siècle. — Inv., p. 143, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Bocardus, dictus de Magduno, propter affectionem quam habebat, ut dicebat, erga monasterium Vallium Sarneii et fratres ejusdem loci, redebencias omnes et omne jus quod et quas dictus Bocardus dicebat se habere in hostisiis seu domibus Laurencii Sutoris et dicti deffuncti Chentut et Gille, quondam ejus uxoris, sitis apod Boinvillam, pro remedio anime sue, dictis religiosis Vallium Sarneii in perpetuum concessit, donavit penitus et quittavit ; promittens per fidem suam dictus Bocardus in manu nostra, quod in dictis hostisiis predictis vel eorumdem successorum nichil juris qualiscumque de cetero reclamabit, et quod contra donacionem et quitacionem predictas, per se vel per alium, non veniet in futurum. In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris, una cum sigillo dicti Bocardi, sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini LXº octavo, die jovis post festum sancti Vincentii, mense januario.

Cette date est évidemment fautive, et le copiste aura oublié les deux CC. On lit dans la Déclaration : Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo octavo.
23 feb. 1269, n. s.

" Andree de Caudadez, de una pecia terre nobis vendita. "

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Andreas, dictus de la Keudeez, de assensu et voluntate Matildis, uxoris mee, necnon et omnium heredum meorum, vendidi et concessi Johanni de Hullis Anglico et heredibus seu assignatis suis vel cuicumque voluerit eam dare, vendere, elemosinare, unam peciam terre, sitam in parrochia de Tylli, inter culturam prioris et conventus de Salicoza, ex una parte, et terram Johannis de Bisy, ex altera, pro viginti solidis parisiensibus, etc.........

Et ut predicta venditio perpetue firmitatis robur optineat, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº octavo, mense februario, die dominica post Cathedram sancti Petri. Testibus hiis : Nicholao, scriptore ; Guillelmo, dicto Mal-Vallet ; Roberto, dicto le Wacher, et pluribus aliis.

5 mart. 1269, n. s.

" De quadam domo et granchia apud Castras, anno M CC LXVIIIo. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 136, l. 2, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Reginaldus, dictus Major, de Lodoville, et Petronilla, ejus uxor, asseruerunt quod ipsi habebant, tenebant et possidebant, ex hereditate dicte Petronille, quandam domum cum granchia ad ipsam pertinente, sitam apud Castras, in vico Morandi, contiguam, ex una parte, domui que quondam fuit defuncti Petri de Torta-Fagu, et ex alia parte, facit cuneum vici de Fossatis, in censiva prioris sancti Clementis de Castris, oneratam in triginta denariis annui redditus solvendis, videlicet viginti denariis die dominica post festum beati Clementis et decem denariis in festo beati Remigii, singulis annis, et in una corveya prestanda in fenationibus quolibet dicto priori, ut dicebant. Quam siquidem domum cum omnibus ejus pertinentiis ac granchia et quicquid juris habebant et habere poterant in ipsis domo, granchia et pertinentiis et appendentiis ipsarum recognoverunt se vendidisse et venditionis nomine perpetuo concessisse et quittavisse Liburgi, dicte la Coconne, relicte defuncti Raginaldi, dicti Cocon, vidue, et ejus heredibus, pro quadraginta libris parisiensibus. Et promiserunt dicti venditores, etc................... Ad hoc magister Guillermus, filius dictorum Reginaldi et Petronille, clericus, predictas venditionem et quittationem voluit, laudavit et pariter acceptavit, et de non veniendo contra fidem in manu nostra prestitit corporalem. In cujus rei testimonium, sigillum curie Parisiensis presentibus litteris, ad requisitionem dictorum Reginaldi et Petronille ac magistri Guillermi, duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo octavo, die martis post Letare Jherusalem.

Apr. 1269

Thomas Chauvini de Breteschia se et omnia sua dat conventui Vallium Sarnaii.

Original en parchemin. — Inv., p. 33, 1. 2, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Thomas Chauvini, de Breteschia, juxta Sanctum Nonum, asserens se nullum habere heredem de proprio corpore procreatum, recognovit et confessus est se religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnai et monasterio eorumdem pure, libere et simpliciter dedisse, contulisse et concessisse in elemosinam se et sua bona, omnia et singula, mobilia et immobilia, presencia et futura, in quibuscumque rebus et locis consistant, et quocumque nomine censeantur, ab eisdem religiosis, eorum monasterio et eorum successoribus, post decessum ipsius Thome, tenenda, habenda et perpetuo possidenda pacifice et quiete. Et promisit idem Thomas, etc............

Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo nono, mense aprili.

Signé: « Jordanus Parisiensis.

Apr. 1269

De pastura animalium nostrorum in foresta Aquilinæ.

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. N. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Robertus, comes Drocensis et Montisfortis, et Beatrix, uxor ejus, salutem in Domino : Noveritis quod nos dilectis nostris viris religiosis monachis Vallium Sarnaii, ob remedium animarum nostrarum et predecessorum nostrorum, dedimus et concessimus, in puram et perpetuam elemosinam, pasturam omnium animalium et pecorum suorum in foresta nostra de Aquilina, ubi alii costumarii habent, quiete et pacifice in perpetuum possidendam. Quod ut ratum et firmum permaneat, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo nono, mense aprili.

Béatrix, fille et unique héritière de Jean Ier, comte de Montfort, et de Jeanne de Châteaudun, épousa Robert IV, comte de Dreux, auquel elle apporta ainsi le comté de Montfort-l'Amaury, qui dans la suite passa de la maison de Dreux à celle de Bretagne. A. M.
4 mai. 1269

" De domibus nostris in foro Piscium apud Vernonem, scilicet Garnerii, dicti Cuer-de-Blé, et Nicholai le Tailloeur. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 73, l. 2, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Garnerius, dictus Cuer-de-Blé, et ego Matildis, ejus uxor, de communi assensu nostro et voluntate, vendidimus et concessimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii et eorum successoribus quatuordecim solidos parisienses annui redditus, quos dicti religiosi nobis debebant annuatim de domo que fuit quondam Roberti Doseule, que sita est in vico sancti Jacobi Vernonis, inter domum que fuit Ausendis, Pastillarie, ex una parte, et domum que fuit Ameline Noire-Bouele, ex altera, pro novem libris et tribus solidis parisiensibus. Promisimus etiam et juravimus ego predictus Garnerius et ego predicta Matildis, tactis sacrosanctis euvangeliis, etc.......

Et ut predicta [venditio vel conces]sio perpetue firmitatis robur optineat, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboravimus. [Actum ] Domini Mº CCº LXº nono, mense mayo, die sabbati post Ascensionem Domini. Testibus hiis : Nicholao, scriptore ; Rad[ulpho], dicto Thourode ; Ade de Vallibus ; Nicholao, dicto Tueveel, et Roberto, dicto Tueveel, et pluribus aliis.

C'est la même maison dont il a été question nos DCLXI et DCLXVIII, p. 616 et 621. Sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Légende : .......... Garn.......
17 mai. 1269

" Carta de emptione terre apud Bercherias a Maria, relicta Droconis Voisin, anno LXIXo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 14, l. 5, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Maria, relicta Droconis Voisin, quondam civis Carnotensis, asserens se habere et possidere apud Bercherias-la-Meingot, in dominio seu censiva abbatis et conventus Vallium Sarnei, circa quinque minas terre, sitas retro monasterium de dictis Bercheriis, scilicet Sancti Petri, illam eandem terram vendidit et nomine venditionis concessit dictis abbati et conventui, pro precio sexdecim librarum carnotensium, de qua pecunie summa dicta relicta per fidem suam se tenuit pro pagata. Quam terram venditam, cum omni jure, dominio, proprietate et possessione quam in ea habebat, dicta relicta, quacumque ratione sive causa, quitavit coram nobis penitus dictis emptoribus et eorum successoribus in futurum, etc.............

Et in contraplegium dicte venditionis predicta relicta obligavit dictis religiosis quandam peciam terre quam dicebat se habere, sitam apud Haias de Ulmis, ad usus et consuetudines carnotenses. Et similiter Michael, dictus Comes, pro dicta terra dictis religiosis garandizanda obligavit se et heredes suos quoscumque, et omnia bona sua mobilia et immobilia, fide sua religiosis predictis. In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum curie nostre duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXº nono, mense maio, die veneris post Penthecostem.

17 jun. 1269

De venditione decem et octo solidorum annui redditus de domo sua in burgo Vernonis.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 72, l. 2, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Ricardus, dictus Grosle, et Johanna, uxor ejus, de communi assensu nostro, vendidimus et concessimus Radulfo, dicto Latiere, de Gaillone, clerico, decem et octo solidos parisienses annui redditus, quos dictus Radulfus nobis debebat annuatim, hiis sequentibus terminis, videlicet ad Natale Domini novem solidos, et ad Nativitatem beati Jobannis Baptiste, novem solidos, de domo sua sita in burgo Vernonis, inter domum Petri de Portu, ex una parte, et domum Bricii de Garana, ex altera, pro decem libris et sexdecim solidis et octo denariis parisiensibus, etc.......

Quod si forte contigerit quod dictus Radulfus sive ejus heredes aliqua dampna sive deperdita pro defectu garantie incurrerint, ego dictus Ricardus assignavi in contraplegium dicto Radulfo et heredibus suis unam domum, sitam in vico sancte Genovefe de Vernone, inter domum Symonis, dicti Morart, ex una parte, et domum heredum Girardi le......, defuncti, ex altera. Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, ego dictus Ricardus et ego dicta Johanna, uxor dicti Ricardi, presentem cartam, de communi assensu nostro, sigillorum nostrorum munimine roboravimus ; et propter majorem hujus rei certitudinem et confirmationem, sigillum prepositure Vernonensis presenti carta, una cum sigillis nostris, ad petitionem nostram, apponi procuravimus. Actum anno Domini Mº CCº LXº nono, die lune ante Nativitatem beati Johannis Baptiste, mense junio. Testibus hiis : magistro Guillelmo de Lega, clerico ; Gilleberto, candelario ; Leonardo de Maio, et pluribus aliis.

Sceau en cire verte, sur double queue de parchemin. Une fleur de lis. Légende : † S. Ioh[ann]e la Groslee.
Jun. 1269

" Littera Ysabellis Britonnisse, " de donatione cujusdam domus apud Gambes.

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Ysabellis, dicta la Bretonnesse, de Gambesio, relicta Guillelmi Britonis, confessa fuit se et dictum Guillelmum, constante matrimonio inter ipsos, acquisisse quamdam domum cum suis pertinenciis, sitam apud Gambes, in qua dicti Guillelmus et Ysabellis, vivente ipso Guillelmo, morabantur, et quoddam arpentum terre arabilis, situm juxta Hayas de Gambes, prout itur de Gambes ad monasterium dicte ville, et quamdam peciam prati siti inter Coupigni et Bordanetum. Confessa etiam fuit dicta Ysabellis se et dictum Guillelmum ita de dictis rebus, vivente dicto Guillelmo, ordinasse, videlicet quod alter dictorum Guillelmi et Ysabellis qui alteri superviveret dictas res, quamdiu viveret, teneret et possideret ; et morte superviventis predicti dicte res, ex elemosinatione diu est ab eisdem Guillelmo et Ysabelli facta religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnei, essent im perpetuum dictorum religiosorum. Confessa etiam fuit dicta Ysabellis quod ipsa, dicto Guillelmo supervivens, dictas res tenet et possidet, et dictam elemosinacionem renovans, easdem res dictis religiosis, in puram et perpetuam elemosinam, contulit et concessit, ab eisdem religiosis post decessum ipsius Ysabellis tenendas im perpetuum, possidendas et habendas, proprietatem dictarum rerum in dictos religiosos ex nunc penitus transferendo. Promittens, etc...................

In cujus rei testimonium et munimen, sigillavimus presentes litteras sigillo curie Carnotensis. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo nono, mense junio.

Cette église est entièrement isolée des nombreux hameaux épars qui formaient la paroisse et constituent aujourd'hui la commune de Gambais. A. M.
Jun. 1269

" De mortificatione XX arpentorum nemoris juxta Foilleus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 48, l. A, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Robertus, comes Drocensis et Montisfortis, et Beatrix, ejus uxor, salutem in Domino : Noverint universi quod nos volumus et concedimus ut abbas et conventus Vallium Sarnaii, ob remedium animarum nostrarum, parentum et amicorum nostrorum, teneant et in perpetuum, pacifice et quiete, possideant in manu mortua, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, quandam peciam nemoris, continentem circiter viginti arpenta nemoris, siti juxta nemus dictorum abbatis et conventus, quod nemus vulgaliter Foilleus appellatur, moventem de feodo nostro ; quam quidem peciam nemoris Symon de Rambuel, armiger, et Eustachia, uxor ejus, vendiderant dictis abbati et conventui, ut dicebant ipsi abbas et conventus ; et promittimus, etc...........................

In cujus rei testimonium et munimen, predictis abbati et conventui presentes litteras dedimus sigillorum nostrorum munimine roboratas. Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo nono, mense junio.

Voir nos CCCCXXIV, CCCCXXV et CCCCXXVI, p. 388 et 389.
Jun. 1269

" Ermengardis Coustourerie de Longua-Ulmo et Odeline, ejus filie. "

Original en parchemin. — Inv., p. 128, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis, gerens vices ejusdem archidiaconi in decanatu Ruppisfortis, salutem in Domino : Noveritis quod Ermengardis la Couturière, de Longa-Ulmo, et Odelina, ejus filia, contulerunt viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii et donationis nomine concesserunt, donacione facta inter vivos, in puram et perpetuam elemosinam, ob remedium animarum suarum, se et omnia bona sua, mobilia et immobilia, ubicumque existencia, presencia et futura, acquisita et acquirenda, retento sibi usufructu in premissis quamdiu vixerint ; promittentes, etc.....

In cujus rei testimonium, predictis religiosis, ad peticionem dictarum Ermengardis et Odeline, presentes litteras sigilli nostri munimine dedimus sigillatas. Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo nono, mense junio.

Aug. 1269

De concessione decem solidorum parisiensium super medietatem cujusdam domus apud Vernonem.

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 4, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Nicholaa, relicta Radulphi Anglici, de assensu et voluntate omnium heredum meorum, dedi, contuli et concessi Deo et religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii et eorum successoribus, pro salute anime mee et dicti Radulphi et antecessorum meorum, in puram et perpetuam elemosinam, decem solidos parisiennes annui redditus, sitos super medietatem cujusdam domus site inter domum Guillelmi, dicti le Vauvoleor, ex una parte, et domum heredum Nicholai Anglici, ex altera, videlicet super illam medietatem dicte domus, que sita est versus domum dicti Guillelmi, solvendos annuatim dictis religiosis et eorum successoribus duobus terminis, videlicet in festo Omnium Sanctorum quinque solidos et ad Pascha Domini quinque solidos, tenendos et in perpetuum possidendos, etc..............................

Et ut predicta donatio et concessio perpetue firmitatis robur optineat, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXº nono, mense augusto. Testibus hiis : Nicholao, scriptore ; Roberto Doseule ; Baldrico, oleario ; Johanne le Cordier, et pluribus aliis.

En avril 1262, la même Nicole avait déjà donné à l'abbaye six sous parisis de revenu sur une autre maison à Vernon. V.DCXIV, p. 572.
Oct. 1269

" De masura quam dederunt nobis Pilete et uxor ejus, anno M CC LXIXo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 65, l. 7, nº 27. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Gaufridus de Bellomonte, regni Sycilie et ecclesie Baiocensis cancellarius, salutem in Domino : Noverint universi quod vir venerabilis dominus Johannes de Troussolio, canonicus Parisiensis, fidelis noster, asseruit quod Guillelmus, dictus Pilete, de Athiis, et defuncta Avelina, quondam uxor ejus, dederunt et concesserunt, in puram et perpetuam elemosinam, tempore quo dicta Avelina vivebat, religiosis viris abbati et conventui Vallis Sarnaii et eorum ecclesie, im perpetuum, quamdam masuram, sicut se comportat, cum omnibus pertinenciis suis, sitam apud Athis-super-Urgiam, contiguam domui dictorum abbatis et conventus, et unum arpentum terre pertinens ad dictam masuram ; et sunt sita dicta masura et dictum arpentum terre in censiva ipsius Johannis, canonici Parisiensis, quam in feodum tenet a nobis. Qui quidem dominus Johannes de Troussolio, canonicus Parisiensis, voluit et concessit coram nobis expresse quod dicti abbas et conventus predictam masuram, sicut se comportat, cum omnibus suis pertinenciis, quitam et liberam ab omni onere censuali in manu mortua habeant, teneant et possideant, sine coactione vendendi, distrahendi aut extra manum suam ponendi, pacifice et quiete, in futurum. Et promisit dictus dominas Johannes de Troussolio, etc......

Pro qua concessione, ut dictum est, facta, dicti abbas et conventus dederunt et concesserunt im perpetuum eidem domino Johanni de Troussolio et ejus heredibus predictum arpentum terre arabilis ; item duo alia arpenta terre arabilis sita, videlicet arpentum et dimidium ad Ulmum de Contins, et dimidium arpentum supra Plantas ; item et duos solidos parisienses annui redditus super duobus arpentis terre sitis ultra Urgiam, contiguis terris Johannis Pigon et terre Bernardi de Furno ; tali modo quod tria arpenta terre predicta et dicti duo solidi annui redditus in feodo ipsius Johannis, quod tenet a nobis immediate, remanebunt. Nos vero, in cujus feodo predicta masura et terre predicte consistunt, predicta omnia et singula, prout superius sunt expressa, volumus, laudamus, ratificamus et approbamus. Et quantum ad predicta tenenda et observanda idem dominus Johannes se et heredes suos ac successores quoslibet obligavit, et nos similiter ad hoc heredes et successores nostros specialiter obligamus. In cujus rei testimonium, sigillum nostrum, una cum sigillo dicti domini Johannis, presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXº nono, mense octobri.

Signé : « Stephanus Vindocinensis.

Ce Jean de Trousseuil a déjà paru dans ce cartulaire en août 1243, nº CCCCXX, p. 385, où il donne un demi-arpent de terre à Athis. C'est peut-être le même que Jean de Beaumont, que nous avons vu posséder une censive à Athis en novembre 1250, nº DIX, p. 469. L. M. Cette charte fut vidimée en novembre 1285 par l'official de Paris : Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Noveritis nos litteras inferius annotatas vidisse in hec verba : Transcriptum hujusmodi litterarum fecimus sub sigillo curie Parisiensis, salvo jure cujuslibet. Datum anno Domini Mº CCº LXXXº quinto, die mercuris post festum Omnium Sanctorum. « (Inv., p. 65, l. 7, nº 28.)
Mart. 1270, n. s.

De venditione quinque solidorum parisiensium annui redditus, super una petia terræ à l'Escorcerie.

Original en parchemin. — Inv., p. 138, l. 4, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Odo de Cruce vendidi et concessi et hac presenti carta confirmavi Odoni de Portu quinque solidos parisienses annui redditus quos Guillelmus Lavalier mihi debebat annuatim, in Nativitate beati Johannis Baptiste, de una petia terre sita à l'Escorcerie, inter terram dicti Guillelmi quam tenet a Martino Clementi, ex una parte, et terram Hylarie, relicte Ansculphi, medici, ex altera, pro triginta solidis parisiensibus, etc.........

Et ut hoc firmum et stabile permaneat in posterum, ego dictus Odo de Cruce presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum mense marcii, anno Mº CCº LXº nono. Testibus hiis : Godefrido de Ponte-Sancti-Petri ; Odone de Cruce juniori ; Petro, scriptore, et pluribus aliis.

Mart. 1270, n. s.

" De tribus arpentis terre que dedit nobis decanus sancti Martini Turonensis, anno M CC LXIXo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 100, l. 1, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Guido de Neafa, decanus ecclesie sancti Martini Turonensis, salutem in Domino : Noveritis quod nos, ob remedium anime nostre, dedimus, contulimus et concessimus viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, in puram et perpetuam elemosinam, tria arpenta terre arabilis in uno tenenti, movencia ex acquiramentis nostris, sita in via que ducit de Nealfa Castro apud Sanctum Germanum-in-Laya juxta couturam Sancti Petri, tenenda et possidenda ab eisdem in perpetuum, pacifice et quiete, ratione dicte donationis. Volumus insuper, concedimus et approbamus quod dicti religiosi non solum omnia illa que ipsi acquisierunt vel acquirere potuerunt in feodo nostro a tempore preterito usque in hodiernum diem, verum etiam quicquid ipsi in dicto feodo nostro ex nunc usque ad estimationem vel valorem viginti seu triginta librarum contigerit acquirere vel ad eos devenire, ex donatione seu scanbio, vel alia quacumque de causa, teneant et possideant in manu mortua, sine coactione aliqua vendendi, distrabendi vel extra manum suam ponendi. Et promittimus, etc...............

In cujus rei testimonium et munimen, predictis religiosis presentes litteras sigillo nostro dedimus sigillatas. Datum anno Domini Mº CCº sexagesimo nono, mense marcio.

Voir la description de ce sceau, note 2, p. 454.
Apr. 1270

Carta Balduini de Corbolio, militis, de elemosina castellani de Bunou.

Original en parchemin. — Inv., p. 38, c. B, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Baldoinus de Corbolio, miles, et Agnes, ejus uxor, salutem in Domino : Noverint universi quod, ob remedium animarum nostrarum, volumus, laudamus et concedimus ut viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarnaii teneant et in perpetuum possideant, in manu mortua, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, duo arpenta et dimidium vinearum, quita et libera ab omni honere censuali et ab omni alio honere, excepto honere decimarum : que dicte vinee dicuntur les Plantes, et site sunt juxta vineam domini de Ulmeyo, ex una parte, et ex altera, juxta vineam domini de Ratalle ; item viginti octo solidos annui census, siti in Canaberis et terris super vicum Fraxurarum, solvendi in festo beati Martini hyemalis et in festo beati Martini in marcio ; item quinque justicias solvendas ad Nativitatem, sitas inter Royssiacum et Ulmeyum ; item terciam partem annui census in magno marisco juxta Royssiacum ; qui quidem census debet solvi in crastino Pasche. Que omnia supradicta dicti religiosi habent et possident ex donacione castellani de Bunou, movencia et existencia secundo in feodo nostro. Et nos, tamquam secundus dominus, dictas res manumittimus predictis religiosis ut ipsi possint dictas res in perpetuum tenere in manu mortua, prout superius est expressum. Et ex nunc renunciamus, etc.......................

In cujus rei testimonium, presentes litteras dictis religiosis sub sigillo nostro tradidimus sigillatas. Datum anno Domini Mº CCº septuagesimo, mense primo.

Par son testament d'avril 1263, Jean de Montlignon avait donné à l'abbaye des Vaux de Cernay la cinquième partie de tout ce qu'il possédait à Ormoy. V.DCXXXII, p. 591.
9 jun. 1270

Carta Guillelmi, dicti le Tirant, " de Orliaco, anno M CC LXXo, scilicet dimidio arpento. "

Original en parchemin. — Inv., p. 6, l. B, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salntem in Domino : Notum facimus quod Guillermus, dictus le Tirant, de Orliaco, quintum dimidii arpenti terre arabilis, quod dicebat se habere apud Orliacum, in loco dicto la Terre-la-Reine, contigui, ex una parte, Terre-Regine, et ex altera, terre Ysabellis, dicte la Moutonne, in decimaria presbiteri de Orliaco, recognovit et confessus est se dedisse, contulisse et concessisse, pro remedio anime sue, facta donacione inter vivos, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnai, tenendum abeis et habendum ex nunc in perpetuum ab eisdem et successoribus eorum vel causam ab eis habituris, necnon et se residuum dicti dimidii arpenti terre vendidisse et ex nunc in perpetuum venditionis nomine quittavisse predictis religiosis, pro septuaginta solidis parisiensibus, etc............... Datum anno Domini Mº CCº septuagesimo, die lune post octabas Penthecostes.

Voir nº DCXCI, p. 646.
21 jun. 1270

" De IX solidis censualibus apud Bercherias, in festo Omnium Sanctorum, anno M CC LXXo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 15, l. 6, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Michael de Sollerres et Eremburgis, ejus uxor, recognoverunt se habere apud Bercherias-les-Maingot et tenere a religiosis viris abbate et conventu Vallium Sarnei quoddam hebergamentum quod fuit au Tort de [Poyvill]er, situm in dicta villa de Bercheriis, juxta marchesium de Vesinet, ad octo solidos censuales et unam gallinam, singulis annis solvenda, nomine census, in crastino Omnium Sanctorum, religiosis predictis. Recognoverunt etiam dictos censuales solidos et galinam, nomine census, per duodecim annos et amplius, solvisse religiosis predictis in crastino Omnium Sanctorum, ut superius est expressum ; cumque dictus Michael et Eremburgis, ejus uxor, dictos octo solidos censuales et gallinam per sex annos et amplius dictis religiosis solvere cessavissent, de hiis, sua consciencia remordente, in recompensationem pecunie de arreragiis non solute, dederunt, in puram et perpetuam elemosinam, dictis religiosis duodecim denarios censuales capiendos, singulis annis, super hebergamento predicto, et solvendos una cum dictis octo solidis et gallina, quolibet , in crastino Omnium Sanctorum prenotato. Et ita dictus Michael et Eremburgis, ejus uxor, recognoverunt se debere religiosis predictis novem solidos censuales et unam gallinam super hebergamento predicto, solvendos religiosis predictis, quolibet , in crastino Omnium Sanctorum ; quos novem solidos et gallinam dicti Michael et ejus uxor gagiaverunt coram nobis solvendos religiosis predictis, quolibet , ad crastinum Omnium Sanctorum, volentes et concedentes quod si amodo deficerent in solvendis dictis novem solidis et gallina, ad terminum prenotatum, quod ex tunc dictum hebergamentum ad dictos religiosos veniat simpliciter et eciam absolute. De quibus omnibus et singulis tenendis et firmiter adimplendis dicti Michael et Eremburgis obligaverunt se et sua et heredes suos universos et singulos, etc....................

Et nos, audita confessione ipsorum, ipsos hoc volentes et in hoc consentientes ad omnia premissa tenenda et firmiter observanda in scriptis sententialiter condempnamus ; cui condempnationi acquieverunt persone superius nominate. In cujus rei testimonium, ad petitionem dictarum personarum, presentibus litteris sigillum curie Carnotensis duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXº, die sabbati ante Nativitatem beati Johannis Baptiste.

27 jun. 1270

" Guillelmus Laceron dedit I peciam vinee. "

Original en parchemin. — Inv., p. 97, l. 3, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi Poissiacensis in ecclesia Carnotensi, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillelmus, dictus Laceron, de Mellento, recognovit se dedisse, in puram ac perpetuam elemosinam, donatione facta inter vivos sine spe revocandi, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnay quamdam peciam vinee, secundum quod in se continet, in longitudine et latitudine, sitam in territorio de Planis, juxta vineas dictorum religiosorum, in censiva et dominio domini de Bavaincuria, ad tres denarios parisienses censuales, annis singulis, dicto domino, in festo sancti Remigii, persolvendos ; habendam, tenendam ex nunc in perpetuum et a dictis religiosis vel ab eisdem causam babentibus, pacifice et quiete, possidendam ; promittens, etc........... In cujus rei testimonium, presentibus litteris, ad petitionem dicti Guillelmi, sigillum nostrum duximus apponendum. Datum et actum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo, die jovis post Nativitatem beati Johannis Bauptiste.

Voir nº DCLXXXVIII, p. 641.
Jun. 1270

" Testamentum Raginaldi de Fessardo. "

Arch. dép. Eure-et-Loir. — Fonds de l'abb. de Saint-Cheron. — Original en parchemin scellé de sept ceaux. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti, amen : Ego Raginaldus de Fessardo, succentor Carnotensis, compos mentis existens, testamentum meum facio et de rebus meis ordino in hunc modum. In primis volo quod de bonis meis mobilibus solvantur omnia debita mea et legata ac etiam de rebus immobilibus quas acquisivi in civitate et dyocesi Carnotensi, et quicquid injuste acquisivi vel quoquo modo indebite habui de eisdem bonis totaliter restituatur. Sunt autem bona mea hec : domus mea in qua habito et domus mea sita juxta portam Drocensem cum cameris adjacentibus et viridario ; item viginti quatuor scudelle argentee, scilicet duodecim magne et duodecim parve ; item duodecim cocliaria argentea et unus potus argenteus ad aquam ; item duo ciphi argentei ad pedem et unus sine pede ; item quatuor ciphi murrei cum pedibus argenteis, quorum unus vendetur et distribuetur pro anima Manasserii, quondam archidiaconi Dunensis, et alii pro anima Guillelmi de Prato-Grimaudi ; item habeo unam nucem ad pedem argenteum ; item habeo totum Corpus juris, quod fuit magistri Henrici de Cannis, videlicet Codicem, Digestum vetus, Digestum novum, Inforciatum, librum Institutionum cum Auctentico et tribus libris Codicis ; item Summam Achonis ; item Decretum, quod fuit magistri Galteri de Cannis ; item Decretales cum apparatu magistri Bernardi ; item duo volumina Racionum ; item libellum Ranfredi ; item Summam Gofredi ; Repeticiones domini Godefridi ; item unum Missale ; item Casus Inforciati et trium partium ; item Epistolas magistri Petri Blesensis, et alias multas epistolas et alia multa scripta minuta : item unum magnum Breviarum in duabus partibus, quod fuit magistrorum Galteri et Henrici de Cannis, et volo quod illud restituatur nepotibus suis, scilicet magistro Nicholao et magistro Johanni vel alteri eorum qui supervixerit ; item habeo unum parvum Breviarum in duabus partibus ; item habeo in hospicio meo Carnoti undecim culcitras cum pulvinaribus et quadraginta linteamina, decem nappas, viginti duo tablerios, XXXVI manutergia, sergias duas, tapetia quinque parva pro hospitibus et familia et unum magnum, item quatuor copertoria de cuniculis et panno rubeo, item unam culcitram pictam de cendello ; item vina et utensilia domus et coquine ; item tres annulos aureos quorum dedit mihi unum abbas Clugniacensis ; item habeo sex equos, tres in domo mea et tres apud Bercherias-Maingoti ; item habeo apud Bercherias-Maingoti oves, arietes plus quam centum, vacas, vitulos, sues et porcos, que omnia nescio estimare ; item bladum et avenam prebendarum mearum de Sandarvilla cum blado et avena prebendarum mearum de Bercheriis, de Fateinvilla, de Puteolis et aliis, et credo quod habeo circa trecentos XXXº quinque modios et quatuor sextarios tam bladi quam avene ; item habeo coopertorium quoddam de viridi et vario, unam lauricam, duos hauberjones ; caligas ferreas et surchauchonnos ; item habeo unum calicem argenteum cum patena, et alia bona mobilia tam in ista terra quam in precaria mea. De hiis bonis meis solutis, debitis et restitutione facta, iu primis lego ducentas libras ad emendum redditus, pro anniversario meo annuatim faciendo in ecclesia Carnotensi, ita tamen quod sollempne sit secundum constitutionem capituli Carnotensis ; item clericis de choro quadraginta libras ad emendum redditus distribuendos inter eos qui dicto anniversario intererunt ; item cuilibet canonico qui intererit servicio in die obitus mei quatuor solidos, et cuilibet non canonico duos solidos. Item volo quod fiat anniversarium matris mee in ecclesia Carnotensi, et quod ementur de bonis meis quatuor libre annui redditus, distribuende canonicis qui intererunt ipsius anniversario quolibet anno. Item quamdam peciam terre quam emi apud Bercherias-Maingoti, circa tresdecim sextaria terre semeure continentem, volo dari sub annua pensione excolendam, pro quatuor libris que distribuentur quolibet , pro anniversario patris mei faciendo in ecclesia Carnotensi, canonicis qui intererunt anniversario dicti patris mei, et si quis defectus fuerit de pensione annua dictarum quatuor librarum, volo et precipio quod de bonis meis supleatur. Item lego presbiteris antiquorum oratoriorum et novorum triginta libras ad emendos redditus, pro anniversario meo annuatim faciendo, ita quod, in crastino anniversarii mei in choro facti, quilibet habens altare in ecclesia beate Marie inferius et superius, teneatur celebrare vel facere celebrari unam missam pro anima mea et omnium benefactorum meorum, ita tamen quod si aliquod sollempne impediat missam fidelium dicta die, prima die sequenti qua ad id obtulerit se facultas dicte misse celebrentur ; et volo quod ipsi rogent pro anima mea nominatim diebus dominicis et festivis secundum quod pro aliis fieri consuevit. Item lego fabrice ecclesie Carnotensis decem libras ; item Elemosine beate Marie Carnotensis decem libras ; item lego dicte Elemosine lectum meum et omnia ad lectum pertinencia meliorem quem habebo tempore mortis mee, sargiam meliorem, coopertorium melius, duo paria pannorum et duo capitagia cum quodam auriculari, ita tamen quod nullum istorum vendatur, set in usus pauperum consumatur. Item lego fratribus Predicatoribus Carnotensibus triginta libras ; item eisdem centum solidos pro pitancia ; item fratribus Minoribus Carnotensibus viginti libras, et sexaginta solidos pro pitancia ; item fratribus Minoribus Blesensibus, Vindocinensibus, de Castriduno, de Medonta, quibuslibet sexaginta solidos ; item fratribus Belli-Loci Leprosorum Carnotensium, centum solidos ; fratribus Banleuge, sexaginta solidos ; item cuilibet Elemosine in civitate et dyocesi Carnotensi existentibus, decem solidos ; Filiabus-Dei de Carnoto, centum solidos ; monialibus de Aqua, decem libras ; monialibus de Claretis, monialibus Sancti Remigii de Landis, monialibus de Sancto Corentino, monialibus de Sancta Gemma, monialibus de Alta-Brueria, monialibus Sancti Aviti, cuilibet conventui, sexaginta solidos ; item abbati et conventui de Nealpha, item abbati et conventui Sancti Vincencii de Nemore, abbati et conventui de Grandi-Campo, abbati et conventui de Claro-Fonte, abbati et conventui de Vallibus Sarnaii, abbati et conventui Vallis-Gaudii, abbati et conventui de Alba-Curia, abbati et conventui de Stella, cuilibet conventui sexaginta solidos. Volo tamen quod omnes isti religiosi et religiose teneantur celebrare unam missam in choro suo ad majus altare, pro anima mea et benefactorum meorum, infra octo dies a tempore pecunie sibi solute. Item lego ecclesie de Curia-Dampni-Petri vestimenta mea altaris que sunt in domo mea ejusdem ville, et centum solidos ad emendos redditus pro anniversario meo annuatim celebrando in dicta ecclesia ; item ecclesie sancti Mauricii juxta Fessardum, centum solidos ad emendos redditus pro anniversario meo ibidem celebrando annuatim. Item lego Ameline quadraginta libras ; item parve Ameline centum solidos pro filia sua maritanda ; item Nicholao, clerico meo, decem libras ; item Dyonisio, clerico meo, viginti libras, et volo quod restituantur ei omnes expense quas fecerit in prosecutione negotii mei. Item lego Ligerio et ejus uxori quadraginta solidos ; item Johanni de Bercheriis, medietario meo, et ejus uxori, sexaginta solidos ; item Adete de Curia-Dampni-Petri, quadraginta solidos. Item lego abbati et conventui Sancti Karanni Carnotensis, ducentas libras ad emendos redditus, ita tamen quod constituatur ibi unus de canonicis loci qui ibi singulis diebus celebret unam missam pro anima mea et benefactorum meorum, exceptis tamen festis sollempnibus. Item lego eisdem abbati et conventui viginti quinque libras ad emendos redditus pro pitancia habenda annuatim, die qua celebrabitur anniversarium et missa pro anima mea usque ad viginti quinque solidos. Item lego eisdem abbati et conventui Sancti Karanni centum libras ad augmentum misse defuncti Guillelmi de Prato-Grimaudi, quondam canonici Carnotensis, ibidem celebrande qualibet die. Item lego ecclesie beate Magdalene de Castriduno, viginti libras ad emendos redditus pro anniversario meo ibidem quolibet celebrando. Item lego sexaginta libras per exequtores meos pauperibus erogandas, scilicet die sepulture mee XXX libras, et triginta libras subsequenti die. Item volo quod per manus exequtorum meorum erogentur quinquaginta libre pauperibus in civitate et banleuga Carnotensi, pro anima domini mei bone memorie M[athei], quondam episcopi Carnotensis, et alie quinquaginta libre pro animabus dominorum et consanguineorum meorum magistrorum Galteri, Henrici et Nicholai de Cannis, quondam archidiaconi Dunensis. [Item lego] abbati et conventui beate Marie de Josaphat sexaginta solidos. Si quid vero residuum fuerit, volo quod distribuatur pauperibus, per exequtores meos, apud Joiacum, Sanctum-Priscum, Ballolium-Pini et Sandarvillam, in sotularibus et burellis et aliis, prout exequtoribus meis videbitur expedire. Et hec est mea ultima voluntas, que si non valeat jure testamenti, valeat tamen jure codicilorum seu jure cujuslibet extreme voluntatis. Hujus vero testamenti mei exequtores meos constituo abbatem Sancti Karanni, magistrum Robertum de Lorreto, magistrum Raginaldum, dictum Molinet, magistrum Nicholaum de Cannis, canonicos Carnotenses, et Raginaldum, nepotem meum, canonicum Aurelianensem, et Dyonisium, clericum meum, rectorem ecclesie de Ballolio-Pini. Et eosdem supplico, affectu quo possum ampliori, ut in hujusmodi exequtione testamenti mei prompti sint et concordes. Sepulturam meam eligo in ecclesia Sancti Karanni Carnotensis. Actum anno Domini Mº CCº septuagesimo, mense junio.

On conserve à la bibliothèque de Chartres, sous le nº 327, un manuscrit de cet ouvrage, qui pourrait bien être celui légué par Renaud de Fessard. Il porte pour rubrique : Summa Azzonit super Institutionum seu elementurum libris. — En 1372, Laurent Pimpenel, clerc du diocèse d'Orléans, engagea à Pons Bouhier, chanoine de Chartres, un exemplaire de cet ouvrage pour la somme de 4 francs. L. M. Cet auteur n'est pas S. Bernard, mais Bernard de Compostelle. Un exemplaire de son ouvrage existe à la bibliothèque de Chartres, nº 323 : c'est un manuscrit du quatorzième siècle, ayant pour titre : Apostelle a magistro Bernardo Compostellano Hyspano composite super Decretalibus. — Nous voyons qu'en 1372 les Décrétales de Bernard furent engagées pour 3 francs par Laurent Pimpenel. L. M. Libellus Ranfredi in jure canonico, manuscrit du treizième siècle conservé à la bibliothèque de Chartres sous le nº 245. Le nom de cet auteur est Gaufridus de Trano ; le volume légué par Renaud existe peut-être encore à la bibliothèque de Chartres, nº 368 ; ce manuscrit porte pour rubrique : Summa super quinque libros Decretalium a magistro Gaufrido de Trano. L. M. La bibliothèque de Chartres, nº 247, possède un manuscrit des lettres de Pierre de Blois, mais postérieur à la donation faite par Renaud de Fessard. Il est de la seconde moitié du quatorzième siècle, et a pour titre : Epistole magistri Petri Blesensis Bathonensis archidiaconi. L. M. Viridis et varius sont exactement la même fourrure, le menu-vair : ces deux mots sont fréquemment employés l'un pour l'autre. A. M. Il est remarquable de rencontrer ces parties de l'équipement militaire du moyen âge dans le mobilier d'un prêtre. Nous ne savons précisément ce que l'on doit entendre par surchauchonni ; Ducange ne cite pas ce mot dans son Glossaire : il est probable que c'etait une espèce de chaussure. Les anciens autels, ou les dix autels, étaient les suivants : dans l'église supérieure, le Crucifix, saint Laurent, les Apôtres, les Confesseurs et saint Vincent ; dans la crypte, saint Savinien et saint Potentien, saint Jean-Baptiste, saint Denis, saint Christophe, saint Pierre ès Liens. Le Pouillé du diocèse substitue la chapelle saint Léon à celle de saint Jean-Baptiste, mais c'est une erreur ; la liste que nous en donnons est extraite d'un état manuscrit du XVe siècle, conservé aux archives d'Eure-et-Loir. Les nouveaux autels, ou les six autels, étaient : dans l'église supérieure, saint Étienne ; dans la crypte, la sainte Trinité, sainte Marguerite, saint Éloi, saint Clément et saint Paul. A ces cinq autels de la crypte, le Pouillé substitue : la sainte Trinité, saint Paul et sainte Marguerite, saint Thomas de Cantorbéry, saint Clément et sainte Catherine. L. M. Outre les seize autels dont nous venons de parler, trente-huit autres chapelles furent fondées, tant dans la crypte que dans l'église supérieure, pendant le cours des treizième, quatorzième et quinzième siècles ; mais toutes sont postérieures à la date du testament de Renaud de Fessard, excepté celle de saint Nicolas ou saint Serge et saint Bache, qui existait déjà au douzième siècle, et celle des Anges et des Vierges, fondée par saint Louis en 1259. L. M. Renaud Molinet était official de Chartres, comme nous l'avons dit note 2, p. 637. Il ne reste que les attaches en parchemin de ces sept sceaux : c'est à peine si l'on retrouve quelques fragments du sceau, en cire brune, de Nicolas de Cannes. Nous le decrivons d'après un autre exemplaire conservé également aux archives d'Eure-et-Loir. — Sceau ogival. La Vierge tenant l'enfant Jésus d'une main et de l'autre un sceptre fleurdelisé. Au-dessous de la Vierge, un chanoine à genoux en prière. Legende : .....magbi Nicho[lai d]e Ca...... Sur la bande qui sépare la Vierge du chanoine : [Av]e Maria. L. M.
29 jul. 1270

De donatione cujusdam domus, in vico ad Fenum, conventui de Monte-Rubeo.

Original en parchemin. — Inv., p. 51, c. A, nº 24. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Radulphus de Masceriis, clericus Sagiensis dyocesis, asseruit et recognovit in jure quod quedam domus, sita Parisius, ultra Parvum Pontem, in vico qui dicitur vicus ad Fenum, ab oppositis domus monachorum Vallium Sarnaii, contigua granchie Johannis Flamingi, ex una parte, et domui Ade, scutiferi, ex altera, in censiva civium Parisiensium, onerata in duodecim denariis capitalis census et in quadraginta uno solidis parisiensibus incrementi census, ei obvenerat ex caduco sive successione defuncti magistri Petri de Maceriis, quondam fratris ipsius Radulfi. Quam siquidem domum cum omnibus et singulis ejusdem domus pertinenciis, recognovit se dedisse et in puram et perpetuam elemosinam concessisse priori et conventui ordinis sancti Guillelmi de Monte-Rubeo, Parisiensis dyocesis ; cedens ex nunc im perpetuum, etc..................

Datum anno Domini Mº CCº septuagesimo, die lune post festum beate Marie Magdalene.

Nous avons vu, en décembre 1259, la vente de cette maison faite par Richard l'Illuminateur à Pierre de Mézières, nº DXCVII, p. 557.
Jul. 1270

De precaria cujusdam domus in vico ad Fenum, Parisius.

Original en parchemin. — Inv., p. 51, c. A, nº 25. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Radulphus de Maceriis, clericusSagiensis dyocesis, asseruit et recognovit in jure quod ipse tenebatur et debebat solvere religiosis viris priori et conventui ordinis sancti Guillelmi de Monte-Rubeo, Parisiensis dyocesis, sexaginta libras parisienses ex causa mutui ; pro qua pecunia solvenda obligavit eisdem religiosis quamdam domum quam dicebat se habere Parisius, ultra Parvum-Pontem, in vico ad Fenum, ab oppositis domus monachorum Vallis Sarnaii, contiguam granchie Johannis Flamingi, ex una parte, et domui Ade, scutiferi, ex altera, in censiva civium Parisiensium, oneratam in duodecim denariis capitalis census et in quadraginta uno solidis parisiensibus incrementi census ; confitens se dictam domum cum pertinenciis ab eisdem religiosis se precario possidere, volens et expresse consentiens quod dicti religiosi vel eorum mandatum has litteras defferens omnes locationes, mansiones et locagia dicte domus, auctoritate propria, nullo judice requisito, possint capere, percipere et habere ; ita quod si dicti religiosi in repparatione vel edificatione dicte domus dampna aliqua sustinuerint vel expensas, idem Radulphus, pro se et heredibus suis, omnia dampna hujusmodi et expensas tenebitur benigne et pacifice restaurare, etc.......................

Datum anno Domini Mº CCo LXXº, mense julio.

Signé : « J. Suessionensis.

Voir la charte précédente.
1271-1280 24 jan. 1271, n. s.

De venditione cujusdam domus apud Sarnayum villam, in Burgo-Novo.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 30, l. W. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Matheus, clericus, et Juliana, ejus uxor, asseruerunt coram nobis quod ipsi habebant, tenebant et possidebant quandam medietatem cujusdam domus site apud Sarnayum villam, in Burgo-Novo, in censiva religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, in decem denariis parisiensibus capitalis census tantummodo oneratam, contiguam domui Marescali, ex una parte, et ex altera, domui Roberti Normanni. Quam siquidem domus predicte medietatem predicti Matheus et Juliana, ejus uxor, recognoverunt et confessi sunt se vendidisse et ex nunc in perpetuum, venditionis nomine, quitavisse prefatis religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, ab eisdem et successoribus suis ex nunc in perpetuum tenendam, habendam et possidendam, pro sex libris parisiensibus, etc.............

Datum anno Domini ducentesimo septuagesimo, die sabbati post festum sancti Petri ad Cathedram.

Signé : « Jordanus.

Jan. 1271, n. s.

" Compositio de nemore de Bollonnel. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 121, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Johannes, miles, dominus de Urmeyo, salutem in Domino : Noveritis quod cum antecessores nostri de Urmeyo, in puram et perpetuam elemosinam, contulissent religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quoddam nemus situm juxta granchiam eorumdem religiosorum que vocatur Boullonnel ; in quo nemore homines de villa Urmeii seu universitas dicte ville dicebant se habere, causa ludi et recreationis, quolibet, mayma una vice sive hoc quod possent facere facisculos, incidere vel ligare, et si aliter dicto nemore uterentur dicti homines sive universitas dicte ville certam penam, tociens quociens aliter uterentur, solverent religiosis predictis, prout in litteris super hoc confectis plenius continetur ; cumque inter dictos religiosos, ex una parte, et dictos homines sive universitatem dicte ville contencio verteretur, super eo videlicet quod dicti religiosi dicebant dictos homines seu universitatem dicte ville, per abusum, jus, si quid habebant in dicto nemore, amisisse, et nichilominus dictos homines seu universitatem dicte ville teneri ad penam solvendam religiosis predictis, contentam in litteris super hoc confectis de quibus superius fecimus mencionem, tandem predicti religiosi et predicti homines seu universitas dicte ville, bonorum freti consilio, a dictis religiosis, ex una parte, et a dictis hominibus sive universitate predicte ville, ex altera, in dominum Johannem, rectorem et curatum ecclesie de Urmeyo et in fratrem Girardum, magistrum de Roissiaco, conversum Vallium Sarnaii, super predictis contencionibus, ad penam centum librarum parisiensium, tanquam in arbitros, compromissum extitit et per fidem. Qui arbitri, de prudentum usi consilio, pronunciaverunt dictos religiosos debere dare centum solidos parisienses dictis hominibus sive universitati dicte ville, convertendos tamen in usum ecclesie sue et augmentum ; et quod dicti homines sive universitas dicte ville quitarent dictum nemus ab omni mayma quod dicebant se habere in predicto nemore, causa ludi et recreationis. Quod arbitrium predicti homines sive universitas dicte ville unanimiter laudaverunt, quitantes penitus coram nobis dictum mayma. Et voluerunt dicti homines seu universitas dicte ville et etiam consenserunt, per fidem et sub pena predicta, quod si ipsos, aliquo casu contingente, contingeret capere, incidere vel ligare mayma amodo de dicto nemore, ipsos deberemus et possemus, tamquam malefactores et extraneos, ad requisitionem dictorum religiosorum, capere et punire, et ipsos per captionem bonorum suorum compellere ad reddendam dictis religiosis penam superius nominatam ; et quantum ad omnia singula et premissa tenenda firmiter et fideliter observanda predicti homines sive universitas dicte ville se et heredes suos obligarunt et in futurum relinquerunt obligatos. In cujus rei memoriam et testimonium, ad requisitionem dictarum partium, sigillum nostrum, una cum sigillo domini Johannis, curati ecclesie de Urmeyo, dicte contentionis arbitri, presentibus litteris apposuimus. Datum anno Domini millesimo ducentesimo LXXº, mense januario.

En 1194, Simon de Saint-Fargeau avait donné à l'abbaye des Vaux de Cernay tout ce qu'il possédait dans les bois de Bollonel, nº CII, p. 121, donation que nous avons vue reproduite par les moines dans une charte fausse d'avril 1263, nº DCXXXI, p. 590. En octobre 1232, Baudouin de Corbeil fit un accord avec les habitants d'Ormoy pour les usages qui ceux-ci prétendaient avoir dans les bois donnés à l'abbaye par Simon de Saint-Fargeau, nº CCCXXX, p. 303. Enfin, au mois de mars 1239, Jean de Montlignon fit aussi un accord avec l'abbaye pour les coutumes de ces bois, nº CCCXCII, p. 359. — Jean d'Ormoy, l'auteur de la charte qui nous occupe en ce moment, doit être le fils de ce Jean de Montlignon que nous avons vu, dans son testament d'avril 1263, fonder un anniversaire pour lui, sa femme Hersende, son fils Jean et sa fille Alix. V.DCXXXII, p. 591. L. M. Sceau rond, en cire brune, sur double queue de parchemin. Écu accosté de deux aiglettes, fascé de six pièces d'hermines et de............ Légende : [† S. I]ohannis de Gvillervilla. Le contre-sceau n'est fascé que de quatre pièces seulement, sur lesquelles les hermines ne sont pas reproduites comme sur le sceau. Légende : S. Iohannis de Gvillervilla. (Gravés.) — Guillenille est un hameau de la commune de Linas, canton d'Arpajon, peu éloigné d'Ormoy, qui appartient au canton de Corbeil. — Il existe entre ce sceau de Jean d'Ormoy et celui que nous avons fait graver pl. VII, nº 6, une certaine similitude, qui nous a fait attribuer ce dernier, malheureusement détaché de sa charte originale, à André Paniers, seigneur d'Ormoy, dont nous avons donné une charte en 1215, p. 212, nº CCXIV. A. M.
Jan. 1271, n. s.

" Balduini de Corbolio, de nemore de Bollonnel. "

Original en parchemin. — Inv., p. 121, l. 1, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Baldoinus de Corbolio, miles, salutem in Domino : Noveritis quod cum homines de Urmeyo seu universitas dicte ville quittassent totum mayma quod habebant vel habere poterant, qualibet racione una vice in , in nemore religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, sito in feodo nostro juxta granchiam dictorum religiosorum, que vocatur Boullonnel, pro centum solidis parisiensibus, convertendis in utilitatem ecclesie de Urmeyo et augmentum, prout in litteris domini Johannis, militis, domini de Urmeyo, plenius continetur, nobis predicti homines supplicarunt, ut nos de dicta quittacione facta ab hominibus supradictis et de non habendo amodo mayma in nemore prenotato, dictis religiosis traderemus sub sigillo nostro litteras sigillatas, in signum quittacionis predicte. Voluerunt insuper dicti homines seu universitas de Urmeyo et etiam conssensserunt ut nos, qui sumus dominus feodi, ipsos vel aliquem de eisdem inventos amodo vel inventum, causa maymy, in nemore supradicto possemus capere et punire, ad requisitionem dictorum religiosorum, tamquam malefactores et extraneos delinquentes. In cujus rei memoriam et testimonium, ad peticionem et requisitionem dictorum hominum seu universitatis dicte ville, presentes litteras sub sigillo nostro predictis religiosis tradidimus sigillatas. Actum anno Domini Mº CCº LXXº, mense januario.

Voir la charte précédente.
16 mart. 1271, n. s.

" Petri de Nivernis, " de quadam domo apud portam Perticanam et quibusdam aliis.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 136, l. 2, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus de Nivernis, civis Carnotensis, asseruit quod ipse habebat, tenebat et possidebat Carnoti, aput portam Perticanam, quamdam domum, item arpentum unum et dimidium vinee, situm in loco qui dicitur Poifont, et unum aliud arpentum vinee, situm apud locum qui dicitur Maltrou, et alia bona mobilia et immobilia. Quas siquidem possessiones et omnia alia bona sua, mobilia et immobilia, presencia et futura, habita et habenda quoquomodo, recognovit et confessus est coram nobis prefatus Petrus, donacione facta inter vivos, se dedisse et ex nunc perpetuo concessisse, sine spe revocandi, in puram et perpetuam elemosinam, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnay, retento tantummodo quoad vitam suam usufructu in eisdem ; transferens ex nunc im perpetuum in eosdem religiosos idem Petrus omne jus, dominium, possessionem et omnem proprietatem et quicquid juris habebat seu habere poterat in predictis bonis, ratione quacumque ; retento tamen usufructu quoad vitam suam in eisdem bonis, ut supra dictum est. Et si contingeret ipsum Petrum intrare religionem et habitum monachalem ordinis dictorum religiosorum deferre et infra annum et diem a dicto monasterio exire et reverti ad seculum, usumfructum dictarum rerum et possessionum, ut dictum est, libere rehaberet, nichilominus tamen omnimoda proprietate dictarum rerum apud dictum monasterium remanente, ut dicebat. Et promisit, etc..........

Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo, die lune post Letare Jerusalem.

21 mart. 1271, n. s.

" De dimidio arpento terre empto apud Atyes, anno M CC LXXo. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 65, l. 7, nº 29. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Matheus, dictus Prepositus, de Orliaco, et Petronilla, ejus uxor, asseruerunt quod ipsi, ex hereditate ipsius Mathei, habebant, tenebant et possidebant quandam peciam terre arabilis, dimidium arpentum continentem, quitam et liberam ab omni onere et obligatione qualibet, excepta decima que debetur ex ea solum ecclesie de Orliaco ad voluntatem reddentis, sitam inter Orliacum et Atis, in territorio quod wulgariter nuncupatur Territorium-Regine, contiguam ex uno latere et in buto terris monachorum Vallium Sarnai, et ex alio latere terre Ysabellis, dicte la Moutonne. Quam siquidem peciam terre quitam et liberam, ut dictum est, ab omni onere et obligatione qualibet, excepta tantummodo dicta decima, recognoverunt et confessi sunt ipsi conjuges se vendidisse et nomine vendicionis ex nunc in perpetuum quitavisse, et quicquid juris et actionis sibi competit in eadem religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnai et eorum successoribus, pro sexaginta solidis parisiensibus, etc.................

Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo, die sabbati ante Isti sunt dies.

Signé : « Jor[danus].

Voir nos DCXCI et DCCIX, p. 646 et 661.
16 apr. 1271

" De Nivardo et uxore ejus, de Tyvarvalle. "

Original en parchemin. — Inv., p. 145, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi Pissiacensis in ecclesia Carnotensi, salutem in Domino : Notum facimus quod Nivardus, dictus Pacoul, recognovit et confessus fuit se et sua ubiconque sint, ubiconque poterunt inveniri, ex nunc contulisse et concessisse im perpetuum, pro remedio anime sue, ecclesie totique conventui de Vallibus Sarneii, ac etiam pro anniversario suo faciendo in dicta ecclesia, retento tamen usufructu, habendo et percipiendo in bonis suis ab eodem, quamdiu vixerit Nivardus antedictus : volens et concedens dictus Nivardus quod, post decessum ipsius, religiosi viri abbas et conventus ejusdem ecclesie de bonis ipsius, mobilibus et immobilibus, aquisitis et acquirendis, et queconque sint possint uti pacifice et quiete. Renonciavit insuper dictus Nivardus, etc..................

In cujus rei testimonium, ad petitionem dicti Nivardi, sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº septuagesimo primo, die jovis post Quasimodo.

7 mai. 1271

" De tribus solidis annui redditus concessis a Galtero et Maria, uxore ejus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 147, l. 2, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi Pissiacensis in ecclesia Carnotensi, salutem in Domino : Noveritis quod Galterus, dictus Chauvin, et Maria, ejus uxor, asseruerunt se habere ac eciam percipere annui redditus, in festo beati Remigii, annis singulis, per manum abbatis et conventus beate Marie Vallium Sarneii, tres solidos parisienses, sitos super triginta arpenta terre dictorum abbatis et conventus in territorio de Esbisoriis ; quos tres solidos parisienses dicti Galterus et Maria, ejus uxor, recognoverunt coram nobis et confessi sunt se dedisse et nomine donationis, in puram ac perpetuam helemosinam, concessisse predictis abbati et conventui, ob remedium animarum suarum, et Marie, condam uxoris dicti Galteri, pro anniversario suo annuatim faciendo in dicta abbatia, tenendos, habendos a dictis abbate et conventu, sine contradictione aliqua, libere et quiete ; promittentes, etc.............................

Datum anno Domini millesimo ducentesimo LXXº primo, die jovis ante Ascensionem Domini.

Mai. 1271

" Guillelmi de Tyvervalle, militis, super II sextariis bladi. "

Original en parchemin. — Inv., p. 140, l. 7, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Guillelmus de Tyvervalle, miles, salutem in Domino sempiternam : Noveritis quod ego, ob remedium anime mee, Eustachie et Johanne, uxorum mearum, necnon et liberorum meorum, dedi et concessi, donatione facta inter vivos, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii duos sextarios bladi annui redditus, super hereditatem meam de Alneto, volens et concedens quod predicti religiosi habeant et percipiant ex nunc in perpetuum dictos duos sextarios bladi annuatim, in granchia mea de [Alne]to, per manus heredum meorum seu illorum qui dictam hereditatem possidebunt, excolent et tenebunt, ad terminum quod ipsi religiosi consueverunt habere et percipere octo sextarios bladi annui redditus, in quibus eisdem religiosis teneor ab antiquo et de quibus dicti religiosi diu sunt, fuerunt et erunt in possessione habendi et percipiendi annuatim in granchia mea de Alneto ; promittens, etc......

In cujus donacionis perpetuam firmitatem et testimonium, presentes litteras dedi predictis religiosis sigillo proprio roboratas. Datum anno Domini Mº CCº LXXº primo, mense mayo.

10 jun. 1271

" Aelina, uxor Radulphi Touroude, de dono cujusdam domus in vico de Gloriete. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Aelina, uxor Radulphi Thourode, intuitu pietatis et pro salute anime mee et antecessorum meorum, dedi, contuli et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii et eorum successoribus, et pro participatione habenda omnium bonorum que fient de cetero in ordine dictorum religiosorum, medietatem cujusdam domus, site in vico de Gloriete, cum medietate cujusdam curtilli adjacentis dicte domui, siti inter domum heredum Odonis de Chevincuria, ex una parte, et masuram Galteri, dicti Noel, fratris mei, ex altera, tenendam et jure hereditario in perpetuum possidendam predictam medietatem dicte domus, cum medietate dicti curtilli, prefatis religiosis et eorum successoribus, libere, quiete et paciffice et absque aliqua mei vel heredum meorum reclamatione de cetero facienda, salvo tamen jure capitalium dominorum. Et ego predicta Aelina et heredes mei tenemur predictam medietatem dicte domus cum medietate dicti curtillii predictis religiosis et eorum successoribus contra omnes gentes garantizare et deliberare. In cujus rei testimonium, sigillum meum presentibus litteris dignum duxi apponendum. Et ad majorem confirmationem et securitatem, et in testimonium omnium premissorum, sigillum discreti viri decani de Vernone presentibus litteris apponi procuravi. Actum anno Domini Mº CCº LXXº primo, die mercurii post festum beati Barnabe apostoli. Testibus hiis : Nicholao, tunc temporis clerico dicti decani ; Baldrico, oleario ; Symone de Foro, et pluribus aliis.

Deux sceaux en cire brune, sur double queue de parchemin.Sceau d'Aline Thourode. — De forme ronde. Une fleur de lis. Légende : S. Aeline. la. Torode. (Gravé.)Sceau du doyen de Vernon. — Déjà deécrit, p. 450.
27 jun. 1271

" De XII solidis annui redditus apud Gonnessiam. "

Original en parchemin. — Inv., p. 140, l. 7, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus de Barra, burgensis de Gonnessia, et Matildis, ejus uxor, asseruerunt quod cum religiosi viri abbas et conventus monasterii Vallium Sarnaii haberent, tenerent et possiderent quandam masuram, sitam apud Gonnessiam, contiguam, ex una parte, ecclesie sancti Nicholai de Gonnessia, chiminio intermedio, et ex altera, terre Odonis, dicti Mali-Viarii, recognoverunt et confessi sunt ipsi Petrus et Matildis se a predictis religiosis predictam masuram, prout cum suis pertinentiis se comportat, recepisse et retinuisse, pro duodecim solidis parisiensium annui incrementi census seu redditus, habendis et percipiendis super dicta masura et ejus pertinenciis a dictis religiosis et successoribus eorum, duobus terminis annuatim, perpetuo, sub condicionibus infrascriptis ; quos siquidem duodecim solidos parisiensium annui incrementi census seu redditus, predicti Petrus et Matildis promiserunt se reddituros et soluturos dictis religiosis et successoribus eorum vel eorum certo mandato seu nuncio, annis singulis, terminis snbsequentibus, in hunc modum, videlicet medietatem in octabis beati Dyonisii et aliam medietatem in octabis Ascensionis Domini, sub tali condicione adjecta ab eis et concessa coram nobis expresse super hoc ab eisdem quod ipsi vel eorum heredes aut causam ab eis in dicta masura habituri, pro qualibet solutionum predictarum in qua defecerint, solvent et solvere ac reddere tenebuntur predictis religiosis et eorum successoribus vel eorum mandato seu nuncio duos solidos parisienses, pro expensis nuncii ipsorum religiosorum, quem ipsi religiosi pro dicto censu recipiendo quolibet dictorum terminorum duxerint destinandum. In cujus masure meliorationem ipsi Petrus et Matildis tenentur et promiserunt sub fide prestita ponere et replicare quadraginta solidos parisiensium infra duos annos ex nunc continue subsequentes ; pro qua siquidem melioratione sic ponenda ipsi Petrus et Matildis quandam peciam terre arabilis, unum quarterium vel circiter continentem, sitam in territorio de Thauvers, contiguam terre Johannete, filie Falcaudi Larnonnier, ex una parte, et ex altera, terre Marate, filie Johannis Morelli, dictis religiosis et eorum successoribus ac monasterio eorumdem in contraplegium obligarunt, ac quantum ad hoc juridictioni curie Parisiensis nichilominus supponendo. In cujus rei testimonium et munimen, sigillum curie Parisiensis, ad requisitionem ipsorum conjugum, presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo primo, die sabbati post festum Nativitatis beati Johannis Baptiste.

Jun. 1271

" Guillelmi de Tyvervalle, militis, qui dedit nobis II sextarios bladi apud Alnetum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 140, l. 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis in decanatu Rupisfortis, salutem in Domino : Noveritis quod Guillelmus de Tyvervalle, miles, asseruit et confessus fuit se dedisse et concessisse, ob remedium anime sue, Eustachie et Jobanne, uxorum suarum, necnon et liberorum suorum, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, duos sextarios bladi annui redditus, habendos et percipiendos super hereditatem suam de Alneto, volens et concedens quod dicti religiosi habeant et percipiant ex nunc in perpetuum dictos duos sextarios bladi, infra festum Omnium Sanctorum, quolibet , in sua granchia de Alneto, per manus heredum suorum seu illorum qui dictam bereditatem possidebunt, excolent et tenebunt ; promittens, etc.....................

In cujus rei memoriam et testimonium, predictis religiosis, ad petitionem dicti militis, presentes litteras sigilli nostri karactere dedimus communitas. Datum anno Domini Mº CCº LXXº primo, mense junii.

Voir nº DCCXXII, p. 678.
30 oct. 1271

" De IX sextariis tam bladi quam avene apud Booley-Tierri, in domo Parvi-Monachi, in festo sancti Remigii. "

Original en parchemin. — Inv., p. 134, l. 1, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Pissiacensis in ecclesia Carnotensi, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus, rector ecclesie de Gresseyo, proposito ductus salutari, considerata honestate et vita laudabili in Christo religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarney, siciens admitti in preces et benefacta ipsorum, confessus fuit et asseruit se habere, tenere et possidere, tam ex hereditate sua quam ex conquestu suo habito et acquisito, antequam beneficium ecclesiasticum haberet apud Bolletum-Terrici, quinque sextarios bladi et quatuor sextarios avene annui redditus in granchia Jacobi, dicti Parvi-Monachi, habenda et percipienda, in festo sancti Remigii, in dicta granchia annuatim ; pro quibus novem sextariis tam bladi quam avene tenetur reddere dicto Jacobo, armigero, quatuor denarios et obolum in festo supradicto. Confessus fuit etiam dictus Petrus dicta novem sextaria tam bladi quam avene, ob remedium anime sue necnon patris et matris ejusdem, dedisse et concessisse cum omni jure, dominio, proprietate et possessione predictis religiosis, in puram et perpetuam elemosinam, sine spe seu possibilitate revocandi, per se vel per alium, retento tamen in predictis quamdiu vixerit usufructu ; promittens, etc................. In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum curie nostre duximus apponendum. Datum et actum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo primo, die veneris ante festum Omnium Sanctorum.

En novembre 1243, Pierre avait acquis ces neuf setiers de grains par échange avec Jean, dit le Beau-François. Voir nº CCCCXXII, p. 387.
21 nov. 1271

" Petri Bordos et Juliane, uxoris ejus, de dimidio arpento terre, anno MCCLXXo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 6, l. B, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus, dictus Bourdot, et Juliana, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse et nomine vendicionis in perpetuum quitavisse abbati et conventui de Vallibus Sarnaii, pro quadraginta solidis parisiensibus, etc................. dimidium arpentum terre arabilis, situm ad viam de Noisiaco, contiguum, ex una parte, domino Roberto, dicto Galen, militi, et ex alia parte, liberis defuncti Johannis Paalee, oneratum in obolo capitalis census debiti predictis abbati et conventui de Vallibus Sarnaii, in festo beati Remigii ; quod si quidem dimidium arpentum terre dicti venditores promiserunt, fide data in manu nostra, se garentizaturum et liberaturum dictis religiosis, ad usus et consuetudines Francie, contra omnes, suis propriis sumptibus et expensis. Datum anno Domini Mº CCº septuagesimo primo, die sabbati ante festum beati Climentis.

Signé : « Th. de Belvaco.

25 nov. 1271

" De vinea Eustachie, " relictæ Petri Quarre, in loco qui dicitur Coquigni.

Original en parchemin. — Inv., p. 39, l. C, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis. salutem in Domino : Notum facimus quod Eustachia, relicta Petri, dicti Quarre, asseruit quod ipsa et dictus Petrus, tempore quo vivebat, dederant, in puram et perpetuam elemosinam, donatione inter vivos, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quandam peciam vinee, continentem, ut dicebat, quinque quarteria vel circiter, sitam in territorio de Urmeio, in loco qui dicitur Coquigni ; que vinea fuit quondam defuncti Andree, carnificis, inter vineam Baldoyni, dicti Col-Lunc, et vineam Johannis le Bequ, et Milonis de Vallibus fratrum, in censiva heredum defuncti Philippi de Joiaco, militis, et domini de Ulmeio, ut dicebat : item quandam aliam peciam vinee, continentem circiter unum quarterium, quod fuit defuncti Galteri, dicti Regis, situm in eodem territorio, contiguum vinee dictorum Baldoyni et Milonis, in dicta censiva ; tali modo quod ipsi Petrus et Eustachia retinuerant usumfructum dictarum vinearum, quamdiu viverent vel alter eorum viveret. Asseruit etiam quod ipsi religiosi mutuo tradiderant eisdem Petro et Eustachie quinquaginta libras parisienses, in quarum quinquaginta librarum parisiensium recompensationem prefata Eustachia ex certa scientia quittavit im perpetuum eisdem religiosis dictum usumfructum seu usuarium quod habebat et retinuerat in dictis vineis. Asseruit etiam quod ipsi Petrus et Eustachia similiter dederant, donacione inter vivos, tempore quo vivebat, eisdem religiosis quarterium et dimidium vinee quod movebat de hereditate dicti Petri, situm in eodem territorio, inter vineam ipsorum religiosorum que vocatur de Menart et vineam domini de Ulmeio et vineam Remigii de Ulmeio, que quarterium et dimidium ipsa Eustachia tenet in doarium, ut dicebat ; item dimidium arpentum vinee situm in eodem territorio, in loco qui dicitur Copeel, supra pressorium de medio inter vineam Philippi de Lites, ex una parte, et vineam Guillelmi, dicti Piquot, ex altera ; quod dimidium arpentum vinee eidem Eustachie obvenerat ex caduco defuncti Petri, fratris dicte Eustachie ; quod dimidium arpentum vinee Ysabellis, dicta la Savorée, relicta ipsius Petri, fratris dicte Eustachie, tenet in doarium, ut dicebat. Quam donationem de dictis vineis, ut dictum est, eisdem religiosis factam voluit, concessit, acceptavit et eam ratam et firmam coram nobis habuit ipsa Eustachia, cedens et transferens ex nunc im posterum in eosdem religiosos et eorum monasterium omne jus, dominium, proprietatem, possessionem, etc..............................

In cujus rei testimonium, sigillum curie Parisiensis, ad petitionem dicte Eustachie, presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº septuagesimo primo, die mercurii post festum beati Clementis.

Signé : « F l . Turonensis.

Cette pièce est réunie par les attaches du sceau à la charte de novembre 1265, nº DCLX, p. 615. La pièce que nous publions ici donne le détail des biens de Pierre Quarré, détail qui ne se trouvait pas dans la charte antérieure.
Nov. 1271

" Galteri Nouel et Henrici Nouel, super venditione Roberti Touroure de Vernone. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ge Gauter Noel, peleter, borgeis de la Rochele, fois assavoir à toz ceaus qui ceste présente chartre verront et orront que ge, ob l'otrei et ob l'assentement de Henri Noel, mon frère, ai doné et otroié et done encores et otrei, par dreite donation faite entre les vifs, et sanz rapeler, à Robert Teroude, mon neveu, et en rescompensacion des granz services que il m'a fait en plusors manières, dont ge me tient à bien paiez, une place ob ses apartenances, que l'om appelet masure, que ge aveie en la ville de Vernon, en la rue de Gloriete, qui se tient d'une part à la maison à mondit nevou, et d'autre part aus maisons qui furent mon sire Nychole, jadis chanoine de Notre-Dame de Vernon, et duret ladite masure de lonc de ladite rue qui est par devant jusqu'au mur aus moynes de Sarnay, qui est par darrère, etc.............

E en garentie de ceste chose, ge Gauter Noel et ge Henri Noel, dessus nomé, en avons doné audit Robert Teroude et à ses heirs ceste présente chartre, laquau sire Gillebert Vender, adonques maires de la Rochele, saiela et conferma aus requestes dau saiau de la mairie de la Rochele, e nos meismes i avons apposé les noz propres saiaus en maire garentie de vérité. Cest fut fait l'an de l'Incarnation Jésu Christ M CC et sexante et onze, ou mois de novembre.

Nous avons vu, au mois de juin 1271, Aline, femme de Raoul Tourode, donner à l'abbaye des Vaux de Cernay la moitié d'une maison dans la rue de Gloriette, juste la maison de Gautier Noël, son frère. Gautier était sans doute originaire de la ville de Vernon, et fut s'établir à la Rochelle pour y exercer le commerce de pelleteries, dont cette ville faisait un grand trafic au moyen âge. Robert Tourode était le fils d'Aline, dont il a été question dans la charte DCCXXIII, p. 679. L. M. Débris de trois sceaux ronds, en cire verte, pendants sur cordons.Sceau de la Rochelle. — Fragments qui laissent deviner un sceau équestre. Il ne reste de la légende que les lettres...... la R..........Sceau de Gautier Noël. — Une fleur de lis cantonnée de quatre étoiles. Légende : .. Gavtier de Vernon.Sceau de Henri Noël. — Un anneau. Légende : †. Hanr..........
6 feb. 1272, n. s.

" Littera domini Johannis de Grangia, subdecani Carnotensis, de quadam domo sita in claustro Carnotensi. "

Original en parchemin. — Inv., p. 136, l. 2, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, J[ohannes] de Granchia, subdecanus Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod cum nos, anno Domini Mº CCº sexagesimo sexto, emissemus ab executoribus bone memorie M[athei], de Gallanda, avunculi nostri, quondam archidiaconi Dunensis in ecclesia Carnotensi, quamdam domum sitam in claustro Carnotensi, pro quingentis libris turonensibus : pars cujus domus, videlicet major aula et camera contigua eidem aule a parte posteriori cum logis anterioribus et curia de medio, est de censiva religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarneii, et nos pro vendis dicte domus ipsos religiosos contingentibus teneremur eisdem religiosis in viginti septem libris et quindecim solidis turonensibus et sex denariis, nos de dictis viginti septem libris dictis religiosis satisfecimus in pecunia numerata. In cujus rei testimonium et memoriam, sigillum curie nostre presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº septuagesimo primo, die sabbati post Purificationem beate Marie Virginis.

Voir l'accord fait pour cette maison entre l'abbaye et le chapitre de Chartres, en mars 1261, nº DCXI, p. 568.
Mart. 1272, n. s.

De V sextariis bladi et IIIIor avenæ apud Bolleium-Terrici.

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, suppl. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi Pissiacensis in Pissiacensi, salutem in Domino : Noveritis quod Petrus, presbiter et persona ecclesie de Gresseio, quondam filius et heres defuncti Johannis, quondam magistri carnificum Carnotensium, ex devocione quam habebat, ut dicebat, erga religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarneii, confessus fuit se contulisse et concessisse, et adhuc contulit et concessit coram nobis, ob remedium anime sue et parentum suorum, in puram et perpetuam elemosinam, donatione facta solempniter inter vivos, sine spe revocandi, dictis religiosis et eorum monasterio novem sextaria, videlicet quinque bladi et quatuor avene annui redditus, ex nunc et in perpetuum percipienda et habenda a dictis religiosis pacifice et quiete ; que quidem novem sextaria bladi et avene habebat et percipiebat annuatim in granchia Jacobi, dicti Monachi, armigeri, sita apud Bolleium-Terrici, moventia ex hereditate et aquiramento dicti Petri, ut dicebat ; et promisit, etc...................

In cujus rei testimonium, memoriam et munimen, presentes litteras dedimus dictis religiosis, ad petitionem dicti Petri, sigilli nostri munimine roboratas. Datum anno Domini millesimo CCº septuagesimo primo, mense marcio.

Voir nos CCCCXXII et DCCXXVI, p. 387 et 682.
15 apr. 1272

" De duobus arpentis terre que dedit Guillelmus Auburgis de Aties, anno Mo CC LXXIIo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 65, l. 7, nº 30. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod domina Maria, relicta defuncti Ade de Buciaco, quondam armigeri, asseruit quod defunctus Guillelmus Auburgis, quondam burgensis de Athiis-super-Urgiam, in testamento suo seu ultima voluntate sua, in perpetuam elemosinam dederat et legaverat religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii et eorum monasterio quamdam peciam terre arabilis, duo arpenta continentem, sitam apud dictam villam de Athiis, in campo de Martino, contiguam a parte superiori terre dictorum religiosorum, in censiva ipsius domine, moventem ex propria hereditate sua, ut dicebat, et in octo denariis parisiensibus capitalis census tantummodo oneratam sibi debitis annuatim. Asseruit etiam ipsa domina Maria quod cum ipsa domina Maria ipsos religiosos compelleret et cogeret ad ponendum dictam peciam terre extra manum suam, recognovit et confessa est ipsa Maria se cum dictis religiosis taliter convenisse, videlicet quod ipsa, ex causa et titulo presentis contractus, voluit et expresse consensit quod predicti religiosi et eorum successores et monasterium eorumdem predictam peciam terre, salvo et retento sibi tantummodo dicto censu capitali in manu mortua, absque coactione ponendi eam extra manum suam ex parte ipsius domine vel heredum ejus de cetero facienda, teneant, habeant et ex nunc possideant in futurum. Promittens, etc......................

Datum anno Domini millesimo CCº LXXº [secundo, die lune] post Jubilate.

Collatio facta est. Signé : « Arnulphus ».

Voir nº DXLIX. p. 507. La copie collationnée du 13 mai 1524, faite à la requête des procureurs des Vaux de Cernay et de Saint-Victor, aux requêtes du Palais, indique encore cette pièce comme scellée de cire verte sous double queue.
Apr. 1272

" Stephani Ortolani, " de una pecia terræ quæ dicitur Floriet.

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Pissiacensis in ecclesia Cainotensi, salutem in Domino : Notum facimus quod Stephanus, dictus Ortolanus, de Veteribus-Ecclesiis, dedit coram nobis, contulit et concessit, facta donatione inter vivos, et recognovit et confessus est se dedisse, contulisse et concessisse, pure et simpliciter, sine spe aliqua revocandi, religiosis viris abbati et conventui Yalium Sarnaii et eorum monasterio unam peciam terre arabilis, tenentem circa decem et septem arpenta, in censiva domini Guidonis de Laval, militis, que pecia dicitur Floriet ; necnon et omnia mobilia sua que habet et habiturus est, in quibuscumque locis et rebus, ab eisdem religiosis et eorum successoribus, post ipsius Stephani decessum, habenda et in perpetuum possidenda, pacifice et quiete, ex causa et titulo donationis que inter vivos appellatur ; retempto tamen in supradicta pecia terre sibi quamdiu vixerit usufructu, necnon et retemptis in mobilibus suis tantummodo quindecim libris pro voluntate sua facienda. Et promisit dictus Stephanus, etc..............................

In cujus rei testimonium et munimen, sigilluru curie nostre presentibus duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXº secundo, mense aprilis.

Guy de Laval, VIIIe du nom, qui mourut le lundi 22 août 1295. Il avait épousé Isabeau, fille unique de Guillaume de Beauraont, seigneur de Pacy-sur-Marne, Villenomble et autres lieux en Champagne et en Anjou, auquel Robert IV, comte de Dreux et de Montfort, son parent, pour le récompenser de ses services, avait donné, en juillet 1267, les terres et seigneuries des Bréviaires et de Vieille-Église. Il parait bien certain que Guillaume de Beaumont était déjà mort à la date de notre charte : Guy de Laval lui succéda dans tous ses biens en France, et même dans le comté de Cazerte au royaume de Naples, qu'il tenait de la libéralité de Charles d'Anjou, en récompense des services qu'il lui avait rendus en le suivant à la conquête de la Pouille et de la Sicile. (Arch. du dom. de Rambouillet, copie collationnée en 1325 de l'acte de donation des Bréviaires. — A. Duchesne, Hist. de Montmorency, p. 563-67.) A. M.
Apr. 1272

" Eremburgis, Stephani Ortolani uxoris, " de omnibus bonis suis.

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, oflicialis archidiaconi Pissiacensis in ecclesia Carnotensi, salutem in Domino : Notum facimus quod Eremburgis, uxor Stephani Ortolani, de Veteribus-Ecclesiis, dedit coram nobis, contulit et concessit, facta donacione inter vivos, et recognovit et confessa est se dedisse, contulisse et concessisse, pure et simpliciter, sine spe aliqua revocandi, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum monasterio omnia bona sua, tam mobilia quam immobilia, que nunc habet et habitura est, in quibuscumque locis et rebus sint, ab eisdem religiosis et eorum successoribus, post ipsius Eremburgis decessum, habenda et im perpetuo possidenda, pacifice et quiete, ex causa et titulo donationis que inter vivos appellatur ; retempto tamen in eis sibi quamdiu vixerit usufructu. Et promisit predicta Eremburgis, etc.........

In cujus rei testimonium et munimen, sigillum curie nostre presentibus duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXº secundo, mense aprilis.

26 aug. 1272

Carta Johannis, dicti Bourgonnel, de dimidio modio bladi in molendino de Becellis.

Original en parchemin. — Inv., p. 139, l. 5, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Anno Domini Mº CCº LXXº secundo, die veneris post festum beati Bartholomei apostoli, comparentibus in jure coram nobis procuratoribus religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, ex una parte, et Johanne, dicto Bourgonnel, castellano de Lupara, ex altera, confessus fuit dictus Johannes ea que sequuntur in modum qui sequitur. Confitetur Johannes, dictus Bourgonnel, castellanus de Lupara, quod cum abbas et conventus Yallium Sarnaii fuerint in possessione vel quasi habendi et percipiendi, annis singulis, dimidium modium bladi, in molendino de Becellis, sito in parrochia de Stampis-Veteribus, de quo agitur ad mensuram stampensem : confitetur etiam quod ipse Johannes tenet dictum molendinum et tenuit a duobus annis citra, quod molendinum emit de Philippo de Veriis, milite : confitetur etiam quod per duos annos non solvit dictum bladum : confitetur etiam contradixisse reddere dictum bladum dictis religiosis pluries super hoc requisitus : dicit etiam uxorem suam decessisse. De quo blado predicto agebatur coram nobis, prout in petitione dictorum religiosorum continetur. Quibus sic actis, nos assignavimus dictis partibus diem mercurii instantem ad faciendum super premissis et in dicta causa quod de jure fuerit faciendum. Constituit autem dictus Johannes de Bourgonnel Johannem Porterium de Lupara procuratorem suum, apud acta et agenda ad totam causam. Datum anno et die predictis.

Ce demi-muid de blé avait été donné à l'abbaye par Adam, chevalier, et lui avait été confirmé par Renaud de Mouçon, évêque de Chartres, en novembre 1197. Voir nº CIX, p. 126.
22 sept. 1272

" Confirmatio omnium privilegiorum nostrorum. "Grégoire fut élu pape le 1er septembre 1274 pendant qu'il se trouvait en Palestine comme pèlerin, mais on ne compte les années de son pontificat que du jour de son règne (27 mars 1272), suivant les Bénédictins, ou du jour où il accepta la papauté (27 oct. 1271), suivant Fleury. L. M.

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. G. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Gregorius, episcopus, servus servorum Dei, abbati et conventui monasterii Vallium Sarnaii, salutem et apostolicam benedictionem : Cum a nobis petitur, etc. (ut in charta nº DCLXXXI, p. 635.)........

Datum apud Urbem-Veterem, X kalendas octobris, pontificatus nostri anno primo.

19 oct. 1272

De duodecim denariis parisiensibus annui redditus super domo Roberti, dicti Doseule.

Original en parchemin scellé. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Johannes de Claromonte et ego Sebilla, dicta Cordcle, de communi assensu nostro et voluntate, dedimus et concessimus Deo et religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarney et eorum successoribus, pro salute animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, in puram et perpetuam elemosinam, duodecim denarios parisienses annui redditus, quos dicti religiosi nobis reddere consueverant annuatim, in festo beati Remigii, de quadam domo que fuit quondam Roberti, dicti Doseule, babendos et in perpetuuni possidendos predictos duodecim denarios parisienses annui redditus predictis religiosis et eorum successoribus libere, quiete et paciffice, absque aliqua nostri seu heredum nostrorum reclamations de cetero facienda. Et nos et heredes nostri tenemur predictos duodecim denarios parisienses annui redditus predictis religiosis et eorum successoribus contra omnes gentes garantizare et deliberare et ipsos religiosos conservare indempnes. Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret im posterum, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº LXXº secundo, die mercurii post festum beati Luce Evangeliste. Testibus hiis : Nicholao, scriptore ; Roberto, dicto Nostro-Amico, clerico ; Rogero li Charon, et pluribus aliis.

Voir la vente de cette maison à André Boudin, le 24 décembre 1265, nº DCLXI, p. 616, et la donation faite par André Boudin à l'abbaye, en novembre 1267, nº DCLXXXVII, p. 640. Sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Légende : † S. Iohannis....Clar....t......
20 oct. 1272

" De V sextariis bladi et IIIIor aveue apud Boletum-Tierrici. "

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, suppl. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi Drocensis, salutem in Domino : Noveritis quod Petrus, presbiter, etc. (ut in charta nº DCCXXXI, p. 688)...................

Datum anno Domini Mº CCº LXXº secundo, die jovis post festum beati Luce Euvangeliste.

Oct. 1272

Carta Johannis de Dynisiaco, de venditione nemoris quod vocatur Follosium.

Original en parchemin. — Inv., p. 146, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Johannes de Dynisiaco, miles, eternam in Domino salutem : Noverint universi quod ego venditionem quam fecit Johannes de Pomereto, armiger, religiosis viris abbati et conventui de Vallibus Sarnaii, de quinquaginta duobus arpentis nemoris et tribus quarteriis et tertio de uno quarterio, sitis in loco qui appellatur Follosium, de feodo meo in primo loco moventibus, volo, laudo, approbo et concedo. Volo insuper et concedo quod dicti religiosi dictum nemus, de voluntate et assensu Yssabellis, uxoris mee karissime, teneant et in perpetuum possideant, quantum ad me pertinet et heredes ac successores meos, in manu mortua, absque coactione aliqua vendendi vel extra manum suam ponendi, libere, pacifice et quiete, retento tamen penes me et salvo usuario meo venandi ad magnas bestias et salva justicia mea in nemore supradicto. Promittens, etc............

In cujus rei memoriam et testimonium, de voluntate et assensu predicte Ysabellis, quia sigillum proprium non habebat, presentes litteras sigillo meo proprio roboravi. Datum anno Domini Mº CCº LXXº secundo, mense octobri.

Cet individu doit être le même que Jehan de Denisy, chevalier, qui, en novembre 1279, fit un accord avec les religieuses de l'abbaye de l'Eau près de Chartres pour deus muis de blé de rante que lesdites nonains disoient avoir chacun an en la granche du devant dit Jehan asise à Breteigni, laquele fu jadis feu Thiebaut d'Auneel, escuier. Ce Thibaut d'Auneau, frère de Gui, seigneur d'Auneau, que nous avons vu nº DCLXIII, p. 617, avait donné ces deux muids de rente à l'abbaye de l'Eau en janvier 1260, en considération de la réception de sa sœur Isabelle parmi les religieuses de l'abbaye. L. M. Nous n'avons pas l'acte de vente faite par Jean de Pommeret à l'abbaye ; nous n'avons pu retrouver qu'un acte de vente de vingt-quatre arpents de bois, faite par Jean de Pommeret à Gui de Moustiers, en novembre 1263. Voir nº DCXLIII, p. 601. Il existe une copie de cette pièce, sur papier, du seizième siècle, réunie à plusieurs autres sous ce titre commun : « Ensuit le double des Chartres et amortissemens d'une piece de boys, appellée de ancienneté le petit Foilleux, assis en la chastellenie de Rochefort, és boys de la Selle près Moustiers, appartenant aux religieux et abbé de Notre-Dame des Vaulx de Sarnay, contenant icelle piece de boys cinquante deux arpens troys quartiers et le tiers de ung quartier, comme appert par la teneur desdites chartres qui ensuyt. » Ce titre est également celui du chapitre de la Déclaration de 1511, consacré à cet article, et contenant toutes les chartes y relatives. — Voir les trois chartes suivantes.
Nov. 1272

Carta Hugonis de Bucis, de venditione nemoris quod vocatur Follosium.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 146, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentes litteras inspecturis, ego Hugo de Bucis, armiger, æternam in Domino salutem : Noverint universi quod ego venditionem quam fecit Johannes de Pommereto, armiger, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii de quinquaginta duobus arpentis nemoris et tribus quarteriis et tertio de uno quarterio, sitis in loco qui appellatur Folosium, de feodo meo in secundo loco moventibus, volo, laudo, approbo et concedo. Volo insuper et concedo quod dicti religiosi dictum nemus, de voluntate et assensu Comitissæ charissimæ uxoris mee, teneant, etc. (ut in charta prœcedenti, p. 694.)...........

In cujus rei memoriam et testimonium, de voluntate et assensu prædictæ Comitissæ, quia sigillum proprium non habebat, sigillo meo præsentes litteras roboravi. Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo secundo, mense novembris.

Nov. 1272

Carta Philippi de Guiencourt, de venditione nemoris quod vocatur Follosium.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 146, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentes litteras inspecturis, ego Philippus de Guiencourt, miles, in Domino salutem : Noverint universi quod ego venditionem quam fecit Johannes de Pomereto, armiger, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii de quinquaginta duobus arpentis nemoris et tribus quarteriis et tertio de uno quarterio, sitis in loco qui appellatur Folosium, de feodo meo in tertio loco moventibus, volo, laudo, approbo et concedo. Volo insuper et concedo quod dicti religiosi dictum nemus, de voluntate et assensu Agnetis, charissimæ uxoris meæ, teneant, etc. (ut in charta nº DCCXXXIX, p. 694.).................

In cujus rei memoriam et testimonium, de voluntate et assensu prædictæ Agnetis, quia sigillum proprium non habebat, præsentes litteras sigillo meo proprio roboravi. Datum anno Domini Mº CCº LXXº secundo, mense novembri.

Nov. 1272

Carta Guidonis de Monasteriis, de venditione nemoris quod vocatur Follosium.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 146, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentes litteras inspecturis, ego Guido de Monasteriis, miles, et Johanna, uxor mea, spontanea, non coacta, non vi nec dolo ad hoc inducta, volumus, laudamus, concedimus et approbamus venditionem illam, quam Johannes de Pomeret, armiger, fecit viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, de quinquaginta duobus arpentis nemoris et tribus quarteriis et tertio de uno quarterio, sitis in loco qui vocatur Folosium, junctis ex una parte nemoribus de Estroniis ; de quibus prædictis arpentis nemorum......... augmentatione feodi nostri viginti quatuor arpenta, prout in literis dicti Johannis, armigeri, super hoc confectis plenius continetur. Et promittimus, etc..........

In cujus rei testimonium et munimen, præsentes literas dictis religiosis dedimus sigillatas nostro munimine sigilli. Datum anno millesimo ducentesimo septuagesimo secundo, mense novembri.

Voir nº DCXLIII, p. 601. L'écriture en cet endroit est complètement détruite par l'humidité.
1 dec. 1272

" Laurencius de Nemore, qui dedit nobis herbergamentum quoddam cum tribus arpentis vinee et dimidio, retento usu et fructu ad vitam, anno M CC LXXIIo. "

Double original en parchemin. — Inv., p. 17, l. 8, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, oflicialis archidiaconi Carnotensis in decanatu Ruppifortis, eternam in Domino salutem : Noveritis quod Laurencius, dictus de Nemore, recognovit et confessus fuit se habere et possidere, tam ex hereditate sua quam ex conquestu suo, quoddam herbergamentum, situm apud Logias, junctum ex una parte domui Clementis, dicti Coquin, et ex alia parte Colini, dicti Pallart, cum arpento et dimidio vinee vel circiter, adjacentis dicto herbergamento. Recognovit etiam et asseruit se habere et possidere, tam ex hereditate sua quam ex conquestu suo, duo arpenta terre, site in valle de Gotein,juncta, ex una parte, terre Perrotini de Valle, et ex alia parte, vineis de Valle ; quod herbergamentum, sicut se comportat ante et retro, cum arpento et dimidio vinee vel circiter et dictis duobus arpentis terre, dictus Laurencius recognovit et confessus fuit se dedisse et concessisse, sine spe revocandi, ob remedium anime sue, in puram et perpetuam elemosinam, donatione facta solempniter inter vivos, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii ; retento tamen in predictis rebus quamdiu vixerit usufructu ; et se in manu nostra de predictis rebus deseissivit, et nos procuratores dictorum religiosorum seissivimus nomine eorumdem. Promittens, etc......................

In cujus rei memoriam et testimonium, ad peticionem dicti Laurencii, dictis religiosis presentes litteras sigillo nostro roboravimus. Datum anno Domini Mº CCº LXXº secundo, die jovis post festum beati Andree apostoli.

16 dec. 1272

" Johannis d'Averniaus, " de omnibus bonis suis.

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, oflicialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes, dictus d'Auverniaus, de Ulmage, se et sua bona, omnia et singula, tam mobilia quam immobilia, quecumque, in quibuscumque locis et rebus consistant, dedit coram nobis, contulit et concessit, facta donacione inter vivos, et recognovit et confessus fuit se dedisse, contulisse et ex nunc in perpetuum concessisse, pure et simpliciter, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum monasterio, ab eisdem et eorum successoribus ex nunc in perpetuum tenenda, habenda et perpetuo possidenda, ex causa et titulo donationis que inter vivos appellatur. Promittens, etc................. In cujus rei testimonium et munimen, sigillum curie Parisiensis, ad petitionem dicti Johannis, presentibus duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo secundo, die veneris ante festum sancti Thome apostoli.

Signé : « Jordanus.

Sic, forsan pro Ulmeyo.
1 mart. 1273, n. s.

" De XVI sextariis bladi emptis ab hiis quibus debebamus in granchia nostra de Bollonnel. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 122, l. 1, nº 11 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes de Plesseyo, filius quondam defuncti Raginaldi de Plesseyo, filii quondam defuncti Andree de Plesseyo, asseruit quod ipse, ex successione dicti defuncti Raginaldi, habebat et percipiebat, annis singulis, in granchia seu domo religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, que wlgaliter nuncupatur Boullonnel, sexdecim sextaria annui redditus, videlicet undecim sextaria bladi et quinque sextaria ordei, absque aliquo onere vel obligacione qualibet ; que siquidem sexdecim sextaria annui redditus dicti bladi idem Johannes recognovit et confessus est se, cum omni jure et accione que sibi, ex causa predicta et alia quacumque de causa, competebat et competere poterat, vendidisse et ex nunc im perpetuum nomine venditionis concessisse et quitasse predictis religiosis et eorum monasterio, pro quinquaginta quinque libris parisiensibus, etc............

Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo secundo, die mercurii post Brandones.

Nous avons vu André et Renaud paraître comme témoins dans des chartes relatives à Ormoy en 1214 et 1232, nos CLXXXIV et CCCXXX.
5 mart. 1273, n. s.

" Girardus Blondel dedit se et sua, anno M CC LXXIIo, dominica qua cantatur Reminiscere. "

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Philippus, decanus christianitatis Stampensis, salutem in Domino : Noveritis quod Girardus Blondel, de Villanova-sur-Auvers, recognovit se dedisse abbati et conventui Vallium Sarnai, donacione facta sollempniter inter vivos, ob remedium anime sue, in puram et perpetuam elemosinam, omnia bona sua, mobilia et immobilia, presencia et futura, acquisita et acquirenda, ex nunc in ipsos abbatem et conventum ipsorum bonorum usum penitus transferendo, retento sibi in ipsis, quoad vixerit, usufructu ; promittens, etc............... In cujus rei testimonium, presentes litteras sigilli nostri munimine duximus sigillandas. Datum anno Domini Mº CCº septuagesimo secundo, die dominica qua cantatur Reminiscere.

25 mart. 1273, n. s.

" Marcus Climent, de quadam domo vendita apud Vernonem. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 72, l. 2, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Marcus, dictus Clemens, et ego Heudeardis, ejus uxor, de communi assensu nostro et voluntate, vendidimus et concessimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii et eorum successoribus quamdam domum, sitam in parrochia beate Marie Vernonis, in feodo Guillelmi de Vernone, inter domum que fuit Guillelmi Sirart, ex una parte, et domum heredum domini Odonis de Chavincuria, ex altera, pro centum solidis parisiensibus, etc...............................

Et ne predicti religiosi vel eorum successores, occasione predicte venditionis seu concessionis, vel pro defectu garantie nostri vel heredum nostrorum, aliqua dampna seu deperdita incurrerint, ego prefatus Marcus obligavi eisdem in contraplegium totum porprisium meum, cum vinea sita retro dictum porprisium, sicuti se proportat in latum et in longum, situm inter domum et masuram Michaelis de Trellio, ex una parte, et masuram Huberti de Moncello, ex altera, ad omnia dampna et deperdita sua, valore ad valorem, restauranda. Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret im posterum, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº LXXº secundo, die sabbati [post Letare] Jerusalem. Testibus hiis : Nicholao, scriptore ; Johanne Lohier ; Johanne Havart ; Petro, dicto Musart ; Johanne de la Muete ; Petro de Croismara, seniore, et pluribus aliis.

Guillaume de Vernon, seigneur de Montméliant, est nommé dans un arrêt de l'échiquier tenu à Conches en 1277, dans lequel il est qualifié de chevalier ; il est aussi présent à une enquête faite des coutumes d'Andely. Dans le Cartulaire de l'abbaye de Saint-Denis, nous trouvons une lettre de l'an 1280 par laquelle Alix de Meulan, veuve de Guillaume de Vernon, reconnaît avoir reçu de Guillaume de Caillerot, chevalier, alors châtelain de Montméliant, la portion de douaire qui appartenait audit feu Guillaume de Vernon, chevalier, tant en ses terres d'Auvers et du Vexin français, près Pontoise, qu'en la place de Gouvis, justice, tenements et champarts. Duchesne, dans son Histoire de la maison d'Harcourt, tire l'origine de la maison de Vernon de Gui de Bourgogne, qualifié comte de Brionne et de Vernon, fils de Renaud, comte de Bourgogne, et d'Adelise, fille de Richard, second duc de Normandie : mais des titres originaux que nous avons été à même de consulter nous permettent de contredire cette opinion. La famille de Vernon est une branche cadette de la maison de Reviers, qui, elle-même, tire son origine de Baudouin, comte de Brionne et d'Exeter, et d'Alberède, fille de Richard Goz, comte d'Avranches, et d'Emma, sœur de Guillaume le Conquérant. — Vers 1130, Henri II, roi d'Angleterre, créa Richard de Reviers comte de Devon et lui donna l'île de Wight, avec le manoir de Christchurch dans cette île. (Monast. angl., t. II, p. 178.) Richard mourut en 1137, laissant trois fils : Baudouin, comte de Devon, Guillaume de Vernon et Robert de Sainte-Mere-Église. Dans une confirmation des biens de l'abbaye de Montebourg par Henri II, roi d'Angleterre 1174-1189), on lit : « Ex dono Ricardi de Reviers et Willelmi do Vernone, filii ejus, quicquid ad eos pertinebat in ecclesia de Reviers....... Ex dono ejusdem Willelmi de Vernone et Ricardi, filii ejus, decimam molendinorum et piscariarum suarum de Nigelli-humo.......... » (Arch. de la Manche. — Cart. de Montebourg.) Vers 1180, Guillaume de Vernon confirme à l'église de Carisbrook, en l'île de Wight, deux mares de revenu par an, donnés a ladite église par Richard de Reviers, son neveu. (Cart. de Carisbrook.) Guillaume de Vernon eut pour fils Richard, dont nous avons déjà publié deux chartes (voir nos LXXV et LXXVI). A celui-ci succéda son fils, nommé également Richard, qui donna, en 1229, une charte à l'abbaye de Montebourg. « Sciant presentes et futuri quod ego Ricardus de Vernone, assensu et voluntate filiorum meorum Johannis de Vernone et Willelmi, concedo et confirmo abbatie sancte Marie Montisburgi et monachis ibidem Deo servientibus omnes decimas venditionum forestarum mearum de Constantino, excepto parco meo....... Actum anno gracie Mº CCº XXº IXº. « — D'après un dénombrement des fiefs de la province de Normandie, il y avait en Cotentin quatre barons, dont Richard de Vernon, comme possédant la baronnie do Nehou, depuis passée en la maison d'Harcourt. Chacun de ces barons était obligé de rendre au roi de France, duc de Normandie, le service de cinq chevaliers. L. M. Sceau ogival, en cire verte, sur double queue de parchemin. Légende : † S. Hevdeart..........ent.
27 mart. 1273, n. s.

Confirmatio decem solidorum parisiensium annui redditus super censibus Hugonis de Faveriis.

Original en parchemin. — Inv., p. 74, l. 3, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod domina Haoysis, filia Guidonis de Faveriis, quondam militis, relicta defuncti Petri de Bellovidere, quondam militis, recognovit et confessa est dictum Guidonem, quondam patrem suum, in testamento suo seu ultima voluntate sua, dedisse et legasse religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii et eorum monasterio decem solidos parisienses annui redditus, habendos et percipiendos perpetuo, in festo sancti Remigii, annuatim, super censibus ipsius defuncti Hugonis de Faveriis, pacifice et quiete, a religiosis predictis. Recognovit etiam et confessa est ipsa domina predicta religiosos, a tempore dicte donationis usque nunc, ex causa donationis et legati predicti, habuisse et percepisse dictos decem solidos super dictis censibus termino antedicto, ut superius est expressum, et se etiam eosdem decem solidos eisdem religiosis vel eorum mandato, ratione predicta, pluries reddidisse ; volens et concedens quod ipsi religiosi vel eorum mandatum, ex causa et titulo donationis seu legati predicti, ex nunc im posterum dictos decem solidos annui redditus habeant et percipiant, annis singulis, super dictis censibus, per manum suam vel heredum suorum vel illorum qui causam in eisdem censibus habebunt, contradictione aliqua nonobstante ; promittens, etc...............

Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo secundo, die lune post festum Annuntiationis dominice.

Signé : « Jor[danus].

7 mai. 1273

" De XVI sextariis bladi emptis quos debebamus in granchia nostra de Boulonnel. "

Original en parchemin. — Inv., p. 122, l. 1, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod coram Martino, dicto de Parisius, et Roberto, dicto Panifetii, clericis nostris, juratis ad hec a nobis specialiter destinatis quibus fidem adhibemus, constitutus Johannes de Plesseio, infirmus corpore, sanus tamen mente, ut prima facie apparebat, recognovit, coram predictis clericis nostris, se recepisse et habuisse decem libras parisienses, per manus fratris Guillelmi de Pateyo, monachi Vallium Sarnaii, solventis vice et nomine religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, de summa quinquaginta quinque librarum parisiensium, in quibus eidem Johanni tenebantur ex venditione sexdecim sextariorum tam bladi quam ordei annui redditus quos ipse percipiebat in granchia de Boullongnel dictorum religiosorum, prout ipse Johannes coram dictis clericis asseruit, renuncians exceptioni dictarum decem librarum non traditarum et non solutarum. In cujus rei testimonium et relationem dictorum clericorum nostrorum, sigillum curie Parisiensis litteris presentibus duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXº tercio, die mercuris post Misericordia Domini.

Signé : « Panifeciz.

Voir nº DCCXLV, p. 699.
22 mai. 1273

" Ysabellis, relicta Guillelmi Britonis, " de medietate omnium conquestuum suorum et quibusdam aliis.

Original en parchemin. — Inv., p. 134, l. 1, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Ysabellis, relicta defuncti Guillelmi Britonis de Gambesio, modo uxor Jacobi de Breia, dedit, contulit et concessit, in puram et perpetuam elemosinam, donacione facta inter vivos, sine spe revocandi, per fidem suam in manu nostra prestitam corporalem, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, medietatem omnium conquestuum quos dicta Ysabellis et Jacobus, maritus suus predictus, acquisierunt et emerunt, constante matrimonio inter ipsos, ab Agatha de Pratello, et quamdam granchiam contiguam domui sue in qua dicti Jacobus et Ysabellis morantur et faciunt mansionem apud Gambes, et quoddam arpentum terre movens de dicta granchia ; que acquisierunt, ut dicitur, predicti relicta et defunctus Guillelmus, durante matrimonio inter ipsos. Dedit etiam predictis religiosis, contulit et concessit, in puram et perpetuam elemosinam, ut dictum est, sub modo et forma predictis, omnia mobilia sua, presencia et futura, exceptis triginta libris turonensibus percipiendis et habendis in ultima voluntate sua ad exequcionem suam faciendam, pro remedio anime sue et anime defuncti Guillelmi, quondam mariti sui supradicti ; promittens, etc.......

In cujus rei testimonium, dictis religiosis, ad peticionem dicte Ysabellis, presentes litteras sigilli nostri munimine dedimus roboratas. Datum anno Domini Mº CCº LXXº tercio, die lune post Ascensionem Domini.

Déjà en juin 1269, Isabelle, encore veuve, avait confirmé la donation faite par elle et Guillaume le Breton de tous leurs biens à l'abbaye des Vaux de Cernay. Voir nº DCCI, p. 654. Il faut sans doute entendre par les biens compris dans cette seconde donation ceux acquis par Isabelle depuis son second mariage avec Jacques de Brée : cependant la charte offre quelque ambiguïté. L. M.
22 jun. 1273

" Eremburgis de Breteschia, " de quibusdam rebus apud Bretescam.

Original en parchemin. — Inv., p. 15, l. 6, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Eremburgis de Bretesca, relicta defuncti Rogeri, quondam sutoris, asseruit quod ipsa, ex conquestu suo, habebat et possidebat terras et vineas inferius annotatas, videlicet quamdam peciam terre arabilis, vocatam la Favière, contiguam terre Johannis Blondelli, ex una parte ; item ab oppositis dicte pecie quamdam aliam peciam, contiguam terre Martini, dicti de Familia, ex una parte ; item quamdam peciam terre, sitam apud Bretescam, vocatam la Longuerae, contiguam terre dicti Martini de Familia, ex una parte, et ex altera, terre monachorum Vallium Sarnai ; item quandam peciam terre, tria quarteria vel circiter continentem, sitam ad viam de Stagno juxta Mancellum-Lapidorum ; item dimidium arpentum vinee situm apud Stagnum juxta les Neffliers, contiguum, ex una parte, vineis dictorum monachorum ; item et dimidium arpentum vinee situm apud Malliacum, in loco dicto les Groes, contiguum vinee Johanneti Demoie ; quas siquidem terras et vineas, prout se comportant in longitudine et latitudine, prefata Eremburgis dedit coram nobis, contulit et concessit, ob remedium anime sue, in puram et perpetuam elemosinam, et recognovit se dedisse, contulisse et concessisse, pure et simpliciter, facta donacione inter vivos, religiosis viris abbati et conventui monasterii Vallium Sarnai et eorum monasterio, excepto tantummodo usufructu quem in eisdem terris et vineis sibi retinet quamdiu vixerit ipsa Eremburgis ; cedens eisdem religiosis, etc.................

In cujus rei testimonium et munimen, sigillum curie Parisiensis, ad petitionem ipsius Eremburgis, presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXº tercio, die jovis ante Nativitatem beati Johannis Baptiste.

Signé : Jordanus.

Voir nº DLXXVII. p. 537.
Jun. 1273

Carta de excambio cum prioratu de Alta-Brueria.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 105 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentes litteras inspecturis, Johanna, divina permissione, Fontis-Ebraudi humilis abbatissa, salutem in Domino : Noverint universi quod nos, cum assensu et voluntate sororis Margaretæ, priorissæ, et fratris Johannis, prioris Fontis-Ebraudi, ad petitionem et instantiam priorissæ et prioris domus nostræ de Alta-Brueria, volumus et concedimus, considerata utilitate dictæ domus de Alta-Brueria, quod religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii habeant et possideant, in excambium et nomine permutationis, in perpetuum, quoddam arpentum terræ arabilis, situm juxta culturam dictorum religiosorum prope Crucem, et quoddam residuum cujusdam peciæ terræ sitæ juxta terram eorumdem religiosorum prope Pontem Carnotensem, et quoddam pratum situm juxta muros granchiæ eorumdem religiosorum de Aite retro porcherias, quæ omnia et singula nos, pro priorissa et priore ac conventu domus nostre de Alta-Brueria, habebamus et possidebamus ; pro quadam pecia terræ arabilis, continenti arpentum et dimidium vel circa, quæ pecia terræ vocatur la Poente, deversus Coldreium, situm juxta terram dictæ domus de Alta-Brueria, et pro quodam prato sito juxta dictam peciam terræ, quod pratum vocatur la Gravelle, quæ omnia et singula iidem abbas et conventus habebant et possidebant ; omne jus, dominium ac possessionem et proprietatem quod habemus in dicta terra et prato ex nunc in perpetuum in dictos abbatem et conventum Vallium Sarnaii et eorum monasterium penitus transferendo. Et promittimus, etc........

In præmissorum vero testimonium, sigillum nostrum præsentibus literis duximus apponendam. Datum anno gratiæ millesimo ducentesimo septuagesimo tercio, mense junio.

Jun. 1273

" Almaricus de Mandrosia, miles, qui dedit nobis X arpenta nemorum, anno M CC LXXIII. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 95, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Almaricus de Mandrosia, miles, salutem in Domino : Noveritis quod ego et Odelina, uxor mea, non vi, nec dolo ad hoc inducta, sed spontanea, non coacta, dedimus, contulimus et concessimus, ob remedium animarum nostrarum, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, confitentibus et omnino volentibus et hoc laudantibus duobus filiis meis Simone et Johanne, decem arpenta nemorum cum fundo terre, sita in territorio de Gaseran, in Haya de Batoncel, contigua nemoribus de Vicinis, ex parte una, et vie que ducit ad Galardonem, ex altera ; item contigua nemori Johannis le Fauconnier, in dominio et feodo Reginaldi de Gaseran, armigeri, moventia ex propria hereditate mea, facta donatione inter vivos. Et promittimus, etc.............................

In cujus rei testimonium et munimen, ad peticionem uxoris mee predicte, presentes litteras dedi dictis religiosis sigilli mei munimine roboratas. Datum anno Domini millesimo CCº septuagesimo tercio, mense junio.

Sceau en cire jaune, sur queue de parchemin. Écu de.... au lion de.... Légende : † S. Amavrici .....itis.
25 jul. 1273

" De XVI sextariis bladi emptis quos debebamus in granchia nostra de Boullonnel. "

Original en parchemin. — Inv., p. 122, l. 1, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, offîcialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, inter cetera contenta in testamento defuncti Johannis, dicti de Plesseyo, sigillo curie Parisiensis, ut prima facie apparebat, sigillata, vidimus contineri quod idem Johannes constituerat executores suos Stephanum de Corbolio, Nicholaum de Roseto, draparios, cives Parisienses, et Ysabellim, sororem ipsius defuncti Johannis. Qui executores recognoverunt et confessi sunt se recepisse et habuisse a religiosis viris abbate et conventu Vallium Sarnaii quadraginta et quinque libras parisienses in pecunia numerata, de summa quinquaginta quinque librarum parisiensium ; in quibus quinquaginta et quinque libris ipsi religiosi eidem defuncto Johanni tenebantur ex vendicione et quittatione sexdecim sextariorum, videlicet undecim sextariorum bladi et quinque sextariorum ordei annui redditus, ut dicebant, etc.....

In cujus rei testimonium, sigillum curie Parisiensis, ad peticionem dictorum executorum, presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº septuagesimo tercio, die martis post festum beate Marie Magdalene.

Nous avons déjà vu, le 7 mai 1273, Jean du Plessis, alors souffrant de la maladie qui le conduisit au tombeau, donner une quittance de 10 livres : cette seconde piece du mois de juillet est donc la quittance pour solde. V. nos DCCXLV et DCCXLIX. p. 699 et 704.
23 jan. 1274, n. s.

" Dominus Johannes de Bosco-Giriaume, miles, de venditione cujusdam caponis cum dimidio. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 97, l. 3, nº 21. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, nos Johannes de Bosco-Geraumi, miles, et Agnes, ejus uxor, salutem in Domino : Noveritis quod cum nos recepissemus, singulis annis, sex solidos parisienses et unum caponem cum dimidio annui redditus et capitalis census a religiosis viris abbate et conventu Vallium Sarneii, de duabus peciis terre, quas in feodo nostro tenebant et tenent, sitas in parrochia de Hericuria, quas dictis religiosis contulit in elemosinam Johannes Anglicus de Heules, quarum una pecia sita est inter terram Droconis de Cauda-d'Aez, ex una parte, et terram prioris et conventus de Salicoza, ex altera ; et altera pecia sita est inter terram dictorum religiosorum, ex una parte, et terram Guillelmi de Gyverni, ex altera ; et voluissemus quod dicti religiosi dictas duas pecias terre alienarent seu ponerent extra manum mortuam et extra manum suam : tandem nos, habito super hoc tractu diligenti, de communi assensu nostro et voluntate, vendidimus et concessimus in perpetuum dictis religiosis dictum caponem cum dimidio. Concessimus etiam dictis religiosis quod ipsi dictas duas pecias terre de cetero habeant et teneant in perpetuum, in suos proprios usus, pro sex solidis parisiensibus annui redditus, nobis a dictis religiosis annuatim reddendis in festo Omnium Sanctorum. Pro hac autem venditione et concessione dederunt nobis dicti religiosi quadraginta solidos parisienses, quos inde presentialiter recepimus et de quibus tenemus nos pro pagatis. In cujus rei testimonium, sigilla nostra presentibus litteris digna duximus apponenda. Actum anno Domini Mº CCº LXXº tertio, in crastino beati Vincencii.

En janvier 1269, Jean Langlois acquit en effet de Hugues du Bosc les deux pièces de terre dont il est ici question (v. nº DCXCII, p. 647) ; mais nous n'avons pu retrouver l'acte de vente de ces terres à l'abbaye des Vaux de Cernay. Deux sceaux en cire jaune, sur double queue de parchemin.Sceau de Jean. — Rond. Un écu de..... a une bande fuselée de..... Légende : ......... Bosco Gerav.......Sceau d'Agnes. — Ogival et de moindre dimension. Un aigle à deux têtes, le vol abaissé. Légende fruste. Nous retrouverons, en 1277, ces deux sceaux mieux conservés.
24 jan. 1274, n. s.

" De XLI solidis parisiensibus annui redditus super quamdam masuram traditam Richardo, dicto Peufart, apud Gamilliacum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 81, l. 10, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Ricardus Peufart, de Gamelliaco, teneor religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii in quadraginta et uno solidis parisiensium annui redditus, reddendis eisdem religiosis et eorum successoribus, singulis annis, in festo Omnium Sanctorum, pro quadam masura, quam ab ipsis recepi, ad annuum censum antedictum, cum omnibus pertinenciis suis, sita apud Gamelliacum, inter domum meam, ex una parte, et iter publicum, ex altera, secundum quod hec et alia plenius continentur in quadam carta quam a dictis religiosis habeo super traditione et concessione masure predicte. Ego vero prefatus Ricardus teneor, infra finem quatuor annorum proximo venturorum a tempore confectionis presentium litterarum, ponere in meliorationem dicte masure sex libras parisienses. In cujus rei testimonium, et ne per lapsum temporis vel per oblivionem depereat vel decrescat redditus antedictus, presentibus litteris sigillum meum apposui, una cum sigillo decani de Vernone. Datum anno Domini Mº CCº LXXº tercio, in crastino beati Vincentii.

Cette maison est sans doute la même qui, en décembre 1228, était possédée par Durand, fils de Guillaume, moyennant 20 sous parisis de cens. (V. nº CCXCIV. p. 275.)
Feb. 1274, n. s.

" Littera Roberti, comitis Drocarum et Montisfortis, de terra de Poliempont, et quomodo habemus jus forefacti in nemoribus de Poliempont, de Planeto et de Follosio, et possumus sequi forefactum per totam terram domini comitis et eciam venari. "

Original en parchemin. — Inv., p. 28, l. X. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Robertus, comes Drocarum et Montisfortis, et Beatrix, ejus uxor, salutem in Domino : Noverint universi quod inter nos et ecclesiam et monachos de Sarnaio extitit controversia super eo quod dicebamus ad nos spectare dominium et omnem justiciam, altam et bassam, in burgo, hospitibus, terris et nemoribus de Poliempont, sitis in parrochia de Condeio, continentibus in terra et nemore circiter ducenta et LXX arpenta, contigua, ex una parte, cuidam rivulo decurrenti infra rivulum de Condeio, et ex alia parte, contigua dicto rivulo de Condeio, et ex alia, chemino tendenti de Condeio ad viam Montisfortis et a predicta via Montisfortis, prout methe ostendunt, usque ad prefatum rivulum decurrentem infra dictum rivulum de Condeio : que omnia spectant, sunt et pertinent predicte ecclesie. Tandem vero, de bonorum virorum consilio, sepedictam ecclesiam et monachos de Sarnaio quittavi quittosque clamavimus et clamamus ; et super his bonam pacem ecclesie et monachis observaturos fide bona promittimus. Et cum hoc etiam eidem ecclesie dedimus et monachis ibidem Deo servientibus, ut possint habere et ponere in foresta nostra de Acquilina, libere et quiete, sine forestagio vel alia aliqua redibentia, sexaginta boves, quolibet , in omnibus locis dicte Acquiline, ubi nullus potest habere nec ponere animalia sine forestagio. Et eciam confirmamus et concedimus usuarium quadraginta porcorum in deffensis nostris, sicut felicis recordationis karissima Amicia, comitissa Leecestrie, et domina Montisfortis, per litteras suas concessit. Sciendum autem quod predicta ecclesia et monachi ejusdem loci in deffensu suo quod dicitur le Fay de Planeto, et in dicto nemore de Poliempont et etiam in Follosio suo juxta abbatiam, habent omne jus forefacti et possunt capere forefacta sua infra methas suas et sequi forefactum suum et capere per totam terram nostram. Et quia nullus potest venari in toto nemore de Acquilina neque in circumvicinis nemoribus, tamen ex speciali gratia volumus et concedimus quod prefati monachi vel aliqui pro ipsis, in predictis nemoribus et in omnibus aliis terris sic a nobis vel a predecessoribus nostris eisdem monachis datis et collatis, possint venari ad omnes bestias et facere magnas hayas et sequi venacionem et canes suos per totam terram nostram, ita quod venator, canes et eorum servitores non possint arrestari, cogi nec compelli aliquo modo coram gruerio Aquiline neque coram alio judice nobis subdito, ratione omnium premissorum. Volentes et concedentes quod prefati monachi omnia supradicta, prout superius sunt expressa, et eciam omnia alia quecumque acquisierunt in omni terra nostra seu in feodis et retrofeodis nostris, ubicumque existant, tam in domibus, terris, pratis, nemoribus seu quibuscumque aliis rebus, usque ad presens tempus teneant in manu mortua im perpetuum, cum omni jure, dominio et justicia, alta et bassa, que in omnibus premissis habebamus vel habere poteramus, quocumque modo seu quacumque ratione. Et hec omnia predicta dedimus et concessimus, pro salute animarum nostrarum et antecessorum nostrorum. Et quantum ad premissa firmiter observanda nos et heredes nostros obligamus et relinquimus in posterum obligatos. In cujus rei testimonium et munimen, sepedicte ecclesie et prefatis monachis presentes litteras dedimus sigillorum nostrorum munimine roboratas. Datum anno Domini millesimo CCº septuagesimo tertio, mense februario.

Voir l'acte de cette concession faite par Amicie de Beaumont en 1213, nº CLXXXII, p. 190, et les chartes de confirmation données par Amaury VI en octobre 1222 et en mai 1226, nos CCXXXI et CCLXVIII, p. 225 et 254. En janvier 1230, Amaury VI avait donné à l'abbaye des Vaux de Cernay la permission de chasser le lapin et le lièvre dans les bois de Planet, pour l'usage des malades (nº CCCVII, p. 285) ; dans une autre charte de juillet 1238, il s'était réservé expressément toute la chasse de la forêt Yveline et des bois environnants (nº CCCLXXXV, p. 351) : mais au mois de mars 1248, Jean, comte de Montfort, avait fait à l'abbaye une donation du droit de chasse dans les mêmes termes que ceux employés dans cette pièce nº CCCCLVIII, p. 419). L. M.
Apr. 1274

" Aufridi de Ruppeforti et uxoris ejus, qui dederunt nobis domum quamdam. "

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, suppl. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi in decanatu Rupefortensi, salutem in Domino : Noveritis quod Aufredus de Rupeforti, clericus, et [Odelina], dicta la Macuele, ejus uxor, recognove[runt se dedisse] et concessisse viris religiosis abbati et [conventui Vallium Sarnaii], in puram et perpetuam elemosinam, ob remedium animarum suarum, donatione [facta inter vivos, quandam domum que fuit deffunc]ti Nicholai, dicti Poitevine, et quandam curiam que fuit deffuncti........... Rupeforti ; in censiva et dominio nobilis viri comitis Montisfortis, [retento sibi in eis], quoad vixerint, solummodo usufructu. Quas quidem domum et curiam dicte domui contiguam dictus Aufredus et Odelina, ejus uxor predicta, acquisierunt, constante matrimonio inter [ipsos], jus, proprietatem, dominium et possessionem in dictos religiosos et co[nventum penitus] transferentes. Promiserunt etiam, etc......

In cujus rei [testimonium et munimen, ad petitionem predictorum] Aufredi et Odeline, predictis [litteris] sigilli nostri muni[men duximus apponendum]. Datum anno Domini Mº CCº LXXº quarto, [mense] aprili.

15 mai. 1274

" Littere Johannis de Solerriis et uxoris ejus, qui dederunt duas partes cujusdam arpenti terre. "

Original en parchemin. — Inv., p. 13, l. 4, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes de Solerriis dedit, contulit et concessit, in puram et perpetuam elemosinam, intuitu pietatis, amore Dei et ob remedium anime sue et parentum suorum, donatione facta inter vivos, abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum monasterio duas partes cujusdam arpenti terre, site in Clauso-Rugier, juxta terram dictorum abbatis et conventus, in censiva eorumdem abbatis et conventus, moventes ex ejus hereditate seu aquiramento, tenendas, habendas et in perpetuum possidendas a dictis religiosis et eorum monasterio, post mortem dicti Johannis, retento ab eodem Johanne, quamdiu vixerit, in dicta terra usufructu duntaxat. Petronilla vero, uxor dicti Johannis, donationem, elemosinationem et concessionem predictas voluit, laudavit et approbavit. Promittentes dicti Johannes et Petronilla, etc.......

In cujus rei testimonium, ad petitionem dictorum Johannis et Petronille, ejus uxoris, presentes litteras sigillavimus sigillo curie Carnotensis. Datum anno Domini Mº CCº LXXº quarto, die martis post Ascensionem Domini.

Ce Clos-Runger était situé à Berchères-la-Maingot, et l'abbaye des Vaux de Cernay y possédait déjà différentes terres. Voir nº DLXV, p. 523.
28 aug. 1274

" De quadam domo in macello Vernonensi. "

Original en parchemin. — Inv., p. 73, l. 2, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces presentes lestres verront et orront, Pierres Malet, prévost de Vernon, salu en Nostre Seigneur : Nos vos fesons à savoir que par devant Guillaume de Sorignisà cel tens baillif madame la Reine, et par devant plusors chevaliers, et par devant nos, Nichole du Moulin délesa et quita et du tout déguerpi en plaine asise à Richart de Seint Michiel et à Jehen Poupart et à Guillaume le Maignien trestout icelui tenement, lequel eschei audit Nichole de la mort feu Pierre du Moulin, frère à icelui Nichole, en terres, en vignes, en mesons, en rentes et en autres choses en conques lieu qu'il soient, c'est à savoir par la reson d'une plegerie de laquele les devans nommez Richart, Jehen et Guillaum estoient pleiges pour ledist Pierres du Moulin, frère audit Nichole, envers madame la Reine ; en laquel pleigerie devant diste les devans nommez Richart, Jehen et Guillaume encoururent et mout de damages i ont eu et dépens ; et pour lor délivrance de ladiste plegerie, les devans nomez Richart, Jehen et Guillaume, du consentement et de la volonté dudit Nichole et de ces hers, ont vendu et otroié as hommes relegieus, à l'abé et au couvent des Vaus de Sarnai XI deniers et une poitevine parisis d'anuel rente ; lesquiex les devans nommez relegieus devoient chascun an audist Pierres, en la feste seint Remi, d'une meson en laquele Guillaume Galois maint, laquele est asise en la boucherie de Vernon, entre la meson Jehen Tropcras, d'une part, et la meson Robert de Seint Marcel, de l'autre part, à tenir, à avoir, à pourseer et à retenir à touzjours les devans nommez XI deniers et poitevine parisis d'anuel rente au devans nomez relegieus et à lour successours, franchement, quitement et pesiblement, sanz aucune réclamance dudist Nichole ou de ces hers à fere desore en avant ; pour VI sous parisis lor quites, lesquiex les devant nommez Richart, Jehen et Guillaume resurent présentement des devans nommez religieus, et desquiex il se tindrent pardevant nos pour paiez ; et promit et jura ledist Nichole du Moulin sus les saintes euvangiles, de sa bonne volenté et sanz contraignement, que encontre ceste vente et ceste otréance et ceste quitance, par la reson de héritage ou par aucune autre reson, par lui ou par autre, ne vendra, sauve la droiture au chief seignours. En tesmoingnage de laquel chose, nos avons mis le seel de la prévosté de Vernon à ces présentes lestres, à la requeste dudit Nichole el des devans nommez, de Richard, de Jehen et de Guillaume ; et à la confermance et à la seurté dudit Nichole, hoir à icelui Pierres du Moulin, icelui Nichole a mis son seel à ces présentes lestres ovec le seel de la prévosté de Vernon. Ce fu fet en l'en Nostre Seignor M CC LXXIIII, el jor de mardi devant la feste de la Décolation seint Jehen Baptiste.

Marguerite de Provence, veuve de saint Louis.
Aug. 1274

" Littere domini Roberti de Vilepereur et uxoris ejus, super mortificatione omnium que habemus sub ipsis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 32, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Robertus de Villepereur, miles, et Maria, ejus uxor, salutem in Domino : Noveritis quod nos, amore Dei et ob remedium animarum nostrarum et parentum, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, in perpetuam elemosinam, concedimus ut omnia quecumque dicti religiosi acquisierunt usque nunc in dominio nostro, feudo vel censiva, teneant et habeant in perpetuum in manu mortua, et omnia ista dictis religiosis, in honore beatissime Virginis, in quantum ad nos pertinet, salvo jure alterius, confirmamus, et ad majorem firmitatem heredes nostros seu etiam successores relinquimus obligatos. In cujus rei testimonium, presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda. Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo quarto, mense augusto, augusto, augusto.

Débris d'un sceau en cire blanche. Un écu de......... à deux léopards de......... Légende : ......oberti de...... Nous avons déjà vu les mêmes armoiries en 1266 (p. 523) sur le sceau de Godefroi Bataille (gravé pl. VIII, nº 2), et nous les retrouverons en 1302 sur celui de Jean de Villepreux : ce qui nous autorise à regarder ces trois personnages comme appartenant à une seule et même famille. A. M.
13 sept. 1274

" Mortificatio quarumdam terrarum sitarum apud Bercherias. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 11, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Petrus, filius regis Francie, Alenconensis et Carnotensis comes, et Johanna, ejus uxor, eorumdem locorum comitissa, salutem in Domino : Notum facimus quod nos volumus et concedimus, quantum in nobis est, quod religiosi viri abbas et conventus de Vallibus Sarnerii habeant et possideant im perpetuum decem sexteria terre semeure, sita in territorio de Bercheriis-la-Meingot, videlicet unam peciam continentem tres minas in eodem territorio, inter duos campos qui sunt predictorum -et conventus, et aliam peciam continentem quinque minas sitam in dicto territorio, contiguam uni dictorum camporum, et aliam peciam continentem quinque minas, in loco qui dicitur Clausus-Rungeri, contigua, ex uno latere, terre Johannis Olon, et ex alio latere, terre Johannis de Soularre, et aliam peciam continentem duo sexteria sitam apud Petram-Blanchardi. Et dicta decem sexteria terre semeure, prout superius sunt expressa, predictis abbati et conventui, salvo jure nostro et alieno in omnibus aliis, prout dictum est, amortizamus. In cujus rei testimonium, presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda. Actum Parisius, die jovis post Nativitatem beate Marie Virginis, anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo quarto.

Ces trois pièces de terre avaient été vendues à l'abbaye par Hugues Payen, en nov. 1256. V.DLXV, p. 523. Ces deux setiers de terre furent baillés à cens en avril 1244 par Guérin de Berchères nº CCCCXXX, p. 393), puis vendus par lui à l'abbaye en mars 1246 (nº CCCCXLVII, p. 407). Deux grands sceaux de cire jaune, sur lacs de soie verte et rouge.Sceau de Pierre d'Alençon. — Fragment sur lequel on voit le comte à cheval, la visière baissée, l'épée haute, maillé et recouvert de la cotte d'armes ; l'écu qu'il porta suspendu à son cou porte trois fleurs de lis, mais est brisé d'une bordure, tandis que le caparaçon du cheval, également bordé, est semé de fleurs de lis sans nombre. Légende : † ................ conis et Carnot. [† S. Petri filii regis Francor. comitis Alenconis et Carnot.]. Dans le champ du contre-sceau, et entouré de huit arcs de cercle est l'écu bordé, offrant six fleurs de lis posées 3. 2. 1. Légende : † Contras. Petri filii regis Francor.Sceau de Jeanne de Châtillon. — Ogival et bien conservé, représentant une dame debout, la tête couronnée, vêtue d'un manteau doublé de vair et tenant une fleur de lis de la main droite. A sa gauche est l'écusson de Châtillon, à trois pals de vair surmontés d'un chef ; à sa droite, l'écusson de France, à trois fleurs de lis avec une bordure. — Ces deux sceaux ont été décrits à peu près dans les mêmes termes par M. de Wailly (Élém. de paléographie, t. II, p. 149), comme appartenant à l'année 1271. — Le contre-sceau de Jeanne de Châtillon diffère de celui que le savant académicien a remarqué en 1271, mais il est absolument semblable à celui qu'il décrit comme appartenant à un autre sceau, différent du premier, et que la même dame employait en 1290. Il est en effet parti, à dextre, de fleurs de lis sans nombre avec bordure, à sénestre, de Châtillon, avec cette légende : † Conts. Iohe. filie comitis Blesen. — A. M.
26 feb. 1275, n. s.

" Littere quomodo Anselmus dedit nobis LX arpenta nemoris. "

Original en parchemin. — Inv., p. 101. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ces qui verront [ou orront] ces présantes lettres, Piere de Maadans, esqueir, et dameisele Aaliz, famme de celi Piere, saluz [en Nostre] Seugnour : Nous feson asavoir à touz présanz et à venir qe nos avons vendu, otraié à toujours [et pardurablement] à monseugnour Ansiau de Chevrousse, chevalier, e à ses eirs, c'est asavoir [seisante arpenz de bois], ô tout le fonz de la terre, ò tout tele reson qome nos i avons............... lesqeux seisante arpenz de bois sont asis an la forest Saint Denis, sus les Vaus de [Sarnay] ; lesqeux bois nos l'avon doné au devant dit Ansel por XL livres de parisis noz qites, don [nous nous] tenon bien à poié ; lesqeux bois son tenuz du devent dit Ansel au fié dou fié monseigour de Chevrosse ; e de cete vente qe nos li avon fete, nos Piere, nos Aaliz somes tenuz à garantir et à desdommagier le devant dit Ansel e ses heirs ou ces qi auraient qausse por ous. E renoncon, etc............................

Au témong de toutes ces choses e qe ce sait ferme et estable, nos Piere et nos Aaliz avons donné nostre lettre seelée de naus sceaus. Ce fet e doné an l'an de grace mil CC LX XIIII, o mois de février, le mardi auprès la saint Macé l'apoutre.

C'est ce même Anseau de Chevreuse qui mourut étouffé, en 1304, à la bataille de Mons-en-Puelle, où il portait l'oriflamme. — Il épousa Béatrix, dame de Maincourt, près Dampierre, dont nous allons bientôt trouver le sceau, pendant avec celui de son mari à une charte donnée par eux à notre abbaye. A. M. Ces soixante arpents de bois paraissent avoir été donnés à l'abbaye des Vaux de Cernay par la dame de Chevreuse, en 1309. (Voir à cette date.)
Mart. 1275, n. s.

" Compositio facta de pascuis nemorum de Bollonnel. "

Original en parchemin, scellé. — Inv., p. 122, l. 1, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Reyan de la Porte, Jehan le Minagier et Jehan Cocos, prévoz de Courbueil, salut : Sachent tuit que, an notre présence establiz, frère Thomas Danyeel, procureur, ou non de l'abé et dou couvant des Vax de Sarnoi, d'une part, ayant procuracion dou devant dit abé et dou couvant, seellée de leur seel, Symon le Fiévé, Guillaume le Peletier, au dui de Seint-Fergel ; Guillaume Morin, Richart Brunel, au dui d'Ausonne ; Thomas Thirant, Guiart Billart, au dui de Tilli, de l'autre part, procureurs des dictes trois viles, et ayant procuracion général seellée dou seel de la prévosté de Gourbueil pour le commun desdittes trois viles ; et estoit certain discord entre ces dittes parties, c'est asavoir que li dit sis procureurs, pour le commun desdittes viles, demandoient à avoir paturages és bois audit abé et au couvant de Boullongnel à leur bestes, c'est à savoir à beuf, à vache, à thorel et à veel tant seulemant, sanz nule autre beste : an la fin, par acordance de bone pes, les dittes parties se sont acordées d'un acort pessible ansamble sanz nul décort, et ont pes fete an ceste manière qui s'ansuit, c'est asavoir que toutes les personnes desdites trois viles metent et puissent metre ou fere metre les devant dittes bestes és devanz du bois de Bouillonnel au chief de sis anées acomplies toutes hors, et s'il avenoit que li diz abés ou li couvanz ou leur coumandemant coppassent ou feissent copper par eus ne par autres des devanz diz bois dedanz ce terme de sis anées desus dittes acomplies, que les dittes personnes desdittes viles pourroient metre ou fere metre lesdittes bestes desus nonmées és diz coperz, sanz contredit, sanz amande et sanz forfet juques au premier bourjon que l'an pourroit apercevoir, et se lesdites bestes i estoient trouvées puis le premier bourjon, deffeansse doudit abé et dou couvant ou de leur certein coumandemant avant fete, que il seroient en l'amande audit abé et au couvant par la coutume dou chastel. Et de ceste acordance sont mis hors par l'acort desdittes parties li aubene et li chamberier, s'il n'ont esritages és dittes viles. Et quant à ce tenir fermemant et acomplir, lesditte parties se sont obligié chascune partie vers l'autre, sus poine de vint livres de Paris, an tele maniere que qui iroit à l'ancontre de ce desus dit, que la partie pourroit nautef l'autre de vint livres de parisis ; et quant à toutes ces convenances desus dittes, ansamble et chascune par soi, tenir fermemant et à acomplir li dit procureur, pour les personnes desdittes viles comme procureur, ont obligié et som mis eus et leur hoirs à touz leur biens meubles et non meubles, présenz et à venir, où qu'il soient, ajoutissant à nous ou à nos successeurs ; et ont renoncié li dit procureur à toutes demandes et à toutes accions et à toutes indulgences de croiz otrées et à otréer, prisses et à prandre, et à toutes barres, deffanses ou excepcions dilatoires et péremptoires, et à toutes autres aydes de droit, de lei, de canon et de coutume, qui à toutes ces convenances leur poinst eidier, et audit abé et au couvant nuire. Et au tesmoing de ce, nous avons mis an ces lettres le seel de la prévosté de Courbueil. Et ce fu fet an l'an de l'Incarnation de Nostre Segneur mil et deus cenz sessante et quatorze, ou mois de mars.

Voir nos CII, CCCXCII, DCXXXI et DCCXVI, p. 221, 359, 590 et 672. Sceau en cire verte, décrit plus loin.
1 apr. 1275, n. s.

" De XX solidis annui redditus apud les Essarz. "

Original en parchemin, scellé. — Inv., p. 134, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater H........, dictus abbas et conventus Domus-Dei de Trappa, Cisterciensis ordinis, salutem in Domino : Noveritis quod cum nos haberemus viginti solidos parisienses annui redditus in censibus de Essartis, ex dono et elemosina bone memorie Symonis, quondam comitis Leycestrie, domini Montisfortis, et viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarnarii, predicti ordinis, haberent decem solidos turonenses annui census super tenementis de Haravillari et de Mesengeria, que tenebat de ipsis heres defuncti Rogeri de Hardena, quondam militis, pro dicto censu et homagio, nos, de communi assensu, commutationem fecimus in hunc modum, videlicet quod nos volumus, concessimus et penitus quittavimus predictis religiosis predictum redditum, quem habebamus apud Essartia, cum omni jure quod in eodem redditu habebamus et poteramus habere. Et ipsi abbas et conventus Vallium Sarneii concesserunt, voluerunt et nobis penitus dimiserunt et quitaverunt predictum redditum decem solidorum et homagium et totum jus, dominium, possessionem et proprietatem que habebant et poterant habere in predictis tenementis de Haravillari, Mesengeria et censu et pertinenciis eorum quoquomodo. Et ut hoc maneat firmum et stabile in perpetuum, dedimus predictis religiosis presentes litteras sigilli nostri munimine roboratas, per quas obligavimus nos ad hoc quod non possumus venire contra commutationem supradictam. Actum anno Domini Mº CCº LXXº quarto, kalendas aprilis.

Voir nº CLXXIX, p. 188. Débris d'un sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Un abbé debout. Légende : ....... batis de.......
28 apr. 1275

" Littere Renoldi, de donatione sua nobis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 96, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Renaudus, dictus de Musi, confessus fuit se, in puram et perpetuam elemosinam, dedisse et contulisse abbati et conventui Vallium Sarnaii omnia bona sua, mobilia et inmobilia, presencia et futura, in quibuscumque rebus et locis existentia, retento sibi nichilominus in dictis bonis, quandiu vixerit, usufructu. Voluit etiam dictus Renaudus quod dicti religiosi, abbas et conventus, dicta bona ipsius, tam mobilia quam inmobilia, habeant, teneant et possideant, post ipsius Renaudi obitum, et de ipsis plenariam suam faciant voluntatem. Promisit etiam dictus Renaudus, etc.....

In cujus rei testimonium, presentes litteras dedimus sigillo nostro sigillatas, anno Domini Mº CCº LXXº quinto, die lune post festum beati Georgii.

22 mai. 1275

" Littera Roberti de Teroude et Johanne, ejus uxoris, super venditione eujusdam masure, anno M CC LXXVo. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Robertus, dictus Teroude, et ego Johanna, dicta Teroude, uxor dicti Roberti, de communi assensu nostro et voluntate heredum nostrorum, vendidimus et concessimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quandam peciam masure, sicuti se proportat in longum et in latum, que sita est in vico de Gloriete, inter masuram dictorum religiosorum quam Aelina, uxor Radulphi Teroude, dictis religiosis contulit in elemosinam, ex parte una, et domum magistri Johannis de Meulent, ex altera, tenendam et jure hereditario im perpetuum possidendam et habendam predictam peciam masure predictis religiosis et eorum successoribus, libere, quiete et pacifice, absque aliqua nostri vel heredum nostrorum reclarnatione de cetero facienda, pro decem libris parisiensibus, etc...........

Imo tradidimus eisdem in contraplegium domum nostram, sitam apud portam de Medunta, inter domum Radulphi Teroude, ex una parte, et vicum de Gloriete, ex altera, ad omnia dampna et deperdita sua, valore ad valorem, restauranda. Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret im posterum, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine confirmavimus. Actum anno Domini Mº CCº LXXº quinto, die mercurii ante Ascensionem Domini. Testibus hiis : Radulpho Teroude, predicto ; Petro Dehors ; Roberto l'Espicier ; Roberto, scriptore ; Roberto Dosulle, et pluribus aliis.

Voir la cession faite de cette maison à Robert Tourode par Gautier Noël, son oncle, en novembre 1271, nº DCCXXIX, p. 686. Petit sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Dans le champ, un vase, accosté à dextre d'une fleur de lis et à sénestre d'un objet devenu méconnaissable. Légende : † S. Robert Ter......
3 jun. 1275

" Johannis de Villaribus, armigeri, et Ysabellis, uxoris sue, super XII denariis et una corveia. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Johannes de Villaribus, armiger, de assensu et plurium amicorum meorum et Ysabellis de Launoi, uxoris mee, et heredum meorum, pro salute anime mee et antecessorum meorum, dedi, contuli et concessi, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro participatione orationum habenda que fient im perpetuum in abbatia predicta, duodecim denarios parisienses et unam corveiam annui redditus et capitalis dominii, quos debebantur michi et heredibus meis annuatim et quos habebam sitos super quamdam masuram et super curtilagium dicte masure adjacentem, sicuti se proportat in longum et in latum, sitam in vico de Gloriete, inter domum heredum domini Odonis de Chauvincourt, defuncti, ex una parte, et domum magistri Johannis de Meulent, ex altera, retento tamen michi et heredibus meis uno obolo monete parisiensis annui redditus, sito super predictam masuram, michi et heredibus meis a dictis religiosis et eorum successoribus, ad festum Omnium Sanctorum, in domo dictorum religiosorum annuatim persolvendo ; tenendos et im perpetuum possidendos et habendos dictos duodecim denarios cum dicta corveia annui redditus et capitalis dominii predictis religiosis et eorum successoribus libere, quiete et pacifice, absque aliqua mei vel heredum meorum reclamatione de cetero facienda. Preterea ratifficavi et confirmavi venditionem cujusdam masure et curtilagii que sita est in vico de Gloriete, inter domum heredum domini Odonis de Chauvincort, defuncti, ex una parte, et domum magistri Johannis de Meulent, ex altera, quam Robertus Teroude vendidit dictis religiosis ; quarum rerum predictarum capitale dominium ad me et heredes meos spectabat, et cujus masure predicte Aelina, mater dicti Roberti, tertiam partem dictis religiosis contulit in elemosinam. Et dictas res venditas et donatas, que superius sunt expresse, dictis religiosis mortificavi im perpetuum, pro quatuor libris et quinque solidis parisiensibus, etc.............................

Et ego dictus Johannes et ego predicta Ysabellis obligavimus in contraplegium dictis religiosis et eorum successoribus quandam peciam vinee que dicitur Vinea-Camin, sicut se proportat in longum et in latum, sitam apud Longuam-Villam, ad omnia dampna et deperdita sua, valore ad valorem, restauranda. In quorum omnium robur et testimonium, ego dictus Johannes sigillum meum huic presenti carte apposui, una cum sigillo dicte Ysabellis, uxoris mee, salvo in omnibus jure alieno. Actum anno Domini Mº CCº LXXº quinto, die lune proxima post Pentecosten. Testibus hiis : Roberto, scriptore ; Petro Dehors ; Roberto l'Espicier ; Galtero de Vernoniel, clerico ; Roberto le Chastelain, de Sancto Marcello ; Roberto Teroude, et pluribus aliis.

Cette maison est celle vendue à l'abbaye par Robert Tourode le 22 mai 1275, nº DCCLXVII, p. 723 ; la même dont quelques lignes plus bas Jean de Villiers confirme la cession aux moines de Cernay. Sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Une étoile à huit rais. Légende : S. Iohannis de Vills escvier. Nous avons retrouvé le sceau d'Isabelle de Launay, aux archives de Seine-et-Oise, parmi des sceaux détachés. Il est petit, de forme ogivale, en cire brune, et offre dans le champ une fleur de lis longue et étroite. Légende : † S. Ysabel. de Lonei. — A. M.
29 jun. 1275

" Littere Petri Dehors et Dyonisie, uxoris ejus, qui dederunt nobis quamdam corveiam. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Petrus Dehors et ego Dyonisia, dicta Dehors, ejus uxor, de communi assensu nostro et voluntate heredum nostrorum, pro salute animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, dedimus et concessimus, in puram et porpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, pro participatione orationum habenda que fient in perpetuum in abbatia predicta, quandam corveiam unius vindemiatoris quam habebamus et possidebamus, annuatim in tempore vindemiarum, sitam super quandam masuram, sicuti se proportat in longum et in latum, sitam in vico de Gloriete, inter domum magistri Johannis de Meulent, ex una parte, et domum heredum domini Odonis de Chauvincourt, ex altera, tenendam et im perpetuum possidendam et habendam predictam corveiam annui redditus predictis religiosis et eorum successoribus, libere, quiete et pacifice, absque aliqua nostri vel heredum nostrorum reclamatione de cetero facienda. Nos vero predicti Petrus et Dyonisia et heredes nostri tenemur predictam corveiam annui redditus predictis religiosis et eorum successoribus contra omnes gentes garantizare, defendere et deliberare. Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret im posterum, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine confirmavimus. Actum anno Domini Mº CCº LXXº quinto, die dominica post Nativitatem beati Johannis Baptiste.

Voir les deux chartes précédentes. Deux petits sceaux ronds, en cire brune, sur double queue de parchemin.Sceau de Pierre. — Une fleur de lis tenue par un dextrochere. Légende : S. Petri Dehors. (Gravé.)Sceau de Denise. — Une comète environnée de six étoiles. Légende : S. Dyonis. Dehors. (Gravé.)
Jun. 1275

" Littere de quadam petia vinee, sita apud Orphinum juxta nostram. "

Original en parchemin. — Inv., p. 96, l. 2, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Radulphus de Monasterio et Ligardis, ejus uxor, vendiderunt et nomine venditionis concesserunt, ad usus et consuetudines patrie, Renoudo, dicto de Musi, quamdam peciam vinee sitam apud Orfinum, in feodo domini Guerini de Boucigniaco, milite, juxta viam de Larsit, ex una parte, et juxta vineam que fuit Giberti Leber, fratris dicti Radulphi, ex altera, pro septem libris carnotensibus, etc.............................

In cujus rei testimonium et munimen, ad petitionem partium, sigillum nostrum presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXº quinto, mense junio.

Nous avons vu, en mai 1248, Garin de Bouchigny et Nevelon, son frère, confirmer la vente faite à l'abbaye par Robert de Moutiers d'une maison sise à Orfin, nos CCCCLXII et CCCCLXIII, p. 423.
Jul. 1275

" Renoldi de Muse, quondam servientis nostri, super quibusdam emptis que dedit nobis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 95, l. 2, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Renoldus de Muse, serviens religiosorum virorum abbatum et conventus Vallium Sarnaii, recognovit se acquisiisse seu comparasse a Giberto, dicto Leber, de Orfino, et a Radulpho, dicto de Monasterio, fratre dicti Giberti, unam peciam vinee, contiguam granchie dictorum religiosorum site apud Orfinum et vie de Larsit ; a Guerino, Symone et Johanne, liberis et heredibus defuncti Laurencii de Monasterio, de Orfino, unam peciam terre arabilis, dicte vinee contiguam ex una parte et vie de Larsit ex altera ; et a Garino de Bocigniaco, milite, quamdam plateam ad edificandam domum, sitam apud Orfinum, dicte granchie contiguam seu adjacentem ex una parte et dicte vie de Larsiz. Que omnia supradicta dictus Renoldus recognovit se dedisse, contulisse et concessisse, et etiam dedit, contulit et concessit, in puram ac perpetuam elemosinam, pro salute anime sue, predictis religiosis ; omne jus proprietatis, possessionis, acquisiti et dominii, quod idem Renoldus habebat et habere poterat, quacumque ratione seu causa, in dictis rebus, in dictos religiosos, dicte donationis nomine, transferendo. Istam vero donacionem laudavit, voluit et concessit dictus Guerinus de Bocigniaco, miles, de quo dictus Renoldus tenuerat res predictas, et dedit et concessit dictus miles religiosis antedictis quod ipsi ex nunc im perpetuum teneant, in manu mortua, res predictas omnes et singulas, videlicet peciam vinee, peciam terre et plateam ; et eisdem religiosis et successoribus suis quitavit dictus miles omne jus proprietalis, possessionis et dominii im perpetuum quod ipse habebit in rebus predictis, fide media promittens, etc..................

Preterea domina Hersendis, uxor dicti Garini, militis, quicquid juris habebat vel habere poterat et habitura erat, ratione dotalicii seu donacionis propter nupcias, seu quacumque alia ratione, in dicta platea, in manu nostra, spontanea, resignavit, et fidem dedit, etc........

In cujus rei testimonium et munimen, nos, ad requisitionem dictarum partium, sigillum nostrum presentibus litteris apposuimus, et dictus miles sigillum suum, una cum sigillo nostro, presentibus litteris apposuit, in dictarum rerum testimonium et munimen. Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo quinto, mense julio.

Déjà, le 28 avril de la même année, Renaud de Musi avait donné tous ses biens à l'abbaye nº DCCLXVI, p. 722. Voir la charte précédente. Sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Un écu de......... à dix annelets de...... posés 4. 3. 2. 1. à une cotice de........ brochant sur le tout. Légende : ..... Garin de Bvcign...... (Gravé.) — (Voir le sceau de Nivelon de Bouchigny, de 1248, décrit p. 423 et gravé pl. XI, nº 5).
Aug. 1275

De confirmatione triginta arpentorum nemoris, ex dono Johannis de Bries.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 232 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentes litteras inspecturis, Robertus de Orphino, armiger, Nicolaus, dictus Corme, armiger, de Orphino, et Guido de Rupeforti, miles, salutem in Domino : Noverint universi quod nos donationem illam quam Johannes de Bries, miles, et Avelina, uxor ejus, fecerunt religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii de triginta arpentis nemoris et amplius in uno tenente et proprietate fundi dicti nemoris, moventibus ex hæreditate dicti Johannis, sitis sub Monte Falcone, juxta nemora dictorum religiosorum et fontem Sancti Johannis, volumus, laudamus et concedimus, tanquam domini feodi nemoris supradicti. Volumus etiam et concedimus quod dicti religiosi dictum nemus et fundum ipsius nemoris teneant et possideant in manu mortua, sine coactione vendendi aut extra manum suam ponendi, libere et pacifice in futurum, nichil in prædictis juris vel dominii retinentes. In cujus rei testimonium et munimen, præsentes litteras dictis religiosis sigillorum nostrorum munimine dedimus roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo quinto, mense augusto.

27 sept. 1275

De venditione dimidiæ acræ terræ, sitæ au Buisson refoulé.

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, ballivus Gisorcii, salutem : Notum facimus quod Henoudus, dictus de Tilly, de parrochia ejusdem ville, ut dicebat, recognovit se dedisse et penitus dimisisse Colino, filio Johannis, dicti le Chevalier, de Pormor, clerico, filiolo suo, pro arte clericali, et heredibus dicti Colini, in perpetuum, dimidiam acram terre, quam dicebat ipse Henoudus se habere tunc temporis in bona pecia, in territorio dicte ville de Tilly, ratione hereditatis proprie, sitam au Buison refoulé, juxta terram Johannis le Chevalier, patris dicti Colini, ex uno latere, et le Buison refoulé, ex alio, ut ipse Henoudus dicebat, etc............

In cujus rei testimonium, presentes litteras fecimus, ad peticionem dicti Henoudi, sigillo baillivie Gisorcii sigillari. Datum, alieno jure salvo, anno Domini Mº CCº septuagesimo quinto, die sabbati ante festum sancti Remigii, mense octobri.

27 sept. 1275

De venditione unius peciæ terræ arabilis in territorio de Tilly.

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hoc visuris, baillivus Gisorcii, salutem : Notum facimus quod Henoudus de Tilly, de parrochia ejusdem ville de Tilly tunc temporis, ut dicebat, recognovit se vendidisse et quittasse Johanni le Chevalier et Emeline, ejus uxori, ac eorum heredibus im perpetuum, unam peciam terre arabilis quam ipse venditor dicebat se habere, in territorio dicte ville de Tilly, ratione hereditatis proprie, sitam juxta terram magistri Guillelmi, domini de Bouclainvilla, clerici, ex uno latere, et quiminum de quo itur de Gaagny apud Andely, ex alio, et abutat ad terram monachorum de Sausseusse. Item recognovit eadem hora ipse venditor se vendidisse eidem Johanni et Emmeline et eorum heredibus dimidiam acram terre arabilis, sitam prope terram Maltildis, dicte la Peletière, ut ipse venditor dicebat, pro tresdecim libris parisiensibus, etc......

In cujus rei testimonium, presentem cartam fecimus, ad peticionem parcium, sigillo baillivie Gisorcie sigillari. Actum anno Domini Mº CCº septuagesimo quinto, die sabbati ante festum sancti Remigii.

Nous retrouverons, en 1282 et 1283 ce sceau intéressant, et nous le décrirons à cette date.
Nov. 1275

" Carta Roberti, comitis Drocarum, de omnibus possessionibus nostris. "

Copie du XVe siècle. — Inv., p. 146, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Robertus, comes Drocarum et Montisfortis, et Beatrix, uxor ejus, salutem in Domino : Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos, divini amoris intuitu, pro salute animarum nostrarum et ob remedium animarum antecessorum nostrorum, dilectis ac specialibus nostris in Christo abbati et conventui beate Marie de Vallibus Sarnaii, domos, terras, prata, nemora, libertates, consuetudines et omnes alias possessiones suas quascumque ab ipsis, titulo donationis seu emptionis vel alio quocumque modo, rationabiliter acquisitas in feodo, dominio vel censiva nostra et quas usque nunc possederunt, concedimus et auctoritate nostra confirmamus in manu mortua, tanquam puram elemosinam in perpetuum pacifice possidendas, salvo jure in omnibus alieno : et ad majorem firmitatem heredes seu etiam successores nostros super hoc relinquimus obligatos. Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda. Actum apud Valles Sarnaii, anno Domini millesimo CCº septuagesimo quinto, mense novembri.

Mart. 1276, n. s.

" Littere ostendentes quomodo dominus Anselmus acquisivit nemus quod dedit nobis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 123, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus Drais, de Chadon, armiger, et domicella Aalipdis, ejus uxor, asseruerunt quod ipsi habebant, tenebant et possidebant, ex hereditate dicti Petri, sexaginta arpenta nemorum cum fondo terre, sita in foresta Sancti Dyonisii, in loco qui dicitur la Boue, de quatuor quarteriis contigua nemoribus domini Hervei de Caprosia, ex una parte, et ex altera, nemoribus Guidonis, militis, dicti Marescalli, moventia de feodo domini Anselli de Caprosia, domini de Media-Curia, militis, ut dicebant. Que siquidem sexaginta arpenta nemorum cum fondo terre eorumdem, recognoverunt et confessi sunt se vendidisse et nomine pure venditionis im perpetuum quittavisse ac eciam concessisse predicto domino Ansello de Caprosia, domino de Media-Curia, militi, et ejus heredibus, pro quinquaginta libris turonensibus, etc.............................

In cujus rei testimonium, ad peticionem et ad instanciam dictorum venditorum, sigillum curie Parisiensis presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo CCº septuagesimo quinto, mense martio.

Ce Pierre Drais de Chadon est certainement le même que Pierre de Maadan, écuyer, que nous avons déjà vu, le 26 févr. 1275 (nº DCCLXIII, p. 719), vendre à Anseau de Chevreuse les soixante arpents de bois dont il confirme la vente dans la charte de mars 1276. L. M.
Apr. 1276

" Reginaldi de Gasseran et A., uxoris ejus, super X arpentis nemorum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 95, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Reginaldus de Gazerano, armiger, et Aalesis, ejus uxor, salutem in Domino : Noveritis quod ego, tanquam primus dominus feodi, et Aalesis, uxor mea, spontanea, non coacta, non vi, nec dolo ad hoc inducta, ratam et gratam habemus donationem, concessionem quam fecerunt religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarnaii, Almaricus de Mandrosia, miles, et Edelina, ejus uxor, de decem arpentis nemoris cum fundo terre eoruradem, sitis in territorio de Gazeran, in Haia de Batuncel, contiguis nemoribus de Vicinis, ex una parte, et viæ quæ ducit ad Galardonem, ex altera, item contiguis nemori Johannis le Fauconnier, moventibus, in primo loco, de feodo nostro : volentes et concedentes quod prefati religiosi jamdicta decem arpenta nemoris cum fundo terre eisdem a predictis Almarico, milite, et Odelina, ejus uxore, data et concessa, teneant in manu mortua et possideant in futurum, pacifice et quiete, sine exactione qualibet vel onere et sine coactione vendendi et extra manum suam ponendi. Promittentes, etc.............................

In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras dedimus dictis religiosis sigillorum nostrorum munimine roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo sexto, mense aprili.

Voir nº DCCLIII, p. 708.
11 mai. 1276

" Symonis Olearii, de II solidis annui redditus emptis, quos ei debere solebamus de domo que fuit Roberti de Alneto. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 140, l. 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Symon, dictus Olearius, et ego Matildis, ejus uxor, de communi assensu nostro et voluntate, vendidimus et concessimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii, duos solidos parisienses annui redditus, quos dicti religiosi nobis debebant de quadam domo que fuit quondam Roberti de Alneto, que nunc est dictorum religiosorum, pro viginti et quatuor solidis parisiensibus, etc...........................

Et ne predicti religiosi vel eorum successores, occasione predicte venditionis seu concessionis vel pro defectu garantie nostri vel heredum nostrorum, aliqua dampna seu deperdita incurrerint, obligamus eisdem in contraplegium quandam domum sitam inter domum Radulphi Culdone, ex una parte, et domum Ricardi de Bailli, ex altera, ad omnia dampna et deperdita sua, valore ad valorem, restauranda. Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret im posterum, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboravimus. Actum anno Domini Mº CCº LXXº sexto, die lune ante Ascensionem Domini. Et ad majorem hujus rei confirmationem et securitatem, et in testimonium omnium premissorum, sigillum discreti viri decani de Vernone presentibus litteris apponi procuravimus. Datum ut supra.

Petit sceau rond, en cire brune, sur double queue de parchemin. Dans le champ, un écusson sans armoiries, accosté à sénestre d'un maillet, emblème du métier de Simon l'Huillier. Légende : † S. Simonis olearii. — Nous avons retrouvé ce sceau détaché aux archives de Seine-et-Oise. — Simon l'Huillier a déjà paru plusieurs fois comme témoin dans ce Cartulaire. Voir nos DCLXI, DCLXV, DCLXXXV et DCLXXXVII. C'est par erreur du chartrier que cette pièce est classée à cette page : elle devrait être mise avec celles relatives au département de l'Eure.
2 aug. 1276

" Littere Egidii de Joiaco, super quadam domo et terris ab ipso nobis collatis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 18, l. 10, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Egidius de Joyaco, filius quondam defuncti Radulphi Guinelli, recognovit et confessus fuit se, ob remedium anime sue, in puram et perpetuam elemosinam, ex nunc dedisse, concessisse et im perpetuum quitavisse monasterio beate Marie Vallium Sarnay et religiosis ibidem Deo deservientibus quamdam domum, cum toto porprisio et omnibus ejus pertineneiis, quam se dicebat possidere et habere in villa de Joyaco, prope monasterium ejusdem loci, contiguam, ex una parte, domui Jordani, que fuit defuncti Johannis le Vanier, in censiva et dominio domini de Malliaco, ad quatuor denarios et obolum censuales ; item et quinque arpenta ac dimidium terrarum arabilium, quas se habere dicebat in duabus peciis, quarum una pecia, tria arpenta continens, sita est in territorio dicto Vallis-Boien, contigua, ex una parte, terre magistri Juliani, et ex altera, terre defuncti domini Bartholomei de Villa-Raaudi, militis, in censiva magistri Juliani, phisici, ad decem et octo denarios parisienses censuales ; item et altera pecia, duo arpenta et dimidium continens, sita est in territorio de Stamgno, contigua, ex una parte, terre Ysabellis la Noblerce, et ex altera, terre Hugonis Mercatoris, in dicta censiva magistri Juliani, ad quindecim denarios censuales, ut dicebat. Cedens ex nunc et transferens in dictos religiosos et eorum monasterium predictum omne jus, dominium, proprietatem, possessionem et actionem que dicto Egidio competunt aut competere possunt vel debent, quacunque ratione, in dictis domo seu porprisio et terris, ut dictum est, etc..................

In premissorum testimonium, ad requisitionem dicti Egidii, sigillum curie Parisiensis presentibus litteris apponentes. Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo sexto, die dominica post festum beati Petri ad Vincula.

Signé : « J. de Sancto Portu.

2 aug. 1276

" Littere Stephani le Chapuis et Guiburgis, uxoris ejus, de Joiaco, super quodam porprisio et prato ab ipsis nobis collatis, et de Nicholao Comtesse. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 13, l. 3, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod, coram Nicholao de Aurelianis et Reginaldo de Joiaco, clericis nostris, ad hoc a nobis specialiter destinatis, quibus fidem adhibemus, constituti Stephanus, dictus le Chapuis, de Joiaco, et Guiburgis, ejus uxor, senes, debiles ac impotentes, sani tamen corpore compotesque mentis sue, ut prima facie apparebat, pietatis intuitu, in puram et perpetuam elemosinam, et ob animarum ipsorum remedium, donatione facta inter vivos, pure, libere et simpliciter et sine spe revocandi, dederunt, concesserunt et contulerunt ecclesie beate Marie Vallium Sarnaii et religiosis viris abbati et conventui ejusdem loci, quoddam porprisium ipsorum Stephani et ejus uxoris, situm in villa de Joiaco, prout se comportat ante domum magistri Juliani, canonici Belvacensis, contiguum granchie Hugonis, dicti Mercatoris, ex una parte, in censiva domini de Marliaco Castro, honeratum in decem denariis et obolo censualibus ; item quandam peciam prati unum arpentum, ut dicitur, continentem, sitam in territorio dicte ville, versus Stagnum-Houdaier, in censiva Roberti Houdoyni, contiguam prato quod fuit quondam Johannis de Retro-Monasterium, ex una parte, et Roberti predicti prato, ex altera, honerata in duobus denariis et obolo censualibus tantummodo, ut dicebant. Cedentes et transferentes, etc.........

Ad quorum relationem, sigillum curie Parisiensis presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXº sexto, die dominica post festum beati Petri ad Vincula.

1 oct. 1276

Johannis XXI, de libertatibus et immunitatibus nostris.

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. H. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Johannes, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii Vallium Sarnay, salutem et apostolicam benedictionem : Solet annuere sedes apostolica piis votis et honestis petentium precibus favorem benivolum impertiri, eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus grato concurrentes assensu, omnes libertates et immunitates a predecessoribus nostris Romanis pontificibus, sive per privilegia seu alias indulgentias, monasterio vestro concessas, nec non libertates et exemptiones secularium exactionum a regibus et principibus vel aliis Christi fidelibus rationabiliter vobis et monasterio predicto indultas, sicut ea omnia juste ac pacifice obtinetis, vobis et per vos eidem monasterio auctoritate apostolica confirmamus et presentis scripti patrocinio communimus. Nulli ergo, etc................

Datum Viterbii, kalendis octobris, pontificatus nostri anno primo.

7 oct. 1276

" Domini Johannis de Bosco-Girelmi et uxoris ejus, de quitacione sex solidorum annui redditus sibi debitis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 76, l. 6, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri quod ego Johannes de Bosco-Girelmi, miles, de assensu et voluntate Agnetis, uxoris mee, et omnium heredum meorum, dedi et concessi et penitus quittavi, in puram et perpetuam elemosinam, pro salute anime mee et omnium antecessorum meorum, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii sex solidos parisienses annui redditus, quos dicti religiosi michi debebant et reddere consueverant, singulis annis, ad festum Omnium Sanctorum, de quadam pecia terre sita in Cauda-d'Eiz ; tali tamen condicione quod ipsi reddere mihi tenebuntur, singulis annis, ad dictum , unum denarium parisiensem, in recognitione capitalis dominii quod michi retinui in dicta pecia terre, etc....................

Quod ut ratum sit et firmum robur obtineat, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine fecimus roborari. Actum anno Domini Mº CCº LXXº sexto, die mercurii post festum beati Remigii, in capite octobris.

Débris du sceau d'Agnes, en cire brune, sur double queue de parchemin. Voir note 1, p. 741.
27 oct. 1276

" Johannis de Bercheriis clerici, " de omnibus bonis suis.

Original en parchemin. — Inv., p. 17, l. 8, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis Carnotensis, sede vacante, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes de Bercheriis, clericus, dedit, contulit et concessit, donatione facta inter vivos, in puram et perpetuam elemosinam, abbati et conventui monasterii de Vallibus Sarneii, ex nunc omnia bona sua, mobilia et inmobilia, presencia et futura, ubicumque sint et in quibuscumque locis et rebus existant , tenenda, habenda et pacifice possidenda ab ipsis abbate et conventu et eorum monasterio seu eorum mandato, ut sua in futurum, cum omni jure, dominio, proprietate et possessione, quod et quam ipse habebat aut habere poterat seu debebat, ratione paterne et materne acquiramenti, hereditatis aut qualibet alia ratione sive causa, predicta jus, dominium, proprietatem et possessionem in dictos abbatem et conventum per traditionem presencium penitus absque aliquo retentu transferendo ; promittens, etc.......................

Et nos, hoc audito, ipsum Johannem, presentem coram nobis, volentem et in hoc expresse consentientem et premissa vera esse confitentem, ad hec facienda in scriptis sententialiter condempnamus ; cui condempnationi sibi facte a nobis acquievit coram nobis. In cujus rei testimonium, memoriam et munimen, ad petitionem dicti Johannis, sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo LXXº sexto, die martis ante festum Omnium Sanctorum.

30 nov. 1276

" De vinea empta a presbitero de Plesseyo. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 131, l. 2, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod dominus Petrus, presbiter de Plesseio juxta Bruerias, recognovit se emisse a religiosis viris abbate et conventu Vallium Sarnay, pro centum solidis parisiensibus, quamdam petiam vinee, unum arpentum vel circiter continentem, ad ipsos religiosos et eorum monasterium spectantem, sitam apud Bruerias, in chenterio de Becheau-Fontene, contiguam vinee Agnetis la Goesche, ex una parte, et Gobino de Doleinvilla, ex altera, in censiva domini Brueriarum, in duodecim denariis capitalis census tantummodo oneratam ; tenendam et possidendam ab eodem presbitero quamdiu vixerit solummodo, ita quod post decessum ipsius presbiteri dicta pecia vinee quitte et libere redire debet pacifice ad jus et proprietatem ipsorum religiosorum et monasterii eorumdem ; quos siquidem centum solidos parisienses tenetur idem presbiter, et promisit fide data se redditurum ipsis religiosis vel eorum mandato in hunc modum ; videlicet quinquaginta solidos parisienses ad instans festum Omnium Sanctorum et alios quinquaginta solidos parisienses residuos ad aliud festum Omnium Sanctorum tunc proximo sequens : necnon et quod ipsam peciam vinee non vendet, distrahet vel alienabit seu extra manum suam ponet ; ita etiam quod ipsi religiosi, post decessum ipsius presbiteri, tenentur suum anniversarium annuatim propter hoc celebrare. Datum anno Domini Mº CCº LXXº sexto, die veneris ante festum beati Nicholai hiemalis.

Signé : « Jor[danus].

Dans la confirmation des biens de l'abbaye par Thibaut, évêque de Paris (1156 1157), nous avons vu que Raoul de Grand-Champ avait abandonné la garde des vignes de Béchau-Fontaine (nº XIII, p. 18). En déc. 1223, Jean Fillon de Bruyères donna en toute propriété aux moines des Vaux de Cernay la vigne de Béchau-Fontaine (nº CCXLII. p. 233) ; donation qui fut confirmée en juin 1249 par Pierre, fils de Jean Fillon (nº CCCCLXXIII, p. 432).
26 dec. 1276

" Venditiones facte Johanni Chevalier et ejus filiis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 78, l. 7, nº4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, ballivus Gisorcii, salutem in Domino : Noverit quod Henoudus de Tilliaco recognovit se vendidisse et omnino quitasse Johanni, dicto Chevalier, de parrochia de Pormor, et heredibus suis, in perpetuum, unam peciam terre arabilis, quam habebat in parrochia de Tilliaco, sitam in bouto masure Johannis Commencail et in bouto masure Renoudi, carnificis, pro septem libris parisiensibus, etc........

In cujus rei testimonium, ad peticionem parcium, presentem cartam fecimus sigillo ballivie Gisorcie sigillari, salvo jure alieno. Datum anno Domini Mº CCº septuagesimo sexto, die mercurii post Nativitatem Domini.

Dec. 1276

" Reginaldi de Gasseran et A., uxoris ejus, super paseuis nemorum suorum. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 95, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Reginaldus de Gaseranno et Aalesis, uxor ejus, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, ob remedium animarum nostrarum, concedimus et donamus, donacione facta solempniter inter vivos, in perpetuum, sine spe revocandi, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, in nemoribus nostris, que dicuntur nemora de Alneolo, contigua, ex una parte, nemori de Vicinis, et ex altera parte, nemori Johannis de Orphino, armigeri, et ex alia, Haie de Batuncel, pascua sive pasturas quibuscumque pecoribus seu eciam animalibus suis, que habent vel habituri sunt de cetero apud Orphinum, sine aliquo redditu, exactione vel coustuma ab eisdem religiosis nobis vel nostris heredibus in perpetuum solvendis. Et quia homines de Orphino possunt in dictis nemoribus nostris, elapso quinquennio post excissionem eorumdem nemorum, ponere animalia sua ad pascendum, ex usu et longua consuetudine hactenus approbata, tamen nos volentes dictis religiosis facere gratiam specialem, damus et concedimus, donatione inter vivos, eisdem potestatem et licentiam generalem in perpetuum ponendi animalia seu pecora sua quecumque ad pascendum in predictis nemoribus nostris, a triennio excissionis facte noviter in eisdem. Damus insuper et concedimus sepedictis religiosis ne pecora seu animalia sua possint extrahi a nobis sive a nostris ad aliquam prisionem extra Orphinum, pro aliquo forefacto nobis illato ab eisdem in nemoribus antedictis ; sed cum forefecerint in dictis nemoribus, apud Orphinum in curia presbiteri teneantur ; et ne cogantur religiosi prefati a nobis seu a nostris solvere majorem emendam de suis animalibus cum forefecerint quam solent homines de Orphino de suis solvere, videlicet unum denarium pro quolibet animali. Promittentes autem quilibet nostrum, etc.....

In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras dedimus dictis religiosis sigillorum nostrorum munimine roboratas. Actum anno Domini millesimo ducentesimo LXXº sexto, mense decembri.

Sceau en cire verte, sur double queue de parchemin, très-fruste, laissant néanmoins reconnaître un écusson triangulaire, de..... au lion de...... — Sur un fragment très-exigu du même sceau, qui pendait à la charte suivante, on voit très-distinctement la partie inférieure du lion, d'une exécution fort grossière, avec ce fragment de la légende : ....... Gaseren.....
1281-1290 Mart. 1287, n. s.

" Littere Reginaldi de Gaseran, de XX arpentis nemorum que nobis dedit. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 95, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Reginaldus, armiger, dominus de Gaseran, et Aales, uxor mea, salutem in Domino : Noveritis quod nos, ob remedium animarum nostrarum et parentum nostrorum, damus, in perpetuam elemosinam, donacione facta inter vivos, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii viginti arpenta nemorum, penitus cum fundo terre, de quadraginta quinque arpentis que habemus in nemoribus de Alneolo, tenentia nemoribus de Orphino et de Haya de Mandrosia. Et volumus et concedimus ut dicti religiosi amodo teneant et habeant et possideant dicta arpenta cum fundo terre, sicut nos tenebamus et etiam habebamus ante donationem factam, ad usus et consuetudines a nobis usque nunc obtentas : volentes et concedentes, etc.........

In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillis nostris religiosis predictis dedimus sigillatas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo sexto, mense marcio.

Deux sceaux en cire verte, sur double queue de parchemin. — Le premier est le fragment décrit à la note précédente. Le second, de forme ogivale, offre une branche de lis naturel entre deux colombes adossées. Légende : ..... Aalis. dame de Ga..ran. — L'exécution de ce sceau est très-fine ; mais son type est assez fréquent au treizième siècle, et nous en pourrions citer plusieurs exemples avec légendes diverses. Il est probable que ces sceaux de fantaisie étaient faits d'avance, et que l'acheteur, après avoir choisi celui qui lui convenait, n'avait plus que son nom à y faire graver. A. M.
21 apr. 1277

" Littere cujusdam prati, mortificati a Symone de Nealpha, armigero. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 104, l. 5, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Symon de Caprosia, armiger, salutem in Domino : Notum facimus universis quod cum Johannes, lathomus, dictus de Familia, viris religiosis, abbati et conventui Vallium Sarnaii, in perpetuam elemosinam, contulisset unum arpentum prati prope villam de Garnes, ad duos denarios et obolum censuales, in festo beati Andree apostoli, annuatim persolvendos, amore Dei et ob remedium animarum nostrarum, dictum arpentum amortizamus dictis religiosis, de assensu et voluntate Ysabellis, uxoris nostre, et voluimus et concedimus ut dicti religiosi in manu mortua arpentum teneant supradictum. In cujus rei testimonium, presentes litteras sub sigillo nostro dictis religiosis tradidimus sigillatas. Datum anno Domini Mº CCº LXXº VIIº, die mercurii ante festum beati Marci evangeliste.

Il ne reste plus du sceau rond, en cire verte, que l'écu triangulaire, à la croix brisée de cinq coquilles et cantonnée des quatre aiglettes de Chevreuse. — Nous pensons que c'est par confusion que l'auteur du titre de celte pièce a écrit Symonis de Nealpha : rien n'indique que ce personnage appartienne à la branche de Chevreuse-Neaulphe, tandis qu'au contraire le nom du village de Garnes, voisin de Dampierre, doit faire supposer qu'il est d'une branche cadette de la maison de Chevreuse, qui à cette époque possédait Dampierre, comme nous le verrons en 1303. A. M.
5 jun. 1277

" De terra quam nobis vendidit Benedictus major apud Bercherias. "

Original en parchemin. — Inv., p. 15, l. 6, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Benedictus, major de Bercheriis-les-Maingot, et Ermengardis, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse et nomine venditionis concessisse religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii, pro octo libris carnotensibus, quandam peciam terre quam dicebant se habere, sitam in parochia de Bercheriis-les-Maingot, moventem ex hereditate dicti Benedicti, in censiva dictorum religiosorum, in capite vici dictorum religiosorum, juxta terram defuncti Johannis Oyllon, ex una parte, et juxta dictum vicum, ex altera. Quam terram venditam dicti venditores quitaverunt coram nobis diclis emptoribus et eorum successoribus in futurum, cum omni jure, dominio, proprietate et possessione, que in dicta terra vendita habebant vel habere poterant, etc................ In cujus rei testimonium, ad peticionem dictorum venditorum, presentibus litteris sigillum curie Carnotensis duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXº septimo, die sabbati post octabas Trinitatis estivalis.

Jun. 1277

" Symonis de Mandrosa, domini de Huneria, et Petronille, uxoris ejus, pro pascuis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 95, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Symon de Mandrosa, armiger, dominus de Huenneria, et Petronilla, uxor mea, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, ob remedium animarum nostrarum et predecessorum nostrorum, spontanea voluntate, non coacta, concedimus, laudamus, donamus et etiam approbamus, donacione facta inter vivos, sollempniter in perpetuum, sine spe revocandi, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, in nemoribus nostris que dicuntur nemora de Alneolo, sex arpenta nemorum cum fundo terre, contigua, ex una parte, nemoribus de Vicinis, etc. (ut in charta nº DCCLXXXVI, p. 740)................................

In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras religiosis predictis, una cum sigillo meo et sigillo predicte Petronille, uxoris mee, tradidimus sigillatas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo septimo, mense junio.

29 aug. 1277

Littera de domina de Mirapisci, que dedit nobis centum solidos annui redditus. (Nota quod nunquam recepimus denarios.) "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 135, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes litteras inspecturi quod ego Ysabellis, uxor nobilis viri domini Guidonis de Levies, domini Mirapiscis, sana mente et corpore, ac deliberatione habita diligenti, facto etiam testamento meo in quo subscripta donatio et assignatio plene et expresse continetur, dono in perpetuum, concedo et assigno abbati et conventui monasterii de Vallibus Sarnay centum solidos turonenses annui redditus, percipiendos, singulis annis, in festo beati Remigii, de redditibus et proventibus quos habeo et percipio apud Amblevillarium, per manum heredum seu successorum meorum, qui pro tempore domini fuerunt dicte ville ; ita quod prefati abbas et conventus predicti monasterii, qui pro tempore fuerint, teneantur facere celebrari in monasterio suo, singulis diebus, in perpetuum, unam missam de requie pro anima mea. Sit tamen licitum prefato domino viro meo Guidoni et heredibus ejus predictos centum solidos turonenses, in predictis redditibus assignatos, alibi, in loco competenti, percipiendos assignare, prout eis videbitur expedire. Et ad majorem omnium firmitatem et testimonium habendum in perpetuum, presentem paginam feci sigilli mei munimine roborari. Insuper nos Guido de Levies prenominatus, supradicta omnia et singula grata habentes atque firma, ea, ad instanciam ejusdem uxoris nostre predicte, approbamus et sigilli nostri testimonio confirmamus. Datum apud Mirapicem, quarto kalendas septembris, anno Christi Incarnationis Mº CCº LXXº septimo.

Fragment de sceau ogival, en cire jaune, sur double queue de parchemin. Une dame debout, tenant un faucon sur le poing et accostée de deux aigles. Légende presque fruste : .........dne Malliac. — Contre sceau rond, sans légende, aux armes de Marly.
Sept. 1277

" De una acra terre empta per Radulfum Toroude. "

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri, presentes litteras inspecturi, quod ego Ysabellis, relicta Petri, de parrochia de Hericuria, vidua et in viduitate mea constituta, de assensu et voluntate omnium liberorum meorum, vendidi, concessi et hac presenti carta mea confirmavi Radulpho, dicto Toroude, fabro, burgensi Vernonensi, unam acram terre, sitam in parrochia de Tilliaco, inter terram religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, ex una parte, et terram Johannis, dicti Benedicti, de Tilliaco, ex altera, pro quatuor libris parisiensibus, etc.......... Solvendo annuatim quatuor solidos et unum caponem annui redditus Helluino, dicto Saillembien, de Vernone, etc......

Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, tradidi eis presentem cartam sigilli mei munimine roboratam. Actum anno Domini Mº CCº LXXº septimo, mense septembri.

Voir une notice sur les dalles tumulaires de Guillaume Sal-en-Bien, bourgeois de Paris, et de Conté Chase-Conée, lombard de Sienne, publiée par M. Aug. Moutié, notre collaborateur, dans la Revue Archéologique, année 1856, p. 637 et suiv. — M. Moutié a inséré dans cette notice une intéressante dissertation sur l'origine de ce nom Sal-en-Bien, qui, comme l'a fait remarquer M. le duc de Luynes, a une singulière analogie avec le nom des Salimbeni de Sienne.
Nov. 1277

De venditione sex acrarum et dimidiæ terræ in parrochia Sancti Sulpicii.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri, presentes litteras inspecturi, quod ego Johannes de Bosco-Girelmi, miles, et ego Agnes, ejusdem militis uxor, de communi assensu nostro et voluntate omnium heredum nostrorum, vendidimus, concessimus et hac presenti carta nostra confirmavimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii sex acras et dimidiam terre arabilis, sitas in parrochia Sancti Sulpicii, juxta terram canonicorum de Salicosa, ex una parte, et juxta forestam de Vernone, ex altera, et inter terram Odonis Castellani, ex una parte, et terram Johannis, dicti Borel, de Bosco-Girelmi, ex altera, pro viginti et duabus libris et quindecim solidis parisiensibus, etc.........

Et si forte contigerit quod non liceat dictis religiosis dictam terram tenere et possidere in usus suos proprios, sicut dictum est, tenebimur eis totam dictam summam pecunie, integraliter et plenarie, reddere et restituere infra duos menses postquam dicta terra a manibus ipsorum religiosorum exiverit, absque aliqua deductione vel restitutione habenda de fructibus perceptis de terra antedicta ; et etiam tenebimur eis reddere omnia dampna et deperdita que ipsos sustinere continget occasione predicta ; que dampna et deperdita potuerunt declarare proprio sacramento cujuscumque persone de collegio ipsorum. Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, ego predictus Johannes, miles, et ego Agnes, ejusdem uxor, tradidimus dictis religiosis presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboratam. Actum anno Domini Mº CCº LXXº septimo, mense novembri.

Deux sceaux en cire brune, sur double queue de parchemin.Sceau de Jean. — Un écu de......... à une bande fuselée de........ Légende : S. Iohannis de Bosco Geravmi m....... (Gravé.)Sceau d'Agnes. — Une aigle à deux têtes, au vol abaissé. Légende : S. Agnetis fi[lie Iouis] de domib[vs] milit[is]. Nous avons restitué ce sceau à l'aide dune seconde empreinte jointe à une charte du 13 septembre 1280.
Dec. 1277

" Compositio inter nos et Guidonem de Longa Quercu, armigerum, de granchia de Longa Quercu. "

Original en parchemin. — Inv., p. 128, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, oflicialis archidiaconi Carnotensis in decanatu Ruppefortis, salutem in Domino : Noveritis quod cum contentio moveretur inter abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex una parte, et Guidonem de Longua-Quercu, ex altera, super quadam platea, quam plateam Alexander, miles, et dominus Longe-Quercus et predecessor dicti Guidonis, armigeri, dedit monachis Vallium Sarnaii ad edificandam grangiam, in quam campipars tocius ville et decima monachorum communiter ducerentur ; et super quibusdam consuetudinibus quas idem Guido in grangia requirebat, et super quibusdam aliis ratione predictorum : tandem compositum est inter eos in hunc modurn, quod dictus Guido concessit et quitavit monachis plateam in qua edificata est grangia, a quadam sepe que dividit inter quandam masuram et dictam plateam usque ad fossatum supradicti Guidonis, et ante et retro grangiam a nemore quod est retro usque ad viam que est ante grangiam, pacifice et in perpetuum possidendam. Poterunt autem dicti monachi circa grangiam et circa universam plateam sepem facere, fossatum fodere, murum construere, portam facere et edificare, et seras ponere et amovere, prout sibi viderint expedire ; nec poterit dictus Guido, inter viam que est ante grangiam et que ducit ad domum ipsius Guidonis et plateam monachorum, aliquid proprium requirere vel habere, nec eciam poterit in parte illa fumum coadunare vel aliquid aliud facere quod possit euntes ad grangiam impedire. Dominium autem et custodia grangie monachorum erit et eam, cum necesse fuerit, de proprio reparabunt ; bladum autem tam decime quam campipartis, set et stramina et fourragia dicti monachi et dictus Guido, necnon, et Symon de Longa-Quercu, armiger, frater dicti Guidonis, per medium fideliter parcientur ; nec poterunt dicti Guido et Symon, frater ejusdem, in grangia sive in porta ante grangiam, introitum vel egressum requirere vel habere, nisi tantum in tempore autompnali. Ponent etiam dicti Guido et Symon aliquem servientem in auxilium, ad recipiendum et ad taxandum gerbas in grangia : campipartem autem quam debent predicti Guido et Symon, frater ejusdem, de sua terra propria, prius ad grangiam monachorum adducent quam illud quod suum est proprium moveatur de campo ; et terram que campipartem debet tradere non poterunt ad censivam. Poteruntque sepedicti Guido et Symon, frater ejusdem, si voluerint, custodem suum tempore autompnali in ipsa grangia ponere ; qui scilicet custos monachis fidelitatem faciet ; clavem tamen grangie non habebit, set serviens monachorum, et eam cum clavibus porte custodiet tam de die quam de nocte. Et si serviens monachorum exire a grangia et hostium firmare voluerit, custos prefatorum Guidonis et Symonis cum recedente recedet, nec post ipsum in grangia sive in platea intra portam poterit remorari. Et serviens monachorum, custos grangie, sepedictis Guidoni et Symoni fidelitatem faciet ; ipseque cum campipartitore ad decimam campipartum numerandam ibit ; campipartitorque monachorum fidelitatem faciet. Excussores autem bladorum tres erunt in grangia, quorum monachi duo ponent uno , et dicti Guido et Symon unum ; sequenti vero prefati Guido et Symon duos ponent et monachi unum, et sic vicissim annuatim facere tenebuntur ; nec poterunt dicti Guido et Symon excussionem bladorum impedire vel defendere, set totum in autompnali tempore, si fieri potest, excutietur, totum purgabitur, et unicuique quod suum est sine dilatione ulla tribuetur. Si autem contigerit quod predicti monachi dictis Guidoni et Symoni aliquam licenciam ad tempus concesserint, sive custodiendi in grangia stramina sua sive aliquid aliud, sive clavem ad intrandum in grangiam commodaverint, sive aliqua alia ad tempus promiserint, occasione hujus permissionis et gratie, nichil juris, nichil reclamationis, nichil consuetudinis in predictis poterunt reclamare. Et ne prefata gracia dictis monachis sit dampnosa, si facta fuerit dictis Guidoni et Symoni, omnia dampna que, occasione dicte permissionis et licentie et omnium premissorum, dictos monachos contigerit incurrere vel habere, eisdem monachis dicti Guido et Symon tenebuntur per omnia restaurare. Set dicti Guido et Symon omnia que superius sunt expressa promiserunt fideliter observare, super hoc fide prestita corporali, se et heredes suos seu successores suos ad omnia predicta facienda et fideliter observanda coram nobis obligaverunt et etiam uxores eorumdem obligatas relinquerunt. In signo autem pacis seu compositionis predicte et omnium que superius continentur testimonium et munimen, ad petitionem Guidonis et Symonis, fratrum, necnon et mulierum predictarum, dictis religiosis presentes litteras sigillo nostro tradidimus sigillatas. Datum et actum, de consensu parcium, anno Domini ducentesimo septuagesimo septimo, mense decembri, de...cem...bri..., de...cem...bri..., de...cem...bri.

Voir nº CXXVIII, p. 146.
7 feb. 1278, n. s.

" De duobus sextariis tam bladi quam avene apud Campum de Aquilina juxta granchiam monialium Pontis-Regis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 14, l. 4, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi Pissiacensis, salutem in Domino : Noveritis nos anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo septimo, die lune post Purificationem beate Marie Virginis, vidisse testamentum defuncti Johannis de Condeto, sigillatum quatuor sigillis, una cum sigillo proprio ejusdem, videlicet sigillo......... de Gambesiolo, curati sui, Dyonisii, filii dicti Johannis, magistri Johannis, filii sui, et sigillo Roberti de Condeto, fratris sui, quibus fidem adhibemus quantum ad hoc ; in quo testamento inter cetera continetur clausula que [sequitur] :

Preterea volo et dispono quod si contingat ecclesiam fieri in Campo Aquiline quod rector ecclesie habeat [et perci]piat in horreo meo Campi Aquiline, annis singulis, tria sextaria bladi et tria sextaria avene [annui] redditus, in festo sancti Remigii, eidem persolvenda, ita tamen quod rector ecclesie qui pro tempore fu[erit], in die obitus mei, anniversarium meum in eadem ecclesia faciat et facere teneatur. Si vero in loco predi[cto] ecclesiam, ut dictum est, fieri non contingat, volo quod monachi sive conventus beate Marie Vallium Sarneii, in quarum abbatia meam sepulturam elegi, habeant et recipiant, annis singulis, in festo beati Remigii, tres minas bladi et tres minas avene, et monachi sive conventus ecclesiarum Grandis-Campi et Gaudii-Vallis, videlicet quelibet ecclesia, unum sextarium bladi et unam minam avene, annis singulis, in eodem festo beati Remigii, in horreo meo Campi Aquiline, ita quod faciant ac facere teneantur, annis singulis, anniversarium meum in die obitus mei.

 »Item testamentum Eustachie, relicte predicti Johannis de Condeto, sigillatum sub sigillo magistri de Gambesiolo, tunc curati ejusdem Eustachie, cui sigillo et testamento fidem adhibemus ; in quo testamento inter cetera continetur quedam clausula que sequitur :

Ceterum volo et ordino in testamento meo quod si contigerit ecclesiam fieri in Campo Aquiline quod rector ecclesie ejusdem habeat et percipiat, annis singulis, in festo beati Remigii, in orreo nostro Campi Aquiline, super heredes seu successores meos, hereditatem nostram dicti loci pro tempore tenentes seu possidentes, pro rata ipsos contingente, tria sextaria bladi et avene pro toto, pro anniversario meo, annis singulis, in die obitus mei, in ipsa ecclesia a rectore sive capellano loci ejusdem faciendo. Si vero ibidem ecclesiam fieri non contigerit, volo quod abbacia Vallium Sarneii in dicto orreo nostro, annis singulis, in festo beati Remigii, habeat et percipiat, ut dictum est, de predictis tribus sextariis bladi et avene terciam partem, et abbacia Grandis-Campi similiter terciam partem, et abbacia Gaudii-Vallis similiter terciam partem, in dicto festo beati Remigii, sicud superius est expressum ; ita tamen quod monachi trium abbaciarum predictarum, annis singulis, in die obitus mei, anniversarium meum faciant et facere teneantur.

 »Preterea, in nostra presencia constitutus, magister Johannes de Condedo, clericus, filius et heres dictorum Johannis et Eustachie, una cum aliis, et executor testamentorum eorumdem, prout in dictis testamentis continetur, asserens se tenere et possidere jure hereditario partem ipsum contingentem in terris que fuerunt patris et matris sue predictorum de quibus fr[uctus] proveniunt ad orreum predictum de Campo Aquiline, et confitens predictos Johannem et Eustachiam, parentes suos, [defunctos], ut dictum est, in testamentis suis ordinasse et voluisse fieri in ultima voluntate sua, et promisit fide prestita se satisfacturum, quolibet, de cetero, dictis religiosis Vallium Sarneii, de dicta donatione, pro dictis anniversariis faciendis in dicta ecclesia, pro portione ipsum contingente in premissis, quamdiu vixerit et predicta possidebit, et heredes sive successores suos, post decessum suum, pro portione quemlibet contingente in successione ipsius de premissis, asserens tamen in Campo Aquiline nullam ecclesiam post predicta legata sive testamenta fuisse constitutam sive etiam institutam ; se et heredes suos, quoad premissa tenenda et inviolabiliter observanda, dictis religiosis obligando, promittens sub dicta fide quod contra premissa vel aliquid de premissis, per se vel per alium, non veniet in futurum, nec venire aliquatenus attemptabit. In cujus rei testimonium, sigillum nostrum presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº septuagesimo septimo, die lune predicta.

15 feb. 1278, n. s.

Carta Roberti Normanni, de omnibus bonis suis.

Original en parchemin. — Inv., p. 130, l. B, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Robertus Normannus, de Sarnayo, et Hylaria, ejus uxor, dederunt, ob remedium animarum suarum, in elemosinam, facta donatione inter vivos, contulerunt et concesserunt, et recognoverunt se dedisse ex nunc et in perpetuum concessisse et contulisse se et sua bona, mobilia et immobilia, que habent et habituri sunt ex nunc in antea religiosis viris abbati et conventui monasterii Vallium Sarnay et eorum monasterio, ab eisdem religiosis, post decessum ipsorum et eorum superstitis, habenda et pacifice possidenda, ita tamen quod omnia predicta bona et singula superstes eorum tenebit toto tempore vite sue, et post ipsius superstitis decessum ea redeant libere, pacifice et quiete, ad jura et proprietatem dictorum religiosorum et monasteriorum eorumdem, retentis tamen eidem Hylarie in bonis eisdem triginta solidis parisiensibus ad erogandum et distribuendum pro ipsius anima, prout viderit expedire. Et promiserunt, etc.................

Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo septimo, die martis post octabas Purificationis beate Marie Virginis.

3 mart. 1278, n. s.

" De duabus domibus, quarum una fuit Herberti Vaucelais et altera Mathei dicti Mouceron. "

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Philippus, decanus christianitatis Stampensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Matheus de Caromonte et Gersendis, ejus uxor, recognoverunt se admortificasse, tanquam primi domini, pro duodecim libris parisiensibus, religiosis viris abbati et conventui de Vallibus Sarnaii duas domos, sitas apud Estrechiacum, in censiva dictorum Mathei et Gersandis, quarum una fuit Heberti de Vaucelais, et est contigua domui dictorum religiosorum, ex una parte, et domui Giloti, dicti Bele, ex altera, ad decem denarios censuales ; et altera fuit Mathei, dicti Mouceroye, et contigua domui ejusdem Mathei, ex una parte, et domui Petri, dicti Mouceron, ex altera, ad duos denarios censuales. Promittentes, etc.............

In cujus rei memoriam et munimen, presentibus litteris sigillum nostrum, una cum sigillo dicti Mathei, ad peticionem partium, duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo septimo, die jovis post Cineres, mense martio.

5 apr. 1278, n. s.

" De tribus arpentis terre in parrochia de Pormor. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 76, l. 6, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Ricardus de Landa, de assensu et voluntate Ameline, uxoris mee, et omnium heredum meorum, vendidi et concessi Roberto de Pormor et heredibus suis tres virgultas terre arabilis, sitas in parrochia de Heubecuria, inter cheminum qui ducit de Gaaneio ad Andeliacum, ex una parte, et terram Guillelmi Postel, ex altera, pro sexaginta solidis parisiensibus, reddendo inde annuatim Gyardo Karuel et heredibus suis quinque denarios capitalis census, in festo sancti Remigii, etc................

Et ego predictus Ricardus obligavi eisdem Roberto vel heredibus suis in contraplegium unam acram terre sitam in dicta parrochia, in territorio de la Saucee, inter terram heredum Ricardi de Gynecuria, ex una parte, et terram Guillelmi de Heubecuria, armigeri, ex altera. Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, presentem cartam sigilli mei munimine roboravi. Actum anno Domini Mº CCº LXXº septimo, mense aprili, die martis ante Ramos Palmarum. Testibus hiis : Roberto, dicto l'Espiguerre ; Johanne le Cointelier ; Roberto, dicto Doseule ; Radulpho Thourode, et pluribus aliis.

Sceau ogival, en cire brune, sur double queue de parchemin. Légende : S. Ricardi de la Lande. Dans le champ, une tige fleurie. (Gravé.)
Mai. 1278

" Guillelmus de Fourques et uxor ejus, pro quodam prato. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 147, l. 2, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Guillermus de Fourqeus, miles, et Margareta, ejus uxor, salutem in Domino : Noveritis nos vendidisse viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, unum arpentum prati quod habebamus et possidebamus, de conquestu nostro, ac etiam dominio, situm prope Plesiacum, movens primo de feodo domini G[uidonis], castellani de Nealpha, et ejus heredum, contiguum, ex una parte, secundum longitudinem, pratis dictorum religiosorum, et ex altera parte, secundum latitudinem, similiter pratis eorumdem ; item contiguum, ex altera parte, in latitudine, prato magistri Simonis de Nealpha et prato Roberti, dicti Postel ; iterum, ex altera parte, in latitudine, terre arabili que est in censiva dicti Guillermi, militis, et ejus uxoris, quod pratum fuit antiquitus Vicecomitisse de Chateron, habendum et tenendum ab ipsis religiosis, in perpetuum, in manu mortua, liberum, quitum ab omni censu, consuetudine et costuma, pro sexdecim libris parisiensium, etc................ In cujus rei testimonium, dictis religiosis litteras nostras dedimus sigillatas. Datum anno Domini Mº CCº LXXº VIIIº, mense maio.

Fragment de sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Une femme debout. Légende : .....arga.... de Fovrc......
23 jun. 1278

" Radulphus de Moncellis, de VI solidis annui redditus apud Vernonem. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 81, l. 10, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Jacobus de Grey, prepositus de Vernone, salutem in Domino : Cum Radulphus de Moncello, tempore quo se et sua dedicavit Deo et ecclesie beate Marie Vallium Sarneii, extitisset obligatus pluribus creditoribus in pluribus summis pecuniarum ex certis causis, et idem Radulphus non haberet, in bonis mobilibus, unde posset competenter satisfacere creditoribus suis antedictis, Ricardus de Moncello, junior frater et heres dicti Radulphi, recognovit se teneri solvere omnia debita in quibus idem Radulphus extiterat obligatus erga creditores suos quoscumque ; recognovit etiam se et heredes suos in perpetuum teneri solvere religiosis viris abbati et conventui de Sarneio sex solidos parisienses annui redditus, singulis annis, in festo Omnium Sanctorum, percipiendos annuatim, super masuram et vineam suam sitam in parrochia beate Marie Vernonis, inter cheminum domini regis, ex una parte, et vineam Petri de Portu, ex altera. Dicti vero abbas et conventus quittaverunt et in perpetuum concesserunt dicto Ricardo et heredibus suis quicquid juris, possessionis et proprietatis habebant seu habere poterant in toto hereditagio dicti Radulphi. Et promisit idem Ricardus, etc.............................

In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonis presentibus litteris, ad peticionem dicti Ricardi, dignum duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCºs....... octavo, die jovis in vigilia Nativitatis beati Johannis Baptiste.

Le parchemin est déchiré en cet endroit. Sceau rond, en cire brune, sur double queue de parchemin. — Nous rencontrerons fréquemment des empreintes de ce sceau, avec ou sans contre-sceau. Dans le champ est une grosse fleur de lis à étamines, comme sur la plupart des sceaux des prévôtés royales. La légende complète est : † S. prepositvre Vernonis.
Jun. 1278

"Mortificatio prati quod vendidit dominus Guillelmus Forqueus et uxor ejus. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 147, l. 2, nº 14 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A toz cels qui verront et orront ces présentes lestres, Gui de Chevreuse, chevalier, chastelain de Nealphe, saluz en Nostre Seigneur : Je faz asavoir à toz que je voel et octroae que li abbes des Vals de Sarnei et li covenz di ce leu tiegnent et possoient en morte main une pièce de pré, tenent du lonc au pré aus Blans Moenes, et d'autre part au pré qui fu Thomas de Droes, escuier ; lequel pré misires Guillaume de Forqueus, chevalier, vendi et quita ausdiz religieus des Vals et s'en tint bien por paié, si comme il le recognut pardevant moi ; et voel que cil religieus tiegnent et posseient ledit pré, si comme il est dit par desurs, excepté tote jotice demorant à moi et à mes hers. Et que ce soit ferme et estable, je done ausdiz religieus ces lestres saelées de mon propre sael. Ce fu fait en l'an de grace mil deu cenz seixente dis huit, ou meis de juign.

Voir nº DCCXCIX, p. 755. Sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. — Ce sceau est celui que nous avons attribué à tort, note 2, p. 453, à Gui de Chevreuse, père du seigneur dont il s'agit ici. Il n'en diffère du reste que par la légende qui est fort endommagée, ce qui est la cause de notre confusion : † S. dni Gvi.........ni de ..alpha. — Voir le sceau du père, pl. VI, nº 3. A. M.
26 jul. 1278

" Littere Thome Estourmi et uxoris ejus, de composicione facta inter nos et ipsos de Cauda-de-Hez. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 77, l. 6, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Thomas, dictus Estormi, de Gaillone, et ego Aelicia, uxor dicti Thome, quondam relicta Radulphi Latire, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod cum contentio seu discordia mota fuisset inter nos, predictum Thomam et Aeliciam predictam, ex una parte, et religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex altera, super captione quorumdam namiorum seu pignorum que capi fecimus, nos predicti Thomas et Aelicia, in granchia dictorum religiosorum, sita juxta Caudam-d'Aez, in Wlgasino Normannie, cujus granchie dominium capitale ad nos predictos Thomam et Aeliciam, et ratione solius Aelicie supradicte, dignoscitur pertinere ; que quidem namia seu pignora antedicta capta fuerant, ea occasione et causa quod dicebamus dictos religiosos, ratione dicte granchie, nobis teneri, ratione dicti capitalis dominii, ad auxilium imperciendum ad filium vel filiam maritandum vel etiam maritandam cum res exigeret, et in aliis duobus casibus, juxta consuetudinem Normannie, debitis et consuetis. Et predicti religiosi econtra assererent et constanter affirmarent se esse immunes, liberos et quietos a predictis consuetudinibus, serviciis et auxiliis et omnibus aliis exactionibus que possent exigi vel deberi a dicta granchia et pertinenciis suis, exceptis decem et octo denariis parisiensibus annui census nobis debitis ab eisdem religiosis et quos confitebantur nobis deberi, ratione dicte granchie et rerum ad ipsam pertinentium, annuatim, in festo sancti Remigii, in cujus solutione, si quandoque cessari contigeret, confitebantur dicti religiosi dictam Aeliciam et heredes suos namia capere posse in feodo predicto et non aliqua alia ratione vel causa. Tandem inter nos diucius altercato et variis tractatibus habitis super contentione vel discordia antedicta, tandem, intervenientibus communibus amicis, dicta contencio seu discordia in hunc modum finaliter conquievit, quod ego dicta Aelicia, de auctoritate dicti Thome, mariti mei, ac etiam de voluntate et assensu ejusdem Thome et omnium heredum meorum, necnon et intuitu pietatis divine, et pro salute animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, remisi, quitavi et penitus dimisi pure, libere ac simpliciter et spontanea voluntate, prefatis religiosis quicquid juris habebam vel habere poteram in granchia antedicta vel in pertinenciis suis prefatis religiosis et eorum successoribus universis, exceptis tamen et retentis michi prefate Aelicie et heredibus meis predictis decem et octo denarios annui census et jure michi competente in eisdem ; ita tamen quod si cessatum fuerit in solutione dicti redditus quandocumque, nulla namia vel pignora capi poterunt, ratione dicti redditus, in dicta granchia vel infra portas seu clausuram ejusdem, sed tantum in terris sitis ad campos ad dictam granchiam pertinentibus cum in eis aliquid contigerit inveniri. Preterea ego dicta Aelicia, de auctoritate dicti Thome, mariti mei, et voluntate ac assensu ipsius et heredum meorum, promisi, dedi et concessi dictis religiosis liberam facultatem et potestatem acquirendi in feodo nostro de Tylliaco, post confectionem presentium litterarum, usque ad sex acras terre, sine reclamatione vel impedimento nostri vel heredum nostrorum, salvo tamen jure nostro tam in ventis ad nos ratione dominii capitalis pertinentibus quam in redditibus annuis debitis et consuetis ratione earumdem ; pro quibus eciam nichil aliud, nisi dictum redditum annuum debitum et consuetum vel captionem pignorum, si in eis cessatum et pro emenda fuerit, retinemus. Nos vero predicti Thomas et Aelicia, premissa omnia laudantes et approbantes, juravimus ad sancta Dei euvangelia et fidem eciam super hoc prestitimus corporalem uterque nostrum quod contra premissa vel aliquid premissorum nunquam veniemus in futurum, verbo vel opere vel ullo alio modo, per nos vel per interpositas personas ; set premissa omnia inviolabiliter observabimus et super ipsis dictos religiosos conservabimus indempnes, salvo tamen dicto redditu eo modo quo predictum est. Et in horum omnium testimonium, robur et perpetuam firmitatem, ego dicta Aelicia, de auctoritate dicti mariti mei, presentibus litteris sigillum meum apposui. Et ego dictus Thomas omnia premissa auctorizans et ex causis predictis laudans et approbans, sigillum meum, una cum sigillo dicte uxoris mee, duxi similiter presentibus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXº octavo, in crastino sancti Jacobi apostoli. Testibus hiis : magistro Ade Anglico ; magistro Ricardo Pele ; Roberto, scriptore, clericis ; Radulpho Theroude ; Guiardo le Charpentier ; Roberto l'Espicier, et pluribus aliis.

Ce sceau sera décrit à la charte suivante.
26 jul. 1278

" De la justice de la Queu-d'Aez comme elle est nostre. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, suppl. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Aelicia, uxor Thome, dicti Estormi, de voluntate et assensu dicti Thome et heredum meorum, ac eciam de auctoritate ipsius Thome, mariti mei, remisi penitus et quitavi ac eciam dimisi religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quicquid juris habebam vel habere poteram justiciandi seu justiciam exercendi vel namia seu pignora capiendi in granchia sua sita juxta Caudam-d'Aez vel in pertinenciis suis, quacumque occasione vel causa vel pro quocumque auxilio filium vel filiam maritandi vel cujuscumque alterius auxilii consueti juxta consuetudinem Normannie ; ad que auxilia nobis prestanda dicebamus dictos religiosos nobis teneri, ratione capitalis dominii ad nos spectantis in dicto loco : prefatis religiosis e contrario asserentibus se esse liberos et immunes ab omnibus hujusmodi serviciis, auxiliis et aliis exactionibus, preterquam de decem et octo denariis parisiensibus quos habemus et nos habere confessi sunt religiosi predicti in dicta granchia et in pertinenciis ejusdem, in festo sancti Remigii, annuatim. Premissis tamen inter nos et dictos religiosos in dubium revocatis, dicti religiosi, pensata utilitate sua et pro vitandis laboribus et expensis, et quia forte difficile fuerat ipsis, eciam si liberi vel immunes essent, super predictis rebus et exactionibus de sua libertate et immunitate docere, dederunt michi prefate Aelicie et predicto Thome, marito meo, quatuor libras parisienses, pro dicta quitatione et remissione dictorum serviciorum et auxiliorum ac aliarum exactionum inter nos in dubium revocatarum, ut dictum est ; ita tamen quod si cessatum fuerit in solutione dicti redditus quandocumque, nulla namia vel pignora capi poterunt, ratione dicti redditus, in dicta granchia vel infra portas seu clausuram ejusdem, sed tantum in terris sitis ad campos ad dictam granchiam pertinentibus, cum in eis aliquid contigerit inveniri. Nos vero predicti Thomas et Aelicia, premissa omnia laudantes et approbantes, juravimus, etc. « (ut in charta prœcedenti, usque ad finem)......................

Cette charte, comme la précédente, n'offre plus que le sceau de la dame Alice, rond, en cire verte, et pendant sur double queue de parchemin. Nous avons fait graver les deux exemplaires de ce sceau curieux, qui se complètent l'un par l'autre. Dans le champ, et posée en bande, relativement à la croix initiale de la légende, est une pseudo-fleur de lis à étamines (c'est ainsi qu'il conviendrait de nommer toutes ces fleurs de lis de fantaisie, qui n'ont aucun caractere héraldique, et qu'on rencontre si fréquemment sur les sceaux des clercs, des nobles et des bourgeois du moyen âge). Légende : † S. domicelle Aelicie vxoris Thome Estormi. Ces dernières lettres ome Estormi occupent une seconde bande concentrique autour de la fleur de lis. Voir pl. XI.6. Parmi les sceaux détachés aux archives de Seine-et-Oise, nous avons retrouvé un petit sceau rond, en cire verte, autour duquel on lit : † S. Thome Estormi cli. et en retour dans une seconde bande : dci le Vilain. Dans le champ, une tige chargée de fleurs et de feuilles, sur laquelle est un oiseau essorant : et au pied de cette tige, un buste, coiffé d'un capuchon, dont la partie inférieure vient couper la première bande de l'inscription après le mot Thome, tandis que la tête se trouve en face du mot le Vilain. C'est évidemment le portrait de Thomas Estourmi, auquel ce sceau doit appartenir. — Nous croyons voir dans ces diverses figures un rébus sur les noms d'Estormi, Clerc, dit le Vilain : dans ce cas, l'oiseau serait un étourneau, estormel ou estornel dans la langue du moyen âge, et venant du latin sturnus. L'auteur du rébus n'aurait pas été très-exact dans son étymologie, car estourmi est le participe passé du verbe estourmir, en latin exturbare. (Gravé.) A. M.
24 oct. 1278

Carta Roberti de Pormor, de tribus virgultis terræ, in parrochia de Heubecuria.

Original en parchemin. — Inv., p. 97, l. 3, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Robertus de Pormor, dictus de Lisorz, de bona voluntate mea, non coactus, et pro salute anime mee et omnium antecessorum meorum, dedi et concessi et in hac presenti carta confirmavi im perpetuum, in puram et perpetuam elemosinam, viris religiosis et honestis abbati et conventui monasterii beate Marie Vallium Sarnaii et eorumdem successoribus ibidem Deo servientibus tres virgultas terre arabilis, sitas in parrochia de Heubecuria, inter cheminum domini regis qui ducit de Gaaneio apud Andeliacum, ex parte una, et terram Guillelmi, dicti Postel, ex altera. Quas dictas tres virgultas terre arabilis emi a Ricardo de Landa, pro sexaginta solidis parisiensibus, etc...........................

Et quod hec donatio et concessio robur et perpetuam firmitatem optineat atque duret im posterum, istam presentem cartam dictis religiosis viris tradidi sigilli mei munimine roboratam. Actum anno Domini Mº CCº LXXº octavo, die lune ante festum apostolorum Symonis et Jude, mense octobri.

Voir nº DCCXCVIII, p. 754.
29 nov. 1278

" Littera Petri Tanue, " de omnibus bonis suis.

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus, dictus Tenuc, recognovit se dedisse et concessisse, in puram et perpetuam elemosinam, ob sue remedium anime, monasterio Vallium Sarnaii et abbacie ejusdem loci, donacione pure et simpliciter facta inter vivos et sine spe revocandi, omnia et singula bona sua, mobilia et immobilia, presencia, quecumque sint et fuerint et ubicumque et in quibuscumque rebus et locis poterunt inveniri, cum omni jure, dominio, possessione, proprietate et omnibus actionibus et singulis, realibus et personalibus, quibuscumque, ratione bonorum predictorum sibi competentibus et competituris in eisdem, et qualibet alia ratione : cedens et transferens, etc...................

In cujus rei testimonium, sigillum Parisiensis curie presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXº octavo, die martis in vigilia beati Andree apostoli, salvo jure cujuslibet. Datum ut supra.

Signé : « Stephanus de Meincuria.

29 apr. 1279

Carta Radulphi de Malo-Alneto, de duobus solidis parisiensibus annui redditus super unam peciam vineæ in trelio de l'Erable.

Original en parchemin. — Inv., p. 81, l. 10, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Radulphus, dictus de Malo-Alneto, de assensu et voluntate Agnetis, uxoris mee, pro salute anime mee et antecessorum meorum, dedi et concessi, in puram, liberam et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui ecclesie beate Marie Vallium Sarnaii, pro participatione orationum habenda que fient in perpetuum in ecclesia antedicta, duos solidos parisienses annui redditus, sitos et assignatos super unam peciam vinee, sitam in Plantis-Ulme, in trelio de l'Erable, inter vineam Guillelmi Jiaut, ex una parte, et vineam Natalis, dicti Taupin, ex altera ; tenendos et in perpetuum possidendos, habendos et recipiendos predictos duos solidos parisienses annui redditus, predictis religiosis et eorum successoribus de me et heredibus meis sive ab illis quibuscumque qui predictam peciam vinee tenebunt et possidebunt, singulis annis, in festo Omnium Sanctorum, libere, quiete et pacifice, absque aliqua mei vel heredum meorum reclamatione de cetero facienda. Et ego predictus Radulphus et heredes mei tenemur predictos duos solidos parisienses annui redditus predictis religiosis et eorum successoribus contra omnes gentes fideliter in perpetuum garantizare et deliberare ; et si forte contigerit quod predicti religiosi vel eorum successores, occasione hujus donationis et concessionis vel pro defectu garantie mei vel heredum meorum, aliqua dampna sive deperdita incurrerint, obligavi eisdem in contraplegium domum et masuram meam sitam apud Gamilliacum, inter clausum dictorum religiosorum, ex una parte, et masuram Guillelmi Belin, ex altera, ad omnia dampna et deperdita sua, valore ad valorem, restauranda. Et ut hec donatio et concessio perpetue firmitatis robur obtineat, presentem cartam sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno Domini Mº CCº LXXº nono, die sabbati proxima post festum sancti Marci evangeliste. Testibus hiis : Roberto, scriptore ; Nicholao Caillel ; Rogero de Castello, et pluribus aliis.

Mai. 1279

" De escambio cujusdam modii bladi ad quoddam pratum apud Bruierias. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 130, l. 2, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Guillermus, dominus de Doleinvilla, armiger, salutem in Domino : Pateat presentibus et futuris quod cum religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii tenerent, haberent et possiderent in manu mortua, ex donis felicis recordationis domini Thome, quondam domini de Brueriis Castro, et Agnetis, ejus uxoris, unum modium bladi habendum et recipiendum in granchia de Doleinvilla, annis singulis, in perpetuum, moventem de conquestu ipsorum domini et domine, et in feodo et dominio eorumdem, tractatum et concordatum est inter me et dictos abbatem et conventum quod, nomine permutationis seu escambii perpetui, dono, concedo et resigno dictis religiosis et ecclesie sue in perpetuum unam peciam prati, continentem tria arpenta, sitam in riparia de Brueriis juxta domum domine Ysabellis de Torta-Via, pro dicto modio bladi ; quam petiam prati volo, consentio et precipio a dictis religiosis et ipsorum ecclesia teneri in manu mortua et in perpetuum possideri. Et nos Johannes, dominus de Brueriis, miles, filius defunctorum domini Thome et Agnetis, dictam permutationem seu escambium de dominio nostro moventem volumus, laudamus et approbamus, pro nobis, heredibus et successoribus nostris ; concedentes et volentes, etc............................. et presentes litteras corroborantes sigillorum nostrorum munimine, in testimonium veritatis. Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo nono, mense mayo.

Nous n'avons pas retrouvé l'acte de cette donation faite par Thomas de Bruyères, mais nous avons vu ce seigneur confirmer, en 1234, le don des dîmes de Dolleinville, fait par Pierre de Dolleinville, nº CCCLI, p. 321. Sceau rond, en cire brune, sur double queue de parchemin. Un écu semé de billettes au lion de...... Légende : S. Gvillelmi de Doleinville. (Gravé.)
Mai. 1279

" Carta nemoris de Boillonel, de compositione inter nos et communitates de Plesseio et de Monceaux. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 122, l. 1, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lestres verront et orrunt, Johan Cocors, prévost de Courbueil, et Johan le Mesnagier, garde du seel de la prévosté de ce devant dit leu, saluz en Nostre Seigneur : Sachent tuit com contenz ait esté meu ja pieça en l'assise de Courbueil, entre religieus homes l'abbé et le couvent des Vaux de Sarnoy, d'une partie, et les communautez des genz, c'est assavoir du Plessie et de Monciaux, de l'autre, surs ce que les devant dites communautez demandoient et requéroient avoir pasturages à leur bestes, à la cinquième fueille passée, és bois des devant diz religieus, abbé et couvent, assis à Bouillonel, en la chastelerie de Courbueil ; emprès mout altercations de paroles d'une partie et d'autre dites et proposées, et pledié mout longuement et en assise pardevant Johan le Saunier, qui lors estoit baillif en ce tens : conneue chose soit à touz présenz et avenir que du contenz devant dit pacefié fu et ordené entre les parties devant dites, présentes en jugement pardevant nous et en assise les devant dites communautez pour eus et frère Guerri, procureur du devant dit abbé et couvent, en ceste manière qui s'ensuit emprès : c'est asavoir que les devant dites communautez ne merront leur bestes, ne par eus ne par autres, és devant diz bois, jeques à tant que les bois devant diz aront sept ans passez et acompliz, l'age passé et acompli des devant diz bois par le serement des devant dites communautez prouvé, il pourront amener leur bestes és devant diz bois, c'est asavoir bues, vaches, toriaux et veaux tant seulement ; et pour chascune beste devant dites, il rendront au devant dit abbé et couvent ou à leur coumandement, demorant à Bouillonel, pour chauscune vache, buef, torel et veel deus deniers tournois, escepté le veel s'il alete, le jor de la feste saint Jaques et saint Phelippe, quant il i enterront, et ensivant chascun an, tant com il viendront, en rendant les deus deniers desurs diz. De rechief il fu ordené entre les parties devant dites, par acort, en jugement et en assise, que se les devant diz bois ainz l'age de sept anz fussent coupez par les religieus devant diz ne par autre, les bestes devant dites i pouroient venir et entrer par la redevance poiant, si com il est dit desurs ; escepté que se il avenoit que les devant diz abbé et couvent ou leur coumandement, des devant diz bois coupoient un arpent, ou deus, ou trois, ou quatre, ou cinc, ou sis, pour leur usaige, que les communautez desurs noumées n'en peussent rien demander ne nulles bestes amener jeques au termes desurs noumez. Et que ce soit ferme et estable, à la requeste des parties, nous avons cez présentes lestres seellées du seel de la chastelerie de Corbueil. Ce fu fet en l'an de l'Incarnation Nostre Seigneur mil deus cenz sessante et dis nuef, ù moys de moy.

Voir la charte nº DCCXVI, p. 672, et la note jointe à cette pièce. Débris d'un sceau rond, en cire brune, sur double queue de parchemin. Une fleur de lis et ce fragment de légende : ........ de Corb....... Au contre-sceau, la même fleur de lis, et pour légende : ..... cas preposit. de Co....
10 apr. 1280, n. s.

" Symonis, presbiteri de Nealpha, " de omnibus bonis suis.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 135, l. 2, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Symon, presbiter leprosarie de Nealpha-Castri, ex devocione quam habebat, ut dicebat, erga religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarnei, confessus fuit se contulisse et concessisse et adhuc contulit et concessit coram nobis ex nunc, in puram et perpetuam elemosinam, donatione facta sollempniter inter vivos, sine spe revocandi, dictis religiosis et eorum monasterio omnia bona sua, mobilia et immobilia, presentia et futura, acquisita et acquirenda, exceptis circa quinque arpentis terre et quadam domo ipsius sita apud Nealpham predictam, et quadam granchia ipsius sita juxta dictam leprosariam, de quibus idem Symon suam poterit voluntatem facere et disponere de dictis terra, domo et granchia, prout sibi viderit expedire, retento etiam a dicto Symone penes se in dictis bonis concessis, quamdiu vixerit, usufructu. Et promisit, etc..................

In cujus rei testimonium, memoriam et munimen, presentes litteras dedimus dictis religiosis, ad peticionem dicti Symonis, sigilli nostri munimine roboratas. Datum anno Domini Mº CCº LXXº nono, die mercurii post Isti sunt dies, mense aprilis.

Signé : « J. Fland....

Nous avons déjà vu une donation de ce même Simon, nº DCLXXXIV, p. 637.
10 apr. 1280, n. s.

Sententia contra Riqueudim, dictam la Loisdarde, super duodecim boissellos, tam avenæ quam bladi, annui redditus.

Original en parchemin. — Inv., p. 78, l. 7, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, officialis Rothomagensis, salutem in Domino : Noveritis quod cum diceret procurator religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, nomine procuratorio dictorum religiosorum et monasterii sui predicti, contra Riqueudim, dictam la Loisdarde, viduam, relictam Reginaldi Boutefoie, quod cum ipsi religiosi ac eorum predecessores fuissent ac essent in possessione vel quasi percipiendi et habendi, singulis annis, sex boissellos avene et sex boissellos bladi mistilionis, ad mensuram de Vernone, annui redditus, per manus tenentis seu tenentium quasdam terras sitas in parrochiis de Tylly et de Hericuria, alia si necesse esset ostensione declaranda, dicta Riqueudis easdem terras tenuerat et tenebat, et cessaverat in solucione dicti redditus per quinque annos ultimo preteritos, sibi dictum redditum contra eorum voluntatem retinendo, eosdem religiosos et monasterium suum predictum sua possessione vel quasi predicta spoliando et spoliatos detinendo contra voluntatem eorumdem. Quare petebat idem procurator, nomine quo supra, predictam Richeudim condempnari a nobis et compelli ad restituendum sibi suam possessionem, nec non et ad reddendum sibi triginta boissellos avene et triginta boissellos bladi mistilionis de arreragiis antedictis, sub estimatione quanti plurimi valuerat a tempore more, quod estimat idem procurator ad valorem seu summam quadraginta quatuor solidorum parisiensium, rationibus antedictis. Lite super premissis, coram nobis, legitime contestata, jurato de calumpnia posito et responso, testibus productis, receptis juratis corum, attestationibus publicatis, in scriptis redactis et a nobis diligenter inspectis, totoque processu habito coram nobis inter ipsas partes a nobis diligenter inspecto, omnibusque rite peractis, juris ordine in omnibus observato, communicato prudencium virorum ac juris peritorum consilio, concluso in causa, dieque mercurii post Isti sunt dies, ad quam diem citata erat perempter coram nobis dicta Riqueudis contra dictos religiosos ad audiendum jus a nobis reddi in dicta causa, dicta die dictis religiosis coram nobis comparentibus per Lambertum de Sancto-Patricio, clericum, procuratorem suum sufficienter instructum, dicta Riqueude absente, per contumaciam propter quod ipsam reputavimus contumacem, qua reputata contumace ipsam Riqueudim eisdem religiosis condempnamus ad restituendum suam possessionem vel quasi undecim boissellorum et dimidii tam avene quam bladi, de quibus fit mentio in processu, nec non et ad reddendum eisdem pro quinque annis preteritis, pro quolibet, undecim boissellos et dimidium pro tempore predicto, sub estimacione quinque solidorum parisiensium, pro quolibet dictorum quinque annorum, eandem Riqueudim super aliis in petitione eorumdem contentis per nostram diffinitivam sentenciam absolventes, salvis expensis dictorum religiosorum quatenus obtinuerunt in causa predicta. Quod omnibus quorum interest et interesse contigerit, tenore presencium facimus manifestum. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo, die mercurii predicta.

Signé : « Vilers Blesensis.

25 apr. 1280

" De quatuor solidis redditus et uno capone emptis per Radulfum Toroude. "

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 4, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Petrus, dictus Malet, prepositus Vernonensis, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes, dictus Saliens-in-bonum, recognovit se, de assensu et voluntate Petronille, uxoris sue, et omnium heredum suorum, vendidisse et concessisse Radulpho, dicto Touroude, fabro, quatuor solidos parisienses et unum caponem annui redditus, quos idem Johannes habuit et percipere consuevit ab Ysabelli, relicta [Petri le Charon], de parrochia de Hericuria, vidua, annuatim in festo sancti Remigii, sitos super una acra terre [arabilis], in parrochia de Tilliaco, inter terram religiosorum abbatis et conventus Vallium Sarnei, ex una parte, et terram canonicorum de Sallicosa, ex altera, pro viginti quatuor solidis parisiensibus, etc.....

In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonis huic presenti carte, ad peticionem partium, dignum duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo, die jovis post Resurrectionem Domini.

Voir note 1, p. 747. Voir nº DCCXCII, p. 746.
Jun. 1280

" Littera domini Anselmi de Caprosia, de nemore quod dedit nobis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 123, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, nos Anselmus de Caprosia, miles, dominus Medie Curie, et Beatrix, uxor dicti Anselmi, salutem in Domino : Notum facimus quod unanimi assensu damus et concedimus, ex nunc in perpetuum, in puram et perpetuam elemosinam, et ob animarum nostrarum et antecessorum nostrorum remedium, pure et simpliciter, sine spe revocandi, sani corpore et incolumes ac etiam inter vivos, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnayi, centum arpenta nemoris, cum proprietate fundi, prout dictum nemus se comportat in longitudine et latitudine, situm in sepe seu haia de Eveta super Valles Sarnayi, contiguum, ex uno latere, nemoribus nobilis viri domini Guidonis Mirapicis, et ex altero latere, nostris nemoribus, et ex altero, nemoribus dictorum religiosorum, necnon et ex altero, nemoribus Johannis de Mairoles, armigeri. Que centum arpenta nemoris nos tenebamus et possidebamus conjuges insimul, ex empto quod feceramus nos Anselmus a Petro de Chaudon, armigero, pro certo precio antequam matrimonialiter conjugati fuissemus nos et dicta Beatrix, quod nemus tenebat a nobis Anselmo in feodum idem Petrus, et quod feodum nos tenebamus a nobili viro domino Caprosie. Volumus et concedimus, etc................. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigillorum nostrorum munimine duximus roborandas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo, mense junio, mense junio.

En 1300, le même Anselme, ou plutôt Anseau, de Chevreuse, et sa femme, font un compromis avec le chapitre de Chartres pour mettre en arbitrage certain droit de voirie que les parties prétendaient respectivement au Gué-de-Longroy. (Inv. du chap. — C. 115, C, nº1.) L. M. Voir nos DCCLXIII et DCCLXXVI, p. 719 et 732, et les notes jointes à ces pièces. Deux sceaux en cire verte, sur lacs de soie.Sceau d'Anseau. — Rond. Écu de........, a la croix de........, cantonnée de quatre lionceaux de......... Légende : † Sigillvm An.........sie militis. Contre-sceau de plus petite dimension, aux mêmes armes. Légende : † Con. Anselmi de Caprosia militis. — Il est certain qu'Anseau appartenait à la famille de Chevreuse. En attendant le travail que M. le duc de Luynes prépare sur les anciens seigneurs de Chevreuse, au sujet desquels il a rassemblé plus de six cents pièces originales, nous nous bornerons à faire remarquer ici la manière dont le célèbre porte-oriflamme différencie ses armes de celles de la branche aînée de sa famille. — Il existe aux archives de Seine-et-Oise, fonds de Saint-Martin de Pontoise, un sceau et un contre-sceau de Guillaume de Gisors, chevalier (1245) : le sceau porte, aux couleurs près, le même écusson que celui d'Anseau, mais sur le contre-sceau on ne retrouve qu'un lion sans légende.Sceau de Béatrix. — Ogival. Une dame debout, tenant un faucon. Légende : † S. Beatricis domine Medie Cvrie (Gravé). A. M.
1 jul. 1280

" A domino Petro de Cauda-d'Ez, milite, de venditione omnium que idem Petrus habebat ibidem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 76, c. 6, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis tam presentibus quara futuris, presentes litteras inspecturis, Petrus de Portu, tunc temporis prepositus de Vernone, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod dominus Petrus de Cauda-d'Ez, miles, filius Guichardi de Cauda-d'Ez, militis, defuncti, vendidit, concessit et hac presenti carta confirmavit, et se vendidisse, concessisse et hac presenti carta confirmasse recognovit Johanni de Pormor, dicto Chevalier, quicquid habebat, tempore confectionis presencium litterarum, apud Caudam-d'Ez, tam in domibus, masuris, curtillagiis quam in terris arabilibus, pascuis et pasturis, silvis seu nemoribus, redditibus et censibus, necnon et in serviciis hominum, campartibus et in quibuscumque aliis rebus, quocumque nomine censeantur, et in quibuscumque locis sitis vel existentibus, pro centum libris parisiensibus, etc...........

Quarum rerum superius expressarum situs et loca, ad majorem certitudinem habendam, sunt in locis subscriptis designata et contenta, videlicet tota masura sua, cum nemore et clausura, sita in territorio de Cauda-d'Ez, juxta chiminum de Heubecort, ex una parte, et nemus Gaceii et Thome, ex altera ; item una pecia terre arabilis, sita in territorio quod dicitur Parvus-Campus, juxta terras canonicorum de Salicosa, ex una parte, et chiminum de Bosco-Girelmi, ex altera, pro qua pecia debentur annuatim tres denarii parisienses domino de Bosco-Girelmi ; item una pecia in eodem campo, juxta dictum cheminum, ex una parte, et terras Thome de Cauda-d'Ez, ex altera ; item una alia pecia, juxta terram Ysabellis la Charronnesse et terram Guillermi Renoudi, ex una parte, et terram que fuit Thome Castellani, ex altera ; item una pecia in territorio quod dicitur la Croiz du Luat, juxta chiminum de Gaenneio et de Andeliaco, ex una parte, et terram canonicorum de Salicosa, ex altera ; item una pecia in territorio quod dicitur la Mare Benooiton, juxta terram Thome, ex una parte, et maram, ex altera ; item una pecia in territorio quod dicitur le Murgier Malemouche, juxta terras que fuerunt domini Johannis de Heubecort, militis, ex una parte, et terras canonicorum de Salicosa, ex altera ; item una pecia in territorio quod dicitur Campus du Noier, juxta terram Gaceii, ex una parte, et terram canonicorum de Salicosa, ex altera ; item una pecia, juxta le Frou de la Vile, ex una parte, et terras Guillelmi Renoudi, ex altera ; item quatuor alie pecie in feodo Elye de Flouri, quarum prima pecia sita est juxta nemus, ex una parte, et terram Robini Loidart, ex altera ; secunda pecia, juxta terram Richeudis la Loidarde, ex una parte, et terram Agnetis de Corvile, ex altera ; tercia pecia, inter terras dictarum Richeudis et Agnetis, ex utraque parte ; quarta pecia, juxta chiminum de Andeliaco, ex una parte, et terram que fuit Johannis Benooit, ex altera, etc.......

In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonensis, ad peticionem prefati Petri, militis, una cum sigillo suo, presenti carte dignum duximus apponendum. Actum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo, die lune ante festum beati Thome apostoli.

Jul. 1280

" De uno hebergamento nobis vendito ab Alicia, quondam relicta Johannis Monachi de Bercheriis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 15, l. 6, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, magister Guillelmus de Leugis, canonicus Carnotensis, prebendarius apud Bercherias-Maingoti, salutem in Domino : Noveritis quod Aalicia, relicta Johannis, dicti Monachi, recognovit se vendidisse et nomine venditionis concessisse abbati et conventui abbacie de Vallibus de Sarneio medietatem unius herbergamenti cum pertinenciis, quam dicebat se habere, partim ex hereditate sua et partim ex acquiramento suo, sitam apud Bercherias-Maingoti, inter herbergamentum Auberti Vicini, ex una parte, et herbergamentum Odini de Torceio, ex altera, in censiva Johannis Danielis, pro precio quadraginta solidorum carnotensium ; renuncians, etc........

Pro qua garandizatione facienda dicta venditrix predictis emptoribus unam minam terre semeure, quam dicebat se habere, ex acquiramento suo, sitam in territorio de Bercheriis, juxta terram capituli Carnotensis, ex una parte, et terram Gaufridi Loipaut, ex altera, in contraplegium assignavit. In cujus rei testimonium et munimen, nos, ad peticionem dictarum parcium, presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXXº, mense julii.

27 aug. 1280

" Radulphus Thorouda, de terra de Cauda-d'Ez et IIII solidis et uno capone annui redditus. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 8, nº 25. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis tam presentibus quam futuris, presentes litteras inspecturis, Petrus de Portu, tunc temporis prepositus Vernonensis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod cum Radulphus, dictus Toroude, faber, pre ceteris religiosis summam habeat et a multo tempore habuerit, ut asseruit coram nobis, affectionem et devotionem erga monasterium Vallium Sarnaii et erga religiosos ibidem Deo servientes et servituros, tam ratione dilecti filii sui Jacobi qui ibidem suscepit habitum monachalem, quam ex multis aliis causis, dictus Radulphus, habita super hoc diligenti deliberatione, de assensu et voluntate Aelicie, uxoris sue, dedit, contulit et concessit Deo et dicto monasterio ac religiosis ibidem Deo servientibus et servituris, in puram, liberam et perpetuam elemosinam, unam acram terre arabilis, sicut se proportat in longum et in latum, sitam in parrochia de Tylliaco, inter terram religiosorum virorum abbatis et conventus de Sarnaio, ex una parte, et terram Johannis Benedicti de Tylliaco, ex altera ; quam acram terre Ysabellis, relicta Petri le Charon, de parrochia de Hericuria, dicto Radulpho vendidit, in viduitate sua constituta. Preterea dictus Radulphus similiter dedit et concessit eisdem religiosis quatuor solidos parisienses et unum caponem annui redditus, quos Johannes, dictus Sailenbien, eidem vendidit super dictam acram terre, percipiendos annuatim, in festo sancti Remigii : tenendam et in perpetuum jure hereditario possidendam predictam acram terre, cum dictis quatuor solidis parisiensibus et uno capone annui redditus, prefatis religiosis et eorum successoribus, libere, quiete et pacifice, absque aliqua dictorum Radulphi et Aelicie, ejus uxoris, vel hereduni suorum reclamatione de cetero facienda. Promiserunt etiam prefati Radulphus et Aelicia, ejus uxor, etc................ Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, sigillum prepositure Vernonensis, ad petitionem dictorum Radulphi et Aelicie, ejus uxoris, huic presenti carte dignum duximus apponendum. Actum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo, die martis ante Decollationem sancti Johannis Baptiste.

Voir nº DCCXCII. p. 746. Voir nº DCCCXI, p. 770. Fragment de sceau en cire verte, sur double queue de parchemin. On aperçoit sur le sceau une fleur de lis, et sur le contre-sceau ce débris de légende : ........ dv Port. — Nous trouverons ce contre-sceau bien conservé en 1286.
7 sept. 1280

" Donatio Bosci-Giraume a Henrico-Johanne, Ysabelle et Johanne Borel, et mortificatio domini Johannis de Bosco-Giraume de eodem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 72, l. 1, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis tam presentibus quam futuris presentes litteras visuris, Johannes de Bosco-Girelmi, miles, salutem in [Domino : Noverit] universitas vestra quod Henricus Johannis, Ysabellis, ejus uxor, Johannes, dictus Borel, et Maria, ejus uxor, homines mei, residentes et tenentes mei, recognoverunt se, de communi assensu suo et voluntate omnium heredum suorum, vendidisse, concessisse et hac presenti carta confirmasse religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii unam acram et dimidiam terre arabilis, sitam in territorio de Bosco-Girelmi, juxta terram monachorum de Sarnaio, et juxta terram Guillelmi Rabonel, et juxta terram Henrici de Porta, pro sexaginta solidis parisiensibus ; et in perpetuum jure hereditario possidendam predictam acram terre et dimidiam dictis religiosis et eorum successoribus, libere, quiete et pacifice, absque aliqua eorumdem vel heredum suorum reclamatione de cetero facienda. Promiserunt quoque, etc...................

Quod si predicti religiosi, occasione venditionis et concessionis istius vel pro defectu garantie dictorum venditorum, aliqua dampna seu deperdita incurrerint, ipsi venditores obligaverunt eis in contraplegium duas pecias terre arabilis, quarum una sita est in territorio quod vocatur le Buisson-Gerout, inter terram Humberti de Sancto Sulpitio, ex una parte, et terram dicti Henrici Johannis, ex altera ; et altera sita est inter terram Guilloti Porcel, ex una parte, et chiminum domini regis, ex altera, [qui ducit à la.............]. In cujus rei testimonium, ad petitionem dictorum religiosorum et venditorum, una cum sigillis eorumdem venditorum, sigillum meum presentibus duxi apponendum. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo, die sabbati post Nativitatem beate Marie Virginis.

Cet acte conserve encore les attaches des cinq sceaux qui y furent apposés ; malheureusement ils sont tous perdus ; celui du milieu, en cire brune, offre seul quelques débris, mais complétement informes.
15 sept. 1280

" Domini de Bosco-Girelmi, de venditione sex acrarum et dimidie in parrochia Sancti Sulpicii. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri presentes litteras inspecturi, quod ego Johannes de Bosco-Girelmi, miles, et ego Agnes, ejusdem militis uxor, de communi assensu, etc. (ut in charta nº DCCXCIII, p. 747, usque ad : de terra antedicta).................

Si vero prefati religiosi, occasione premissorum vel pro defectu garancie nostri vel heredum nostrorum, aliqua dampna seu deperdita incurrerint, ego prenominatus Johannes, miles, et ego Agnes, ejus uxor, obligavimus in contraplegium duas acras terre arabilis, quas habemus in territorio quod dicitur ad Crucem Domine, sitas inter terram Petri Bellomi, alucarii, ex una parte, et terram Richardi de la Roche et Odonis Castellani, ex altera, ad omnia dampna et deperdita sua, valore ad valorem, si necesse fuerit, plenarie restauranda ; que dampna et deperdita poterunt declarare proprio sacramento cujuslibet persone de collegio ipsorum. In cujus rei testimonium, sigilla nostra presenti carte dignum duximus apponenda. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo, die dominica in octabis Nativitatis beate Marie Virginis.

Les deux sceaux de Jean et d'Agnès ont déjà été décrits : voir note I, p. 748. Ils sont tous deux gravés.
15 sept. 1280

De mortificatione unius acre et dimidie empte a Henrico Johannis et ejus uxore. "

Original en parchemin. — Inv., p. 72, l. 1, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis tam presentibus quam futuris presentes litteras inspecturis, Johannes de Bosco-Girelmi, miles, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod cum Henricus Johannis, Ysabellis, ejus uxor, Johannes, dictus Borel, et Maria, ejus uxor, homines mei, residentes et tenentes mei, vendiderint et concesserint religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii unam acram et dimidiam terre arabilis, sitam in territorio de Bosco-Girelmi, juxta terram monachorum de Sarnaio et juxta terram Guillelmi, dicti Rabonel, et juxta terram Henrici de Porta, pro sexaginta solidis parisiensibus ; de qua acra terre et dimidia dicti homines mei michi reddere consueverant tres denarios annui redditus, ego predictus Johannes, miles, dominus capitalis dictorum hominum et dicte acre terre et dimidie, intuitu pietatis et pro salute anime mee et antecessorum meorum, dictam venditionem, dictis religiosis factam, ratam habeo et gratam. Volo etiam et concedo quod ipsi dictam acram terre et dimidiam teneant in perpetuum, in proprios usus suos et in manu mortua, absque ulla reclamatione mei vel heredum meorum de cetero facienda. Et de dictis tribus denariis censualibus dedi eisdem religiosis et eorum successoribus duos denarios, ita quod de cetero non teneantur solvere michi vel heredibus meis nisi unum denarium in recognitionem dominii capitalis. Et in horum omnium testimonium, ad peticionem dictorum religiosorum et venditorum, sigillum meum, una cum sigillis eorumdem venditorum, presenti carte dignum duxi apponendum. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo, die dominica post Nativitatem beate Marie Virginis.

Voir nº DCCCXVI, p. 775. Le parchemin n'offre qu'une seule fente pour le passage des attaches, bien que le texte de l'acte annonce plusieurs sceaux.
12 nov. 1280

Carta Johannis Militis, de Pormor, de omnibus bonis suis.

Original en parchemin. — Inv., p. 78, l. 7, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, officialis Rothomagensis, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes, dictus Miles, et Emmelina, ejus uxor, de parrochia de Pormor, ut dicebant, recognoverunt et confessi sunt se dedicasse, contulisse et penitus concessisse, intuitu karitatis et pro salute animarum suaram, Deo et beate Marie et monasterio beate Marie de Vallibus Sarnaii et religiosis ibidem Deo deservientibus et etiam deservituris, et etiam dedicarunt, contulerunt et concesserunt se et omnia bona sua, mobilia et immobilia, ubicumque et in quibuscumque existencia, acquisita et acquirenda, sitta in parrochiis de Pormor, de Tylliaco et alibi, quocumque nomine censeantur, tenenda et im perpetuum possidenda dictis religiosis et eorum successoribus, in puram, liberam et perpetuam elemosinam, absque contradictione dictorum conjugum et heredum suorum super hoc facienda ; ita tamen quod dicti religiosi tenentur et amodo tenebuntur eisdem conjugibus, quamdiu vixerint seu eorum alter, victum, vestitum et calciamentum et alia victualia sibi necessaria sufficienter invenire et de eisdem ipsis conjugibus legitime providere. Quod omnibus quorum interest et interesse contigerit, tenore presentium, ad peticionem et supplicationem dictorum conjugum, tenore presencium facimus manifestum. Datum die martis post festum sancti Martini hyemalis, anno Domini Mº CCº octogesimo.

Jean a toujours été appelé Chevalier. Voir nos DCCLXXIII, DCCLXXIV et DCCLXXXV, p. 730, 731 et 740.
Dec. 1280

De donis Hemardi de la Marche in valle de Pecosa et in valle de Lymoiis.

Original en parchemin. — Inv., p. 141, l. 1, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

R[anulfus], Dei gratia, Parisiensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino : Notum facimus quod Hemardus de la Marche, armiger, et domina Maria, uxor ejus, domina de Limoiis, relicta quondam nobilis viri domini Johannis de Geri, militis, dederunt et concesserunt, in perpetuam elemosinam, fratribus et ecclesie Vallium Sarnaii quatuordecim arpenta terre vel eo circa, sita in valle juxta Pescosam, tenentia, ex una parte, chemino vallis de Lymoiis, tendenti et ascendenti de dicta valle de Lymoiis ad Pescosam, et ex alia parte, terris dictorum fratrum, quas habuerunt ex dono Gauterii de Lymoiis, dicti Rochart, et a parte inferiori tenentia rivulo de Vernoelle, qui rivulus fluit et decurrit per terram Heloyni de Balisy, scutiferi. Et etiam dederunt predictis fratribus quinque denarios censuales super prata dictorum fratrum, videlicet quatuor denarios super quandam peciam prati siti in valle de Lymoiis, et unum denarium super unum quarterium prati quod fuit Johannis Bourguinete, tenentis prato dictorum fratrum et prato sancti Lazari de Lymoiis. Nos autem, ad preces dictorum Hemardi et domine Marie, uxoris ejus, presentes litteras predictis fratribus sigillo nostro dedimus sigillatas. Actum anno Domini millesimo CCº LXXXº, mense decembri, decembri, decembri.

Voir nº CXXVI. p. 144.
Mart. 1281, n. s.

De decem et octo sextariis frumenti capellæ de Ablon debitis.

Original en parchemin scellé. — Arch. de l'Empire, sect. Dom. Cart. S. 2,082. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Th[omas], dictus abbas Vallium Sarnaii, totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino sempiternam : Noveritis nos debere religiosis viris Petro de Alyes et sociis ejus, pro capella de Ablon, decem et octo sextarios frumenti, in nostra grangia de Alyes, annis singulis, capiendos. Et quia dicti religiosi, presbiter videlicet et socii ejus, instrumentum super hoc non habebant, nos, mera gratia et pro bono pacis et concordie, eisdem religiosis presentes litteras sigillo nostro dedimus sigillatas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo, mense martio.

Cet acte fut vidimé en 1282 par l'official de Paris : Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Noveritis nos, anno Domini millesimo CCº octogesimo secundo, die mercurii ante festum beati Thome apostoli, litteras inferius annotatas vidisse et recepisse sub hac forma : « Transcriptionem autem harum litterarum fecimus, salvo jure cujuslibet. Datum anno et die predictis. Les auteurs du Gallia christiana ont publié cette pièce, t. VII, col. 891. Débris de sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. On n'aperçoit plus que les pieds et le bas de la robe de l'abbé. Dans ce même carton se trouvent deux sentences du Châtelet relatives à cette rente de dix-huit setiers de froment. La première, du 27 avril 1439, condamne les religieux des Vaux de Cernay à payer ladite rente et les arrérages à l'abbaye de Saint-Victor de Paris. La seconde, du 13 février 1563, maintient les religieux de Saint-Victor dans le droit de percevoir cette rente, et leur adjuge leurs conclusions, comme demandeurs en cas de saisine et nouvelleté.
17 mai. 1281

" Mortificatio Guiardi Harouel, de III virgatis terre nobis collatis a Roberto de Pormor. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 97, l. 3, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Guiardus, dictus Haroel, salutem in Domino : Notum facio quod cum Richardus de Landa, de assensu et voluntate Ameline, uxoris sue, et omnium heredum suorum, vendidisset et concessisset Roberto de Pormor et heredibus suis tres virgatas terre arabilis, sitas in parrochia de Heubecuria, inter chiminum quod ducit de Ganeio ad Andeliacum, ex una parte, et terram Guillermi Postel, ex altera, pro sexaginta solidis parisiensibus ; de quibus tribus virgatis terre dicti Richardus et Amelina, ejus uxor, homines mei, residentes et tenentes mei, michi reddere consueverant quinque denarios capitalis census, in festo sancti Remigii ; et dictus Robertus de Pormor se et sua, et specialiter tres predictas virgatas terre, contulerit viris religiosis abbati et conventui de Sarnaio, ego predictus Guiardus, dominus capitalis dictorum hominum et dicte terre, predictam collationem dicte terre dictis religiosis a dicto Roberto factam, ratam habeo et gratam, propter undecim solidos parisienses, quos propter hoc a dictis religiosis pre manibus recepi et de quibus teneo me pro pagato. Volo etiam et concedo quod ipsi religiosi et eorum successores dictam terram teneant in perpetuum, in proprios usus suos et in manu mortua, absque ulla reclamatione mei vel heredum meorum in posterum facienda. Ego vero prefatus Guiardus et heredes mei dictam terram prefatis religiosis et eorum successoribus tenemur garantizare, etc............................

In quorum omnium testimonium, ego predictus Guiardus, ad petitionem dictorum religiosorum et venditorum, sigillum meum, una cum sigillo venerabilis viri decani de Vernone, presenti carte dignum duxi apponendum. Actum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo primo, die sabbati ante Ascensionem Domini.

Voir nº DCCXCVIII, p. 754. Sceau en cire verte, sur double queue de parchemin. Une étoile. Légende : ...... Gviardi Harve...
Jul. 1281

" Roberti Vaignart, de tribus solidis annui redditus nobis datis apud Vernonem. "

Original en parchemin. — Inv., p. 80, l. 9, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Robertus Vaingnart, de voluntate et assensu Ysabellis, uxoris mee, presentis et consencientis, voluntarie, non coacte, necnon et heredum meorum, dedi et concessi, intuitu pietatis et pro salute anime mee et antecessorum meorum, in puram, liberam et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii tres solidos parisienses annui redditus, sitos et assignatos super domum Petri Hulequin et super totam masuram sitam in Gamilleio, inter masuram Stephani Prepositi, ex una parte, et masuram Johannis le Chaucheis, ex altera, percipiendos et habendos annuatim, in festo Omnium Sanctorum, per illos qui dictam masuram tenuerint, libere, quiete et pacifice, sine ulla reclamatione mei vel heredum meorum, vel dicte uxoris mee, vel heredum suorum, im perpetuum facienda. Et ego dictus Robertus et heredes mei, uxor mea et heredes uxoris mee, predictos tres solidos parisienses prefatis religiosis im perpetuum garantizare tenebimur contra omnes mortales. In cujus rei testimonium, sigillum meum presentibus litteris apposui, una cum sigillo dicte uxoris mee, et una cum sigillo venerabilis viri decani Vernonis, ad majorem confirmationem, presentibus litteris apposito. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo primo, mense julio.

5 sept. 1281

Martinus IIIIus, de omnibus privilegiis et immunitatibus abbatiæ.

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Martinus, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii beate Marie de Vallibus Sarnai, salutem et apostolicam benedictionem : Cum a nobis petitur quod justum est et honestum, etc. (ut in charta nº DCLXXXI, p. 635).............

Datum apud Urbem-Veterem, nonis septembris, pontificatus nostri anno primo.

Dec. 1281

" Johannis de Mandrosa armigeri et Johanne, uxoris ejus, de quatuordecim arpennis nemorum et de pascuis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 95, l. 1, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Johannes de Mandrosa, armiger, et Johanna, uxor mea, salutem in Domino : Notum facimus quod, ob remedium animarum nostrarum et predecessorum nostrorum, spontanea voluntate, non coacta, concedimus, laudamus, donamus ac etiam approbamus, donatione facta sollempniter inter vivos, in perpetuum, sine spe revocandi, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, in nemoribus nostris, que dicuntur nemora de Alneolo, quatuordecim arpenta nemorum cum fundo terre, de quibus quatuordecim arpentis nemorum supradictis decem contigua sunt nemoribus de Vicinis, ex una parte, et ex altera, nemoribus que vulgariter vocantur nemora de Pouiers. Et dicta decem arpenta nemorum de quatuor metis signata sunt et possunt scindi a tenentibus dictorum decem arpentorum nemorum de consuetudine approbata, quocienscunque sibi placuerit et viderint expedire, prout a nobis et ab antecessoribus nostris est consuetum ; alia quatuor arpenta nemorum residua sita sunt juxta sex arpenta nemorum que fuerunt Symonis de Mandrosa, fratris nostri, domini de Huenneria, et devenerunt religiosis antedictis ex donacione Simonis, supradicti, de Mandrosa, armigeri. Insuper damus et concedimus dictis religiosis pascua sive pasturas quibuscunque peccoribus sive etiam animalibus suis, que habent vel habituri sunt de cetero apud Orphinum, sine aliquo redditu, exactione vel costuma ab eisdem religiosis nobis vel nostris heredibus in perpetuum solvendis. In omnibus nemoribus nostris que habemus ex hereditate nostra in nemoribus memoratis, que dicuntur nemora de Alneolo, et in nemoribus que dicti religiosi, ex nostra donatione, prout superius est expressum, tenent et possident, in perpetuum dictam libertatem concedimus ac etiam approbamus ; necnon et omne jus et dominium ex nunc de omnibus pascuis sive pasturis, cum predictis quatuordecim arpentis nemorum, moventibus ex nostra propria hereditate et de omnibus nemoribus que mater nostra tenet in dote sive dotalicio et in omnibus aliis arpentis nemorum sitis in loco prenominato in dictos religiosos penitus transferentes. Et quia homines de Orphino possunt in dictis nemoribus nostris, elapso quinquennio post excisionem eorum nemorum, ponere animalia sua ad pascendum in predictis nemoribus nostris, ex usu et consuetudine longa actenus approbata, tamen nos volentes dictis religiosis facere graciam specialem, damus et concedimus eisdem religiosis potestatem et licentiam generalem in perpetuum ponendi animalia sua seu peccora sua quecunque ad pascendum, in predictis nemoribus, a triennio excisionis facte noviter in eisdem. Damus etiam et concedimus dictis religiosis ne peccora seu animalia sua possint extrahi, a nobis sive a nostris, ad aliquam prisionem, extra Orphinum, pro aliquo forefacto nobis illato ab eisdem in nemoribus antedictis ; set cum forefecerint in dictis nemoribus apud Orphinum in curia presbiteri teneantur, et ne cogantur religiosi prefati a nobis seu a nostris solvere majorem emendam de suis animalibus cum forefecerint, quam solent homines de Orphino de suis solvere, videlicet unum denarium pro quolibet animali : promictentes autem quilibet nostrum, fide media, quod servabimus dictos religiosos quictos et immunes, nec non et etiam indampnes ab omnibus emendis quas possent levare forestarii nostri a predictis religiosis, ratione districtionum quas babent in nemoribus antedictis. Promittimus insuper, etc..............................

In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras religiosis predictis, una cum sigillo meo et sigillo predicte Johanne, uxoris mee, tradidimus sigillatas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo primo, mense decembris.

Voir nos DCCLXXXVI et DCCXC, p. 741 et 745.
Jan. 1282, n. s.

" Admodiatio terre de Sancto Ferreolo juxta Bollonnel, ab abbatissa Sancti Antonii prope Parisius. "

Original en parchemin. — Inv., p. 31, l. 12, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hoc visuris, soror Agnes, humilis abbatissa monasterii Sancti Anthonii juxta Parisius, Cisterciensis ordinis, totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino sempiternam : Noverint universi quod nos tradidimus et concessimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, ejusdem ordinis, Parisiensis dyocesis, quamdam peciam terre arabilis quam habemus in territorio de Sancto Ferreolo, usque ad duodecim annos, continuos et ex nunc continue computandos, ad annuam pensionem triginta solidorum parisiensium, nobis reddendorum et solvendorum quolibet, durante dicto termino, scilicet ad festum beati Remigii viginti solidos parisienses, quos ipsi habent et percipiunt super pedagio de Essona juxta Corbolium, et decem solidos parisienses, super celario eorumdem sito Parisius, in vico Ferri, subtus palacium de Terminis, in festo predicto. In cujus rei testimonium et memoriam, sigillum nostrum presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo CCº LXXXº primo, mense januario.

Sic, forsan pro Feni, la rue au Foin, dont il est si souvent question dans ce Cartulaire, et qui se trouve derrière le palais des Thermes.
10 mart. 1282, n. s.

" Johannis de Capella et uxoris ejus, de venditione unius pecie terre in territorio de Cauda-d'Aez. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 77, l. 6, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Johannes de Capella et ego Sibilla de Capella, ejus uxor, de communi assensu nostro et bona voluntate nostra, vendidimus et concessimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii unam petiam terre arabilis, sitam in territorio de Cauda-d'Aez, inter terram Petri de Tourni, ex una parte, et terram Richeudis, relicte Johannis Selles, ex altera ; de qua pecia terre nos reddere consueveramus Gacio de Cauda-d'Aez, armigero, annuatim tres denarios annui redditus ; tenendam et jure hereditario in perpetuum possidendam et habendam dictam peciam terre predictis religiosis et eorum successoribus, libere, quiete et pacifice, absque aliqua nostri vel heredum nostrorum reclamatione de cetero facienda, pro quadraginta solidis turonensibus, etc........................

Et in horum omnium testimonium et perpetuam firmitatem, nos predicti Johannes et Sibilla, ejus uxor, ad majorem confirmationem, sigillum venerabilis viri decani Vernonis presentibus litteris, una cum sigillis nostris, petiimus et procuravimus apponi. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo primo, die martis post Letare Jerusalem.

Sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Légende : S. Iohis de Capella.
10 mart. 1282, n. s.

" Hugo de Villaribus, miles, et uxor ejus, de mortificatione VI acrarum terre et dimidia. "

Original en parchemin. — Inv., p. 97, l. 3, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Hugo de Villaribus, miles, et domina Milesendis, ejus uxor, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod cum dilecti nobis religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii acquisivissent sibi per Jobannem, dictum Chevalier, redditum ac donatum suum et ex causa emptionis sex acras terre arabilis et dimidiam in parrochia de Heubecourt, sitas in feodo nostro, scilicet unam peciam in territorio quod dicitur la Croiz du Luat, juxta chiminum de Gaaneio et de Andeliaco, ex una parte, et terram canonicorum de Salicosa, ex altera ; item unam peciam in territorio quod dicitur la Mare Beneeton, juxta terram Thome, ex una parte, et maram, ex altera ; item unam peciam in territorio quod dicitur le Murgier Malemouche, juxta terras que fuerunt domini Johannis de Heubecourt, militis, ex una parte, et terras canonicorum de Salicosa, ex altera ; item unam peciam in territorio quod dicitur Campus du Noier, juxta terram Gacii, ex una parte, et terram canonicorum de Salicosa, ex altera. Et dictis religiosis dedissemus in preceptis de ponendo dictam terram extra manum mortuam ad jura feodi nostri laicalis conservanda, et ipsi nobis in hoc obedientes parati fuissent hoc facere ; nos, intellecta eorum humilitate et obediencia, de communi consilio nostro et de voluntate Almarrici, primogeniti nostri, et aliorum liberorum nostrorum, volumus, promittimus et consentimus, et hac presenti carta confirmamus, intuitu pietatis et pro salute animarum nostrarum, quod dicti religiosi habeant et teneant sibi et successoribus suis, in proprios usus suos et monasterii sui, in perpetuum, dictas sex acras et dimidiam, sicut se proportant in longum et in latum, libere, pacifice et quiete, pro sex libris parisiensibus, quas nobis dederunt in peccunia numerata, etc............................ reddendo etiam nobis et heredibus nostris duos denarios parisienses pro terra antedicta annuatim, in festo sancti Remigii. Ego vero dictus miles et ego dicta Milesendis, uxor ejus, et heredes nostri, dictam terram ab omni impedimento, vexatione et molestia que a nobis vel heredibus nostris possent contingere, accidere vel provenire contra omnes mortales in perpetuum garantizare tenebimur et defendere. Et in horum omnium testimonium et perpetuam firmitatem, nos predicti Hugo et Milesendis, ejas uxor, sigilla nostra presentibus litteris apposuimus. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo primo, die martis post Letare Jerusalem.

Voir nº DCCCXIII, p. 772.
11 mart. 1282, n. s.

" Guillelmi Bidant d'Atyes, dou presorage de demi quartier de vigne et de I denier de cens. "

Original en parchemin. — Inv., p. 65, l. 7, nº 31. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lestres verront, Guillaume Bidant, d'Atys, escuier, saluz : Nous feson à savoir à touz que ge, Guillaume, é donné et otraié et quité, de ma bonne volenté, an pure aumoune, à l'abé et au couvant des Vaus de Sarnei la preinte de demi quartier de vigne ou ilec autour, qui est apelez ou leu de la Boisière. Item il donne à l'abé et au couvent devant dit 1 denier de cens que cele vigne devet à celui Guillaume et toute la seigneurie que il avet an cele vigne devant dite. C'est asavoir pour fere chascun an son anniversoire et pour estre és prières de léanz à tousjouz mes. Et oblige lui et ses hers à ce tenir ferme et estable ce don devant dit. Et an tesmoignage de ceste chose tenir et afermer, je, Guillaume, le certefie an ceste lestre seelée de mon sael, an l'an de grace M. CC. quatre vinz et un, ou mois de marz, la velle de la seint Gringoire.

14 mart. 1282, n. s.

" Gacius, armiger, de Cauda-d'Ez, " de venditione unius peciæ terræ in territorio de Cauda-d'Aez.

Original en parchemin. — Inv., p. 77, l. 6, nº 13 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Gacius de Cauda-d'Aez, armiger, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod cum Johannes de Capella et Sibilla, ejus uxor, vendiderint et concesserint religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii unam peciam terre arabilis, sitam in territorio de Cauda-d'Aez, juxta terram Petri de Tourni, ex una parte, et terram Richeudis, relicte Johannis Selles, ex altera, pro quadraginta solidis turonensibus, de qua pecia terre dicti Johannes et Sibilla, ejus uxor, michi reddere consueverant annuatim tres denarios annni redditus ; ego predictus Gacius, armiger, dominus capitalis dicte petie terre, intuitu pietatis et pro salute anime mee et antecessorum meorum, dictam venditionem dictis religiosis factam, ratam habeo et gratam ; nec non et excambiationem a Richeude, relicta Johannis Selles, dictis religiosis factam de quadam pecia terre, sita in eodem territorio, inter terram predictam dictis religiosis venditam, ex una parte, et terram Johannis Bouvelot, ex altera, de qua pecia terre dicta Richeudis michi reddere consueverat annuatim tres denarios annui redditus de dominio capitali. Volo etiam et concedo quod ipsi religiosi dictas duas pecias terre, scilicet venditam et excambiatam, habeant, teneant et possideant sibi et successoribus suis in perpetuum, in proprios usus suos et monasterii sui et in manu mortua, libere, quiete et pacifice, absque ulla reclamatione mei vel heredum meorum de cetero facienda, pro duodecim solidis parisiensibus, quos dicti religiosi michi dederunt in peccunia numerata, et de quibus teneo me pro pagato. Et de dictis sex denariis censualibus michi et heredibus meis debitis dedi eisdem religiosis et eorum successoribus quatuor denarios, ita quod de cetero non teneantur michi solvere vel heredibus meis nisi duos denarios annuatim, in festo sancti Remigii vel infra octabas, in recognitionem dominii capitalis. Et in horum omnium testimonium et perpetuam firmitatem, ego predictus Gacius sigillum venerabilis viri decani Vernonis, ad majorem confirmationem, presentibus litteris, una cum sigillo meo, pecii et procuravi apponi. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo primo, die sabbati post Letare Jerusalem.

Voir nº DCCCXXVII, p. 787.
17 mart. 1282, n. s.

" Johannis Poupart de Vernone, de venditione tercie partis unius vinee in territorio de Bacon. "

Original en parchemin. — Inv., p. 81, l. 10, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Johannes, dictus Poupart, vendidi et concessi religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii terciam partem unius pecie vinee que fuit Galteri Roussel, site in trelio de Bacon, inter vineam dictorum religiosorum, ex una parte, et vineam Johannis Violete, ex altera, pro duodecim solidis parisiensibus, etc...............

Et ne dicti religiosi vel eorum successores, occasione hujus venditionis et concessionis vel pro defectu garantie mei vel heredum meorum, aliqua dampna sive deperdita incurrerint, obligavi eisdem in contraplegium undecim solidos parisienses annui redditus, quos Adam le Servesier michi debet annuatim de domo sua quam tenet de me, sita in vico qui est subtus ecclesiam beate Marie de Vernone, inter domum heredum Guillelmi as Biffes, ex una parte, et domum heredum Thome le Thareter, ex altera, ad omnia dampna et deperdita sua, valore ad valorem, restauranda, salvo tamen jure domini capitalis. Et in horum omnium testimonium et perpetuam firmitatem, ego predictus Johannes, ad majorem confirmationem, sigillum venerabilis viri decani Vernonis presentibus litteris, una cum sigillo meo, petii et procuravi apponi. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo primo, die martis ante Ramos Palmarum.

20 mai. 1282

" Littera super vendicione domus facta magistro Alberico, tesaurario Senonensi, in vico Vassallorum. "

Original en parchemin scellé. — Arch. du dép. d'Eure-et-Loir, fonds du chap. N.-D. de Chartres, C. 64, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Albericus Cornuti, thesaurarius Senonensis et canonicus Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi nos emisse et nomine emptionis recepisse a religioso viro abbate Vallium Sarnaii, exequtore testamenti seu ultime voluntatis olim venerabilis viri defuncti Guillermi de Maanlia, quondam canonici Carnotensis, cum auctoritate et assensu venerabilium virorum dominorum et amicorum nostrorum decani et capituli Carnotensis, quasdam domos, pro parte canonicales, que fuerunt ipsius defuncti, cum suis pertinenciis, sitas Carnoti, in vico Vassallorum, prope portam Valleie, ad exequtionem testamenti ipsius defuncti spectantes, pro precio quatuor centum librarum carnotensium, terminis et condicionibus infra scriptis solvendarum, cum honere eisdem domibus imposito et annexo. In primis confitemur et asserimus predictas domos fuisse et esse annuo redditu centum solidorum carnotensium antea honeratas, annuatim solvendorum ad anniversarium defuncti Johannis Benedicti et ejus uxoris, ab eisdem decano et capitulo annis singulis celebrandum, sub ista tamen condicione et lege quod quandocumque a possessore dictarum domorum centum libre carnotenses ad emendum dictum redditum centum solidorum dictis decano et capitulo persolventur, ex tunc predicte domus a dicto annuo redditu centum solidorum quite et libere remanebunt, dum tamen solvantur per dimidium annum ante diem ipsius anniversarii celebrandi, ne forsitan illo pro defectu redditus dictum anniversarium sub obsequio defraudari contingat. Recognoscimus etiam quod predictus defunctus prefatis decano et capitulo trecentas libras carnotenses, preter redditum annuum centum solidorum predictorum dictis domibus impositum, in suo testamento legavit ad redditus annuos comparandos pro anniversariis suo, patris sui matrisque sue, singulis annis, ab eisdem decano et capitulo celebrandis, bona sua et specialiter domos suas predictas pro ipsis trecentis libris eisdem decano et capitulo obligando. Que quidem trecentum libre dictis decano et capitulo, ut dictum est, debite solventur terminis et condicionibus infrascriptis, videlicet quod nos tenemur et promittimus prefatis decano et capitulo solvere viginti et octo libras carnotenses infra octabas instantis Nativitatis beati Johannis Baptiste. Vir vero venerabilis dominus Johannes de Albigniaco, noster concanonicus Carnotensis, solvet et solvere tenebitur, infra Pascha Domini proximo venturum, ipsis decano et capitulo septuaginta et duas libras carnotenses, in quibus tenebatur exequtoribus testamenti dicti defuncti, racione exequcionis predicte, ex emptione domorum in Parvo Bello-Videre sitarum, quas inhabitat idem Johannes, olim ad ipsos exequtores, racione dicti testamenti, spectancium. Quam pecunie summam dictarum septuaginta et duarum librarum et obligationem ipsius ipsi exequtores testamenti dicti defuncti, de consensu ipsius Johannis, memoratis decano et capitulo delegarunt. De residuis vero duccentis libris ipsis decano et capitulo debitis tenemur et promittimus nos reddere centum libras infra festum Pasche proximo venturum. Pro quibus centum libris solvendis karissimus consanguineus noster magister Robertus Cornuti tenetur satisfacere ipsis decano et capitulo pro nobis de summa sexaginta librarum carnotensium, et ad hec fructus prebende sue anni presentis, ad petitionem nostram, de consensu ipsorum decani et capituli, specialiter obligavit. Residuas vero centum libras, de dictis trecentis libris ipsis decano et capitulo debitis, tenemur et promittimus eisdem reddere infra aliud Pascha, scilicet infra Pascha quod erit anno Domini Mº CCº LXXXº quarto. Et est actum specialiter et expresse inter nos, ex una parte, et dictos abbatem, decanum et capitulum predictos, ex altera, quod nos, pro quibuslibet centum libris, tenemur annuatim ex nunc solvere ipsis decano et capitulo centum solidos carnotenses tempestive ad prefata anniversaria a dicto defuncto imposita suis temporibus celebranda, quousque de predictis trecentis libris necnon et de centum libris anterioribus, pro redemptione seu acquitatione annui redditus centum solidorum pro anniversario dictorum Johannis Benedicti et ejus uxoris debitorum, eisdem decano et capitulo plenarie fuerit satisfactum. In cujus rei testimonium et munimen, nos predicti Albericus, thesaurarius Senonensis, Robertus Cornuti et Johannes de Albigniaco, canonici Carnotenses, presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda. Datum anno Domini millesimo CCº octogesimo secundo, die mercurii post Penthecosten.

Fragments de deux sceaux de forme ogivale, en cire verte, sur queues de parchemin.Sceau d'Aubry Cornut. — Moïse, en habits sacerdotaux du XIIIe siècle, debout sur le mont Sinaï, la main droite élevée vers le ciel, tient de la gauche les tables de la loi appuyées sur sa poitrine et sur son épaule : de la tête du législateur s'échappent deux jets lumineux en forme de cornes, et dans l'angle supérieur du sceau est un buste à tête nimbée, qui est celui de Jéhovah dictant la loi de son peuple. Légende : S. Alberici Cornuti can. Senon. — C'est ici un des plus curieux emblèmes que le moyen âge ait jamais employés. Aubry Cornut, rien qu'à cause de son nom, se fait représenter sous les traits de Moïse, la tête armée des cornes traditionnelles : c'est assez pour nous faire douter de la modestie du chanoine des églises de Sens et de Chartres. — Nous avons restitué et fait graver ce sceau d'après un autre exemplaire, attaché à une charte donnée en 1273 par Aubry Cornut, alors prévôt d'Ingré, en l'église de Chartres.Sceau de Jean d'Aubigny. — La Vierge tenant l'enfant Jésus ; au-dessous un prêtre à genoux, en prières. Légende : ........ Carno.......
Mai. 1282

" Littera Guillelmi Foucheri de Estrichiaco, " de quibusdam bonis suis apud Condreum et Quarreriam.

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, decanus christianitatis Stampensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guillelmus Foucheri, de Estrechiaco, asseruit quod ipse habebat, ex conquestu suo, et possidebat terras et vineas inferius annotatas, videlicet dimidium arpentum terre arabilis, situm apud Condreum, contiguum terre domini Guidonis de Valle-Grignosa, militis ; item dimidium arpentum vinee, situm apud Quarreriam, contiguum vinee Petri, dicti Puisier ; item ab oppositis dimidium arpentum vinee, situm apud dictam Quarreriam, contiguum vinee Thome, dicti Hure ; item quandam domum, sicut se comportat in longitudine et latitudine, una cum dimidio quarterio vinee retro dictam domum adjacenti, in censiva religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnayi : quas siquidem terras et vineas, prout se comportant, predictus Guillelmus Foucheri dedit, contulit et concessit, ob remedium anime sue, in puram et perpetuam elemosinam, cum omnibus bonis suis mobilibus, et recognovit se dedisse, contulisse et concessisse, pure et simpliciter, donatione facta sollempniter inter vivos, dictis religiosis, excepto solummodo de predictis usufructu quem in eisdem vineis, terris et bonis mobilibus sibi retinet, quandiu vixerit, dictus Guillelmus ; cedens dictis religiosis, etc..........................

In cujus rei testimonium et munimen, sigillum nostrum presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo secundo, mense mayo.

Jun. 1282

" Domicelle Johanne, domine de Galardone, de mortificatione cujusdam vinee apud Orfinum et pluribus aliis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 96, l. 3, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, domicella Johanna, de Galardone domina, salutem in Domino : Notum facimus universis quod nos concedimus, approbamus ac etiam ratificamus, ob remedium anime nostre et antecessorum nostrorum, nec non patris et matris nostre, venditionem, concessionem et quitationem quas fecerunt Radulphus de Orphino et defuncti Gilebertus, dictus le Ber, et Michael, ejusdem loci, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarneii de quadam vinea sita apud Orphinum, contigua, ex una parte, domui dictorum religiosorum, et ex altera, domui leprosorum de Orphino, et de omnibus rebus acquisitis a dictis religiosis, prout possidentur in longitudine et latitudine, inter ecclesiam de Orphino, et domum predictorum leprosorum, in feodo nostro seu dominio, teneant, habeant et possideant, in manu mortua, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi. Volumus eciam et concedimus et auctoritate nostra confirmamus, tanquam domina feodi, quod dicti religiosi, prout superius est expressum, dictam vineam et dicta acquiramenta perpetuo teneant et possideant, pacifice et quiete, ex nunc in futurum. Et quantum ad hec obligamus nos, et heredes nostros et successores nostros relinquimus penitus obligatos. In cujus rei testimonium, presentibus litteris nostrum sigillum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo secundo, mense junio.

Nous n'avons pas retrouvé l'acte de cette cession faite par Raoul d'Orphin à l'abbaye des Vaux de Cernay ; mais nous pensons que la vigne dont il est ici question est la même que celle qui fut vendue à Renaud de Musi, en juin 1265, par Raoul de Moustiers et Légarde, sa femme, puis donnée par l'acheteur à l'abbaye au mois de juillet suivant. Voir nos DCCLXX et DCCLXXI, p. 727 et 728. — Ce Raoul de Moustiers est bien certainement le même individu que Raoul d'Orphin et le frère de Gilbert le Ber, comme nous l'avons vu dans les chartes de 1275. L. M. Sceau ogival, de cire rouge-brique, sur double queue de parchemin. Une dame debout, tenant de la main droite une fleur de lis, et accostée de deux écus, à une fasce de........., comme sur le sceau d'Hervé de Gallardon, son aïeul. Légende : ....micelle Iohanne de Gal........ (Gravé.) — Cette dame, comme le prouvent ses armoiries, descendait de la famille de Gallardon, dont les membres ont donné plusieurs chartes dans ce recueil : en elle s'éteignit la branche masculine de cette ancienne famille. Nous la verrons prochainement mariée à un chevalier nommé du Châtel, qui prit le titre de seigneur de Gallardon. A. M.
Jul. 1282

Carta Sediliæ de Caprosia, de dono Anselmi de Media-Curia.

Original en parchemin. — Inv., p. 124, l. 1, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui verront ces présentes lestres, nous Sedile, dame de Chevreuse, jadis fame de home de bon mémoire monseigneur Guillaume Maingot, chevalier, saluz en Nostre Seigneur : Sachent tuit présenz et à venir que pour le remède de nostre ame, de touz noz devanciers et de nostre seigneur devant dit, icelle donnaison et icelle otreance que noustre très chier cousin monseigneur Ansel de Chevreuse, chevalier, sire de Mea[incourt], et Béatriz, sa fame, ont fete et otroiée à homes religieus, à l'abbé et au couvent des Vaus de Sarnoy, en pure aumone perpétuel, pour le remède et le salu de leur ames, donnaison sollempnel fete entre vis, c'est à savoir de cent arpenz de bois, si com il se comporte en lonc et en le, contenanz en une pièce, ovec la propriété de la donnaison et otroiance du fonz dudit bois séanz en la haie d'Evete, surs l'abaie des Vaus de Sarnoy, touchanz de un costé au bois de noble home monseigneur Gui de Lévies, chevalier, sires de Mirepois, de l'autre part au bois dudit monseigneur Ansel, chevalier ; de l'autre, au bois desdiz religieus, et de l'autre part, au bois Jehan de Mairoles, escuier : lesquiex cent arpenz de bois, ovec la propriété du fonz, sont et sient en nostre fié et en nostre seigneurie qui est de nostre propre héritage, lequel nous est devenu par raison de la succesion de noz devanciers, et les tenoit en fié de nous li diz monseigneur Ansel de Chevreuse, et les avoit acquis par raison d'achat, si com il diseint, avant qu'il fust conjoint ovec la dite Béatriz par mariage. Laquele donnaison et otreance des cent arpenz du bois devant dit, ovec la propriété du fonz, fetes au devant diz religieus dudit monseigneur Ansel de Chevreuse, chevalier, et de Béatriz, sa fame, voulons, otreons, louons et consentons, comme dame et seigneur du fié, que li abbés et li couvenz du leu devant dit tieingnet, poursuient, coume leur propre héritage et leur propre demoine, en main morte, à touz jors pesiblement et franchement, sanz coaction de vendre, de detrere, d'aliéner, ne de mestre hors de leur main, ne qu'il en puissent estre pourforciez de nous ne de noz hoirs. Laquele donaison et l'otreance dudit bois, ovec la propriété du fonz, prometons à garantir, tant com à nous apartient, au diz religieus et à leur successeurs pardurablement, si com il est dit desurs, envers touz. Et quant à ce tenir ferme et estable, nous avons obligié nous et noz hoirs et touz nos successeurs. Ou tesmoig de laquele chose, nous avons scellées cez présentes lestres de nostre scel et baillées au diz religieus. Ce fu fest en l'an de l'Incarnation Nostre Seigneur mil deus cenz quatre vinz et deus, ou mois de junet.

Voir nº DCCCXIII, p. 770, et les notes jointes à cette pièce.
Jul. 1282

" Littere Johannis de Boulai-Tyerri, armigeri, de XIII sextariis bladi et tribus annone. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 134, l. 1, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui verront ces présentes lestres, Guillaume de Condé, prévost de Nougent-le-Roi, saluz en Nostre Seigneur : Sachent tuit présenz et à venir que Johan du Bouloy-Tierri, escuier, fiz et hoirs de Jaques, dit Petit-Moine, jadis escuier, requenut que mon seigneur Pierres, prestre et curé de Cressoy-jouste-Houdenc, avoit tenu et pourseu, comme son propre héritage et son propre demoine, ou tens que ledit Jaques vivoit, lequel estoit père de celui Johan, et ou tens de ses devanciers, nuef setiere de grain, c'est à savoir cinc de blé et quatre de avoine ; et les prenoit et recevoit surs la merie espécialment et surs les biens d'icelle, qui estoient mis et aportez en la granche d'icelui Jaques, jadis escuier, et surs touz les autres biens, se iceus ne povait soufire, mis en celle dite granche de lui et de ses devanciers ; et leur en fesoit li diz monseigneur Pierres, prestre, redevance de quatre deniers et maaille tournois de pur cens, le jor de la feste saint Remi ; lequel blé et laquele avoine ledit Jehan du Bouloi-Tierri, escuier, counut que li diz mon seigneur Pierres, prestre, l'avoit donné et otroié à touz jorz pardurablement, sanz espérance de rapeler, dounaison sollempnel feste entre vis, à homes religieus, à l'abbé et au couvent des Vaus de Sarnoy, pour le remède et le salu de s'ame et pour son enniversaire fete en ladite abaie. Et coume icelle dounaison et icelle octreance desurs noumées de cez nuef setiers devant diz fussent enpechiez et troublez dudit Jaques, jadis escuier ou tens qu'il vivoit, et du devant dit Johan, escuier, au religieus desurs noumez, pacefié fu et ordené, du conseil de bone genz, pardevant nous, que li abbés et li couvenz du devant dit leu ou leur coumandement prendroient et poursuiroient à touzjorz, comme leur propre héritage et leur propre demoine, en la granche dudit Johan, escuier, laquele li est devenue par la raison de la succession de ses devanciers, et espécialement surs les biens de la merie, et surs ses biens muebles se iceus ne povaist soufire, lesquex seroient aportez et mis en ladite granche, trois setiere de blé et trois seliere de avoine à la value de champart, pesiblement et franchement, sanz coaction de vendre ne de mestre hors de leur main à trois deniers tournois de chier-cens poiez et renduz, desdiz religieus ou de leur coumandement, le jor de la feste saint Remi, audit Johan, escuier, ou à ses hoirs ; et les garandira audiz religieus et à leur successeurs à ses propres couz envers touz. Et se li abbés et li couvenz ou leur coumandement ne poiait ledit cens ou jor de ceste dicte feste, il seroient tenuz audit Johan et à ses hoirs en sept souz et demi de tournois pour l'amende ; et se les trois setiere de blé et les trois d'avoine n'estoient poiez le jor de la feste desurs dite, li diz Johan, escuier, et ses hoirs, seroient tenuz audiz religieus en l'amende qui est desurs escrite. Et se il avenoit par aucune fortune que celle dite granche [ne feust] gastée, harse, cheue ne destruite, ne que les biens de la merie ne autres n'i fussent mis ne aportez dudit Johan ne [de ses hoirs, les] diz religieus suivraient et iraient là où les biens muebles cressanz en la merie ou en l'éritage dudit Johan [quelque il fust], et pourroient prendre et lever lesdiz trois setiere de blé et les trois de avoine en quiconques leu lesdiz [biens] fussent portez ne translatez. Et quant à ce tenir ferm et estable, lediz Johan, escuier, a obligié pardevant nous soi et ses biens et ses hoirs, et les biens de ses hoirs, et les a relenquiz touz obligiez ; en renunçant, etc.............

Ou tesmoig de laquele chose, nous avons seellées cez présentes lestres, à la requeste des parties, du seel de la prévosté de Nougent-le-Roi, et du seel dudit Johan, escuier, et bailliés audiz religieus. Ce fu fest en l'an de grace mil deus cenz quatre vinz et deus, ou mois de jugnet.

Cette pièce fut vidimée en décembre 1295 par l'official de Chartres. (Inv., p. 134, l. 1, nº 12 bis.) Sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Un faucon étreignant dans ses serres, ornées d'un long lambel, une perdrix à laquelle il donne la mort à coups de bec. Légende : S. Johan le Moine esc..... (Gravé.) — Nous allons retrouver la même scène de chasse, nos DCCCXXXVIII et DCCCXXXIX, sur le sceau de Jean de Mandreuse, écuyer. Ces deux exemples, appuyés d'un grand nombre d'autres, prouvent la justesse de l'observation faite par M. Hucher, du Mans, dans sa Sigillographie du Maine, p. 17, que ce type de faucon appartient particulièrement aux sceaux des écuyers. A. M.
27 aug. 1282

" Symon Isembardus de Longua Quercu et uxor ejus dederunt se et sua. "

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis in decanatu Ruppefortis, salutem : Notum facimus quod Symon Ysenbardus et Helisendis, ejus uxor, omnia et singula bona, tam mobilia quam immobilia, quomodo et quocumque nomine censentur, que habent ad presens et habituri sunt de cetero, quacumque causa juris seu rationis, dederunt, in puram et perpetuam elemosinam, abbati et conventui Valium Sarneii et eorum monasterio, retento tamen eisdem Simoni et Helisendi, ejus uxori, quamdiu vixerint, usufructu in bonis omnibus et singulis superius annotatis. Promittentes, etc............

In cujus rei testimonium et munimen, sigillum curie officialis archidiaconi Carnotensis in decanatu Ruppefortis, ad petitionem ipsorum Simonis et Helisendis, ejus uxoris, presentibus duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº LXXXº secundo, mense augusti, die jovis post festum Bartholomei apostoli.

Nov. 1282

Johannis de Mandrosa, armigeri, et Johanne, uxoris ejus, de quinquaginta arpentis nemorum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 95, l. 1, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Johannes de Mandrosa, armiger, et Johanna, uxor mea, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, assensu unanimi, voluntate spontanea, non coacta, vendidimus et concessimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quinquaginta arpenta nemoris cum fundo terre, prout in longitudinem et latitudinem se comportant, sita in nemoribus que vocantur nemora de Alneolo, contigua, ex una parte, nemori domini Johannis de Orphino, militis, et ex altera parte, nemori de Pouiers, et ex altera, nemori de Vicinis, et ex altera, haye de Batoncel, pro quadraginta quinque libris turonensibus, etc...........................

Que quinquaginta arpenta nemoris tenebamus et possidebamus, racione conquestus facti postquam nos predicti Johannes et Johanna fuimus pariter conjungati. Promittimus etiam, etc................

In cujus rei testimonium, dictis religiosis presentes litteras dedimus sigillorum nostrorum munimine roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo secundo, mense novembri.

Sceau en cire verte, sur double queue de parchemin. Dans le champ, des broussailles, au milieu desquelles un faucon tient dans ses serres et dévore un autre oiseau, comme au nº DCCCXXXVI ; dans le ciel, on voit le croissant de la lune.
Nov. 1282

" Johannis de Mandrosa, armigeri, et Johanne, uxoris ejus, de octoginta arpentis nemorum. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 95, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Johannes de Mandrosa, armiger, et Johanna, uxor mea, salutem in Domino : Notum facimus quod, ob remedium animarum nostrarum et predecessorum nostrorum, unanimi assensu, spontanea voluntate, non coacta, sani corpore et incolumes, concedimus, laudamus, donamus ac etiam approbamus, in puram et perpetuam elemosinam, sine spe revocandi, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, octoginta arpenta nemoris cum fundo terre, prout dictum nemus in longitudinem et latitudinem se comportat, situm in haya de Batoncel, contiguum, ex una parte, decem arpentis nemoris que fuerunt pie memorie Almarici de Mandrosa, militis, patris mei ; et devenerunt dictis religiosis ex donacione Almarici supradicti de Mandrosa, militis, et ex altera parte, nemori Johannis, dicti le Fauconnier, et ex altera, cuidem lacui sive marchesio, qui vocatur vulgariter Lacus-Clarus, et ex altera, haye de Mandrosa : que octoginta arpenta nemoris tenebamus et possidebamus, ratione conquestus facti postquam ego dictus Johannes et dicta Johanna fuimus pariter conjungati. Quod nemus volumus et concedimus ut dicti religiosi teneant et possideant tanquam propriam hereditatem, etc.......................

In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras predictis religiosis sigillo meo, una cum sigillo predicte Johanne, uxoris mee, dedimus sigillatas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo secundo, mense novembri.

Ce sceau a été décrit à la charte précédente.
Jan. 1283, n. s.

" Richeudis Selles, de quadam pecia terre apud Caudam-d'Ez emptam, de mortificatione a Gascone de Cauda, armigero, et de II denariis census nobis datis ab eodem Gascone. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 77, l. 6, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri presentes litteras inspecturi, quod ego Richeudis, relicta Johannis Selles, vidua et in viduitate mea constituta, de assensu et voluntate Gaconis de Cauda-d'Aez, armigeri, domini capitalis, presentis et contractui de quo agitur consencientis expresse, vendidi et concessi et hac presente carta mea confirmavi religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii unam peciam terre arabilis, sicut se extendit in longum et in latum, sitam in territorio de Cauda-d'Aez, inter terram Petri de Torni, ex una parte, et terram Johannis Bovelot, ex altera, pro quinquaginta solidis parisiensibus, de quibus me teneo pro pagata : de qua pecia terre ego Richeudis reddere consueveram annuatim tres denarios annui redditus dicto Gaconi, armigero, ratione dominii capitalis ad ipsum spectantis, tenendam et possidendam dictam peciam terre predictis religiosis et eorum successoribus ex causa venditionis predicte, libere, quiete et pacifice, absque ulla reclamatione mei vel heredum meorum de cetero facienda. Preterea ego dictus Gaco predictam venditionem dicte terre, existentis de meo capitali dominio, ut dictum est, ratam habens et gratam, volo et concedo, intuitu pietatis et pro salute anime mee et antecessorum meorum, quod dicti religiosi et eorum successores dictam peciam terre habeant et teneant in perpetuum, in manu mortua et in usus suos proprios, pro uno denario annui redditus michi et heredibus meis a dictis religiosis et eorum successoribus annuatim, in festo sancti Remigii, reddendo, vel infra octabas, in recognitionem dominii capitalis ; residuos vero duos denarios eis quitto in perpetuum. Et in horum omnium testimonium, robur et perpetuam firmitatem, ego dictus armiger Gaco, pro hiis que me et heredes meos tangunt in premissis, et ego dicta Richeudis pro aliis, presentibus litteris sigilla nostra dignum duximus apponenda. Actum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo secundo, mense januario.

Dès le mois de mars 1282. Gaston avait confirmé à l'abbaye la cession faite par Richeude de cette pièce de terre. (Voir nº DCCCXXX, p. 790.) La charte de janvier 1283 a donc été rédigée plusieurs mois après l'abandon véritable fait aux moines des Vaux de Cernay. Deux sceaux en cire verte, sur double queue de parchemin.Sceau de Richeude. — Une rosace évidée à six pétales. Légende : S. Richevt S... les.Sceau de Gaston. — Un écu de..... à deux burelles de...... posées en fasce. Légende : † Gacos de la cve dais.
10 feb. 1283, n. s.

" Roberti Hostiarii, baillivi Gisorcii, de finacione quorumdam acquisitorum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 5, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Viro venerabili et discreto, dilectissimo domino suo, domino decano sancti Martini Turonensis, illustris regis Francorum cancellario, Robertus, dictus Hostiarius, ballivus Gisorcii, salutem et sue tocius possibilitatis obsequium cum reverencia debita et honore : Noverit vestra veneranda discretio monachos Vallis Sarnayi mecum finasse de acquisitis factis in terra domini regis et domine regine Margarete que sequuntur. Hec acquisierunt in terra domini regis, titulo emptionis : quamdam masuram cum duabus acris nemoris ; sexdecim acras terre arabilis et sexdecim solidos annui redditus de quibus duodecim solidos annuatim ; item duos capones redditus que emerunt a domino Petro de Cauda de Ez, milite ; item dimidiam acram terre emptam a Johanne de Capella ; item dimidiam acram terre emptam a Richeude Pelliparia ; item sex acras et dimidiam terre emptas a Johanne de Bosco-Geralmi ; unam acram et dimidiam emptam a Henrico Borel de Bosco-Geralmi. Hec sunt que tenent ex elemosinis sibi factis : sex acras terre de dono Johannis, dicti Chevalier ; item tres virgatas terre ex dono Roberti de Pormor ; item duas acras terre ex dono Johannis Anglici ; item unam acram terre ex dono Radulphi Touroude, que omnia sita sunt in territorio de Tilliaco, de Bosco-Geralmi et de Cauda de Ez. Hec sunt que tenent in terra domine regine titulo emptionis : unum quarterium vinee in parrochia de Gamelli ; item quamdam plateam vacuam ubi fuit olim domus in eadem parrochia. Hec tenent ex elemosinis in dicta parrochia : ex dono Teophanie la Mugnoe, duos solidos annui redditus super quamdam masuram ; item ex dono Radulphi de Malo-Alneto, duos solidos annui redditus super vineam suam de l'Erable ; item sex solidos annui redditus super masuram Richardi de Moncello ; item in parrochia beate Marie de Vernone, ex dono Galeusis de Fontanis, decem solidos annui redditus, super ortum Richardi le Coc ; item de dono Radulphi Touroude, quamdam domum que modo est platea vacua ; item de dono Radulphi Anglici et Nicholae, ejus uxoris, quatuor solidos annui redditus super domum Roberti Helloyn ; item in parrochia Sancti Marcelli, in feodo au Havardois, de dono Petri Lestine, quamdam peciam vinee. Et omnia hec que sita sunt in terra domine regine, scio per certificationem litterarum ballivi domine regine ; et ea que sunt in terra domini regis per inquestam seu aprisiam super hoc diligenter factam. Unde venerandam discretionem vestram requiro quod si vobis videbitur expedire eisdem monachis financie premissorum domini regis litteras concedatis. Valeat in Domino vestra discretio liberalis. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo secundo, die mercuris post octabas Purificationis. Summa financie emptorum in terra regis triginta novem libre quindecim solidi ; summa elemosinarum C solidi ; summa emptorum in terra domine regine quadraginta quinque solidi ; summa elemosinarum quatuor libre octo solidi.

Pierre Challon, d'après le président Hénault et le P. Anselme. Voir nº DCCCXXVII, p. 787. Voir nº DCCCXL, p. 803. — Richeude la Pelletière est certainement la même que Richeude, veuve de Jean Selles. Voir nº DCCXCIII, p. 747. Voir nº DCCCIV, p. 762. Voir note 1, p. 710. Voir nº DCCCXV, p. 774. Voir nº DCVII, p. 565, où Théophanie est appelée la Musgoé et la Mulgoé. Voir nº DCCCVI, p. 763. Voir nº DCCIV, p. 656.
Feb. 1283, n. s.

Philippi, regis Francorum, de amortizatione quorumdam acquisitorum.

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 5, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Philippus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod cum abbas et conventus monasterii Vallis Sarnaii, post tempus nostra ordinatione prefinitum, acquisierint in feodis seu retrofeodis nostris quandam masuram cum duabus acris nemoris, et sexdecim acras terre arabilis, etc. (ut in charta prœcedenti, usque ad : Et omnia)...............................

Et pro premissis sibi et monasterio suo perpetuo retinendis et remanendis, finaverint cum ballivo nostro Gisorcii, finationem hujusmodi pro nobis et nomine nostro recipiente, nos dictam finationem ratam et gratam habentes, volumus et concedimus quod ipsi religiosi et successores eorum premissa omnia et singula habere possint perpetuo, tenere et possidere, absque coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, salvo tamen in aliis jure nostro et jure in omnibus quolibet alieno. Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum. Actum Parisius anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo secundo, mense februario.

Cette pièce fut vidimée à la même date par Gilles de Coupigny, garde de la prévôté de Paris. (Inv., p. 77, l. 7, nº 1.)
20 feb. 1283, n. s.

De venditione unius virgatæ terræ in parrochia de Hericourt.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 97, l. 3, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Robertus Leudart et ego Agnes, ejus uxor, de communi assensu nostro et bona voluntate nostra, vendidimus et concessimus religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum successoribus unam virgatam terre arabilis, sitam in feodo dictorum religiosorum, in parrochia de Hericourt, inter terram dictorum religiosorum, ex una parte, et terram Mathei Halle, ex altera, pro viginti quinque solidis parisiensibus, etc..........

Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine confirmavimus. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo secundo, die sabbati ante festum sancti Mathie apostoli.

Sceau ogival, en cire brune, sur double queue de parchemin. Une fleur radiée avec son arrachure. Légende : S. Robti Loidart. (Gravé.)
Mart. 1283, n. s.

" Domicella Mabilia, uxor Guillelmi de Bellomonte, de quibusdam terris et X solidis censualibus. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 97, l. 3, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego domicella Mabilia, uxor Guillelmi de Bellomonte, armigeri, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod cum Johannes, dictus Chevalier, de parrochia de Pormor, laicus, redditus seu donatus religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, acquisierit, ex causa seu titulo emptionis, in parrochia de Hericuria, in capitali dominio meo, quasdam pecias terrarum et quosdam redditus sive census, sitas vel sitos in locis subscriptis, videlicet quinque acras terre arabilis interle Frou de Cauda-d'Aez, ex una parte, et chiminum de Andeliaco, ex altera, et quandam masuram cum quodam nemore circa duas acras per totum tam in masura quam in nemore, inter chiminum quod ducit de Heubecuria ad forestam de Vernone, ex una parte, et nemus Thome et Gacii de Cauda-d'Aez, armigerorum, ex altera, et novem solidos parisienses annui redditus, sitos super tres pecias terre arabilis, continentes circa tres acras, sitas inter le Frou de Cauda-d'Aez, ex una parte, et chiminum de Andeliaco, ex altera, inter predictas pecias ; de quibus tribus acris una debet campipartem dictis religiosis : ego dicta domicella Mabilia, uxor dicti Guillelmi, de assensu et voluntate ipsius Guillelmi, mariti mei, et Radulphi, primogeniti mei, presentium et in hoc expresse consentientium et auctoritatem prestantium, intuitu pietatis et pro salute anime mee et antecessorum meorum, et pro quatuor libris parisiensibus, de quibus teneo me plenarie pro pagata, dictas venditiones dictarum terrarum et dictorum reddituum vel censuum et etiam cujuslibet rei de illis venditionibus seu acquisitionibus in meo capitali dominio existentis ratas habeo et gratas ; volens et concedens, etc..............................

In cujus rei testimonium, ego prenominata Mabilia dictas venditiones dictis religiosis ex nunc confirmo per presentes litteras sigillo meo proprio sigillatas. Et ego dictus Guillelmus de Bellomonte, armiger, maritus dicte Mabilie, et ego dictus Radulfus, filius et heres dictorum Guillelmi et Mabilie, omnibus premissis consencientes et auctoritatem presantes, in testimonium omnium premissorum, sigilla nostra presentibus litteris apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo secundo, mense marcio.

Deux sceaux en cire verte, sur double queue de parchemin.Sceau de Mabile. — Deux épis de blé à pied nourri, accostés de deux étoiles et surmontés d'un quatrefeuille. Légende très-fruste, où l'on ne distingue que ces lettres : .... cell .... bil ..... — Nous retrouverons encore plusieurs fois ces mêmes empreintes, mais toujours dans un fort mauvais état.Sceau de Guillaume. — Un cygne. Légende très-fruste, que l'on peut ainsi restituer à l'aide de ce sceau et de celui joint à la charte suivante : [S. Willel] mi de Bel [lomon]te [armigeri].
Mart. 1283, n. s.

" Littere baillivi de Gisorcio, de vendicione Guillelmi de Bellomonte et uxoris ejus de quinque acris terre et de una masura cum quodam nemore et duobus caponibus. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 76, l. 6, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis tam presentibus quam futuris presentes litteras inspecturis, Robertus, dictus l'Uissier, baillivus Gisorcii, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Guillelmus de Bellomonte, armiger, et Mabilia, ejus uxor, recognoverunt se, de communi assensu suo et voluntate Radulphi, primogeniti sui, presentis et in hoc consencientis, confirmasse et concessisse, et etiam coram nobis confirmaverunt et concesserunt religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quinque acras terre arabilis, sitas in parrochia de Hericuria, etc. (ut in prœcedenti carta, usque ad : Ego dicta domicella).......................

Que omnia supradicta, scilicet quinque acras et masuram cum nemore et redditus sive census et capones et campipartem, Johannes, dictus Chevalier, de parrochia de Pormor, laicus, redditus seu donatus dictorum religiosorum emit seu titulo emptionis acquisivit a dicto Petro de Cauda d'Aez, milite. Voluerunt etiam et concesserunt, etc...........

Immo ipsi et eorum heredes tenentur omnia predicta et singula et omne aliud existens in dicta acquisitione seu emptione, ad suum capitale dominium pertinencia, garantizare et defendere, contra omnes mortales, pro quatuor libris parisiensibus, et pro uno denario parisiensi annui redditus, in festo sancti Remigii vel infra octabas ejusdem, apud Tylliacum, a dictis religiosis eisdem annuatim persolvendo, quem sibi retinnerunt in recognitione dominii capitalis in rebus predictis. In quorum omnium testimonium, sigillum baillivie Gysorcii presentibus litteris, ad petitionem dictorum Guillelmi, Mabilie et Radulphi, una cum sigillis suis, duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo secundo, mense martio.

Robertus Hostiarius, nº DCCXLI, p. 804. Sceau de Guillaume de Beaumont, en cire verte, sur double queue de parchemin, déjà décrit à la charte précédente.
Mart. 1283, n. s.

" Mortificatio abbatis et conventus Sancti Dyonisii, de Carpentis nemorum que dedit nobis dominus Anselmus de Media Curia. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 123, l. 1, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Matheus, miseratione divina, ecclesie Beati Dyonisii in Francia abbas humilis totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Notum facimus quod cum nobilis vir dominus Ansellus de Caprosia, miles, dominus Medie-Curie, et Beatrix, uxor sua, dedissent et concessissent in perpetuum, in puram et perpetuam elemosinam, ob suarum et suorum antecessorum remedium animarum, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarneii centum arpenta nemoris cum proprietate fundi, prout dictum nemus se comportat in longitudine et latitudine, situm in sepe seu haia de Eveta super Valles Sarneii, contigua, ex uno latere, nemoribus nobilis domini Mirapicis, et ex altero, nemoribus militis et uxoris sue supradictorum, et ex altero, nemoribus religiosorum ipsorum, et ex altero, nemoribus Johannis de Maroliis, armigeri, que tenebat a dilecta et fideli nostra domina Caprosie dictus miles, ac voluerint et consenserint quod dicti religiosi dictum nemus teneant et possideant in manu mortua, sine coactione vendendi, distrahendi et extra manum suam ponendi ; transferentes, etc..............................

Ac nobilis domina dilecta et fidelis nostra Sedilia, domina Caprosie, relicta bone memorie domini Guillermi, dicti Meingot, quondam militis, premissa voluerit et consenserit, laudaverit et concesserit, sicut domina dicti feodi, ut dicti abbas et conventus Vallium Sarneii predicti eadem teneant et possideant, pacifice et quiete, sine coactione vendendi, alienandi, distrahendi et extra manum suam ponendi, ac promiserit se garendizare dictis religiosis premissa contra omnes, se, heredes et successores suos obligando, prout predicta omnia in litteris super hoc confectis plenius continentur : Nos, a quibus memorata domina premissa tenebat in feodum, premissa volumus et laudamus ac predictis nostrum prebemus assensum, ac volumus quod dicti religiosi premissa in perpetuum teneant et possideant, pacifice et quiete, absque eo quod ipsos premissa vendere vel distrahere compellamus vel extra manum suam ponere supradicta. Hiis vero sic nostrum prebemus assensum, obtentu viginti quinque arpentorum dicti nemoris, que nobis, prout metis distincta sunt et divisa, ut consentiremus, abbas et conventus prefati perpetuo nobis et nostris successoribus concesserunt, salva tamen nobis in premissis centum arpentis nemorum et nostris successoribus omnimoda alta et bassa justicia, quam in premissis et singulis centum arpentis nobis et nostris successoribus specialiter retinemus. In cujus rei testimonium, presentes litteras sigillis nostris fecimus sigillari. Datum mense martii, anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo secundo.

Voir nº DCCCXII, p. 770. Voir nº DCCCXXXV, p. 797. Deux grands sceaux, de forme ogivale, en cire verte, sur lacs de soie verte et rouge.Sceau et contre-sceau de l'abbaye de Saint-Denis. — Déjà décrits, p. 297. Sceau de Mathieu, abbé de Saint-Denis. — L'abbé debout, tête nue, tenant de la main droite une crosse tournée en dehors, et de la gauche un livre appuyé sur sa poitrine, accosté de deux fleurs de lis. Légende : † S. Mathei abattis Be[ati] Dyonis[ii in F]rancia. Contre-sceau rond : buste de saint Denis mitré. Légende : † S. Dionysivs areopagita. (Gravés.)
Mart. 1283, n. s.

" Ade de Chambort, " de omnibus possessionibus suis.

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi Pissiacensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Adam Anglicus de Chambort, spontaneus, non coactus, ut dicebat, et ex certa sciencia, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, pure et simpliciter, dedit, contulit et concessit, sine spe revocandi, et recognovit se dedisse et contulisse et concessisse ex nunc, in perpetuam elemosinam, donatione facta sollempniter inter vivos, se et omnia bona sua, mobilia et immobilia, acquisita et ex nunc in antea ab ipso acquirenda, in quibuscunqne rebus et locis consistant et constiterint, et quocumque nomine censeantur ; retento in ipsis quamdiu vixerit usufructu. Et promisit, etc.......

In cujus rei testimonium et munimen, ad peticionem dicti Ade, sigillum curie nostre presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo secundo, mense marcio.

22 apr. 1283

" Aalipdis de Sarnaio, " de omnibus possessionibus suis.

Original en parchemin. — Inv., p. 42, l. A, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Guillermi, ecclesie Parisiensis archidiaconi, salutem in Domino : Notum facimus quod Aalipdis, relicta defuncti Balduyni de Burgo-Novo, compos mentis et in plena sanitate corporis, ut prima facie apparebat, dedit, contulit et concessit, in puram ac perpetuam elemosinam, et ob remedium anime sue, spontanea voluntate, non coacta, non vi, non metu, non dolo ad hoc inducta, donatione facta inter vivos, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, omnia bona sua, mobilia et immobilia, acquisita et inantea acquirenda, necnon et omnes conquestus suos acquisitos, constante matrimonio inter ipsam et dictum Balduinum, et specialiter omnia contenta in quadam littera sigillo predecessoris nostri sigillata, in qua littera dicebatur et dicitur contineri quod dictus Balduinus voluit quod ille qui superviveret alteri usumfructum dictorum bonorum, immobilium et mobilium, per totam vitam suam perciperet et haberet, pacifice et quiete, aliqua contradictione non obstante. Ita tamen quod dicta Aalipdis in premissis omnibus et singulis quamdiu vixerit habeat et percipiat usumfructum, et decem libris insuper ab eadem retentis pro sua ultima voluntate facienda et suo ab eadem de dictis libris, prout saluti anime sue viderit expedire, faciendo ; promittens fide ab ea in manu nostra quod contra concessionem et donacionem predictas, quoquo jure communi vel speciali, per se vel per alium, non veniet ullo jure. In cujus rei testimonium, ad petitionem dicte Aalipdis, sigillum curie nostre duximus presentibus litteris apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo tercio, die jovis post Pascha.

Signé : « J. de Orfino.

25 mai. 1283

" Mortificatio et quitancia vel concessio Guillelmi de Fours, armigeri, de VIII acris venditis a Johanne de Bosco-Girelmi. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, baillivus Gysorcii, salutem : Noverint universi quod cum religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii acquisissent seu acquisierint, titulo emptionis, a domino Johanne de Bosco-Giralmi, milite, Henrico et Johanne, dictis Borel, hominibus ejusdem militis, duas pecias terre arabilis, continentes circa octo acras, sitas in parrochia Sancti Sulpicii, in feodo dicti militis, in capitali dominio Guillelmi de Fours, armigeri, et dictus Guillelmus jam monuisset et compulisset dictos religiosos pluries ut extra manum ponerent dictam terram : tandem super hoc, habito consilio suorum amicorum diligenti, pietatis intuitu, pro salute anime sue et antecessorum suorum, et pro participatione omnium bonorum principalium habenda que fiunt et fient in dicta abbacia, recognovit dictus Guillelmus expresse coram nobis se quitasse et concessisse dictis religiosis dictam terram, et eciam coram nobis quitavit et concessil ; volens et concedens, etc..................

In cujus rei testimonium, sigillum ballivie Gysorcii presentibus litteris, ad petitionem partium, una cum sigillo dicti Guillelmi, apposuimus. Datum, salvo jure domini regis et cujuslibet juris alieni, anno Domini Mº CCº octogesimo tercio, in die festa sancti Urbani, mense maio.

Voir nos DCCXCIII et DCCCXVI, p. 747 et 775. Sceau rond, en cire brune, sur double queue de parchemin. Un écu à trois fleurs de lis. La légende en est illisible. Contre-sceau rond, avec une seule fleur de lis dans le champ. Légende : † Contrasi de Gisorcio. [Gravés à l'aide de deux empreintes.) — Dans l'origine, les sceaux des bailliages royaux et des prévôtés royales portaient généralement, comme les prévôtés de Paris, de Vernon, de Pacy, de Montlhéry, etc., une grosse fleur de lis avec étamines. Non-seulement le sceau du bailliage de Gisors fait exception à cet usage, mais encore il nous offre un des premiers exemples de la réduction au nombre trois des fleurs de lis sans nombre de l'écu de France. Il est à regretter que les premières chartes que nous avons publiées, dans ce Cartulaire, du bailli de Gisors, aient été dépourvues de leurs sceaux, car elles nous auraient fourni peut-être une date antérieure à l'année 1283 de l'emploi du sceau dont nous donnons ici la description. — M. le duc de Luynes possède et a bien voulu nous communiquer une petite monnaie d'or de Charles d'Anjou, frère de saint Louis et roi de Sicile, sur le revers de laquelle on voit aussi un écu triangulaire à trois fleurs de lis, posées deux et une, comme nous les avons déjà fait remarquer sur l'écu du sceau de Pierre d'Alençon, également frère de Louis IX, sceau que nous avons décrit nº DCCLXII, p. 718. Le titre, fort altéré, de cette monnaie, doit plutôt la faire attribuer aux premières années du règne de Charles d'Anjou (1266) qu'aux dernières de sa vie (1285). — Parmi les sceaux détachés des Archives de Seine-et-Oise, nous avons retrouvé une troisième empreinte du sceau de Gisors, différant des deux premières en ce que les trois fleurs de lis de l'écu du sceau, comme celle du contre-sceau, ont une arrachure trifurcée. Légende fort endommagée : [† S.] bal[livi]e Gis[orcii] ad ca[vsas] ; au contre-sceau : † Contras, ballivie Gisorcii. (Gravé.) Cette dernière empreinte est postérieure aux précédentes. A. M
Jun. 1283

" De XXV arpennis nemorum nobis abbati et conventui Sancti Dyonisii ab abbate et conventu Sarney. "

Archives nationales. — Cartulaire blanc, LL. 1157, p. 585. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Rogerius, dictus abbas Vallium Sarnayi totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod nos, pensata utilitate nostra et monasterii nostri, et deliberatione super hoc habita diligenti, tradidimus et concessimus im perpetuum viris religiosis et discretis abbati et conventui Sancti Dyonisii in Francia, Parisiensis dyocesis, viginti quinque arpenta nemoris, signati per certas metas, prout heedem mete plenius demonstrant ; de quo nemore plena mentio continetur in quibusdam litteris super hoc confectis, sigillis dictorum religiosorum Sancti Dyonisii sigillatis. Quam traditionem et concessionem fecimus dictis religiosis, tanquam dominis capitalibus, centum arpentorum nemoris nobis in elemosinam collati a nobili viro domino Anselmo de Caprosia, milite, domino Medie-Curie, et Beatrice, uxore ejusdem, ob remedium animarum suarum, et ex causis in litteris dictorum conferentium expressis ; ea de causa, quod dicti religiosi, domini capitales tocius dicti nemoris, et a quibus dicti conferentes predicta nemora tenebant, voluerunt et concesserunt quod nos, predicti religiosi Vallium Sarnayi, dicta nemora residua, exceptis viginti quinque arpentis sibi a nobis collatis, teneamus et possideamus im perpetuum, in manu nostra et in usus nostros proprios vel causam habentium a nobis, usque ad numerum septuaginta quinque arpentorum, secundum metas quibus distincta sunt in longum et in latum, et in circuitu secundum suas metas et limites, absque ulla coactione vendendi, alienandi, distrahendi et extra manum nostram ponendi, prout in litteris dictorum religiosorum Sancti Dyonisii super hoc confectis quas super nos habemus plenius inter cetera continetur. Nos enim volumus et concedimus quod salva sit nichilominus in toto dicto nemore centum arpentorum omnimoda alta et bassa justicia dictis religiosis Sancti Dyonisii et successoribus eorumdem. In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo tercio, mense junio.

Voir nº DCCCXLVI, p. 810. Voir nº DCCCXII, p. 770.
9 oct. 1283

" Roberti, dicti Karuel, et uxoris ejus, de tribus virgultis terre nobis venditis apud Tylliacum. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 78, l. 7, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis tam presentibus quam futuris presentes litteras inspecturis, ego Guillermus de Bellomonte, armiger, et ego Mabilia, uxor ejusdem Guillermi, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Robertus, dictus Karuel, et Petronilla, ejus uxor, recognoverunt se, de communi assensu suo et voluntate omnium heredum suorum, vendidisse, concessisse et hac presenti carta confirmasse religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii tres virgatas terre arabilis quas in feodo nostro tenebant, sitas in parrochia de Tylliaco, juxta chiminum de Andeliaco et terram Symonis le Feucheor, ex una parte, et terram Guiardi Quaruel et Guillermi Daguet, ex altera, pro sexaginta et decem solidis parisiensibus ; tenendas et in perpetuum jure hereditario possidendas predictas tres virgatas terre arabilis prefatis religiosis et eorum successoribus, libere, quiete et pacifice, absque aliqua dictorum venditorum seu heredum suorum reclamatione seu contradictione de cetero facienda ; promiseruntque contra omnes gentes garantizare, deffendere et deliberare, bona fide, salvo tamen omni jure alieno, per unam gallinam reddendam annuatim a dictis religiosis et eorum successoribus, in Nativitate Domini, Guillelmo, dicto Brule, vel heredibus suis qui dictam gallinam nobis reddere tenebuntur vel heredibus nostris pro dictis religiosis. Si vero, occasione venditionis et concessionis istius vel pro defectu garancie dictorum venditorum, prefati religiosi aut eorum successores aliqua dampna seu deperdita incurrerint, dictus Robertus Quaruel et ejus uxor obligaverunt eis in contraplegium domum suam, sitam in villa de Heubecort, inter domum Gaufridi de Geucort, ex una parte, et domum Roberti Dare, ex altera, ad omnia dampna et deperdita sua, valore ad valorem, si necesse fuerit, plenarie restauranda. In cujus rei testimonium, sigilla nostra presenti carte duximus apponenda, una cum sigillis dictorum venditorum. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo tercio, in die beatorum martirum Dyonisii sociorumque ejus.

Trois sceaux en cire brune, sur double queue de parchemin. Nous avons déjà décrit les sceaux de Guillaume de Beaumont et de Mabile (voir note 1, p. 808). Le troisième sceau est en partie brisé et effacé.
9 oct. 1283

" De trois vergeez de terre à Tilli. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 78, l. 7, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis tam presentibus quam futuris presentes litteras inspecturis, ego Guillermus de Bellomonte, armiger, et ego Mabilia, ejusdem Guillelmi uxor, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod cum religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii acquisierint in feodis nostris tres virgatas terre arabilis, quas emerunt a Roberto, dicto Quaruel, et Petronilla, ejus uxore, sitas in parrochia de Tylliaco, juxta chiminum de Andeliaco et terram Symonis le Faucheor, ex una parte, et terram Guiardi Quaruel et Guillermi Daguet, ex altera ; de quibus tribus virgatis terre dictus Robertus Quaruel et dicta Petronilla, ejus uxor, nobis reddere consueverant annuatim unam gallinam annui redditus et capitalis dominii, per manum Guillermi, dicti Brule, sive heredum suorum : item quamdam peciam terre arabilis, ex dono Roberti de Dyepe, sitam in dicta parrochia de Tylliaco, juxta terram nostram, ex una parte, et terram Petri, dicti le Camus, armigeri, ex altera ; de qua pecia terre debetur nobis unus capo annui redditus et dominii capitalis : item quamdam aliam peciam terre arabilis quam Johannes, dictus Chevalier, de Pormor, et Amelina, ejus uxor, dederunt dictis religiosis, in puram elemosinam, cum omnibus aliis bonis suis mobilibus et immobilibus ; que pecia terre sita est inter terram Thome, dicti l'Estormi, ex una parte, et terram canonicorum de Salicosa et terram Gudet, ex altera : nos predicti Guillermus, armiger, et Mabilia, domini capitales predictarum peciarum terrarum, tam intuitu pietatis et pro salute animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, quam pro decem solidis parisiensibus nobis a dictis religiosis traditis dictas veaditionem et donationem prefatis religiosis factas, ratas habemus et gratas. Volumus etiam et concedimus, etc.........

Et in horum omnium testimonium, ad petitionem dictorum religiosorum, sigilla nostra presenti carte dignum duximus apponenda. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo tercio, in die sanctorum martirum Dyonisii sociorumque ejus.

Voir nº DCCCLI, p. 816. Nous n'avons pas trouvé l'acte de cette donation ; la seule charte émanée de Robert de Dieppe est une vente de vignes à Vernouillet (voir nº DCLXXXVIII, p. 641). Peut-être cette pièce de terre sise à Tilly est-elle celle qui est vendue, dans la charte suivante, par Thibaut le Charpentier à Robert de Dieppe. Voir nº DCCCXIX, p. 779. Le sceau de Mabile subsiste seul. Nous l'avons décrit à la note 1, p. 808.
Oct. 1283

" Theobaldus Carpentarius et Ysabellis la Parise, de quadam petia terre apud Tylli vendita Roberto de Dyeppe, et aliis nobis venditis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 78, l. 7, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Theobaldus Carpentarius et ego Ysabellis, dicta Parise, ejusdem Theobaldi uxor, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod nos, de communi assensu nostro et voluntate omnium heredum nostrorum, vendidimus, concessimus et hac presenti carta nostra confirmavimus Roberto, dicto de Dyepe, quamdam peciam terre arabilis, quam habebamus in feodo Guillelmi de Bellomonte, armigeri, pro sexaginta solidis parisiensibus, etc.....

Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, sigilla nostra presenti carte dignum duximus apponenda. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo tercio, mense octobri.

Voir note 1, p. 818.

Deux sceaux en cire brune, sur double queue de parchemin.

Sceau de Thibaut. — Rond : une hache posée en fasce et adossée de deux étoiles. Légende : † S. Tibavt le Chpetier. (Gravé.)

Sceau d'Isabelle. — Ogival : un bouquet noué, dont les trois fleurs et les arrachures imitent la forme d'une fleur de lis. Légende : † S. Ysabel de Paris. (Gravé.)

Oct. 1283

" Littera prepositure Vernonensis de una pecia terre nobis vendita a Theobaldo Charpentario et uxore ejus apud Tilleium. "

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis tam presentibus quam futuris presentes litteras inspecturis, Petrus de Portu, tunc temporis prepositus Vernonensis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod Theobaldus Carpentarius et Ysabellis, ejus uxor, recognoverunt se, de communi assensu suo et voluntate omnium heredum suorum, vendidisse, concessisse et hac presenti carta confirmasse religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quamdam peciam terre arabilis, quam habebant in feodo Guillelmi de Bellomonte, armigeri, sitam in parrochia de Tylliaco, juxta terram dicti Guillelmi, armigeri, ex una parte, et terram Petri, dicti le Camus, armigeri, ex altera, pro sexaginta solidis parisiensibus, etc.............

Si vero, occasione venditionis et concessionis istius vel pro defectu garancie dictorum venditorum aut heredum suorum, prefati religiosi sive eorum successores aliqua dampna seu deperdita incurrerint, prenominatus Theobaldus et Ysabellis, ejus uxor, obligaverunt eis in contraplegium domum suam, sitam in villa de Tylliaco ante Crucem, ad omnia dampna et deperdita sua, valore ad valorem, si necesse fuerit, plenarie restauranda. In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonensis, ad petitionem dictorum venditorum, presenti carte dignum duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo tercio, mense octobri.

Oct. 1283

" Littera prepositure de Vernone, de relaxatione cujusdam pecie terre a Theobaldo Charpentario quam minus juste detinebat. "

Original en parchemin. — Inv., p. 74, l. 3, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis tam presentibus quam futuris presentes litteras inspecturis, Petrus de Portu, tunc temporis prepositus Vernonensis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod cum Johannes, dictus Chevalier, de Pormor, et Amelina, ejus uxor, cedissent quondam et concessissent, intuitu pietatis et pro salute animarum suarum, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii se et omnia bona sua, mobilia et immobilia, ubicumque existencia, et inter alia quamdam peciam terre arabilis, sitam inter terram Thome, dicti l'Estormi, ex una parte, et terram canonicorum de Salicosa et terram dicti Gudet, ex altera ; et dictus Johannes et dicta Amelina dictam peciam terre postea dedissent et concessissent in matrimonium Ysabelli, filie dicte Ameline et filiastre dicti Johannis, quam Theobaldus Carpentarius duxerat in uxorem, tandem dictus Theobaldus et prefata Ysabellis, ejus uxor, attendentes se non habere justum initium sive justam causam dictam peciam terre detinendi, cum antea dictis religiosis collata fuisset, ut dictum est, ipsam eamdem peciam terre et quicquid juris habebant seu habere poterant in eadem dictis religiosis quittaverunt et omnino dimiserunt, coram nobis, pure et simpliciter, absque ulla contradictione seu reclamatione sui vel heredum suorum de cetero facienda. In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonis, ad petitionem dictorum Theobaldi et Ysabellis, ejus uxoris, presenti carte dignum duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo tertio, mense octobris.

Voir nº DCCCXIX, p. 779.
23 nov. 1283. — Vid. oct. 1287

" Littere domine comitisse Suessionensis, de XL solidis turonensibus et X libris turonensibus pro pauperibus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis Suessionensis, salutem in Domino : Noverint universi nos anno Domini Mº CCº octogesimo septimo, die mercurii post festum beati Dyonisii, in testamento nobilis mulieris defuncte domine Marguarete de Monteforti, quondam comitisse Suessionensis, quod sic incipit :

En non dou Père, et dou Fil, et dou Saint Esperit, amen : Je, Marguerite de Montfort, contesse de Soissons, en ma bonne mémoire et en bonne santé de mon cors, fais, devise et ordenne mon testament en ceste manière, etc. ; et sic terminatur in data : Cis miens présens testamens fu fais et ordennés l'an de grace mil deus cens quatre vins et trois, le mardi devant la sainte Katerine, prout prima facie apparebat, inter cetera in dicto testamento contenta, duas clausulas vidisse contineri, quarum tenor talis est : Je lais pour Dieu et en aumosne as églises, c'est assavoir de Vaus de Sarnai, de Haut-Bruière et de Grant-Champ, à chascune de ces abbiés, quarante sous chascun an pour faire mon anniversaire, à penre chascun an au travers de ma ville de Gambais, et se li travers ne souffisoit à ce faire, je wel com les prengne à mes avainnes de le Charmoie. Je lais pour Dieu et en aumosne dis livres chascun an pour acheter coteles et soulers pour départir chascun an as poures de mes villes de la terre de Gambais, par les wart l'abbet des Vaus de Sarnai, l'abbé de Grant-Champ et la persone de Saint Aignien, à penre chascun an à mes moutons de Bourdein ; et se li mouton ne souffisoient à ce faire, je veul com prengne le remanant à mes avainnes de Bourdein.

In cujus visionis testimonium, presentibus litteris sigillum curie Suessionensis est appensum. Datum ut supra.

Signé : « P. de Morigniaco, per copiam.

Voir nº DLXXII, p. 531.
7 dec. 1283

" Littere prepositure de Vernone, de vendicione terre Roberti Karuele et uxoris ejus. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 78, l. 7, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Petrus de Portu, prepositus de Vernone, salutem in Domino : Noveritis quod Robertus Quaruel et Petronilla la Quaruele, ejus uxor, recognoverunt se, de communi assensu suo et bona voluntate sua, vendidisse et concessisse religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii tres virgatas terre, sitas in feodo Guillelmi de Bellomonte, armigeri, et Mabilie, ejus uxoris, in parrochia de Tylliaco, juxta chiminum de Andeliaco et terram Symonis le Faucheeur, ex una parte, et terram Guiardi Quaruel et Guillelmi Daguet, ex altera, pro sexaginta et decem solidis parisiensibus, etc..............

Reddendo inde annuatim, in Natali Domini, pro dictis tribus virgatis terre, a dictis religiosis et eorum successoribus, unam galinam annui redditus Guillelmo Brule et heredibus suis ; quam galinam predictam dictus Guillelmus et heredes sui reddere tenebuntur annuatim, in Natali Domini, predictis Guillelmo de Bellomonte et Mabilie, ejus uxori, et eorum heredibus pro religiosis antedictis. Promiserunt etiam, etc......... et domum suam sitam in villa de Heubecourt, inter domum Gaufridi de Geucourt, ex una parte, et domum Roberti Dare, ex altera, quoad hoc, in contraplegium specialiter obligando ; salvo tamen omni jure alieno. In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonis presentibus litteris, ad petitionem dictorum Roberti et Petronille, una cum sigillis suis, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo tercio, die martis post festum sancti Nicholai hyemalis.

Voir nº DCCCLI, p. 816. Sceau de forme ogivale, en cire brune, sur double queue de parchemin, ne différant que par la légende : † S. Petronil......... de celui de Richard de la Lande, décrit nº DCCXCVIII, p. 755, et gravé pl. XI.
14 apr. 1284

Donation par Richeut la Leurdarde de trois pièces de terre en la paroisse de Tilly.

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A toz ceus qui ces lettres verront e oront, le balli de Gysorz, salut : Sachent toz que devant nous vint Richeut, dite la Leurdarde, de la Queue d'Es, en la paroisse de Héricort, ou tens de lors si comme elle disoit ; et requenut que elle, de sa bonne volenté et sans contreingnement, avoit quité et delessié à perpétuité, sanz espérance de rapeler, à hommes relegieus et honestes l'abbé et le couvent du Val Sernay, de l'ordre de Cytiaus, troys pièces de terre arable que icele Richeut tenoit desdiz relegieus, en la parroisse de Tilly, si comme elle disoit ; la première pièce joint au curtil desdiz religieus, d'une part, et le chemin par où l'en va de Heubecort en la forest de Vernon, d'autre ; la seconde pièce est à la mare de Boshuon, entre les terres desdiz relegieus, d'une part et d'autre ; la tierce pièce est en Braquebues, entre les terres desdiz relegieus, d'une part et d'autre, aboutant à la terre Giles le Verdier, de Vernon, d'un bout, si comme ladite Richeut disoit ; c'est assavoir pour soissante boissiaus, que blé que aveine, à la mesure de Vernon, que ladite Richeut deveit aus desus diz relegieus de arriérages de rente seurtenue de tens passé desdites trois pièces de terre quitées, si comme elle disoit, et pour quatre livres et dis solz tournois dont ladite Richeut estoit en cheue pour despens fez et ajugiez contre li en cort de crestienté par frère Mahieu, moingne de ladite abaie du Val Sernay, guarde ou tens de lors de la meson que lesdiz relegieus ont et poussoient à Vernon, si comme ladite Richeut le confessa devant nous ; et lesqueles terres ledit Mahieu avoit pris en leur mein solempnielment, par trois dyemenches et par coustume de pais, pour leur rentes seurtenues, si comme ladevant dite Richeut disoit. Et jura sus les seintes evangiles que james contre ceste quitance elle ne vendra ne riens de droit en dites trois pièces de terre quitées elle ne réclamera ne ne fera réclamer desoresmes en cort laie ou de crestienté, par cause d'éritage, de conquest ne par autre reson quele que elle soit qui aus diz relegieus puisse nuire et à ladite Richeut ou à ses hoirs valoir et édier en aucun cas ou tens avenir ; mes ladite quitance ladite Richeut tendra et guardera fermement et loialment desoremes contre toz en la forme et en la manière que il est devisé devant. Et quant à ce, ladite Richeut obliga soi et ses hoirs et toz ses biens, moebles et immoebles, présenz et avenir, et son cors à tenir en prison, se elle fesoit ou venoit ou tens avenir encontre ceste quitance ; et renoncza en cest fet à toz priviliéges de croiz prise et à prendre, et à toz autres previléges, deffenses et aiedes de lai et de canon, par quoi ceste présente quitance fust enpeeschié. Ou tesmoing de laquele chose, sauf le droit le roi et l'autrui, nous feimes ces lettres seeler du seel de la ballie de Gisor. Donné l'an de grace mil deus cenz quatre vinz et quatre, le vendredi après Pasques, ou mois d'avril.

Voir la sentence rendue contre Richeude le 10 avril 1280, nº DCCCX, p. 768.
14 apr. 1284

Vente par Richeut la Leurdarde de trois pièces de terre, en la paroisse de Tilly.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 78, l. 7, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A toz ceus qui cels lettres verront, le balli de Gysorz, salut : Sachent toz que devant nous vint Richeut, dite la Leurdade, de la Queue d'Es, en la parroisse de Héricort, ou tens de lors, si comme elle disoit, et requenut que elle, de sa bonne volenté et sanz contreingnement, avoit vendu et quité à perpétuité à hommes religieus et honestes l'abbé et le couvent du Val de Sernay trois pièces de terre arable, séanz en la parroisse de Tilly ; la première pièce est à la mare du Bos, enprès la terre ausdiz religieus, d'une part, et la terre Roberte le Leudart, frère de ladite Richeut, d'autre ; la seconde pièce est iluesques meesmes enprès les terres desdiz relegieux, d'une part et d'autre ; la tierce pièce est enprès les terres desdiz relegieus, d'une part, et le chemin d'Andeli, d'autre, si comme ladite Richeut disoit ; c'est asavoir pour sept livres et dis solz parisis, de quoi la devant dite Richeut se tint pour paié devant nous, et jura sus les seintes évangiles que james contre ceste vente elle ne vendra ne riens de droit elle ne demandera ne ne fera demander par autre desoremes, és dites trois pièces de terre vendues, por cause d'éritage, d'eschaete, de conquest, ne par autre manière quele que elle soit. Mes, sauf le droit au chief sires, ladite Richeut guarandira et deffendra ausdiz religieus les devant dites trois pièces de terre vendues, si comme elles s'estandent en lonc et en le, franchement et quitement, desoremes contre toz, ou elle restera allieurs, value à value, en son propre héritage, por le pris et por le reguart de bonnes genz. Et quant à ce, ladite Richeut obliga soi et ses hoirs et toz ses biens muebles et immeubles, présenz et avenir. En tesmoing de laquele chose, sauf le droit le roi et l'autrui, nous feimes cels lettres seeler du seel de la ballie de Gysorz. Donné l'an de grace mil deus cenz quatre vinz et quatre, le vendredi après Pasques, au mois d'avril.

Voir la charte précédente. Ce sceau a été décrit note 2, p. 814.
17 apr. 1284

" Littere Balduini, de parrochia de Blaruto, de duobus solidis annui redditus pro excambio cujusdam pecie terre. "

Original en parchemin. — Inv., p. 41, l. A, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, decanus de Vernone, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes Baldoini, de parrochia de Blaruto, recognovit se dedisse, contulisse et concessisse, in excambium seu ratione permutationis, religiosis viris abbati et conventui de Sarneio duos solidos parisienses annui redditus, percipiendos annuatim, in festo Omnium Sanctorum, super unam peciam vinee, sitam ad cheminum Ricardi, inter vineam Symonis Geriout, ex una parte, et vineam Roberti le Petre, ex altera ; pro quo excambio dicti religiosi dederunt michi in excambium unam peciam terre, sitam in parrochia de Blaruto ; quam peciam terre Guillelmus, dictus Monachus, eisdem religiosis in perpetuam elemosinam donavit, pro salute anime sue, sitam ad Hayam Eremburgis, inter terram Aelesie de Curia, ex una parte, et terram Matildis la Veele, ex altera, etc.................. In cujus rei testimonium, sigillum decanatus de Vernone presentibus litteris, ad peticionem dicti Johannis, duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo quarto, die lune post Quasimodo.

6 mai. 1284

" Matheus, dictus Halle, et uxoris ejus, de quadam pecia terre nobis vendita sita apud Tilly. "

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, decanus de Vernone, salutem in Domino : Noveritis quod Matheus, dictus Halle, et Aelicia, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse et in perpetuum concessisse religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarneii, quandam peciam terre, sitam in parrochia de Tylli, inter terras dictorum religiosorum ex utraque parte, pro quadraginta tribus solidis parisiensibus, etc............

Et quantum ad hoc obligaverunt in contraplegium dictis religiosis domum suam, sitam in parrochia sancte Genoveffe Vernonensis, apud Crucem Bardellarum, inter domum Guillelmi Textoris, ex una parte, et domum que fuit Johanne la Custurière, ex altera, ad omnia dampna et deperdita sua, valore ad valorem, restauranda. In cujus rei testimonium, sigillum decanatus de Vernone presentibus litteris, ad peticionem dictorum venditorum, duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo quarto, die sabbati post Jubilate.

20 mai. 1284

" Roberti Leudart et uxoris ejus, de vendicione duarum peciarum terre in territorio de Hericourt. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 97, l. 3, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi tam presentes quam futuri presentes litteras inspecturi, quod ego Robertus Leudart et ego Agnes, ejusdem uxor, de communi assensu nostro et bona voluntate nostra, vendidimus et concessimus religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarnaii, unam peciam terre arabilis, sitam in feodo dictorum religiosorum, in parrochia de Hericort, inter terras dictorum religiosorum ex utraque parte, pro quinquaginta solidis parisiensibus, etc.......................

Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, nos predicti Robertus et Agnes tradidimus eis presentem cartam sigillorum nostrorum munimine roboratam. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo quarto, die sabbati post Ascensionem Domini.

Deux sceaux en cire brune, sur double queue de parchemin.

Sceau de Robert. — Très-fruste et mutilé. Il a déjà été décrit, note 1, p. 897, et il est gravé.

Sceau d'Agnès. — Une étoile. Légende : † S. Agnetis de Levdart.

1 jun. 1284

" Guiardi Lemaire de Mallassis, de C solidis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, oflicialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guiardus, dictus Lemaire, de Malassis, recognovit se dedisse et contulisse viris religiosis, abbati et conventui Vallis Sernei, centum solidos turonenses, post decessum ipsius Guiardi, in puram et perpetuam elemosinam, ob remedium anime ipsius Guiardi et paremptum suorum, donatione facta inter vivos, et sine spe revocandi donum, percipiendos, habendos et levandos super bonis ipsius Guiardi, a predictis abbate et conventu, post decessum ipsius Guiardi, contradictione aliqua nonobstante. Et promisit dictus Guiardus, etc......

In cujus rei testimonium, ad petitionem et requisitionem dicti Guiardi, sigillum curie Parisiensis presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo quarto, die jovis post Penthecoustem.

Signé : « G. Maugin.

5 jun. 1284

" Protectio Martini pape omnium bonorum nostrorum. "

Original En parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. I. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Martinus, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii Vallium Sernaii, Cisterciensis ordinis, Parisiensis diocesis, salutem et apostolicam benedictionem : Sacrosancta romana ecclesia devotos et humiles filios, ex assuete pietatis officio, propensius diligere consuevit, et ne pravorum hominum molestiis agitentur, eos, tamquam pia mater, sue protectionis munimine confovere. Eapropter, dilecti in Domino filii, vestris justis postulationibus grato concurrentes assensu, personas vestras et locum in quo divino estis obsequio mancipati, cum omnibus bonis que im presentiarum rationabiliter possidet aut in futurum justis modis, prestante Domino, poteritis adipisci, sub beati Petri et nostra protectione suscipimus. Specialiter autem terras, domos, ortos, redditus, vineas, grangias, prata, silvas, possessiones, maneria, molendina, pascua, piscarias et alia bona vestra, sicut ea omnia juste et pacifice possidetis, vobis et per vos monasterio vestro auctoritate apostolica confirmamus et presentis scripti patrocinio communimus. Nulli ergo, etc..............................

Datum apud Urbem Veterem, nonis junii, pontificatus nostri anno quarto.

5 jun. 1284

" Martini pape confirmatio nostrorum privilegiorum. "

Original En parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. I. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Martinus, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii Vallium Sernaii, salutem et apostolicam benedictionem : Cum a nobis petitur, etc. (ut in bulla Clementis IVti, nº DCLXXXI,, p. 635)................................

Datum apud Urbem Veterem, nonis junii, pontificatus nostri anno quarto.

5 jun. 1284

Martini papæ IIIIti, de confirmatione apostolicorum privilegiorum.

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. I. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Martinus, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii Vallium Sernaii, Cisterciensis ordinis, Parisiensis diocesis, salutem et apostolicam benedictionem : Licet monasterium vestrum, sicut vestra petitio nobis exhibita continebat, nonnullis apostolicis privilegiis et indulgentiis sit munitum, illis tamen, propter negligentiam et juris ignorantiam, uti hactenus omisistis, in ejusdem monasterii prejudicium et gravamen : quare super hiis peciistis eidem monasterio apostolice sedis providencia subveniri. Nos igitur indempnitati prefati monasterii volentes in posterum precavere, presencium vobis auctoritate concedimus ut eisdem privilegiis et indulgentiis, dummodo eis non sit per prescriptionem vel alias legitime derogatum, negligencia seu omissione hujusmodi non obstante, uti de cetero libere valeatis. Nulli ergo, etc.............. Datum apud Urbem Veterem, nonis junii, pontificatus nostri anno quarto.

23 jun. 1284

De decimis quarumdam terrarum in parrochiis de Tilly, de Sancto-Supplicio, de Hericuria et de Heubecuria.

Original en parchemin. — Inv., p. 90, l. 1, nº 20 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Transcriptum. — Universis presentes litteras inspecturis, frater Rogerus, dictus abbas Vallium Sarnaii, totusque ejusdem loci conventus, et prior et conventus ecclesie beate Marie de Salicosa, salutem in Domino sempiternam : Noveritis quod cum inter nos abbatem et conventum predictos, ex una parte, et nos priorem et conventum predictos, ex altera, verteretur contentio, controversia seu discordia, seu verti vel moveri speraretur, tam super possessione quam super proprietate decimarum quarumdam terrarum, in parrochiis de Tylli, de Sancto Supplicio, de Hericuria et de Heubecuria sitarum, quas terras nos predicti abbas et conventus in predictis parrochiis tenemus et possidemus et a quarum decimarum solutione dicimus nos esse penitus exemptos jure speciali, munitos ac etiam immunes. Dicimus eciam et asserimus nos predicti abbas et conventus quasdam de predictis terris, in processu arbitrii si necesse fuerit apercius declarandis, ante concilium generale acquisisse, et per provisionem dicti concilii generalis a solutione illarum decimarum immunes esse ; quasdam eciam post concilium generale, de quarum decimarum solucione privilegio speciali dicimus nos esse munitos. Et quarum terrarum decimas nos dicti prior et conventus jure communi asserimus ad nos spectare debere, utpote infra limites parrochiarum nostrarum predictarum constitutarum, et in quarum decimarum perceptionis possessione vel quasi, a tempore a quo non extat memoria, per manus illorum qui dictas terras possidebant, fructusque earumdem percipiebant, colligebant et levabant, et specialiter per manus dictorum abbatis et conventus seu aliorum eorum nomine, ipsis ratum habentibus, dicimus nos dicti prior et conventus fuisse in possessione vel quasi, et nos de illis per ipsos abbatem et conventum spoliatos esse de novo. Cumque super premissis fuisset inter nos abbatem et conventum, ex una parte, et nos priorem et conventum, ex altera, diucius altercatum, tandem de bonorum virorum et peritorum consilio, et pro vitandis laboribus et expensis, super omnibus contentionibus, controversiis motis seu que possent moveri occasione premissarum decimarum, inter nos usque ad tempus confectionis presentium, unanimi et communi assensu nostro, compromisimus in arbitros arbitratores seu amicabiles compositores, videlicet in venerabilem virum Johannem de Rivo, legum professorem, ex parte nostra predictorum abbatis et conventus, arbitrum seu amicabilem compositorem electum et nominatum, et in venerabilem virum dominum Guillelmum de Murellis, legum professorem, ex parte nostra predictorum prioris et conventus, arbitrum arbitratorem seu amicabilem compositorem electum et nominatum, et in discretum virum magistrum Nicholaum de Nova-Mansione, decanum de Vernone, a nobis ambabus partibus, tertium arbitrum arbitratorem seu amicabilem compositorem communiter electum et nominatum, si dicti duo arbitri seu amicabiles compositores in unam nequiverunt concordare sententiam. Et promisimus bona fide, hinc et inde alteri ab altero prestita corporali, et sub pena centum marcharum argenti solvendarum a parte resiliente vel resilire volente a dicto seu ordinatione dictorum arbitrorum, seu majoris partis eorumdem, seu ab illa parte per quam seu per cujus defectum steterit quominus in dicto arbitrio procedatur, parti dictum seu ordinationem dictorum arbitrorum seu majoris partis eorumdem observanti vel observare volenti, vel illi parti per quam non steterit quominus dictum arbitrium ad effectum deducatur, quod quicquid dicti arbitri, arbitratores seu amicabiles compositores seu major pars ipsorum super premissis ordinaverint, statuerint, injunxerint, preceperint seu duxerint statuendum, ordinandum, pace, concordia, judicio alto et basso, inter nos inviolabiliter observabimus et observare tenebimur, sub religione fidei antedicte et sub pena predicta. Volumus eciam et unanimiter consentimus quod dicti arbitri, arbitratores seu amicabiles compositores inter nos super premissis cognoscere possint, et dictum seu ordinationem seu sententiam suam arbitralem proferre, stando, sedendo diebus feriatis vel non feriatis, juris.......... servatum vel non observatum, partibus presentibus vel per contumaciam absentibus, dum tamen dictum seu ordinationem suam proferant infra festum sancti Egidii proxima venturum, nisi terminus, de consensu parcium vel arbitrorum, fuerit ulterius prorogatus. Et in testimonium omnium premissorum nos predicti abbas et conventus et nos predicti prior et conventus sigilla nostra presentibus litteris duximus apponenda, una cum sigillis dictorum arbitrorum. Qui arbitri, ad petitionem nostram, honus dicti arbitrii in se susceperunt. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo quarto, die veneris ante Nativitatem beati Johannis Baptiste.

Nous avons déjà rappelé, note 1. p. 570, la teneur du canon 55 du concile de Latran, qui régla la manière de percevoir les dîmes. Voir la confirmation de ce compromis par Guillaume, archevêque de Rouen, le 3 juillet 1284, nº DCCCLXIX. La Saint-Gilles est le 1er septembre ; mais dès le 12 juillet suivant, les arbitres se prorogèrent jusqu'à la Toussaint (voir nº DCCCLXX), et ce ne fut sans doute pas le seul délai apporté au prononcé du jugement. La difficulté de rapides communications rendait les procédures interminables au moyen âge. Voir à ce sujet un article que nous avons publié sur les Registres de l'officialité de Chartres Bibl, de l'Éc. des chartes, IVe série, t. IIe, p. 574 et suiv., I.
Jun. 1284

" Guiardus Bagourt de Bonella, " de centum solidis turonensibus.

Original en parchemin. — Inv., p. 124, nº 4, cote C. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi Carnotensis in decanatu Rupefortis, salutem in Domino : Notum facimus quod Guiardus, dictus Bagourt, de Bonella, dedit, contulit et concessit, pure et simpliciter, donatione facta sollempniter inter vivos, et recognovit coram nobis se dedisse, contulisse et concessisse, in puram elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, ob remedium anime sue et antecessorum suorum, centum solidos turonenses, habendos a dictis religiosis post decessum ejusdem, percipiendos super omnibus mobilibus suis, ubicumque et in quibuscumque rebus existant. Et promisit ipse Guiardus, etc........................

In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigilluni curie nostre duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo quarto, mense junio.

3 jul. 1284

" De pace et compositione facta inter nos et canonicos Salicose, pro terra de Cauda-d'Ahez. "

Original en parchemin. — Inv., p. 90, l. 1, nº 20 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Guillelmus, permissione divina, archiepiscopus Rothomagensis, salutem eternam in domino Jesu Christo : Noveritis quod cum inter religiosos viros, abbatem et conventum Vallium Sarnaii, Parisiensis diocesis, ex una parte, et priorem et conventum ecclesie beate Marie de Salicosa, nostre dyocesis, ex altera, contentio verteretur super quibusdam decimis, de quibus fit mentio in litteris presentibus hiis annexis, et super contentione hujusmodi sit in discretos viros ab eisdem partibus unanimiter compromissum, prout in eisdem litteris hiis annexis plenius continetur, nos ipsum compromissum hiis annexum, pro bono pacis et ut ipse partes super predicta contentione ad concordiam reducantur, volumus, laudamus et eciam approbamus et quantum in nobis est sigilli nostri munimine confirmants. Quod omnibus quorum interest tenore presentium significamus. Datum apud Vernonem, die lune post festum beatorum apostolorum Petri et Pauli, anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo quarto.

Cette charte est écrite à la suite et sur le même parchemin que la pièce du 23 juin 1284 (nº DCCCLXVII), dont elle est la confirmation. — Il est bon de remarquer la différence qui existe entre la désignation des dimes en litige dans le titre de cette pièce et dans le corps même de l'acte du 23 juin.
12 jul. 1284

De prorogatione diei compromissi inter nos et conventum de Salicosa.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 90, l. 1, nº 20 ter. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, domini Johannes de Rivo, Guillelmus de Murellis, legum professores, arbitri arbitratores seu amicabiles compositores in causa arbitraria que coram nobis vertitur inter religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex una parte, et religiosos viros priorem et conventum de Salicosa, ex altera, salutem in Domino : Noveritis quod diem compromissi presentibus hiis annexis, videlicet festum sancti Egidii, usque ad festum Omnium Sanctorum, de nostro et utriusque partis consensu, prorogamus, assignantes dictis partibus coram nobis, Vernone, octavum diem post festum sancti Remigii, ad afferendum, ex parte dictorum abbatis et conventus, omnia privilegia sua, instrumenta seu munimenta per que intendant suam intentionem probare contra dictos priorem et conventum, nec non ad tradendum in scriptis omnia que petituri sunt sive que petere velint ab eisdem priore et conventu, ratione arbitrii suprascripti, et ad procedendum ulterius ex dicta causa arbitraria quantum de jure fuerit procedendum. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo quarto, die mercurii post octabas beati Martini estivalis.

Voir nº DCCCLXVII. Sceau en cire verte, sur double queue de parchemin. Un arbre accosté de deux lions.
Sept. 1284

" Domina Maria de Espiciaco, de mortificatione nemoris de Folosio. "

Original en parchemin. — Inv., p. 48, l. A, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, domina Maria de Espinciaco, salutem in Domino : Notum facimus universis tam presentibus quam futuris, quod nos volumus, concedimus, laudamus ac etiam approbamus quod religiosi viri abbas et conventus monasterii Vallium Sarnaii habeant, teneant et possideant in perpetuum viginti arpenta nemoris in uno tenenti, sita in feodo nostro et in tertio dominio, quod prefati religiosi emerunt a defuncto Symone de Rambolio, armigero ; qui dictus feodus et dominium nobis devenit a defutto (sic) consigineo nostro, magistro Gillermo de Vallegrignosa, quondam canonico Parisiensi. Quod nemus volumus ac etiam totaliter consentimus quod prefati religiosi teneant in manu mortua, tamquam tertius dominus feodi, in perpetuum, pacifice et quiete, sine coactione vendendi, alienandi, distrahendi vel extra manum suam ponendi, nichil in dicto nemore penitus retinentes. Dicti vero viginti arpenta nemoris, tamquam tercius dominus feodi, garandizabimus dictis religiosis et eorum successoribus contra omnes, ac etiam in judicio vel extra judicium nostris propriis sumptibus plenius deffendemus. Et quantum ad hec tenenda et firmiter observanda nos et heredes nostros obligamus et in perpetuum relinquimus obligatos. In cujus rei testimonium, presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo quarto, mense septembri.

La donation de Simon de Rambueil est de janvier 1244. (Voir nº CCCCXXIV, p. 388.) Parmi les seigneurs dominants de ces vingt arpents de bois, nous avons déjà rencontré Guillaume de Rambueil et Pierre de Richebourg ou de la Forêt.
Sept. 1284

" Littere Margarite, comitisse Suessionensis, de X libris pauperibus distribuendis singulis annis per manus domini abbatis Vallium Sarnaii. "

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 16 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Je, Marguerite de Monfort, contesse de Soissons, fais savoir à tous ciaus qui ces présentes lettres verront et oront que je doins et reconnois avoir donné et laissiet, pour Dieu et en aumone, dis livres de tournois, chascun an, pour acheter coteles et solers pour départir chascun an as povres de mes viles de la terre de Gambais, par les wart l'abbé des Vaus de Sarnai, l'abbé de Grant-Champ et la persone de Saint Aignien ; à penre les devant dis dis livres chascun an à mes moutons de Bourdein, et se li mouton ne souffissoient à ce faire, je veil c'on prengne le remanant à mes avainne de Bourdein. Et à ce faire, tenir et fermement paier chascun an, oblige je moi et mes oirs, et tous mes biens meubles et héritaiges. Et pour ce que ce soit ferme chose et estable, j'en ai données ces lettres saelées de men propre seal, qui furent faites l'an de grasce mil deus cens quatre vins et quatre ans, ou mois de septembre.

Saint Aignan est le patron de l'église paroissiale de Gambais. Dans le testament de Marguerite de Montfort du 23 novembre 1283, dont nous avons publié un extrait nº DCCCLVI, p. 821, cette donation et celle qui suit se trouvent déjà énoncées dans des termes tout à fait identiques.
Sept. 1284

Litteræ Margaritæ, comitissæ Suessionensis, de XL solidis turonensibus, pro ejus anniversario celebrando.

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Je, Marguerite de Monfort, contesse de Soissons, fais savoir à tous ciaus qui ces présentes lettres veront et oront que je doins et reconois avoir donné, pour Dieu et en aumone, pour faire mon anniversaire chascun an, à l'église des Vaus de Sarnai, quarante sol de tournois, à penre chascun an à travers de ma vile de Gambeis, et se li travers ne souffissoit à ce faire et paier, je veil cum les prengne chascun an à mes avainnes de la Charmoie. Et à ce faire, tenir et fermement chascun an paier, oblige je moi et mes oirs et tous mes biens meubles et héritaige ; et pour ce que ce soit chose ferme et estauble, je ai données à ledite église ces présentes lettres saielées de men propre saiel, qui furent faites l'an de grace mil deus cens quatre vins et quatre ans, ou mois de septembre.

Voir la note 2 de la page précédente.
22 nov. 1284

De venditione unius peciæ vineæ in Valle-Goye.

Original en parchemin. — Inv., p. 76, l. 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Petrus de Prepositura, tunc temporis custos prepositure Vernonensis, salutem in Domino : Noveritis quod Lucas Maunvisart et Agnes, ejus uxor, recognoverunt se, de communi assensu suo et bona voluntate sua, vendidisse et concessisse Roberto Tueveel unam peciam vinee, sitam in Valle-Goye, inter vineam magistri Guillelmi Loys, ex una parte, et vineam Ricardi Mugoe, ex altera, pro viginti octo solidis parisiensibus, etc........................ reddendo inde annuatim, pro dicta pecia vinee, a dicto Roberto et heredibus suis, octo solidos parisienses annui redditus monachis de Sarnaio, Rogere la Grevee decem novem denarios parisienses, et Ysabelli de Alneto dimidium barillum vini albi. Promiserunt etiam, etc.......

In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonensis presentibus litteris, ad petitionem dictorum Luce et Agnetis, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo quarto, die lune ante festum sancti Clementis.

Robert Tue-veau a déjà paru comme témoin en 1269, nº DCXCVIII, page 651.
28 dec. 1284

" Odonis Bertran, de quadam petia terre apud Crucem de Luat in territorio de Heubecourt. "

Original en parchemin. — Inv., p. 97, l. 3, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Petrus de Prepositura, tunc temporis custos prepositure Vernonensis, salutem in Domino : Noveritis quod Odo Bertren du Mesnil et Mathildis, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse et concessisse viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii quandam peciam terre quam ipsi tenebant a dictis religiosis, per quatuordecim denarios annui redditus, sitam in parrochia de Heubecourt, in territorio de Sauceia, apud Crucem du Luat, inter terram Johannis Berart, ex una parte, et terram Mathei Halle, ex alia, pro quadraginta solidis turonensibus, etc...............................

In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonensis presentibus litteris, ad petitionem dictorum Odonis et Mathildis, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo quarto, die jovis post Natale Domini.

Jan. 1285, n. s.

" Robertus de Baudricuria, de III sextariis avene que dedit nobis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 86, l. 1, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Robertus de Baudricuria, armiger et dominus ejusdem loci, salutem in Domino : Notum sit omnibus tam presentibus quam futuris quod ego dedi, contuli et concessi, ob remedium anime mee et karissimi filii mei defuncti Roberti, nec non et pro salute animarum parentum et antecessorum meorum, pure et simpliciter, sine spe revocandi, donacione facta sollempniter inter vivos, viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii, in perpetuum, duos sextarios avene, tenendos, habendos et percipiendos, annis singulis, infra festum Omnium Sanctorum, a dictis religiosis vel mandato eorumdem, in domo mea de Baudricuria, super omnibus bonis meis mobilibus, venientibus, adducentibus et existentibus in granchia domus mee antedicte, cum octo sextariis avene quos dicti abbas et conventus perceperant a longo tempore super bonis meis repositis in granchia antedicta, ex donacione predecessorum meorum et recipiant annuatim. Quam donacionem et concessionem duorum sextariorum avene, cum aliis octo predictis, volo, concedo et ratum habeo quod prefati religiosi teneant, habeant et possideant in perpetuum, in manu mortua, sine coactione vendendi, alienandi, distrahendi vel extra manum suam ponendi, pacifice et quiete. Et si forte contigerit quod dicta granchia devastata sit pro aliquo infortunio, ita quod bona mea non possint in eadem reponi, volo, laudo ac etiam approbo ut ubicumque dicta bona extiterint usque ad summam duorum predictorum sextariorum cum aliis octo prenominatis dictis religiosis penitus sint obligati ; et quantum ad hec tenenda et firmiter observanda me obligo et heredes meos universos et singulares relinquo totaliter obligatos. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigillo meo dictis religiosis tradidi roboratas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo quarto, mense januario.

On conserve aux archives d'Eure-et-Loir, dans le fonds du chapitre Notre-Dame, un sceau de 1253, très-bien conservé, d'un Robert de Baudricourt, chevalier. D'après la légende du sceau, ce Robert appartenait à la famille Sans-Nappes, dont nous avons vu quelques membres figurer dans ce Cartulaire, et qui fut surtout la bienfaitrice de la léproserie du Grand-Beaulieu, près Chartres. — Le sceau de Robert est de cire brune, sur double queue de parchemin. Écu de...... à trois molettes de...... Légende : † S. Robti. San. Napes. de. Bavdri......itis. — Le Robert de Baudricourt qui figure dans cette charte est peut-être le fils de ce Robert Sans-Nappes ; il est à regretter que le sceau ait disparu, et empêche ainsi de constater d'une manière certaine cette parenté. L. M.
9 apr. 1285

" Matheus Harle, de duabus petiis terre apud Tilly. "

Original en parchemin. — Inv., p. 76, l. 5, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Petrus de Prepositura, tunc temporis custos prepositure Vernonensis, satutem in Domino : Noveritis quod Matheus Halle et Aelicia, ejus uxor, recognoverunt se, de communi assensu suo et bona voluntate sua, vendidisse et concessisse religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarnaii, duas pecias terre arabilis, quas ipsi tenebant ad annuum censum a religiosis antedictis ; quarum scilicet prima pecia, sita est in parrochia de Tylli, inter terram dictorum religiosorum, ex utraque parte ; secunda vero pecia sita est in territorio de Cruce du Luat, in parrochia de Heubecourt, inter terram dictorum religiosorum, ex utraque parte, pro sexaginta tribus solidis parisiensium, etc..........

Et ne dicti religiosi vel eorum successores, occasione hujus venditionis et concessionis, vel pro defectu garantie dictorum Mathei et Aelicie vel eorum heredum, aliqua dampna sive deperdita incurrerint, obligaverunt ipsi in contraplegium dictis religiosis et eorum successoribus domum et masuram suam, sitam in vico de Cruce Bardelli, inter domum heredum Guillelmi Textoris, ex una parte, et domum que fuit Johanne la Cousturiere, ex altera, ad omnia dampna et deperdita sua, valore ad valorem, restauranda, salvo tamen jure dominico. In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonensis presentibus litteris, ad petitionem dictorum Mathei et Aelicie, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo quinto, die lune post Misericordia Domini.

La première de ces pièces de terre avait déjà fait l'objet d'une vente précédente, moyennant 43 sous parisis, le 6 mai 1284. Voir nº DCCCLXI. p. 827. Mathieu Hallé avait déjà engagé cette maison pour sûreté de la vente qu'il avait faite le 6 mai 1284.
19 mai. 1285

" Templarii de Chanves, de sexdecim solidis redditus nobis venditis quos ipsi habebant super quodam quarterio vinee in trelio de Boussart. "

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 5, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Herveus de Villa-Petrosa, custos et administrator domus de Chanves, et pertinenciarum seu rerum ad ipsam pertinentium, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod cum inter nos, ex parte una, et religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarnaii, seu administratores rerum ejusdem monasterii, tunc apud Vernonem commorantes, orta fuisset discordie et dissensionis materia super eo quod dicebamus nobis deberi sexdecim solidos parisienses de quodam quarterio vinee, sito in trellio de Boussart, inter vineam eorumdem religiosorum, ex parte una, et vineam Ade Popin, ex altera, cujus quarterii vinee dominium capitale ad dictos religiosos dignoscitur pertinere et etiam possessio de novo in ipsos translata ; ipsis eisdem religiosis dictum redditum nostrum quem ab ipsis petebamus in dubium revocantibus et nobis ipsum redditum solvere nolentibus, nisi de justo titulo fidem sibi faceremus pleniorem per testes vel instrumenta ; et hoc nobis esset grave, laboriosum et difficile : tandem, super hoc diligenti tractatu habito a nobis hinc et inde super dicto redditu, pensata utilitate domus nostre predicte de Chanves, facta etiam eisdem religiosis de Sarneio plena fide potestatis et forme administracionis nobis permisse a religioso viro et discreto Guillelmo de Maalin, domorum milicie Templi in Francia preceptoris, superiore nostro, in qua forma inter cetera plenam et expressam ac liberam habuimus potestatem tam in causis quam in negociis componendi super dicto redditu ab ipsis in dubium revocato, pro utilitate nostra, duximus amicabiliter componendum in hunc modum : videlicet quod nos, ex causis predictis a nobis pluries pensatis, quittavimus dictis religiosis et eorum monasterio ac fratri Matheo, tunc custodi rerum suarum apud Vernonem, quicquid juris, possessionis vel proprietatis habuimus seu habere potuimus in dictis sexdecim solidis et in quarterio predicto, pro sex libris, quas a dicto fratre Matheo, nomine dictorum abbatis et conventus et eorum monasterii, recepimus in pecunia numerata, convertendis et ante sigillacionem presentis littere in utilitatem dicte domus nostre de Chanves a nobis conversis. Et promisimus in verbo veritatis et per juramentum super hoc a nobis corporaliter prestitum, et sub ypotheca rerum ad dictum locum de Chanves pertinencium, quod contra dictam quittationem nunquam veniemus in futurum, per nos vel per aliquos successores nostros, set dictos religiosos super premissis, in omnibus et per omnia, conservabimus indempnes. Et si forte contingeret ab aliquo successorum nostrorum contra premissa aliquid attemptari vel dictum redditum exigi ab eisdem, vel dictos religiosos super hoc in aliquo molestari, quod absit, tenebimur ipsis religiosis reddere et restituere dictas sex libras et omnia dampna et deperdita ac expensas etiam que et quas ipsos subire, facere vel incurrere continget, occasione molestie vel fatigacionis, si quam super hiis fieri vel moveri contingerit. Et ad majorem hujus rei securitatem habendam, obligamus eisdem religiosis redditus nostros et quecumque alia bona, mobilia et immobilia, habuimus seu habemus seu habituri sumus sub districtu prepositure Vernonis ; specialiter et expresse volentes et consentientes quod si a nobis vel ab aliquo successorum seu superiorum nostrorum contra premissa aliquid fieri vel non observari contingerit quod prepositus Vernonis, qui pro tempore fuerit, ad peticionem dictorum religiosorum, possit, per captionem dictorum bonorum nostrorum, predicta omnia vel id in quo fuerit contra premissa attemptatum vel non observatum facere per omnia adimpleri et ipsos religiosos de Sarnaio conservare indempnes. In cujus rei testimonium, sigillum nostrum, una cum sigillo dicte prepositure, presentibus litteris voluimus et procuravimus apponi. Actum anno Domini Mº CCº octuagesimo quinto, die sabbati post Pentecostem.

Ce sont les religieux du Trésor de Vernon.
14 jun. 1285

" Robertus, dictus Amée, de Longua-Quercu, de donatione omnium bonorum suorum, mobilium et non mobilium, post decessum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 128, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie archidiaconi Carnotensis in decanatu Ruppefortis, salutem in Domino : Notum facimus quod Robinus, dictus Bien-Emmée, de Longa-Quercu, et Anna, ejus uxor, recognoverunt se donasse et concessisse, ob remedium animarum suarum, donatione facta inter vivos, sine spe revocandi, ex nunc in puram et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii omne hereditagium quod habebant et acquirere poterant, tam ex parentum successione quam alio quocumque titulo, retento solum in dicto hereditagio, acquisito et acquirendo, usufructu, quamdiu vixerint ; ita tamen quod, post decessum primi decedentis, superstes dictorum conjugum totum dictum hereditagium tenebit et possidebit quamdiu vixerit, et post ipsorum obitum ad dictos religiosos sine aliquo impedimento libere revertetur. Addidit etiam predictus Robinus quod si contigerit ipsum prius viam universe carnis ingredi, uxore in seculo remanente, quod partem mobilium sibi contingentem immediate habeant religiosi supradicti, retentis solummodo in dictis mobilibus vinginti solidis parisiensibus cum suis vestibus et pannis lineis pro suis legatis persolvendis. Et promiserunt, etc..........................

In cujus rei testimonium et munimen, ad peticionem dictorum R[obini] et A[nne], ejus uxoris, sigillum nostre curie presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo quinto, die jovis post festum beati Barnabe apostoli.

Jun. 1285

" Domini Roberti de Villeperour et uxoris ejus, de mortificatione III solidorum annui redditus apud Ebisoriis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 147, l. 2, nº 19 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui verront et orront cez presentes lestres, Robert de Villepereur, chevalier, et madame Marie, sa fame, saluz en Nostre Seigneur : Nous fesons à savoir à touz présenz et à venir que coume Gautier, dit Chauvin, et Marie, sa fame, eussent donné et otroié, pour le remède de leur ames et de leurs devanciers, en pure aumone perpétuel, sanz espérance de rapeler, dounoison sollempnel fete entre vis, à homes religieus, à l'abbé et au couvent des Vaus de Sarnoy, trois souz de parisis de chiercens, lesquieus estoient poiez et livrez chascun an, le jor de la saint Remi, des religieus devant diz audit Gautier et à ladite Marie, pour une pièce de terre, qui est appellée les Trente Arpenz, contenant illec entour ou environ, séanz ou terrouer des Esbisouers, mouvanz de nostre fié de la Bretèche, que nous avons acquis ensemble, puis que nous fumes conjoinz par mariage ; lesquieus trois souz de parisis donnez audiz religieus, si coume il est dit desurs, voulons, loons, consentons, coume seigneurs du fié, que les devanz diz abbes et couvent et leur successeurs tiengnent, poursuient pesiblement, franchement et quitement, en main morte à touz jours, de tant coume il appartient à nous, sanz contreingnement de vendre, d'alienner, de détroire ne de mestre hors de leur main. Et quant à ladite dounoison des trois souz de parisis tenir et garder ferm et estable audiz religieus et à leur successeurs, nous obligons nous et noz hoirs que nous ne vendrons encontre ne ne ferons venir par nous ne par autre, et relenquissons nous et noz hoirs touz obligiez. Ou tesmoig de laquele chose, nous avons seellées ces présentes lestres de nos seaus. Ce fu fet en l'an de grace mil deus cenz quatre vinz et cinc, ou moys de juing.

Voir nº DCCXXI, p. 678.

Fragments de deux sceaux en cire brune, sur double queue de parchemin.

Sceau de Robert. — Déjà décrit note 1, p. 717. On ne distingue sur le fragment que nous avons sous les yeux en ce moment que le commencement de légende qui manquait au sceau de 1274 : † S. Rob......

Sceau de Marie. — Ogival. Une dame debout.

16 aug. 1285

" Littera magistri Philippi de Bertigniaco, de X arpentis nemorum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 96, l. 2, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Noveritis quod magister Philippus de Bertigniaco, canonicus Parisiensis, recognovit quod cum Johannes de Bertigniaco, clericus, quondam frater ejusdem Philippi, haberet, teneret et possideret decem arpenta nemorum vel circiter in nemoribus que vulgaliter dicuntur nemora de Alneoy, sita inter Gaseram et Ourfin ; item cum dictus magister Philippus haberet quoddam molendinum situm apud Buison subtus Montem-Lethericum, [in quo] molendino religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarneii habebant et percipiebant, singulis annis, decem [octo sextaria bladi] : inter Johannem et Philippum, fratres predictos, ex una parte, et abbatem et conventum Vallium Sarneii, ex altera,................ haberent et tenerent nemora predicta, que fuerint dicti Johannis, p[leno] jure perpetuo possidenda ; dicti................ dictos decem octo sextaria bladi seu moulture quos abbas et conventus habebant in molendino predicto ; ita................... portio defuncti ad alterum devolvetur, et post mortem superstitis ad abbatem et conventum deveniet moultura predicta................ am in molendino predicto pleno jure. Que omnia idem Philippus, heres dicti Johannis, in solidum............. bona fide............. inviolabiliter convenciones predictas, et quod per se vel per alium contra non veniet........... petitionem dicti Philippi, sigillum [officialis curie] presentibus duximus apponendum ; et nos siquidem Philippus predictus sigillum [nostrum], cum sigillo officialis, presentibus duximus apponendum, in testimonium premissorum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo quinto, die jovis post festum Assumpcionis beate Marie Virginis.

Nous avons déjà vu, en mars 1248, Philippe et Jean de Brétigny confirmer la vente faite par leur frère Pierre à l'abbaye des Vaux de Cernay de divers héritages près de Montlhéry. Voir nº CCCCLX, p. 421. D'après un accord de mars 1268, nº DCXC, p. 643, le moulin de Buisson appartenait alors aux enfants de Philippe d'Aurenville, dont Pierre de Brétigny était le curateur. Les deux familles de Brétigny et d'Aurenville devaient être alliées, et c'est par la mort des enfants mineurs de Philippe d'Aurenville que Philippe de Brétigny sera devenu possesseur du moulin. — Nous avons vu, nos XIX et DCXC, des actes de donations faites à l'abbaye sur le moulin de Buisson. L. M. L'humidité a rendu cette pièce indéchiffrable en plusieurs endroits.
Nov. 1285

" Littera Michaelis de Sancta Cruce, de mortificatione cujusdam pecie vinee et de relaxacione XII denariorum annui census et pressoragio. "

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Michael de Sancta-Cruce, salutem in Domino : Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod cum religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii haberent, tenerent et possiderent a longo tempore quandam peciam vinee, continentem septem quarteria vel circa, sitam ad Sanctum-Michaelem, in censiva nostra et in dominio nostro, contiguam vinee Mathei, dicti Hugier, ex una parte, et ex altera, vinee Johannis le Brieron, oneratam de duodecim denariis annui census et pressoragio, nos vero volumus, pro utilitate nostra et ob remedium animarum antecessorum nostrorum, quod idem dicti religiosi teneant et possideant in futurum, panifice et quiete, dictam peciam vinee, ad unum obolum solummodo annui census, sine pressoragio, redevancia et alia coustuma, liberam et quitam, quantum ad nos pertinet, nec non et sine altero onere censuali. Et quantum ad hec tenenda et inviolabiliter observanda obligamus nos, et heredes nostros universos et singulares relinquimus obligatos. In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo quinto, mense novembri.

25 jan. 1286, n. s.

De donatione quinquaginta duorum arpentorum nemoris et quorumdam reddituum apud Orfinum.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 95, l. 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes de Mandrousa, armiger, et domicela Johanna, ejus uxor, dederunt, contulerunt et concesserunt, ex nunc in perpetuum, donacione facta inter vivos, in poram et perpetuam elemosinam, religiosis viris abbati et conventui beate Marie Vallium Sarney, quinquaginta duo arpenta nemorum vel circa, unam peciam continencia, movencia, videlicet viginti quatuor arpenta, ex hereditate ipsius Johannis, et viginti octo arpenta movencia ex acquiramento ipsorum Johannis et Johanne, que sita sunt juxta Fossam-Guillelmi, ex una parte, et juxta Quercum de Divisionibus, ex altera, et ex alia parte, juxta terras ipsorum Johannis et Johanne, et jardinos ipsorummet juxta jardinos Guillelmi de Ellevilla, ex una parte, et juxta terras de Batoncel et juxta terras ipsorummet Johannis et Johanne. Item dederunt, contulerunt et concesserunt dictis religiosis, in puram et perpetuam elemosinam, triginta solidos turonenses, solvendos, annui redditus, per manum Burgote de Bedonessart, vel ejus heredes aut successores, in perpetuum, eisdem religiosis vel eorum mandato causam ab ipsis habentibus, ad festum beati Remigii ; moventes, videlicet decem solidos ex hereditate ipsius Johannis, et alios viginti solidos ex acquiramento ipsorum Johannis et Johanne. Insuper dederunt, contulerunt et concesserunt eisdem religiosis, in puram et perpetuam elemosinam, donacione facta inter vivos, quatuor sextaria avene annui redditus, reddenda quolibet , videlicet, in festo sancti Stephani pontificis, hyemalis, duo sextaria avene per manum ipsius Burgote, et alia duo sextaria, in dicto festo, per manum heredum defuncti dicti Cham, vel eorum heredes aut successores causam habentes ab ipsis, movencia videlicet duo sextaria et duos boissellos ex acquiramento ipsorum Johannis et Johanne, et residuum ex hereditate ipsius Johannis, tenenda, habenda, levanda et pacifice possidenda, ex nunc penitus in futurum, a dictis religiosis, sine contradictione. Et premissa, omnia et singula, prout superius sunt expressa, predicti Johannes et Johanna eisdem religiosis ex nunc quittaverunt coram nobis penitus in futurum, etc.............................

Item confessi fuerunt coram nobis dicti Johannes et Johanna quod ipsi dederunt dictis religiosis de premissis omnibus quasdam litteras sigillatas sigillis ipsorum, supponentes se et sua, quantum ad hoc, fide sua, dicti Johannes et Johanna juridictioni curie Carnotensis. In cujus rei testimonium et munimen, ad peticionem dictarum personarum, presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo quinto, die jovis post Cathedram sancti Petri.

Voir nos DCCCXXV et DCCCXXXVIII, p. 784 et 801.
2 feb. 1286, n. s.

" Domini Theobaldi, quondam rectoris de Perreto, " de omnibus bonis suis.

Original en parchemin. — Inv., p. 138, l. 4, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod coram Nicholao, dicto Heuse, et Luca de Vallibus, clericis nostris juratis, ad hec a nobis specialiter destinatis, quibus fidem adhibemus quantum ad hec et eciam ad majora, et quibus quantum ad hec commisimus vices nostras, constitutus dominus Theobaldus, quondam rector ecclesie de Perreto, Carnotensis diocesis, debilis corpore propter senium adeo quod ad nos commode accedere non valebat, sanus intellectu et compos mentis, ut prima facie apparebat, attendens et considerans devotionem, bona, curialitates et servicia, quas et que religiosi viri, abbas et conventus de Vallibus Sarnaii, sibi, temporibus retroactis, fecerant et benigniter impenderant et cotidie impendere non cessabant, nolens super tot et tantis curialitatibus et bonis, ex mera liberalitate sibi impensis, erga dictos religiosos esse ingratus, quia ingrati in jure graviter pugniuntur, asseruit, coram prefatis clericis nostris, se de quibusdam bonis suis fecisse et ordinasse testamentum suum seu ultimam voluntatem, quod testamentum voluit adimpleri et debita sua solvi, et forefacta sua, si que apparuerint infra annum obitus sui, per executores suos in dicto testamento contentos emendari ; residuum vero omnium bonorum suorum, mobilium et inmobilium, quorumcumque, que habebit tempore mortis et nunc habet, retento tamen sibi in eisdem bonis residuis, quamdiu vixerit, tantummodo usufructu, dedit, cessit et contulit, pure et simpliciter, donatione facta inter vivos et sine spe revocandi donum, dictis religiosis, in puram et perpetuam elemosinam, in recompensationem premissorum. Et promisit dictus Theobaldus, etc..............................

Hec autem facta et ordinata fuerant a dicto Theobaldo coram prefatis clericis nostris, prout ipsi clerici nostri nobis unanimiter retulerunt ; ad quorum clericorum nostrorum relationem sigillum curie Parisiensis presentibus litteris duximus apponendum, in testimonium premissorum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo quinto, die sabbati in festo Purificationis beate Marie Virginis.

12 mart. 1286, n. s.

" Johannis Gode, de quadam pecia terre nobis vendita. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 97, l. 3, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Johannes Gode et ego Odelina, ejus uxor, de parrochia de Guisenniis, de communi assensu nostro et bona voluntate nostra, vendidimus et concessimus viris religiosis abbati et conventui de Sarneyo, quandam peciam terre, sitam in feodo dictorum religiosorum, in territorio de Cruce du Luet, in parrochia de Heubecuria, inter terram dictorum religiosorum, ex una parte, et terram canonicorum de Salicosa, ex altera, pro quatuor libris turonensibus, etc..............................

Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, presentem cartam sigillorum nostrorum munimine confirmavimus. Et ad majorem hujus rei confirmationem et securitatem, et in testimonium omnium premissorum, sigillum discreti viri decani Vernonensis huic presenti carte, una cum sigillis nostris, procuravimus apponi. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo quinto, die martis post Reminiscere.

Fragments de sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Une étoile. Légende : S. Gode. — On trouve aux archives d'Eure-et-Loir, dans le fonds du chapitre Saint-André de Châteaudun, un sceau de 1243, appartenant à un certain Raoul Gode. Ce sceau, pendant sur queue de parchemin, est de cire blanche très-friable, et représente un écu de..... à une croix ancrée de....., à un lambel de trois pendants. Légende très-fruste : † S. Rad.... e. — Au reste, malgré l'identité du nom, il est au moins douteux que Raoul soit de la même famille que Jean. Le premier paraît appartenir à la noblesse, tandis que le sceau du second ne peut convenir qu'à un bourgeoi ; et d'ailleurs Châteaudun est bien éloigné de Guissenies, qui est de l'arrondissement des Andelys. L. M.
11 apr. 1286, n. s.

" Yvo Ohier, de quitacione unius pecie vinee in Clauso-Hurel. "

Original en parchemin. — Inv., p. 72, l. 2, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Petrus de Portu, prepositus de Vernone, salutem in Domino : Noveritis quod Yvo Ohier et Lucia, ejus uxor, recognoverunt se, de communi assensu suo et bona voluntate sua, dimisisse et omnino quitasse religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quandam peciam vinee, sitam in Clauso-Hurel, inter vineam Andree Tueveel, ex una parte, et vineam Petri de Puteo, clerici, ex alter ; de qua autem pecia vinee dicti Yvo et Lucia debebant annuatim dictis religiosis unum barillum vini albi, et domino regi duos potos vini albi, etc...............................

In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonis presentibus litteris, ad petitionem dictorum Yvonis et Lucie, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo quinto, die jovis post Ramos Palmarum.

4 jun. 1286

De quitatione duarum masurarum, in parrochia de Heubecourt.

Original en parchemin. — Inv., p. 97, l. 3, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Petrus de Portu, prepositus de Vernone, salutem in Domino : Noveritis quod Stephanus Faber et Cesiria, ejus uxor, Guillelmus le Telier et Laurencia, ejus uxor, et Eremburgis la Quaruele vidua, recognoverunt se, de communi assensu suo et bona voluntate sua, dimisisse et quitasse Thome, dicto Coterel, ad vitam suam, omne illud et omnem possessionem quod vel quam habet et tenet, ratione Ameline, ejus uxoris, in duabus masuris, sitis in parrochia de Heubecourt, scilicet prima inter ortum Johannis de Roeni, ex una parte, et viam regis, ex altera, secunda inter masuram Johannis Ausere, ex una parte, et masuram Guillelmi de Heubecourt, ex altera, tenendum et habendum, etc............................

In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonensis presentibus litteris, ad petitionem dictorum Stephani, Cesirie, Guillelmi, Laurencie et Eremburgis, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo sexto, die martis post Penthecosten.

Jun. 1286

Carta Johannis de Malorepastu, de confirmatione donationum Gaufridi, dicto Gardien.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 104 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentes literas inspecturis, dominus Johannes de Malorepastu, miles, salutem in Domino : Noveritis quod cum Gaufridus, dictus Gardien, de Villanova, dedisset et concessisset, pure et simpliciter, in elemosinam, ecclesiæ beatæ Mariæ Vallium Sarnaii et ejusdem loci conventui, se et sua, mobilia et immobilia, acquisita et acquirenda, et haberet, teneret et possideret, tanquam proprium hæreditagium, terras, pascua sive pasturas, domum vel domos inferius annotatas, videlicet medietatem cujusdam roncheriæ sive pasturæ prope Chamborn, contingenti, ex una parte, terræ Philippi, dicti Clement, et ex altera, terræ familiæ Roberti, sutoris de Argal, moventis de feodo et dominio meo immediate, ad sex denarios censuales michi vel hæredibus meis reddendos, in festo sancti Remigii annuatim ; item quandam peciam terræ, que dicitur Fossa-d'Aytæ, sicut se proportat in longitudine et latitudine, contigua, ex una parte, terræ sive terris dictorum religiosorum, et ex altera, terræ de Jotro ; item terra quæ vocatur terra de Piro, contingenti, ex una parte, terræ Roberti, dicti Foubert, et ex altera, cheminio sive viæ de Monte-Acuto ; item pasturas de Troncheio, contiguas, ex una parte, terræ domini Johannis de Artia, militis, et ex altera, Gualterii de Fresches ; item terra de Becherel, contigua virgulto Laurentii de Becherel, et ex altera parte, terræ Girardi Champelus ; item unum herbergamentum in Villanova, cum pertinenciis sive contingentibus, ex una parte, domo familiæ defuncti Richardi Philippi, et ex altera, herbergamento sive domo Philippi Clement: quæ omnia supradicta movent de feodo sive meis retrofeodis. Volo autem et concedo quod dicti religiosi, pro salute animæ meæ et antecessorum meorum, teneant et possideant omnia superius, de meo feodo sive retrofeodo moventia, ex nunc, pacifice et quiete, in manu mortua, absque coactione vendendi, alienandi vel extra manum suam ponendi : pro qua mortificatione et quictatione dicti religiosi michi dederunt, de sua mera gratia, duos sextarios bladi, quos recognosco de sua pura gratia recepisse. Insuper ad memoriam reducens devotionem et amicitiam quas erga me habent et habuerunt religiosi prædicti, ampliorem gratiam et misericordiam volui religiosis prædictis concedere sive dare ; nam quæcumque acquisierunt in feodo meo vel retrofeodo, titulo donationis vel emptionis, a quibuscumque personis et ubicumque existant, volo, concedo quod ea teneant et possideant, pacifice et quiete, in manu mortua, absque coactione vendendi, alienandi aut extra manum suam ponendi ; nichil juris, jurisdictionis vel dominationis in rebus ab eis acquisitis penitus retinendo. Promittens, etc......

In cujus rei testimonium et munimen, prædictis religiosis prædictas literas tradidi sigillatas. Datum anno Domini millesimo ducentesimo octogesimo sexto, mense junii.

18 jul. 1286

" Quitacio Raol Haly et Beatricis, uxoris ejus, de una pecia vinee quam dimiserunt in manu nostra. "

Original en parchemin. — Inv., p. 74, l. 3, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, Nicholas Gascoins, clerc, garde du seel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachez que par devant nos furent présenz Raol Hahy et Béatriz, sa fame, et recognurent (de bonne) volenté que il avoint quitté et délaysé de tot en tout, en plene propriété une pièce de vingne, assise ou territoire de Boissart, entre la vigne Marie du Bois, d'une part, et la vigne Robert le Charon, de l'autre, à hommes religieus, l'abbé et le couvent de Nostre-Dame de Vaus de Sarnay, pour un baril de vin que il lor devoint de rente ; laquele vingne ledit Raol avoit achatée de Michelet le Mogeycier ; et veimes les lettres de l'achet bones et entières. Et promistrent, etc............

Et ce certifion nous et témoignons par ces lettres seelées du seel de la prévousté de Vernon. Ce fu fet l'an de grace M. CC. IIIIxx et sex, le juesdi devant la feste de Marie Magdaleine.

17 dec. 1286

De donatione censuum et reddituum quorumdam in villa de Bercheriis-la-Maingot.

Original en parchemin. — Inv., p. 14, l. 5, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis Carnotensis, salutem in Domino : Noverint universi quod Gilotus, dictus Carbonnarius, de Bercheriis-la-Maingot, filius defuncti Stephani Carbonnarii et Ameline, ejus uxoris, nunc defuncte, sanus et incolumis, spontaneus, non coactus, de voluntate sua propria, dedit, contulit et concessit, pro remedio animarum dictorum Stephani et Ameline, patris et matris sue et anime sue, post decessum ipsius Giloti, pro quodam anniversario, quolibet , in ecclesia beate Marie Vallium Sarneii, pro remedio animarum suarum celebrando, religiosis viris abbati et conventui beate Marie Vallium Sarneii omnes censsus et redditus, quos habet in comunitate censsuum dictorum religiosorum in villa de Bercheriis, tam in bladis, in avenis, in denariis, obolis, quam super domibus et terri ; et specialiter et expresse tres minas avene quas predicti religiosi predicto Giloto debebant quolibet ratione censsus, et omnia alia et singula que babet, tenet et possidet, ratione censsuum, in villa de Bercheriis, cum censsibus dictorum religiosorum jacentibus et existentibus, qui censsus et redditus ex hereditate ipsius Giloti movent, in puram et perpetuam elemosinam, post ipsius decessum, donacione facta inter vivos, tenenda, habenda, levanda, percipienda, ab ipsis religiosis, etc..................

In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris, ad peticionem dicti Giloti, sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo sexto, die martis post festum beate Lucie virginis, mense decembri.

Signé : « J. [de] Robor[eto].

Voir nº DXCIV, p. 554.
4 mart. 1287, n. s.

" De quadam pecia terre empta a Roberto Beneete in territorio de Tilli. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 78, l. 7, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Petrus de Portu, prepositus de Vernone, salutem in Domino : Noveritis quod Robertus Beneete recognovit se vendidisse et concessisse religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii unam peciam terre, sitam in parrochia de Tylli, inter terram heredum Oinfredi de Capite-Ville, ex una parte, et terram heredum Gilleberti Goires, ex altera, pro viginti quatuor solidis parisiensibus, etc......

In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonensis presentibus litteris, ad petitionem dicti Roberti, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo sexto, die martis post Reminiscere.

Sceau rond et très-endommagé de la prévôté de Vernon, sur double queue de parchemin. Contre-sceau rond : dans le champ, un porc adossé de deux étoiles, faisant allusion au nom du prévôt. Légende : † S. Pierres dv Port. (Le contre-sceau gravé.) A. M.
8 mart. 1288, n. s.

De donatione cujusdam vineæ apud Buxeriam.

Copie. — Déclaration de 1311, fº 86 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Guillaume Bidault, d'Athys, escuyer, salut : Nous faisons asscavoir à tous que je, Guillaume, ay donné et octroyé et quitté, de ma bonne volonté et pure aumosne, à l'abbé et couvent des Vaux de Cernay la propriété de demy quartier de vigne au lieu de la Boissière. Item je donne à l'abbé et couvent devant dit 1 denier de cens que celle vigne devoit à celuy Guillaume et toute la seigneurie qu'il avoit en icelle vigne devant dite. C'est à scavoir pour faire chacun an son anniversaire et pour estre és prières de léans à tousjours mais ; et oblige luy et ses hoirs à ce tenir ferme et stable ce don devant dit. En tesmoin de cette chose tenir et affermer, je, Guillaume, le certifie en cette lettre scellée de mon scel, en l'an de grace mil deux cens quatre vingtz et sept, ou mois de mars, veille de la sainct Grégoire.

Voir nº DCCCXXIX, p. 789. — Au reste, cette pièce nous parait la même que la charte déjà publiée par nous, d'après l'original, à la date du 11 mars 1282. Le copiste de 1511 aura mal lu la date. L. M.
13 apr. 1288

" Confirmatio Nicholai pape omnium privilegiorum nostrorum. "

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. T. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Nicolaus, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui monasterii Vallium Sarnaii, salutem et apostolicam benedictionem : Cum a nobis petitur, etc. (ut in bulla clementis IVti, nº DCLXXXI, p. 635)................................

Datum Rome, apud Sanctum Petrum, idibus aprilis, pontificatus nostri anno primo.

19 mai. 1288

"Littere Petri Danielis, de uno sextario terre semeure apud Bercherias. "

Original en parchemin. — Inv., p. 19, l. 12, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Petrus Danielis, de Bercheriis-Meingoti, dedit, contulit et concessit ex nunc, donatione facta inter vivos, in puram et perpetuam elemosinam, religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarnei, unum sextarium terre semeure, quod habebat idem Petrus in territorio de Bercheriis tanquam suum, contiguum, ex utroque latere, ipsorum religiosorum et juxta terram dicti Petri, ex una parte, et juxta unum minotum terre Gileberti, dicti Havart, ex altera. Quod sextarium terre Datum, ut dictum est, dictus Petrus quitavit coram nobis dictis religiosis, etc.............................

In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo octavo, die mercurii post Penthecostem. Signé: « Flandr....

14 feb. 1289, n. s.

De venditione terciæ partis decimæ gaagnagiorum de Sarnaio.

Original en parchemin. — Inv., p. 30, l. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Pierre Saymel, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous faisons asavoir que nous avons veu unes lettres qui contiennent tele fourme :

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Pierre Saymel, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous faisons asavoir que par devant nous vint monsegneur Jehan de Sarnai, chevalier, proposant d'aler prochenement hors du pais, si comme il disoit, fist et establit pour lui et en son nom monsegneur Gile de Claagni, chevalier, et Jehannot de Sarnai, son fuiz, escuier, ses procurateurs généraus et espéciaus, ensemble et chacun par soi, en tele manière que l'un ne soit de prieur condition que l'autre, et que en point et en l'estat que l'un d'eus lesseroit sa cause ou ses causes, que l'autre la puisse prendre ou les puissent et mener à fin, en toutes ses causes et ses besoingnes meues et à mouvoir, par devant touz juges ordinaires, délégaz, subdélégaz, conservateurs, auditeurs, arbitres, bailliz, eschevinz, vicontes, prévoz, maires, etc................

L'an de grace mil CC quatre vinz et huit, le samedi après la saint Leu et saint Gile.

Et après ce, vint par devant nous le devant dit Jehan de Sarnai, escuier, et afferma, comme procurateur dudit monsegneur Jehan, que ledit monseigneur Jehan, son père, avoit et prenoit touz les ans la tierce partie de la disme de touz les guangnages des terres du terrouer de Sarnay ; laquele tierce partie et tout ce que le devant dit monsegneur Jehan a et peut avoir et doit en toutes les dismes des gaangnages des terres du terrouer de Sarnai et des appartenances, excepté et mis hors tel droit comme l'abbé et le couvant des Vaus de Sarnai, tel droit comme le prestre et l'église de Sarnai, tel droit comme la maladerie de Sarnai i avoient et povoient avoir et devoient avant que ceste lettre feust faite, il reconnut par devant nous, en droit, comme procurateur et en nom de procurateur, lui avoir vendu, quité et otroié à touz jours à religieus hommes, l'abbé et le couvant des Vaus de Sarnai et à leur successeurs et à ceus qui auront cause de eus, pour soixante cinc livres de parisis qu'il a euz et receuz en deniers contanz, qui li ont esté bailliez et delivrez, et dont il se tint à paiez, etc...................

Et qu'il rendra et paiera as diz religieus ou à ceus qui auront cause de eus treze livres de parisis, en nom de pene, se la vente estoit retraite, avesques touz autres coustemenz, mises, déperz et despenz que les diz religieus auroient et feroient pour défaute de sa garantize ; sus lesquiex il promist à croire sus le simple serement du porteur de ces présentes lettres, sanz autre preuve faire ou requerre. Et avesques ce, il promist que il as diz religieus ou à ceus qui auront cause de eus, donra sus ceste vente unes lettres seellées du seel de la court de l'official de Paris toutes foiz qu'il en sera requis. Et avesques ce, qu'il fera et procurra envers ledit monsegneur Jehan, son père, et ses enfenz, quant il vendra en pais, qu'il voudront et accepteront ceste vente et en donront as diz religieus ou à ceus qui auront cause de eus, lettre seellées de seel autentique. Et de ceste dite vente et des choses devant dites toutes acomplir et entériner, le devant dit Jehan de Sarnai, escuier, obliga quant à ce, et pour toutes les choses desus dites tenir et acomplir, tant en son nom et pour soi, que en nom de procurateur de son père et pour son père, soi et ses biens et les biens de son père, meubles et non meubles, présenz et avenir, où qu'il soient, à jousticer par le prévost de Paris. En tesmoing de ce, nous avons mis le scel de la prévosté de Paris en ces lettres, l'an de grace mil CC quatre vinz et huit, le dimanche après les huitienes de la Chandeleur.

26 apr. 1289

De confirmatione quinque solidorum parisieusium annui redditus apud Vernonem.

Original en parchemin. — Inv., p. 81, l. 10, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus bec visuris, Petrus de Portu, prepositus de Vernone, salutem in Domino : Noveritis quod Mauricius, rector ecclesie de Garennis, recognovit quod cum Garnerus Olearius, quondam pater suus, dum vivebat seu in rebus agebat humanis, intuitu pietatis, pro salute anime sue et antecessorum suorum, dedisset et concessisset religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quinque solidos parisienses annui redditus, sitos et assignatos super quadam domo, sita in parrochia beate Marie Vernonis, inter domum heredum Baldrici Olearii, ex una parte, et domum heredum Roberti Angeli, ex altera, et dicti religiosi, ex causa dicte donationis, fuerint et extiterint a tempore dicte donationis facte a dicto Garnero, patre suo, in pura, libera et corporali possessione percipiendi et habendi dictos quinque solidos parisienses annui redditus per quinquaginta annos vel circa annuatim a tenentibus et inhabitantibus dictam domum, dictus Mauricius, filius et heres dicti Garneri, patris sui, volens dictam donationem a dicto Garnero, patre suo, factam aliquo casu irritari vel infringi vel sua firmitate carere, per se vel per alium quemcumque, donacionem ratam habet et habuit et gratam, et eam coram nobis confirmavit in perpetuum valituram. In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonis presentibus litteris, ad peticionem dicti Mauricii, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo nono, die martis post festum sancti Marci, evangeliste.

25 mai. 1289

" De obligatione decem librarum parisiensium. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 90, l. 1, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceux qui verront ces présentes, Jehan Bouciquaut, sou-baillif de la terre monseigneur de Malli, à Galardon, et garde dou seau de celui, salut en Nostre Seigneur : Sachent tuit que par devant Pierre le Clerc, nostre tabellion juré à ceu destiné, establiz Raoulin dou Mostier, Michiel Chelet, d'Ourfin, et Johannin dou Moustier requennurent eux devoir à l'abbé des Vaux de Sarnay et au couvent d'icelui leu diz livres de paresis, de cause de prest fet à eux des devant diz abbé et couvent, et s'en tindrent à paiez ; laquelle somme de deniers les devant diz deteurs gagèrent par devant ledit tabellion, chacun por le tout, et promistrent eux à rendre aus devant diz abbé et couvent ou au porteur de ces lestres, en obligeant les diz deteurs por ladicte somme de deniers rendre aux devant diz abbé et couvent, ou au porteur de ces lestres, eux et leur heirs et touz leur biens, muebles et non muebles, présenz et futurs, et espéciaument le dizeme d'une dime que il avoient, si comme il disoient, en la paroisse d'Ourfin et ou terrouer, lequel dizeme de ladite dime obligée, les devant diz deteurs promistrent à garandir et à délivrer contre toutes persones, en tele manière que se il avoient couz ou domages par deffaut de la garandie et délivrance, fere que les devant diz deteurs les leur rendroient et restorroient ; desquex couz et domages les devant diz abbé et couvant ou leur commendement, portent ces lestres, seroient creuz par leur simple serment sanz autres preuve ; en obligent lesdiz deteurs, por les couz et domages rendre aux devant diz abbé et couvent, se aucuns en i avoient par deffaut de garandir le dizeme de ladite dime obligée, leur propres cors à tenir en prison en la ville de Galardon, en esploitant leur biens, la prison tenant, sanz ceu que il puissent alléguer terme ou quarantainne ou coustume de pais por vendre de leur biens, jusqu'à tant que les devant diz abbé et le couvent se tiegnent à paez des couz et domages desus diz, se aucuns en i avoient par deffaut de la garandie et délivrance dou dizeme de ladite dime obligée, etc...................

En tesmoin de laquelle chose, nous avon saalé ces présentes dou seau de ladite court. Ce fut fet et donné an l'an de grace mil deux cenz quatre vinz et nuef, le mercredi devant Penthecouste.

Fragments d'un sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Un écu de..... à un pal fretté de..... accompagné de deux aigles. — Peut-être faut-il voir ici la croix et les aiglettes de la famille de Marly.
15 jul. 1289

" C'est le gaingne que nous eumes contre Robert Chevallier. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 75, l. 4, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, le baillif de Gysorz, saluz : Comme contenz fust meu entre Robert Chevalier, d'une part, et hommes religieus, l'abbé et le couvent de Sarnay, de l'autre, sur ce que iceli Robert leur demandeit un héritage, c'est assavoir une meson, une vigne, cens et rentes à cel manoir apartenanz, assis en la paroisse Saint Martin de la Roquete, entre la méteerie Roger le Chevalier, d'une part, et la terre qui fu Guillaume de la Place, de l'autre, de la succession Jehan Chevalier, son père, mort, et de quoy il estoit vestu et sesy comme de son droit héritage, si comme il diseit, quant il ala de vie à mort ; lesdiz religieus proposanz et disanz encontre, à leur défense, que ledit Robert ne deveit pas estre oy en sa demande, quer ledit Jehan, père audit Robert, en tens que il viveit, en son bon estat et en sa bone santé, aveit donné ausdiz religieus tout ledit héritage, et d'emprès icel don fet si sollempnement comme droit et reson requièrent et par lettres pendanz de seel auctentique seelées, il estoient entré en sesine pesible et en plenière possession de tout ledit héritage, et les fruiz en avoient levé et les rentes, en affermant le titre deu don de la propriété deu dit héritage, et emprès ce, iceus religieus, de leur volenté, avoient ballié la sesine de cel héritage audit Jehan à porseer et à tenir comme un estrangé, en non desdiz religieus. Sur ce, de la partie deu dit Robert contre lesdiz religieus contestation fete sollempnement et mises en nie par iceli Robert toutes les choses desusdites en la forme et en la manière que eles estoient proposées desdiz religieus, une veue sur ce assise et tenue souffisaument entre lesdites parties, et jour certain assigné ausdiz religieus à prouver leur entente contre ledit Robert ; sachiez que à la parfin, en l'assise qui fut à Andely l'an de grace mil IIe IIIIxx et noef, le vendredi emprès la Translation seint Beneet, présentes lesdites parties par devant nos, trouvé fut et ateint tout clerement par grant foison de bons tesmoings et leaus clers et lays, receuz par acort desdites parties, jurez et diligeaument examinez, que lesdiz religieus proposoient et disoient vérité contre ledit Robert en toutes les choses desusdites ; et pour ce, ledit Robert choit de sa demande deu tout, et lesdiz religieus s'en alèrent comme quites et défenduz deudit Robert en la sesine et en la propriété de l'éritage desusdit comme par leur droit titre. En tesmoing de laquel chose, nos, à la requeste desdiz religieus, avons seelé ces letres deu seel de la ballie de Gysorz, sauve la droiture le Roy et l'autrui. Ce fu fet l'an et le jour et l'assise desusdiz.

Nous avons publié de nombreux actes de donation de Jean le Chevalier à l'abbaye des Vaux de Cernay, mais nous n'avons pu retrouver le titre dont il est ici question. Fragments d'un sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Déjà décrit note 2, page 814.
16 jul. 1289

" Guillelmus, dictus Picherie, de Breteincort, qui dedit se et sua. "

Original en parchemin. — Inv., p. 16, l. 8, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Guillermus, dictus Pycherie, de Bretondicuria, ob favorem, reverenciam et amorem quas ipse habebat erga Deum, beatissimam virginem Mariam et monasterium Vallium Sarneii et religiosos ibidem Deo servientes, ac pro salute anime ejusdem Guillermi, dedit, contulit et concessit, in puram et perpetuam elemosinam, monasterio de Valibus Sarneii et religiosis viris, abbati et conventui ejusdem loci, se et omnia bona sua, mobilia et immobilia, presencia et futura, ubicunque existencia et in quibuscunque rebus et locis existant, percipienda, levanda, habenda, possidenda et asportanda a dictis religiosis et eorum mandato, post decessum ejusdem Guillelmi, salvis tantummodo, exceptis et retentis ab ipso Guillelmo viginti libris turonensibus super dictis bonis mobilibus et inmobilibus, percipiendis et habendis per executores seu mandatos dicti Guillelmi, ad ordinacionem et ultimam voluntatem dicti Guillelmi, prout ipse ordinaverit, faciendam et etiam adimplendam, etc.........

Et nos ipsum Guillelmum, presentem, petentem et consentientem, ad premissa firmiter tenenda et adimplenda in scriptis sententialiter condempnamus. In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras sigillo curie Carnotensis duximus sigillandas. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo nono, die sabbati ante festum beati Arnulphi.

Signé : « Moy.

16 aug. 1289

" Sententia ballivi Marguarete regine contra Jacobum de Cracula et Johannem de Garanna de V solidis super domum Garnerii l'Uiller. "

Original en parchemin. — Inv., p. 75, l. 4, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lestres verront, Jehan, dit le Saunier, bailli madame la reine Marguerite, saluz : Nous fesons asavoir que par devant nous furent en jugement, à l'assise qui fu le mardi après Nostre Dame mi-aoust, l'an de grace mil CC. IIIIxx et nuef, Jaques du Grail et Jehan de la Garenne, d'une part, et frère Mahi, atourné de l'abbé et du couvent de leur ordre des Vaus de Sarnei, d'autre part, e requidrent en jugement les devan diz Jaques et Jehan, que nous commendissions audit atourné, u non de l'abbé et du couvent, que il meissent hors de leur mein cint souz de rente que il avoient sus la meson qui fu Garnier l'Uilier, du don à iceli Garnier, movanz du fié dudit Jaques et dudit Jehan ; laquel chose ledit atourné dit que il n'estoit pas tenuz de fere, par la reson de ce que il prouva devant nous par trois témoinz souffisanz, que il en estoient en sesine de quarante anz à et de plus. En témong de ce, nous avons mis le seel de la prévosté de Vernon, l'an et le jour desusdit.

Nous avons vu qu'en 1279 Jean le Saunier était bailli de Corbeil, nº DCCCVIII, p. 766. En 1284, frère Mathieu était garde de la maison de Vernon. Voir nº DCCCLVIII, p. 824. Cette maison est celle dont il a déjà été question dans la charte nº DCCCXCVI, p. 864, où Garnier l'Huillier est appelé Garnerus Olearius.
2 nov. 1289

" Littera Jannoti, dicti Jousce, qui dedit nobis se et bona sua, prout in ista littera continetur. "

Original en parchemin. — Inv., p. 44, l. A, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannotus, dictus Joce, laicus, familiaris religiosorum virorum, abbatis et conventus Vallium Sarnaii, asseruit se, ex propria hereditate parentum suorum, habere, tenere et possidere quatuor arpenta terre arabilis, sita in una pecia, in territorio de Malo Passu, in loco qui dicitur le Tronc, contigua fossato domini de Bordis, moventia de feodo domini de Sarnayo ; item omnem partem seu porcionem ipsum Johannotum contingentem et contingere debentem in quinque arpentis terre arabilis, sitis in una pecia, in loco qui dicitur Tyvernon, contiguis nemori de Tyvernon, in qua quidem pecia terre Alberea ejus noverca habet dotem ad ejus vitam, ut dicebat. Qui quidem Johannotus predicta quatuor arpenta terre in una pecia et dictam partem seu porcionem ipsum in dictis quinque arpentis terre ad presens contingentem et post decessum dicte noverce sue contingere debentem, nec non se et cetera omnia alia bona sua, mobilia, inmobilia, presencia et futura, in viridi et in sicco existencia, ubicumque sint et poterunt inveniri, ac quocumque nomine censeantur, dedit, contulit, ex nunc in perpetuum, donatione facta pure et simpliciter inter vivos, in puram et perpetuam elemosinam, quitavit et concessit, sine spe aliqua revocandi, abbati et conventui Vallium Sarnaii predictis et eorum monasterio, salva dote dicte Alberee, noverce sue, in dicta parte sua dictorum quinque arpentorum terre reversura dictis religiosis et eorum monasterio post ipsius Alberee decessum ; cedens ex nunc et im perpetuum transferens, etc................. In cujus rei testimonium, ad petitionem dicti Johannoti, sigillum curie Parisiensis presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo nono, die mercurii post festum Omnium Sanctorum. Signé : « J. Suessionensis.

17 nov. 1289

" Abbas Vallium Sarneii super hiis que habuit Hemont, dictus de Essartis. "

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et oiront, Gile du Bois-le-Rey, clerc, garde du seel aus causes establi en la chastellenie de Montfort, saluz : Sachent tuit que par devant mei vindrent en dreit Guillaume, dit de Meuz, demourant à Seint-Remi, et Marie, sa femme, et requenurent, devant mei en dreit, eus, de commun assentement, avoir quité et quitent présentement aus religieuses persones, al abbé et au covent des Vaus de Sarnay, des ore en dreit et touz jours mes, saunz rapeler, tot le dreit et tote l'action que il aveient et attendeient à avoir, en quelque manère que ce fut, és meubles feu Hemon le Breton et ès meubles feu Asceline, père et mère de icele Marie, fut par reson de descendue ou par autre reson, por le pris de sis liveres de parisis, et por deus coutes, et por deus couissin, et por cinc dras, desqueles choses devant dites les devaunt diz Guilleume et Marie, sa femme, s'en tindrent enterinement pour poié, etc......................

Et quant à ce tenir et accomplir, il, de leur volenté, se souzmistrent à la juridiction de la court madame la comtesse de Montfort, saunz autre court avouer. En tesmoing de laquele chose, je, Gile, à la requeste des devant diz Guilleume et de Marie, sa femme, ei garni ces présentes lettres du scel aus causes devant dit, sauf le dreit madame la comtesse de Montfort. Ce fu fet en l'an de grace mil deus cenz quatre vinz et neuf, le jeudi enprès la seint Martin de yver, ou mois de novembre.

24 jan. 1290, n. s.

" Johannes Pie-Dieu et Amicia, ejus uxor, " de omnibus bonis suis.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 76, l. 5, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Petrus de Prepositura, tunc temporis custos prepositure Vernonensis, nomine heredum Petri de Portu, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes, dictus Pie-Dieu, et Amicia, ejus uxor, recognoverunt et confessi sunt se, intuitu pietatis et pro salute animarum suarum, dedicasse, contulisse et penitus concessisse religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarnaii, se et omnia bona sua, mobilia et immobilia, presencia et futura, acquisita et acquirenda, ubicumque et in quibuscumque existentia, in parrochiis de Vernonniel, de Tylliaco, et alibi, quocumque nomine censeantur, tenenda et habenda, capienda et levanda, dictis religiosis et eorum successoribus, libere, quiete et pacifice, in puram, liberam et perpetuam elemosinam, absque alicujus contradicione super hoc facienda, salvo tamen jure in omnibus dominorum capitalium et omni jure alieno. In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonensis presentibus litteris, ad peticionem dictorum Johannis et Amicie, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº octogesimo nono, die martis post festum sancti Vincencii.

Dès le 22 novembre 1284, nous voyons Pierre de la Prévôté figurer comme garde de la prévôté de Vernon, sans doute pendant une maladie ou une absence de Pierre du Port, qui reparait en 1286 et en 1287, et qui, comme le prouve cette charte, était mort en 1290. L. M.
4 mart. 1290, n. s.

" Littera Petri de Buviller et ejus uxoris, de donatione sui et bonorum suorum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 17, l. 8, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Petrus de Buvillari et Eramburgis, ejus uxor, recognoverunt et confessi sunt se dedisse, concessisse et ex nunc in perpetuum quittavisse, in puram et perpetuam elemosinam, et pro salute animarum ipsorum et parentum ac amicorum suorum, donacione facta inter vivos et sine spe aliqua revocandi donum, religiosis viris abbati et conventui Vallis Sarney, se et omnia bona sua, mobilia et inmobilia, presencia et futura, ubicumque sint et poterunt inveniri et que im posterum acquirent, retento eisdem conjugibus in eisdem bonis usufructu, quamdiu vixerint ; cedentes ex nunc et transferentes, etc..............................

In cujus rei testimonium, sigillum curie Parisiensis, ad petitionem dictorum conjugum, presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº octogesimo nono, die sabbati post Reminiscere.

Signé : « R. Pemel.

Apr. 1290

De domo prioratus de Monte-Rubeo, in vico de Feno, Parisius.

Original en parchemin. — Inv., p. 51, c. A, nº 23. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes leittres verront et orront, Jehan Arrode, bourjois de Paris, prévost de la marcheandise de l'iaue de Paris, et les eschevins di ce meesme lieu, salut : Nous fesons à savoir que nous voulons et otroions que relegieus hommes, le prieur et le couvent des hermites de l'ordre de seint Guilliaume de Montrouge de lés Paris et leur successeurs, pour eus et pour leur moutier, aient et tiennent perpétuelment et poursuivent en main morte, sanz contrainte de vendre ne de aliéner ne de maitre hors de leur main, une leur meson assise en nostre censive et nostre jurisdicion, en la rue du Fein, devant la meson au moines de Sarnai, joignant, d'une part, à la meson Jehan de Meullent, bourjois de Paris, et d'autre part, à la meson Jehan le Flament, bourjois de Paris, pour vint et quatre solz parisis de crois de cens ou de perpétuel rente pour l'amorticement desus dit, et pour douze deniers de fonz de terre, à prendre, avoir et recevoir perpétuelment chacun an au quatre termes, à Paris, à coutumes de nouz et de noz successeurs sur ladite meson, et à paier et rendre à nous et à noz successeurs des devant diz prieur et couvent et de leur successeurs, sauf toutevois perpétuelment à nous et à noz successeurs toute nostre joutice et tout nostre droit, soit en criage, soit en ventes, se ladite meson estoit vendue ou tems à venir, ou en autre quele qu'ele soit que nous avions devant ce que ces leittres furent fetes. En tesmoing de ce, nous avons mis en ces leittres le seel de nostre prévosté devant dite. Ce fu fet l'an de grâce mil deus cenz quatre vinz et dis, ou mois d'avril.

Cette maison avait été donnée, en 1270, au prieuré de Montrouge par Raoul de Mézières, clerc du diocèse de Séez. Voir nº DCCXIII, p. 670.
Apr. 1290

" Ne Hospitalarii habeant pasturas in nemoribus nostris de Tyvernon. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 48, l. A, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Philippus, Dei gratia, Francorum rex, universis presentes litteras inspecturis, salutem : Notum facimus quod cum procurator abbatis et conventus monasterii Vallium Sarneii proposuisset et se probaturum obtulisset contra priorem et fratres Hospitalis sancti Johannis Jherosolimitani, coram preposito nostro Parisiensi, quod dicti prior et fratres non habebant jus mittendi in pasturam animalia sua in nemoribus de Tyvernon, pertinentibus ad dictos abbatem et conventum, licet super possessione pro dictis priore et fratribus Hospitalis judicium latum fuisset coram dicto preposito Parisiensi ; diceret etiam procurator dictorum abbatis et conventus quod quandocumque prior et fratres predicti mittebant in pasturam animalia sua in dictis nemoribas erant in possessione capiendi ea et levandi emendas : quare petebat procurator dictorum abbatis et conventus pronuntiari per jus et dici per dictum prepositum quod dicti prior et fratres non haberent jus mittendi in pasturam animalia sua in nemoribus predictis. Parte adversa in contrarium asserente quod ipsi prior et fratres erant in possessione mittendi in pasturam animalia sua in dictis nemoribus per tantum tempus quod sufficit ad jus acquirendi. Tandem super premissis lite contestata, receptis probationibus et juris ordine in omnibus observato, die assignata coram dicto preposito ad judicium proferendum, presentibus partium procuratoribus, dictus prepositus per judicium pronunciavit dictos priorem et fratres Hospitalis non habere jus mittendi sua animalia in pasturam in nemoribus antedictis. A quo judicio tanquam de pravo et falso procurator dictorum prioris et fratrum ad nos appellavit. Viso itaque processu judicii per dictum prepositum super petitorio lati, visis etiam probationibus et rationibus partium, intellectis procuratoribus utriusque partis petentibus jus sibi reddi, pronuntiatum fuit per curie nostre judicium procuratorem dictorum prioris et fratrum male appellasse, judicium dicti prepositi pro dictis abbate et conventu prolatum super petitorio confirmantes. In cujus rei testimonium, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum. Actum Parisius, anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo, mense aprili.

9 nov. 1290

De venditione viginti septem denariorum annui redditus super quadam vinea in Clauso-Hurel.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 74, 1. 3, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Petrus de Prepositura, tunc temporis custos prepositure Vernonensis, salutem in Domino : Noveritis quod Symon de Poteo et Johanna, ejus uxor, recognoverunt se, de communi assensu et bona voluntate sua, vendidisse et concessisse Guillelmo Malet viginti septem denarios parisienses annui redditus, quos sibi debebant annuatim monachi de Sarnaio, in festo Omnium Sanctorum, de quadam pecia vinee sita in Clauso-Hurel, inter vineam Petri de Puteo, ex una parte, et vineam Andree Tueveel, ex altera, pro octodecim solidis parisiensibus, etc..............................

In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonensis presentibus litteris, ad petitionem dictorum Symonis et Johanne, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº nonagesimo, die jovis ante festum sancti Martini hyemalis.

Cette vigne est celle qu'Yves Ohier et sa femme avaient abandonnée à l'abbaye, le 11 avril 1286. Voir nº DCCCLXXXVI, p. 852. Ce sceau est le mieux conservé de tous ceux de la prévôté de Vernon appendants encore aux chartes originales. Dans le champ, une grosse fleur de lis a étamines, avec cette légende : † S. Prepositvre Vernonis.
1291-1300 6 apr. 1291, n. s.

" Johannis Quatrehomes, de duobus solidis annui redditus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 80, l. 9, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Petrus de Prepositura, tunc temporis custos prepositure Vernonis, salutem in Domino : Noveritis quod Johannes Quatrehommes et Johanna, ejus uxor, recognoverunt se, pro salute animarum suarum et antecessorum suorum, dedisse et concessisse religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii, in puram, liberam et perpetuam elemosinam, pro participatione orationum habenda que fient in perpetuum in abbatia dictorum religiosorum, duos solidos parisienses annui redditus quos sibi debebat Nigasius de Puteo, presbiter, annuatim, in festo Omnium Sanctorum, de quadam pecia vinee sita apud Gamilliacum, inter masuram dicti presbiteri, ex una parte, et masuram quam tenet Ricardus Peufart, que fuit heredum Durandi Noheut, ex altera ; que quidem predicta pecia vinee fuit quondam Ludovici Noheut, tenendos et in perpetuum possidendos, etc...................

In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonis presentibus litteris, ad peticionem dictorum Johannis et Johanne, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº nonagesimo, die veneris post Letare Jerusalem.

Nous avons vu le bail fait de cette maison à Richard Peufart, le 24 janvier 1274, nº DCCLVI, p. 711.
3 mai. 1291

" De empcione XXVI arpentorum terre apud Sarnaium a domino Johanne de Sarnaio, milite. "

Original en parchemin. — Inv., p. 60, l. A, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Jehan de Montegni, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous faisons à savoir que par devant nous vint en propre personne monsegneur Jehan de Sarnoi, chevalier, et afferma en droit qu'il avoit, tenoit et poursuivoit près de la ville de Sarnoi vint et sis arpenz de terres en deus pièces, mouvanz du fié monseigneur Gui de Chevreuse, chatelain de Neaufle, dont l'une pièce tient au chemin de Champ-Houdri, d'une part, et d'autre part, par devers le chemin de la Maladerie, et à une autre part, à la terre de monsegneur Jehan devant dit, si comme les bournes le devisent ; et l'autre pièce tient au courtil de la Maladerie de Sarnoi, d'une part, et au bois de l'Ospital et de la Boissière, d'autre ; et que en ces deus pièces de terre contenanz vint et sis arpenz, il avoit toute joustice, grant et petite, haute et basse, si comme il disoit. Lesquiex vint et sis arpenz de terre devant diz, avesques le droit et la joustice qu'il i a, sauf et retenu à soi et à ses hers et à ceus qui auront cause de lui l'exécution de la haute joustice, le pendre et le coper de l'orille quant le cas avendra, il reconnut par devant nous lui avoir vendu et en nom de pure vente quité et otroié à touz jours, avesques touz les arbres, les murs et les pierres qui sunt en closel dedenz ladite pièce de terre qui tient au chemin de Champ-Houdri, en manière que ledit monsegneur Jehan doit avoir, si comme il disoit, la moitié de toutes les issues de l'année présente, et deus arpenz dont il aura toute la cuellierte, si comme il disoit, à religieus homme, l'abbé et le couvant des Vaus de Sarnoi, et à leur église, et à leur successeurs, et à ceus qui auront cause de eus, pour sis vinz dis sept libres et dis solz de parisis, etc..............................

Et promist qu'il rendra et paiera as religieus ou à ceus qui auront cause de eus vint sept libres et dis sols de parisis, en nom de pene, se la vente estoit retraite, avesques touz autres coustemenz, mises, déperz et despens qu'il auraient et feroient pour défaute de sa garantize, sur lesquiex il promist à croire sus le simple serement du porteur de ces présentes lettres, sanz autre preuve faire ou requerre. Et avesques ce, il promist que dedenz quinze jours il fera et procurra que Jehan de Sarnoi, escuier, son fuiz, voudra, loera, gréera, otroiera ceste vente et s'en fera et establira garantisseur, et en donrra lettres as religieus, seellées du seel de la prévosté de Paris, en la melieure fourme qu'elles pouront estre faites. Et après ce, vint pardevant nous monsegneur Gile de Claagni, chevalier, et se fist et establi pardevant nous pleges et principal garantisseur et acomplisseur de toutes les choses devant dites entériner et acomplir en la manière et en la fourme qu'il est dit desus, sanz enfreindre en aucune chose ; et pour droite garantize porter et toutes les choses devant dites entériner et acomplir en la manière qu'il est dit desus, il obligèrent eus et leur hers et touz leur biens et les biens de leurs hers, meubles et non meubles, présenz et avenir, où qu'il soient, à jousticer par nous et par noz successeurs ou par la joustice souz qui il seront trouvez, et espécialment ledit monsegneur Jehan de Sarnoi toute sa terre de Sarnoi et tout ce qui i appartient, pour vendre et pour despendre, à tel fuer, tele vente juques à tant que tout soit acompli et entériné ; et renuncèrent, etc...... En tesmoing de ce, nous avons mis le seel de la prévosté de Paris en ces lettres, l'an de grace mil CC. quatre vinz et onze, le jour de la feste sainte Croiz en may.

5 mai. 1291

" Littera Guerini Mouton de Longa-Quereu, de LX solidis quos dedit nobis post decessum ipsius. "

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, offîcialis archidiaconi Carnotensis in decanatu Ruppefortis, salutem in Domino : Noveritis quod Guerinus, dictus Mouton, de Longa-[Quercu], recognovit se elegisse sepulturam suam in domo religiosorum virorum abbatis et conventus de Vallibus Sarnai, et legavit dictis religiosis, in puram elemosinam, sexaginta solidos parisienses, ab ipsis religiosis percipiendos et habendos post ipsius Guerini obitum et decessum, ita tamen quod dicti religiosi post obitum dicti Guerini nichil possint petere ab heredibus suis sive ab ejus uxore nec in bonis suis aliquid reclamare preter sexaginta solidos parisienses supradictos ; promittens, etc................

Datum anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo primo, die sabbati post Invencionem sancte Crucis.

Mai. 1291

" Dominus Johannes de Crevecor et Matheus ejus filius, de mortificatione XIII solidorum et VIII denariorum censualium, emptorum ab Arnulpho de Beveron super quadam masura apud Vernonem. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 81, l. 10, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Johannes de Crepicordio, miles, volui et concessi, de consensu Mathei, filii mei, intuitu pietatis et in elemosinam, religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii quod ipsi habeant et teneant in perpetuum censum illum quem Arnulphus de Beveron eis vendidit, scilicet tresdecim solidos et octo denarios parisienses, super masuram quam Radulphus Luppus tenebat apud Gameilliacum, in proprios usus suos et in manu mortua, absque omni coactione mei vel heredum meorum ipsum redditum distrahendi vel extra manum suam ponendi, nonobstante quadam littera quondam confecta ab Ysabelli, relicta domini Radulphi de Crepicordio, avia mea, vel aliquo articulo in suis vel aliis litteris contento. Et si forte contigerit quod illi qui dictam masuram tenent et possident vel heredes eorum seu causam eorum habentes, quocumque casu vel modo, dimiserint, licebit dictis religiosis eamdem masuram, pure et libere, in suos proprios usus et in manu mortua, tenere et possidere et de ea suam facere voluntatem et utilitatem, absque omni inpedimento vel dangerio mei vel heredum meorum, salvo michi et heredibus meis capitali dominio et redditu ex antiquo michi debito et consueto. Predictum autem redditum et eamdem masuram, quantum ad me pertinet, ego dictus Johannes et dictus Matheus et heredes nostri contra omnes mortales garantizare tenemur, obligantes, quoad hec et quantum ad premissa, omnia bona nostra, presencia et futura, et specialiter dictum redditum capitalem de masura michi debitum supradicta. In cujus rei testimonium, ego predictus Johannes de Crepicordio, miles, et ego prefatus Matheus presentibus litteris signa nostra duximus apponenda. Actum anno Domini Mº CCº nonagesimo primo, mense mayo.

Au mois d'août 1225, Isabelle, veuve de Raoul de Crêvecœur, avait déjà confirmé ce cens à l'abbaye (voir nº CCLVIII), et en mai 1228, Raoul de Beveron, fils d'Arnoul, avait fait un accord avec les religieux de Cernay pour cette même redevance. (Voir nº CCLXXXI. p. 265.) Voir nº CCLVIII, p. 246.

Deux sceaux ronds, en cire brune, sur double queue de parchemin.

Sceau de Jean. — Écu de...... au sautoir de...... Légende : † S. Iehan de Crevecver chivalier. (Gravé, pl. viii.)

Sceau de Mathieu. — Une molette d'éperon, cantonnée de six étoiles. Légende : S. Mathi de Crevcor. armig. (Gravé, pl. xii.) — Nous ferons remarquer la diversité des sceaux employés dans le cours du treizième siècle par la famille de Crèvecœur. (Voir note 2, p. 150 et pl. vii, nº 8, le sceau de Raoul ; p. 430, celui de Jean, clerc, gravé pl. xii, et enfin, à la même page, celui de Richard, son frère.) A. M.

Mai. 1291

" De quitacione XXVI arpentorum terre empte a domino Johanne de Sarnaio, milite. "

Original en parchemin. — Inv., p. 60, l. A, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Jehan de Montegni, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous faisons asavoir que par devant nous vint Jehan de Sarnoy, escuier, fuiz de monsegneur Jehan de Sarnoy, chevalier, et afferma que ledit monsegneur Jehan de Sarnoy, son père, avoit vendu et en nom de pure vente quité et otroié à touz jours à religieus hommes, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnoy, vint et sis arpenz de terre en deus pièces, dont l'une pièce tient au chemin de Champ-Houdri, d'une part, et d'autre part, par devers le chemin de la Maladerie, et à une autre part, à la terre de monsegneur Jehan, son père, devant dit, si comme les bournes le devisent ; et l'autre pièce tient au courtil de la Maladerie de Sarnoi, d'une part, et au bois de l'Ospital et de la Boissière, d'autre ; laquele vente devant dite, en la manière et en la fourme qu'il est contenu en une lettre faite sus ladite vente, seellée du seel de la prévosté de Paris, il voust, gréa, otroia, accepta et ratefia par devant nous, et promist par son leal creant que contre ne vendra par lui ne par autre en tens avenir, etc..............................

En tesmoing de ce, nous avons mis le scel de la prévosté de Paris en ces présentes lettres, l'an de grace mil CC quatre vinz et onze, en mois de may.

Voir nº DCCCCIX, p. 874.
Mai. 1291

" Mortisatio XXVI arpentorum terre apud Sarnaium empte a domino Johanne de Sarnaio, milite. "

Original en parchemin. — Inv., p. 60, l. A, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Guido de Caprosia, miles, castellanus Nealphe Castri, et Johanna, ejus uxor, salutem in Domino : Cum dominas Johannes de Sarnayo, miles, vendiderit viris religiosis abbati et conventui monasterii Vallium Sarnaii viginti sex arpenta terre arabilis, sita prope villam Sarnaii, in duabus peciis, quarum una contigua est chemino de Campo-Houdrici, ex una parte, et chemino Leprosarie, ex altera, et terre predicti domini Johannis, ex alio latere, prout mete ostendunt ; et alia contigua est orto Leprosarie de Sarnayo, ex una parte, et boscho Hospitalis et Boisserie, ex altera, movencia de feodo nostro ; nos predictus Guido, dicti feodi dominus, et Johanna, uxor ejus predicta, dictam venditionem, prout in littera, sigillo prepositure Parisiensis sigillata, confecta super venditione predicta continetur, nec non et quoddam arpentum terre ejusdem feodi quod obvenit eisdem religiosis ex donatione sibi facta ab Aelidi de Burgo-Novo, familiari sua, volumus, ratificamus, approbamus et etiam confirmamus. Volumus etiam quod dicti religiosi dictam vendicionem in manu mortua teneant et perpetuo possideant, sine coactione aliqua, per se vel per alios facienda, vendendi, vel extra manum ponendi, retinentes nobis et nostris heredibus resortum et omnem justiciam ad baroniam pertinentem. Promittentes, etc...... In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigilla nostra duximus apponenda. Datum anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo primo, mense mayo.

Voir nº DCCCCIX, p. 874, et la charte précédente. Voir nº DCCCXLVIII, p. 812. — Alix est appelée Alix de Sarnay dans le titre de la pièce de 1283 ; le nom de Bourgneuf, qui lui est attribué dans l'acte que nous publions, lui vient de son mari, Baudouin de Bourgneuf.
19 jul. 1291

" Guillelmus Malet, de mutacione duorum solidorum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 74, l. 3, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi quod cum ego Guillelmus, dictus Malet, titulo emptionis acquisivissem a Symone de Puteo et Johanna, ejus uxore, viginti et septem denarios parisienses annui redditus, quos sibi debebant annuatim monachi de Sarnayo, in festo Omnium Sanctorum, de quadam pecia vinee sue, site in Clauso-Hurel, inter vineam Petri de Puteo, ex una parte, et vineam Andree Tueveel, ex altera, et ipsi iidem religiosi haberent duos solidos parisienses annui redditus sitos et assignatos super masuram heredum Gualteri Heimmart, sitam in vico Normannie, inter masuram Petri Waignart, ex una parte, et masuram Radulphi Lecointe, ex altera ; quos duos solidos antedictos ego dictus Guillelmus et Petrus ac Rogerus, dicti Malet, pro salute animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, diu antea eisdem religiosis dedimus et concessimus : tandem ego Guillelmus, dictus Malet, pensata utilitate tam mea quara dictorum religiosorum, dictos viginti septem denarios michi debitos, ut dictum est, transtuli, ex causa permutationis, in prefatos religiosos, et omne jus michi competens in eadem summa pecunie, pro duobus solidis antedictis, quos iidem religiosi michi et heredibus meis, ex causa permutationis antedicte, concesserunt. Et promisi, etc.................

Et ut hoc firmum et stabile perseveret, presentem cartam sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno Domini Mº CCº nonagesimo primo, die jovis ante festum beate Marie Magdalene.

Voir nº DCCCCVII, p. 873.
Jul. 1291

" Littere fratris Johannis Josce de Sarnaio apud nos defuncti. "

Original en parchemin. — Inv., p. 45, l. A, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Jehan de Montegni, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous faisons asavoir que par devant nous vint en propre persone monsegneur Jehan de Sarnoi, chevalier, et afferma en droit que religieus hommes, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnoi avoient, devoient et poursuivoient, pour raison d'un don que frère Jehan Joce, leur convert, leur avoit fait, quatre arpenz et demi de terre en une pièce, assis ou terrouer de Maupas, entre le marches de Bleciaus et la terre Guiot de Maupas ; lesquiex quatre arpenz et demi de terre mouvoient du fié de Maupas, que ledit monseigneur Jehan de Sarnoi tenoit en franc alleu, si comme il disoit ; derechief il afferma que les diz religieus avoient, tenoient et poursuivoient, par la vertu d'un don que feu Aaliz, famme de feu Baudouin de Boureneuf, leur avoit fait, un arpent de terre qui estoit tenuz dudit monsegneur Jehan de Sarnoi à sis deniers de fonz de terre, tenant d'une part au chemin qui vait de Sarnoi-la-Ville à l'abbaie des Vaus et à la terre que ledit monsegneur Jehan vendi as diz religieus, si comme il disoit ; de rechief il afferma que les devant diz quatre arpenz et demi et ledit arpent il vouloit prandre en sa main comme segneur, c'est assavoir les quatre arpenz et demi pour ce qu'il avoit pluseurs foiz amonesté lesdiz religieus qu'il les meissent hors de leur main et ne l'avoient pas fait, et ledit arpent pour ce que l'en li avoit celé et soutrait par lonc tens grant partie de son cens, si comme il disoit ; de rechief il afferma que il et les devant diz religieus estoient venuz à ceste fourme de pais et de concordance des cinc arpenz et demi de terre devant diz, c'est asavoir que lesdiz religieus et leurs successeurs et ceus qui auront cause de eus tendront et poursuivront desores en avant à touzjours en main morte, sanz coaction de vendre ou de mettre hors de leur main, les cint arpenz et demi de terre devant diz. Et pour ceste concordance et accordance et pour les choses devant dites, il reconnut qu'il a eu et receu en deniers contanz desdiz religieus quinze livres de parisis, et renunça à ce qu'il ne puisse dire que ces deniers ne li feussent bailliez et délivrez, et qu'il ne les eust receuz ; et promist par son leal creant que contre les choses devant dites, par aucun droit ou par aucune raison, par lui ne par autre, ne vendra desores en avant, et que les cint arpenz et demi de terre à tenir et poursuivre desdiz religieus à touzjours en main morte, sans cohaction de vendre ou de mettre hors de leur main, as diz religieus et à ceux qui auront cause de eus, garantira, déliverra et deffendra en jugement et hors de jugement, comme segneur, à ses couz et despens propres contre touz, excepté nostre segneur le roy de France, et que és cint arpenz et demi de terre ne réclamera desores en avant aucune chose de droit, fors tant seulement la haute joustice. Et pour toutes ces choses tenir et fermement acomplir, il obliga soi et ses hers et touz ses biens et les biens de ses hers, meubles et non meubles, présenz et avenir, à jousticier par le prévost de Paris, et espécialment une pièce de bois qu'il avoit, si comme il disoit, ou terrouer de Besnières, contenant trente arpenz ou environ, pour vendre et pour despendre par le porteur de ces présentes lettres, jusques à la value de quinze livres de parisis à tel fuer, tele vente juques à tant que tout soit acompli et entériné. En tesmoing de ce, nous avons mis le seel de la prévosté de Paris en ces présentes lettres, avesques le seel dudit monsegneur Jehan, duquel il use à présent, si comme il disoit, en tesmoingnage de choses devant dites, l'an de grace mil CC quatre vinz et onze, en mois de juingnet.

Voir nº DCCCCI. p. 867. Voir nº DCCCXLVIII, p. 812, et DCCCCXIII, p. 879. En 1576, le prieuré de l'Ouïe acquit, en échange de la maison et annexe des Moulineaux, la terre et seigneurie de Besnières, « située en la paroisse della Celle, à trois lieues dudit l'Ouye, consistant en la ferme du Hault-Besnières avec tous les bastiments qui en dépendent enfermez de murailles, droits seigneuriaux, sçavoir haute, moyenne et basse justice dans toute l'étendue de ladite terre, avec le droit de création et destitution des officiers, un signe patibulaire, droit de troupeau à part, toutes amandes, épaves et confiscations, et autres droits qui sont communément attribuez aux seigneurs haults justiciers, moyens et bas, et authorisez par la coutume des lieux. » (Voir Rec. de chartes du prieuré des Moulineaux, nº XLIV, p. 59.) L. M.
Aug. 1291

" Petrus le Camus, de permutacione duarum peciarum terre quas habebamus apud Tilli pro una apud Sanctum Sulpicium. "

Original en parchemin. — Inv., p. 77, l. 7, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Petrus de Prepositura, tunc temporis custos prepositure Vernonis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod, cum religiosi viri abbas et conventus de Sarnayo tenerent et possiderent duas pecias terre, sitas in parrochia de Tylliaco, de feodo et dominio Petri, dicti le Camus, armigeri, ut dicebat, videlicet unam peciam inter terram Philippi de Bucleinvilla, armigeri, ex parte una, et iter publicum de Andeliaco, ex altera ; et alteram peciam, sitam retro villam predictam de Tylliaco, juxta terram dicti Petri, ex parte una, et terram Johannis, dicti Conmencail, ex altera ; et idem Petrus, asserens se dominum capitalem earumdem peciarum, dangerium fecisset dictis religiosis de alienando duas dictas pecias terre seu deponendo eas extra manum mortuam : tamdem, pro bono et commodo utriusque partis, dicte partes permutationem fecerunt de dictis duabus peciis, datis et permutatis et ex causa permutationis et excambii translatis a dictis religiosis in dictum Petrum, armigerum, pro una pecia terre sita in parrochia Sancti Supplicii, in feodo seu dominio Stephani de Insula, armigeri ; de qua pecia terre debentur Radulpho, dicto Jaques, de Hericuria, annuatim, in festo beati Remigii, duodecim denarios parisienses de censu. Et promisit dictus Petrus, etc......................

In cujus rei testimonium, ad petitionem partium, sigillum prepositure Vernonis presentibus litteris duximus apponendum. Actum anno Domini Mº CCº nonagesimo primo, mense augusti.

Aug. 1291

" Stephanus de Insula, armiger, de permutacione facta cum Petro le Camus. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Stephanus de Insula, armiger, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod, cum religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii acquisierint, ex causa permutationis seu excambii vel alio justo titulo et bona fide, a Petro, dicto le Camus, armigero, unam peciam terre, sitam in parrochia Sancti Sulpicii, in feodo et dominio meo, inter terram dicti Petri, ex una parte, et cheminum quo itur de Cauda-d'Aez apud Sanctum Sulpicium, ex altera, ego dictus Stephanus, intuitu pietatis, dictam permuttationem factam inter dictas partes ratam et gratam habeo, pro me et pro heredibus meis, et eam volo, laudo et approbo, volens et consentiens quod dicti religiosi dictam peciam terre, absque ullo dangerio vel contradictione mei vel heredum meorum, habeant, teneant et possideant in manu mortua, et in proprios usus suos convertant in perpetuum ; retentis tamen mihi et heredibus meis duobus denariis parisiensibus, in signum dominii capitalis, in festo sancti Remigii persolvendis ; pro quibus, forte si non essent soluti, non licebit michi vel heredibus meis emendam capere seu levare nisi duos solidos infra annum. In cujus rei testimonium, sigillum meum duxi presentibus litteris apponendum. Actum anno Domini Mº CCº nonagesimo primo, mense augusto.

Voir la charte précédente. Sceau rond, en cire brune, sur double queue de parchemin. Un écu de..... à trois jumelles de....... au chef mi-parti, le premier de........, le second pallé de six pieces de....... Légende : † Sigillvm Est[ep]b[a]ni.......
1 sept. 1291

Carta Johannis Hosber, de quadam parte hæreditatis suæ.

Original en parchemin. — Inv., p. 81, c. 10, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes letres verront et orront, Pierre de la Prévosté, à cel tens garde de la prévosté de Vernon, saluz : Sachent tuit que par devant nous fu présent Jehan Hosber, de Heubecourt, si comme il disoit, requenut que il avoit vendu et afin deloissi à Robert Hosber, son frère, tele partie de héritage, comme il li pouet eschaer de son père et de sa mère, pour seze souz de parisis, etc...............

Et en tesmoig de ceu, nous avons ces letres seelées du seel de la prévosté de Vernon. Doné l'an de grâce mil IIcc IIIIxx et XI, le samedi jour de la feste saint Leu et saint Gyle.

14 apr. 1292

Carta Johannis de Sarnaio, de confirmatione venditionis tertiæ partis decimæ gaagnagiorum de Sarnaio.

Original en parchemin. — Inv., p. 30, l. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Pardevant nous vint en jugement monseigneur Jehan de Sarnai, chevalier, voult, otroia et accepta et loua la vente feite par Jehan de Sarnai, filz dudit chevalier, escuier, jadis procureur dudit chevalier, de la tierce partie de la disme et de tout le droit que li dit monseigneur Jehan avoit et povoit avoir et devoir en toutes les dismes des gaaingnages des terres du terrouer de Sarnai à religieus hommes, l'abbé et le couvent des Vauls de Sarnai, si comme il est contenu en ces lettres, és queles cest mémorial est annexé ; et promist pardevant nous li devant dit chevalier, etc.............................

Ce fu fet l'an de grace mil CC IIIIxx et douze, le lundi après les huitenes de Pasques.

Voir nº DCCCXCV, p. 859.
21 mai. 1292

" Littera Michaelis Cheleit, d'Orfin, de omnibus bonis suis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 96, l. 2, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui verront et orront ces présentes lestres, Jehan dou Chatel, chevalier, sires de Gualardon, salut en Nostre Seigneur : Saichent tuit que, en la présence mestre Estienne, nostre clerc juré à ceu destiné, establiz Michiel, dit Chelet, d'Ourfin, d'une part, et Emelot, fille douditMichiel, Joncet et Renoust, filz et heirs de icelui Michiel, requenurent eux avoir fet et ordené parties et divisions de touz leur héritaiges et de touz leurs biens mueubles quiex que il soient ; lesquelles parties sunt telles devisées et ordenées entre eux en ceste menière qui s'en sit : ce est asavoir que ledit Michiel a pour toute sa partie de touz les héritaiges et de touz les biens immeubles communs entre eux ; ce est asavoir une pièce de terre arable, contenant environ quatre setiere semeure, asise à Ourphin, tenant, d'une part, à la vigne des Vaus de Sarnay, et à un arpent de terre qui est au prestre d'Ourphin, d'autre part ; derechief un habergement, si comme il se poursiet, ouquel il a contenu trois bordes couvertes de chaume, asises en la ville d'Ourphin, et la court, si comme les bonnes divisent, tenanz à la pièce de terre desus dite, en la censive monseigneur Ansel de Chevreuse, chevalier, à vint souz de cens chacun an le jour de la saint Remi ; derechief la moitié dou dizième de la dime que il prenant ou terrouer d'Ourphin et de environ, sur les dimes de l'abbaie des Vaus et de leur parconniers, laquelle moitié dou dizeme de la dime desus dite est tenue en fié de Raoulin dou Moustier ; et touz les autres héritaiges, quiex que il soient et en quelque leu que il soient, seront et demourront ausdiz Emelot, Joncet et Renoust, filz et heirs doudit Michiel, quités et délivrés pour leur partie, en telle menière et en telle condicion que ils délivreront et aquiteront ledit Michiel, leur père, de toutes detes, quelles que elles soient, et de toutes sentences se il est liez en aucunes, à leur propres couz et despens. Lesquelles parties et divisions, les diz Emelot, Joncet et Renoust, heirs doudit Michiel, et les autres choses toutes oront fermes et estables en la menière que elles sunt devant dites et devisées ; et promistrent par leur foy les uns aux autres, etc..............................

A de certes establi ledit Michiel pardevant ledit mestre Estienne, nostre tabellion, estant en bon mémoire, ordeneur de sa pensée, requenut lui avoir délessé et délesse, des ores et à touzjourz, les choses et les héritaiges desus apartenanz à sa partie, à l'abbaie des Vaux de Sarnay, en pure et perpétuel aumonne ; en retenant ledit Michiel à soi les fruiz et les yssues desdiz héritaiges, tant comme il vivra ; lequel don et aumonnement desusdiz ledit Michiel promist à avoir ferme et estable à touzjours mes sanz rapeller : prometant par sa foy ledit Michiel, etc..........

En tesmoin et en confirmacion des choses desus dites, à la requeste desdites parties, nous avon saallé ces lestres dou seel de la chatelerie de Galardon. Ce fut donné et fet an l'an de grace mil deux cenz quatre vinz et doze, le mecredi devant Penthecouste.

Voir note 2, p. 796. Cette dîme est celle que Michel Chelet avait obligée en 1289 à l'abbaye, en gage de dix livres parisis à lui prêtées. (Voir nº DCCCXCVII, p. 862. Sceau de cire jaune, sur double queue de parchemin. Un écu de..... à deux léopards de.... Légende :...... de Galardo. — Contre-sceau plus petit et aux mêmes armes. (Le sceau gravé.)
12 nov. 1292

" De duabus peciis terre que fuerunt Thiecot, anno nonagesimo IIo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 41, l. A, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lestres verront, Regnaut d'Auvers, prévost de Chatiaufort, saluz : Nous fesons assavoir que, par devant nous establiz en droit, Tiecot, jadis nièce feu Baudouin du Bourcanef, diit et afferma estre en seisine pesible de toutes les chouaisce qui li estoit eschouaist de feu Baudouin du Bourcnuef, c'est assavoir en deus pièces de terre gueugnable, séant aus Chaus, tenent d'une part l'une des pièces aus hers feu Guy de Veise, chevalier, et l'autre pièce à la Reine de Serney, d'une part, et à Jehan de Villeroy, escuier, d'autre, en la censive aus hers feu Gui de Veise, chevalier, charchiée en set livres poitevines de pur cens, renduz chacun an à Champ-Houdri, le jour de feste saint Remi ; lesquelles deus pièces de terre desusdites, si comme il se comportent en lonc et en le, desus et desouz, ovesque toute les chouaisce qui li povet estre venue dudit feu Baudouin, ladite Tiecot recongnut lui avoir vendu, doné, octroié, quité et délessié, desorendroit perpétuelment à tourjouz, en non de pure vente, senz cause de rapel, à Jehen Tilli, sergent l'abbé des Vaux de Serney, pour la soume de set livres de parisis, etc.............................. Et a renoncié en ce fet à touz privilléges de croiz prinse et à prendre, à tout droit escrit et non escrit, à touz us, à toutes coutumes de pais, à toute excepcion, à la copie de ces lestres, à toutes décevences, à toutes indulgences, à l'espistre Divi Adriani, à tout droit qui est octroié en la faveur des femmes, au bénéfice de division et de restitucion entérigné, et à toutes autres lestres et desfensses, resons, cavillacions qui encontre ces présentes lestres pourront estre dites ne obiciées. En tesmoig de ce, nous, à la requeste des parties, avons seellées ces présentes lestres du seel de la prévosté de Chatiaufort, l'an de grace mil deus cenz quatre vinz et douze, le mescredi après la saint Martin d'iver.

Signé : « P. de Chacun.

18 dec. 1292

Carta Colini de Sarnaio, de venditione XXVI arpentorum terræ.

Original en parchemin. — Inv., p. 60, l. A, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz cens qui ces lettres verront, Guillaume de Hanget, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous fesons assavoir que par devant nous vint Colin de Sarnay, escuier, fiz monseingneur Jehan de Sarnay, chevalier, afferma que le devant dit chevalier, son père, avoit vendu à religieus hommes, l'abbé et le couvant des Vaus de Sarnay, vint et sis arpenz de terre ou terrouer de Sarnay, si comme il est contenu en une lettre de vente faite sur ce, seelée du seel de la prévosté de Paris, si comme il disoit, laquelle vente ledit escuier pour ce, en jugement, par devant nous, en propre personne, vout, loua, ostréa, quitta, agréa et acepta du tout en tout et quitta as devanz diz religieus et à leur successeurs tout le droit, l'aucion, la seignurie, la propriété et saisine que à li povoit et devoit apartenir en ladicte terre, par quelconques reson que ce fust ; et renonça du tout en tout, etc................

En tesmoing de ce, nous avon mis en ceste lectre le seel de la prévosté de Paris, l'an de grace mil CC. IIIIxx et douze, le jeudi avant la feste saint Thomas, apostre.

Voir nº DCCCCIX. p. 874.
27 jan. 1293, n. s.

" Littera de financia super acquestibus pro XXti libris parisiensibus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 78, l. 7, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Petrus de Latylliaco, canonicus Suessionensis, illustrissimi regis Francorum clericus, ad recipiendas financias super acquestibus ecclesiarum in bailliviis Gisorcii et Silvanecti ab eodem domino rege deputatus, salutem : Noverint universi quod abbas et conventus de Sarneyo firmaverunt mecum, pro viginti una libris parisiensibus, de dimidia acra terre empta ab Ysabelle la Parise, sita in parrochia de Tylli, in feodo Helie de Flori ; item de tribus virgatis terre arabilis, in feodo Helie de Flori, emptis a Roberto Caruel ; item de dimidia acra terre, de dono Amicie de Freneya, in parrochia de Tylli ; item de acra et dimidia terre empta a Richeude la Loydarde ; item de tribus virgultis terre arabilis emptis a Roberto Loydart, inter terras dictorum religiosorum, ex utraque parte ; item de duabus peciis terre emptis a Matheo Halle, in parrochia de Tylli ; item de una virgata terre empta ab Odone dou Mesnil, dicto Bertram, in parrochia de Heubecourt, in territorio de Cruce dou Luat ; item de una acra terre, empta a Johanne, dicto Berart, sita in parrochia de Heubecourt, in eodem territorio ; item de tribus virgatis terre arabilis, in parrochia de Tylli, in feodo monialium de Thesauro ; item de duabus acris et viginti novem perchis terre, quas habuerunt per mutationem, pro duabus aliis acris et viginti novem perchis terre de terra quam eis dedit Johannes, dictus Chevalier, in feodo Stephani de Insula. Que omnia estimata sunt valere centum et quinque solidis parisiensibus annui redditus. Predictam autem financiam recepi, salva in predictis domini regis justicia si quam habet, et salvo in aliis jure ipsius domini regis et jure cujuslibet alieno. In cujus rei testimonium, sigillum meum duxi presentibus litteris apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo secundo, die sabbati ante Purificationem beate Marie Virginis.

Voir nº DCCCXLI, p. 804. — La pièce que nous publions en ce moment est une quittance exactement semblable à celle du bailli de Gisors de 1283 ; elle comprend les donations et ventes faites à l'abbaye pendant un laps de dix années (1283-1293). Voir nº DCCCLIV, p. 819. Voir nº DCCCLI, p. 816. Voir nº DCCCLVIII, p. 823. Voir nº DCCCXLIII, p. 807. Voir nº DCCCLXXVII, p. 841. Voir nº DCCCLXXV, p. 839.
Jan. 1293, n. s.

" Mortificatio regis apud Vernonem vel circa. "

Original en parchemin. — Inv., p. 77, l. 7, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Philippus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus universis tam presentibus quam futuris, quod cum abbas et conventus de Sarneyo, pro dimidia acra terre empta ab Ysabelle la Parise, sita in parrochia de Tylli, in feodo Elye de Flori ; item pro tribus virgatis terre arabilis in feodo ejusdem Elye emptis a Roberto Caruel ; pro dimidia acra terre ex dono Amicie de Freneya, in parrochia de Tylli ; pro una acra et dimidia terre emptis a Richeude la Loyda de ; pro tribus virgatis terre arabilis emptis a Roberto, dicto Loydart, inter terras ipsorum religiosorum, ex utraque parte ; pro duabus peciis terre emptis a Matheo Halle, in parrochia de Tylli ; pro quadam virgata terre empta ab Odone du Mesnyl, dicto Bertran, in parrochia de Heubecourt, in territorio de Cruce dou Luart ; pro quadam acra terre empta a Johanne, dicto Berart, sita in parrochia de Heubecourt, in eodem territorio ; pro tribus virgatis terre arabilis, in parrochia de Tylli, in feodo monialium de Thesuro ; et pro duabus acris et viginti novem perchis terre, quas habuerunt per permutationem, pro duabus aliis acris et viginti novem perchis terre de terra quam eis dedit Johannes, dictus Chevalier, in feodo Stephani de Insula ; estimatis valere predictis omnibus centum et quinque solidis parisiensibus in annuo redditu, sibi et predicto monasterio suo perpetuo remansuris, cum magistro Petro de Latylliaco, canonico Suessionensi, clerico nostro, ad financias hujusmodi in Silvanecti et Gisorcii bailliviis deputato pro nobis, finaverint pro viginti et una libris parisiensibus, prout de hiis per ipsius magistri Petri, clerici nostri, patentes litteras nobis constat, nos financiam hujusmodi ratam habentes et gratam, concedimus prefatis abbati et conventui de Sarneyo quod ipsi, pro se et suo dicto monasterio, predicta acquisita perpetuo teneant et habeant, absque coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, salva nobis in eis justicia si quam habemus, salvo etiam in aliis jure nostro et jure in omnibus alieno. Quod ut firmum et stabile perseveret, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum. Actum Parisius, anno Domini ducentesimo nonagesimo secundo, mense januario.

Voir la charte précédente.

Cette charte fut vidimée en 1300 par Pierre de Hangest, bailli de Gisors :

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Pierres de Hanget, baillif de Gisors, salut : Sachiez tuit nos aveir veu, en l'an de grace mil trois cens, le vendredi après la feste saint Martin d'esté, manié, tenu et dilijaument resgardé unes letres de nostre seigneur le roy de France, seelées de cire verte en fil de saye, bones, certaines et entières, non pas malmises, bleciés ne cancelées, si comme il appareit, contenantes la forme qui ensuit :

« Et ceu que nos avon veu, tenu et manié, certifion nos par ces letres seelées du seel de la baillie de Gisors. Donné en l'an et en jour desus dit. » (Inv., p. 76, l. 6, nº 2.)

24 feb. 1293, n. s.

De obligatione Guidonis de Levies in ducentis viginti quinque libris tredecim solidis et novem denariis turonensibus.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 7, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Guido de Levies, miles, dominus Mirapicis, salutem in Domino : Noveritis nos teneri et esse efficaciter obligatos executoribus nobilis viri Theobaldi de Marliaco quondam militis, in ducentis viginti quinque libris tredecim solidis novem denariis turonensibus, residuis de summa mille librarum turonensium, quas dictis executoribus debebamus racione testamenti dicti Theobaldi de Marliaco, quondam militis ; quas ducentas viginti quinque libras tredecim solidos novem denarios turonenses tenemur et promittimus nos dictis executoribus legitime et integraliter soluturos, terminis inferius annotatis, videlicet medietatem dicte pecunie infra festum Purificationis beate Marie proximo venturum et aliam medictatem infra subsequens festum Purificationis anno revoluto ; necnon omnia debita que debebat dictus defunctus creditoribus suis et forefacta que legitime probari poterunt, durante termino supradicto, qui finietur anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo quarto, in festo Purificationis predicte ; ultra quem terminum dictis creditoribus seu forefacta repetentibus vel executoribus propter hoc minime tenebimur respondere. Insuper legata que consistunt in rebus immobilibus solvere tenebimur, prout in dicto testamento plenius continetur ; obligantes quoad hoc nos et heredes nostros et omnia bona nostra, in quibuscumque rebus consistant et ubicumque poterunt inveniri. In cujus rei testimonium, presentem litteram dictis executoribus dedimus sigilli nostri munimine roboratam. Datum anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo secundo, die martis in festo beati Mathie, apostoli.

Le P. Anselme, t. IV, p. 13, ne cite aucune mention de ce personnage postérieurement à l'année 1286. C'est Guy de Lévis, IIIe du nom, seigneur de Mirepoix, de Montségur et de Florensac, et maréchal de la Foi. Il était fils de Gui II de Lévis, dont nous avons rapporté une charte de l'année 1231 (voir nº CCCXII) ; lui-même a été nommé comme mari d'Isabelle de Marly dans une charte que donna cette dame en 1277. (Voir nº DCCXCI. p. 745.) A. M. Thibaud de Marly, seigneur de Mondoville, était le frère d'Isabelle dont nous venons de parler, et enfant comme elle de Bouchard II et d'Agnès, seigneur et dame de Marly, dont il a souvent été question dans ce Cartulaire. A. M. Fragment de sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Un écu de [sable] à trois chevrons d'[or], qui est de Lévis. Au contre-sceau, un lion rampant. — Nous avons déjà, nº CCCXII, p. 290, décrit un sceau semblable, rapporté par le P. Anselme et attribué par lui à Guy II, père de celui dont il s'agit ici. Ce lion ne peut être que celui de Montfort ou celui de Beaumont. — Il serait curieux de pouvoir constater si le père et le fils ont employé le même cuivre. A. M.
Aug. 1293

" Littere regis, de bonis nostris. "

Original en parchemin. — Inv., p. 26, 1. E. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Philippus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus universis tam presentibus quam futuris, nos quasdam litteras sigillis dilectorum nostrorum magistrorum Johannis de Donnomartino et Symonis, dicti Bovel, clericorum, sigillatas, ut prima facie apparebat, vidisse, formam que sequitur continentes :

Universis presentes litteras inspecturis, magistri Johannes de Donnomartino et Symon, dictus Bovel, clerici, inquisitores deputati a domino rege super acquisitis a personis ecclesiasticis et ignobilibus, in feodis, censivis, retrofeodis et allodiis domini regis, in prepositura Parisiensi et ressorto ejusdem constituti, salutem in Domino : Noveritis nos, nomine dicti domini regis et pro eo, composuisse finationem et concordiam fecisse cum religiosis viris, abbate et conventu monasterii Vallium Sarnaii, de rebus et possessionibus infrascriptis que justis titulis acquisivisse dicuntur, pro precio scilicet septies viginti et decem librarum ac quindecim solidorum parisiensium, quas in pecunia numerata recepisse et quo supra nomine habuisse confitemur ; videlicet, titulo emptionis, de domino Johanne de Malorepastu, milite, duo arpenta terre, sita in territorio quod dicitur Savyoron, moventia de feodo de Malorepastu ; item de Johanne de Pomereto, armigero, titulo emptionis, decem arpenta terre, sita in loco qui dicitur Vallis-Frogerii, moventia de feodo de Lymosiis ; item de Eremburgi, relicta Renoudi Fabri, titulo quo supra, unum arpentum terre, situm in territorio de Orliaco, movens de franco allodio ; item de Matheo de Orliaco dimidium arpentum terre, in territorio de Orliaco, titulo quo supra ; item de Petro Borudot, dimidium arpentum terre, acquisitum titulo quo supra, situm apud Marliacum ; item de Guillelmo le Tirant, quatuor partes dimidii arpenti terre, siti in territorio de Orliaco, moventis de franco allodio, titulo quo supra, et residuum, titulo donationis seu elemosine ; item de Guillelmo, dicto Aubourc, titulo donationis, duo arpenta terre, sita in campo de Martino, moventia de franco allodio ; item de Johanne, lathomo, dicto de Familia, unum arpentum prati, movens de feodo domini de Caprosia, militis, titulo donationis ut supra ; item de Stephano Forestario, titulo quo supra, quamdam masuram continentem dimidium quarterium terre vel eo circa, situm apud Marliacum, in censiva Bertrandi de Quesneyo ; item de Guillelmo, dicto Remi, tria quarteria prati sita in Vallibus de Craya, in censiva domini de Marliaco, tempore prime constitutionis per inclite recordationis dominum Philippum, Dei gratia, quondam regem Francorum, progenitorem domini Philippi, Dei gratia, nunc regis Francorum, super hec edite acquisiti ; item de Guillelmo de Malorepastu et Maria, ejus uxore, tria arpenta terre, moventia de feodo de Malorepastu, titulo emptionis, et duo, titulo donationis seu elemosine, moventia de dicto feodo ; item de Petro, dicto Balu, tria arpenta terre, sita in territorio de Ayta, moventia de feodo de Malorepastu, titulo emptionis, et dimidium arpentum, titulo donationis ; item de Johanne de Sarnayo, milite, viginti sex arpenta terre, sita apud Sarnayum, moventia de feodo castellani de Nealpha, titulo emptionis ; item de Martino, clerico, et Matheo, dicto Asino, quamdam domum, sitam apud Sarnayum, in censiva supradictorum religiosorum, titulo emptionis, que valere estimabatur duodecim solidis redditualibus ; item de Guioto, dicto Maledenree, titulo emptionis ut supra, quoddam herbergamentum, situm in censiva dictorum religiosorum, titulo quo supra, quod estimabatur valere viginti solidis annui redditus ; item de Johanne, dicto Acere, titulo quo supra, tria quarteria et dimidium vinee sita apud Marliacum, in censiva domini Marliaci, titulo quo supra ; item de Guillelmo, dicto Renier, duo arpenta terre, moventia de feodo domini Marliaci, titulo quo supra ; item de Almarico de Malorepastu, clerico, duo arpenta et dimidium terre, sita retro Aytam, moventia de feodo domini de Malorepastu, titulo donationis seu elemosine ; item de tribus arpentis terre, sitis juxta Tambost, de fratre Adam Anglico, titulo donationis, moventibus de feodo de Malorepastu ; item de Gaufrido Gardiano, duo arpenta terre, sita juxta Villamnovam, in censiva Symonis, dicti Badaram, et duo arpenta, sita juxta Moncellos, et circiter unum quarterium pasture, moventia de feodo de Malorepastu, titulo donationis ; item de Thoma Anglico, unum arpentum terre, situm in feodo domini de Argolio, titulo donationis ; item de duobus arpentis terre, sitis in territorio quod dicitur la Fochière, moventibus de feodo domini Petri de Nemore, militis ; item de fratre Johanne, dicto Joce, quatuor arpenta et dimidium terre, sita in territorio de Malorepastu, moventia de franco allodio, titulo donationis ; item de Aalipde de Burgo-Novo, unum arpentum terre, situm apud Sarnayum, movens de feodo domini Johannis de Sarnayo, militis, titulo donationis ; item de Guillelmo, dicto Bidaut, milite, pressuram dimidii quarterii vinee et unum denarium censualem, situm apud Buxeriam, titulo donationis ; item de Guillelmo Pilet, quamdam domum, sitam apud Athies, in censiva Johannis de Trosolio, canonici Parisiensis, titulo donationis, que valere estimabatur decem solidis redditualibus ; item de Roberto de Dieppa, quamdam plateam, sitam apud Montem-Lethericum, in censiva capituli de Linays, titulo donationis ; item de domino Theobaldo de Marliaco, milite, decem libras parisienses reddituales, ad opus cujusdam capellanie in monasterio ipsorum religiosorum jam institute, percipiendas sine dominio, justicia et minuto censu, super omnibus redditibus et possessionibus quas habebat idem miles in villa et territorio de Fontaneto juxta Balneolas, moventibus de feodo domini regis, titulo donationis ; item de Bertaudo Juveni, duo arpenta terre, sita in territorio de Ayta, in censiva Petri, dicti Balu, armigeri, titulo donationis, acquisita a dictis religiosis tempore constitutionis sive ordinationis domini Philippi, Dei gratia, nunc regis Francorum, super hec edite. In quorum testimonium, sigilla nostra, ad petitionem dictorum religiosorum, presentibus litteris duximus apponenda. Datum Parisius, die veneris post festum Ascensionis Domini, anno ejusdem millesimo ducentesimo nonagesimo tercio.

Nos autem compositionem et financiam predictas ratas et gratas habentes, eas, quantum in nobis est, volumus, laudamus ac etiam approbamus, concedentes quod religiosi predicti predicta teneant et im perpetuum possideant, prout superius sunt expressa, absque coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, salvo in justicia el aliis jure nostro et quolibet alieno. Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum. Actum Parisius, anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo tercio, mense augusto.

Sur le repli :

Collatio facta est per me : N. de Longo-Prato.

Voir la pièce analogue pour les bailliages de Gisors et de Senlis, nº DCCCCXXIII, p. 890. Voir nos DCLXXVIII et DCLXXX, p. 630 et 632. Voir nº DCXCI, p. 646. Voir nº DCCXIX, p. 676, où nous trouvons le surnom de Mathieu, dit le Prévôt. Voir nº DCCXXVII, p. 683, où Pierre est plus correctement appelé Bourdot. Voir nº DCCIX, p. 661. Voir nos DXLIX et DCCXXXII. p. 507 et 689. Voir nº DCCLXXXVIII. p. 743. Voir nº DCCCCIX. p. 874. Ne faut-il pas lire Chambort ? Nous trouvons, en mars 1283, Adam l'Anglais, de Chambort, qui fait une donation de tous ses biens à l'abbaye. (Voir nº DCCCXLVII, p. 812.) Nous trouvons, en juin 1286, une confirmation par Jean de Maurepas de toutes les donations faites à l'abbaye par Geoffroy Gardien. (Voir nº DCCCLXXXIII, p. 853.) Voir nº DCCCCI. p. 867, où la terre de Maurepas est appelée de Malo-Passu. Dans la charte DCCCCXV, p. 881, cette terre est de même désignée sous le nom de Maupas. Voir nos DCCCXLVIII et DCCCCXIII, p. 812 et 879. Voir nº DCCCXXIX, p. 789. Voir nº DCCV. p. 657.
17 nov. 1293

" Littere Meloche de Orphino, qui dedit domum suam cum pertinentiis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 96, l. 2, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconatus Carnotensis in decanatu Ruppefortis, salutem in Domino : Noveritis quod Amelina, relicta defuncti Jaqueti Fabri, confessa fuit se dedisse, contulisse et concessisse, ac dedit, contulit et concessit, in puram et perpetuam elemosinam, donatione facta inter vivos, pro remedio et salute anime sue, abbati et conventui de Vallibus Sarnei quamdam domum com dimidio arpento terre arabilis, sitam in censiva domine de Bocigniaco juxta ecclesiam de Orphino, ex una parte, et juxta terram Symonis Lanteri, ex altera, et juxta terram Johannis le Bezamer, tenendam et habendam, jureque hereditagio possidendam, com omni jure, dominio, proprietate et possessione que et quas dicta Amelina in dictis domo et terra habebat aut habere poterat, quaconque ratione sive causa ; ita tamen quod dicta Amelina dictarum domus et terre ususfructus quamdiu vixerit, levabit, percipiet et habebit ; promittens predicta Amelina, etc................

In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº nonagesimo tercio, die mercuris ante festum beati Clementis. Signé: « T. de Yllescis.

Sic ; il est bon de remarquer la différence entre les noms portés dans le titre et ceux insérés dans le corps même de l'acte.
12 jan. 1294 n. s.

De venditione marerii de Duabus-Domibus, in villa d'Aufergis.

Original en parchemin. — Inv., p. 125, l. 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Guillaume de Hanget, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous faisons assavoir que, par devant nous vindrent en jugement et em propres personnes, Pierres et Mathelins, diz Tibers, frères, bouchiers de Paris, clers, si comme il disoient, affermèrent en droit par devant nous que il avoient, tenoient et pourseaient de leur propre héritage un manoir, si comme il se comporte, e toutes ses apartenances, assis en la ville d'Aufergis, lequel est appelez le manoir de Deus-Mesons ; derechief toutes les terres arables et non arables, toutes les vignes et touz les prez que il ont et pueent avoir et doivent en la devant dite ville d'Aufergis, ou terrouer et és apartenances sanz riens excepter hors, si comme il disoient ; lesqueles terres, vignes et prez desus dites sont assises en pluiseurs pièces, és leus qui s'ensuivent : c'est assavoir la Grant-Couture, où ledit manoir siet, et la Couture des douze arpenz et demi, entre les bois Veindrin, d'une part, et la terre Jehan Tibout et la terre qui fu Hurteleu, d'autre, et aboutent as bois Veindrin et à la terre des Freisnes, d'un bout, et la terre qui fu Pierres du Toupin, et tenanz à la terre Jehan Tibout, à la terre qui fu Angaschier, à la terre qui fu Symon le Cerclier, à la terre qui fu Guérin Aullant, à la terre qui fu au Tondu, au chemin des Fourches, à la terre Pierre du Toupin et Symon Loton ; derechief la seconde pièce est assise à la Fontene Jehan, entre les terres as moines de Vaus, d'une part, et les bois Veindrin, d'autre, et aboute as bois Veindrin, d'un bout, et à la terre qui fu Marguerite des Forges, d'autre ; derechief la tierce pièce de terre, ò tout une pièce de pré, est assise entre la terre Gieffroi Gode, d'une part, et le pré qui fu à la Maumariée, d'autre, et aboute d'un des bous as bois au mareschal de Mirepois et as aunois as moines des Vaus, d'autre ; derechief [la quar]te pièce de terre est assise à l'Espine feu Baudoin, entre la terre Gieffroy Gode, d'une part, et la terre qui fu feu Heudeer, d'autre, et aboute à la terre feu mestre Lubin, d'un bout, et au chemin qui va d'Aufergis a[s bois] Veindrin, d'autre ; derechief la quinte pièce de terre est assise............... part, et la terre qui fu [feu mestre] Lubin, d'autre, et aboute à la terre qui fu à feu Genrane, d'un bout, et à la terre qui fu mestre Lubin, d'autre ; derechief la sysième pièce de terre est assise devant le manoir au seigneur, entre la terre Jehan la Branche, d'une part, et le chemin qui va à la Borde et le chemin jouste le manoir au seigneur, d'autre ; derechief la septième pièce est assise entre la terre Jehan le Cerclier, d'une part, et la terre Vallet le Bouchier, d'autre, et aboude d'un bout à la terre Jehan le Cerclier, et à la voie des vignes, d'autre ; derechief une pièce de pré assise à la Fontene feu Pelotier, entre le pré qui fu Poilevoysin, d'une part, et le pré qui fu Engerranne, d'autre, et aboute au pré Tibaut d'Aufergis, d'un bout, et à la ryvière, d'autre ; et derechief une pièce de pré assise devers les larriz, tenant au pré feu Lambert, d'une part, et au pré as Malades, d'autre, aboutant à la ryvière, tout en la seignorie au seigneur d'Aufergis, si comme il disoit. Lequel manoir, terres, vignes et prez desusdites les devants diz Pierres et Mathelins, diz Tibers, recognurent, en droit par devant nous, eus, de leur bonnes volontés, de leur commun assentement, et chacun pour tout sanz division, [avoir] vendu et par non de pure vente quité, otroié et delessié desorendroit à touz jourz perpétuelment et héritablement à Richart, dit de Yvetot, escuier, seigneur d'Aufergis, à ses heirs et à ceus qui d'eus auront cause, pour deus cenz et quarante livres de parisis, etc............................

En tesmoing de ce, nous avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris, l'an de grace mil deus cenz quatre vinz et treize, le mardi après la Tiphainne.

La famille Thibert resta, jusqu'à la révolution de 1789, la plus célèbre de toutes les maisons de bouchers de Paris. Elle contribua pour une part considérable à la rançon du roi Jean, et, en récompense des services qu'elle rendit au royaume, obtint un privilège en vertu duquel chaque enfant mâle de la famille recevait en naissant une pension de 600 livres. Un Thibert était, en 1410, avec Saint-Yvon et Legoix, à la tête de cette garde du comte de Saint-Paul qui précéda les Cabochiens et fut, pendant quelques mois, la terreur des Armagnacs dans Paris, L. M.

Deux chartes originales du mois de juin 1286, conservées aux archives du domaine de Rambouillet, fonds d'Auffargis, et relatives à un accord fait entre le prieur de Longpont et Richard, dit d'Yvetôt, écuyer, seigneur d'Auffargis, concernant la haute justice de ce fief, nous apprennent qu'à cette époque Guillaume Tibert était prévôt de Montlhéry. A. M.

Trois frères, Richard, Renaud et Thomas du Toupin avaient vendu à terre d'Auffargis à Richard, dit d'Yvetôt, écuyer. Le titre original de cette vente a existé aux archives de Rambouillet, mais nous n'en avons plus retrouvé que la mention sur l'inventaire de ces archives. — Il est à présumer que ces du Toupin étaient les ayant cause de Henri de Rouvray, qui, en 1260, donna à Oursel de Boleio, pour le récompenser de ses bons services, un muid, moitié froment et moitié méteil, de rente annuelle, à prendre sur sa grange d'Auffargis, en présence de plusieurs témoins, parmi lesquels figurent Pierre du Toupin, écuyer, et madame Jeanne d'Yvetôt. Henri devait être fils de Jean de Roboretto, dont nous avons publié une charte de 1229.

(Voir nº CCCI, p. 280.) La charte originale de Henri de Rouvray, munie de son sceau, est conservée également dans le fonds d'Auffargis. — La charte de 1286, que nous citions dans la note précédente, nomme aussi « religieus homme et honeste monsegneur Jehan d'Aufergiz, prieur de Montfort, » lequel pourrait bien être un des descendants des Rouvray. A. M.

Le 5 février 1388, Guillaume de Crasménil, seigneur de Saint-Aubin-des-Hayes, en la vicomté de Conches, et madame Jehanne d'Yvetôt, sa femme, vendirent, moyennant 400 francs d'or, leur terre seigneuriale d'Auffargis à noble homme Regnault d'Angennes, chevalier, écuyer tranchant du roi Charles VI et seigneur de Rambouillet. (Actes original de vente au fonds d'Auffargis.) A. M.
Mart. 1294, n. s.

Confirmatio regis de custodia et protectione abbatiæ.

Original en parchemin. — Inv., p. 26, l. F, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Philippus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus universis tam presentibus quam futuris, nos, clare memorie Philippi, regis Francorum, proavi nostri, vidisse litteras tenorem hujusmodi continentes :

Philippus, Dei gratia, Francorum rex, prepositis et ballivis suis omnibus, etc. (Voir nº LXXXIII, p. 102.)...............

Nos itaque prefati regis vestigia libenti animo amplectentes, et abbatis et conventus predicti monasterii supplicancium nobis humiliter ut, cum filum sericum, cui dictarum litterarum sigillum appendit, in magna sui parte, vetustate nimia, sit consumptum, hujusmodi sibi dignaremur renovare mandatum, supplicationibus inclinati, universis ballivis, prepositis, ceterisque justiciariis nostris damus tenore presentium in mandatis ut abbatem, conventum et fratres ejusdem monasterii manu teneant in suis justis possessionibus, a malignorum tueantur incursibus, et defendant ab injuriis et violenciis manifestis, et alia pertractent juxta predictarum continenciam litterarum. Quod ut firmitatis perpetue robur obtineat, eisdem presentibus nostrum fecimus apponi sigillum. Actum Parisius, anno Domini Mº CCº nonagesimo tercio, mense marcio.

Ce vidimus fut lui-même revidimé le même mois par le garde de la prévôté de Paris :

A tous ceux qui ces lettres verront, Guillaume de Hanget, garde de la prévosté de Paris, salut : Sachent tuit que nous, en l'an de grace mil CC IIIIxx et treze, le samedi après la Mi-quaresme, veismes une lettre scellées du seel nostre seigneur le roy de France, en la fourme qui s'ensuit :

« Et nous, ou transcrit de ces lettres, avons mis le seel de la prévosté de Paris, sauf touz droiz, l'an et jour desus. » (Inv., suppl., cart. 2.) Il fut de nouveau revidimé en 1311 :

A tous ceus qui ces lettres verront, Jehan Ploiebauch, garde de la prévosté de Paris, salut : Sachent tuit que nous, l'an de grace mil trois cens et dix, le mardi devant Pasques, veismes unes lettres seelées du seel nostre seigneur le roi, en soie et en cire verte, en la suivante fourme :

« Et nous, en ce transcript, avons mis le seel de la prévosté de Paris, l'an et le jour dessus diz. Signé : « Dynant. « (Inv., p. 26, l. F.)

24 apr. 1294

De venditione cujusdam vineæ in trelio de Boussart.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 81, c. 10, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces lettres verront et orront, Lucas, chapelain de la chapelle de Vernon et garde du seel de la prévosté d'icelle ville, saluz : Sachiez que par devant nous fu présent Michelet le Mesgescier, et recognut que il avoit vendu et otroié à Raoul Gay un quartier de vingne, assis à la trele de Boussart, entre la vingne Marie du Bois, d'une part, et la vingne Perronnelle du Mesnil, de l'autre, et aboute à la vigne de la Magdalene et à la vigne Robert le Charon, pour quarante sis sous parisis, etc..........................

Ledit vendeur a obligié audit Raoul et à ses hoirs, en contreplege, une meson assise ù marchié de Vernon, entre la meson Lambert de Breheucourt, d'une part, et la meson Jahenne du Pont-Seint-Pierre, de l'autre, et tous ses autres biens muebles et immuebles. En tesmoing de laquele chose, nous avons mis le seel de la prévosté de Vernon à ces présentes lettres, à la requeste des parties. Ce fut fet l'an de grâce mil CC IIIIxx et XIIII, le samedi devant la feste seint Marc, évangéliste.

Cet acte ne doit être que la reconnaissance d'une vente faite précédemment, car nous avons vu que dès le mois de juillet 1286 Raoul Gay avait cédé à l'abbaye des Vaux de Cernay le quartier de vigne dont il est ici question : à moins qu'on ne suppose une faute de rédaction dans la date, où il faut peut-être lire M CC IIIIxx et seze, au lieu de M CC IIIIxx et sex ; ce qui pourrait faire croire à cette erreur, c'est la manière dont le nom même du donateur a été estropié. (Voir nº DCCCLXXIX. p. 855.) L. M.
19 mai. 1294

" Petrus Pelliparius de Tilli, de quadam acra terre vendita apud Tilly. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 77, l. 7, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lectres verront, le vicomte de Gysorz, salut : Sachent que, par devant Robert Mareschal, tabellion d'Andeli, furent présenz Pierres le Peletier et Jehanne, sa fame, de la parroisse Saint-Martin de Tilly, et requenurent que il avoient ensemble vendu à touz jours, par non de vente, à homes religieus, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnay, une acre de terre, assise en la parroisse desusdicte, entre la terre Denise le Charon, d'une part, et le chemin du roi, d'autre, pour sexante et dis souls parisis, à tenir et à poursseer ladite vente as diz religieus et à leur successeurs, franchement, quitement, bien et en pes, par quatre deniers tournois rendant chascun an de rente à Jehan de la Bourdonnière et à ses hoirs, au terme de la saint Remi, en tele manière que ledit Jehan doit venir querre ladite rente surs le lieu ou en la parroisse desurs dite : et promistrent lesdiz vendeurs, etc..........

En tesmoign de ce, nous avons mis à ces lettres le seel de la baillie de Gisorz, sauf autre droit. Ce fu fet l'an de grace mil CC IIIIxx et quatorze, le merquedi devant Rouvoisons.

Rouvoisons signifiait Rogations. Ce terme est assez rare au moyen âge ; cependant un acte de 1235, déposé au Trésor des chartes (J. 214, pièce 4), est daté du diemenche après les Rouvoisons. L. M.
20 mai. 1294

Carta Johannis de Villa-Regis, de venditione tertiæ partis decimæ totius terræ de Sarnaio.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 72 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentes litteras inspecturis, officialis curiæ Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Joannes de Villa-Regis, armiger, et domicella Isabellis, ejus uxor, de parrochia de Sarnaio, asseruerunt quod ipsi, ex propria hæreditate dicti Johannis, habebant et percipiebant, annis singulis, tertiam partem decimæ totius terræ de Sarnaio, quocumque loco dictum territorium se extendat. Quam siquidem tertiam partem decimæ totius territorii prædicti et totum jus dominii, proprietatem, possessionem et omnes actiones reales, personales, utiles, directas, mixtas, tacitas et expressas quod et quas ipsi conjuges habebant et habere poterant, ratione et jure quibuscumque seu causa, in dicta tertia parte decimæ totius territorii prædicti, recognoverunt se vendidisse et nomine puræ et simplicis venditionis ex nunc in perpetuum quittavisse ac concessisse religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum monasterio, pro quadraginta quatuor libris parisiensibus, etc.......

Et pro dicta garandia ferenda et tenenda, dicti venditores prædictis emptoribus se et hæredes suos ac omnia bona sua hæredumque suorum, mobilia, immobilia, præsentia et futura, ubicumque sint et poterunt inveniri, coram nobis obligarunt et obligatos reliquerunt, ac specialiter et expresse dimidium modium terræ seminaturæ quod dicebant se habere in territorio de Rousset, situm in decimaria prædicta, jurisdictioni curiæ Parisiensis se et sua quantum ad hæc supponentes. In cujus rei testimonium, ad petitionem dictorum venditorum, sigillum curiæ Parisiensis presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo quarto, die jovis ante Ascensionem Domini.

Mai. 1294

De confirmatione quarumdam decimarum apud Cernaium, Ronqueux et Bordas.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 74 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentes literas inspecturis, ego Joannes, dominus de Sarnaio, miles, salutem in Domino sempiternam : Noverint universi quod cum Johannes de Villa-Regis, armiger, de parrochia de Sarnaio, vendiderit et venditionis nomine concesserit religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarnaii, quicquid juris, possessionis et proprietatis habebat seu habere poterat in decimis de Cernaio, de Ronqueux et de Bordis, sicut idem Johannes coram nobis spontanee recognovit, ego dictam venditionem et concessionnem ratam et gratam habeo, laudo, approbo et confirmo, volens et concendens quod dicti religiosi habeant, teneant et possideant in perpetuum quicquid juris, possessionis et proprietatis dictus armiger in dictis decimis habebat vel habere poterat, quoquo modo, in manu mortua, quantum ad me et heredes meos pertinet, pacifice et quiete ; promittens, etc.....................

In cujus rei testimonium et munimen, sigillum meum proprium duxi præsentibus literis apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo quarto, mense maio.

4 jul. 1294

De confirmatione tertiæ partis decimæ de Sarnaio.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 74 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentes litteras inspecturis, Simon, permissione divina, episcopus Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod cum Johannes de Villa-Regis, armiger, et domicella Isabellis, ejus uxor, de parrochia de Sarnaio, vendiderunt et concesserunt, nomine venditionis, tertiam partem decimæ totius territorii de Sarnaio, quocumque loco dictum territorium se extendit, videlicet religiosis viris abbati et conventui Vallium Sarnaii et eorum monasterio, pro pretio quadraginta quatuor librarum parisiensium, prout in literis curiæ Parisiensis super hoc confectis plenius continetur, præfati conjuges se de hujusmodi decima vendita desesierunt in manu nostra ; et nos venditionem et concessione prædictam, quantum in nobis est, volumus, concedimus, approbamus et auctoritate ordinaria confirmamus. In cujus rei testimonium, sigillum nostrum præsentibus duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo quarto, die dominica post festum apostolorum Petri et Pauli.

Voir nº DCCCCXXXII, p. 904.
10 jun. 1294

" Donatio Richeudis la Normande, de se et suis omnibus. "

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, le visconte de Gisors, salut : Sachiés que par devant Robert le Mareschal, tabellion des leitres nostre sire le roy à Andeli, fu prensente Richeut, jadis femme Johan le Normant, de la parroisse Saint-Martin de Tylly, adonques qui requenut que ele avoit donné à touzjours, en perpétuité, en pure aumosne, à l'abé et au couvent et à leur successors de Nostre-Dame du Val de Sorney, quant que ele avoit et povet avoir, où que ce fust et quanque il li peust eschaier, pour la cause de trouver li son vivre et pour estre és bienfes de l'yglise, et pour le salut de s'ame, dont ele se tint pour bien paiée par devant ledit tabellion, à tenir, à avoir, à pourseer touz les dis biens et toutes les dites eschéances as dis religieus et à leur successeurs, bien et en pes, franchement et quitement, sauf le droit segnorel. Et adecertes ladite Richeut jura par devant ledit tabellion, sus saintes ewangilles, que james encontre ces choses desus devisées et dites ne vendra ne fera venir, par soy ne par autre, etc.........................

En tesmoing de ceu, nos avon mis à ces lettres le seel de la ballie de Gisors, sauf le droit le roy et l'autri. Donné l'an de grace mil CC IIIIxx quatorze, le juesdi après Penthecoste.

29 jun. 1294

" Littera Petri de Sarqueusia clerici, de quadam pecia vinee quam habebat apud Orphinum. "

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod [Petrus de Ser]queusia, clericus, recognovit se vendidisse et nomine vendicionis in perpetuum concessisse viris religiosis, abbati et conventui Vallium Serneii, pro...... de quibus tenuit se plenarie pro pagato a dictis religiosis in peccunia numerata, [unam peciam vince], quam ipse habebat et possidebat ex aquiramento suo, ut dicebat, apud Orphinum, in feodo Eustachie, relicte defuncti Roberti de P[ortu.........], sitam inter vineas dictorum religiosorum, ab utraque parte. Quam vineam venditam dictus Petrus dictis religiosis quitavit, cum omni jure, dominio, proprietate et possessione, quod et quad ipse habebat et habere poterat in dicta vinea, etc................ Qua confessione audita, nos, ad requisitionem dicti Petri, dictis religiosis presentes litteras sigillo curis nostre dedimus roboratas. Datum et actum anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo quarto, die jovis post Nativitatem beati Johannis Baptiste.

Aug. 1294

De compositione cum abbatia de Morigniaco, super decimis de Estrichiaco.

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Guillermus, dictus abbas Vallium Sarnaii totusque dicti loci conventus, salutem in Domino sempiternam : Cum lis, contentio seu controversia verteretur inter nos, ex una parte, et religiosos viros abbatem et conventum de Morigniaco, ex altera, super eo quod dicti abbas et conventus de Morigniaco asserebant nos eisdem debere decimas, tam de jure communi quam de consuetudine approbata, et etiam titulo donacionis eisdem facte ab illustrissimis Francorum regibus, de omnibus vineis, terris et possessionibus quibuscumque, quas in territorio de Estrichiaco habemus ; nobis in contrarium dicentibus et etiam asserentibus nos de decimis quarumdam vinearum nostrarum et terrarum, videlicet omnium illarum, que super magnum cheminum Parisiorum tune temporis habebamus, absolutos esse penitus et immunes, ratione cujusdam composicionis inter nos et ipsos jamdiu est facte, et etiam per instrumentum publicum confirmate, tandem propter bonum pacis et amicitie que inter religiosos solet et debet precipue refulgere, communicato bonorum consilio et inter nos deliberatione prehabita diligenter, composuimus in hunc modum, videlicet, quod dicti abbas et conventus de Morigniaco percipiant annuatim, tempore vindemiarum, in domo nostra de Estrichiaco, tres modios vini in cuppa de vindemia vinee, que vulgaliter dicitur vinea de Guion, pro antiqua convencione inter nos et ipsos, ut dictum est, jam diu est, facta, sicut et antea faciebatur, et tres alios modios in cuppa similiter de complaneto absque ingreriis et pressoragio, pro nova compositione inter nos et ipsos facta, tali modo quod de omnibus vineis, terris et possessionibus, quas tempore compositionis presentium litterarum in territorio de Estrichiaco habebamus, pro supradictis sex modiis vini, tam pro antiqua quam pro nova compositione, super solucione decimarum, simus quicti, liberi et penitus immunes, a quacumque ratione nostre ecclesie exsolventur. Et ne in posterum lis et contencio seu controversia, ratione predictarum vinearum seu possessionum, renovetur, predictas possessiones quas antea habebamus in dicto territorio de Estrichiaco in presenti cedula duximus nominandas, tam in vigneis quam in terris : videlicet vineam de Guion, vineam de Perberoust, vineam Renoardi, super quarum decimis antiqua compositio predicta facta fuit ; item vineam Portarii unum arpentum vel circiter continentem, vineam de Houdoer quinque quarterios vel circiter continentem, terram dicti Houdoer unum arpentum cum dimidio vel circiter continentem, vineam de Quoquarre duo arpenta vel circiter continentem, vineas Herberti Albi-Monachi quinque quarterios vel circiter continentes, vineam de Egrefani quinque quarterios vel circiter continentem, vineam de Bello-Burgo sex arpenta vel circiter continentem, et unum arpentum terre vel circiter in dicto loco situm, clausum unum ab opposito domus nostre, cum terris que de chanteriis dictarum vinearum fuerint extirpate et in agriculturam postea sunt redacte ; item dimidium arpentum terre vel circiter situm in loco qui dicitur le Larriz ; dimidium arpentum terre vel circiter juxta vineam Portarii ; unum quarterium terre vel circiter in loco qui dicitur Rondel ; terram de Chace-Lièvre ; terram Herberti Albi-Monachi ; terram dicti Hure, de qua terra debemus et eisdem octo denarios censuales, et octo denarios augmenti census annuatim in festo sancti Remigii persolvendos, quamdiu contigerit dictam terram nos tenere ; quod si dictam terram que fuit dicti Hure extra manum nostram ponere voluerimus quoquomodo, tam nobis quam ipsis ad statum pristinum revertetur ; et si forte gelicidium vel aliquod infortunium in dicto territorio seu vigneis et terris predictis acciderit, dictos sex modios nichilominus tenebimur solvere abbati et conventui de Morigniaco super dictis. Ipsi tamen in predictis omnibus retinuerunt suam justiciam, id est bannum sanguinis et latronis, preterquam de nostris mancipiis et hominibus nostris in locis nostris seu domibus commorantibus et [conversis]. Nos vero tenemur eisdem, nomine ecclesie, scilicet in viginti duobus denariis annui census, et in duobus solidis pro [quarta parte] unius dreiture pro omnibus supradictis, absque sexdecim denariis de terra dicti Hure superius nominata. Que omnia, tam censum quam dreituram, in festo sancti Remigii, annis singulis, persolvemus. In cujus rei testimonium et munimen, sigillum nostrum, quo unico utimur, presentibus duximus apponendum. Actum anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo quarto, mense augusto.

Cet acte fut vidimé en mars 1361 par le garde de la prévôté d'Etampes :

« Donné par copie soubz le seel de la prévosté d'Estampes, le mardi neuf jours du mois de mars l'an de grâce mil trois cens et sexante.

« En tesmoing de ce, nous Nicholas de Seuleville, garde du seel de ladite prévosté, avons mis en ces lettres ledit seel, à la relacion de Fourquet Loisel, tabellion juré de l'escripture d'icelui lieu. Donné comme desus. » Signé : « F. Loysel. »

Le vidimus fut lui-même revidimé, au mois d'avril 1380, en la même prévôté :

A tous ceux qui ces lettres verront, Jehan le Huchier, prévost d'Estampes, salut : Saichent tuit que, l'an de grace mil trois cens et quatre vins, le dimanche pénultieme jour du moys d'avril, Jehan Pélerin, clerc, tabellion juré de l'escripture dudit lieu, auquel nous adjoustons plenière foy en cestui cas et en greigneur, vit, tint, lut de mot à mot et diligemment regarda unes lettres, saines et entières de seel et d'escripture, non concellées ne vicieuses en aucune partie d'icelles, desquelles la teneur ensuit :

« En tesmoing de ce, nous Jehan Dupuis, dit de Villereau, prestre, garde du seel de ladite prévosté d'Estampes, avons mis en ces lettres ledit seel, à la relation de Jehan Pélerin, clerc, tabellion juré de l'escripture dudit lieu. Donné comme dessus. » Signé : « J. Pelerin. »

Aug. 1294

Carta abbatis de Morigniaco, de compositione super decimis de Estrichiaco.

Copie du XIVe siècle. — Inv., p. 139, l. 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Johannes, humilis abbas monasterii Morignacensis, totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino : Cum lis seu discordia verteretur inter nos, ex una parte, et religiosos viros abbatem et conventum Vallium Sarnaii, ex altera, etc. (ut in prœcedenti charta).................

In cujus rei testimonium et munimen, signa nostra presentibus duximus apponenda, anno Domini Mº CCº nonagesimo quarto, mense augusti.

15 oct. 1294

" Radulphi de Monasterio de Orphino, de quodam herbergamento apud Orphinum et IIII solidis annui census et quibusdam terris nobis datis. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 96, l. 2, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, Guillaume de Hangest, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous fesons assavoir que, par devant nous vint en propre personne Raoul, dit du Moustier, d'Orfin, afferma que il, de son propre héritage, avoit, tenoit et pourssuivoit les possessions ci-desouz nommées : c'est assavoir un héberjement, si comme il se comporte, assis à Orfin, tenant d'une part à la meson Goubert d'Orfin ; derechief le dysième des dymes d'Orfin et au terrouer d'ilec environ, tout ce mouvant du fyé Jehan de Sarqueuse, si comme il disoit ; derechief, ou dit terrouer d'Orfin, trois setiers semeure de terre, tenant d'une part à la terre Perrin du Bois, et d'autre part à la terre à la Salemonde ; derechief trois setiers semeure de terre en une autre pièce, tenant d'une part à la terre Symon Lorence, et d'autre part à la terre Robin de la Croiz ; derechief une autre pièce de terre à l'Ourme, contenant deus setiers semeure, tenant d'une part au chemin par où l'en va de Sarqueuse au Moustier ; derechief une autre pièce de terre contenant un setier semeure, assise desrière la meson de l'Ourme, tenant d'une part à la terre Robin de la Croiz, et d'autre part à ladite meson de l'Ourme ; derechief quatre solz de parisis de menu cens, pris sur héritages assis à Orfin et ou terrouer d'ilec environ, receuz chacun an à la saint Remi en ladite meson des Ourmes : tout ce ou fyé ou tenu en fyé de madame Eutace de Boutegni, si comme il disoit. Lequel héberjement, si comme il se comporte, lesquelles terres susdites, lesquex quatre solz de menu cens et les aventures, profiz et émoulumenz d'icelui menu cens et de toutes les possessions desus dites, le devant dit Raoul donna et recongnut avoir doné, ostréé, quitté et delessié du tout en tout perpétuelment à touzjours, par titre de don fait entre les vis, de sa bone volenté, sanz contrainte, sanz espérance de rappeler, à religieus hommes, l'abbé et le couvant des Vaus de Sarnay et à leurs successeurs, pour Dieu et en pure et perpétuel amosne, ou remède de l'ame de lui et des ames de son père, de sa mère et de ses prédécesseurs ; et transporta, mist, delessa et du tout en tout quita, etc................. En tesmoing de ce, nous, à la requeste dudit Raoul, avon mis en ceste présente lettre le seel de la prévosté de Paris. Ce fu fait l'an de grace mil CC quatre vinz et quatorze, le mois de octouvre, le vendredi après la feste saint Denis.

28 nov. 1294

" De dimidia petia terre quam retraximus de Guichardo Rabot, in parrochia sancti Martini de Tilli. "

Original en parchemin. - Inv., p. 76, l. 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ces qui ces letres verront et orront, Lucas, chapelain de la chapele deu chastel de Vernon, guarde du seel de la prévosté d'icelle ville, saluz : Sachiez que par devant nous furent présens Jehan Ohier et Julienne, sa fame, et recognurent avoir quité et otroié et delessé à fin à Guichart de Tylly la metié d'une pièce de terre, assise en la parrosse de Seint Martin de Tilly, juxte Guodefre Guodet, d'une part, et la Perrot Piquot, de l'autre, et est la pièce devant nommée........... assavoir le bot devers le Camus de Surcy, escuier, pour quarante souz parisis, etc.............................

En tesmoing de ceu, nous avons ces letres seelées du seel de la prévosté de Vernon, à la requeste des parties. Ce fu fet en l'an de grâce mil IIe IIIIxx et quatorze, le diemenche après la sainte Katerine vierge.

12 dec. 1294

" De terra Galteri de Chatiaunuef juxta terram monachorum de Sauceuse. "

Original en parchemin. - Inv., p. 78, l. 7, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, Lucas, chapelain de la chapele du chastel de Vernon, garde du seel de la prévosté d'icelle ville, saluz : Sachiez que par devant nous furent présens Guautier de Chastelneuf et Jehane, sa fame, et recognurent, de leur bone volenté, que eus avoient vendu et otroié et délessi à l'abbé et au couvent de Nostre-Dame du Val de Sernay une pièce de terre, assise en la parrosse de Saint Martin de Tilly, entre la terre as moines de Sauceuse, d'une part et d'un bout, et la terre as hers Baudri le Normant, d'autre, pour sis livres et demie de parisis, etc.....................

Et eus et leur hers sunt tenus ladite pièce de terre asdiz religieus, par doze deniers parisis rendant chascun an as moines de Sauceuse à la saint Remy, et deus souz au prestre de Corbie, contre toute gent guarantir et défendre et guarder de touz dameges et déperz, par la reson de cheste vente, sauf les rentes au chief segneur. Et en jura par devant nous, sus les saintes ewangiles, de sa bone volenté, Sebire, mère à ladite Jehane, que en la vente desusdite, par reson de héritage ne de doare ne par autre reson, nule james par lie ne par autre ne vendra desorenavant. Et en obligèrent ledit Guautier et Jehanne touz leurs bienz, muebles et inmuebles, présenz et avenir, à vendre et à despendre pour touz les dameges et les déperz as diz relegieus et à leur suscessours restorer, value à value, totes les fois que mestier en sera, se aucuns encoroient par la défaute de la guarantie desdis vendeurs ou de leur hers. En tesmoig de ceu, nous avons ces letres seelées du seel de la prévosté de Vernon, sauf autri droit, à la requeste des partiez. Ce fu fet l'an de grâce mil IIe IIIIxx et quatorze, le dimenche après la saint Nicholas d'yver.

27 dec. 1294

" De terra quam vendidit Richardus le Peletier. "

Original en parchemin. - Inv., p. 78, l. 7, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces lettres verront, Lucas, chapelain de la chapelle du chastel de Vernon, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachiez que par devant nous fu présent Richard le Charpentier et recognut que il avoit vendu et otroié à hommes relegieus et honestes, l'abbé et le couvent de Sernay, une pièce de terre, assise en la parroisse de Tilli, entre la terre monseigneur Guillaume de Milli, chevalier, d'une part, et la terre Pierres le Camus, d'antre, pour vint et cinc sons parisis, etc................ En tesmoig de laquele chose, nous avons mis le seel de la prévosté de Vernon à ces présentes lettres, à la requeste des parties, sauf le droit le roi et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil CC IIIIxx et XIIII, le lundi après Noel.

7 jan. 1295, n. s.

" La quitance Aalie d'Ailli d'une pièce de vingne on trellie de l'Aurable. "

Original en parchemin scellé. - Inv., p. 81, l. 10, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces lettres verront, Lucas, chapelain de la chapelle du chastel de Vernon, garde du seel de la prévosté de icelle ville, salut : Sachent que par devant nous fu présente Aalis d'Ailli et recognut que elle avoit quité et déleissé, du tout en tout, sanz james rapeler, à hommes religieus et honestes, l'abbé et le couvent de Sernay, une pièce de vigne, assise el trelle de l'Erable, entre la vigne as dis religieus, d'une part, et la vigne Richard Linée, d'autre, pour telles rentes comme ladite pièce de vigne doit. Et jura que encontre ceste quitance, etc.........

En tesmoig de cey, nous avons mis le seel de la prévosté de Vernon à ces présentes lettres. Ce fu fet l'an de grace mil CC. IIII. xx et XIIII, le vendredi après la Thifainne.

19 mart. 1295, n. s.

" Nicholai le Tailleor, de acra et dimidia terre in parrochia de Tilli. "

Original en parchemin. - Inv., p. 77, l. 7, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces lettres verront et orront, Lucas, chapelain de la chapelle du chastel de Vernon, garde du seel de la prévosté de icelle ville, salut : Sachiez que par devant nous furent présens Nichole le Tailleeur et Lice, sa fame, et recognurent que il avoient vendu et otroié à hommes relegieus et honestes l'abbé et le couvent de Sernay une pièce de terre, contenant acre et demie de terre, assise en la parroisse de Saint-Martin de Tilli, entre la terre Pierres le Peletier, d'une part, et la terre qui fu Rabel le Blanc, d'autre, pour huit libres parisis, etc.......

Et en obligièrent, quant à ceu, en contrepleige, as dis religieus et à leur successeur, eus et leur hoirs, et espéciaument lour meson, assise en la parroisse Nostre-Dame de Vernon, entre la meson Aalis de la Fosse, d'une part, et la meson Guillaume Blanchart, d'autre ; et généraument tous ses autres biens, muebles et immuebles, présens et avenir, acquiz et acquerre, à prendre et à lever où il seront trouvez, pour tous les dommages asdis religieus et à lour successeurs restorer, value à value, toutes les fois que mestier en sera, se aucuns en encourront par la deffaute de la garantie desdis vendeurs ou de leur hoirs. En tesmoig de laquele chose, nous avons mis le seel de la prévosté de Vernon à ces présentes lettres, à la requeste des parties ; sauf le droit le roi et l'autrui. Ce fu fet l'an de grâce mil CC IIIIxx et quatorze, le samedi après Letare Jherusalem.

Nous avons déjà vu, au mois de mars 1266 (nº DCLXV, p. 618), Nicolas le Tailleur et Leta, sa femme, céder à l'abbaye quatorze sous de rente sur une maison à Vernon.
29 mai. 1295

" Thyophania Havart et J. filius, de masura de Hamilli et domo. "

Original en parchemin scellé. - Inv., p. 80, l. 9, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces lettres verront, Lucas, chapelain de la chapelle du chastel de Vernon, garde du seel de la prévosté de icelle ville, salut : Sachiez que par devant nous fu présente Thifainne Havart, d'une part, et Jehan, son fiz, d'autre, et recognurent que il avoient donné et otroié en aumosne et en charité à l'abbé et au couvent des Vaus de Sarnay une masure et une meson, si comme elle se proporte, assise à Gameilli, entre la masure Dimenche Havart, d'une part, et la masure Roger de la Croiz, d'autre, à tenir et à avoir, etc.....................

En tesmoing de laquelle chose, nous avons mis le seel de la prévosté de Vernon à ces présentes lettres, à la requeste des parties, sauf le droit le roi et l'autre. Ce fu fet l'an de grace mil CC. IIII. xx et quinze, le dimenche des octaves de la Penthecouste.

Au contre-sceau, de forme ronde, une petite fleur de lis à étamines comme celle du sceau. Légende : † Contras. ppositure Vernon.
19 oct. 1295

" De una petia terre quam retraximus de Guichart Rabot in territorio de Tilly. "

Original en parchemin. - Inv., p. 78, l. 7, nº 23. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces letres verront et orront, Lucas, chapelain de la chapele du chastel de Vernon, garde du seel de la prévosté d'icele ville, saluz : Sachiez que par devant nous furent présenz Denis Guion et Aaliz, sa fame, de Gaeny, et recognurent eus avoir vendu et quitié affin de héritage à Guichart de Tilly, bourjois de Vernon, une pièce de terre, assise en la parroisse Saint-Martin de Tilly, entre la terre Gautier de Casteau-Nouf, d'une part, et cele audit Guichart, de l'autre, pour cinquante souz parisis, etc...........................

Et en obligèrent, en contreplege, pour eus et pour leur hoirs, audit Guichart et à ses hoirs, quatre acres de terre assises à Jumeaux, en la paroisse de Corbie, joste la terre Robin Hardin, etc...........

En tesmoig de ce, nous avon ces letres seelées du seel de la prévosté de Vernon, à la requeste des partiez, sauf autrui droit. Ce fu fet en l'an de grâce mil CCc IIIIxx et quinze, le mecredi après la saint Lucas.

24 oct. 1295

" Nicholai le Tailleur, de V virgatis terre in parrochia Sancti Martini de Tilly. "

Original en parchemin scellé. - Inv., p. 79, l. 8, nº 21. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, Lucas, chapelain de la chapelle du chastel de Vernon, garde du seel de la prévosté d'icelle ville, saluz : Sachoiz que par devant nous furent présenz Nichole le Tailleur et Liée, sa femme, et recognurent eus avoir vendu à fin à hommes religieus, l'abbé et couvent des Vaus de Sarnay, une pièce de terre, contenent cinc vergiées, assise en la parroisse Saint Martin de Tilli, entre la terre au moines de Sauceuse, d'une part, et la terre Michiel le Peletier, de l'autre, pour huit livres et demie parisis, etc............

Et en obligièrent, quant à ce, en contreplege, por eus et por leur hoirs, audiz religieus et à leur successeurs, une meson, assise à Vernon, entre la meson Aaliz de la Fousse, d'une part, et la Guillaume Blanchard, de l'autre ; et généralment touz leur biens, meubles et non meubles, présenz et avenir, etc..........................

En tesmoign de ce, nous avons ces lettres seellées du seel de la prévosté de Vernon, à la requeste des parties, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu feit en l'an de grace mil deus cenz quatre vinz et quinze, le lundi après la saint Lucas l'évangéliste.

Voir la charte nº DCCCCXLIV, p. 915, et la note jointe à cette pièce.
25 nov. 1295

" Johannis de Portu, de quitatione XVI denariorum quos ei debebamus super masura Andree Tueveel. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 72, l. 1, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces letres verront et orront, Lucas, chapelain de la chapele du chastel de Vernon, garde du seel de la prévosté d'icele vile, saluz : Sachiez que par devant nous fu présent Jehan du Port et recognut que il avoit quittié et délessi affin à touzjours mes à houmes relegieus et honestes, l'abbé et le couvent de Sarnay, seze deniers parisis, lesquex eus li devoient, si comme il disoit ; et si leur quita et délessa tout le droit que il i avoit et poveit avoir, assis sus une meson et masure, einsi comme ele se porporte, assis en la parroisse Nostre-Dame de Vernon, entre la vingne Pierre de Greil, d'une part, et la Guillaume Pacot, de l'autre ; et promist et jura ledit Jehan, etc....................

Et ce certefion nous par le seel de la prévosté de Vernon. Ce fu fet en l'an de grace mil IIe IIIIxx et quinze, le vendredi devant la saint Andrieu appostre.

8 feb. 1296, n. s.

" Johannis Ansere de Heubecort, de VII solidis et uno capone quos nobis vendidit. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 75, l. 5, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Lucas, chapelain de la chapele du chastel de Vernon, garde du seel de la prévosté d'icelle ville, saluz : Sachent tous que par devant nous fu présent Jehan Ansere, en l'aage de vint anz, si comme il disoit, et Pierres de Tourni, son cousin, tutour et conduit dudit Jehan, si comme ledit Pierres disoit, recognut par devant nous que il avoit vendu et otroié as hommes religieux, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnai, sept sous parisis et un chapon de rente et de chieve seigneurie, lesquiex Liece la Menuete devoit chascun an audit Jehan à la seint Remi et le chapon à Noel, de sa meson et de sa masure, assise en la paroisse de Tylli, entre la masure Godet de Sauceuse, d'une part, et la masure Guillaume Goulart, de l'autre, et tout le droit et la chiève seingneurie que ledit Jehan avoit en la meson et la masure desusdite, à tenir, à avoir et à pourseer ladite vente as diz religieus et à lour successours, franchement et quitement, à tousjours perpétuaument, sanz nulle réclamance dudit Jehan ou de ses hoiers à fere desoreenavant, pour sexante souls parisis, etc...........

Et obliga quant à ce vint souls parisis de rente, lesquiex Jehen le Tonnelier doit audit Jehan chascun an, à la Tousains, de une meson assise devant l'iglise de seinte Geneviève de Vernon, jouste la meson as hoiers Pierres du Port, et sa masure de Heubecourt, et quatre acres de terre à champ à Heubecourt, et tous ses autres biens, muebles et immuebles, présens et avenir, acquis ou à acquerre, à prendre, à lever et à vendre, en quelconques lieu que il seront trouvez, pour lesdiz religieux et pour lour successours desdamagier desdiz damages et dépers, se mestier en estoit, s'aucuns en encouroient ou fussent encouruz par la défaute de la garantie dudit Jehen ou de ses hoiers. Et ceste vente et otroiance, si comme elle est desus dite, ledit Pierres de Tourni est tenu à fere tenir et à fere garder audit Jehen, bien et leaument, comme tutour et conductour qu'il est pour ledit Jehen, à tousjours sanz james aler encontre. Et obliga quant à ce ledit Pierres de Tourni tous ses biens, muebles et immuebles, présens et avenir, etc.........................

En tesmoing de laquele chose, nous avons mis le seel à ses présentes lettres de la prévosté de Vernon, à la requeste des parties, ovec le seel dudit Jehan, sauf autrui droit. Ce fu fet l'en de grace mil CC quatre vinz et quinze, le juesdi après la seint Agathe.

10 apr. 1296

" Sententia contra rusticos de Coudreyo, de bosco de Boullonillo. "

Original en parchemin. — Inv., p. 122, l. 1, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz cens [qui ces présentes] verront, Guillaume de Hangest, garde de la prévosté de Paris et à ce temps bailli de Cor[bueil, saluz] : Nous fesons à savoir que comme plet fust meuz à l'assise à Corbueil, entre les bonnes gens de la ville du Coudray, d'une part, et le procureur de religieus hommes, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnay, d'autre part, sus ce que lesdites bonnes genz, c'est asavoir les persones de ladite ville du Coudray qui avoient meu le plet, maintenoient et disoient contre ledit procureur que, de leur droit, il povoient et devoient mener leur bestes pasturer és bois desdiz religieus, qui sunt appelez les bois de Boullongnel, et que celui droit leur estoit acquis par longue tenue avec le titre que il allégaient, et lequel titre il disoient qu'il ne vouloient point prouver et qu'il ne le convenoit pas fors que par leur foiz tant seulement. Et li procureur desdiz religieus disoit que lesdites bonnes genz ne fesoient à oir et devoient du tout en tout encheoir du principal de la querelle pour ce que il allégeaient titre sus longue tenue afin de propriété acquerre ; et disoient qu'il n'en veuloient point prouver, et disoient lesdites bonnes genz que il souffisoit alléguier et non offrir à prouver : et sus ce se midrent les parties en droit. Nous, eu sus ce le conseil de bonnes genz ò deliberacion, deismes et disons par droit, en plenière assise à Corbueil, le mardi après la quinzeine de Pasques, en l'an de grace mil deus cenz quatre vinz et seize, que pour ce que lesdites bonnes genz disoient qu'il ne vouloient prouver point de titre que par leur foiz, et que il no conveneit pas que il l'offrisent à prouver, que il estoient décheuz de leur querelle ne ne fesoient à oir en leur demande, et assousimes et assolons lesdiz abbé et couvent à la demande desdites bonnes genz. En tesmoingnage de laquele chose, nous avons ceste lettre seellée de nostre seel. Ce fu fet l'an et le jour desusdiz.

Voir les nos DCCXVI et DCCCVIII, p. 672 et 766, et les notes jointes à ces pièces. Par quinzaine de Pâques on entend aujourd'hui quinze jours commençant au dimanche des Rameaux et finissant à la Quasimodo ; tel est aussi le sens que les auteurs de l'Art de vérifier les dates attribuaient à cette expression ; mais dans les tablettes de cire de Jean Sarrazin, la quinzaine de Pâques commence certainement à la fête de Pâques. (Voir Ann. de la Soc. de l'Hist. de Fr., année 1852. p. 29.) L. M.
1 jun. 1296

" Guillelmus de Barra, de quadam pecia terre apud Tilli. "

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus hec visuris, Lucas, capellanus capelle castri Vernonensis, custos sigilli prepositure Vernonensis, salutem in Domino : Noveritis quod Guillelmus de Barra recognovit se vendidisse et concessisse religiosis viris, abbati et conventui Vallium Sarnaii, quandam peciam terre, sitam in territorio seu parrochia de Tylli, inter terram Perroti Piquot, ex una parte, et terram dictorum religiosorum, ex altera, tenendam et jure hereditario in perpetuum possidendam et habendam dictam peciam terre dictis religiosis et eorum successoribus, libere, quiete et pacifice, per unum denarium parisiensem annui redditus dicto Perroto Piquot et heredibus suis, a dictis religiosis et eorum successoribus, in festo sancti Remigii, annuatim persolvendum, et absque aliqua dicti Guillelmi vel heredum suorum reclamatione de cetero facienda, pro quinquaginta solidis parisiensibus, etc...........................

In cujus rei testimonium, sigillum prepositure Vernonensis presentibus litteris, ad petitionem partium, apposuimus. Actum anno Domini Mº CCº nonagesimo sexto, die veneris ante festum sanctorum Marcellini et Petri, martyrum, mense junio.

8 jun. 1296

De venditione quatuor arpentorum terræ in valle de Verrilles.

Original en parchemin. — Inv., p. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront, Renaut d'Anvers, prévost de Montlehery, saluz : Sachent tuit que par devant nous [vind]rent Arnoul Bomerche, de Chaumuçon, et Clémance, sa fame, cognurent en droit eus avoir vendu et par titre de vente quittèrent et dou tout delessièrent desores à toutjouz mes à Thomas Mabre, dou Pont de Chartres, et à ses hers, quatre arpenz de terre, assis ou Vau de Verrilles, si comme il se comportent, en lonc et en lé, que il avaient................ pesiblement dou propre héritage à ladite Climance, si comme il disaient, tenenz à la terre aus Moines Blanz, d'une part, et d'autre, au friches à la damoiselle de Villers, movent dou prestre de Villejust, à deus soubz parisis de cens, pour le pris de sexante et dix soubz parisis, que il ont euz et receuz dou dit acheteur en bone peccune nombrée, si comme il confessèrent, et se teindrent à bien poiez, par devant nous ; prometenz, etc........

Après ce, par devant nous vindrent Jehan le Forestier et Adart, sa fame, de Chaumuçon, loèrent et acordèrent la vente desus dite et quittèrent tout tel droit comme il avaient et comme il atendaient avoir par queque reson que ce feust. Ou tesmoing de laquele chose, nous, à leur requeste et à la requeste desdits vendeurs, avons scellé ces lettres dou seel de ladite prévosté, l'an de grace M IIe IIIIxx et seize, le vendredi devant la sainct Barnabé l'apostre.

24 jul. 1296

" De Robert Perronelle et Bertaut Havart, de la quitance de la masure Robert Leleu. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 80, l. 9, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, Nicholas Gascoing, clerc, garde du seel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachez que par devant nos furent présenz Robert Perronelle et Bertaut Havart, et recognurent, de bonne volenté et non contreint, que il avoint quitée et déleessée de tot en tot, en plene propriété, une masure, asisse à Gamilli, entre la masure que fu Richart le Prestre, d'une part, et la masure Guillaume Gonec, de l'autre, à hommes religieus, l'abbé et le couvent de Nostre-Dame de Vaus de Sarnay, pour XIII sous VIII deniers, que l'en devoit sus ladite masure à diz religieus, d'annuel rente, laquele masure est appellé la masure Raol Leleu, sanz nulle réclamance dudit Robert ne dudit Bertaut ne de leur ers de ladite masure estre feste doreenavant ; et promistrent et jurèrent sus seinz ledit Robert et ledit Bertaut par devant nous que james encontre ceste quitance, ne par eus ne par autre, ne vendront ne ne feront venir. Et ce certifion nous et en teimoingnon par ces lettres seelées du seel de la prévousté de Vernon. Ce fu fet l'an de grace M. CC. IIIIxx et seze, le mardi d'amprès la feste de Marie Magdalene.

20 aug. 1296

De donatione duarum peciarum terræ in parrochia de Tilli.

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 23. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et ouront, Nicholas Gascoing, clerc, garde du seel de la prévousté de Vernon, saluz : Sachez que par devant nous fut présent Guichart Rabot, de Tilli, et recognut que il quitoit et délesoit plesibleement, par retrete de borse, à hommes religios, l'abbé et le couvent de Nostre-Dame de Vaus de Sarnay, deus pièces de terre, asises en la parroisse de Tilli ; la primère pièce, entre la terre Gauter de Chatieunoef, d'une part, et la terre dudit Guichart, de l'autre ; laquele pièce de terre il avoit achitée de Dinise Guion L sous parisis suens quites ; l'autre pièce de terre est asise entre la terre Godefray Godet, d'une part, et la terre Perrot Piquot, de l'autre ; laquele il avoit acheté de Jehan Ohier : et promict et jura par devant nous que james és deus pièces de terre desusdites ren ne réclamera ne encontre ceste quitance ne vendra, ne par soi ne par autre, ne ne fera venir. Et ce certifion nos et témoignon par ces letres seelées du seel de la prévosté de Vernon. Ce fut fet l'an de grace mil CC IIIIxx et seze, le lundi après l'Asumpcion Nostre Dame.

Voir nº DCCCCXLVI, p. 917. Voir nº DCCCCXL, p. 913.
9 nov. 1296

Bonifacii VIII priori Sancti Germani-in-Laya, de revocatione bonorum nostrorum.

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. K. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Bonifacius, episcopus, servus servorum Dei, dilecto filio priori Sancti Germani-in-Laya, Parisiensis diocesis, salutem et apostolicam benedictionem : Dilectorum filiorum abbatis et conventus monasterii Vallium Sarnaii precibus inclinati, presentium tibi auctoritate mandamus, quatinus ea que de bonis ipsius monasterii alienata inveneris illicite vel distracta, ad jus et proprietatem ejusdem monasterii legitime revocare procures, contradictores per censuram ecclesiasticam, appellacione postposita, compescendo. Testes autem qui fuerint nominati, si se gratia, odio vel timore subtraxerint, censura simili, appellatione cessante, compellas veritati testimonium perhibere ; proviso ne aliquis auctoritate presentium extra suam civitatem et diocesim ad judicium evocetur nec procedatur in aliquo contra eum. Datum Rome, apud Sanctum Petrum, V idus novembris, pontificatus nostri anno secundo.

27 dec. 1296

" Petrus des Aleus, de II peciis terre. "

Original en parchemin. — Inv., p. 80, l. 8, nº 26. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes letres verront ou orront, Nicolas Gascoing, clerc, garde del seel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachiez que par devant nous furent présenz Pierres des Ales et Perrounele, sa femme, et recognurent qu'il avoient vendu et otroy afin, et en héritage délessié à hommes religieus et honestes, l'abbé et le couvent de Sarney et à leur successeurs, c'est asavoir deus pièces de terre, assises en la paroisse de Tylly, desqueles la première est assise entre la terre as heirs Emmeline la Baudroieresse, d'une part, et la terre as heirs Agnès la Gouche, d'autre ; la seconde pièce de terre est ensement assise entre la terre as heirs de la dite Emmeline et la terre as heirs de ladite Agnès, aboutantes des deus chiefs aus chanoines de Sauceuse, pour vint et chine soulz parisis, etc................ El tesmoing de laquel chose, nous, à la requeste des parties, avon seelés ceste présente chartre du seel de la prévosté de Vernon, sauve la droiture le roi et autrui. Ce fu fet l'an de grace mil CC quatre vinz et seze, le joesdi après Noel.

1296-1297

De redditibus abbatiæ Vallium Sarnaii.

Original en parchemin. — Inv., p. 89, et suppl., cart. 3, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Atyes

Die veneris post festum bean Dyonisn.

Recepta bladi anni preteriti, XIIII modii IX sextarii ; de quibus in semine, II mod. II sext. ; priori, XVIII sext. ; domino abbati Cysterciensi, I mod. ; venditum, X mod. I sext. : summa, ut recepta. — Recepta avene, IX mod. ; item de furfure, XVIII sext. : summa, X mod. VI sext. ; in semine, XXII sext. ; residuum expenderunt. — De legumine, fabe. X sext. ; pisa, VI sext. ; de quibus in semine, II sext. ; ad abbatiam, VI sext. ; remanent in domo, II sext.

Estimacio bladi anni presentis, X mod. ; de quibus in semine, II mod. II sext. ; priori, XVIII sext. ; remanent, VI mod. IIII sext. — Recepta avene, VI mod. ; de quibus in semine, II mod. ; remanent, IIII mod. ; deficient, III mod. — De legumine, II sext. ; pisa, in semine, II sext.

Recepta magistri de Parisius, XXVIII libre ; item per manum magistri Philippi, XIII libre XVI solidi ; per manum cellarii, XII lib. VII sol. ; item pro aliis, XIIII lib. ; item per manum fratris Egidii, pro secatione, XV lib. ; de fabrica, CXVI sol. ; de carromera, IX sol., et de sellaria, XXXIIII sol. ; item de X arpentis prati, estimatur fenum, X lib. Summa, CXI lib. XII sol.

Expensa : pro vineis, LII lib. ; pro I equo, IX lib. ; pro furfure, LXVII sol. ; pro muris reparandis, XXI sol. ; pro fossatis faciendis, XXVIII sol. ; pro tela, XXV sol. ; pro falcando, XXXV sol. ; pro famulis, in festo sancti Johannis, LX sol. ; mulieri, XII sol. ; pro pitanciis, LX sol. ; pro pane, XL sol. ; pro fabrica, VI lib. XII sol. ; pro carromera, XII sol. ; pro oleo, VII sol. ; pro sale, VIII sol. ; pro conductu hospitum, XII sol. ; pro sarclando, VIII sol. ; pro subulco, XIIII sol. ; pro vaccario, III sol. ; pro famulis carrucariis, pro termino sancti Martini, IIII lib. XV sol. ; pro quadam emenda, XXXII sol. ; pro cepe et aliis, V sol. ; pro estimacione prati, X lib. Summa, CV lib. III sol.

Comparatis receptis et misiis, recepta superat expensam, VI lib. II sol.

Vacce, V ; equi, IIII ; famuli, IIII ; porci, XXX ; porciunculi, III.

Crechie,

Die lune ante festum beati Luce, evangeliste.

Recepta bladi anni preteriti, XLI mod. II sext. ; de quibus in semine, VI mod. VIII sext. ; priori de Lymoiis, XXII sext. ad mensuram parisiensem pro decima omnium terrarum nostrarum ; item Philippo de Herbouviller, VI sext. ad mensuram de Moleriis ; ad furnum, XII modii, in defalcatione VIII mod. quos debebat pro firma ; et X modii pro X libracionibus famulorum per curiam et pro VII de Bercheria, et pro IIII de conventu. Summa libracionum, XXI, et V pro canibus. Item venditum XX mod. II sext. Summa, ut recepta. — De avena, XXVIII mod. ; empta, XI mod. : summa, XXXIX mod. : de quibus in semine, X mod. IIII sext. ; priori de Lymoiis, XXII sext. ; Philippo de Herbouviller, VI sext. ; domus expendit, XXVI mod. IIII sext. — De ordeo, IIII mod. VIII sext. ; in semine, VI sext. ; venditum, IIII mod. — Legumine, fabe, IIII mod. VI sext. ; pisa, XIII sext. : summa, V mod. IX sext. : de quibus in semine, X sext. ; ad abbatiam, I mod. ; venditum, XVIII sext. ; domus expendit, II mod. II sext.

Recepta bladi anni presentis, I trabeta cum suis choisellis et alius choisellus ; trabeta per se, XVII mod. ; quilibet choisellus, VII mod. : summa, XXXVIII mod. : de quibus in semine, VII mod. VIII sext. ; priori de Lymox, XXI sext. ; Philippo de Herbouviller, VI sext. ; ad furnum pro arreragiis anni preteriti, VI mod. ; item VIII mod. pro firma presentis anni ; et X mod. pro XXI libracionibus. Summa quam debebit pro presenti , incipiente a festo beati Martini venturo usque ad aliud sequens festum beati Martini hyemalis, XXIIII mod. Et tenemur domui providere in predictis libracionibus per dictum terminum pro predicta summa, et deductis partibus supradictis, remanebunt IIII mod. ad vendendum. — De avena, II choiselli, quilibet estimatur, VIII mod. : summa, XVI mod. : de quibus in semine, X mod. ; priori de Lymoiis, XXI sext. ad mensuram parisiensem ; Philippo de Herboviler, VI sext. ; remanent III mod. VIII sext. ; domus expendit, XX mod. — Legumina, XX sext.

Recepta magistri de XX mod. II sext. bladi venditi VIIIxx lib. IIII sol. ; item de XVIII sext. fabarum venditarum VIII lib. II sol. ; de XVI porcis, IX lib. XIII sol. ; de VI sext. pisorum venditorum LXXII sol. ; item de IIII modiis ordei, XX lib. Summa, CCII lib. XI sol.

Expensa : pro secatione, XLII lib. ; pro vinea et orto, X lib. III sol. ; pro seppo et uncto, LX sol. ; pro pitanciis, IX lib. VI sol. ; pro equis emptis, XX lib. V sol. ; pro muris reparandis, LXII sol. ; pro tela, XXXVII sol. ; pro fabrica, VII lib. ; pro sellaria, IX lib. XII sol. ; pro XI modiis avene, LII lib. XII sol. X denarii ; pro sale, XXIIII sol. ; pro vino, XVIII lib. ; pro oleo et cepe, alliis, XXV sol. ; pro carrucis, XI sol. ; pro pane empto, XXVI sol. ; pro paga famulorum, XVIII lib. VI sol. ; pro sarclando, XXX sol. ; pro caminando, XL sol. ; pro fimo spargendo, XVIII sol. ; pro lotrice, VIII sol. ; pro falcando, XXXII sol. Summa, CCVII lib.

Superat expensa CXI sol.

« Vinum, I dolium ; equi, XVI ; famuli, XI ; locagia, XVIII lib. VI sol. ; porci, LXV. De opilione : oves, IIIIe ; castrati, XIxx ; annuarii, XLVI....... summa, VIe LXVI. Agni, XIxx X. Vacce et juvence, XXIII ; tauri, II ; summa, XXV. Famuli, VI ; locagia, VI lib. XVIII sol., casei redditus, VIIxx V.

Monsfalcon,

Die mercurii sequenti.

Recepta bladi anni preteriti, XXX mod. IIII sext. et mina ; de quibus in semine, IIII mod. IIII sext. ; apud Maudestor, I mod. ; venditum, V mod. X sext. et mina ; domus expendit, a festo Assumptionis beate Marie anni nonagesimi VI usque ad sequens festum Assumptionis anni nonagesimi VII, XIX mod. II sext. Summa, ut recepta. — De avena, XXIII mod. II sext. et mina ; item avena empta et furfur, IIII mod. VI sext. : summa, XXVII mod. VIII sext. et mina ; de quibus in semine, V mod. ; apud Maudestor, I mod. ; domus expendit, XXI mod. VIII sext. et mina. — Ordeum, XX sext. ; in semine, IIII sext. ; ad furnum, I mod. ; residuum pro porcis. — De legumine, II mod. VI sext. ; in semine, VII sext. ; ad abbatiam, II sext. ; venditum, II sext. ; domus expendit, XIX sext. — Recepta vini, XII dolia ; de quibus ad abbatiam pro firma, IIII dolia ; domno abbati, IIII dolia precii X librarum ; domus expendit, IIII dolia.

Recepta bladi anni presentis, XXVI mod. : de quibus in semine, VI mod. ; ad Maudestor, I mod. ; venditum, III mod. X sext. et mina ; domus jam expendit, II mod. VIII sext. ; remanent, XII mod. V sext. et mina per estimacionem. — Recepta avene, XXII mod. ; de decima de Gomez, II sext. et mina : summa, XXII mod. II sext. et mina : de quibus in semine, V mod. ; apud Maudestor, I mod. ; remanent, XVI mod. II sext. et mina ; et deficient, IIII mod. — Ordeum, XVIII sext. — Legumina, I mod.

Recepta magistri, de V mod. X sext. et mina bladi venditi, LII lib. X sol. ; de IXxx caseis, XI lib. ; de XII porcis, VI lib. ; de VII vitulis, XXXVI sol. ; de IIII doliis vini, X lib. ; de II sextariis fabarum, XIIII sol. ; de lana, XXII lib. ; item de III mod. X sext. bladi anni presentis, XXXII lib. IIII sol. ; de II bovunculis, XL sol. Summa, VIxx XVIII lib. IIII sol.

Expensa : domno abbati pro firma, XXVIII lib. ; pro veteribus debitis solutis, XIII lib. ; pro IIII mod. et VI sext. avene et furfure, XII lib. ; pro vinea, XXVIII lib. ; pro secatione, XXVIII lib. ; pro fabrica, VII lib. ; pro carromera, XXII sol. III den. ; pro sellaria, IIII lib. XVI sol. ; pro IIII equis emptis, XIII lib. ; pro falcando et feno empto, LX sol. ; pro fimo spargendo, XX sol. ; pro pullis, XX sol. ; pro sepo et candela, XL sol. ; pro alliis, XX sol. ; pro locagio IX famulorum per curiam, XI lib. IIII sol. ; item pro locagio V opilionum, CXII sol. Summa, VIIxx XIX lib. XV sol. III den.

Expensa superat receptam, XXI lib. XI sol. III den. : de quibus debetur, primo famulis per curiam, IX lib. IIII sol. ; opilionibus, IIII lib. XIII sol. ; fabrice, IIII lib. ; carromerie, XXII sol. III den. ; sellarie, XXXVII sol. ; item magistro de Sancto Benedicto, XII lib. ; magistro de Crechiis, IIII lib. ; domino Egidio de Cappella, VII lib. ; Guillelmo Anglico de Villehier, XVIII sol. ; domino J. de Boscheta, XXX sol. ; Richardo de Lynais, XXX sol. ; abbati pro firma anni preteriti, XXII lib., et pro presenti, L lib. Summa, CXIX lib. XII sol. III den.

Vinum, XX dolia et II tapeta, de quibus ad abbatiam, IIII dolia ; equi, XI ; famuli per curiam, IX ; locagia, XI lib. IIII sol. ; porci, XXIII. De opilione : oves fructuose, XIxx ; castrati et mutones, IXxx : summa, IIIIc ; de quibus abbas debet habere medietatem fetus. Vacce et juvence, XXVI, computando II tauros et IX vitulos. Famuli, V ; locagia, CXIII sol

Atyes,

Anno Domini Mº CCº nonagesimo septimo, die veneris post festum beati Dyonisii.

Expensa vinearum XXII arpentorum, LII lib., videlicet pro factura vinearum, L lib. II sol. ; pro censu earum, XVIII sol. IIII den. ; et pro religatoribus, XX sol. Vinum mittendum Parisius, XXXI dolia ; pro garnicione domus, III dolia boni vini et I dolium renovatum ; item II magna dolia bone expense.

Estrichiacum,

Die sabbati post festum beati Luce, evangeliste.

Recepta magistri de Thesauro, LIIII lib. ; item de VI sextariis bladi de Belsia venditi LX sol. ; item de locagio tonarum, L sol. ; de stramine, III sol. ; de locagio equorum, VIII lib. ; de II sextariis et mina fabarum, XIIII sol. ; de II modiis et dimidio vini venditi, XXXV sol. ; item de VI sextariis nucum, XXIIII sol. ; de lucro pressorii, XL sol. Summa, LXXIII lib. VI sol.

Expensa : pro XX arpentis vinearum, LVI lib. ; pro reparacione murorum, L sol. ; pro pitanciis, LXX sol. ; pro fabrica et carromera, XL sol. ; pro alliis, XXVI sol. ; pro furnerio et lotrice, XII sol. ; pro secatione, XVI sol. ; pro seppo et candela, XII sol. ; pro carpentariis, IIII lib. ; pro custode pressorii, XVI sol. ; pro cadrigario et quoquo, IIII lib. ; pro censu soluto in festo sancti Remigii, VII sol. V den. Summa, LXXVI lib. IX sol. V den. — Expensa superat receptam, LXIII sol. V den.

Recepta bladi anni presentis, XX sext. ; item de redditu, XVIII sext. qui valent XV. Summa, III modii : de quibus in semine, III sext. ; remanent, XXXIII sext. : sufficit ad garnicionem domus. — Avena, VI sext. ; de redditu, I mod. — De legumine, IIII sext. ; in semine, II sext. — Vinum ad abbatiam missum, XLI dolia ; item in garnicione domus, I magnum dolium continens VII modios ; item I aliud continens IIII modios ; item in II caudis circa II modios. — Item I mod. nucum.

Famuli, II ; locagia, IIII lib. ; equi, III ; sus, I ; item VII hostisia, IIII lib. XV sol.

Domui debentur de censu, XXIII sol. IX den. obolus ; item pro II partibus unius oblate, VI sol. ; item dominus de Gravella, I mod. vini de pressorio ; item Johannes Jorge, II sext. vini ; Reginaldus, major de Hospitali, I sext. ; Nicholaus Lambert, I sext. — Item domus debet de censu IX sol. V den. ; item magistro Leprosarie, XV sol. pro III annis elapsis, item et pro presenti , V sol. ; item abbati de Morigni, VI mod. vini de cuppa.

Roissiacum,

Die jovis ante festum beati Michaelis.

Recepta magistri de Parisius, XXXVII lib. X sol. ; de bosco de Boillonnello, XXXI lib. XVIII sol. ; item per manum cellarii, de blado vendito, XXVI lib. ; item per eumdem, LXXVI sol. ; item de blado vendito per eumdem, XII sol. ; de droituris de Ulmeio, in Natali Domini, IIII lib. ; de furno de Corbolio, LXX sol. ; de locagio de Quiquempoit, LX sol. ; item de censu de Fonteneto, in festo beate Marie in martio, VIII sol. VIII den. ob. ; item, eodem festo, de Ulmeyo, X sol. ; de pasturis, XXXII den. ; de ventis et sesinis, IIII lib. X sol. ; de fimo vendito, porcis et aliis, CI sol. VI den. ; item pro IIII mod. VI sext. bladi et VII sext. avene, XXXII lib. X sol. Summa, VIIxx XII lib. VIII sol. X den. ob.

Expensa : pro LIIII arpentis vinearum, CVII lib. III sol. ; pro motis, XXX sol. ; pro falcando, XVI sol. ; pro avena empta, L sol., pro sale, VIII sol. ; pro seppo et candela, XL sol. ; pro furnario, XXII sol., pro lotrice, IX sol. ; pro camino et aliis, LXV sol. ; pro pitanciis, VI lib. ; pro predictis IIII modiis VI sextariis bladi et VII sextariis avene, XXXII lib. X sol. Summa, VIIxx XVII lib. XII sol. — Expensa superat receptam, CIII sol. III ob.

Recepta bladi post compotum : de Bollonnello, VIII mod. VIII sext. ; item de veteri, VI sext. ordei ; item de novo, VI sext. bladi ; de Lavervilla, V mod. II sext. ; item de novo, XVIII sext. ; de Mondavilla, II mod. ; de Magniaco, X sext. ; de Tornenfuie, IIII sext. Summa, XIX mod. V sext. ; et durabunt per XV dies. — Vinum vetus in domo, XVIII dolia ; item novum mittendum Parisius.........

Remanent in domo : VIII sext. nucum, VI sext. furfuris et II sext. avene ; vacce, VI, et una sus. Debebantur domui apud Corbolium, XXI sol. et VIII quarte et I pinta olei ; plegii de Fleuri, LXI sol. pro bosco de Bollonnello.

Orphinum,

In vigilia beati Luce.

Recepta bladi annipreteriti, VIII mod. ; item de redditibus ad mensuram sparnonensem, XIIII set., valent ad nostram VIII sext. Summa, VIII mod. VIII sext. : de quibus in semine, VII sext. ; presbitero, XVIII sext., ad mensuram patrie, qui valent ad nostram I mod. ; abbati de Clarofonte, I mod., ad mensuram nostram, VIII sext. ; ad furnum, III mod., pro VI libracionibus famulorum, et I de conventu et II pro canibus. Summa libracionum IX pro anno nonagesimo sexto. Item debet pro tot libracionibus habitis preterito, III mod. et XXXII sext. bladi de mutuo. Item pro libracionibus anni presentis debet III mod., super quibus debemus ei providere usque ad venturum festum beati Dyonisii. Summa bladi quod debet per totum, VIII mod. VIII sext. Item venditum III mod. V sext. Summa, ut recepta. — De avena, V mod. ; item empta, IIII mod. ; de Vacheresches, III sext. ad mensuram sparnonensem ; de Castellariis, II sext., qui quinque sextarii valent II et dimidium. Summa, IX mod. II sext. et mina : de quibus in semine, VII sext. ; domus expendit, VIII mod. V sext. et mina. — De legumine, VI sext. III minoti ; emptum, VI sext. Summa, XIII sext. : in semine, IIII sext. ; domus expendit, IX sext.

Recepta bladi anni presentis : in nostra propria grangia, IIII mod. ; item apud Boucigniacum, circa V mod. pro parte nostra ; item dominus de Boucigniaco debet nobis XIIII sext. ad mensuram carnotensem, super partem suam grangie, quos mutuavimus eidem ad seminandum anno nonagesimo quinto. Summa, X mod. : de quibus in semine, IIII sext. ; presbitero, XVIII sext., qui valent ad nostram I mod. ; abbati de Clarofonte, I mod., qui valet VIII sext. : remanent, VIII mod., quos debemus habere pro libracionibus et mutuo antedictis. Item de redditibus, apud Vachereces, III sext. ; item de Chasteliers, II sext. ; item apud molendinum de Rocey, I sext. ; item super molendinum de Reculeit, VIII sext. ; item super molendinum de Vicinis, I mina. Summa, XIII sext. et mina : debent valere ad mensuram nostram VIII sext. — De avena, estimatur IIII mod. ; item ad Vachereces, III sext. ; apud Chastelers, II sext. : de quibus in semine, I mod. ; remanent, III mod. V sext. ad arbitrium nostrum. — Legumina, non excussa. — Vinum, IIII dolia, de quibus ad abbatiam, II dolia, remanent in domo, II.

Recepta magistri de III modiis V sextariis bladi ad mensuram parisiensem, XXIX lib. III sol. V den. turonenses ; de mercato lane, VII lib. ; de V vitulis venditis, XX sol. tur. ; de lucro equorum, L sol. tur. ; de II doliis vini, VII lib. X sol. tur. Summa, XLVII lib. XIII sol. tur.

Expensa : pro IIII modiis avene empte, XIIII lib. VIII sol. ; pro VI sextariis fabarum, XLVIII sol. ; pro seppo et candela, XL sol. ; pro sale, XX sol. ; pro carromera, XV sol. ; pro fabrica, L sol. ; pro sellaria, XX sol. ; pro vinea, IX lib. ; pro pitanciis, XX sol. ; pro oleo, V sol. ; pro tela, XV sol. ; pro falcando et feno empto, VI lib. VI sol. ; pro secationibus, XII lib. ; pro religatoribus, XV sol. ; pro censu soluto, XX sol. ; famulis, IX lib. X sol. ; domino abbati, VII lib. X sol. ; pro aliis, VIII sol. Summa, LXXII lib. X sol. — Expensa superat receptam, XXV lib. VII sol. VI den.

Debita magistri que debet domno abbati, XXIIII lib. X sol. pro II annis elapsis ; fabrice, XV sol. ; carromere, X sol. ; cellario, XXXII sol. ; pluribus personis, XX sol. Summa, XXVIII lib. VII sol. Item abbacie, VIII mod. VIII sext. bladi et firmam presentis anni.

Debita que debentur ei : presbiter de Orphino, VIII lib. ; Nevelonus de Basta, XXXII sol. ; Petrus Lescuier de Pontiaus, XXXIII sol. VI den. ; Tenotus sutor de Sarquosa, X sol. ; Dyonisius faber, XIII sol. ; Tenotus Renart, XX sol. ; Johannes Chelet, XXXII sol. ; Johannes Mauclerc, VIII sol. ; Hugo Marot, XXX sol. ; Johannes Piquart, V sol. ; Gilotus nummularius, XXV sol. ; Symon, tegularius, de Galardone, XVI sol. ; Salomon, alutharius, de Galardone, IIII sol. Summa, XIX lib. VIII sol. VI den. Item dominus de Boucigniaco debet nobis LXXI sol. ; item VIII sext. et minam avene et XIIII sext. bladi.

Equi, IIII ; famuli, VI ; vacce, VIII ; juvence, III ; tauri, II ; vituli, III ; oves fructuose et castrati, IXxx, de quibus habemus medium lane et fetus ; agni, CV.

Belsia,

Die veneris in festo beati Luce, evangeliste.

..................................................................... decima de Voisia, I mod. — Summa de decimis, XIII mod. — Item de redditibus, III mod. VIII sext. III minoti, et ad nostram mensuram, II mod. VI sext.

Recepta bladi anni preteriti : — De propria granchia, LIX mod. VII sext. ; item de magna decima, X mod. III sext. ; de decima de Glahervilla, XIIII sextarios. Ista predicta sunt ad mensuram nostram. Item de decima de Capella, de G[ohervilla], de Medio-Roberti, de magistro Nicholao d'Escrones et de Voisia, II mod. IIII sext., ad mensuram patrie, val[entes ad nostram] I mod. VII sext. et minam. Item de redditibus III mod. VIII sext. et III minotos, valent ad nostram II mod. VI sext. — Summa totius recepti, LXXVI mod. — Item de Bretencuria, XXVII sext., valent ad nostram mensuram XV sext.

Expensa : In semine, VII mod. X sext. ; ad furnum, XLI mod. VII sext. ; item venditum per abbatem de Brolio, II mod. ; .................. VI mod. I sext. Summa bladi tam ad furnum quam venditi pro abbatia, XLIX mod. VIII sext. ; .................. pro firma et libratione anni nonagesimi sexti, XIII mod. VI sext. Et pro firma et libratione anni preteriti, XXXIIII mod. VI sext. Et ........... pro arreragiis anni preteriti, tam pro firma quam pro libratione, XIX mod. VI sext. Item magister vendidit XVIII mod............ Boinvillam, I mod. — Summa expense ut recepta.

De avena : — De propria grangia, XXXIX mod. I sext. ; de magna decima, VII mod. ; de medieteria Ferrici, .......... ; de minutis decimis reddendum, I mod. ; empta per magistrum, II mod. X sext. Summa, LI mod. I sext. ; de quibus in semine, VIII mod. ; ad abbatiam, IIII mod. ; domus expendit, XXXIX mod. I sext. — Summa expense ut recepta. — De legumine, III mod. III minas ; in semine, VII sext. ; domus expendit, II mod. VI sext. — Ordeum, XX sext. — Vinum, VI dolia.

Recepta bladi anni presentis : — II trabete cum suis choisellis et I motuncula ; quelibet trabeta estimatur XVI mod., quilibet choisellus IIII mod. VI sext., mota II mod. : summa, LII mod. Item de decima de Glahervilla, I mod. Item de Capella, de Gohervilla, de Medio-Roberti, de magistro Nicholao d'Escrones et de Voisia, decimis circa XVIII sext. ad mensuram nostram. Item de redditibus, VIII mod. VIII sext. I minam I boissellum, valent ad mensuram nostram VI mod. VI sext. — Summa, LXI mod. : de quibus, in semine, VI mod. ; item abbati, pro arreragiis anni preteriti, XIX mod. VI sext. ; item eidem, pro firma presentis anni, XLVI mod. ; item eidem pro XI libracionibus famulorum per curiam, et VI libracionibus opilioni, et IIII pro canibus, et V pro conventu, summa librationum XXVI, X mod. Summa bladi quod debetur, tam pro arreragiis anni preteriti quam pro predictis libracionibus et firma presentis anni, LXXV mod. VI sext. ; super quibus debemus eidem providere de predictis libracionibus usque ad venturum festum beati Dionisii.

De avena, IIII choisellos, quilibet estimatur IX mod. VI sext. ; summa, XXXVIII mod. : de decimis minutis et redditibus, IIII mod. ad mensuram nostram. Summa recepte, XLII mod. ; de quibus in semine, VIII mod. ; abbatie, IIII mod. Remanent, XXX mod. Deficient ad garnitionem domus, X mod. — De legumine, XIII sext. et mina : deficient, XVIII sext. — Ordeum, IIII sext. — Vinum, VII dolia et II expense.

Recepta magistri : — de XVIII mod. bladi venditi VIIIxx VIII libras III solidos VI denarios turonenses ; item XXXIIII sol. de blado de redditibus ; de XXIIII porcis venditis XIX lib. VI sol. ; item de redditibus apud Galardonem in Purificatione, LX sol., et in festo sancti Christofori, LX sol. ; item de minutis censibus et redditibus, XI sol. ; de II equis, venditis XXV sol. ; item de II sext. bladi, XX sol. — Summa, IXxx XVIII lib. turonenses.

Expensa : — pro VI equis emptis, XXXVII lib. X sol. ; pro lignis, IX lib. ; pro pitanciis, XIIII lib. X sol. ; fabrice, XXXII lib. V sol. quasi pro II annis ; pro carromera, CXI sol. VI den. ; pro sellaria, VII lib. ; pro seppo et candela, LX sol. ; pro unctura, XLIII sol. ; pro lateribus et vaccaria reparanda, LXII sol. VI den. ; pro corda putei, VIII sol. ; pro fossatis reparandis, XX sol. ; pro fimo spargendo, IIII lib. X sol. ; pro oleo, XXX sol. ; pro uncto, XXVII sol. ; pro sale, XXXII sol. ; pro I equo, VIII lib. ; pro I dolio vini, LXX sol. ; pro pisis, XII sol. ; pro lathomis, VI lib. ; pro vinea, XXVI lib. VII sol. ; pro pane, LXX sol. ; pro falcando et feno empto, VII lib. XI sol. VI den. ; pro avena empta, XI lib. VI sol. ; pro binando et sarclando, VI lib. VIII sol. ; pro secatione, LXXII lib. ; pro paga famulorum, XXIIII lib. V sol. ; pro aliis, VIII lib. XIIII sol. — Summa expense, IIIe II lib. VII sol. I den. — Expensa superat receptam, CIIII lib. VII sol. I den. turonenses : de quibus debetur thesauro LXVI lib. ; fabrice, IX lib. ; carromere, IIII lib. ; sellarie, LI sol. III den. ; Nicholao de Furno, LIII sol. ; Johanni, pellipario, XIIII sol. ; abbati, X lib. XVI sol. Summa, IIIIxx XV lib. XIII sol. VIII den. turonenses. — Item jam accepit XXVII lib. X sol. super IIII mod. bladi novi ad patrie mensuram. — Debentur nobis VII lib. III sol. turonenses annui census. — Debentur domui de arreragiis, VI mod. X sext. I mina tam bladi quam avene. Item de debitis..............................................................................................

Ces six muids de vin étaient dus à l'abbaye de Morigny en vertu d'une transaction du mois d'août 1294, que nous avons publiée nº DCCCCXXXVII, p. 908. Voir nº DCXXV, p. 585. Cet état des revenus de l'abbaye des Vaux de Cernay, si curieux par les détails qu'il nous fournit sur la culture des terres à la fin du treizième siècle, est malheureusement très-incomplet. Il est écrit sur trois grandes bandes de parchemin, mais la seconde et la troisième ont été rongées par l'humidité ; et il devait d'ailleurs exister au moins sept ou huit bandes, car nous n'avons l'état de produit que d'une faible portion des biens de l'abbaye. — Le fragment relatif aux revenus de la Beauce a été par erreur distrait du dossier auquel il se rapporte et classé à la page 89 de l'Inventaire. L. M.
XIIIº s.

De censibus et redditibus abbatiæ.

Original en parchemin. — Inv., p. 105, l. A, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

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Arnulphus, carnifex, XVII denarios et obolum, pro duobus arpentis vinee et dimidio.

Summa totius census de Fous, XVII solidos et VII denarios et obolum.

Hec omnia predicta pertinent ad cellarium de Monte-Leherico.

Apud Marliacum.

Census quos debemus apud Marliacum in festo sancti Remigii.

Monachis de Sancto-Gandrille, ........., reddendos ad Maroil, pro vinea de Maroil.

Monachis Sancti-Germani, VI den., pro terra de Insula.

Monachis de Marleio, XX den. de Falordel, et VI den. de la Croiz, et VI den. de terra Galteri de Lovecenes.

Au bastais de Sancto-Dyonisio, II sol. pro I arpento des Cortilz, et V den. pro vinea capellani Leprosorum de Caprosia, et IIII sextarios vini, demie quarte minus, et VI den. pro vinea de Girout.

Ecclesie Sancte-Genovefe, XIIII den., pro vinea de Spina.

Summa istius census, X sol. et VI den.

Item census quos debemus in festo sancti Dyonisii.

Domino de Stagno-la-Ville, III sol. et I den., pro vinea de Neffliers.

Domine Petronille de Maruil, VI den.

Domine de Marti, pro quarterio de terra de Insula, I den.

Summa, III sol. et VII den.

Item census quos debemus in festo sancti Dyonisii.

Monachis de Sanclo-Gandrille, X sol., pro vinea desuper Montual.

Domine de Forqueusa, IX den., pro vinea de Blanchemein.

Johanni de Alneto, XII den. Domino de Buxeria, III ob., pro dimidio quarterio vinee que fuit Symonis Prepositi.

Priori de Cella, VI den., de vinea Hervei.

Presbitero de Chenai, XII den.

Domine de Buxeria, XII den. pro vinea de Coulme, et II den. pro eadem vinea Ivoni et Bernardo de Lovecenes, reddendos ante ecclesiam beate Marie de Marleio.

Johanni de Alneto, VI den., pro vinea de Quercu.

Summa, X sol. et IIII den., I pita minus.

Item, dominica prima Quadragesime, debemus domino de Marleio II sol. et III den. pro IIII arpentis et dimidio terre, et IX den. pro prato de Valle de Cruce. — Summa, III sol.

Item nos debemus regi VII sextarios vini reddendos apud Chalevanne.

Item hic est census qui nobis debetur, apud Marliacum, in festo sancti Remigii reddendus.

Adam, filius Alani Anglici, V sol., pro vinea de Bouton.

Apud Villam-Balli, X sol., in censu dicte ville, ex elemosina.

Aubertus, V sol., de quarterio vinee quod fuit Hugonis Boudrot.

Apud Fontinetum, V sol.

Apud Montmoranci, XX sol., in crastino Omnium Sanctorum.

Apud Stagnum-Villam, X sol. infirmitorio pauperum.

Adam Anglicus, VIII sol., de vinea de Hernaut.

Hic est census qui nobis debetur in festo sancti Dyonisii.

Guillelmus Gaupel, X den., pro terra de Graveriis, et X den., pro terra de Hue.

Gaufridus Brande, IIII den., pro eadem terra.

Heredes Roberti Fabri, XX den., pro eadem terra.

Matheus Cornu, XX den., pro eadem terra.

Baldoinus de Voisins, V den., pro terra de Luisant.

Johannes Comes, XII den., de terra de Cruce de Voisins.

Johannes Girout, VIII den., de vinea desuper Monial.

Petrus de Sevra, XII den., de vinea des Aunailz.

Matheus Cornu, XII den., de vinea des Aunailz, pro IIIIor sextariis vini.

Summa, IX sol. et VI den.

Item hee sunt vinee de quibus debemus decimam.

Monachis Sancti Dyonisii, scilicet de dimidio arpento de Blachemein ; item de dimidio arpento juxta vineam del Trou ; item de I quarterio de Grimon et de uno arpento spine que fuit Petri Boudrot ; item de tercia parte arpenti quod fuit Hugonis Boudrot ; et de tercia parte unius arpenti de Tholine ; et de medietate quarterii de Thooline ; et de tercia parte unius arpenti de Thooline : omnes hee pecie vinearum debent decimam Sancto Dyonisio.

Item hee sunt vinee de quibus debemus decimam presbitero de Maroil, scilicet de dimidio arpento de Cheve, et de tribus quarteriis desubtus vineam de Neffliers.

Item nos debemus monialibus de Alta-Brueria dimidium modium vini ; ignoratur pro quo debeatur.

Item X quartas vini debemus eisdem monialibus pro vinea que fuit empta a Mareschallo.

Item hee sunt vinee de quibus debemus pressoragium, scilicet vinee de Groes, excepto dimidio arpento de Tibout, quod continetur inter predictas vineas.

Summa arpentorum vinearum de Marleio, XLII arpenta, sex arpenta terre arabilis, arpentum et dimidium ad Noiers, super viam Stagni ; duo arpenta super Vallem-Bordot, I arpentum juxta nemus, dimidium arpentum super Stagnum, I arpentum juxta Maugiers, in insula de la Saucoie, II arpenta.

De Bercheriis.

Census qui nobis debentur apud Bercherias, in festo sancti Remigii.

Galterus Oillon, I ob. ; Seincot, V pitas ; heredes Auberti Faussart, II den. ; Johannes Senescallus, II den. ; Germondus, pelliparius, II den. ; Stephanus Herman, I pitam ; Christianus la Vache, I pitam ; Radulphus Berchier, II den. et I pitam ; Cheron, II den. ; Nicholaus, II den. ; Bernardus de Auvillers, II den.

Summa, XVI den. et ob.

In vigilia Pasche.

Germundus Flohier, XII den.

Item apud locum predictum in Natali Domini census.

Bernardus de Monasterio, hospes noster, III sextarios avene et III capones et X den.

Oillardus, in festo sancti Hamonis, II den. ; item idem, in Natali Domini, II sextarios avene et II capones et VIII den.

Hubertus Normannus, I quarterium avene et II den. et ob.

Summa totius, XXII den. et ob., et V sextarios avene, et I quarterium et V capones.

Census de Bercheriis quem dedit nobis Gollenus, miles, de Lives, cujus domini principales sumus.

Gilo, major, I ob., pro domo sua, ad festum sancti Remigii.

Dyonisius Havart, I rasam anone, ad Natale Domini, de herbergamento suo.

Johannes Havart debet nobis et genero Foart, II den. et ob., pro domo que fuit Stephani Normanni, ad festum sancti Remigii.

Hodoynus, carnifex, II den., pro domo que fuit matris sue.

Relicta Renerii, XX den. et II sext. avene, ad Natale Domini.

Relicta Bernardi de Auviller, II den., pro herbergamento suo, ad festum sancti Remigii.

Relicta Karauni Buysson, II den., pro herbergamento suo, ad Natale.

Radulphus Hure et pater ejus et sororius ejus, II sext. avene et XX den., pro herbergamento suo, ad Natale.

Dominus Herveus le Desree, I den., ad festum sancti Remigii, pro herbergamento empto de Johanne de Houville.

Theobaldus Carbonarius, III den. et pitam, pro domo empta de Yvone Britone, ad festum sancti Remigii.

Gazo Gouart, II den., pro domo sua, ad festum sancti Remigii.

Hec sunt nomina hominum et terrarum de decima nostra que dicitur Lissi apud Bercherias.

Phylippus Celon, VII sext. ; familia Galteri Celon, VI sext. ; familia Germundi Flohier, X sext. ; Droin de Carnoto, VIII sext. ; Comitissa, soror Droin, VI sext. ; Guerinus de Soloirres, II sext. ; Meneut, domina ejus, IIII sext. ; quedam mulier de Cluviler, V mines ; Odo Daniel, IIII sext. ; Christianus de Soloirres, VII minas ; familia Christiani de la Rue, I sext. ; Johannes de Chaleto, III sext. ; relicta Perier, III minas ; Gaufridus Terrer, II sext. ; Theobaldus Pylatre, VI sext.

Item habemus apud Bercherias scilicet decimam de Charteinviler, et decimam liberam, et terciam partem decime Piel, et medietatem decime Fouart, et aliquam partem in decima Martel, et terciam partem in minuta decima ville.

Summa tocius terre quam habemus apud Bercherias, circa XXX arpenta.

Hec omnia predicta pertinent ad domum nostram de Bercheriis.

Hic est census quem dedit nobis dominus Gilo de Bries.

Petrus, carnifex, VI den., pro dimidio arpento prati.

Stephanus Morel, VII den. et ob., pro dimidio arpento et dimidio quarterio prati.

Hersendis Escariot, IIII den., pro dimidio arpento vinee.

Guillotus Flohier, XX den., pro dimidio arpento vinee site saper vineas Molendinorum-Novorum.

Item idem Guillotus, II den. et ob., pro dimidio quarterio vinee site super Manerias, et pro duobus arpentis terre arabilis, uno quarterio minus, IX sol.

Familia Albrici de Vado, V den., pro dimidio arpento vinee.

Item Leobinus de Cuneo, IIII den., pro tercio unius arpenti vinee.

Robertus Carpentarius, VII den. et ob., pro dimidio arpento et dimidio quarterio vinee.

Johannes Morel et Petrus Morel et Guimondus Morel, pro Vque quarteriis vinee, IX den.

Polinus Espi-d'avene et filia Raginaldi Virum, pro arpento terre arabilis que fuit Johannis Hubaut, XII den.

Stephanus Reimbout, II den. et ob., pro I quarterio vinee.

Agatha Pateri, IIII den., pro tercio unius arpenti vinee.

Arnulphus Goufais, XX den., pro dimidio arpento terre site super vineas Molendinorum-Novorum.

Stephanus Pagani, IIII den. et ob., pro I quarterio vinee.

Odo Bouchet, XVIII den., pro quarterio et dimidio terre dulcis, et pro vinea desuper Manerias, XVII den.

Ernaudus, gener suus, XVI den., pro II arpentis que dicti Bernardus et Odo tenent.

Relicta Guerini Pagani, III den. et ob., pro quarterio vinee.

Landricus Hubaut, III den., pro quarterio vinee.

Johannes Hubaut, III den., pro quarterio vinee.

Johanna, filia Bernardi Virum, IIII den., pro tercio unius arpenti vinee.

Familia Fulchonis Torel, VIII den., pro tribus quarteriis terre.

Michael le Fouacier, III sol., pro dimidio arpento terre dulcis.

Petrus Pasquerii, IX den. et ob., pro tribus quarteriis vinee.

Guerinus Reon, III den. et ob., pro I quarterio vinee de Larrico.

Thomas Hemerici, II sol., pro tercia parte campipartis II sextariorum terre arabilis de Campo-Sancti-Michaelis.

Guacotus, miles, de Joiaco, IX sol., pro uno arpento et dimidio terre dulcis.

Radulphus Berte, III sol., pro tribus quarteriis terre dulcis.

Georgius, molendinarius, II sol. et VI den., pro herbergamento et dimidio arpento prati.

Johannes Notel, XVIII den., pro arpento et dimidio terre.

Gaufridus Nougerel, XL den., pro uno arpento terre site super Molendina-Nova.

Esdelot Couhin, IX sol., pro II arpentis vinee, I quarterio minus.

Odo Quepoulet, XVIII den., pro I quarterio terre dulcis.

Leobinus Quentin, XVIII den., pro I quarterio terre dulcis.

Leobinus, molendinarius, XL et IIII den., pro uno arpento terre site super Molendina-Nova.

Odo Bouchet, XX den., pro dimidio arpento terre supra dicta Molendina.

Stephanus le Guerunde, III sol., pro dimidio arpento terre dulcis. Item dicendum est quod Gilo, presbiter de Bries, tenet in manu sua II sextarios terre arabilis in Valle de Sauceio, et unum arpentum prati situm post domum Johannis Vatart.

Item Mabilla, soror dicti presbiteri, tenet a dicto presbitero, in dicto feodo, I sextarium terre arabilis ad Plantas, et I minam in Valle de Sauceio, et IIII sol. pro duabus partibus campipartis duorum sextariorum terre arabilis de Campo-Sancti-Michaelis.

Item Gaufridus Burgant, nepos dicti presbiteri, tenet a dicto presbitero, in dicto feodo, duo sextaria terre arabilis ad Plantas.

Summa arpentorum que tenentur a dicto presbitero censualiter, XXX arpenta. — Summa arpentorum que tenet in manu sua, IIIIor. — Summa arpentorum que tenentur ab ipso feodaliter, IIIIor, et quatuor solidi carnotenses.

Summa denariorum, LXVIII sol. et VII den. et ob.

Hec omnia predicta pertinent ad censum quem dedit nobis dominus Gilo, presbiter de Bries.

............................................

La mention de ce Gilles de Briis, que nous avons souvent rencontré dans les chartes des Vaux de Cernay de 1234 à 1250, nous prouve que la pièce publiée par nous en ce moment est fort antérieure à 1297. Nous en avons eu connaissance trop tard pour la classer à la date approximative de 1250 que nous lui aurions assignée, mais nous avons pensé qu'elle pourrait trouver place à la suite de l'état des revenus de l'abbaye de 1297. Cet état de revenus est certainement un fragment d'un Cartulaire de l'abbaye des Vaux de Cernay, rédigé vers le milieu du treizième siècle. Il arrive fréquemment, en effet, qu'à la suite des chartes inscrites dans les Cartulaires, les copistes notaient l'état des biens de l'abbaye à l'époque où ils vivaient. A la pièce que nous publions est joint un fragment de la table des titres qui étaient transcrits dans le manuscrit, aujourd'hui malheureusement entièrement perdu. L. M.
Circa 1297

De censibus abbatiæ apud Joyacum, Carnotum et Sparnonem.

Copie du XVe siècle. — Inv., p. 21, c. D, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Iste census nobis debetur apud Joyacum, in festo sancti Remigii.

Primo, Poolinus Espi-d'avoine, VI den., pro suo herbergamento.

Item, Perrigaudus, V den., pro dimidio arpento vinee.

Item, Clemens Morel, VII sol. et IIII den., pro vinea Filiarum-Dei.

Item, Edelina, relicta deffuncti Philippi, dicti Berte, II sol., pro vinea predictarum Filiarum-Dei.

Item, Petrus de Sauceio, VII sol., pro prato.

Item, Robertus Comte-Ami, III den., pro quarterio vinee de Sauceio.

Item, filii defuncti Leobini de Sauceio, XII den., pro prato.

Item, Petrus de Sauceio, II sol. VIII den., pro vinea sua.

Item, Guillelmus Comte-Ami, pro parte sua de herbergamento defuncti Godefridi Nacart, X den. ; idem, pro parte sua de prato, II sol. VI den. ; idem, pro dimidio arpento vinee apud Hubert-Nois, XX den. ; item idem, pro quarterio vinee des Roions, III den.

Item, Arnulphus, dictus Nacart, pro parte sua de herbergamento de Sauceio, X den. ; idem, pro parte sua de prato de Sauceio, II sol. VI den. ; idem Arnulphus, pro dimidio arpento vinee a Rubert-Novis, XX den.

Item, Egidius, carnifex, VI den., pro duo quarteriis vinearum in Valle de Sauceio.

Item, Johannes de Vado, pro vinea sua, IX den.

Item, Stephanus, cordarius, pro vinea sua, VI den.

Item, Cadot, carpentarius, pro uno minoto terre, XVI den., et pro vinea, VIII den., pro uno arpento.

Item, Stephanus Landri, sive Faveri, VI den., pro vinea sua.

Item, Bartholomeus de Poliis, III sol. IIII den., pro vinea de Ruberto-Novis.

Item, Boisonnus de Molendinis-Novis, X sol. VI den., pro vinea sua, et tria sextaria terre, et pro prato.

Item, Lubinus Aalis, XII den., pro mina terre in Valle de Sauceio.

Item, Johannes Aalis, XII den., pro una mina terre in Valle de Sauceio.

Item, Symon Aalis, XII den., pro una mina terre in Valle de Sauceio.

Item, Johannes Hemeri, pro terra Sancti-Michaelis, III sol.

Item, Johannes, dictus Rex, XVIII den., pro quinque minis terre in Sauceio.

Item Gaufridus, dictus Rex, III den., pro vinea sua de Sauceio.

Item, Symon de Houvilla, IIII den., pro vinea sua de Valle Sauceio.

Item, Symon Pecoulet, V den., pro dimidio arpento in Valle de Sauceio.

Item, Feget, relicta deffuncti Hardi Espi-d'avenne, III den., pro dimidio boissello terre.

Item, Stephanus, dictus Hermant, pro uxore Gaufridi Belin, XV den. ; pro vinea de Sauceio, VIII den., et pro vinea Gaufridi Belin, IIII den.

Item, Johannes de Gaieville, de Molendinis-Novis, II den., pro vinea de Sauceio.

Item, Stephanus de Vado, VI sol. X den., pro terra sua de Marneriis-Pecoulet.

Item, Martinus, dictus Bouloi, III sol. II den., pro uno quarterio vinee et pro terra.

Item, Garinus, dictus Morel, VI den., pro vinea de Marneriis.

Item, Petrus Lochon, V sol. II den., pro terra sua de Marneriis.

Item, Gilbertus, dictus Hemeri, III sol., pro quinque minotis terre in Campo-Sancti-Michaelis.

Item, Symon, dictus Morel, V sol. II den., pro herbergamento et pro vinea et terra.

Item, relicta defuncti Boncelli Lochon, VI sol., pro tribus minotis terre de Marneriis.

Item Johannes, dictus Aalis, pro una mina terre, XII den., in Valle Sauceio.

Item, Johannes major, II sol. IIII den., pro una mina terre in Sauceio ; idem pro herbergamento, III den. ; idem pro vinea de Sauceio, II den. ; idem de uno arpento terre, XVIII den.

Item, Robertus, dictus Bechart, XVIII den., circa unum arpentum terre.

Item, Matheus, dictus Nacart, III sol. IIII den., pro herbergamento et pro terra.

Sunt census de Carnoto :

Primo, de domo J[ohannis] de Grangia, Drocarum archidiaconi, IIII sol.

Item, de domo in qua Johannes de Callido-Monte moratur, IX den.

Item, de domo Reginaldi, dicti Lambert, XII den.

Item, de domo domini Leobini, quam tenet Goncetus, in vico Novo, II den.

Item, de magna Banleva, VII sol.

Item, census qui nobis debetur apud Esparnonem, in festo sancti Remigii :

De domo Elie, que fuit defuncti Renoudi de Chantres, X sol. parisienses.

Item, pro quodam stallo, V sol. IX den.

D'après une note jointe à cette copie, cet état serait extrait des Censiers originaux de l'abbaye, aujourd'hui complétement perdus. A la suite sont inscrits d'autres fragments postérieurs, qui reproduisent, aux noms des propriétaires près, les mêmes détails que l'acte publié par nous. Cet extrait fut fourni par les religieux à l'occasion d'un procès qui leur fut intenté, au milieu du quinzième siècle, pour la propriété des dîmes de Saussay. L. M.
13 jan. 1297, n. s.

Carta Roberti Loedart, de venditione unius peciæ terræ in parrochia de Tilli.

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 24. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, Nicolas Gascoing, clerc, garde du seel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachent que par devant nos furent présens Robert Loedart et Agnès, sa fame, et recognurent que eus avoient vendu à hommes religieus, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarney, une pièche de terre, asise en la paroisse de Tylly, entre la terre audiz religieus, d'une part, et la terre Pierre Renout, d'autre, por quarante souz parisis ; à tenir, à avoir et à porseer, par droit héritage, la vente desus dite audiz religieus et à lor sucessors, franchement, quitement et em pes, per trois maalles tournoises, rendant chascun an de rente, à la Nativité seint Jehan Baptiste, à Pierres le Camus, de Surcy, sanz nulle réclamance desdiz vendeeurs ne de lor hoirs, etc.........

Et obligèrent quant à ce lesdiz vendeeurs, en contreplege, eus et lor hoirs et toz lor biens, muebles et non muebles, présens et avenir, et espiciaument une pièche de terre, asise en la paroisse desusdite, entre la terre au prior et au couvent de Sauceuse, d'une part, et la terre Mahieu le Caron, d'autre, à prendre et à vendre par la mein de la justise, por toz les coz et les domages restorer audiz religieus et à lor sucessors, s'aucun en encoroient par défaut de la garantie desdiz vendeeurs ou de lor hoirs, totes les foiz que mestier en sera. En tesmoing de ce, nos, à la requeste des parties, avon seelées ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil IIe IIIIxx et seze, le dymemche devant la Chaere seint Pierre l'apostre.

18 jan. 1297, n. s.

" Dominus Gauterius de Corbie, de XXXI solidis, que nos le devion sur nostre meson du merché à peson. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 73, l. 2, nº 19. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Nicholaus Gascoing, clericus, custos sigilli prepositure Vernonis tunc temporis, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod dominus Galterus de Corbia, miles, et Clemencia, ejus uxor, recognoverunt se vendidisse, quitasse et in perpetuum penitus dimisisse religiosis viris abbati et conventui beate Marie Vallium Sarnaii et eorum successoribus triginta duos solidos parisienses annui redditus et capitalis dominii, quos percipere consueverant annuatim super domum dictorum religiosorum, sitam apud Vernonem, in vico Sancti Jacobi, inter domum Colini Berte, ex una parte, et domum Petri le Serreurier, ex altera, et omne jus et dominium capitale quod habebant in domo dictorum religiosorum antedicta, pro viginti quinque libris parisiensibus, etc...........................

Et ut predicta venditio, quitatio et concessio ac dimissio perpetue firmitatis robur obtineat et duret in posterum, presentes litteras, ad petitionem sepedictorum conjugum, eisdem religiosis tradidimus sigillo prepositure Vernonis sigillatas. Actum anno Domini Mº CCº nonagesimo sexto, die veneris post octabas Epiphanie Domini."

En novembre 1263, Jean de Corbie avait confirmé le don fait à l'abbaye par Yves le Sergent d'une maison dans la rue Saint-Jacques de Vernon, entre la maison de Richard Berte, d'une part, et celle de Robert Dosusle, de l'autre, en se réservant néanmoins ledit Jean de Corbie la somme de vingt-trois sous parisis de rente dus à lui sur cette maison. (Voir nº DCXLII, p. 600.) L. M.
19 jan. 1297, n. s.

" De Aleume du Treille, de VI solz de rente ques nos vendi sus une estal derère Seint Jaque. "

Original en parchemin. — Inv., p. 73, l. 2, nº 21. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes letres verront ou orront, Nicolas Gascoing, clerc, garde del seel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachiez que, par devant nous furent présenz Alyaume du Trelle et Odeline, sa femme, et recognurent que, de leur commun assentement, il avoient vendu et otroy à fin, et en héritage delessié à hommes religieus et honestes, à l'abbé et au couvent de l'abeye de Sarney et à leur successeurs, c'est assavoir sis soulz parisis de rente que Jehan Beudin et Aaliz, sa femme, leur devoient chescun an, à la feste saint Jehan Baptiste, sus un estal assis el marchié de Vernon, entre l'estal qui fu Jehan Bleyn, d'une part, et Gieffrei le Botellier, de l'autre, pour quarante soulz parisis, etc........ El tesmoing de laquel chose, nous, à la requeste des parties, avons seelée ceste présente chartre du seel de la prévosté de Vernon. Ce fu fet l'an de grace mil CC quatre vinz et seze, le samedi après la feste saint Ylaire.

27 jan. 1297, n. s.

" De Guillaume Belin, d'une pièce de terre que prist pour eschange de Andreu Langlois. "

Original en parchemin. — Inv., p. 77, c. 6, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, Nicholas Gascoing, clerc, garde du seel de la prévousté de Vernon, saluz : Sachez que, par devant nous fu présent Andreu Langloys et recognut que il avoit baillé, par non de eschange, à Guillaume Belyn, une pièche de terre, asie ù terroere de la Queue-d'Aez, entre la terre au moynes de Vaus de Sarnay, d'une part, et la terre Pierre Renout, de l'autre, pour une pièche de vingne, asie ù treile de Malviel, entre la vingne Estace Havart, d'une part, et la vingne Pierre le Ber, d'autre, etc..............

En tesmoing de ce, nous, à la requeste des parties, avon seelées ces lectres du seel de la prévousté de Vernon, sauf le droit chacun. Ce fu fet l'an de grâce mil deus cenz IIIIxx et seze, le samedi après la Conversion seint Paul l'apoustre.

27 jan. 1297, n. s.

" De Loranz de Torni, de une acre de terre après la mare du Bois-Huon. "

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Nicholas Gascoing, clerc, garde du seel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachent que par devant nous furent présens Lorenz de Tourni et Maheut, sa fame, et recognurent que eus avoient vendu et otroié à hommes religieus, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnai, une acre de terre, assise ù dimage de Tylli, entre la terre as hoiers Gillebert Baudoere, d'une part, et la terre as hoiers Pierres du Port, d'un bout, pour sis livres parisis, etc............ Et obligièrent, quant à ce, les diz vendeeurs en contreplege eus et lour hoiers et tous lour biens, muebles et non muebles, présens et avenir, et espéciaument une pièce de terre, assise à la mare Beneeston, à prendre et à vendre par la main de la justise, pour tous les cous et les damages restorer as diz religieus et à lour successours, s'aucuns en encouroient par défaut de la garantie desdiz vendeeurs ou de lour hoiers, toutes les foiz que mestier en sera. En tesmoing de laquele chose, nous, à la requeste des parties, avons seelées ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil CC quatre vinz et seize, le diemenche après la Conversion seint Pol.

29 jan. 1297, n. s.

" De Guillaume Belin, d'une pièce de terre. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 77, l. 6, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Nicholas Gascoig, clerc, garde du seel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachiez que par devant nous furent présens Guillaume Belin et Perronnelle, sa fame, et recognurent que eus avoient vendu et otroié à hommes religieux, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnai, une pièce de terre, que eus avoient eu en eschange de Andrieu Lengleis, assise ù terroer la Queue-d'Aez, entre la terre as diz religieux, d'une part, et la terre Pierre Renout, de l'autre, pour trente huit souls parisis, etc.........

En tesmoing de ce, à la requeste des parties, nous avons seelées ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf autri droit. Ce fu fet en l'an de grace mil CC IIIIxx et seize, le jour de mardi après la Conversion seint Pol.

Voir nº DCCCCLXIII, p. 952.
16 feb. 1297, n. s.

" Officialis Parisiensis pro Johanne de Maante, de demi arpent de vigne apud Marliacum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 6, l. B, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, Jehan de Saint Liénart, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous fesons à savoir que par devant nous vint Jehan, dit de Maante, donna, quitta, otroia et délessa, et recognut et confessa en droit lui, de sa bonne volenté et de sa certeinne science, avoir donné, quitté, otroié et délessié desorendroit, à touz jours perpétuelment, par don fet entre les vis, sans espérance de james rappeler, à religieux hommes, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnoy, à leur église et à leur successeurs en icelle, pour Dieu et en non de pure et perpétuel aumosne, et pour le remède et le salu de s'ame, de son père, de sa mère et de touz ses autres amis, et pour estre és prières et és bienfez de ladite église, desdiz religieus et de leur successeurs, et pour avoir sa sépulture ou cimetière de ladite église, une pièce de vingne, contenant demi arpent ou plus, que il avoit et tenoit, si comme il disoit, assise ou terrouer de Marli-le-Chastel, ou leu que l'en dit Plain-Champ, entre la vingne Vincenot de Maante, son neveu, d'une part, et la vingne Jehan la Caille, d'autre, à quatre deniers et maille de cens, renduz au seingneur de Marli, és huictiesnes saint Denis, tant seulement, si comme il disoit, retenu dudit Jehan son usfruit en ladite pièce de vingne tout le cours de sa vie tant seulement, si comme il disoit : transportant et mettant, etc............... En tesmoing de ce, nous, à la requeste dudit Jehan, avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris, en l'an de grace mil deus cenz quatre vinz et seize, le samedi devant la saint Père, ou mois de février. Signé : « Gilot.

11 jun. 1297

Carta Mathæi le Charon, de venditione unius petiæ terræ ; in parrochia de Tilli.

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Nicholas Gascoing, clerc, garde du seel de la prévosté de Vernon, salu : Sachent que par devant nous furent présenz Mahieu le Charon, de la Queue-d'Aez, et Phelippot, son fiex, et recongnurent que eus avoient vendu et otroié as hommes religieux, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnai, une pièce de terre, assise en la paroisse de Tylli, entre la terre Guillaume de la Fresnoie, d'une part, et la terre Helyes le Verdier, de l'autre, pour cinquante souls parisis, à tenir, à avoir et à pourseer la vente dessus dite as diz religieus et à lour successours, franchement, quitement et em pes, par douze deniers parisis de rente, rendant chascun an à la seint Remi, à Seint-Ladre de Vernon, sanz nulle réclamance desdiz vendeeurs ne de lour hoiers, par reson de héritage ne par nulle autre reson, quele que elle soit, des ore en avant estre fete, sauf le droit au chief seigneur ; einz sunt tenuz les diz vendeeurs et lour hoiers la vente desusdite as diz religieux et à lour successours contre tous garantir, deffendre et délivrer et, value à value, aillieurs, en lour propre héritage, se mestier en estoit, eschangier. Et obligièrent, etc....................

En tesmoing de ce, nous, à la requeste des parties, avon seelées ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil IIe quatre vinz et dis et sept, le mardi après la Trinité.

11 jun. 1297

Robertus Dare de Heubecort, " de una pecia terræ in parrochia de Heubecort.

Original en parchemin. — Inv., p. 97, l. 3, nº 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Nicholas Gascoing, clerc, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachent que par devant nous fu présent Robert Dare, de la parroisse de Heubecourt, et recognut que il avoit vendu et otroié as hommes religieus, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnai, une pièce de terre, assise en la parroisse desus dite, entre la terre Robert le Desrée, d'une part, et la terre Jehan de Tors, d'autre, pour vint et cinc souls parisis, à tenir et à avoir et à pourseer par droit héritage la vente desusdite asdiz religieus et à lour successours, franchement, quitement et em pes, par sept souls tournois de rente, rendant chascun an à la seint Remi, à Agnès la Beluterresse, sanz nulle réclamance dudit vendeeur ne de ses hoiers, par reson de héritage ne par nulle autre reson, des ore en avant estre fete, sauf le droit au chier seigneur ; einz est tenu, etc...............

En tesmoing de ce, nous, à la requeste des parties, avon seelées ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf autrui droit. Ce fu fet l'an de grace mil IIe quatre vinz et dis et sept, le mardi après la Trinité.

24 jun. 1297

" Mortificatio Simonis, dicti Boulehart, apud Orfinum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 95, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, ego Symon, dictus Boulehart, armiger, dominus de Gaseranno, salutem in Domino sempiternam : Noverit universitas vestra quod ego volo, concedo et approbo quod dilecti nostri in Christo abbas et conventus Vallium Sarnaii teneant et possideant, in manu mortua, im perpetuum, libere, pacifice et quiete, omnia quecumque, titulo donacionis, empcionis seu quolibet acquisitionis genere et titulo, acquisierint usque ad presens tempus, in feodis et retrofeodis meis, tam in domibus quam in terris, nemoribus, censibus, redditibus, laccubus, pratis, pascuis et pasturis et quibuslibet rebus aliis, qualescumque et quantecumque et ubicumque existant ; volens et concedens quod prefati religiosi omnia premissa teneant, ut dictum est, in manu mortua et possideant in perpetuum, sine coactione vendendi et extra manum suam ponendi, et specialiter transitum liberum per totam terram meam, cum quibuslibet rebus suis, harnesiis et quadrigis, et servientibus eorum similiter cum rebus predictis, absque pedagio, transverso, consuetudine qualibet vel costuma. Do insuper et concedo dictis religiosis ne pecora seu animalia sua qualiacumque possint extrahi a nobis vel a nostris ad aliquam prisionem extra Orphinum, pro aliquo forefacto nobis ab eisdem illato in nemoribus nostris ubicumque sint, nisi in curte vel clausura presbiteri de Orphino, nec aliquam emandam pro qualicunque forefacto michi, heredibus vel successoribus meis facient, nisi unum solum denarium pro quolibet animali, sicut homines de Orphino ; nec forestarii mei, racione districtionum, aliquid levare poterunt, nec alia aliqua ratione, nisi predictum solum denarium a predictis religiosis vel ab ipsis causam habentibus ; quod si levaverint vel injuriati fuerint, ego et heredes mei tenebimur servare eos indampnes. Et licet homines de Orphino non possint in nemoribus meis, nisi elapso quinquienno post excisionem eorumdeni nemorum, ponere sua animalia ad pascendum, tamen quia Reginaldus, pater meus, predictis religiosis ex speciali gratia duxit provide concedendum, ut possint im perpetuum ponere animalia sua quecunque ad pascendum in predictis nemoribus a triennio excisionis facte noviter in eisdem, concessionem eamdem seu libertatem volo, concedo, approbo et confirmo, nec non et omnia et singula supradicta, absque mea vel heredum meorum reclamatione in premissis de cetero facienda, nichil juris, dominii retinens in premissis, set totum jus et dominium quod in premissis habebam vel habere poteram, quoquomodo seu quacumque ratione, ex nunc transfero in predictos religiosos ; promittens, etc........

In cujus rei testimonium et munimen, predictis religiosis dedi presentes litteras sigilli mei impressione munitas. Datum anno Domini Mº CCº nonagesimo septimo, die lune in Nativitate beati Johannes Baptiste.

Le surnom de Boulehart, emprunté par les seigneurs de Gazeran à l'un des fiefs de leur seigneurie dont la dénomination subsiste encore, servit dans le principe à distinguer une des branches de la nombreuse famille des Gazeran. Dès le commencement du quatorzième siècle, il était devenu le nom patronymique des châtelains de ce lieu, et il se conserva dans leur famille jusqu'à une époque assez avancée du seizième siècle. A. M. Voir nº DCCLXXXVI, p. 711.
29 sept. 1297

" Matheus de Torni, de una acra terre. "

Original en parchemin. — Inv., p. 97, l. 3, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, Nicholas Gascoig, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachent tous que par devant nous furent présens Mahieu de Tourny, de Heubecourt, et Erembourc, sa fame, et recognurent que il avoient vendu et otroié as hommes religieus et honestes, l'abbé et le couvent du Val de Sernay, une pièce de terre, assise en la paroisse de Heubecourt, entre la terre Richart Baudoin, d'une part, et la terre Robin Homfrey, d'autre, pour quatre livres parisis, etc.............. Et eus et leurs hoirs sunt tenus ladite vente as dis religieus et à leurs successeurs, par sis deniers parisis d'enuel rente, rendans chascun an à Jehan de Giencourt à la septembresche, contre tous garantir, deffendre et délivrer. Et en obligièrent quant à ceu en contrepleige, etc..........................

En tesmoig de laquelle chose, nous avons mis le seel de la prévosté de Vernon à ces présentes lettres, à la requeste des parties, sauf le droit le roi et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil CC IIIIxx et diz et sept, le dimenche feste saint Michiel, el mois de septembre.

13 oct. 1297

" De Raoul Jaques, de XII deniers de cens que nos li devions et à nous acheté. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 79, l. 8, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces lettres verront et orront, Nicolas Gascong, clerc, garde du seel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachent tous que par devant nous furent présens Raol, dit Jaques, de Héricourt, et Agnès, sa fame, et recognurent que eus avoient vendu et ottroié et du tout délessié à l'abbé et au couvent de Sarnay douze deniers de anuel rente chascun an, à la feste de saint Remi, lesquiex lesdiz religieus lours devoient, assis en la terre que l'en apele la Fresnoyee, sus une pièce de terre, entre la terre au Camus de Tilly, d'une part, et le chemin le roy, d'autre, pour diz souz parisis, etc..........................

En tesmogne de ceu, nous, à la requeste des parties, avon seelées ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil CC. nonante et sept, le dimenche après la saint Denys.

23 oct. 1297

" Confirmatio Bonifacii pape, " de libertatibus abbatiæ.

Original en parchemin bullé. — Inv., p. 50, l. K. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Bonifacius, episcopus, servus servorum Dei, dilectis filiis abbati et conventui Vallium Sarneii, salutem et apostolicam benedictionem : Cum a nobis petitur, etc. (ut in bulla Clementis IVti, nº DCLXXXI, p. 635).............. Datum apud Urbem Veterem, X kalendas novembris, pontificatus nostri anno tertio.

8 dec. 1297

" Littera domini J. de Gallanda, subdecani Carnotensis, de libertate vendarum domus nostre site in claustro beate Marie Carnotensis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 136, l. 2, nº 17 ter. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, magister J[ohannes] de Garlanda, subdecanus Carnotensis in ecclesia Carnotensi, salutem in Domino : Noveritis quod cum nos anno Mº CCº nonagesimo septimo, emissemus ab executoribus bone memorie domini J[ohannis] de Granchia, quondam avunculi nostri, archidiaconi Drocensis, in ecclesia Carnotensi, quamdam domum sitam in claustro Carnotensi, pro quadraginta libris carnotensibus : pars cujus domus, etc. (ut in charta nº DCCXXX, p. 687)........

Et nos pro vendis dicte domus, ipsos religiosos contingentibus, teneremur eisdem religiosis in decem et novem libris et tribus solidis cum quatuor denariis carnotensibus, nos de dicta pecunie summa satisfecimus dictis religiosis in pecunia numerata. In cujus rei testimonium et memoriam perpetuam, sigillum curie nostre presentibus litteris duximus apponendum ; ita quod ex distributione presenti de vendis dicte domus inter dictos religiosos et capitulum Carnotense in futurum nulli prejudicium generetur. Datum anno predicto, die mercurii post festum beati Nicholai hyemalis.

9 mai. 1298

" Laurencius de Torni, de una acra terre. "

Original en parchemin. — Inv., p. 97, l. 3, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, Nicolas Gascoing, clerc, garde du scel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachent tuit que par devant nous furent présens Lorenz de Tourny et Maheut, sa fame, de la paroisse de Pressengny-l'Orguelleus, si comme il disoient, et recognurent que il avoient vendu, quitié et délessié à touzjours, par non de vente, à homes relegieus, l'abbé et le couvent de Sarnay, une acre de terre, assise en la paroisse de Heubecourt, entre Pierre de Tourny, d'une part, et les diz religieux, d'autre, aboutant au chemin le roy, pour quatre livres tournois, à tenir, à avoir et à pourseer par droit héritage la vente dessus dite au dis relegieus et à leurs successeurs, franchement, quitement et em pes, par dis et huit deniers parisis rendans chascun an à Johen de Gyencourt, escuier, à la saint Remy, sanz nulle réclamance desdiz vendeurs ou de leurs hoirs, à fere des ore en avant. Et promistrent et jurèrent, etc...............................

En tesmoing de laquele chose, nous, à la requeste des parties, avon seelé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil CC nonante et huit, le vendredi feste saint Nicolas en may.

16 mai. 1298

" Pro Philippo le Mercier, condonato nostro. "

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. 2, l. 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et oront, Guillaume de Condé, guarde du scel du chatelet de Nogent-le-Rambert, saluz : Nous fesons asavoir que, en la présence Jehan Quociens, noustre clerc juré et establi à ce fere, vindrent monseingneur Nicholas, dit Martel, et monseingneur Michiel, son frère, prestres des Ylles de Guenerre, et recognurent eus avoir vendu et en non de vente quité et délessié, à tourgouz mes perpétuelment, à l'abbé et au covent des Vaus de Sarnoy, tout le droit, touste la propriété, touste la seingneurie, touste l'action réal et personel que il avoient et povoient avoir, par la reson de Benoiste, leur tante, fame jadis Philippe, dit Puille, ou par quelque reson que ce fust, en une meson et és apartenances d'icelle, qui siet en Laurmoie jouste Nogent-le-Rambert ; laquele meson desugdiste tient à la meson Simare Fromont, d'une part, et d'autre part à la meson Guillaume l'Orfèvre, en la censive Lourcy, c'est asavoir tout pour le pris de quinze livres de tournois, desquieus quinze livres les devanz diz monseur Nicholas et monseur Michiel, son frère, se tindrent plainement pour bien paiez, et en quitèrent pour eus et pour leur hers l'abbé et le covent desus diz et touz ceus qui, par la reson de l'abbé et du covent desus diz, auront action ou reson en la meson desus diste ; à avoir, à tenir, à poursouair la meson desus diste, ò toustes les appartenances, de l'abbé et du covent desus diz, à tourgouz mes, comme leur prope héritage, sanz jamès riens demander ne réclamer, en ladiste meson ne és apartenances, des devanz diz vendeurs ne de leurs hers, se n'est par cause de retret ; laquele meson desus diste ou toustes les apartenances les devanz diz vendeurs promistrent et guagèrent, pour eus et pour leurs hers, à guarandir, à délivrer et à desfendre contre touz et envers touz à l'abbé et au covent desusdiz, à tourgouz mes, aus us et aus coutumes du pais. Après toustes ces choses desus distes, vindrent, en la présence dudit Jehan Quociens, Pierre le Mercier, bourgeois de Lourmoie, et Jaqueline, sa fame, qui se firent et establirent pleges et principaus guarandisseurs de la meson desus diste et des apartenances d'icelle guarandir à l'abbé et au couvent desus diz à tourgouz. Et se les devanz diz vendeurs et ledit Pierre le Mercier et sa fame ou leur hers desfailloient de guarandir ladiste meson et les apartenances à l'abbé et au covent desus diz à tourgouz, il en obligèrent eus et leurs hers à tenir prison cheis le geolier de Nogent et touz leurs biens et les biens de leur hers, muebles, non muebles, présenz et avenir, pour vendre et adenerer, la prison tenanz, duques à la value de la diste meson et des apartenances, et de la guarandie et des couz et des domages que l'abbé et le covent desus diz auroient et soutandraient par deffaut de guarandie ; desquieus couz et domages l'abé et le covent desus diz ou le porteur de ces lectres sera creuz par leurs ditemenz sanz autre prueve fere. Et si ont renoncié les devanz diz vendeurs à touz amgins, baraz, cauteles, décevances et à toustes autres deffenses qui aidier leur pouroient à aler contre ceste lettre. En tesmoing de ce, nous avons scellées ces lettres du scel de la chatelet dudit Nogent, sauf le droit madame la reine et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil CC IIIIxx et dis et huit, vendredi après l'Acension.

La châtellenie de Nogent est une des plus anciennes du pays chartrain. Suivant les historiens du pays chartrain, en 1035, Odolric, abbé de Coulombs et évêque d'Orléans, étant mort, laissa Nogent à Isambert, son frère, qui lui donna son nom, d'où lui vint par corruption celui d'Erambert, Nogentum Eremberti. Ce nom subsista jusqu'au règne de Philippe de Valois, qui mourut dans cette ville en 1350, d'où elle prit le nom de Nogent le Roi, Nogentum Regis. — Mais rien n'est moins prouvé que cette origine du surnom d'Erambert, et, tout en constatant que ce surnom fut conservé jusqu'au quatorzième siècle, nous devons remarquer que celui de le Roi n'est nullement dû au séjour de Philippe VI en cette ville, car nous l'avons déjà vu employé en 1282 (nº DCCCXXXVI, p. 798). L. M.
11 jul. 1298

" Littera de domo de Parisius empta ante portam nostram in vico Feni, que fuit fratrum sancti Guillelmi Parisiensis, videlicet Montrouge. "

Original en parchemin. — Inv., p. 51, c. A, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod, coram Johanne, dicto Ad-Dentem, et Dyonisio, dicto de Domo-Dei, clericis, notariis nostre curie juratis, ad hec a nobis specialiter destinatis, personaliter constituti fratres ordinis sancti Guillelmi Parisiensis asseruerunt quod ipsi, suo et sui ordinis nomine, habebant, tenebant et possidebant quamdam domum sitam Parisius, in vico Feni ultra Parvum-Pontem, in censiva burgensium Parisiensium, contiguam ab opposito domus seu manerii religiosorum virorum abbatis et conventus monasterii Vallis Sarnaii, contiguam domui Johannis, dicti de Meullento, civis Parisiensis, ex una parte, et domui Johannis Flamingi, civis Parisiensis, ex alia, in duodecim denariis capitalis census annui et in viginti quatuor solidis annui incrementi census oneratam, civibus Parisiensibus debitis annuatim. Quam siquidem domum, cum omnibus et singulis ejus pertinenciis universis, prefati fratres dicti ordinis sancti Guillelmi, pensata et considerata utilitate sua et sui monasterii, deliberatione prehabita et tractatu super hoc habito diligenti, vendiderunt et nomine venditionis pure et simplicis in perpetuum concesserunt, et recognoverunt ex nunc se vendidisse et concessisse prefatis abbati et conventui Vallis Sarnaii eorumque successoribus et causam ab ipsis im posterum habituris, pro precio viginti quatuor librarum parisiensium, etc.......... Et predicta omnia facta fuerunt ab ipsis fratribus ordinis sancti Guillelmi, coram dictis juratis nostris, prout hec ipsi nobis retulerunt oraculo vive vocis ; ad quorum relationem sigillum curie Parisiensis presentibus litteris, una cum sigillo dictorum fratrum, duximus apponendum in testimonium premissorum. Datum anno Domini millesimo CCº nonagesimo octavo, die veneris in festo Translacionis sancti Benedicti. Signé : « Dyonisius.

La famille Aladent joua un certain rôle dans la ville de Chartres au quatorzième siècle : nous voyons plusieurs membres de cette maison figurer parmi les échevins et les capitaines de cette ville. L. M. Voir nos DCCXIII et DCCCCV, p. 670 et 870. En 1392, Jean le Flament était, avec Berthaut Aladent, un des chefs de la bourgeoisie chartraine qui furent chargés par Charles VI de la défense de la ville de Chartres contre Pierre de Craon, assassin du connétable de Clisson. — Étaient-ils descendants des personnages mentionnés dans cette pièce ? L. M.
8 sept. 1298

" Bobinus Loedart, de dimidia acra terre emprès Callouel. "

Original en parchemin. — Inv., p. 81, l. 10, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceuz qui ces lettres verront et orront, Nicolas Gascoing, clerc, garde du seel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachiez que par devant nous furent présenz Robin Loidart et Agnès, sa fame, de la paroisse de Héricourt, si comme il disoient, et recognurent que il avoient vendu, quittié et délessié, à touzjours, par non de vente, à hommes relegieus, l'abbé et le couvent des Vaux de Sarnay, demie acre de terre, assise delez le Callouell, entre Guillemin de la Fresnoye, d'une part, et Helies le Verdier, d'autre, pour chinquante souz parisis, à tenir, à avoir et à pourseer, par droit héritage, la vente dessus dite au diz relegieus et à leur successeurs, franchement, quitement et em pes, par douze deniers parisis rendans chascun an, à la Touz-Sainz, au prieur de Saint Ladre de Vernon, sanz nulle réclamance desdiz vendeurs ou de leur hoirs à fere desoreenavant. Et promistrent et jurèrent, etc.............

En tesmoing de laquele chose, nous, à la requeste des parties, avon seelé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fut fet l'an de grace mil deuz cenz nonante et huit, le lundi feste de la Nativité Nostre Dame Virge.

7 mart. 1299, n. s.

Carta Mathæi, domini Marliaci, de confirmatione donationum antecessorum suorum.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 241 vº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentem paginam inspecturis, ego Mathæus, dominus Marliaci, miles, salutem in Domino : Noverint uuiversi tam præsentes quam futuri, quod cum viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarnaii perceperint et receperint, singulis annis, apud Merlentum, tredecim libras parisienses, ex dono et elemosina bonæ memoriæ dominorum Mathæi et Bucardi, antecessorum meorum, quondam dominorum Marliaci, et sint in possessione easdem recipiendi, pacifice et quiete, per septuaginta duos annos et amplius, quatuor terminis infrascriptis, videlicet prima die martii, sexaginta quinque solidos parisienses ; prima die junii, sexaginta quinque solido ; prima die septembris, sexaginta quinque solidos, et prima die decembris, sexaginta quinque solidos, sicut in litteris prædictorum antecessorum meorum vidi plenius contineri. Item cum præfati religiosi receperint annuatim, apud prædictum locum, prædictis terminis, viginti solidos parisienses, videlicet quinque solidos, in quolibet termino supradicto, quos bonæ memoriæ dominus Mathæus, charissimus pater meus, quondam cubicularius Franciæ, eisdem, viginti duobus annis elapsis, perpetuo redditu, in suo legaverat testamento : Ego, prædictorum antecessorum meorum vestigia libenter amplectens, prædicta omnia rata et grata habeo et per appositionem sigilli mei præsentibus litteris eisdem religiosis in perpetuum confirmo ; mandans et præcipiens omnibus ballivis et præpositis meis, quatenus, sine dilatione aliqua vel contradictione, reddant et solvant prædictis religiosis, singulis annis, in perpetuum, quolibet terminorum prædictorum, prædictos septuaginta solidos parisienses super redditibus dicti loci. Datum anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo octavo, die sabbathi ante dominicam qua cantatur Invocavit me.

Voir nos CXIX, CCLXV et CCLXVI.
22 mart. 1299, n. s.

" C. Johannis Martel et Alayre, ejus uxoris, de dimidia acra terre. "

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceuz qui ces lettres verront, Nicolas Gascoing, clerc, garde du seel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachiés que par devant nous furent présens Johan Martel et Alaire, sa fame, de la paroisse de Heubecourt, si comme il disoient, et recognurent que il avoient vendu, quitié et délessié, à touzjours, par non de vente, à hommes relegieux, l'abbé et le couvent des Vaux de Sarnay, demie acre de terre assis en ladite paroisse, entre les diz relegieux, d'une part, et Pierres de Tourny, d'autre, pour chinquante souz parisis, à tenir, à avoir et à pourseer, par droit héritage, la vente dessus dite au diz relegieux et à lour successeurs, franchement, quitement et em pes, par quatre deniers parisis, rendans chascun an à la Gonée, le dyemenche des Brandons, sanz nulle réclamance desdiz vendeeurs ou de lour hoirs à fere desoreenavant, par reson d'éritage, de douaire ou de mariage encombré, ou par autre reson, quele que elle soit ou puist estre. Et promistrent et jurèrent, etc.....

En tesmoing de laquele chose, nous, à la requeste des parties, avon seelé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil IIe nonante et huit, le dyemenche que l'en chante Occuli mei.

19 mai. 1299

" C. Gasconis de Cauda-d'Ee, de duabus peciis terre ab ipso mortificatis. "

Original en parchemin scellé — Inv., p. 76, l. 6, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Gacé de la Queue-d'Aez, salu : Comme Jaques de Grey ait eschangié et otroié as hommes religieus, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnai, deus pièces de terre, lesqueles ledit Jaques tenoit de moi, assises en Roondel, en la paroisse de Heubecourt ; c'est assavoir la première entre la terre Robert du Bois, d'une part, et la terre as hoiers de Giencourt, de l'autre ; et la seconde, entre la terre Robert Amfrei, d'une part, et la terre Robin de Giencourt, de l'autre : Je faz assavoir à tous que je weil et otroi, pour moi et pour mes hoiers, que les diz religieus et leur successours tieingnent et poursuient, à tous jours perpétuaument, bien et em pes, les deus pièces de terre desus dites, de moi et de mes hoiers, en tele manière que je ou mes hoiers ne puissons contreindre lesdiz religieus ne lours successours de mettre hors de lour mains les deus pièces de terre desus dites, sauves les rentes teles et queles, comme ledit Jaques me rendoit comme à chief seigneur, et sauf autri droit ; lesqueles rentes lesdiz religieus et lours successours sunt tenuz à moi et à mes hoiers, à paier ausi comme ledit Jaques les paoit comme à chief seigneur. Et quant à ce tenir ferme et estable à tousjours sans james aler encontre, je oblige moi et mes hoiers. En tesmoing de laquele chose, j'ai baillié asdiz religieus ces présentes lettres seelées de mon seel. Ce fu fet l'en de grace mil CC quatre vinz dis et nuef, le mardi après les octaves de la seint Nicholas en mai.

Sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Une étoile à cinq rais. Légende : ...... ce...... Cve dEs. — Voir, p. 804, la description du sceau armorié employé en 1282 par Gaston de la Queue-d'Haye.
Jun. 1299

" Andrée Basin, " de omnibus bonis suis.

Original en parchemin. — Inv., p. 134, l. 1, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui verront et orront ces présentes letres, Pierre de Marcilly, escuier, chastelain de Rocheffort, salut : Sachent touz que, en nostre présence establi, Andry Basin de Rocheffort recognut de sa propre volenté lui avoir donné, en pure et perdurable ausmone, sanz james rapeler, donnoison feite entre les vis, à religieus homes, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnay, soi et tous ses biens meublez et non meublez, présenz et avenir, en quelque leu que il soient ou puissent estre trouvez, en tresportent desorendroit esdiz relegieus et en leur successeurs tout le droit, la seigneurie, la possession et la propriété que il avoit ou povait avoir ésdiz biens, retenus toutevois à soy ésdiz biens, tant comme il vivra, l'usfruit. En bonne foi ledit Andry promist que encontre ladite donnoison ne vendra ne fera venir par autre ou tens avenir. En tesmoing de laquelle chose, à la requeste doudit Andry, nous avons seellée ceste letre dou seel de la chastelerie de Rocheffort aus causes, sauf le droit de chascun. Ce fu fet l'an de grace mil CC quatre vinz et dis et neuf, ou mais de juing.

16 aug. 1299

De venditione Guillelmo Ad-Chiens unius peciæ terræ : in parrochia de Tilly.

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Noverint universi presentes et futuri quod ego Ricardus Etart vendidi et concessi Guillelmo, dicto Ad-Chiens, unam peciam terre, sicuti se proportat in longum et in latum, sitam in parrochia de Tylli, inter terram Viridarii, ex una parte, et terram monachorum de Sarnaio, ex altera, pro sex libris et dimidio parisiensibus, tenendam et jure hereditario in perpetuum possidendam et habendam dictam peciam terre dicto Guillelmo et heredibus suis, libere, quiete et pacifice, absque aliqua mei vel heredum meorum reclamatione de cetero facienda. Et ego predictus Ricardus et heredes mei tenemur dictam peciam terre dicto Guillelmo et heredibus suis contra omnes gentes garantire et deliberare, et alibi super masuram meam sitam apud Bisiacum, in vico sancte Katherine de Bisiaco, inter masuram Roberti le Gaablier, ex una parte, et masuram Johannis Gonin, ex altera, valore ad valorem, si necesse fuerit, excambiare seu restaurare, fide mea prestita corporali, salvo tamen jure dominorum capitalium. Et ut hoc firmum et stabile permaneat et duret in posterum, presentem cartam sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno Domini Mº CCº nonagesimo nono, die dominica post Assumpcionem beate Marie Virginis. Testibus hiis : Roberto, scriptore ; Odone Boutefoie ; Johanne de Planis, clerico, et pluribus aliis.

En 1317, le mardi jour de la saint Martin d'hiver (11 novembre), Guillaume Aux-Chiens et Alix, sa femme, revendirent cette pièce de terre à l'abbaye pour le même prix de six livres parisis, et moyennant une rente de trois sous parisis due chaque année, à la saint Remy, à Guillaume de Daubuef, écuyer. (Inv., p. 79, l. 8, nº 11.)
24 oct. 1299

" Carta Simonis Morelli de Joiaco, de vinginti solidis annuatim. "

Original en parchemin. — Inv., p. 18, l. 10, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis Carnotensis, salutem in Domino : Noveritis quod Symon Morelli, de Joiaco, et Perrochia, ejus uxor, asserentes se habere, tenere et possidere, ratione ipsius Symonis hereditatis, quoddam herbergamentum cum pertinenciis, continens tres domos cum virgulto, situm apud Joiacum juxta campum Arnulphi Naquart, ex una parte, et juxta herbergamentum Johannis Morel, ex altera, et unum arpentum vinee, situm in territorio de Joyaco, juxta vineam Johannis de Vado, ex una parte, et juxta vineam dicti Johannis Morel, ex altera, ac etiam tres minas terre, sitas in territorio du Marois, juxta terram Ade Morel, ex una parte, et juxta terram predicti Johannis Morel, ex altera : que res omnes site sunt in censiva et dominio religiosorum virorum abbatis et conventus monasterii Vallium Sarnei, debentes per totum dictis religiosis sex solidos turonenses censuales, in festo sancti Remigii, annuatim : de communi eorum assensu, vendiderunt predicti Symon et Perrochia, ejus uxor, et ex causa venditionis concesserunt predictis abbati et conventui, nomine suo et monasterii sui predicti, viginti solidos turonenses annui redditus seu supercensus, percipiendos et habendos, annis singulis, a dictis religiosis seu eorum mandato super dictis rebus, una cum dicto censu in dicto festo sancti Remigii in futurum, pro precio duodecim librarum carnotensium, etc...................

Et nos, hiis auditis, dictos venditores, presentes et consentientes ad premissa omnia, ad singula tenenda et complenda, ut dictum est, in scriptis sententialiter condempnamus. In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCº nonagesimo nono, die sabbati ante festum beatorum Symonis et Jude, apostolorum. Signé : « Fland....

5 mart. 1300, n. s.

Carta Johannis de Giencourt, de amortizatione omnium quæ monachi acquisierunt in feodis suis.

Original en parchemin. - Inv., p. 97, l. 3, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Jehen Fuiret, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachent tous que comme hommes religieus, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnai, aqueissent ou auroient acquis ù fié de Jehen de Giencourt, escuier, une pièce de terre de Mahieu de Tourni, contenant environ une acre, assise en la parroisse de Heubecourt, entre la terre Richart Baudoin, d'une part, et la terre Robin Homfroi, d'autre ; item une pièce de terre, assise entre la terre Ade, fille Giefrei Bouvelot, d'une part, et la terre Symon le Mercier, d'autre, et l'achatèrent de Robert Dare, si comme lesdiz religieus disoient ; item une pièce de terre de Lorenz, le fiex Mahieu de Tourni, assise entre la terre Pierres de Tourni, d'une part, et la terre as diz religieus, d'autre : et ledit escuier eust amonesté ou fet amonester par plusours foiz lesdiz religieus, si comme eus disoient, que eus meissent hors de lour main les trois pièces de terre desus nommées que eus avoient acquis ù fié dudit escuier : Sachent que par devant Jehen Govile, clerc, tabellion juré à Vernon, à qui nous ajouston foi, fu présent le devant dit Jehen de Giencourt, escuier, et recongnut, de sa bonne volenté, que il, par l'esgart de charité, pour le salu de s'ame et de ses anceseurs, pour avoir participation des oroisons qui sunt fetes et seront fetes en perpétuité en l'abbaie desusdite, avoit quitié et otroié, à tousjours perpétuaument, as diz religieus les trois pièces de terre desus dites, en tele manière que les diz religieus aient et tieingnent et poursuient les tres pièces de terre desus dites, et quanque eus pourront desoremes en avant conquerre ù fié du dit escuier, en perpétuité, à lour propres us et as us de lour moustier, en main morte, sanz nul contraignement de vendre ne de mettre hors de lour main et sanz nulle réclamance dudit escuier ne de ses hoiers à fere desoreenavant. Et promit et jura ledit escuier, etc............

En tesmoing de laquele chose, nous avons seelé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, à la requeste dudit escuier, sauf le droit dudit escuier en autres choses escientez la main morte. Ce fu fet l'an de grace mil CC nonante nuef, le samedi devant Reminiscere.

Voir nº DCCCCLXX, p. 959. C'est sans doute la pièce de terre achetée par les religieux le 11 juin 1297. (Voir nº DCCCCLXVIII, p. 956.) Voir nº DCCCCLXXIV, p. 961.
16 apr. 1300

De permutatione cum magistro leprosariæ de Karolivanna.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 6, l. B. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod cum frater Guillelmus, abbas Vallium Sernaii, totusque dicti loci conventus haberent, tenerent et possiderent in manu mortua, juxta Secanam quamdam peciam vinee, continentem circa unum quarterium et dimidium, in loco qui vocatur les-Piex-feu-Hervi, inter magnum cheminum et vineam magistri Richardi de Pontisara, et rivum in Secanam defluentem, ad sex denarios censuales priori de Cella, annis singulis, in octabis sancti Dyonisii, persolvendis, necnon et unum melanium vinee, continens unum quarterium, in loco qui dicitur Couline, inter vineam prioris de Jardins et vineam dictorum abbatis et conventus, oneratum in quinque quartis vini rubei, priori de Jardins, annis singulis, persolvendis, et in una pita annui census dicte la Marquette, apud Malliacum, in octabis sancti Dyonisii persolvenda ; magister quoque et fratres leprosarie de Karolivana haberent, tenerent et possiderent, similiter in manu mortua, quamdam peciam vinee, circa tria quarteria continentem, sitam in Graveriis, inter vineam domini Johannis de Valle-Arronis, militis, et vineam heredum dicti Mantavit, necnon et duo arpenta terre arabilis vel circiter, sita in Graveriis de Noisiaco, contigua, ex una parte, terre P[etri] de Challouel, armigeri, et ex altera, terre Stephani de Cerens, tam vineam quam terram predictam, in censiva heredum dicti Mantavit, predictorum, ad sex denarios censuales, singulis annis, in festo beati Remigii, persolvendos. Nos, utriusque partis utilitate pensata, comunicato bonorum et peritorum consilio, ac deliberatione prehabita diligenti, excambium seu permutationem quam fecerunt ad invicem de predictis, volentes et concedentes prelibati abbas et conventus quod prefati magister et fratres dicte leprosarie habeant, teneant et possideant ex nunc im perpetuum pacifice et quiete predictam peciam vinee, unum quarterium et dimidium continentem, et dictum melanum continens circa unum quarterium, sicut et predicti abbas et conventus in antea tenebant et possidebant, pro dicta pecia vinee circa tria quarteria continenti, et duobus arpentis vel circa terre arabilis antedictis, dicte partes omne jus, dominium, possessionem et proprietatem que et quas in dictis vineis et terre peciis habebant vel habere poterant sibi invicem et in seipsos et eorum successores, ratione excambii seu permutationis predicte, ex nunc penitus transferentes ; supplicato quoque nobis officiali Parisiensi predicto quod nos super premissis nostrum interponeremus decretum approbando predicta, nos dicte supplicationi annuentes, inquisito prius, ut decuit, utrum predictis partibus expediebat quod fieret dictum excambium seu permutatio predicta, modo et condicionibus predictis, et comperto quod in hiis utilitas dictarum parcium imminebat, factaque et habita omni solempnitate que in talibus adhiberi decet et fieri consuevit, predicta omnia et singula volumus, laudamus, aprobamus et nostri interpositione decreti confirmamus. In cujus rei testimonium, presentibus litteris sigillum Parisiensis curie duximus apponendum. Datum anno Domini............, die sabbati ante Quasimodo. Hanc autem hujusmodi litteram fieri fecimus ad supplicationem dictorum magistri et fratrum dicte leprosarie virtute littere prelibatorum abbatis et conventus, et ad majorem roboris firmitatem, salvo jure cujuslibet. Datum ut supra.

La date est aujourd'hui complètement effacée, mais on trouve cette note dans le Gallia christiana : « Anno 1300, sabbato ante dominicam Quasimodo, [Guillelmus] nonnulla permutavit cum magistro leprosariæ de Karolinaria (sic). »
14 mai. 1300

Concordia cum Gacione de Cauda-d'Aez, super una masura et duabus acris nemoris et pluribus aliis.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 77, l. 6, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Jehen Fuiret, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Comme contens ou discorde feust meu entre Gacé, de la Queue-d'Aez, escuier, d'une part, et hommes religieux, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnai, d'autre, par la reson d'une masure et de deus acres de bois, de seize acres de terre arable, de seize souls, deus chapons de rente, et de tout le tenement que lesdiz religieux avoient jadis achaté de Pierres, de la Queue-d'Aez, chevalier, oncle dudit Gacé : en la parfin, par le conseil de bonnes genz et des amis audit Gacé, ledit Gacé fu présent par devant Jehen Goville, clerc, tabellion juré à Vernon, à qui nous ajouston foi, et recognut que il, pour le salu de s'ame et de ses ancesours, avoit quitié et délaissié, à tousjours en perpétuité, as diz religieux et à leur successeurs, pour avoir participacion és ouroisons qui sunt fetes et seront fetes desoreenavant en lour abbaie, tout ce que il avoit ou peust avoir és choses desus dites ; et vout et otroia ledit Gacé par devant ledit tabellion que lesdiz religieux et leurs successeurs aient, tiengnent et peursuient, en main morte, à tousjours perpétuaument, la masure, les deus acres de bois, les seize acres de terre, les seize souls et deus chapons de rente et tout le tenement desus nommez. Et promit et jura, etc.................

En tesmoing de laquele chose, nous avons seelé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, à la requeste des parties. Ce fu fet l'en de grace mil trois cenz, le jour de samedi après la feste de seint Nicholas en mai, sauf le droit le roi et l'autrui. Donné comme dessus.

Voir nos DCCCXIII, DCCCXLIV et DCCCXLV, p. 772, 807 et 809.
20 mai. 1300

" De commutatione cum Johanne de Gressio de quibusdam rebus apud Tilliacum. "

Original en parchemin. — Inv., p. 76, l. 5, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Jehan Fuiret, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachent que par devant Jehen Goville, clerc, tabellion juré à Vernon, à qui nous ajouston foi, fu présent Jaques de Grey, et recognut que il avoit donné et octroié as hommes religieus, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnai, en pure eschange, sis pièces de terre, si comme elles se pourportent en lonc et en lé, assises c'est asavoir, la première, au Rondel, entre la terre Robert du Bois, d'une part, et la terre as hoiers de Giencourt, d'autre ; la seconde, au Rondel, entre la terre Robert Homfrei, d'une part, et la terre Robin de Giencourt, d'autre : et doivent ces deus pièces de terre desus dites deus souls de rente, c'est asavoir sis deniers à Gacé, sis deniers au prestre de Heubecourt et douze deniers as hoiers Thomas de la Queue-d'Aez ; la tierce, au Rondel, franche, entre la terre Pierres le Camus, d'une part, et la terre au mounier de Tylli, d'autre ; la quarte, au Buisson Refoulé, entre la terre asdiz religieus, d'une part et d'autre, et est franche ; la quinte, au chemin de Heubecourt, entre la terre Phelippe Bouvenel, d'une part, et la terre à la fame Gillebert Goires, d'autre, par un tournois de rente ; et la sisième, à Bresquebues, entre la terre as diz religieux, d'une part, et la terre Jehen Latire, d'autre. Item demie acre de terre assise entre la terre asdiz religieux, d'une part, et la terre Pierres de Tourni, d'autre, par quatre deniers rendant à la Gonée, le diemenche des Brandons ; item demie acre, franche, assise au bois Huon, entre la terre au Camus, d'une part, et la terre as moines de Sauceuse, d'autre ; item acre et demie au Rondel, franche par un denier à Pierres de la Place à la seint Remi, entre la terre Robin de Giencourt, d'une part, et la terre as hoiers Phelippe Bouvenel, d'autre : à tenir, à avoir et à pourseer, par droit héritage à tousjours perpétuaument, les sis pièces de terre desus dites, ovec les autres terres desus nommées, as diz religieux et à lours successours, franchement, quitement et pesiblement, sanz nulle réclamance dudit Jaques ou de ses hoiers à fere desoremes en avant, — pour une pièce de terre qui fu Gautier du Chastel, assise en la paroisse de Tylli, entre la terre as moines de Sauceuse, d'une part, et la terre as hoiers Baudri le Normant, de l'autre ; et doit ladite pièce de terre as moines de Sauceuse douze deniers, et au prestre de Corbie, deus souls ; item pour une pièce de terre qui fu Nichole le Tailleeur, assis en la paroisse de Tylli, entre la terre as moines de Sauceuse, d'une part, et la terre Michiel le Peletier, d'autre, et est franche et quite ; item pour une pièce de terre qui fu Guillaume de la Barre, et pour une autre pièce de terre qui fu Jehen Ohier, et doivent ces deus pièces de terre deus deniers à la seint Remi à Perrot Piquet ; item pour une pièce de terre qui fu Denis Guion, laquele doit un denier à Nichole le Tailleeur à la seint Remi : lesqueles trois pièces de terre, c'est assavoir dudit Guillaume, de Jehen et de Denis Guion, sunt assises ensemble en la paroisse de Tylli, entre la terre Perrot Piquet, d'une part, et la terre Gautier du Chastel-Nuef, d'autre ; item pour une pièce de terre, franche, qui fu Richart le Charpentier, assis en la parroisse de Tylli, entre la terre as hoiers monseigneur Guillaume de Nuilli, chevalier, d'une part, et la terre Pierres le Camus, de l'autre ; et pour une pièce de terre assise vers le Moulin-au-Vent, entre la terre audit Jaques, d'une part et d'autre ; et pour une pièce de terre de feu Richeut, fame Jehen le Normant, assise entre la terre Phelippe de Boucleinville, d'une part, et la terre as hoiers Aden le Boscheton, d'autre, et doit sis tournois de rente à la seint Remi as hoiers Helies de Fleuri. Et ledit Jaques et ses hoiers sunt tenuz les sis pièces de terre desus nommées et les autres pièces de terre desus dites, as diz religieux et à lour successours, contre toutes genz garentir, deffendre et délivrer bien et leaument à tousjours. En tesmoing de laquele chose, nous avons mis le seel de la prévosté de Vernon à ces présentes lettres, à la requeste des parties. Ce fu fet l'en de grace mil et trois cenz, le venredi après l'Ascension, sauf le droit le roi et l'autrui. Donné l'en et le jour desusdit.

Nous avons déjà vu, le 19 mai 1299, Gacé de la Queue-d'Aez amortir ces deux pièces de terre échangées par Jacques de Grey avec l'abbaye (nº DCCCCLXXX, p. 968.) Cette terre est cependant bien la même que celle vendue à l'abbaye par Jean Martel, le 22 mars 1299. (Voir nº DCCCCLXXIX, p. 967.) Gautier du Châtel est le même que Gautier de Château-Neuf nommé plus bas. (Voir nº DCCCCXLI, p. 913.) Voir nº DCCCCXLVII, p. 918. Voir nº DCCCCLI, p. 922. Voir nos DCCCCXL et DCCCCLIV, p. 913 et 924. Voir nos DCCCCXLVI et DCCCCLIV, p. 917 et 924. Voir nº DCCCCXLIII, p. 914. Voir nº DCCCCXXXV, p. 907.
9 jun. 1300. — Vid. 10 jun. 1300

De una pecia terræ in parrochia de Limoiis, ex dono Heloini de Balisiaco.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 142, l. 1, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, Guillaume Thibout, garde de la prévosté de Paris, salut : Sachent tuit que nous, l'an de grace mil trois cenz, le vendredi après la Trinité, veymes unes lettres seellées du seel de la prévosté de Paris, contenanz la fourme qui s'ensuit :

A touz ceus qui ces lettres verront, Guillaume Thibout, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous fesons asavoir que par devant nous vindrent en jugement, en leurs propres personnes, Heloyn de Balisi, escuier, et damoiselle Agnès, sa fame, affermèrent en droit que il avoient, tenoient et poursuioient, du propre héritage dudit Heloyn, une pièce de héritage, contenant quatre vinz arpenz ou environ, que bois, que bruière, que pasture, que terre guaingnable, assis en la parroisse de Lymoux, en la dyocèse de Paris, tenant d'un bout, par devers Chaubuçon, au bois de Poumereit, et ensuient à ces meismes bout et à la terre au seigneur de Lymoux, et à l'autre bout, aus friches des Creiches, et l'un costé par desus tous, au lonc du chemin par où l'en va de Sarnay à Chaubuçon, jusques aus bois devant dit du Pomereit, et de l'autre, par desouz, tenant à la terre à la fame feu Tenart Gerin, et de lez, tenant au chemin de la valée de Lymoux, et ensuient à la terre Renout le Bestier et à la pasture et au pré qui fu Jehan Petit, clerc, de Chevreuse, et à la terre Robin d'Ardillert et à la terre à la fame feu Lambert Béraut : toute ladite pièce ou fié damoiselle Jehanne dou Coudray, fame jadis feu Hecart d'Escauz, jadis escuier, si comme il disoient. Toute laquele pièce de héritage, si comme elle se comporte, en plain et en larriz, en lonc et en lé, en haut et en bas, desus et desouz, excepté la terre au Breton, les devant diz Heloyn et damoiselle Agnès, sa fame, pour ce présenz par devant nous en jugement, vendirent chascun pour le tout, et recognurent et confessèrent en droit eus avoir vendu, et, par nom de pure et perpétuel vente, quitté, ottroié, desorendroit bonnement à touzjourz perpétuelment, à religieus hommes, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnay, à leur église et à leurs successeurs en icelle église, tout pour le pris de quatre vinz et dis livres de parisis, etc........................

Et avec ce, vint en jugement par devant nous ladite damoiselle Jehanne du Coudray, laquele, de sa bonne volenté, sans contrainte, voult, ottroia et conferma ladite vente, en la manière que il est dit et devisé par desus, et que lesdiz religieus et leurs successeurs tiengnent dès ores en avant à touz jours ledit héritage paisiblement, tout admorti tant comme à lui et à ses hoirs appartient ; et promist par son creant, et seurs l'obligation de touz ses biens et des biens de ses hoirs, que contre ce ne vendra, par lui ne par autre, à nul jour ou temps avenir. En tesmoign de ce, nous avons mis en ceste lettre le seel de la prévosté de Paris, l'an de grace mil trois cenz, le jeudi après la Trinité.

Et nous, ou transcript de ces lettres, avons mis le seel de la prévosté de Paris, sauf touz droiz, l'an et le jour desus diz.

Signé : « O. de Serqueuse.

Collation faite : « Ph. de Pontoise.

10 jul. 1300

Carta Johannis de Perier, de una masura apud Vernonem.

Original en parchemin. — Inv., p. 73, l. 3, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceuz qui ces lettres verront, Jehan Fuiret, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachez que par devant Denis Goville, clerc juré, Nicolas Gascoing, clerc, tabellion le roy à Vernon, à qui nous ajouston foi, furent présens Jehan de Perier et Jehanne, sa fame, de la parroisse Nostre-Dame de l'Isle, si comme eus disoient, et recognurent de leur boenne volenté avoir quittié et délessié, du tout en tout, à tousjours mez, à hommes relegieux, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnay, une masure assise en la parroisse Nostre-Dame de Vernon, entre le chemin le roy et Jehan Bellone, d'une part, et les hoirs Pierres Dehors, d'autre ; laquele masure eus tenoient desdiz relegieux par diz soulz parisis d'enuel rente, lesquiex cheent ; et pramistrent et jurèrent, etc.......

En tesmoing de laquele chose, nous, à la requeste des parties, avon seelé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil et trois cens, le dymenche après la saint Martin d'esté.

18 jul. 1300

Quomodo Ægidius, dictus Roucelin, dedit se et sua.

Original en parchemin. — Inv., p. 143, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Egidius, dictus Roucelin, de Abluis, clericus, attendens et considerans affectionem et devocionem quas habuit et habet erga religiosos viros abbatem et conventum monasterii Vallium Sarnaii, motu suo proprio et ex certa sui sciencia, non vi, non metu nec dolo ad hec inductus, ut dicebat, dedit, contulit et concessit, ex mera sua liberalitate, et recognovit coram nobis se dedisse, concessisse et contulisse omnia bona sua, mobilia et inmobilia, presencia et futura, acquissita et acquirenda, modo quolibet, in quibuscumque rebus, locis et dominiis consistant aut poterunt inveniri, seu quocumque nomine censeantur, in puram et perpetuam elemossinam, donacione facta simplici inter vivos, sine spe in posterum revocandi donum, prefatis religiosis et eorum monasterio ; nichil juris, dominii, possessionis, proprietatis vel actionis sibi retinendo in bonis et rebus mobilibus et inmobilibus predictis seu in aliquo premissorum ; cedens ex nunc et transferens, etc...........................

In cujus rei testimonium, sigillum curie Parisiensis, ad peticionem dicti donatoris, presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo CCCº, die lune ante festum beate Marie Magdalene.

Signé : « Dyonisius.

23 jul. 1300

De donatione octo solidorum augmentati census super quamdam domum apud Sanctum-Arnulphum.

Original en parchemin. — Inv., p. 140, l. 7, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis archidiaconi Carnotensis in decanatu Ruppifortis, salutem in Domino sempiternam : Noveritis quod Nicholaus de Furno, clericus, et Christiana, ejus uxor, recognoverunt se habere et possidere, ex proprio conquestu suo, quandam domum seu manerium, sitam apud Sanctum-Arnulphum, inter Domum-Dei, ex una parte, et domum Gaufridi Renoart, ex altera, in censiva et dominio religiosorum virorum abbatis et conventus Vallium Sarnaii, oneratam duobus solidis turonensibus annui census, in festo sancti Remigii persolvendis ; super quam domum asseruerunt et confessi sunt dicti conjuges se dedisse et contulisse, in puram et perpetuam elemosinam, predictis abbati et conventui et eorum monasterio, in perpetuum, octo solidos turonenses augmentati census, una cum duobus solidis censualibus antedictis, sine spe revocandi, donatione facta solempniter inter vivos, ita quod dicti religiosi super dictam domum decem solidos annui census, in dicto festo sancti Remigii, ex nunc in perpetuum percipient et habebunt : promittentes, etc.................

In cujus rei testimonium et munimen, ad petitionem dictorum conjugum, sigillum curie predicte presentibus litteris duximus apponendum, salvo jure cujuslibet. Datum anno Domini millesimo trecentesimo, die sabbati post festum beate Marie Magdalene.

Tome second Première moitié XIVe siècle 8 jan. 1301, n. s.

De venditione duarum peciarum terræ in territorio de Sarnayo.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 44, 1. A, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Guillaume Thibout, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous faisons assavoir que par devant Jehan de la Crois et Guillaume de Saint-Martin, nos clers jurés, ausquiex nous adjoustons foy plenière en tel cas ou en grigneur, et espécialment de nostre commandement envoiés à ce faict, furent présents en leurs propres personnes, nobles bons monseigneur Jehan de Sarnay, chevalier, sires de Sarnay en la dyocèse de Paris, et madame Maheut, sa fame, distrent et affermèrent par devant noz diz jurez par leurs seremenz, et chascuns d'aus pour tout sanz division, que il avoient, tenoient et poursoaient du propre héritage dudit monseigneur Jehan de Sarnay touz les héritages ci desouz nommés : c'est assavoir quinze arpenz et demi et quatre perches à la perche le roy de terre arable, séanz au terrouer de Sarnay en une pièce, tenant d'une part au chemin de Champ-Houdri, et d'autre part au chemin de la Maladerie de Sarnay, aboutissant d'une part à la terre de hommes religieus et honestes, l'abbé et le couvent du Vau de Sarnay, et d'autre part aboutissant à la terre aus hoirs feu Jehan de Villeray, jadis escuier, mouvans en fié de monseigneur Guy, chastelain de Neaufle ; de rechief sis arpenz un quartier cinc perches et demie, à la perche desus nomée, de terre arable, séans ou terrouer desus nommé, tenanz d'une part à la terre desus nomée, et d'autre part à la terre aus Hospitaliers de Champ-Houdri, en la censive des devant diz nobles, si comme il disoient. Lesquelles deus pièces de terres arables les devant diz monseigneur Jehan de Sarnay, madame Maheut, sa fame, recognurent et confessèrent avoir vendu, otroié, quitté et délessié à homes religieus et honestes, l'abbé et le couvent du Vau de Sarnay et à leurs successeurs, pour le pris de douze vinz deus livres quatre solz de Paris. Et promistrent, etc..........................

En tesmoing de toutes ces choses, nous avons mis en ces lettres, à la relacion de nos diz clers jurez, le seel de la prévosté de Paris, en l'an de grace mil trois cenz, le diemenche après la Thifayne.

Dans le même mois de janvier 1301, Gui de Chevreuse, chevalier, châtelain de Neaufle, et Jeanne, sa femme, confirmèrent la vente faite par Jean de Cernay. (Inv., p. 44, 1. A, nº 6.) — Ils renouvelèrent cette confirmation en 1302, le vendredi, fête de saint Barthélémy (24 août). (Inv., p. 404, 1. 6.) Sceau et contre-sceau en cire brune, sur double queue de parchemin. Sur le sceau, une fleur de lis dont les pétales latéraux s'arrêtent au cordon qui tranche la fleur de lis et que traversent les deux étamines ; accostée à senestre d'un châtelet, et à dextre d'un écu mi-parti de Navarre et do Champagne. Légende : [† Sigill. prepo]sitvre Parisien. — Contre-sceau : écu à trois fleurs de lis, posées deux et une. Légende : † Contras. ppoitvre Pars. — Nous avons déjà fait remarquer l'emploi des trois fleurs de lis sur le sceau du bailliage royal de Gisors ; le même emploi est ici d'autant plus digne d'attention que le sceau de la prévôté de Paris et celui de la grande chancellerie étaient les seuls sceaux royaux, et que le premier était exclusivement employé en l'absence du grand. Nous trouvons donc ici une nouvelle preuve de la réduction des fleurs de lis au nombre de trois, faite antérieurement à la fin du treizième siècle. Le sceau qui nous occupe est le troisième type connu de ceux employés par le Châtelet de Paris. Il a été employé depuis 1289 environ (Arch. de l'emp., S. 1287), et a servi au moins jusqu'en 1302 (Ibid., L. 1206). C'est le premier, au contre-sceau duquel les fleurs de lis apparaissent au nombre de trois. A. M.
24 feb. 1301, n. s.

De commutatione habita cum Guillelmo Ad-Canes quarumdam terrarum apud Tilliacum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 78, 1. 7, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceuz qui ces lettres verront, Jehan Fuiret, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachez que par devant Denis Goville, clerc juré, Nicolas Gascoing, clerc, tabellion le roy à Vernon, à qui nous ajouston foi, furent présenz Guillaume As-Chiens et Aalis, sa fame, et recognurent que eus avoient donné, quittié et délessé, à tousjours mez, en pure eschange, à hommes relegieux, l'abbé et le couvent de Sarnay, une pièce de terre, assise en la parroisse de Tilly, entre Helyes le Verdier, d'une part, et lesdiz relegieux, d'autre, pour deus pièces de terre assises, l'une entre les moingnes de Sauxeuse, d'une part, et lesdiz relegieux, d'autre, et l'autre entre Robin du Moutier, d'une part, et Guillaume Bouvelot, d'autre, à tenir, à avoir et à pourseer par droit héritage l'eschange dessusdit as diz relegieus et à leur successeurs, franchement, quittement et em pes, sanz nulle réclamance des diz Guillaume et Aalis et de leur hers affere dès ore en avant, par reson d'éritage, de douaire, de mariage encombré ou par autre reson quele que elle soit ou puist estres, si comme eus promistrent et jurèrent, etc............

En tesmoing de laquele chose, nous, à la requeste des parties, c'est assavoir de Guillaume et Aalis, sa fame, avon seelé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autri. Ce fu fet l'an de grace mil et trois cenz, le vendredi feste saint Matias, apostre.

Voir nº DCCCCLXXXII, t. I, p. 969.
28 mart. 1301, n. s.

De venditione septem quarteriorum terræ apud Herboviller.

Original en parchemin. — Inv., p. 146, l. 1, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces lestres verront, Pierre, dit le Baillif, prévout de Chevreuse, salut : Saichent tuit que par devant nous vindrent en droit Nicholas, [dit le Prévost, clerc, bourgeois de Chevreuse, et A]veline, sa fame, recognurent eus avoir venduz, quittez, otroiez et délessiez, à tourjouz mes et en nom de pure vente, sanz cause de rapel, à religieus hommes, l'abbé et le covent des Vaux de Sarnay, environ sept qu[artiers............] pièces, ou terrouer de Herboviller ; c'est assavoir cinc arpenz et demi, tenanz de une part et de autre audiz religieus, et de autre cousté à la terre au prieur de Saint P.........., au chemin de Chevreuse à Bonelle, en la censive desdiz religieus, chargiez en quatre souz parisis de présent cens, sanz nulle autre charge, renduz chacun an le jour....... tenant de un cousté et de autre, et de un des bouz, à la terre desdiz religieux, et de autre, à la terre desdiz vendeeurs, que il tient du Temple, tenuz desdiz religieux ; movant les cinc arpenz et demi du propre conquest audit Nicholas, si comme il dissoient, et arpent et demi de son propre héritage, si comme il dissoit. C'est a[ssavoir pour et moyennant le] pris de vint livres parisis, baillez et livrez desdiz acheteurs en peccune nonbrée, si comme les diz vendeurs le confessent ; renunçant, etc....

En tesmoing de ce, nous avons ces lestres seellées du seel de la prévosté de Chevreuse. Ce fu fait l'an de grace mil trois cenz, le mecredi devant Paques, ou mois de mars.

Cette charte est en partie déchirée, et l'écriture a en plusieurs endroits été détruite par l'humidité.
Mai. 1301

De donationibus Petri de Gaseranno.

Original en parchemin. — Inv., p. 95, l. 1, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Petrus de Gazeranno, armiger, dominus de Orfino, et Maria, ejus uxor, salutem in Domino : Notum facimus quod nos, ob remedium animarum nostrarum et antecessorum nostrorum, concedimus et donamus, donatione facta sollempniter inter vivos, in perpetuum, sine spe revocandi, dilectis nostris viris religiosis abbati et conventui Vallium Sarnaii triginta arpenta nemorum que dicuntur nemora de Pouyers, contigua, ex una parte, nemoribus Templariorum, et ex altera, nemoribus de Essartis, et triginta arpenta nemorum sita in communitate nemorum deffuncti Symonis de Pouyers, fratris ejus, et viginti quinque arpenta nemorum, sita in communitate nemorum de Alneolo, et sex viginti et duodecim arpenta nemorum que vocantur nemora de Diluviis, contigua, ex una parte, nemoribus de Alneolo, et ex altera, nemoribus liberis de Orfino ; et in omnibus aliis nemoribus, ubicumque sint, pertinentibus dominio de Orfino, pascua sive pasturas quibuscumque pecoribus seu animalibus suis, que habent vel habituri sunt de cetero apud Orfinum, sine aliquo redditu, exactione vel costuma ab eisdem religiosis nobis vel nostris heredibus in perpetuum solvendis. Insuper concedimus et donamus per totam terram nostram exitum et reditum, pro suis pecoribus seu etiam animalibus, eundo et redeundo in predictis pascuis seu pasturis, et pro aqua haurienda ad usum domus de Orfino predictorum abbatis et conventus. Et quia homines de Orfino possunt, in dictis nemoribus nostris, elapso quinquennio post excisionem eorumdem nemorum, ponere animalia sua ad pascendum, ex usu et longa consuetudine hactenus approbata, volumus et concedimus quod eadem libertate gaudeant dicti religiosi sicut prefati homines de Orfino. Damus insuper supradictis religiosis ne pecora seu animalia sua possint extrahi a nobis sive a nostris ad aliquam prisionem extra Orfinum pro aliquo forefacto nobis vel nostris illato ab eisdem in nemoribus antedictis ; set cum forefecerint in dictis nemoribus apud Orfinum in curia presbiteri teneantur ; et ne cogantur prefati religiosi a nobis seu a nostris solvere majorem emendam de suis animalibus cum forefecerint quam solent homines de Orfino de suis solvere, videlicet unum denarium pro quolibet animali. Promittentes, etc..................

In cujus rei testimonium et munimen, presentes litteras dedimus dictis religiosis sigillorum nostrorum munimine roboratas. Actum anno Domini millesimo trecentesimo primo, mense maii.

On lit dans l'Inventaire et sur la chemise de cette pièce : Prétendu titre à ne pas mettre en lumière pour raison facile à connaître par le vu et la lecture d'iceux. — A l'original se trouve joint un vidimus non signé, non scellé et non daté, donné par J. Prunelé, seigneur de Gazeran. Un autre vidimus fut donné en juin 147l par le bailli de Gallardon. Le même titre se trouve encore transcrit, d'après l'original, au fº 256 vº de la Déclaration de 1511.
3 jul. 1301

Carta Philippi de Moreigniaco de quitancia quatuor librarum turonensium.

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, magister Philippus de Moreigniaco, domini regis Francorum clericus, inquisitor ab eodem deputatus super novis acquisitis factis a personis ecclesiasticis et ignobilibus in prepositura Parisiensi et ejus ressorto, salutem in Domino : Noveritis nos, nomine domini regis et pro eo, recepisse et habuisse, in pecunia numerata, quatuor libras turonenses a viris religiosis abbate et conventu de Vallibus Sernay, pro financia acquisitorum suorum, scilicet viginti solidorum annui redditus seu census, de legato domini Petri, quondam de Melesenco, militis, super census predicti militis percipiendorum annuatim, acquisitorum titulo gratuito pro tempore secunde ordinationis : quittantes de predicta pecunie summa predictos religiosos, nomine domini regis et nostro, penitus et expresse ; quod omnibus quorum interest et interesse potest tenore presentium intimamus. In cujus rei testimonium, litteris presentibus sigillum nostrum duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCCº primo, die lune post festum beatorum Petri et Pauli, apostolorum.

Philippe de Morigny était chanoine de Douay, et avait été ramené de Flandre par Charles de Valois, frère du roi, lors de sa campagne de 1300. L. M. On connaît toute l'irritation que causèrent ces édits de finance parmi les gens d'église. Bernard de Saisset, le nouvel évèque de Pamiers, alla jusqu'à traiter publiquement le roi de faux monnayeur ; ce propos rapporté à Philippe le Bel fut la cause de l'emprisonnement de l'évèque, et par suite des différends du roi avec Boniface VIII. L. M. Cette pièce fut vidimée par Philippe le Bel au mois de mai 1304, en même temps que l'acte du 9 décembre 1301. (Voir nº DCCCCXCVIII pour la formule de ce vidimus.)
18 oct. 1301

" Qualiter Johannes de Brueriis dedit omnia bona sua. "

Original en parchemin. — Inv., p. 130, l. 1, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Johannes de Brueriis, clericus, Parisiensis diocesis, attendens et considerans, etc...........

In cujus rei testimonium, sigillum curie Parisiensis, ad petitionem dicti donatoris, presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo CCCº primo, die mercurii post octabas festi beati Dyonisii.

La formule de ces donations est toujours la même : nous l'avons déjà transcrite tout au long au nº DCCCCXC, t. I, p. 980 ; nous ne la reproduirons donc plus à l'avenir ; et parmi les nombreux actes de cessions semblables faites à l'abbaye, nous ne mentionnerons que celles qui nous paraîtront mériter un souvenir, soit par quelque clause spéciale, soit par le nom du donateur.
9 dec. 1301

De financia super acquisitis ab abbatia Vallium Sarnaii.

Original en parchemin. — Inv., p. 27, l. L. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Philippus de Moreigniaco, canonicus Duacensis, domini regis Francorum clericus, ad recipiendas financias super acquisitis a personis ecclesiasticis et ignobilibus in Rothomagi, Caleti, Gisorcii, Cadumensi, Constanciensi balliviis et eorum ressortis, ab eodem domino rege deputatus, salutem in Domino : Noveritis quod abbas et conventus Vallium Sarnaii, juxta tenorem secunde ordinacionis domini regis super retinendis perpetuo acquisitis a quinquaginta quinque annis citra, mecum finaverunt per quinquaginta tres libras parisienses de hiis que secuntur : Videlicet, de sex peciis terre : prima sita est au Ronondel, inter terram Roberti de Bosco, ex una parte, et terram heredum de Gyencourt, ex altera, in feodo de Cauda de Ez ; secunda sita est au Renondel, inter terram Roberti Hainfray, ex una parte, et Robinum de Gyencourt, ex altera, in feodo eodem ; que due pechie continent duas acras et dimidiam ; item dimidia acra in Renondel, inter terram Petri le Camus, ex una parte, et terram molendinarii de Tilly, ex altera, in feodo de Baudemont ; item dimidia acra au Buysson Refoulé, inter terras dictorum religiosorum, ex utraque parte, in feodo de Baudemont ; item dimidia acra in chemino de Heubecourt, inter terram Philippi Bouvenel, ex una parte, et terram uxoris Gileberti Goires, ex altera, in feodo de Salicosa ; item dimidia acra in Braquebuef, inter terram dictorum religiosorum, ex una parte, et terram Johannis, dicti Latire, ex altera, in feodo Helye de Flouri ; item dimidia acra in chemino de Andeliaco, inter terram dictorum religiosorum, ex una parte, et terram Johannis le Desree, ex altera, in feodo domini Hugonis de Villaribus ; item dimidia acra in Boc-Huon, inter terram Petri, dicti le Camus, ex una parte, et terram de Salicosa, ex altera, in feodo de Baudemont ; item una acra et dimidia au Ronondel, inter terram Robini de Gyencourt, ex una parte, et terram heredum Philippi Bouvenel, ex altera, in feodo domini Hugonis de Coupigny ; item quinque virgate terre a Guillelmo As-Chiens, site in parrochia de Tilly, inter terram dictorum religiosorum, ex una parte, et terram Helye Viridaris, ex altera, in feodo monialium de Thesauro Beate Marie per escambium pro aliis quinque virgatis terre emptis ; item per modum emptionis dimidia acra de Andrea Anglico, inter terram dictorum religiosorum, ex una parte, et Petri Renout, ex altera, in feodo monialium de Thesauro Beate Marie ; item una acra de Laurencio de Tourny ad Maram-Beneeton, inter terram dictorum religiosorum, ex una parte, et Guillelmi, dicti Pointel, ex altera, in feodo Johannis de Guyencourt ; item una acra terre de Laurencio de Tourny versus Tillyacum, inter terram Egidii le Berchier, ex una parte, et Robini Loe, ex altera, in feodo de Baudemont ; item una acra de Petro Pelliparii ad Maram-Gaufridi, inter terram Dyonisii le Caron, ex una parte, et cheminum regalem, ex altera, in feodo de Penoilleusc ; item una virgata terre de Roberto Loydart, inter terram dictorum religiosorum, ex una parte, et terram Petri Renou, ex altera, in feodo Petri, dicti le Camus ; item dimidia acra de Roberto Loydart versus Cailloel, inter terram de Salicosa, ex una parte, et viridarium, ex altera, in feodo Sancti Lazari de Vernon ; item dimidia acra de Matheo le Caron, inter terram dictorum religiosorum, ex una parte, et viridarium, ex altera, versus Callouel, in feodo Sancti Lazari de Vernon ; item due pecie terre de Petro de Allodiis, que continent dimidiam acram, inter terram Egidii le Berchier, ex una parte, et Johannis le Gous, ex altera, in feodo Helie de Flouri ; item una acra a Matheo de Tourny, in feodo Johannis de Gyencourt, sita in parrochia de Heubecourt, inter terram Roberti Honfroi et heredum Richardi Baudoym, ex altera ; item viginti perche de Roberto Dare, in feodo Johannis de Gyencourt, inter terram Symonis le Mercier, ex una parte, et dicti Friquet, ex altera ; item tres acre empte a Petro le Camus, in feodo Helye de Flouri, site en Braquebuef ; item apud Longuamvillam, octo solidi redditus in feodo Galteri Hau......., ex dono Henrici de Tylli, super quamdam masuram ; item apud Tylliacum quatuor libras et duos capones redditus, emptos a presbitero dicto de Semares, in feodo Helye de Flouri ; item ibidem septem solidi parisienses et unus capo empli ab Anzere de Tourny, in feodo de Baudemont ; item septem solidi super unum stalum retro Sanctum Jacobum Vernonensem, empti ab Alermo de Treleyo, in feodo domini regis ; item triginta et duo solidi empti a domino Galtero de Corbya, milite, in ipsius feodo, super unam domum sitam in vico Sancti Jacobi Vernonensis. Per receptionem cujus financie concessi predictis abbati et conventui quod predicta in perpetuum teneant, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, salva in predictis domini regis justicia et salvo in aliis jure ipsius domini regis et jure in omnibus alieno. In cujus rei testimonium, sigillum meum duxi presentibus litteris apponendum. Datum anno Domini millesimo CCCº primo, die sabbati post Conceptionem beate Marie.

Cette pièce de terre et celle qui suit, données à l'abbaye par Jacques de Grey, prevôt de Vernon, sont mentionnées dans une confirmation de Gacé de la Queue-d'Aez, du 19 mai 1299. Voir nº DCCCCLXXX, t. I, p. 968. Elles se trouvent de nouveau citées, avec les sept autres pièces suivantes, dans un acte d'échange fait entre ce même Jacques de Grey et l'abbaye, le 20 mai 1300. Voir nº DCCCCLXXXVII, t. I, p. 976. Voir nº DCCCCLXXIV, t. I, p. 961. Voir nº DCCCCLXIV, t. I, p. 953. Voir nº DCCCCXXXI, t. I, p. 903. Voir nº DCCCCLX, t. I. p. 950. Voir nº DCCCCLXXVII. t. I, p. 965. Voir nº DCCCCLXVII. t. I, p. 955. Voir nº DCCCCLXX, t. I, p. 959. Voir nº DCCCCLXVIII, t. I, p. 956. Voir nº DCCCCXLIX, t. I, p. 919. Voir nº DCCCCLXII, t. I, p. 952. Voir nº DCCCCLXI, t. I, p. 951.

Cette pièce fut vidimée en mai 1304 par le roi Philippe le Bel avec celle du 3 juillet 1301. (Voir nº DCCCCXCVI, p. 6.) Voici la formule de ce vidimus :

« Philippus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus tam presentibus quam futuris nos infrascriptas litteras vidisse, formam que sequitur continentes :

« Nos autem financiam seu financias predictas, prout suprascripte sunt, ratas et gratas habentes, easdem volumus, laudamus et tenore presentium approbamus, concedentes eisdem religiosis ut ipsi et successores eorum predicta sic acquisita in posterum tenere possint, absque prestatione financie et absque coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, salvo in omnibus aliis jure et nostro et quolibet alieno. Quod ut ratum et stabile perseveret, presentes litteras sigilli nostri fecimus appensione muniri. Actum Parisius, anno Incarnationis Dominice Mº CCCº quarto, mense maii. « (Inv., p. 27, l. 4.)

10 mart. 1302, n. s.

Symonetus de Villa-Regis dedit se et sua.

Original en parchemin. — Inv., p. 44, l. A, nº 1 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, salutem in Domino : Notum facimus quod Symonetus de Villa-Regis, armiger, attendens et considerans, etc.................

In cujus rei testimonium, sigillum curie Parisiensis, ad petitionem dicti donatoris, presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini Mº CCCº primo, die sabbati ante Brandones.

Le même jour, un acte exactement semblable, mais en français, fut passé devant Guillaume Thiboust, garde de la prévôté de Paris. Le seul renseignement nouveau qu'on trouve dans ce second acte est celui-ci : « Symon de Villerez, escuier, filz jadis feu Jehan de Villerez et de feu Ysabel, jadis sa fame. »

En 1302, le 25 juillet, Jean de Cernay et Mahaut, sa femme, confirmèrent le don fait par Simonnet de Villeroy. (Inv., p. 44, l. A, nº 2.) — Ils renouvelèrent cette confirmation en 1322, en présence de Gui de Chevreuse et de Jeanne, sa femme, qui, de leur côté, amortirent les terres données par Simonnet de Villeroy. (Inv., p. 30, l. W.)

24 mart. 1302, n. s. — l'id. mai. 1304

De financia super acquisitis a nobis in præpositura Parisiensi.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 27, l. 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

« Philippus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus universis tam presentibus quam futuris, nos litteras infrascriptas vidisse, formam que sequitur continentes :

A touz ceus qui ces lectres verront, nous, Jehan de Monci, enquesteur député de par nostre seigneur le roy de France des acquès que les églises et les religieus ont fait en la prévosté de Paris et en resort d'icelle, et des fiez qui sunt en main de non nobles, faisons assavoir que nous avons eu et receu de religious hommes, l'abbe et le couvent du Vau de Sarnay, de l'ordre de Cistiaus, ou non de nostre seigneur le roy devant dit, pour leur acquez depuis cinquante ans et de plus qu'il ont faiz en ladite prévosté et en resort, c'est assavoir de IIIIxx arpens de bruyères et de pasturages ou environ, séanz entre Chaumuce et les Crèches, et de vint et un arpent et un quartier et neuf perches ou environ de terre arable ou terrouer de Sernay, qui valent et sont prisié par an de rente seize livre ou là entour, soissante et quatre livres de Paris de la finance des quatre années ; desquex deniers devant diz, nous nous tenons pour bien paiez, et en quitons lesdiz religious à touzjours, sauf le droit de nostre seignour et l'autrui, s'il i est. En tesmoing de laquel chose, nous avons scelé ces lettres de nostre seel, qui furent fetes l'an de grace mil trois cenz et un, le samedi veille Nostre-Dame en marz.

Nos autem predictam financiam et omnia et singula rata et grata habentes, eadem volumus, laudamus et tenore presencium approbamus, concedentes eisdem religiosis quod ipsi et successores sui predicta acquisita, ut superius sunt expressa, teneant im posterum et tenere possint perpetuo, absque coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, absque prestatione financie cujuscumque, salvo in omnibus aliis jure nostro et quolibet alieno. Quod ut ratum et stabile perseveret, presentes litteras sigilli nostri fecimus appensione muniri. Actum Parisius anno Domini millesimo CCCCº quarto, mense maii.

20 aug. 1302

De venditione unius peciæ vineæ apud Vernonem.

Original en parchemin. — Inv., p. 73, l. 3, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceuz qui ces lettres verront, Johan Fuiret, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachez que, par devant Pierre du Port, clerc, tabellion juré nostre sire le roy à Vernon, furent présens Guillaume du Nuefchastel et Nichole, sa fame, de la paroisse Sainte Geneviève de Vernon, si comme eus disoient, et recognurent que eus avoient vendu, quité et délessié, à touz jours mez, par non de vente, à hommes religieuz, l'abé et le couvent de Sernay, une pièce de vingne, assise en la parroisse Nostre Dame de Vernon, entre lesdiz religieus, d'une part, et Johan du Boiz, d'autre, pour trente soulz parisis, etc..............

En tesmoing de laquele chose, nous, à la requeste des parties, avon seelé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autre. Ce fu fet l'an de grace mil troiz cenz et deuz, le lundi après la mi-aoust.

25 aug. 1302

De donatione unius peciæ vineæ apud Vernonem.

Original en parchemin. — Inv., p. 82, l. 10, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceuz qui ces lettres verront, Johan Fuiret, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachez que, par devant Pierre du Port, clerc, tabellion juré nostre sire le roy à Vernon, furent présens Richart Mugoe et Tièce, sa fame, de la paroisse Nostre Dame de Vernon, et donnèrent, quitèrent et délessèrent, à touz jours mez, en pur don, à homes religieus, l'abbé et le couvent de Sernay, une pièce de vingne, assise en ladite parroisse, entre lesdiz religieuz, d'une part, et le prieur de Chaufours, d'autre, pour le salu de leur ames, et pour estre aqueillis és biensfez espiritueus desdiz religieuz, etc..............

En tesmoing de laquele chose, nous, à la requeste des parties, avon seelé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil troiz cenz et deuz, le samedi jour de feste saint Loys.

En 1308, le vendredi devant la Saint-Simon et Saint-Jude (25 oct.), le même Richard Mugoe et Tiesse sa femme donnèrent à l'abbaye des Vaux de Cernay un demi-quartier de vigne el trelle de Croquet, en la paroisse de Vernon, chargé de cinq pots de vin envers la dame des Barres, et de trois sous de cens envers Eudes Lohier ; plus un demi-quartier de vigne, el trelle de l'Érable, en la même paroisse, chargé d'un demi-baril de vin blanc dû à Jehannot de Villiers, et de dix-neuf deniers et maille de cens à Nicolas le Pelé ; enfin un quartier et demi de vigne à la même treille, chargé de six pots de vin envers Guillaume de la Lande, chevalier. (Inv., p. 81, l. 10, nº 9.)

En 1313 (n. s.), le samedi après la Nostre Dame en mars (31 mars), les mêmes font don à l'abbaye de XXVIII deniers parisis de rente annuelle à prendre sur une pièce de vigne, ou trele des Doueres. (Inv., p. 75, l. 4, nº 16.)

Enfin en 1316, le mardi après la Sainte-Croix en mai (4 mai) Tièce Mugoe, jadis femme de Richard Mugoe de Gamilly, reconnaît avoir donné à l'abbaye une pièce de vigne appelée Perrousel, en la paroisse de Vernon, à la treille de l'Érable. (Inv., p. 76, l. 5, nº 9.)

27 aug. 1302

" Littera domini Johannis de Villa Petrosa, de XI libris parisiensibus annui redditus, videlicet VI libris apud Nealpham et V libris apud Villaines. "

Original en parchemin scellé.. — Inv., p. 27, l. K. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui verront et orront ces présentes lectres, je, Jehan de Villepereur, chevalier, et je, Jehanne, sa femme, saluz en Nostre Segneur : Sachent tuit que, por la dévocion et l'amor que nous et noz antécesseurs avons eu et avons encore envers l'abbé et le couvent des Vaux de Sarnay et leur église, et por le salu et le remède de noz ames et des amez de nos antécesseurs dessus nommez, nous avons donné et otroié, et par ces présentes lectres donnons et otroions aus devant diz religieus, abbé et couvent et à leur église, où nous élisons desorendroit nos sépultures, ou revestière de ladite église, devant l'autel que nous proposons à faire illeques et amander ledit revestière en forme et en manière de chappelle, dix livres parisis de rente pardurable ; c'est assavoir chascun de nous cent solz parisis sur son propre héritage : je, devant dit Jehan, chevalier, cent solz parisis sur dix livres de parisis que j'ai et reçois chascun an, à la feste saint Denis, sur la prévosté de Nealphe le Chatel, à peine de trois solz chascune semaine, toutefoiz que passera terme de paiement, dont je sui en foi et en hommage du chastelain de Nealphe, mon chier cousin, sire dudit leu. Et je, Jehanne devant dite, cent solz parisis, à prandre chascun an, à la feste saint Remi, sur noz cens de Villaines, par les mains de ceus qui les recevront, senz nul empeschement, sur peine de dix et oit deniers à prandre et à recevoir audiz religieus toutes les semaines qu'en sera défaillent de paiement, lendemain de ladite feste passé ; et se lesdiz cens ne pooient soufire à ce que les diz religieus ne peussent estre paiez de la devant dite somme au devant dit terme, je weill et otroi, establis et commant que le remenant leur soit paié, sur la peine devant dite, sur mes rentes de ladite ville, landemain de Noël, en quele que chose que il soient. Lesquels dix livres nous leur asseurons, à la vie et à la soutenence d'un moine prestre que il establiront pour célébrer une messe pardurablement pour nous et noz amis en ladite église, oudit revestieure, quant la chappelle sera construite, et jusques alors à l'autel plus prochein, c'est assavoir, tant comme nous vivrons ensemble, chacun jour du Saint-Esperit ; et quant l'un de nous morra, l'un jour du Saint-Esperit et l'autre des Morz ; et quant les deus, chascun jour por les Morz : et se lesdiz religieus estoient défaillenz de ce faire, si comme il est devisé, que il feust seu certeinement, nos hers porroient retenir la devant dite rente jusques à tant que il acomplississent le devant dit servise. En tesmoing et en confermement de toutes ces choses, nous avons seellé ces présentes lectres de noz propres seaus. Données l'an de grace mil troiz cenz et deus, le lundi d'après la feste saint Barthelemi.

En 1310, la vigile de la Nativité Notre-Dame (7 sept.), Jean de Villepreux ajouta pour l'escroissement de ladicte chapelerie vingt sols parisis de rente sur la prévôté de Neaufle ; et en 1331 (n. s.), le vendredi devant les Brandons (15 février), Pierre, Guy et Jehan de Villeperreu, écuyers, freres, confirmerent ce don de six livres de rente fait par leur père sur la prévôté de Neaufle-le-Châtel. Inv., p. 100, l. 1. nº 16.

Deux sceaux en cire brune sur double queue de parchemin.

Sceau de Jean de Villepreux. — Rond, de..... à deux léopards de..... Légende : S..... nis. de Villep..... — Ce sceau ne diffère que par sa moindre dimension de celui de Godefroy, dit Bataille, rapporté en 1266, décrit t. I, p. 623, et gravé pl. VIII, nº 2. La similitude des armoiries de ces deux personnages, appartenant à la même localité, nous semble établir entre eux, sinon une filiation directe, au moins une proche parenté.

Sceau de Jeanne. — Ogival ; une dame tenant un faucon sur le poing gauche et une fleur de la main droite. Légende : .....hane de Gviancourt, dame de Vileperevr. — Ces deux sceaux, l'un par ses armoiries et l'autre par sa légende, jettent une grande lumière sur la généalogie et sur l'alliance de Jean de Villepreux. A. M.

Aug. 1302

De compositione cum Guidone, domino de Alneolo, super campiparte et redditibus in Bosco-Gachonis.

Original en parchemin. — Inv., p. 140, l. 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceulx qui verront et orront ces présentes lettres, nous, Guillaume, dit abbé des Vaulx de Sarnay, et tout le couvent d'icelluy lieu, et nous, Guy, chevalier, sires de Aneel, faisons assavoir que comme contends ou débat feust meuz ou s'actendit à mouvoir entre nous diz religieux, d'une part, et nous, Guy d'Auneel, d'autre part, pour la raison de la moitié d'un champart et de rentes en deniers, en grain, en corvées et en aultres choses, assises au Bois-Gaston, en la parroisse de Sainct Remy-lez-Auneel, lesquelz champars et lesquelles rentes nous, diz religieux, disions et affermions que monsieur Guy, jadis seigneur d'Auneel, eau de monseigneur Guy, à présent seigneur d'Auneel, et madame Letice, sa femme, dame de Montigny, nous avoient donné en pure aumosne, et pour prier pour eulx en nostre église après le décès de celluy qui plus vivroit, toutes les choses dessus dictes ; et disions encores que le père et la mère monsieur Guy, à présent seigneur d'Auneel, avoient ledit don confermé et octroié. Et nous Guy, sires d'Auneel, disions encontre que ledit don n'avoit oncques esté fait en la manière que lesdits religieux disoient ; et se il estoit trouvé par aucune aventure que ledit don eust esté fait, si comme lesdits religieux disoient, si disions nous que il estoit de nulle value pour ce que monseigneur Guy, nostre eau, leur avoit donné après la mort de nostre eaule et à la vie de madame Letice, marastre nostre père ; laquelle n'y povoit riens donner és choses dessus-dictes comme elle n'y eust riens. Et parce que ou temps que lesdits religieux disoient que le don leur avoit esté fait, nostre père et nostre mère vivoient, et estoient en communaulté ovecques nostre eau et ovecques madame Letice, sa femme, marrastre nostre père, lequel nostre père et nostre mère audit don ne s'octroièrent oncques ; et par ceste raison et par plusieurs autres, nous disons que ledit don ne valoit riens. A la parfin, nous, diz abbé et couvent des Vaulx do Sarnay, et nous, Guy, sire d'Auneel, de tous les débaz dessusdiz, pour le bien de paix et par le conseil de noz amis, avons accordé et pacifié ensemble en la manière qui s'ensuit : C'est assavoir que nous, diz religieux, avons quictié et délaissié du tout en tout audit monseigneur Guy, seigneur d'Auneel, et à ses hoirs, pardurablement, ledit champart et toutes les rentes dessusdictes, en transportant audit seigneur d'Auneel et en ses hoirs tout le droit, la propriété et l'action que nous avions ou pouvions avoir oudict champart et ésdictes rentes par quelque raison que ce feust, sans jamais riens réclamer. Et nous, Guy, sires d'Auneel, pour le bien de paix et pour nostre travail racheter, et pour ce que nous ne voulons pas que les prières de nostre eau, de nostre père et de nostre mère et de noz devanciers feulent délaissées en l'église des Vaulx, donnames et avons donné ausdiz abbé et couvent cent solz tournois de rente, à prendre et recevoir, chacun an, perdurablement, en nostre meson d'Auneel, aux huitiennes de la sainct Martin d'iver ; lesquelz cent solz tournois de rente nous promectons à rendre et à paier au terme devant dit ausdiz religieux ou à leur commandement apportant lettres de quictance sans aultre procuracion demander, soubz douze deniers de peine à rendre chacune sepmaine, aussi bien comme le principal, ovecques tous coustz, despens, déperz et dommages, que lesdiz religieux auroient et soustendroient par deffault de paiement dessusdit. Et en tesmoing de toutes les choses dessusdictes, nous, diz religieux, et nous, Guy, sires d'Auneel, chevalier, avons mis noz sceaulx pendens en ces présentes lettres. Et nous, Marguerite, dame d'Auneel, femme dudit monseigneur Guy, le don dessusdit fait ausdiz religieux, loons, approuvons et octroyons, et promectons, etc..........

En tesmoing de ceste chose et à plus grant fermeté avoir, nous avons mis en ces présentes lettres, oveques les seaulx dessusdiz, nostre propre seel. Ce fut fait l'an de grace mil trois cens et deux, ou mois d'aoust.

Voir en effet l'acte de donation fait par Guy. seigneur d'Auneau, en janvier 1266, et confirmé à la même date par Guy. son fils (nº DCLXIII. t. I. p. 617).

En 1322, le jeudi dans les féries de Pâques (15 avril), Guy, seigneur d'Auneau, reconnait devoir à l'abbaye vingt livres tournois pour quatre années d'arrérages.

En 1336, le mercredi après Penthecouste (22 mai), reconnaissance analogue de trente livres tournois pour six années d'arrérages.

Cet acte fut vidimé, avec les deux reconnaissances de 1322 et de 1336, en février 1391 (n. s.) et en janvier 1472 (n. s.).
27 oct. 1302

De venditione unius horti apud Maudestour,

Original en parchemin. — Inv., p. 6, l. B, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Henri des Guez, prévost de Mally le Chastel, salut : Sachent tuit que par devant nous vindrent en leur propres personnes Guillaume Bourdot et Angnes, sa fame, et recognurent et confessèrent eus avoir vendu, et par nom de pure vente avoir quitté, otraié et délessié à religieus homme l'abbé et le couvant des Vaus de Sernoy, un jardin, si comme il se comporte, séant à Maudestour, tenant d'une part à Guillaume de Chaponnal, et d'autre part ausdiz religieus, tenu de Richart aus Babos, à trois mailles de pur cens, sanz nulle autre cherge, poiez par an, le premier dimanche de Quaresme ; vendu ledit jardin le pris de quatre livres parisis, etc......

En tesmoing de ce, nous avons scellé ces lettres du seel de la prévosté de Mally-le-Chastel. Ce fut fet l'an mil CCC et deux, la veille de la saint Symon et saint Jude.

17 nov. 1302

" Gillebertus Renoust, " dedit abbatiæ se et sua.

Original en parchemin. — Inv., p. 96, l. 3, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Jehen Fuiret, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachiez que par devant Pierres du Port, clerc juré nostre sire le roy, tabellion à Vernon, fu présent Gillebert Renout, de la paroisse de Héricourt, et recongnut que il s'estoit rendu et donné lui et tous ses biens, muebles et non muebles, à Dieu et à Nostre Dame des Vaus de Sarnai, et à l'abbé et au couvent de cel meimes lieu, espéciaument dis pièces de terre et une meson, desqueles dis pièces de terre desusdites les cinc en sunt assises en la paroisse de Heubecourt, c'est asavoir la première pièce au Mur Gris, entre la terre de Sauceuse, d'une part, et la terre Robert de Giencourt, de l'autre, par sis souls de tournois au fiex mestre Philippe de Tourni, et par deus souls parisis de rente à Sauceuse ; la seconde entre la terre Guillaume Bouvelot, d'une part, et la terre Rad..... la Vieille, de l'autre, par deus souls et demi et demie geline à Noel, et deus souls et demi à la Nativité de saint Jehan Baptiste, à Jehenin de Launei ; la tierce à la Croiz Bouchart, entre la terre as moines de Vétueil, dune part, et la terre Robert Homfrei, d'autre, par trois souls parisis de rente à Sauceuse ; la quarte au Périer, entre la terre audit Robert Homfrei, d'une part, et la terre Guillaume de Room, de l'autre, par dis et huit deniers parisis de rente à l'abeesse du Trésor ; et la cinquième entre la terre Guillaume de Room, d'une part, et la terre Robert Huscaille, d'autre, par deus boisseaus et une quarterenge de blé de rente à Jehen le Vicomte de Dant-Martin ; et deus pièces en sunt assises en la paroisse de Tylli, l'une entre la terre Pierres Renout, d'une part, et la terre Guillemin de la Frenaie, de l'autre, par douze deniers parisis de rente à Sauceuse ; et l'autre entre la terre Guillaume Daguet, d'une part, et la terre Pierres Renout, de l'autre, par maaille tournoise de rente à Pierres le Camus de Tylli ; et trois pièces en sunt assises en la paroisse de Héricourt, c'est assavoir : la première entre le chemin le roy, d'une part, et la terre Thomas de la Queue-d'Aez, d'autre, par le champart rendant ; la seconde et ladite meson entre la terre Gacé de la Queue-d'Aez, d'une part, et la terre Mahieu le Caron, de l'autre, par quatre souls parisis et un chapon de rente à Gacé de la Queue-d'Aez ; et la tierce entre la terre au Verdier, d'une part, et la terre Pierres Renout, d'autre, par le champart rendant ; à tenir et à porseer et à avoir, par droit héritage, à touzjours perpétuaument, le don desusdit as diz religieus, l'abbé et le couvent desusdiz et à lours successours, etc.........................

En tesmoing de laquele chose, nous avons seelé ces présentes lettres du seel de la prévosté de Vernon, à la requeste des parties, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil trois cenz et deus, le jour de lundi devant la feste saint Climent.

29 jun. 1303

De compositione cum priore de Limos super quatuor modiis et dimidio in grangia de Crechiis.

Original en parchemin. — Inv., p. 142, l. 1, nº11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis et audituris, frater Gauffridus, permissione divina, humilis abbas monasterii de Burgolio, Andegavensis dyocesis, totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino sempiternam : Cum religiosi viri abbas et conventus Vallium Sarnaii, Cisterciensis ordinis, dudum priori prioratus nostri de Limos, quatuor modios et dimidium, medietatem ybernagii, et medietatem avene, in granchia sua des Creches, ad minam Montis-Letherici, inter festum sancti Remigii et festum Omnium Sanctorum, singulis annis solvere tenerentur, causis et rationibus infrascriptis, videlicet duos modios, ratione cujusdam terre site (ante) portam des Creches, que terra quondam fuit dicti prioris de Limos, et duos modios et dimidium, ratione admodiationis tocius decime que erat in decimatione que pertinebat ad terras des Creches, sicut in litteris utriusque monasterii, abbatis et conventus sigillo sigillatis plenius continetur, dictusque prior de Limos de novo instantissime peteret, ad minam que nunc est apud Montem-Lethericum, dictos quatuor modios et dimidium sibi solvi ; dictis abbate et conventu de Vallibus e contrario dicentibus quod non tenebantur ad aliam minam solvere quam ad veterem minam que apud Montem-Lethericum erat tempore confectionis dictarum litterarum, quam adhuc in dicta granchia reservabant ; ad quam minam semper a tanto tempore a quo non extat memoria, sine contradicione solverent, ut dicebant ; tandem propter pacis caritatisque custodiam que inter religiosos solet et debet specialiter refulgere, communicato bonorum et peritorum utriusque ecclesie consilio, utilitate utrobique pensata, et deliberatione prehabita diligenti, composuimus et concordavimus in hunc modum, quod dicti abbas et conventus Vallium supradicti, predicto priori de Limos et ejus successoribus, tam predictis quatuor modiis et dimidio, quam pro decima decem arpentorum terre vel circa, site in loco qui dicitur Vallis Frogeri, quam eis vendidit Johannes de Pomeret, armiger, cujus terre decima ad dictum priorem pertinebat, viginti duos sextarios melioris hibernagii post sementem et totidem avene ad mensuram et minam Parisienses, annis singulis, loco et termino predictis, in perpetuum solvere tenebuntur, ita quod dictus prior vel ejus successores in dicta decima dictorum decem arpentorum vel circa nichil de cetero poterunt reclamare. Quod ut ratum et inconcussum permaneat in futurum, sigilla nostra presentibus litteris duximus apponenda. Datum anno incarnati Verbi millesimo trecentesimo tercio, mense junio, in festo apostolorum Petri et Pauli.

Une copie du quatorzième siècle se trouve Inv., p. 139, l. 5.
Jun. 1303

Carta Simonis de Caprosia, de quadam domo data a Roberto le Normant.

Original en parchemin scellé. — Non inventorié. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceuls qui ces présentes lettres voerront, Symon de Chevreuse, chevalier, sire de Dompierre, saluz en Nostre Seingneur : Sachient touz que je, pour le remède de m'ame et des ames de mon père et de ma mère, mes espéciaux amis religieux homes, l'abbé et le couvent de Vaux de Sarnay, woet et otroi que il teignent et poursuient, perdurablement et paisiblement, en leur main, sanz contraint de vendre ne d'aliéner ne de mettre hors de leur main, une meson, si comme elle se comporte en long et en lé, ò tout son porpris et ses appartenances, assise à Sarnay, au Bourgneuf, entre la meson ausdiz religieux, d'une part, et la meson Henri Lenglois, d'autre, laquelle meson Robert le Normant, jadis leur frère, leur dona ; en retenant toutevoes toute la joustise, haute et basse, en la meson devant dite à moi et à mes hoirs, et le chief cens en quoi elle est chargiée, c'est à savoir quatre mailles parisis denz le jour de la saint Remi. Et promets en bone foi, etc..........

Et en tesmoing des choses desusdites, je ai mis mon seel propre à ces présentes lettres. Doné l'an de grace mil trois cenz et trois, ù mois de juing.

La maison qui fait l'objet de cet amortissement avait été donnée par Robert le Normant à l'abbaye de Cernay, lorsque sans doute il lui laissa tous ses biens par acte de février 1277.

Une note de l'ancien inventaire dit que les quatre mailles furent amorties par une transaction portant échange entre l'abbaye et le seigneur de Chevreuse du 13 novembre 1484.

Sceau rond, en cire brune, sur double queue de parchemin. Croix brisée de cinq coquilles, cantonnée de quatre aiglettes de Chevreuse. Légende : † Simon.......evs. Voir la note sur le sceau de Simon de Chevreuse en 1277, nº DCCLXXXVI, t. I, p. 748. — La maison de Montmorency-Laval brisait ainsi ses armoiries de cinq coquilles d'argent. A. M.
28 aug. 1303

De confirmatione cujusdam petiæ terræ as Clos au Moines.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 41, l. A, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Pierres li Jumiau, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous fesons à savoir que par devant nous vint en jugement Thiessot de Sernai, nièce de feu Baudoin du Bourcnoef, si comme elle disoit, et recognut en droit que elle avoit quittié, et quitta par devant nous, desorendroit à touzjourz, à religieus home, l'abbé et le couvent des Vauls de Sarnay et à leur successeur, tout le droit et toute l'action, la saizine, propriété et possession que elle avoit et povoit ou devoit avoir, par quelque droit ni cause que ce soit, en une pièce de terre, assize ou Clos as Moines, devant le cimetière de la ville de Sarnay, et transporta par devant nous és diz religieus et en leur successeurs à touzjourz, tout le droit et toute l'action que elle avoit et povoit et devoit avoir encontre la pièce de terre desus dite, pour le pris de cent solz de tournois que elle en avoit ja eu et receu desdiz religieus, etc.......

En tesmoing de ce, nous avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris, l'an de grace mil trois cenz et trois, le mercredi après la feste saint Louys.

Aug. 1303

De amortizatione terrarum sitarum apud Orflnum in feodo Johannis de Basnevilla.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 96, l. 2, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceuls qui ces lettres voerront et orront, Jehan de Basneville, escuier, et damoisele Jehanne, sa fame, et Henri de Ponciaus, escuier, frère de ladite Jehanne, saluz en Nostre Seingneur : Sachient tuiz que nous, de la volenté et de l'assentement Guillemin et Guiot de Ponciaus, escuiers, noz frères, volons et otroions que nos amis et religieus homes, l'abbé et le couvent des Vaux de Sarnay, teignent et poursuivent, paiseblement et perdurablement, en main morte, sanz contrainte de vendre ne de despendre ou de metre hors de leur main, toutes les pièces d'éritages que il ont et tenent, mouvanz de nostre fié et nostre censive, ù terrouer d'Orfin, si comme elles sont ci après devisées, c'est asavoir un quartier de vigne, assis en leur clos d'Orfin, tenant d'une part à leur courtil, et d'autre part au chemin qui vet tout droit au bois d'Ausnel, lequel il achetèrent de Pierre de Sarqueuse, clerc ; de rechief une masure, ovecques une pièce de terre, tenant d'une part au cemitière d'Orfin, et d'autre part au long du sentier qui vet à Orfin-le-Bois, laquelle meson ovecques la terre il doivent tenir du don Mologe la Cousturière d'Orfin ; de rechief une pièce de terre tenant d'une part à la Croiz-Boissée et au chemin qui tant à Sarqueuse ; de rechief une pièce tenant d'une part au chemin d'Espernon, et de l'autre à la terre au Prestre, et d'un costé à la terre Symart Lorenz ; de rechief une pièce tenant aus Gros-Buissons d'une part, et d'autre au chemin qui va de la Maladerie d'Orfin à Galardon ; de rechief une pièce qui tient au chemin qui va de Sarquesse à Espernon, et de long à la terre Perrin Goubert ; de rechief demi quartier de pré, tenant d'une part au ru qui ist du ru de l'estanc d'Orfin, et d'un costé au pré au seingneur d'Orfin ; lesquelles terres et prez lesdiz religieux tenent et poursuivent du don Raoul du Moustier, c'est à savoir pour vint et une libre et cinc solz tournois, lesquiex nous avons euz et receuz en bone monoie desdiz religieux, etc......................

En tesmoing de laquelle chose, nous avons seellées ces présentes lettres de noz propres seaus. Ce fu fait l'an de grace mil CCC et trois, ù mois d'aoust. Et je, Pierre du Mein l'escuier, et je, damoisele Agnès, sa fame, chief sires desdiz héritages, voulons, loons, otroions et confermons, tant comme à nous apartient, toutes les choses desus dites, si comme elles sont devisées par l'apposition de nostre seel, l'an et le jour desus diz.

Trois sceaux, en cire brune, sur double queue de parchemin.

Sceau de Jean de Basneville. — Une quintefeuille évidée sur un écu triangulaire. Légende : S. Iahen de Baneville.

Sceau de Jeanne de Ponceau. — Une arrachure de fleur de lis. Légende : S. Ioenne de Poncea. (Gravé, pl. xi, nº 24.) — C'est par erreur du graveur que ce sceau a été retourné sur notre planche.

Le troisième sceau n'offre plus que des débris.

Jun. 1304. — Vid. 21 jul. 1359

Carta Philippi régis, de confirmatione bonorum et immunitatum abbatiæ.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 82, l. 11. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceulx qui ces présentes lettres verront, Guillaume Postel, garde du scel de la prévosté de Vernon, salut : Sachent tous que l'an de grace mil trois cens cinquante neuf, le XXIe jour du mois de juillet, Jehan d'Andely, tabellion juré pour la ville et chastellerie de Vernon, vit, lut et traicta unes lettres du roy Philippe, en las de saye et en cire vert, saines et entières, sans casseure ou briseure, contenant la forme qui ensuit :

Philippus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus universis, tam presentibus quam futuris, quod nos dilectorum nostrorum abbatis et conventus monasterii de Vallibus Sernaii, Cisterciensis ordinis, supplicationibus annuentes, eisdem ac ecclesie seu monasterio suo duximus concedendum, quod ipsi conquesta ab eis, sue ecclesie nomine, facta a tempore retroacto usque ad tempus concessionis hujusmodi, in feodis, retrofeodis et allodiis nostris aut subditorum nostrorum, in quantum ad nos spectat, tenere possint perpetuo, absque coactione vendendi vel extra manum suam ponendi vel prestandi nobis financiam pro eisdem. Item quod bona eorum mobilia non capientur vel justiciabuntur in aliquo casu per justiciam secularem. Item quod in casu ubi licite bona ipsorum immobilia capi contingeret, ea consumi vel destrui non liceat aut expendi ; quod si fiat id ante omnia faciemus emendari et eos indemnes servari ; et quod si ad ipsorum bonorum saisinam vel custodiam servientes deputari oporteat, unus tantummodo serviens in abbatia et in qualibet domo ipsorum deputetur, qui de stipendiis suis vivere teneatur, prout in nostris continetur statutis. Item quod recognitiones et advocationes nove que ab ipsorum religiosorum subditis nobis fiunt nullatenus admittantur et factas de novo faciemus penitus revocari. Item quod ballivi et alii officiales nostri teneantur jurare quod mandata sibi facta et facienda per litteras nostras, pro terra illa et personis ejusdem, absque difficultate fideliter exequuntur. Item quod non impedientur aut inquietabuntur, super possessionibus seu redditibus emptis per ipsos in feodis, retrofeodis aut censivis suis, omnimodam altam et bassam habent justiciam, quin possessiones et redditus taliter acquisitos perpetuo tenere valeant, absque coactione vendendi vel extra manum suam ponendi aut prestandi nobis financiam pro eisdem. Item quod tollantur gravamina eis per gentes nostras illata, ac jam nostra concessa statuta serventur et ea ballivi nostri jurare teneantur se firmiter servaturos. Item quod ad opus garnisionum nostrarum bona eorum vel subditorum suorum eis invitis nullatenus capientur. Item quod pro gravaminibus sibi illatis corrigendis, de quibus liquebit, auditores non suspectos eisdem, cum requisiti fuerimus, concedemus, qui vice nostra celeris explementum justicie super hoc fideliter exhibebunt. Item quod non puniantur pro delictis monachorum seu conversorum aut familiarum suorum, nisi quatenus sunt propter hoc puniendi de jure vel de consuetudine patrie cui subsunt. Item quod non impedientur personas sue abbatie et eorum mobilia cum armis moderate vel sine armis, ac delinquentes in sua abbatia seu locis ipsius capere quatenus facere consueverunt. Quod ut firmum et stabile permaneat, salvo in aliis jure nostro et in omnibus alieno, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum. Actum Parisius anno Domini millesimo trecentesimo quarto, mense junio.

En tesmoing de ce, nous avons seellé ces présentes lettres du seel de la prévosté de Vernon, l'an et le jour dessus dits. Signé : « d'Andely.

6 jul. 1304

De donatione unius quarterii prati apud Limous.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 142, l. 1, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Guillaume des Messiz, prévost de Montleheri, salut : Sachent tuit que par devant nous vint Jehan de Bourguignecte, demorant à Rousigni, si comme il disoit, congnut en droit lui avoir vendu et par non de pure vente quité, otroié et délessié à hommes religieus et honeites l'abbé et le couvant des Vaus de Sernoy et à leurs sucesseurs, un quartier de pré, si comme il se comporte en lonc et en lé, assis en la prairie de Limous, tenent aus prez desdiz religieux, d'une part, et aus prez de Saint Ladre de Linais, d'autre, movant desdiz religieux à un denier de cens par an à la saint Jehan Baptiste, pour le pris de sessante solz parisis, etc................

Et quant à tout ce feire et aconplir, il obliga en espécial obligacion une meson et le jardin deirières, si comme tout se comporte, assis à Roussigni, tenant à Amauri Piquote, et en laquelle il demeure à présent, et toutes les terres qui appartiennent à ladicte meson, assises ou terroer de Roussigni et yleiques environ, etc.....................

En tesmoing de ce, nous, à sa requeste, feimes seeller ces lettres du seel de la prévosté de Montleheri par Guillaume de la Chapelle, garde dudit seel. Données l'an de grace mil trois cenz et quatre, le lundy après la S. Martin d'esté.

En 1316, le lundi devant la Madeleine (19 juillet), par devant Pierre le Jumeau, garde de la prévôté de Paris, Mathieu du Bois, écuyer, et Marie, dame de Limouz, sa femme, jadis femme de Jean de Géri, chevalier, vendirent à l'abbaye des Vaux de Cernay, moyennant dix livres parisis, cinq deniers parisis de rente qu'ils avaient sur les prés vendus par Jean de Bourguignete. (Inv., p. 142, l. 1, nº 16.) Il ne reste plus que des débris du sceau rond, de cire brune, pendant sur double queue de parchemin ; mais nous avons retrouvé aux archives d'Eure-et-Loir, dans le fonds de l'abbaye de Thiron, un sceau de la prévôté de Montlhéry assez bien conservé. Il représente une grande fleur de lis cantonnée de quatre tours. Légende : S. castel[lanie de Monte]leherico. — L. M.
24 jul. 1304

" De masura et de platea juxta domum nostram Brueriis. "

Original en parchemin. — Inv., p. 130, l. 1, nº 8 bis). Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, Thomas de Brueriis, miles, dominus Brueriarum, salutem in Domino : Noverit universitas vestra quod ego volo et concedo quod dilecti mei in Christo viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarnaii teneant, habeant et possideant, in perpetuum, in manu mortua, libere, pacifice et quiete, absque coactione mei vel heredum meorum vendendi, alienandi vel extra manum suam ponendi, quoquomodo, unam masuram cum quadam platea et pertinenciis suis, sitam in villa de Brueriis, contiguam immediate ex uno latere porte et curie dictorum religiosorum, et ex alio latere domui Petri de Porta ; que quidem masura fuit quondam Girardi de Feritate ; quam masuram dicti religiosi acquisierunt per commutationem seu excambium factum a dictis religiosis cum Johanne Litout et Avelina, uxore sua, filia dicti Girardi de Feritate, ad aliam hereditatem in campis, oneratam duodecim denariis censualibus michi et heredibus meis annuatim, in festo Omnium Sanctorum, persolvendis. Item volo et concedo quod prefati religiosi teneant, habeant et possideant, in manu mortua, pacifice et quiete, unam plateam, contiguam ex uno latere predicte masure et predicte domui Petri de Porta ; et ex alio latere, cuidam platee que fuit quondam Johannis, dicti Gonais, que vulgaliter nuncupatur Curia Monachorum-Alborum ; quam plateam dicti religiosi acquisierunt ab Egidio de Sancto-Evrodo et uxore sua, titulo emptionis, oneratam sex denariis censualibus, michi et heredibus meis annuatim, in festo Omnium Sanctorum, persolvendis. Volens et concedons, etc.......................

Et ut sit ratum et stabile in perpetuum, presentes litteras sigilli mei munimine roboravi. Datum anno Domini millesimo trecentesimo quarto, die mercurii ante festum beati Petri ad Vincula.

6 mart. 1305, n. s.

" De emptione unius modii grani quem debebamus annuatim apud Creches. "

Original en parchemin. — Inv., p. 142, l. 1, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes letres verront et orront, Guérin Vyel et Jehan Chapellain, prévoz de Chevreuse, salut : Sachent tuit que par devant nous vindrent en jugement en leurs propres personnes, Jehan de Gernonvoison, escuier, et Jehanne, sa fame, Jehannot, dit Cherruel, de Herboviller, Marguerite, sa fame, suer de ladite Jehanne, et Amelot, suer desdites Jehanne et Marguerite, filles jadis feu Phelippe de Herboviller, escuier, affermanz en droit que il avoient, tenoient et posseoient du propre héritage desdictes Jehanne, Marguerite et Amelot, un mui de grain de rente chacun an, en la maison de Crèches, de hommes religieus, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnay, c'est assavoir demi mui de blé et demi mui d'avoine, movant ledit mui de grain en fié de Philippe de Jehaigney, escuier, si comme il disoit, lequel mui de grain dessusdit lesdiz Jehan de Guernonvoisin et Jehanne, sa fame, Jehannot Cherruel et Marguerite, sa fame, et ladite Amelot, recognurent eus avoir vendu et en non de pure et perpétuele vente avoir otroié, quitié et délessié au devant diz religieux, pour le pris de sept vint livres de Paris, etc.................. En tesmoing de laquelle chose, nous avons seellé ces letres du seel de la prévosté de Chevreuse, l'an de grace mil trois cenz et quatre, le dimenche après la feste Nostre Dame de marz.

En 1308, le dimanche devant la fête Saint-Martin d'hiver (10 nov.), par devant Pierre le Féron, garde de la prévoté de Paris, Phelippe de Jaaingnay, écuyer, amortit la vente faite par les héritiers de Philippe d'Herbouvilliers. (Inv., p. 142, l. 1, nº 14.)

En 1308, le mercredi après la fête Saint-Martin d'hiver (13 nov.), par devant Jean Chapellain, prévôt de Chevreuse, damoiselle Phelippe de Jehaigny, femme de Philippe de Jehaigny, donne un semblable amortissement. (Inv., p. 142, l. 4, nº 14 bis.)

Enfin en 1316, au mois de mai, Renaud de Soisey, sire de Molières, chevalier, ratifie l'acquisition faite par l'abbaye des Vaux de Cernay. (Inv., p. 141, l. 4, nº 7.)

30 mai. 1305

" Mortificatio cujusdam pecie terre de Johanne le Gouz. "

Original en parchemin. — Inv., p. 96, l. 3, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, Jehan Fuiret, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachiez que par devant Pierre du Port, clerc, tabellion juré nostre sire le roy à Vernon, fu présent Robert le Gous, et recognut que comme hommes religieus, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnay, eussent acquis en son fié une acre de terre, assise en la paroisse de Heubecourt, entre lesdiz religieus, d'une part, et Guillaume Postel, d'autre, si comme elle se pourporte en lonc et en lé ; et ledit Robert eust amonestez lesdiz religieus que il meissent hors de leur main l'acre de terre dessusdite, sur ce eu conseil diligent de ses amis, pour le salu de s'ame et de ses antécesseurs, ledit Robert vout et otroia, par devant ledit clerc juré, que lesdiz religieus aient et poursoient en perpétuité, en main morte, l'acre de terre dessusdite, franchement, quittement et em pez, en leurs propres usages et de leur moutier, sans ce que li ne ses hers les puissent pourforcier ne contraindre de vendre ne de mestre hors de leur main desoremez en avant, pour vint et quatre soulz parisis que lesdiz religieus li ont donné de leur garde et de leur volenté, etc................... Et obliga quant à ce soy et ses hers et touz ses biens muebles et non muebles, présens et avenir, à prendre et à vendre par la main de la justice, et spécialement demie acre de terre, assise en la dicte paroisse, entre monsieur Hue de Villers, chevalier, d'une part, et Pierres de Tourny, d'autre, pour tous les cous et les damages que lesdiz religieus ou leurs successeurs y pourroient avoir. En tesmoing de laquele chose, nous, à la requeste desdites parties, avons seellé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil CCC et cinc, le dyemanche devant Penthecouste.

6 aug. 1305

" La donaison Jehan Latirie et Ysabel, sa femme, de quan qu'il avoient en la parroisse de Saint-Sauveur-sur-Escolly. "

Original en parchemin. — Inv., p. 136, l. 2, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Guillaume Malenfant, garde de la prévosté de Montleheri, salut : Sachent tuit que par devant nous vindrent en propres personnes Jehan, dit Latire, de Bruières le Chastel, et [Ysabel], sa fame, si comme il disoient, affermèrent en droyt par devant nous que il avoient, tenoient et poursuivoient, de lour propre conquest, si comme il disoient, mesons, terres, vingnes, jardins, assis en la parroisse de Saint Sauveur-sur-Escolle, touz lesquiex héritages desusdiz et touz autres que il avoient en ladicte paroisse se plus en y avoient, il congnurent que des ores à touzjourz mes il avoient donné et délessé, donnèrent et délessièrent, en pur don, en pure amosne, don fet entre les vis, senz espérance de james rapeler, à hommes religieux et honestes, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnoy et à leurs successeurs, en tele manière toutevois que se il avenoit (que Agnès), fille desdiz Jehan et sa fame, eust her de son propre cors, que lesdiz héritages retornisent et veinsent à leur (devant) dicte Agnès ; et en recevent lesdiz Jehan et sa fame, tout le cours de leur vie, touz les ufruiz des héritages devant diz, et tout le cours de la vie à ladicte Agnès, leur fille, si comme il disoient. Promectanz, etc......................

En tesmoing de ce, nous, à leur requeste, feimes seeller ces lettres du seel de la prévosté de Montleheri par Guillaume de la Chapelle, garde dudit seel. Données en l'an de grace mil trois cenz cinq, le vendredi devant la feste saint Lorant.

En 1311, le lundi devant la Saint-André (29 nov.), dans les assises tenues à Vernon, par devant Guillaume Maillart, bailli de Gisors, Jean, abbé de Cernay, et Pierre de Château-Renaud, procureur de ladite abbaye, firent un accord avec Guillaume de Tours, qui leur contestait la propriété des terres à eux données par Jean Latire, et obtinrent de celui-ci qu'il renoncerait à ses prétentions, moyennant une somme de 300 livres parisis à lui payée. (Inv., p. 79, l. 8, nº 43.)
24 aug. 1306

De compositione cum Guillelmo de Guillervilla super vinea Inter-duas-aquas.

Original en parchemin. — Inv., p. 2, l. 2, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Johannes, dictus abbas Vallium Sarnay, totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino sempiternam : Noverit universitas vestra quod cum contentio verteretur inter nos et dominum Guillelmum de Guillervilla, militem, pro defectu culture cujusdam pecie vinee, que vinea vocatur vinea Inter-duas-aquas ; tandem, pro bono pacis, convenimus in hunc modum, quod nos, de consilio et assensu omnium nostrorum et amore predicti militis, predictam vineam, sicut se comportat in longum et latum, predicto militi et ejusdem heredibus pacifice relinquimus in perpetuum possidendam, tali conditione quod prefatus miles ac ejusdem heredes nobis quitaverunt novem denarios parisienses quos debebamus eidem annui census, in festo sancti Remigii, et pressoragium vinee supradicte et de vinea Molendini-Novi. De qua quitacione predictorum novem denariorum et pressoragio promisit dictus miles, etc.........................

In cujus rei testimonium, sigillum nostrum quo solo utimur presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo trecentesimo sexto, die mercurii in festo beati Bartholomei, apostoli.

Cette vigne avait été donnée à l'abbaye, dès le douzième siècle, par Garin de Guillerville. Il en est question dans la confirmation des biens du monastère faite en 1156-57 par Thibaud, évêque de Paris. Voir nº XIII, t. I, p. 17. En 1307, le dimanche après la Saint-Barthélemy (27 août, par-devant Jehan Soycha, prévôt de Montlhéry, Guillaume, sire de Guillerville, et Jeanne, sa femme, confirmèrent les clauses de cet accord fait avec l'abbaye des Vaux de Cernay. (Inv., p. 2, l. 1, nº 13.)
17 dec. 1306

De venditione cujusdam redditus super grangia des Esbisoirs.

Original en parchemin. — Inv., p. 146, l. 2, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui verront ou orront ces présentes lettres, Fr[ançois] de Coquerel, garde de la prévosté de Paris, salut : Sachent tuit que par devant nous maistre Adan du Mesnildon, clerc, et damoisele Marguerite, sa fame, fille de Jehan Roigneus, escuier, demouranz au Mesnildon, disrent, affermèrent et recognurent que il avoient, tenoient, posseoient, prenoient et recevoient paisiblement, du propre héritage de ladite damoisele Marguerite, chascun an, au terme de la feste saint Andry, appostre, quatorze sextiers de blé et quinze sextiers d'avoine, à la mesure acoustumée, sus la granche des Esbiseeurs, qui est à hommes religieux et honestes, l'abbé et le couvent du Val de Sarnay, c'est assavoir de droite rente ou moison ; laquelle rente, tant de blé que de avoine, aveuques tout le droit, seigneurie, saisinne, possession et toute l'action réele, personele, mixte, directe, expresse et toute autre que lesdiz mariez avoient ou attendoient à avoir en ladite rente tant de blé que d'avoine, iceus mariez, de leur bonne volenté, recognurent eus avoir vendu, quittié, ottroié et desorendroit délessié, à touzjours perpétuelment et héritablement, par non de pure et simple vente, sanz espérance de jamais rappeler, ausdiz religeurs, à leur successeurs et à ceus qui auront cause de eus ou non de leur yglise ; c'est assavoir pour le pris de deus cenz livres de petiz parisis de la bonne monnoie, etc..........

En tesmoing de ce, nous, à la requeste desdiz vendeurs, avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris. Donné le samedi prochain après feste sainte Luce virge, l'an de grace mil trois cenz et sis, ou moys de décembre.

En 1308, le jour de la Toussaint, Eudes de Montmor, chevalier, donne quittance à l'abbaye des Vaux de Cernay de quarante livres parisis pour le cinquième denier des vingt-neuf setiers de grain achetés de maître Adam de Ménildon. (Inv., p. 147, l. 2, nº 18.)
18 apr. 1307

" De Pierres de Tourny, de una pecia terre parva empta. "

Original en parchemin. — Inv., p. 96, l. 3, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces lettres verront, Jaques du Port, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachiez que, par devant nouz furent présens Pierre de Tourny et Jehenne, sa fame, de la paroisse de Heubecourt, et requenurent que euz avoient vendu, quitté et délessié, à touzjours mez, par nom de vente, à l'abbé et au couvent du Val de Sarnay, une pièce de terre, assis en ladite paroisse, entre l'abbé et le couvent des Vaus, d'une part, et Adam Brossart, d'autre, pour treze soulz et quatre deniers parisis, etc.......................

En tesmoing de laquele chose, nouz, à la requeste des parties, avons seellé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil CCC et sept, le mardy devant la seint Marc, euvangéliste.

7 sept. 1307

De donatione duorum arpentorum vineæ inter Castras et Doleinvillam.

Original en parchemin. — Inv., p. 1, l. 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lectres verront et orront, Thomas Borchepois, prévost de Montleheri, salut : Savoir faisons à touz que par devant nous se sont constitués en jugement Richart de Samouri et Agnès, sa fame, demouranz à Montlehery, considéranz et regardanz, pour le salut de leurs ames, que les [prières] des religieuses et bonnes personnes de ce siècle sont et administrent à l'ame la voie du ciel ; et recognurent que par la très grant dévocion et affectueuse [que ils avoient] ou saint servise de nostre seigneur Jésus-Crist, de la glorieuse vierge Marie, de touz sainz et de toutes saintes, qui fait et célébré estoit et est de jour en jour en l'église et abbaie de Nostre Dame des Vaux de Cernay, [ils ont donné à la devant dite église] environ deux arpenz de vigne qu'il avoient, si comme il disoient, assis entre Chastres et Dolainville, etc......

Et li diz religieux, pour eus et leurs successeurs, fortifient, ratifient et confirment le don et l'aumosne devant diz, en tele manière et pour tel convenence que dès meintenent lesdiz Richart de Samouri et Agnès, sa fame, assemblement et diviseement, soient receuz desdiz religieus comme frères et sœurs de ladicte abbaye, et soient participenz des biens de ladicte abbaye, aqueuilliz, associez, demouranz eus et leurs paranz en toutes les bonnes prières, aumosnes et biens faiz qui faiz sont et seront en ladicte esglise, en l'abbaye de Nostre Dame des Vaux et és appartenances, tant à leur vivant comme après leur deccès. En tesmoing de ce, nous, à leur requeste, feimes ces lettres seeller du seel de la prévosté de Moutlehery par [Christofle Lisiart], garde dudit seel. Données l'an de grace mil trois cens vint, le prochein jeudi après feste saint Gile et saint Leu.

6 jan. 1309, n. s.

" Tebaut du Bosc, " de venditione cujusdam terræ apud Heubecuriam.

Original en parchemin. — Inv., p. 96, l. 2, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, Jehan de la Huaule, garde du seel de la prévosté de Vernon, saluz : Sachent que par devant nous furent présens Tibaut du Bosc et Ysabel, sa femme, de la paroisse de Heubecourt, et requenurent que eulz avoient vendu, quitié et délessié à touzjours mes, par nom de vente, à hommes religieulz, l'abbé et au couvent du Val de Sarney, demie acre de terre, assis en ladite parroisse, entre les dis religieus, d'une part, et la femme qui fu Robert Furet, d'autre, pour quarante soulz de parisis, à tenir, à avoir et à pourseer la vente dessus dite asdis religieux et à leur successeur, bien et em pes, franchement et quitement, par douze deniers parisis de rente rendant chascun an à Jehan de Giencourt ou à ses hoirs, à la saint Remy, sanz nulle réclamance desdis vendeeurs ne de leur hoirs, etc........

En tesmoing de ceu, nous avons mis à ces lettres le seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autri. Ce fu fet l'an de grace mil troiz cens et huit, le lundi el jour de la Tipheingne.

10 mai. 1309

Robin, dit Griffon, de Fontenay, amortit le don fait par Nicolas le Berthier de Soucy de deux pièces de pré entre Fontenay et Quincampoix.

Original en parchemin. — Inv., p. 129, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, Pierre li Féron, garde de la prévosté de Paris, salut : Sachent tuit que par devant nous vint en jugement Robin, dit Griffon, de Fontenay, escuier, recongnut que feu Nicholas le Berthier de Soucy, familier jadis de l'église du Val de Cernay, avoit pieça donné et aumosné à ladite église deus pièces de pré, assises entre Fontenay et Quiquenpois, dont l'une est assise entre le pré Rogier de Soucy, escuier, et d'autre part à Clyment Baillehoe, contenant environ sept quartiers de pré, lesquieus estoient feu Nicholas dessusdit, mouvans dudit Robin en cinc deniers de cens ; et l'autre pièce assise oudit leu, tenant d'une part au pré du Val des Escoliers, d'une part et d'autre, contenant trois quartiers de pré ou environ, mouvans dudit Robin à deus deniers de cens, et à deus au prestre de Fontenay, és quieus trois quartiers ledit feu Nicholas avoit environ les trois pars. Et recongnut ledit Robin que il avoit vendu et amorti souffisaument à l'abbé et au couvent de l'église dessusdite, comme sire tresfoncier dudit leu, excepté le droit au prestre dessusdit, les prez dessusdiz et tout le droit et toute l'action que ledit Robin y avoit comme seigneur tresfoncier, à tenir perpétuelment desdiz religieux, pour le pris de trente et deus livres parisis, etc................... En tesmoing de ce, nous avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris. Ce fu fet l'an de grace mil CCC et nuef, le samedi après l'Ascension.

11 jan. 1310, n. s.

" De dono domine Beatricis, quondam domine Caprosie, et aliis hic contentis. "

Double original en parchemin scellé. — Inv., p. 28, l. Z. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Béatriz du Boys, dame de Chevreuse, fame jadis de noble homme de bone mémoire monsieur Anseau, jadis sire de Chevreuse et queu de France, saluz en Nostre Seigneur : Sachent tuit que nous, pour la grant dévocion que nous avons eue et avons és moisons et és biens spirituels qui sont fez et seront en l'église Nostre Dame des Vaus de Sarnay, desquelx, meennant la grace de Deu, nous espérons estre participant, pour le salu de nostre ame, et pour avoir une chapellenie en ladicte église et une messe chacun jour pardurablement, laquele nous est otroié et promise de l'abbé et du couvent de ladite église, avons donné, quitié et délessié, donnons, quitons et délessons à la devant dite église et au devant diz religieus, en pure et perpétuele aumone, desorendroit perdurablement, à l'usage de ladite chapellenie et pour avoir ladite messe pour nostre chier seigneur, pour nous et pour noz amis, la moitié d'une pièce de bois, si comme elle se comporte, assise en la forest Saint-Denis envers Valences, laquele pièce de bois, nostre chier seigneur dessusdit et nous, achetames et conquestames de nobles personnes monsieur Hue de Bouglainval, chevalier, et de sa fame, movant et tenue en fié ladite pièce de bois de religieus homme et honeste l'abbé de Saint-Denis ; et aveques ce vint et deus souz et demi de cens ou environ que les devant diz religieus nous devoient chacun an au terme de la sainct Remi, renduz au bois de lez Orfin, pour les héritages qui furent jadis feu Chelet d'Orfin, et pour une autre masure d'emprès. Et promettons en bone foy, etc...............

Et en tesmoing de cey, nous avons seellé ces présentes lectres de nostre propre seel. Ce fu fet et donné l'an de grace mil trois cenz et neuf, le samedi après la Tiphonie.

On trouve aussi cette note au dos : Debemus habere duas litteras ; et en effet il existe encore deux originaux de cette pièce dans le fonds de l'abbaye. Dans une charte donnée le 25 avril 1280, nº DCCCXI, t. I, p. 770, les mêmes Anseau de Chevreuse et Béatrix, sa femme, ne prennent que le titre de seigneur et de dame de Maincourt. Ils n'étaient alors que vassaux de la seigneurie de Chevreuse, qui, en juillet 1282, était possédée par Sédille de Chevreuse, leur cousine, veuve de Guillaume Maingot, chevalier, nº DCCCXXXV, t. I, p. 897. C'est probablement après le décès de cette dame qu'ils héritèrent de la seigneurie de Chevreuse. On sait qu'Anseau, grand queux de France et porte-oriflamme, fut tué à la bataille de Mons-en-Puelle en 1304. A. M.

Cette donation fut vidimée en juin 1315 par le garde de la prévôté de Paris :

« A touz ceus qui ces présentes lettres verront. Jehan Ploiebauch, garde de la prévosté de Paris, salut : Sachent tuit que nous, l'an de grace mil CCC et quinze, le mardi avant la feste saint Jehan-Baptiste, veismes unes lettres scellées du seel madame Béatrix du Bois, dame de Chevreuse, si comme il apparoit, contenanz ceste fourme :

« Et nous, en cest présent transcript, avons mis le seel de la prévosté de Paris, l'an et le jour dessus dits. » (Inv., p. 407, l. 2, nº 2.)

Sceau ogival, en cire brune, sur double queue de parchemin, brisé et très-fruste, laissant apercevoir une dame debout entre deux écus totalement effacés. Légende : .......dv Bois....... Petit contre-sceau, également très-fruste, représentant un écu entouré d'une légende qu'on devine plutôt qu'on ne la lit : † Contreseel Beatriz, dame de Cevrevse (sic). — Nous avons déjà rapporté le sceau de Béatrix, comme dame de Maincourt, t. I, p. 771, et pl. IX, nº 11. Cette dame mourut plusieurs années après son mari, et fut enterrée à côté de lui dans le cloître de l'abbaye des Vaux, où l'on voyait autrefois leurs deux tombes, dont nous donnerons la description au chapitre consacré à l'épigraphie. Sur cette tombe on apercevait quatre écussons, deux aux armes d'Anseau de Chevreuse, le troisième à six annelets, posés trois, deux et un, et le quatrième simplement dentelé. Il est à regretter que le mauvais état de notre sceau ne nous permette pas de reconnaître si les trois écussons qui y sont gravés offraient la même diversité d'armoiries. A. M.
1 feb. 1310, n. s.

" De domina de Marliaco ; — Non tangit nos, et dicit quod dampna Wasconie redintegrantur per ipsam. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 7, l. C, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, je, Jehane de l'Ille, dame de Marli, salut en Nostre Segneur : Sachent tuit que je sui tenue et obligiée à desdamagier religieux homme l'abbé des Vaux de Sarnay, exécuteur du testament de bone mémoire de très noble homme monseigneur Bouchart, jadis sires de Marli, de cent livres parisis en bonne monnoie, se einsi estoit que il fussent demandez au devant dit abbé, por aucun retour faire à la terre de Gascoigne des damages qui furent faiz au tens de la guerre, quar li devant dit chevalier les i avoit lessiez en son testament ; et obligons quant à ceste chose nous et noz hoirs, nos biens et les biens de noz hoirs, muebles et non muebles, présenz et à venir. En tesmoign de laquele chose, nous avons donné audit abbé les présentes lettres, seellées de nostre seel. Ce fu fait l'an de grace mil CCC et IX, le samedi devant la Chandeleur.

Jeanne de l'Ile-Adam, dame de Valmondois, qu'elle apporta en dot à Mathieu III, seigneur de Marly, grand échanson et chambellan de France dès le mois de mars 1268. Elle vivait encore en 1341, suivant le P. Anselme et A. Duchesne. Son mari confirma, le 7 mars 1299, les donations faites à l'abbaye des Vaux par ses prédécesseurs (voir nº DCCCCLXXVIII, t. I, p. 966), et le 13 octobre suivant, il ratifia le don que Bouchard, son frère, avait fait à la même abbaye de seize livres de rente (P. Anselme, t. III, p. 655). Nous n'avons point retrouvé dans le fonds des Vaux de Cernay l'acte de cette confirmation. — Mathieu III mourut le 27 janvier 1305), et fut enterré dans l'abside de l'abbaye de Port-Royal. A. M. Bouchard de Marly, frère de Mathieu III et second fils de Mathieu II de Marly et de Marguerite de Lévis, mourut en 1297 et fut enterré, comme son frère et comme sa mère, dans l'église de Port-Royal. Sa tombe et celle de Marguerite de Lévis sont aujourd'hui dans l'église de Magny-les-Hameaux, près des ruines de Port-Royal. A. M. Sceau en cire verte, sur simple queue de parchemin. Une femme debout, tenant un écu aux armes de Marly. Ce sceau est très-endommagé. — Jeanne de l'Ile portait de gueules à une fasce d'argent et six merlettes de même, trois dessus et trois dessous. A. M.
3 feb. 1310, n. s.

De permutatione quarumdam terrarum cum presbitero de Plesiaco.

Original en parchemin. — Inv., p. 147, l. 2, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, frater Johannes, dictus abbas Vallium Sarnaii, totusque dicti loci conventus, salutem in Domino sempiternam : Noverit universitas vestra nos cum domino Stephano, rectore ecclesie sancti Petri de Plesiaco, nomine ecclesie sue predicte, utriusque partis utilitate pensata, quandam permutationem seu excambium fecisse de quadam pecia terre, quam habebamus et possidebamus subtus nemus de Nealpha Castro, circa quatuor arpenta continentem, contigua nemori castellani dicti castri, ex una parte, et terre Bertaudi Postelli, ex altera, ac terre dicte la Guillorée, ex alia, et terre domini Hugonis de Arsiciis, militis, ex altera ; pro duabus peciis terre quas dictus rector ecclesie de Plesiaco supradicte tenebat et possidebat, in territorio dicte ville, quarum una sita est in territorio Pratorum, contigua rivo de Merderel, ex una parte, et terris nostris ad domum nostram de Ebisoires pertinentibus, ex aliis lateribus, et alia sita est in territorio de Pede-Loto, juxta cheminum quod ducit de Plesiaco apud Parisius, ex una parte, et juxta terram Guilloti Troignon, ex uno latere, et juxta terram defuncti Guidonis, dicti Pelu, de Plesiaco, quondam militis, ex altera, et terre Hueti de Breteschia, domicelli, contigua terris nostris ex eodem latere proximo precedenti ; volentes et concedentes, unanimi assensu et deliberatione inter nos prehabita diligenti, quod dictus rector ecclesie de Plesiaco supradicte ac ejusdem successores in regimine ecclesie supradicte predictam petiam terre, sicut superius est expressa, teneant et possideant in perpetuum pleno jure, ita liberam et quietam sicut et nos antea tenebamus, etc.................. In cujus rei testimonium et munimen, sigillum nostrum quo solo utimur presentibus litteris duximus apponendum. Datum anno Domini trecentesimo nono, die lune in octabis Purificacionis Virginis gloriose.

7 feb. 1310, n. s.

De compositione cum abbatia sancti Maglorii Parisiensis super decimis de Aita.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 117 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis præsentes litteras inspecturis, frater Gerbertus, permissione divina, monasterii sancti Maglorii Parisiensis abbas humilis, totusque ejusdem loci conventus, æternam in Domino salutem : Cum lis sive discordia verteretur inter nos, ex una parte, et religiosos viros abbatem et conventum de Vallibus Sarnaii, ex altera, super eo quod dicebamus nos habere et percipere annuatim in dictorum religiosorum granchia de Aita tres sextarios bladi et totidem avenæ ; insuper dicebamus nos percipere et levare decimas in pluribus terris dictorum religiosorum de Vallibus Sarnaii, quas ipsis propriis manibus colebant et ad dictam granchiam de Ayta pertinentibus ; ipsis in contrarium dicentibus et etiam asserentibus de prædictis omnibus quæ petebamus ipsos esse liberos penitus et immunes, ad solutionem decimarum prædictarum, ratione privilegiorum suorum, non teneri : tandem, propter bonum pacis et amicitiæ quæ inter nos religiosos solet et debet præcipue refulgere, communicato bonorum consilio et inter nos deliberatione præhabita diligenti, et videntes utilitatem nostram et ecclesiæ nostræ, composuimus in hunc modum, videlicet quod nos percipiemus et habebimus annuatim in dicta granchia de Aita, in festo sancti Andrææ, apostoli, quinque sextarios et unam minam bladi et totidem avenæ, ad mensuram Montis-Fortis, de illo blado et avena quæ in predictis terris creverint annuatim, tali modo quod de dicta granchia de Aita et omnibus terris quas, tempore confectionis præsentium litterarum, dicti religiosi de Vallibus Sarnaii habent ad dictam granchiam pertinentibus, exceptis tribus arpentis quæ sunt de decima de Marolio, pro prædictis undecim sextariis tam bladi quam avenæ super solutione decimarum erunt de cætero quicti, liberi penitus et immunes. Et si aliquid in locis prædictis tempore futuro dicti religiosi de Vallibus Sarnaii acquirent, in quibus locis nos habemus decimas, ipsi tenebuntur reddere et solvere decimas nobis ibidem consuetas, nonobstante compositione prædicta de novis acquisitis post datam præsentium litterarum. Et ne in posterum lis, contentio seu controversia, ratione prædictarum rerum, iterum renovetur, prædictis religiosis de Vallibus Sarnaii nostras litteras sigillis nostris quibus utimur dedimus sigillatas. Datum et actum anno Domini millesimo trecentesimo nono, die veneris post Purificationem Virginis gloriosæ.

30 jun. 1311

" Littera Johannis de Maante de Marliaco, de quadam vinea. "

Original en parchemin. — Inv., p. 6, l. B, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, Jehan Ploiebaut, garde de la prévosté de Paris, salut : Sachent tuit que par devant nous vint en jugement Jehan de Maante, de Mally-le-Chastel, si comme il disoit, et afferma et reconnut en droit que, comme il ait pièça donné, à touzjours à tenir perpétuelment, après son décès, à religieus hommes et honestes, l'abbé et le couvent des Vaus de Sernay et à leur successeurs, une pièce de vingne que ledit Jehan de Maante avoit en plain champ ou vingneron de Malli ; et icelle pièce de vingne ledit Jehan ait baillié à tenir le cours de sa vie à Nicholas Enguerren et à Marie, sa fame, par certeinnes convenances eues entre eus ; et icelui Nicholas soit alez de vie au trespas, la fame d'icelui Nicholas ladite pièce de vingne ne face pas ne ne maintiengne labouré ne coutivé en la manière que elle doit, et icelui Jehan contre ladite fame ne fasse pas son droit pourchacier ne requerre, ycelui Jehan, pour Dieu et en aumosne, quita, octroia et délessa au devant diz religieus, à leur église, à leur successeurs et à ceus qui de eus auront cause, tout le droit et toute l'action qu'icelui Jehan avoit, povoit et devoit avoir, par quelcunques cause ou reson, en ladite pièce de vingne, envers la fame dudit feu Nicholas et envers touz autres, pour reson d'icelle pièce de vingne, à demander et pourchacer desdiz religieux contre toutes persones, comme leur propres chose, les couz et domages, si aucuns en i avoit, etc................ En tesmoing de ce, nous avons mis à ces lettres le seel de la prévosté de Paris, l'an de grace mil CCC et onze, le mercredi après la feste saint Pierre et saint Pol.

Voir nº DCCCCLXVI, t. I. p. 954.
2 dec. 1311

De viginti libris parisiensibus et uno lecto furnito, ex donatione Amelinæ de Crevecuer.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 72, l. 1, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces letres verront et orront, Guillaume Postel, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachent touz que par devant nous fu présente Ameline de Crevecuer, à cel temps fame Jehan du Pont-Saint-Pierre, borgois de Vernon ; et requenut que ele avoit donné et aumosné en pur don, pour Dieu, purement et pour le salu de s'ame, à l'église de Nostre-Dame des Vaus de Sarnay et as religieus, l'abbé et le couvent, servanz Dieu et Nostre-Dame en ladite église, en laquele ele avoit esleu, si comme ele disoit, sa sépulture, à sa fin, vint livres parisis et son lit forny, teil comme il sera trouvé souz le, ou le melleur des siens, et pour avoir plenière participation en touz les biens fez de ladite église et és oroisons ; lesquex vint libres ele vout et ordena à estre pris sus touz ses muebles et sus touz ses héritages, quex que il soient, gaaigniez ou conquestez, etc............................

En tesmoig de ce, nous, à la requeste de ladite Ameline, avon seelé ces lettres du seel de la prévosté de Vernon. Ce fu fet l'an de grace mil trois cenz et onze, le juedi après la saint Andreu, apostre.

23 oct. 1312

De permutatione cum Simone de Betisiaco cujusdam domus apud Vernonem.

Double original en parchemin. — Inv., p. 73, l. 2, nos 17 et 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lectres verront et orront, Guillaume Postel, garde de seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachiez que par devant nous furent présens Symon de Bétisy et Aalis, sa femme, de la paroisse de Saint Nicolas de Vernonniel, et requenurent qu'il avoient donné et délessié à touzjors, par non d'eschange, à hommes religieus, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarney ; c'est assavoir dis soulz parisis de anuel rente en chieve segnorie, assise sus la meson Richart l'Uilier, el bourc de Vernon, devant la Meson-Dieu, entre la meson Richart de May, d'une part, et la meson Jehan Boutevilain et sa femme, d'autre ; c'est assavoir pour la moitié d'une meson que lesdis religieus avoient dessoubz Nostre-Dame de Vernon, assis entre la meson Jehan d'Espouville, d'une part, et la meson dudit Symon, d'autre ; laquele meson estoit venue audis religieus par segnorie de la mort Jehane l'Espicière, marrastre dedit Symon, et par deffaute d'oir, et ne rendra ledit Symon que vint soulz parisis de rente de chieve segnorie de ladite meson ; et pour ceu donnèrent il as dis religieus et à leur successeurs lesdiz soulz devant nommez ; et voudrent et otrièrent ledit Symon et sa femme que se les dis soulz devant nommez n'estoient bien solables et en chieve segnorie, si comme dessus est dit, que lesdis religieus ou leur successeurs les puissent prendre sus toute la meson dudit Symon, oveques les vint soulz que eus i ont de chieve segnorie, à tenir et à pourseer, etc...................

En tesmoig de ce, nous avons mis à ces lettres le seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autrui. Ce fu fet l'an de grace mil troiz cens et douze, le lundi devant li saint Symon et saint Jude, apostres.

18 apr. 1313

Carta Johannis de Sarnaio, de confirmatione donationum suarum.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 44, l. A, nº 5. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Jehan de Sernoy, chevalier, seigneur dudit lieu, et Mahaut, sa fame, dame ausint de ladite ville, saluz en Nostre Seigneur : Sachent touz que, si comme il apert en une lettre, sellée du seel de la prévosté de Paris, faite l'an de grace mil CCC et quatre, le mercredi d'après Penthecoste, avons vendu, délessé et quitté, à touzjours, sanz james rapeler, au religieus des Vaux de Sernoy, sis arpenz de terre assis au terroeir de Sernoy, en la Coture du Rousset, movenz de nostre propre conquest, ovesques IIII arpenz de pré de nostre propre héritage, assis ou terroeir de Sernoy, entre Sernoy et la granche d'Ors, movenz des fiez de Neauphe, pour le pris de C livres parisis. Item, si comme il apert en une lettre sellée du seel de ladite prévosté de Paris, faite l'an de grace mil troiz cenz et quatre, nous avons vendu, quitté et délessé à touzjours, sanz james rapeler, audiz religieus des Vaux de Sernoy douze arpenz de terre assis en la Coture-sus-le-Puis, au bout dessus, séanz ou terroeir de Sernoy, tenenz d'une part à la voie par laquele l'en va de Sernoy à Champ-Houdri, et d'autre part à la terre monsieur Eude, chevalier, frère dudit monsieur Jehan, c'est asavoir pour le pris de VIxx livres parisis. Et prometons, sur l'obligacion de touz naus biens meubles et non meubles, à garentir audiz religieus les dessusdiz héritages contre touz et à naus propres couz. Et quant à ce fermement tenir, etc...............................

En teigmoeing de laquele chose, nous avons sellées ces présentes lettres de naus propres seaus, l'an de grace mil trois cenz et treze, le mercredi d'après Pasques.

En 1320, le 1 mai, Gui de Chevreuse, chevalier, sire de Neauphle-le-Château, pour le salut de l'âme d'Aliénor, sa femme, amortit les terres comprises dans cette confirmation de Jean de Cernay, plus une maison en la ville de Cernay, juxte le pont du Bourg-Neuf, qui fut jadis Eudes Bouvet, et que les religieux avaient acquise de frere Jean du Pont, moine. (Inv., p. 45, l. A, nº 16.)

En 1322, Jean de Cernay et Mahaut, sa femme, vendent à l'abbaye des Vaux de Cernay neuf arpents de terre, assis à la Praelle, tenant d'une part au chemin qui tend à Houdebran et d'autre part à l'hôtel et aux jardins et prés du fief de la Cour des Prés ; plus onze arpents de terre, audit terroir ; plus vingt-deux arpents, en la couture du Rousset, près des six arpents par eux vendus en 1313 ; plus dix setiers de blé de rente, à la Saint-André, sur le moulin du bois du maréchal de Mirepoix. Ledit acte passé devant Gui de Chevreuse, chevalier, seigneur et châtelain de Neauphle-le-Château, et Jeanne, sa femme, qui confirment la vente faite par Jean de Cernay. (Inv., p. 30, l. W.)

Sceau ogival, en cire brune, sur double queue de parchemin. Une dame debout, tenant un faucon, entre deux écussons, celui de droite, de........... à deux fasces de............ accompagnées de huit merlettes, posées en orle ; celui de gauche, de............ à une fasce de........... Légende : ...........avt dame............ de Ce........... (Gravé, pl. ix. nº 9.) — Nous avons déjà trouvé les armoiries de gauche, en 1217, sur le sceau d'Eudes de Cernay. nº CCVI. t. I, p. 207, gravé pl. v, nº 8 : elles figurent aussi sur l'un des contre-forts extérieurs de l'église de Cernay. Quant à l'écusson de droite, qui est celui de la dame, il présente une identité remarquable avec le deuxième du sceau mi-parti de Simon de Neauphle. pl. vi. nº2. De cette similitude d'armoiries, on pourrait peut-être conclure que Mahaut appartenait à la même famille que la femme de Simon de Neauphle. A. M.
Feb. 1314, n. s.

Carta Guidonis de Caprosia, de confirmatione bonorum et immunitatum abbatiæ.

Original en parchemin. — Inv., p. 44, l. A, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Omnibus presentes litteras inspecturis, Guido de Caprosia, miles, dominus et castellanus Nealphe-Castri, salutem in Domino : Noverint universi quod cum viri religiosi abbas et conventus beate Marie Vallium Sarnaii acquisissent multas possessiones a pluribus personis, et specialiter ex acquiramento per dictos religiosos facto a Johanne, domino de Sernayo, milite, et Mathilde, ejus uxore, LXXII arpenta terre arabilis, sita in pluribus locis et territoriis Sernaii, videlicet XLVI arpenta terre, sita juxta domum dictorum religiosorum, contigua ex una parte chemino de Campo-Houdrici, et ex alia chemino Leprosarie, et ex omnibus aliis partibus territorio sive terris de Essarto Roberti, et octo arpenta contigua jardino Leprosarie, ex una parte, et ex altera parte, bosco et boysserie Parve-Haye de Essarto Roberti, et XII arpenta sita super puteum de Sarnayo, contigua chemino de Campo-Houdrici, ex una parte, et ex alia terris Odonis de Sernayo, militis, et VI arpenta in Coustura-Rousseti, cum quatuor arpentis pratorum sitis inter Sernaium et granchiam d'Ois ; et de dono Alipdis de Burgo Novo quandam peciam terre, sitam in territorio de Essarto Roberti, ante boscum et boysseriam Parve-Haye de Essarto Roberti, contiguam ex una parte chemino Leprosarie, et ex omnibus aliis partibus terris granchie de Essarto Roberti ; et ex dono Johannoti de Ponte quandam domum cum pertinentiis suis, sitam juxta pontem de Burgo Novo, liberam et omnes moventes in ea a molendino, furno, foragio, rotagio, minagio, corveia, et ab omni alia quacumque exactione, contiguam ex una parte chemino de Campo-Houdrici, et ex alia chemino aut vie que ducit de domo dicti militis ad ecclesiam, et ex alia rivulo Urici Sarnayensis ; pro cujus admortizatione dictus Johannes de Sarnayo recepit a dictis religiosis X libras et IIII solidos parisienses ; et ex dono et elemosina Petri Maubert, de Campo-Houdrici, unam peciam terre, continentem octo sextarios semeure, sitam ante puteum Sernaii, cam duobus arpentis et uno quarterio pratorum, sitis prope dictam terram, et XXXta arpenta terre sita ad marchesium de Campis, et octo sextaria terre semeure sita juxta dictam terram, et tres minas terre semeure juxta predictam terram, et quinque minas terre semeure in territorio de Sarnayo ; et ex dono predecessorum meorum terciam partem magnarum et grossarum decimarum tocius parrochie et territorii Sernaii ; et alias duas partes predicti religiosi emerunt a dicto Johanne de Sarnayo, milite, et a Johanne de Villa-Regis, armigero ; et apud Ebisoria, ex dono domini Guidonis de Nealpha, decani Sancti Martini Turonensis, et Philippi de Alneto, militis, quinquaginta sextaria tam bladi quam avene de redditibus quos recipiebant quolibet anno in granchia de Esbisoriis ; et ex venditione magistri Ade de Menildon et Margarite, ejus uxoris, filie Johannis de Chesne-Rongneux, super eandem granchiam, XX et IX sextaria tam bladi quam avene ; et ex dono Oudardi de Montmor, militis, et Tassini de Montmor, scutiferi, fratris ejus, XXXª sextaria grani super eandem granchiam. Quas vendiciones, elemosinaciones et donationes prescriptas, ego predictus Guido de Caprosia, miles, dominus et castellanus Nealphe, tanquam feodalis et capitalis dominus, ratas et gratas habeo, laudo, volo, approbo ac eciam per presentes confirmo ; volens et concedens, etc............................

Et etiam volo et concedo predictis religiosis et hominibus eorum subditis quod possint portare omnia bona sua et transire per totam terram meam sine transverso et pedagio, cum quadrigis, equitibus et omnibus suis aliis rebus, et etiam vendere res suas et emere alienas in foris et nundinis meis in omni terra mea ; nec propter hoc tenebuntur solvere michi nec heredibus meis stalagium, minagium, coustumam nec aliam quamcumque redibicionem. Et hec omnia dedi et concessi prefatis religiosis, pro salute anime mee et antecessorum meorum ; et quantum ad hec omnia premissa firmiter observanda me et heredes meos obligo et relinquo in posterum obligatos. In cujus rei testimonium et munimen, presentibus litteris sigillum meum duxi apponendum. Datum anno Domini Mº CCCº XIIIº, mense februario.

Voir nº DCCCCXII, t. I, p. 876. Voir nº MXXX, p. 46. En 1283, le 22 avril, Alix de Cernay, veuve de Baudouin de Bourg-Neuf, donne à l'abbaye tous les biens quelle possédait (nº DCCCXLVIII. t. I, p. 812). Nous trouverons en 1322 le testament de Pierre Maubert en faveur de l'abbaye (nº MXLVII). Voir nos DCCCCXXXII, DCCCCXXXIII et DCCCCXXXIV, t. I, p. 904 et suiv. Voir nº CCCCXCIII, t. I, p. 453. Voir nº MXVIII, p. 33.
2 sept. 1314

Carta Simonis de Caprosia, de quinque arpentis et dimidio prati.

Original en parchemin. — Inv., p. 101. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Symon de Chevreuse, chevallier, sire de Dampierre, et Johanne, sa fame, saluz en Nostre Seignour : Saicheint tuit que nous, pour le salut et le remède de naus ames et de naus prédécessors, avons donné, quité et délessié, desorendroit à touz jours mes, en pure et perpétuel aumone, à l'église de Nostre Dame des Vaus de Sarnoy et aus religieus qui à Dieu servent en ladite église, cinc arpanz et demi de prez en deus pièces, lesquieux nous avions conquis et retrez de Thomas de Sanlices, escuier, mouvenz de nostre propre fié et de nostre propre héritage, assis entre les Grous-Sauz et le moulin de Saint-Denis, qui fu jadis monseignor Johan de Sarnoy, chevalier, en renoncent desorendroit à tel droit comme à nous appartient ou puet appartenir pour la reson des cinc arpanz et demi de prez desusdiz, exceptée la haute justice et la basse qui à nous doivent appartenir et sis deniers parisis de cens que les diz religieux feront chacun an à nous et à naus hers, ou jour de feste saint Andri ; et en récompanssacion de ce, lesdiz religieux, de lour bonne volenté, de lour courtoisie et de lour charité, nous aquellent et font participanz en touz les biens qui sunt et seront fez espirituelment desoremes en ladicte église ; et nous donnent chacun jour une collecte du Saint Esperit, et chacune semaine une messe tant comme nous vivrons, et après nostre décès, ladite messe sera chantée de Requiem en ladite collecte. Et tant comme l'un de nous survivra l'autre, chacun en portera sa moitié tant de la messe comme de la collecte, tant au vivant comme au mort, etc..............

En témoign de laquele chose, nous avons donnés ces lettres seellées de naus propres seaus, fetes l'an de grace mil CCC et quatorze, le lundi d'après la feste saint Gile et saint Leu.

22 jul. 1315

" Mortificatio quorumdam bonorum a Guillelmo Champelin apud Orfinum, ex dono Radulphi de Monasterio. "

Original en parchemin. — Inv., p. 90, l. 1, nº 21. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, je, Guillemin Champelin, escuier, saluz en Nostre Seigneur : Sachent touz que je weil et otraie que religieus hommes et honestes, mes bons amis en Dieu, li abbés et le covent des Vaux de Sernoy, teignent et poursuivent, paisiblement et perdurablement, en main morte, sanz contrainte de vendre ne de despendre ne de metre hors de leur main, tote icelle disme que Robin du Mostier, leur frère et leur donné, avoit et poursuivoit ou temps que il vivoit, à Orphyn et és apartenences, tant en fié comme en arrièrefié, ovesques une meson que icelui Robin avoit en ladite ville de Orphyn ; c'est asavoir pour sis livres, lesqueles je, Guillemin Champelin dessusdit, ai euz et receuz desdiz religieux, etc..................

Ou teigmoeing de laquele chose, j'ai ces présentes lecttres seellées de mon propre seel, l'an de grace mil trois cenz et quinze, le jour de la Magdelène.

Nous avons déjà vu en 1204 un Guillaume Champelin mentionné parmi les bienfaiteurs de l'abbaye. Voir nos CCCCLXII et CCCCLXIII, t. I, p. 423.
27 dec. 1315

De donatione cujusdam petiæ terræ apud Tilliacum.

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 14. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Guillaume Postel, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachiés que par devant nous furent présens Guillaume Renout et Luce, sa fame, de la paroisse de Héricourt, et recongnurent que eulz avoient vendu, quitié et délessié, à touz jours, par non de pure vente, à hommes religieux et honestes, l'abbé et le couvent des Vaus de Sernay, c'est assavoir une acre de terre, si comme elle se pourporte en lonc et en lé, assis en la parroisse de Tilly, entre les terres desdis religieux de toutes pars, et aboute au chemin as Vaches de Heubecourt d'un bout, pour sept livres parisis, etc..............................

En tesmoing de ceu, nous avons seellé ces lettres du seel de ladite prévosté de Vernon. Ce fu fait l'an de grace mil trois cens et quinze, le samedi après Noel.

7 mart. 1317, n. s.

De quodam redditu apud Tilliacum.

Original en parchemin. — Inv., p. 79, l. 8, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, Guillaume Postel, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachent que par devant nous furent présens Guillaume le Prince l'ainsné et Ysabel, sa femme, et Durant li Vavasseur, et Erembourt, sa femme, de la parroisse de Saint Souplis jouste Vernon, et Jehan le Prince, et Erembourt, sa femme, de la parroisse de la Chapele-Saint-Euxin, et requéroient que eulz avoient ensembles vendu, quitié et délessié, à touz jours, par non de vente, à homes religieulz, à l'abbé et au couvent de Sarney et à leur successeurs, c'est assavoir quatre soulz et deus deniers parisis de anuel rente ; de laquele rente lesdis acheteurs leur en devoient vint et chinc deniers à la saint Denis, sus une pièce de terre assise en la paroisse de Tilly, entre le prieur et le couvent de Saucheuse d'une part et d'autre ; et le prieur et le couvent de Saucheuse leur en devoient vinc et cinq deniers au terme dessusdit, sus ladite pièce de terre. Et furent présens Richard Malclere et Denise, sa femme, de la paroisse de Heubecourt, qui furent principaulz vendeurs et s'acordèrent à la vente dessusdite, ausi comme les autres, pour quarante et deus soulz parisis, etc.............

En tesmoing de ceu, nous avon mis à ces lettres le seel de la prévosté de Vernon, sauf le droit le roy et l'autri. Ce fu fet l'an de grace mil troiz cens et seze, le dimenche après la saint Aubin.

9 jan. 1318, n. s.

De octo et decem sextariis bladi annui redditus, ex dono Symonis de Scroniis.

Original en parchemin. — Inv., p. 143, l. 1, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, Henri de Taperel, garde de la prévosté de Paris, salut : Nous faisons assavoir que noble home monseigneur Symon d'Escrones, chevalier, dist et afferma que, de son propre conquest, il avoit, tenoit et possivoit paisiblement trente setiers de terre en une pièce, séanz à Bretonville, ou terrouer de Mombelin, lesquels il acheta de feu Noulet Covet ; sur lesquiex trente setiers de terre et seur touz ses autres conquez, quels que il soient et conmant que il soient nonmez, sanz rien excepter, séanz à Bretonville, ou terrouer et és appartenances, ledit monsieur Symon donna, cessa, transporta, recongnut et confessa lui avoir donné, par nom de pure et perpétuel don fait entre viz, quité, cessé et transporté, et du tout en tout délessié, dès maintenant à touzjours perpétuelment, sanz espérance de james rappeler, pour Dieu et en pure et perpétuele aumone, à religieux homes et honestes l'abbé et le couvent de l'église Nostre Dame des Vaus de Cernay, à leur successeurs et à ceus qui de eus ont et auront cause, dis et huit setiers de blé mesteul de rente à la mesure de Bretheucourt, bon, sain et bien marcheant, à prenre, lever, tenir, jouir, exercer, et par droit don possesser, chascun an doresenavant, le jour de feste aus Mors, etc............

En tesmoing de ce, nous avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris, le samedi après la Tiphaine, l'an de grace mil trois cenz et dis sept.

Jan. 1318, n. s. — Vid. 30 aug. 1417

Carta Alienoris de Monteforti, de triginta sextariis bladi apud Bertaudicuriam.

Double original en parchemin. — Inv., p. 88, l. 6, et p. 134, l. 1, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces lettres verront, Tanguy du Chastel, chevalier, conseillier, chambellan du roy nostre sire et garde de la prévosté de Paris, salut : Savoir faisons que nous, l'an de grace mil quatre cens et dix sept, le lundi XXXme et pénultiesme jour du mois d'aoust, veismes unes lettres patentes scellées en double queue et cire vermeille du seel, si comme il apparoit, dont mencion estoit et est faicte en ycelles, desquelles la teneur s'ensuit :

Universis presentes litteras inspecturis, Alienor de Monteforti, comitissa Vindocinensis et domina Bertaudicurie, salutem in Domino sempiternam : Noverit universitas vestra quod cum religiosi viri abbas et conventus monasterii beate Marie Vallium Sarnaii sint et fuerint in longa et pacifica possessione habendi et percipiendi apud Bertaudicuriam, per manus nostras, annuatim, inter festum beati Remigii et Omnium Sanctorum, viginti septem sextaria bladi ad mensuram consuetam ; quod bladum dicitur bladum de mestivis, racione cujusdam carte cui presentes littere sunt annexe : Nos, consencientibus Buchardo, Johanne et Petro, filiis nostris, dictam possessionem viginti septem sextariorum bladi predicti, modo quo dicitur, volumus, ratificamus, et ex certa scientia predictis religiosis in perpetuum confirmamus ; concedentes eisdem insuper et donantes, in puram et perpetuam elemosinam, pro salute anime nostre et omnium amicorum nostrorum, tria sextaria bladi predicti et ad mensuram predictam, una cum predictis viginti septem sextariis, capienda et percipienda anno quolibet, loco et termino supradicto, volentes quod predicti religiosi illis triginta sextariis dicti bladi sint contenti, nec de omnibus et singulis ad que eis et dicto monasterio tenebamur et teneri poteramus quoquomodo, aliud de cetero petere debebunt a nobis et nostris successoribus nec etiam petere tenebuntur ; obligantes ad hoc nos et heredes nostros ; promictentes eciam bona fide quod contra hujusmodi confirmacionem et concessionem non veniemus nec venire faciemus per aliquem in futurum. In cujus rei testimonium et munimen, sigillum nostrum presentibus duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo trecentesimo septimo decimo, mense januario.

Et nous à cest présent transcript avons mis le seel de ladicte prévosté de Paris, l'an et jour de lundi premier dessus diz.

Éléonore appartenait à la branche de la maison de Montfort issue de Guy de Montfort, seigneur de la Ferté-Alais et de Castres en Albigeois, et frère du célèbre Simon IV de Montfort, qu'il suivit en Languedoc. Elle était fille de Philippe II de Montfort, seigneur de Castres, de la Ferté-Alais et de Bretheucourt, qui suivit Charles d'Anjou en Sicile, et de Jeanne de Lévis. Elle épousa Jean V, comte de Vendôme, auquel elle apporta les seigneuries de Castres, la Ferté-Alais et Bretheucourt. Le 9 mai 1314, elle donna 600 livres en aumône à l'abbaye de Port-Royal, et el'e fit, en 1322, un accord avec l'abbé de Marmoutiers relativement à la justice, aux dimes et aux marchés de la châtellenie de Bretheucourt, accord dont l'original est conservé aux archives d'Eure-et-Loir, fonds du prieuré Saint Martin de Bretheucourt. — Elle mourut en 1338, et fut enterrée à Castres. A. M. Cette charte se trouve jointe à des pièces de procédure de l'abbaye contre Louis de Vendôme, vidame de Chartres, et son fermier de Bretheucourt, qui avait abattu les fruits de dix à douze pieds d'arbres dépendants de Provellu, en 1517.
22 jun. 1319

De una petia brueriarum in bosco de Crechiis, ex dono Hemardi de la Marche.

Original en parchemin. — Inv., p. 142, l. 1, nº 17 bis. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, Henri de Taperel, garde de la prévosté de Paris, salut : Sachent tuit que Hémart de la Marche, escuier, et madam Marie, sa fame, affermèrent et recognurent avoir vendu, quitté, cessé, délessié et du tout transporté, desorendroit à touz jours, à religieus hommes et honnestes, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnay, à leurs successeurs et à ceus qui de eus ont et auront cause, une pièce de bruières que il avoient, assis au bois de Cresches, tenant d'une part ausdiz religieus, et d'autre part au prieur de Loncpont, derrière une pièce de paastiz que il avoient assis en ce meisme lieu, tenant d'une part au prieur de Loncpont dessusdit, et d'autre part à Jehannot du Buisson, escuier, et aussi tout le cenz que Gilart, le fuiz Esdeline de Limos, leur devoit chascun an sus une pièce, que terre que bruière, tenant d'une part au bois dessusdit, et d'autre part au pré de Pisselou, c'est assavoir pour le pris de treze libres et sis souz parisis, etc...................

En tesmoing de ce, nous, à la requeste desdiz mariez, avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris, l'an de grace mil CCC dis nuef, le vendredi avant la feste de la Nativité saint Jehan Baptiste »

Déjà, en 1316, Hémard de la Marche et Marie de Limos, sa femme, avaient vendu à l'abbaye de Cernay, pour dix livres parisis, deux sous et six deniers parisis de cens sur deux arpents de terre à Crèches, qui furent à Jean le Sueur de Chaumuçon, « jouste le bois de Crèches, qui fu jadis à feu Héloin de Limas, d'une part, et d'autre part au chemin par lequel l'on va à Chaumuçon ; » plus trois arpents de terre, au lieu appelé le Val-Renost ; le tout mouvant en fief de Lisiard d'Escaut, écuyer, neveu de ladite dame, qui confirme, dans le même acte, la vente faite par son oncle et sa tante. (Inv., p. 142, l. 1, nº 17.)

En 1320, le 18 avril, devant le garde de la prévôté de Paris, noble homme Simon de Macy, dit Cordelier, chevalier, amortit les donations faites par Hémard de la Marche et sa femme en 1316 et en 1319. (Inv., p. 142, l. 1, nº 17 bis.).

15 nov. 1319

Charte de Thibaut de Pusiey, sire des Bordes, qui reconnaît n'avoir aucun droit de pacage dans les bois de Fouilleuse.

Original en parchemin. — Inv., p. 48, l. A, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Je, Thibaut de Pusiey, chevalier, sire des Bordes, faz assavoir à touz que comme je eusse cinquante pors en la ville de Beennières, et mes sergenz, senz mon congié et senz mon seu, les menassent ou bois du Foilleus, qui est à religieus hommes et honestes, l'abbé et le covant des Vaux de Sarnay, lequel bois est defois, si comme il apert par une lettre que il ont de noble prince monsegneur Almarri, conte de Montfort, et si comme il apert par leur longue sesine ; et einsi lesdiz religieus preissent oudit bois lesdiz pors, comme tous forfaiz, et les teinssent comme leur propres et du tout en tout à eus acquis, pour la reson du defois : en la parfin, à la requeste de nobles hommes monseigneur le chatelain de Nealphe, monsegneur de Villepereur et monsieur Symon de Chevreuse, chevaliers, fondeeurs desdiz religieux, iceus religieus, desdiz pors, einsi forfaiz por la reson du defois dessusdit, me firent grace et cortoisie, tant que je m'en tins et tiegn por bien content ; et je, sus ce bien avisé, cognois et confesse que les genz de ladite ville de Beenières n'ont nul droit, nul usage, ne nulle costume oudit bois, par quele que reson que ce soit ; einçois est ledit bois de defois, selonc ce que dessus est dit. Por lesqueles choses dessusdites je promeit, en bone foi et sur l'obligacion de touz mes biens et de mes hoirs, que contre les franchises dudit bois du Foillex, qui est defois, ne vendré ne venir feré par moi ne par autre ou tens avenir por l'occasion de ladite ville de Beennières. Et en tesmoing de ce, j'ai scellé ces présentes lettres de mon propre seel. Donné l'an de grace M. CCC. dix et neuf, le jeudi d'après la saint Martin d'yver.

Cet acte fut vidimé en janvier 1378 par le prévôt de Paris. (Inv., p. 48, l. A, nº 7 bis.)
Vid. 7 feb. 1320, n. s.

De domibus, apud Carnotum, juxta portam de Valleya, ex legato Johannis Ducis.

Original en parchemin. — Inv., p. 136, l. 2, nº 20. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Parisiensis, sede vacante, salutem in Domino : Noveritis nos anno Domini millesimo trecentesimo decimo nono, die mercurii post festum Purificationis Virginis gloriose, in quodam instrumento sigillo curie Parisiensis et sigillo quondam bone memorie magistri Johannis Ducis, quondam cantoris Rothomagensis, sigillato, et super testamento seu ultima voluntate ejusdem magistri Johannis confecto, vidisse, legisse, ac de verbo ad verbum transcribi fecisse quandam clausulam contentam in eodem testamento formam que sequitur continentem :

Item lego abbatie Vallium Sarneii domos meas quas habeo apud Carnotum, quas emi a Maria Scotensi juxta portam de Valleya, dum tamen cantent qualibet die im perpetuum unam missam de Requiem pro remedio anime mee et parentum meorum : ita tamen quod abbas et conventus dicti loci dictas domos admortizabunt et admortizari facient infra annum a die obitus mei computandum ; pro qua admortizatione dono eis et quicto centum libras turonenses in quibus michi tenentur ex causa mutui sibi facti, prout in litteris abbatis plenius continetur. Si vero dictas domos infra annum, ut dictum est, admortizari non fecerint aut hoc facere non potuerint, volo quod dicte domus vendantur per executores meos inferius nominandos, et quod pecunia inde habita, una cum dictis centum libris michi a dictis abbate et conventu debitis, ut dictum est, pauperibus civitatis et dyocesis Carnotensis erogentur, prout eisdem executoribus visum fuerit melius expedire.

Transcriptum autem hujusmodi clausule fieri fecimus sub sigillo curie Parisiensis predicte, salvo jure cujuslibet alieno. Datum anno et die mercurii supradictis.

Collatio fit per me : R. de Mara et per G. Henke.

Cet extrait du testament de Jean le Duc fut sans doute fait à l'occasion de la vente de ces maisons ou à propos d'un procès ; car on lit sur le dos de la pièce, d'une écriture du même temps : « Tradantur Johanni Elyot de Carnoto, dilectissimo et fidelissimo domino. »
17 feb. 1320, n. s.

De justitia abbatiæ apud Malliacum.

Original en parchemin. — Inv., p. 8, l. D, nº 12. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Jehanne de l'Ille, dame de Mally, salut : Sachent tuit que comme aucuns de noz genz et sergenz de Mally eussent prins, en la maison de religieus homme, l'abbé et le couvent des Vaus de Sarnay, séant à Mally, un homme, en justicant et par manère de justice, et lidit religieus nous eussent requise que nous feissions le leu restablir et adrecier, ce qui fait avoit esté par noz genz espéciaument, comme en ladite maison et closture d'icele nous n'ayens garde, signourie ne justice nulle, savoir faisons que nous, enfourmée souffisaument et sceu le droit desdiz religieus, reconnoissons que nous n'avons garde, signourie ne justice nulle en la maison et clostures dessus dictes, etc..............................

En tesmoing de laquele chose, nous avons ces présentes lettres seellées de nostre seel ; qui furent faites et données le jour des Brandons, l'an de grace mil trois cens dis et nuef.

A cette pièce en est attachée une autre du 27 janvier 1377 (n. s.), par laquelle Hugues Aubriot, garde de la prévôté de Paris, sur l'attestation de Simon, abbé des Vaux de Cernay, et de Renaud de Bourriz, prieur dudit lieu, certifie à tous que le sceau qui accompagne ces lettres est bien celui de Jeanne de l'Isle, dame de Marly. — Ce Simon n'est pas compris dans la liste des abbés des Vaux de Cernay qu'ont donnée les auteurs du Gallia christiana. Il a dû siéger entre Jean III et Guillaume II.
2 mart. 1320, n. s.

" C'est la lettre Pierre Tybert des Deux-Mesons. "

Original en parchemin. — Inv., p. 125, l. 1, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, je, Jehan de Autueill, escuier et baillif d'Aufergis, salut en Nostre Segneur : Sachent touz que Pierre Tybert et Perrenelle, sa femme, borgois de Paris, confessièrent eus avoir donné, pardurablement, pour Dieu, en pure aumosne et pour le salu de leur ames et de touz leur amis et bienfaiteurs, à religieus hommes, l'abbé et le covant des Vaux de Sarnay, por estre acqueilliz és biens esperitels de leur église, leur manoir qui est appelé les Deus-Mesons, si comme il se comporte, les terres et les prez et toutes les appartenences audit manoir, estanz en la parroche d'Aufergis, tenuz du segneur de ladite ville à cinq solz sept deniers parisis et maille, paiez chascun an à la feste saint Remi, etc............................

Et en tesmoign de ce, j'ai saellé ces présentes lettres, à la requeste des doneeur desusdiz, sauz le droit de monsegneur d'Aufergis et l'autrui. Doné l'an de grace mil trois cenz dix et noef, le secont jour de marz.

Voir nº DCCCCXXVIII, t. I, p. 899.

En 1321, le mercredi après la Saint-André (2 déc.), en présence de Thibaud, curé du Perray, de Jean des Bordes, moine de Cernay, de Pierre, curé d'Auffargis, et de Jean de Glatigny, Pierre Thibert et Perronelle confirmèrent le don fait par eux en 1320. (Inv., p. 125, l. I, nº 6.) — Ils renouvelèrent encore cette donation, devant Jean d'Auteuil, bailli d'Auffargis, en 1322, le mardi devant la Saint-Laurent (3 août). (Inv., p. 123, l. 2, nº 4.)

D'après une Déclaration des terres labourables de la ferme des Deux-Maisons, déclaration faite au commencement du quinzième siècle, nous voyons que cette ferme comprenait 86 arpents et demi de terre en trois pièces, sises près du chemin tendant de Vieilles-Églises à Deux-Maisons, et abutant d'un bout à la forêt de Vindrin, d'autre bout au chemin qui tend des Deux-Maisons à Rochecorbon. (Inv., p. 125, l. 1, nº 15.)

10 jan. 1321, n. s.

De justitia abbatiæ apud Orphinum.

Copie du XVIIe siècle. — Inv., p. 95, l. 1, nº 16. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Philippus, Dei gratia, Francie et Navarre rex, preposito Parisiensi vel ejus locumtenenti, salutem : Sua nobis abbas et conventus Vallis de Sernayo conquestione monstrarunt, quod cum ipsi, tam in capite quam in membris, cum omnibus rebus et bonis suis, existentes in nostra speciali gardia, de tota ipsorum temporalitate ubicumque sit, pro te, nomine nostro, justiciari consueverint, et omnes in eos aut eorum bona delinquentes, nec ullis justiciariis infra septa monasterii, aut in domibus, grangiis, celariis vel terris ipsorum justiciare sueverit, aut aliqua expleta justitie excercere : et de premissis omnibus et singulis ipsi ac predecessores eorum, tu quoque ac predecessores tui, a tanto tempore quod de contrario non est memoria, fueritis et sitis in pocessione, nuper Guillelmus Britonis et Dionisotus Hemondi, prepositi de Galardone, de facto justiciando, in quadam ipsorum conquerencium domo vocata Orphin, tres equos ceperunt ; et captos eisdem conquerentibus reddere contra dicunt ; et insuper ipsi justiciarii de die in diem coram se vocari faciunt in judicium eosdem conquerentes et in ipsorum predicta domo habitantes, sic in ipsos et bona eorum juridicionem usurpare nittentes, in eorum grande prejudicium, et non sine nostre contemptu gardie, ac etiam indebite et de novo : Quocirca tibi committimus et mandamus, quatinus si inveneris ita esse, predictos Guillelmum et Dionisotum dictos equos ubi capti fuerunt restituere ac pro illorum capture nobis et eisdem conquerentibus condignam p......... emendam. Datum Parisius decima die januarii, anno Domini millesimo trecentesimo vicesimo.

Nous trouvons dans la même liasse un autre acte relatif à ce différend : c'est une charte de madame Jeanne, dame de Gallardon, qui rapporte que Jehan Balle, sergent ordinaire de Gallardon, ayant pris sur Guillot Lubin, en la maison d'Orfin, appartenant aux religieux des Vaux de Cernay, trois chevaux de harnais, elle, à la requête de Gilles d'Ablis, procureur desdits religieux, a fait restituer ces chevaux et a reconnu qu'elle n'avait aucun droit de seigneurie ni de justice en ladite maison d'Orfin. Présents à ce : Guérin de Boucigny, chevalier, et Huet son fils ; frère Jean d'Auffargis ; Nicolas, curé d'Orfin ; Henri de Ponceaux, écuye ; Jean de Gasville, Perrin de la Croix, et plusieurs autres, en 1320 (1321 n. s.), le mercredi après la Conversion de saint Paul (28 janvier).
11 oct. 1321

" Pressoir de Foz où les religieux de Longpont ont aussy droit. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, le prieur de Sainte Katherine du Val des Escolliers de Paris, salut en Nostre Seigneur : Comme contens et descort feust meu entre monsieur Bérengier de Saint-Martial, moinne de Martelle en l'église Saint Victor, procureur de religieux hommes et honestes, le prieur et le couvent de Nostre Dame de Loncpont, ou dyocèse de Paris, d'une part, et frère Gile d'Abluis, procureur de religieux hommes et honestes, l'abbé et le couvent de Nostre Dame des Vaus de Sarnay, d'autre part, pour cause d'une quantité de vin que lesdiz religieux de Loncpont disoient avoir chascun an en vendenges, sus le pressouer du Foz, qui est ausdiz religieux des Vaus de Sarnay ; duquel contens et descort lesdites parties, ou non de eus et desdis religieux se estoient mis, compromis et descenduz de haut et de bas, en nous prieur de Sainte Katherine et sous nous, comme arbitre arbitrateur ou amiable compositeur, à prononcier, dire, ordener et sentencier à nostre plainne volenté, à jour foirié ou non foirié, à painne de dis livres parisis à paier de la partie désobéissant, si comme il est plus plainement contenu és lettres du compromis, faictes sur ce, scellées du seel de la prévosté de Paris, parmi lesqueles cestes présentes lettres sont annexées : Sachent tuit que nous, de l'autorité et du povoir à nous donné desdites parties, deismes et prononçames, disons et prononçons par nostre sentence et adjugons audit prieur et couvent de Nostre Dame de Loncpont, que il aura et prendra, em pes, franchement, sanz contredit, desores en avant, chascun an perpétuelement, un mui de vin ou dit pressouer de Fos, tel comme il li vendra, et se il avenoit que audit pressoer de Fos il ne veinst point de vin, riens ne peut ne ne pourra demander ledit prieur et couvent de Loncpont ausdiz religieux de Sarnay. En tesmoing de laquele chose, nous avons donné audit prieur et couvent de Loncpont ces présentes lettres seellées de nostre propre seel. Ce fu fait l'an de grace mil trois cens vint et un, le dimenche après la saint Denis.

L'acte par lequel le prieur de Longpont et l'abbé des Vaux de Cernay choisissent pour arbitre le prieur de Sainte-Catherine du Val des Écoliers, est passé devant Gilles Haquins, garde de la prévôté de Paris, en 1321, le mercredi après la Saint-Barthélemy (26 août). Inv., p. 2, l. 1, nº 9.) Fragment d'un sceau de cire brune, sur lequel on distingue un personnage debout devant la Vierge assise. La légende a disparu.
3 mai. 1322

" Lettre monsieur l'abbé et le couvent des Vaulx de Sarnay, du don de demoiselle Jehanne dou Val-Saint-Germain de X arpens. "

Original en parchemin. — Inv., p. 138, l. 4, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Nolet, prieur de Rochefort, garde dou seel de la chastelerie de ycelui lieu, salut : Sachent tuit que damoyselle Jehane du Val-Saint-Germain, jadis fame feu Guéryn du Rouçoy, escuier, et fille feu monseignieur Pierre Lucas du Val-Saint-Germayn, jadis chevalier, aumosna, octroia, quitta, délessa et du tout transporta, et anquores amosne, ottroie, quitte, délesse et transporte à religieux hommes et honestes en Diex servir, monsieur l'abbé et le couvent des Vaulx de Sarnay et à touz leurs successeurs et à leur esglise, dis arpenz de boys qu'elle avoit et pourseoit de son propre héritaige, ou terroer dou Val-Saint-Germain, ou chantier dit de Goutayn, mouvanz dou propre conquest doudit feu misire Pierre, son père, dessusdit, tenuz de madame la contesse de Roucy, dame de Rochefort, etc.........

En tesmoing de ce, nous, Nolet dessusdit, avons seellé ces présentes lettres dou seel de ladite chastelerie de Rochefort. Donné l'an de grace Nostre Seignyeur mil troys cenz vint et deus, le jour de la feste sainte Croyz, ou moys de may. Et à ce faire, traiter et acorder, furent présenz appellez tesmoings : Perrot de Rochefort, escuier, neveu de ladicte demoiselle, frère Robert d'Escoz, frère Jehan des Cordes, moinnes, et Guillot le Barbier, dou Val-Saint-Germain. Donné comme dessus.

Jeanne de Dreux avait été mariée en premières noces à Jean IV, comte de Roucy, auquel elle avait apporté en dot le comté de Braines. Elle était fille de Robert IV, comte de Dreux, et de Béatrix, fille unique et héritière de Jean Ier, comte de Montfort. Le 13 mai 1317, elle partagea avec sa sœur, Yolande de Dreux, duchesse de Bretagne, le comté de Montfort, et eut pour sa part la seigneurie de Rochefort-en-Yveline. A. M.
6 jun. 1322

" Littera de ponte domini de Sarnayo, quondam pons des Chanleux.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 100, l. 1, nº 13. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, je, Jehan, sires de Sarney, chevalier, salut en Nostre Seigneur : Comme pluseurs bonnes genz aient requis les religieux des Vaux de Sarnoy que il abateissent leur fosseiz, séenz emprès mon pont de Chanieux, pour avoir la voie et le chemin communément pour eus, laquele chose pourroit empescher ou temps avenir l'yaue venent à mon molin : sachent touz que je weil et otroie que lesdiz religieus et toutes manières d'autres genz desores en avant aient voie et chemin pardessus mondit pont, en alent et en venent à pié, à cheval et à charrete, en touz temps, senz empechement de moy ne de mes hoirs, et senz en faire aucune redevence à moy ne à mes hoirs ou temps avenir : prometent, etc............

En teigmoeing de laquelle chose, je ai scellé ces présentes lettres de mon propre seel ; et je, Mahaut, dame de Sernoy, fame dudit seigneur, volent et otreent les choses dessusdictes, ai mis, pour le bien de paiz et pour le profit dudit molin, mon propre seel en ces présentes lettres seellées, l'an de grace mil trois cenz vint et deus, le dimenche devant la feste saint Barnabé, apostre.

Sceau ogival, de cire verte, sur double queue de parchemin, déjà décrit, nº MXXX, p. 47.
23 aug. 1322

Testamentum Petri, dicti Maubert.

Original en parchemin. — Inv., p. 45, l. A, nº 10. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

En non du Père, et du Fil, et du Saint Esperit, amen : Je, Pierre, dit Maubert, demourant à Champ-Houdri, en la paroisse de Sarnay, fai et ordrene mon testament et ma dairenière volenté et l'ordrenance de mes biens en la manière qui s'ensuit : Primèrement je veil et ordrene que mes torsts soient amendez et mes debtes poyées. Premièrement je leisse à l'euvre Nostre Dame de Paris, V solz ; à la Meson-Dieu, V solz ; à toutes les Mesons-Dieu et maladeries estant ou chemin de Chartres à Paris, à chacune XII deniers ; au porteur de ce, por son sallaire, VIII solz ; au bout de Sarnay, mon surcot, ma cote et mon chaperon ; à Robert, mon sergent, mes chauces et mes soullers ; à Jehan Belier, XX solz. Item je leisse IIII setiers de terre, séenz à la Bele-Espine, moitié au saint et moitié au prestre de Sarnay, einsit pleinement que l'ame et la conscience du prestre qui ores est et qui sera por le temps avenir soit chargiée de chanter une messe des Morz, chacune semeine pardurablement, pour les ammes de moy, de mon père, de ma mère, de mes seurs, de mes frères et detouz mes bienfetteurs, et que je, avesques iceus, soye intitulez et nommez ou roule de la prière du dimenche. Item je leisse à l'église de la Celle ma granche et mon jardin du Malpas et X setiers de terre séent devant la porte de laditte granche, en tele condicion que les gagiers de laditte église soient chargiez perpétuelment de servir une lampe nuit et jour ardent en laditte église, et de fere un cierge de VI livres de cire qui ardra en laditte église aus festes annuels, et espéciaument à la feste du Saint Sacrement. Item je leisse au prestre de celle église III setiers de terre, assis en la pièce dessus ditte, par devers la Crocz, en la manière que dit est du prestre de Sarnay. Item je leisse à l'église et au prestre de Soaisay IIII setiers de terre, moitié à l'église et moitié au prestre, séenz ou terrouer de Herbouvillier, joignent au chemin par où l'en va de Sarnay aus Molières, en la manière que dit est du prestre de Sarnay, et sunt les diz IIII setiers ou cousté par devers Grignon. Item à la Meson-Dieu de Chevreuse, XL solz ; à la maladerie de Sarnay, XX solz. Item je leisse à mes II nièces de Porrais VI livres de rente chacun an, tant comme elles vivront seulement, sur mes cens et sur ma granche de Herbouvilliers, ou jour de la feste saint Remi, einsi pleinement que celle qui survivra l'autre preigne lesdittes VI livres tant comme elle vivra. Item je leisse à laditte abbaie de Porrais XL livres que l'en me devoit en laditte abbaie. Item à Colin Massart de Chaumuçon tout ce que je ay à Chaumuçon, en récompensacion des biens et des courtoisies que ledit Colin m'a fettes ou temps passé, et me tiens pour content de tout ce que ledit Colin a eu à fere à moy por le temps passé. Item je leisse au prieuré de Saint Pol des Aunois VIII arpenz de terre, assis devant la porte du manoir dudit prieuré à Herbouvilliers, por si que le prieur face hopstise audit lieu. Item audit prieuré, XXV arpenz de terre, séenz au dessus des VIII arpenz dessusdiz : item VII arpenz, joignent à leur terre qui joint au chemin qui va de Sarnay aus Molières. Item je leisse à l'Opstel-Dieu de Paris touz mes autres héritages que je ai en la ville de Herbouvilliers, chargiez des VI livres que je lesse à mes dittes nièces de Porrais. Item je lesse à l'église Nostre Dame des Vaux de Sarnay, en laquele j'é esleu ma sépulture, la terre devant le puis de Sarnay, laquele j'é acheté du seigneur du lieu ; item II arpenz et I quartier de pré joignent à ladite terre, lesquiex j'é acheté de Symon de Sarnay, frère du seigneur ; item XXX arpens de terre, séenz aux Marchés des Champs, lesquiex j'é acheté dudit Symon ; item VIII setiers de terre joignent à laditte terre, lesquiex j'é acheté de feu Guyot Maledenrée ; item III mines de terre joignenz à laditte terre, et V mines de terre ou environ séenz entre les noes de Sarnay ; item je lesse à laditte abbaye IV muis de froment, lesquiex j'é acheté des hoirs aus Augerais, desquiex le seigneur de Sarnay doit chacun an XXXII setiers et monsieur Amarri Touvoaie doit VIII setiers ; et généralment je leisse à laditte abbaye tout quant que j'ay acquis, en quele manière que ce soit, en ladicte ville de Sarnay et ou terrouer de icelle, et tout ce que l'en mi doit par quele raison que ce soit. Item je veil que touz les poures qui serunt présenz ou jour de mon obit aient chacun I denier. Item à Batailles de Senlices mes prez de ce lieu, en récompensacion des biens que il m'a fez. Item à Jehan la Guiete de V.........., XX livres, en récompensacion des biens que il m'a fet. Et de ce testament enterigner et acomplir, je esliz mes exécuteurs religieux homes et honestes, monsieur l'abbé des Vaus de Sarnay, monsieur l'abbé de Saint Victor, le mestre de la Meson-Dieu de Paris et Jehan la Guiete de V..............

Ce fu fet l'an mil CCC [XXII, le merque]di veille saint Barthélemi, apoustre.

Nous restituons cette date d'après l'Inventaire : la pièce aujourd'hui est très endommagée par l'humidité. L'an 1323, le lendemain de la fête Notre-Dame de la mi-août (16 août), pardevant Pierre Bégaut, prévôt de Neaufle-le-Château, Pierre Maubert fit une nouvelle donation à l'abbaye des Vaux de Cernay de tous les biens qu'il lui avait déjà légués par son testament (Inv., p. 45, l. A, nº 11). — Cet acte de 1323 est scellé d'un sceau en cire brune dont le contre-sceau laisse distinguer un lion héraldique.
1324

De acquisitionibus abbatiæ Vallium Sarnaii.

Original en parchemin. — Inv., suppl., cart. XIII. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Hec sunt que acquisierunt abbas et conventus Vallium Sarneii in vice comitatu Parisiensi ab anno Mº CCº LXº secundo, usque ad diem lune post Cantate anni XXIIII. Primo de domino Johanne de Malo-repastu, milite, duo arpenta terre sita in territorio quod dicitur Sanxeron, moventia de feodo de Malo-repastu, scilicet titulo emptionis. — Item de Johanne de Pomereto, armigero, titulo emptionis, X arpenta terre sita in loco qui dicitur Vallis-Frogerii, moventia de feodo de Lymosiis. — Item de Eremburgi, [relicta] Renoudi Fabri, titulo quo supra, I arpentum terre situm in territorio de Orliaco, moventem de [franco] allodio. — Item de Matheo de Orliaco, dimidium arpentum terre in territorio de Orliaco, titulo quo supra. — Item de Petro Borudot, dimidium arpentum terre, acquisitum titulo quo supra, apud Marli[acum]. — Item de Guillelmo le Tirant, IIIIer partes dimidii arpenti terre siti in t[erritorio] de Marliaco, moventes de franco allodio. — Item de Guillelmo, dicto Aubourc, titulo donationis, II arpenta terre sita [in territorio] de Mortinon, moventia de franco allodio. — Item de Johanne lathomo, dicto de Fami[lia, unum arpentu]m prati, movens de feodo domini de Caprosia, titulo donationis ut supra. — Item de Stephano [Forestario], titulo quo supra, quamdam masuram, continentem dimidium quarterium terre vel eo [circa], sitam apud Marliacum, in censiva Bertrandi de Quesneyo. — Item de Guillelmo, dicto Remi, [tria] quarteria prati, sita in Vallibus de Craya, in censiva domini Marliaci. — Item de Guillelmo de Malo-repastu, titulo emptionis, [tria arpenta terre], et duo arpenta, titulo donationis, movencia de dicto feodo. — Item de Petro, dicto Balu, tria arpenta terre, sita in territorio de Ayta, moventia de feodo de Malo-repastu, titulo emptionis, et dimidium arpentum, titulo donationis. — Item de Johanne de Sarnaio, milite, XXVI arpenta terre, sita apud Sarnaium, moventia de feodo castellani Nealphe, titulo emptionis. — Item de Martino, dicto Clerico, et Matheo, dicto Asino, quamdam masuram, sitam apud Sarnaium, in censiva nostra, titulo emptionis, que estimabatur valere XII solidos redditus. — Item de Guioto, dicto Maledenrée, titulo emptionis, quoddam herbergamentum, situm in censiva nostra, titulo quo supra, valens XX solidos. — Item de Johanne, dicto Acere, tria quarteria et dimidium vinee, sita apud Marliacum, in censiva domini Marliaci, titulo quo supra. — Item de Guillelmo, dicto Renier, [duo] arpenta terre, mov[entia] de domino Marliaci, titulo quo supra. — Item de Almarico de Ma[lo-repastu], cler[ico, II] arpenta et dimidium terre, sita retro Aytam, moventia de feodo [domini de Malorepastu], titulo donationis. — Item de III arpentis terre, sitis juxta Chanbout, [de fratre Adam Anglico], titulo donationis, moventibus de feodo Mali-repasti. — Item [de Gaufrido] Gardiano, II arpenta terre, sita juxta Villam-Novam, in censiva Sy[monis, dicti Badaram], et II arpenta sita juxta Moncellos, et circiter I quarterium pastu[re, moventia de feodo de] Malo-repastu, titulo donationis. — Item de Thoma An[glico, I arpentum terre, situm] in feodo domini de Argolio, titulo donationis. — Item de [II ar]pentis terre, sitis in territorio dicto de Feucheriis, moventibus de feodo domini [Petri] de Nemore, militis. — Item de fratre Joce, IIII arpenta et dimidium terre, sita [in territorio] de Malo-repastu, moventia de franco allodio, titulo donationis. — [Item] de Alipde de Burgo-Novo, I arpentum terre, situm apud Sarnaium, movens de [feodo] domini Johannis de Sarnaio, militis, titulo donationis. — Item de Guillelmo, dicto Bidaus, [mili]te, pressuram dimidii quarterii vinee, et I denarium censualem, situm apud Buxeriam, [titu]lo donationis. — Item de Guillelmo Pilet, quamdam domum, sitam apud Athies, in [feodo domini] Johannis de Trosolio, titulo donationis ; valet X solidos censuales. — Item de [Roberto] de Dyepa, quamdam plateam, sitam apud Montem-Lethericum, in censiva capituli de Ly[nais], titulo donationis. — Item de domino Theobaldo Marliaci, milite, X libras parisienses censu[ales, in] territorio et villa de Fontaneto-juxta-Balneolum, moventes domini regis, titulo [donaci]onis. — Item de Bertaudo Juveni, II arpenta terre, sita in territorio de Ayta, in censiva Petri, dicti Balu, armigeri, titulo donacionis. — Nota de predictis, sunt amortizata.

Item de Beatrice de Nemore, quondam domina Caprosie, medietatem unius pecie nemoris, sitam in foresta Sancti-Dyonisii-juxta-Valenciam, moventem de feodo abbatis Sancti-Dyonisii, titulo donacionis, et XXII solidos VI denarios censuales apud Orfinum, quos solidos debebamus ei. Actum anno Domini Mº CCCº IXº, die sabbati post Epiphaniam. — Item de domino Symone Caprosie, milite, domino [de Dampna]->Petra, et Johanna, ejus uxore, Vque arpenta prati cum dimidio, moventia de suo proprio [feodo], sita juxta Salicem, titulo donacionis. Actum Mº CCCº XIIIIº. — Item de domino Johanne [de Sarnaio], milite, et Maltidi, ejus uxore, XVIII arpenta terre et IIII arpenta prati, sita [in terri]torio de Sarnaio, moventia de feodo Nealphe, titulo emptionis. — Item de Johanne de Vil[la-Regis], armigero, titulo quo supra, terciam partem decime tocius territorii de Sarnaio. Actum [Mº CCº] nonagesimo IIIIº. — Item de fratre Johanne de Ponte, quamdam domum, sitam in villa Sarnaii [juxta p]ontem, moventem de feodo domini Nealphe, titulo donationis. Actum Mº CCCº XVIIIº. — Item de domino Johanne Sarneii, milite, XXVIII arpenta terre, sita in territorio Sarnaii, titulo empcionis, moventia de feodo domini de Nealpha. Actum Mº CCCº. — Item de domino Johanne de Villa-Petrosa, milite, et Johanna, ejus uxore, XI libras parisienses annui redditus, scilicet in censiva Nealphe, VI libras et [centum] solidos apud Villanas, in censiva domini Symonis de [Nealfa], militis, titulo donationis. [Actum] Mº CCCº secundo. — Item de Philippa Rufa de Nealpha-Castro, unam peciam vinee, [sitam in...........] Condrei, moventem de nobis, titulo empcionis. Actum Mº CCCº Iº; valet Vque........... — Item de Renerio, clerico, et domicella Margareta, ejus uxore, circa VII quarteria........., titulo empcionis, moventia de nobis. Actum Mº CCCº XVIº. — Item de Symone de Villa[-Regis], XIX arpenta terre, sita in territorio Sarnaii, moventia de domino Nealphe in feodo, et [quamdam] masuram ; valet V solidos redditus. Actum Mº CCCº Iº. — Item de Johanne de Bourguigneite, I quarterium prati, situm in praeriis de Lymosiis, moventem a nobis, titulo emptionis. Actum Mº CCCº IIIIº. — Item de Hemardo de Marchia, armigero, et Maria, ejus uxore, unam peciam brueriarum, sitam in bosco Crechie, et unam peciam pasture, sitam in eodem loco, et cen[sum] quem Gillardus Esdeline de Lymosiis debebat eis super unam peciam tam terre quam bru[erie], titulo emptionis. Actum Mº CCCº XIXº. — Item de Hemardo de Marchia, armigero, et Ma[ria] de Lymosiis, ejus uxore, II solidos VI denarios annui redditus, et circa III arpenta terre, sita in [quadam] pecia que appellatur Vallis-Renoldi, moventia de feodo Lisiardi d'Escaus, [titulo] empcionis. Actum Mº CCCº XVIº. — Item de Johanne de Guernonvoisin, armigero, et Johanna, ejus uxore, et Johanne, dicto Chevrel, de Herbouviller, et Margarita, ejus uxore, et Amelota, sorore ipsarum, unum modium grani, dimidium bladi et dimidium avene, movens de feodo Philippi de Gehengnay, titulo emptionis. Actum Mº CCCº IIIIº die dominica post festum beate Marie in marcio. — Item de Helonnio de Ballisy, armigero, et domicella Agnete, ejus uxore, octoginta arpenta terre tam nemoris, brueriarum, pasture, quam terre arabilis, sita in parrochia de Lymosiis, moventia de domino Symone de Macy, milite. [Actum] anno Mº CCCº, titulo emptionis. — Item de Nicholao, dicto Preposito, clerico, VII arpenta [terre] arabilis, sita in duabus peciis in territorio de Herboviller, in censiva nostra. Actum Mº CCCº ; titulo emptionis. — Item de Robino, coquo, de Trambleio, IIII arpenta terre, sita in territorio de Chaumuson, moventia de Johanne Lauregnas, titulo donacionis. Actum Mº CCº IIIIxx XVIII. — Item de Matheo de Nemore, Vque denarios annui redditus cum quadam pecia terre que fuit quondam fratris Hemardi, fratris domus nostre. Actum Mº CCCº IIº ; titulo [empcio]nis. — Item de Thoma Mabre, IIII arpenta terre, sita in valle de Verillez, mo[ventia] de presbitero de Villa-Justa, titulo empcionis. Actum Mº CCº IIIIxx XVI. — Item de Johanne de Medonta, dimidium arpentum vinee, in territorio Marliaci, in censiva domini dicte ville, [titulo don]acionis. Actum Mº CCº IIIIxx XVIº. — Item de Johanne de Pleseyo, XVI sextaria tam bladi quam ordei, titulo emptionis. Actum Mº CCº LXXIIIº. — Item de domino Johanne Acconensy, filio regis Jerusalem, domum de Charentonnello, moventem de domino Ferrico Paste, titulo donacionis. Actum Mº CCº nonagesimo Vº. — Item de domino Petro de Meselent, milite, XX solidos annui redditus apud Pissiacum, titulo donationis. Actum Mº CCº octogesimo sexto. — Item de magistro Adam de Mesnildon et domicella Margareta, ejus uxore, XIIII sextarios bladi et XV avene, moventes de dicta Margareta, titulo emptionis. Actum Mº CCCº VIº. — Item de Guillelmo, dicto Laceron, quamdam peciam vinee, sitam in territorio de Planis juxta Broillacum, in censiva domini de Baven[curia], titulo donacionis. Actum Mº CCº septuagesimo. — Item de Guillelmo de Nerbona, [canoni]co Carnotensi, II arpenta terre arabilis, sita super Secanam, inter Brollacum et portam que dicitur Roullois, moventia de dicto Guillelmo, titulo donacionis. Actum Mº CCº septuagesimo IXº. — Item de Nicholao de Carnoto, quamdam peciam terre, sitam in feodo suo de Mesiaco, titulo donacionis. Actum Mº CCº nonagesimo primo. — Item de domino Anselmo de Caprosia vel Medie-Curie, milite, Carpenta nemoris, sita in haia de Eveta, tenta in feodo de domino Caprosie, titulo donacionis. Actum anno Mº CCº octogesimo, mense junio.

Dans une quittance, donnée au mois d'août 1293 à l'abbaye des Vaux de Cernay, pour les droits de nouveaux acquêts en la prévôté de Paris, pièce qui nous servira à combler des lacunes existantes dans l'acte que nous publions, ce territoire est appelé Savyoron. Voir nº DCCCCXXVI, t. I, p. 895. Voir nos DCLXXVIII et DCLXXX, t. I, p. 630 et 632. Voir nº DCXCI, t. I, p. 646. Voir nº DCCXIX, t. I, p. 676. Voir nº DCCXXVII, t. I, p. 683. Voir nº DCCIX, t. I, p. 661. Voir nos DXLIX et DCCXXXII, t. I, p. 507 et 689. Voir nº DCCLXXXVIII, t. I, p. 743. Voir nº DCCCCIX, t. I, p. 874. Voir nº DCCCXLVII, t. I, p. 812. Voir nº DCCCLXXXI1I, t. I. p. 853. Voir nº DCCCCI, t. I, p. 867. Voir nos DCCCXLVIII et DCCCCXIII, t. I, p. 812 et 879. Voir nº DCCCXXIX, t. I, p. 789. Voir nº DCCV, t. I, p. 657. Voir p. 39, note 2, nº MXXVI. — Cette mention prouve que Béatrix du Bois, veuve d'Anseau de Chevreuse, était morte avant l'année 1324 ; ce qui est d'autant plus important que l'année de la mort de cette dame se trouve complétement effacée sur sa tombe, comme nous le verrons dans l'épigraphie. A. M. Voir nº MXXIII, p. 38. Voir nº MXXXII, p. 50. Voir nº DCCCCXCII, p. 1. Voir nº DCCCCXXXII, t. I, p. 904. Voir nº MIII, p. 14. Voir nº DCCCCXCIX, p. 11. Voir nº MXII, p. 27. Voir nº MXXXVIII, p. 55. Voir note 1, p. 56. Voir nº MXIV, p. 29. Voir nº DCCCCLXXXVIII, t. I, p. 978. Nous n'avons pas l'acte de vente de Thomas Mabre à l'abbaye, mais nous avons publié l'acquêt fait par lui de ces quatre arpents de terre sur Arnoul Bomerche. (Voir nº DCCCCLII, t. I, p. 923.) Voir nº DCCCCLXVI, t. I, p. 954. Voir nº DCCXLV, t. I, p. 699.

Voici le texte des divers actes relatifs à cette donation faite par Jean d'Acre, fils du roi de Jérusalem. Ils n'existent plus en original aux archives de Seine-et-Oise, sans doute à cause de l'aliénation du domaine de Charentonnel faite par l'abbaye des Vaux de Cernay ; mais nous en avons retrouvé la copie dans la Déclaration de 1511.

« A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Pierre Saymel, garde de la prévosté de Paris, salut : Sçachent tous que par devant nous vindrent en propres personnes monsieur Ferri Pasté, chevalier, et madame Jeanne, sa femme, affermèrent en droit par devant nous que très noble homme monseigneur Jean, fils du roy de Jérusalem, boutillier de France, tenoit et poursuivoit par don faict à luy de Nicolas du Gastel, chanoine de Saint-Aignan d'Orléans, son clerc, retenu audict Nicolas l'usufruict tout le cours de sa vie, un manoir séant à Charentonnel, de lez le pont de Charenton, en l'évesché de Paris, à toutes les appartenances dudict manoir, si comme il se comporte, en terres gaignables, en cens, en rentes, en isles, en saulsayes et toutes autres choses quels qu'ils soient, appartenans audict manoir ; lequel manoir, à toutes ses appartenances, meuvent du fief au devant dit chevalier et à sa femme : lesquels Ferri Pasté et madame Jeanne, sa femme, vouldrent et octroyerent expressément que ledit messire Jean, fils du roy de Jérusalem, boutillier de France, ses hoirs et successeurs, tiennent et poursuivent à toujours doresenavant ledict manoir, à toutes ses appartenances devant dictes, en main morte, et sans ce qu'ils puissent estre contraincts de vendre, d'aliéner ne de mettre hors de leur main ledict fief et toutes les choses contenues oudict fief................. En tesmoing de ce, nous, à la requeste desdiz Ferry Pasté et madame Jeanne, sa femme, avons mis en ces lettres le scel de la prévosté de Paris, avec les sceaux desdiz messire Ferry et madame Jeanne, lesquels ils disoient estre leurs propres. Ce fut faict l'an de grâce mil deux cens quatre vingtz et huict, ou mois de may. » (Déclaration de 1511. fº 181 rº.)

« Philippus, Dei gratia. Francorum rex, notum facimus universis tam prœsentibus quam futuris nos litteras infrascriptas vidisse, formam quœ sequitur continentes :

« Philippus, Dei gratia. Francorum rex, notum facimus universis tam prœsentibus quam futuris quod cum dilectus consanguineus ac fidelis noster Johannes, filius regis Jerusalem, buticularius Franciæ, a Nicolao de Gastello, canonice Sancti Aniani Aurelianensis, clerico suo, per donationem sibi et suis hæredibus ab eo legitime factam, ab eodem Nicolao acquisierit domum seu manerium de Charentonnel, prout se comportat, cum terris arabilibus, censibus, insulis, gurgitibus et aliis pertinenciis omnibus, salvo et retento dicto Nicholao usufructu in prædictis omnibus quamdiu vitam duxerit in humanis ; de quorum omnium moventium de feodo Ferrici Paste, militis, proprietate, eodem Nicholao semel in manu dicti Ferrici, ac deinde in manibus defunctorum Mathæi quondam abbatis Sancti Dionisii in Francia, et Simonis, domini Nigellæ, tunc tenentium locum domini et genitoris nostri in Francia, tempore quo idem noster genitor erat in Aragonia, se devestiente, idem Ferricus pro se abbasque et dominus Nigellæ pro dicto genitore nostro investiverunt eumdem Johannem pro se et suis prædictis, nos, consideratione prædicti dilecti consanguinei ac fidelis nostri Johannis, Franciæ buticularii, habita, concedimus eidem Johanni quod ipse manerium prædictum, prout se comportat, in manibus quarumcumque personarum religiosarum, ecclesiasticarum aut sæcularium, per donationem, venditionem, elemosinam aut alias, sibi quoquomodo placuerit, alienare valeat et transferre.......... : Quod ut firmum et stabile permaneat, præsentes litteras sigillo nostro fecimus communiri. Actum apud Montem-Argi, anno Domini millesimo CCº octogesimo octavo, mense maii. »

« Item quasdam alias litteras sub hac forma :

« Philippus, Dei gratia, Francorum rex, notum facimus universis tam præsentibus quam futuris quod cum nos, jam diu est, concessissemus charissimo consanguineo ac fideli nostro Johanni, filio regis Jerusalem, buticulario Franciæ, ut ipse domum suam quam habet ex dono Nicholai de Gastello, quondam clerici sui, sitam apud Charentonellum, transferre posset in quascumque personas ecclesiasticas vel sæculares, et postmodum idem buticularius, pro melioratione dictæ domus adjunxerit domui supradictæ quamdam peciam terræ et quamdam mansuram, in quibus ædificia fieri fecit, contiguam eidem domui, quæ habet et habuit per excambium factum cum Adam de Campo-Roasto, milite, et Maria, uxore ejus, pro quibus eisdem conjugibus dedit in excambium prædictum quatuor arpenta terræ de primis pertinenciis dictæ domus, Scire vos volumus quod placet nobis quod prædictus consanguineus noster dicta ædificia transferre valeat in personas prædictas, modo prænotato, pro suæ libito voluntatis. Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum, præsentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum. Actum apud abbatiam Beatæ Mariæ juxta Pontisaram, anno Domini Mº CCº nonagesimo tertio, mense junii. »

« Cum igitur dictus Johannes, quondam buticularius Franciœ, dictam domum de Charentonnello abbati et conventui monasterii Vallium Sarnaii postmodum in suo legaverit testamento, tenendam, habendam et possidendam ab ipsis perpetuo, pacifice et quiete, prout in dicto testamento plenius vidimus contineri in quadam clausula ipsius testamenti quœ sic incipit :

« Je donne et laisse à l'abbaye des Vaulx de Cernay tout mon manoir, toutes les terres, avec toutes les appartenances, que j'ay à Charentonnel, de lez le pont de Charenton : si vueil et ordonne que des issues, des rentes et des appartenances dessusdictes dix livres tournois soient donnez chacun an, pour desservir la chapelle qui est devant l'Hostel-Dieu, au moine qui y chantera chacun jour la messe des Morts ; et le couvent de ladicte abbaye fera chacun an trois fois solennellement mon anniversaire en ladicte abbaye, et auront à chacun anniversaire cent sols tournois pour pitance ; et si feront encore chacun an à tousjours mes un anniversaire pour mon père et un autre pour ma mère, et auront à chacun anniversaire soixante sols tournois pour pitance : et tout le remanent des rentes et des issues dudict manoir, je veuil et commande que ce soit à la soustenance des malades et des pauvres qui seront receus en ladicte maison........

« Et frater Guillelmus, abbas ipsius monasterii, suo et conventus sui nomine, per dilectum et fidelem nostrum Dolensem episcopum, suo et aliorum coexecutorum suorum ipsius testamenti nomine, de dicta domo seu manerio fuerit investitus, volumus et eidem abbati et conventui tenore prœsentium concedimus ut dictam domum seu manerium habeant, teneant et possideant perpetuo, pacifice et quiete, absque coactione vendendi vel extra manum suam ponendi. Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum, prœsentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum. Actum Parisius, anno Domini millesimo CCº nonagesimo quinto, mense martio. « (Déclaration de 1511, fº 282 vº.)

Voir nº MXVIII, p. 33. Voir nº DCCXI, t. I, p. 663. Voir nº DCCCXII, t. I, p. 770.
24 oct. 1326. — Vid. oct. 1327

" De financia super novis acquestibus abbatie. "

Original en parchemin. — Inv., p. 76, l. 5, nº 15. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

« Karolus, Dei gratia, Francie et Navarre rex, notum facimus universis tam presentibus quam futuris nos infrascriptas vidisse litteras, formam que sequitur continentes :

Universis presentes litteras inspecturis, Stephanus de Villaribus, cantor Montisbrisonis, domini regis Francie et Navarre clericus, commissarius in balliviis Silvanecti et Gysorcii et earum ressortis super financiis nobilium feodorum et acquestuum ecclesiarum ab eodem domino rege deputatus, salutem in Domino : Noveritis quod frater Johannes de Nubourc, procurator religiosorum virorum abbatis et conventus de Valle Sarnayo, nomine dictorum religiosorum, finavit, vocato mecum locum tenente in hac parte ballivii Gysorcii, de rebus et possessionibus per dictos religiosos acquisitis a tringinta annis citra, titulo videlicet gratuito de fructibus duorum annorum et titulo non gratuito de fructibus trium annorum, pro undecim libris tresdecim solidis octo denariis parisiensibus, solutis Gauffrido Heront receptori pro Thoma Heront, ejus patre, vicecomite Gysorcii, ad recipiendum dictas financias in vicecomitatu Gysorcii deputato, de hiis que sequntur : videlicet de decem solidis parisiensibus acquisitis supra domum Johannis l'Ulier ; item de tribus quarteriis vignee ex dono acquisitis in valore annui redditus quadraginta solidorum parisiensium ; item de viginti et octo denariis parisiensibus, ex dono Ricardi Mugoe super hereditatem suam ; item de duabus peciis vignee ex dono Ricardi Mugoe, acquisitis in valore annui redditus, onere deducto duorum solidorum parisiensium ; item de quodam quarterio vignee ex dono acquisito in valore annui redditus decem solidorum parisiensium ; item de dimidio quarterio vignee ex dono acquisito in valore annui redditus, onere deducto duodecim denariorum parisiensium ; item de duabus acris et sexaginta particis terre acquisitis in valore annui redditus viginti quatuor solidorum parisiensium ; item de tribus vergiis terre acquisitis a Guillelmo dou Buef, in valore annui redditus duorum solidorum parisiensium ; item de quinque solidis parisiensibus annui redditus quos emerunt a Cainto de Genevroy et ejus fratre super quandam peciam terre à Hebecourt. Per quam quidem financiam concessi, auctoritate regia, predictis religiosis eorumque successoribus quod predicta im perpetuum teneant et habeant, sine coactione vendendi vel extra manum suam ponendi, seu aliam financiam faciendi, domini regis voluntate in predictis retenta ac ipsius jure salvo et quolibet alieno. In cujus rei testimonium, sigillum meum duxi litteris presentibus apponendum. Datum apud Esterpigniacum veneris XXIIIIº die mensis octobris, anno Domini millesimo trecentesimo vicesimo sexto.

« Nos autem omnia et singula in litteris suprascriptis contenta, rata habentes et grata, ea volumus, laudamus, approbamus ac tenore presencium, nostra auctoritate regia, confirmamus, volentes et concedentes quod dicti religiosi et eorum successores premissa omnia et singula tenere et possidere perpetuo valeant, pacifice et quiete, absque coactione vendendi aut extra manum suam ponendi seu prestandi nobis vel nostris successoribus qualemcumque financiam pro eisdem, nostro in aliis et alieno in omnibus jure salvo. Quod ut firmum et stabile permaneat in futurum, nostrum presentibus litteris fecimus apponi sigillum. Actum Parisius anno Domini millesimo trecentesimo vicesimo septimo, mense octobris.

13 nov. 1332

" Lettre aus religieux des Vaux de Sarnay, du don et aumosnement faiz de Jehan de Buviller pour une pièce de prées séant à Boolon. "

Original en parchemin. — Inv., p. 142, l. 1, nº 18. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Roulet Prieur, garde du seel de la chastelerie de Rochefort, salut : Sachent tuit que, en la présence Jaque Manuel, tabellion de Rochefort, juré et establi à ce, vint et fu présent Jehan de Buvyller, demorant à présent à Craiches-lez-Chaumuçon, lequel aferma que il avoit, tenoit et pourseoit de son propre une pièce de pré, si comme elle poursuit en lonc et en lé, tenent d'une part, d'un des costés à la roschière Jehan Boncorps de Bollon, et de l'autre costé à la rivière alant de Bollon au Bourneuf, et des deus autres bous aus prez de très noble et puissent homme misire Thibaut de Denisy, chevalier, séant en la chastelerie de Rochefort, en ladite rivière de Bollon, tenue dudit misire Thibaust de Denisi, sire de Bollon, chevalier, à onze deniers parisis de cens paiez par an, le jour de la Nostre Dame de marz, en ladite ville de Bollon : laquelle pièce de pré dessus nommée et devisée, le dessusdit Jehan de Buvilliers donne, aumosne, quicte, cesse, transporte et du tout en tout délesse, par don et aumosnement faiz entre vis, à touz jors, sanz espérence de james rappeler, à très religieux hommes et honestes en Diex servir, mes seigneurz l'abbé et le couvent des Vaux de Sernay et à ladite église des Vaux, etc.................

En tesmoing de ce, nous, à la relaccion dudit tabellion juré, avons seellé ces présentes lettres du seel dessusdit. Donné l'an de grace Nostre Seigneur mil trois cenz trente et deus, le vendredi après la saint Martin d'yver.

10 apr. 1333

De decem solidis et duobus caponibus annui redditus apud Tilliacum.

Original en parchemin. — Inv., p. 78, l. 7, nº 9. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces présentes lettres verront, Guillaume de May, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Sachiés que Jehan de Grey, demorant à Tilly, a recongnut avoir vendu, quitié et délessié à religieus et honnestes hommes, l'abbé et le couvent de Sarnay, c'est assavoir dis sous parisis do rente et deus chapons de rente que ledit Jehan avoit et prenoit chascun an, les deniers à la saint Remy, et les chapons à Noel, sus une meson et masure assises en la parroisse de Tilly, entre la masure Jehan Rabot de Tilly, d'une part, et la masure Jehanne la Charonnesse, d'autre, pour sis livres parisis, etc.............

En tesmoingn de ceu, nous avons seellé ces lettres du seel de ladicte prévosté de Vernon. Ce fu fait l'an de grace mil trois cens trente et trois, le samedi dis jours d'avril.

27 oct. 1333. — Vid. 12 déc. 1337

De testamento Simonis de Ramboilleto.

Original en parchemin. — Inv., p. 56, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

« A touz ceus qui ces lettres verront, Pierre Belagent, garde de la prévosté de Paris, salut : Savoir faisons que nous, l'an de grace mil trois cenz trente sept, le vendredi douze jours de décembre, veismes unes lettres ou testament seellées du seel de la court l'official de Paris, si comme il apparut ; lesquelles se commencent ainsi :

In nomine sancte et individue Trinitatis, Patris, et Filii, et Spiritus Sancti, amen. Universis presentes litteras inspecturis, officialis Parisiensis, salutem in Domino : Noveritis quod coram Johanne de Bonis et Petro de Parvovillari, curie Parisiensis notariis juratis, vices nostras sibi in hac parte a nobis comissas specialiter gerentibus, vir venerabilis et discretus, dominus Symon de Ramboilleto, presbiter, Ebroicensis et Medontensis ecclesiarum canonicus, sane mentis existens, etc.............................

Et ainsi se finissent : Hec autem acta fuerunt coram dictis juratis nostris, in domo ipsius testatoris sita Parisius, in parrochia Sancti Andree de Arcubus quam ad presens inhabitat, prout ipsi nobis hec retulerunt unanimes una voce. Ad quorum relationem et in testimonium premissorum, sigillum Parisiensis curie presenti testamento duximus apponendum. Datum anno Domini millesimo trecentesimo tricesimo tertio, die mercurii in vigilia festi beatorum Symonis et Jude.

Esqueles lettres ou testament nous veismes estre contenue une clause entre les autres choses qui tele est :

Preterea dictus testator dedit, legavit Symoni de Poliempont, nepoti suo, domum suam de Boissiaco et omnes hereditates et possessiones inmobiles quas habet et possidet idem testator apud Boissiacum predictum et in locis circonvicinis cum earum juribus et pertinenciis universis, tenendas et possidendas ab eodem Symone toto cursu vite sue ; et post ipsius Symonis decessum, idem testator predictas domum, hereditates et possessiones dedit et legavit, in puram et perpetuam elemosinam, abbacie Vallium Cernaiy, pro uno altari seu capellania in eadem abbacia fundando et instituendo ab abbate et conventu dicti loci, in qua tenebuntur im perpetuum singulis ebdomadis tres missas de Defunctis devote facere celebrari, pro ipsius testatoris, parentum, amicorum et benefactorum suorum animarum remedio salutari : volens et ordinans expresse idem testator quod si abbas et conventus ejusdem abbacie, vivente dicto Symone de Poliemponte, ei vellent assignare quadraginta libras turonenses redditus seu annue pensionis fideliter et legitime, quamdiu duntaxat idem Symon vixerit, iidem abbas et conventus ex tunc dictas domum, hereditates et possessiones haberent et possiderent pacifice et quiete, faciendo de ipsis suam plenariam voluntatem, fundatis prius seu legitime institutis altari sive capellania supradictis, obligatis etiam legitime eisdem abbate et conventu Vallium Cernaiy ad dictas tres missas, prout expressum est superius, per eos celebrandas. Si vero abbas ipse et conventus nollent ipsum altare sive capellaniam sic fundare, dictasque tres missas, ut predicitur, facere celebrari et se ad hoc legitime obligare non vellent, dictus testator in eventu predicto legatum hujusmodi dedit et legavit abbati et conventui monasterii Sancti Victoris Parisiensis ac priori et conventui de Cartusia prope Parisius ac Domui-Dei Parisiensis, modo et forma superius expressatis, pro dictis tribus missis ab eisdem videlicet in quolibet ecclesiarum seu monasteriorum suorum una missa qualibet ebdomada pro eodem testatore et suis perpetuo celebranda.

Et nous en cest présent transcript avons mis le seel de la prévosté de Paris, l'an et le vendredi dessus diz.

1333

Carta Theobaldi de Dinisiaco, de confirmatione decimarum de Longa-Quercu et pluribus aliis.

Double copie du XVIIe siècle. — Inv., p. 128, l. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Universis presentes litteras inspecturis, G[uillelmus], Dei permissione, Carnotensis ecclesie minister humilis, in Domino salutem : Noverit universitas vestra quod Theobaldus de Dinisiaco, miles, dominus de Bolonno, de voluntate et consensu Philippe, uxoris sue, voluit et in perpetuum confirmavit ut viri religiosi abbas et conventus Vallium Sarnaii teneant pacifice et libere donum quod fecit eis Alexander, quondam dominus de Longa-Quercu, miles, videlicet decimam, campipartem et omnia alia que quondam bone memorie sui predecessores, predictorum domini capitales, confirmaverunt religiosis predictis ; que campipars debetur a cultoribus terrarum totius territorii Longe-Quercus, quocumque dictum territorium loco se extendit, videlicet duodecimam garbam omnium granorum suorum quam debent predicti cultores ducere in grangiam dictorum religiosorum antequam suum proprium gainagium possent de campis levare sub emenda consueta in talibus ; et similiter domini Longe-Quercus de propria agricultura sua debent campipartem in predictam grangiam ducere. Preterea dictus miles approbavit et confirmavit illam totalem concessionem et quictationem quas per amicabilem compositionem cum dictis religiosis fecerunt Guido et Symon de Longa-Quercu super grangia, campiparte et decimis predictis cum omnibus pertinentiis, ut in quadam littera quam predicti religiosi habent super predictis plenius continetur. Qui etiam cultores predicti ex omnibus granis et gainagiis totius territorii predicti debent tradere et solvere undecimam garbam ; set predicti religiosi et domini Longe-Quercus debent illam predictam undecimam garbam, que pro decima solvitur a predictis cultoribus, ut dictum est, levare et ducere propriis expensis in grangiam predictam. Voluit etiam predictus miles quod dicti religiosi teneant in manu mortua quamdam peciam prati quam dedit eis Johannes de Buviller, sitam in praeria de Bolonno, continentem circiter quinque quarteria prati, contiguam ex una parte rocherie Johannis Boncorps, de Bolonno ; et ex alia parte, prato de Sancto Spiritu ; et ex aliis partibus, dicto militi ; retento tamen censu suo undecim denariorum parisiensium, solvendorum in festum beate Marie Virginis in marcio, et hoc sine emenda, etc.....

In cujus rei memoriam et munimen, et ad peticionem dicti militis, sigilli nostri munimine roboravimus presens scriptum. Actum anno ab incarnatione Domini millesimo trecentesimo trigesimo tertio.

Voir nº CXXVIII, t. I, p. 146. Voir nº DCCXCIV, t. I, p. 748. Voir nº ML, p. 77.
Apr. 1336

" La lettre de Jehan Aveline et de Perronelle, sa fame, de demi acre de terre vendue 4 solz. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 96, l. 3, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Guillaume de May, garde du seel de la prévosté de Vernon, salut : Saichiés que Jehan Aveline et Perronelle, sa femme, de la paroisse de Giverny, recongnut avoir vendu, quitié et délessié à religieus hommes et honnestes, l'abbé et le couvent de Sernay, c'est assavoir demye acre de terre, tenant des fiés desdis religieus, assis en la paroisse de Haricourt, entre yceuls religieus, d'une part, et les terres de Saint Ladre de Vernon, d'autre, pour cinquante souls parisis, etc...............

En tesmoing de ce, nous avon seellé ces lettres du seel de ladite prévosté de Vernon. Ce fu fait l'an de grace mil CCC trente et [six,.........] après Pasques les Grans.

6 nov. 1339

" Lettre de Jehan le Saiclier, Symon et Perrin ses filz, qui donnent X soulz chescun an qu'il vivront, et après le décez du premier XL soulz et après le décez du segont autant, ou une pièce de terre, se nous l'emon miex que les IIII livres dessusdiz, à prendre après le décez du premier. "

Original en parchemin. — Inv., p. 125, l. 1, nº 8. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, Jehan Boudart, prévost de Chastiaufort, salut : Sachent tuit que Jehan le Seiclier, d'Auffergis, Symon le Seiclier et Perrin le Seiclier, enffans dudit Jehan, demourant tous à Auffergis, affermèrent et congnurent avoir donné à religieus hommes, l'abbé et le couvent de l'église de Notre Dame des Vaus de Sernay, chascun an doresenavant, tant comme il vivront enssemble les deus, ou l'un d'yceus singulièrement après le décès des deus autres, dis souls parisis en deniers, à prendre et parcevoir desdiz religieus chascun an sur les trois personnes dessusnommées assembleement et après le décès du premier sur les deus vivens, et après le décès de deus derniez sur le tiers vivent, chascun an au terme de Noel. Avecques ce, les dessusnommés Jehan le Seiclier, Symon et Perrin ont voulu et accordé, pour estre aquueilly et mis és prières et és bienfaiz de ladicte église que lesdiz religieus aient et prengnent quatre livres parisis sur euls et sur touz leurs biens meubles et héritages en la manière qui enssuit ; c'est assavoir que après le décès du premier il prendront sur lesdiz biens quarante souls parisis, en telle manière et par telle condicion que y sera ou chois desdiz religieus de prendre lesdiz quarante souls parisis ou de prendre et approprier à euls et à ladicte église une pièce de terre assise ou terrouer d'Auffergis, tenant de deus parz aus terrez desdis religieus, et d'autre part aus haies des Deus-Maisons. Et se einssy estoit que lesdiz religieus [pregnoient les]diz quarante souls parisis et renonçoient à ladicte pièce de terre, il prendront, en la manière que dit est, par eus ou par leurs subcesseurs, après le décès du secont, les autres quarante souls parisis sur touz les biens d'ycelui secont et sur celui tiers que survivra les autres, etc.................... En tesmoing de ce, nous avons fait seeller ces lettres du seel de la prévosté de Chastiaufort, l'an de grace mil CCC trente et neuf, le samedi avant la saint Martin d'yver.

21 mart. 1342, n. s.

De immunitatibus abbatiæ apud Sparnonem.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 137, l. 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Guillaume Gormont, garde de la prévosté de Paris, à Jehan Mouton, Guillaume de Senliz, Macy Pasté, Michel Duvet, Jehan Loys, Oudart Porel, Michel de Daumery et Bertaut de Chasteillon, sergens à cheval du roy nostre sire ou Chastelet de Paris, salut : De par les religieux hommes et honnestes, l'abbé et couvent de l'église du Val de Cernay, estans en la sauvegarde espécial et protection du roy nostre sire, et nous depputez et commis de par icellui seigneur à iceulx gardien espécial, nous a esté donné à entendre que comme iceulx religieux soient et dient estre en bonne pocession et saisine d'avoir en la ville d'Esparnon ung hostel tenu de eulx, et que tous ceulx qui ont demeuré et demouront oudit hostel soient francs de vendre et achater franchement sans paier coustume, vinaige, rouaige, mesuraige ou autre coustume, de mouldre à quele moulin que ilz leur a pleu et plairoit, et d'avoir four oudit hostel, de y cuire et faire cuire pain, tant pour vendre que pour leur user : néantmoins Nicholas de Cantepie, receveur en la ville d'Esparnon, et le bailli de ce lieu, pour noble et puissant homme le conte d'Aubemale, se sont efforcez et efforcent de jour en jour de contraindre et faire contraindre Guillaume le Peurier, hoste desdits religieux, demourant oudit hostel, à aller cuire ou faire cuire son pain au four de la ville d'Esparnon, ou à paier chacun an audit receveur pour ledit conte dix solz parisis, ou grant grief, dommaige et préjudice desdits religieux. Pourquoy, à leur requeste, nous vous mandons et commectons que vous, ou l'un de vous qui requis en serez, ausdiz bailli et receveur faictes commandement, de par le roy nostre sire et de par nous, que ce il est ainsi, ilz se cessent de troubler et empescher lesdits religieux, leurs hostes demourant ou dit hostel, en leur dite possession et saisine, et les en laissent et leurs gens pour eulx doresnavant user et joyr paisiblement, etc..................

Et nous rapportez ce que fait en aurez. Mandons à tous ceulx à qui il appartiendra, par vertu desdites lettres du roy, que à vous ou l'un de vous en ce faisant obéissent. Donné à Paris, le jeudi XXIe jour de mars, l'an mil CCC XLI.

Signé : « P. Lebegue.

Fils de Laure de Montfort et de Jean, comte d'Aumale.
15 jan. 1343, n. s.

" Lettre comme Guillaume d'Armenolville, dit Villain, clerc, nous donne ung herbergement et tout ce qu'il avoit audit lieu emprès Galardon. "

Original en parchemin. — Inv., p. 137, l. 3, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceuls qui ces présentes lettres verront, Guillaume Gormont, garde de la prévosté de Paris, salut : Savoir faisons que Guillaume, dit Villain, clerc, né de Villepereur, demorant à présent à Boigneville, recognut pardevant nous, que pour la bonne et grant affection et dévocion que il a eu ou temps passé et ancorres a à l'église des Vaux de Cernay et à religieuses personnes et honnestes, l'abbé et le couvent de la dicte église des Vaux de Cernay, pour estre participant et acompaignié aus prières et bienfaiz qui faiz sont et seront en ladicte église, il avoit donné, transporté et délessié, ausdiz abbé et couvent de laditte église des Vaux de Cernay, touz les héritaiges et possessions quelxconques que icelui Guillaume Villain avoit, tenoit et possédoit en la ville et parroiche d'Ermenoville-lés-Galardon et au terrouer et és appartenances d'icelle ville et parroiche d'Ermenoville, tout un herbergement et toutes ses appartenances et appendances qui fu jadiz monsieur Guillaume Augier, prestre, comme autres héritaiges que ledit Guillaume Villain avoit audit lieu d'Ermenoville et illec environ, etc.................

En tesmoing de ce, nous, à sa requeste, avons mis en ces lettres le seel de ladite prévosté de Paris. Donné l'an de grace mil CCC quarante deux, le mercredi jour de feste saint Mor et saint Lon.

Saint Longis, abbé de Boisselière au Mans, vers 643 : sa fête aujourd'hui se célèbre le 13 janvier, et celle de saint Maur le 15. L. M.
27 juillet 1343

De quibusdam hæreditaglis apud Versailles.

Original en parchemin. — Inv., p. 138, l. L, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceus qui ces lettres verront, Jehan de Soisy, prévost de Chastiaufort, salut : Sachent tuit que Jehannin le Peletier, de Triarnon, et Gilleite, sa femme, congnurent avoir vendu, baillé, cessé, transporté et délessié à Robin Rémy, de Verssailles, et à Jehanne, sa fame, les héritages ci dessouz nommez, c'est à savoir une maison et toutes ses appartenances, tenent d'une part à Philippot de Saitourry, et d'autre part à Gillot Gresillon, mouvant dudit Philippot, à sis deniers de cens par an, paiez à la saint Remy, et telle chose comme elle puet devoir pour la coustume des bois ; derechief deus arpenz de terre, tenant d'une part à monsieur Jehan de Verssailles, chevalier, et d'autre part au curé de Verssailles, mouvant dudit Philippot, à douze deniers parisis de cens par an, paiez à la saint Remy ; derechief un arpent de terre, tenent audit chevalier, d'une part, et aus devant diz arpenz, d'autre part, mouvenz du prieur de Versailles, à quatre deniers parisis de cens par an, paiez à la saint Remy : c'est à savoir tout pour le pris de trente livres parisis, etc................... En tesmoing de ce, nous avons fait seeller ces lettres du seel de la prévosté de Chastiaufort. Donné l'an de grace mil trois cenz quarante trois, le dymanche après la saint Jaques et saint Christofle.

27 janvier 1346, n. s.

Littera dominorum de Malliaco, de obligatione quarumdam pecuniarum de arreragiis.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 188 vº Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceux qui ces lettres verront, Jeanne de l'Isle, dame de Mally, Louis, sire de Mally, Mahy et Jean de Mally, tous trois frères, chevaliers, fils de ladicte dame, salut : Sçachent tous que nous devons et sommes léaument tenus, chacun pour le tout, aux religieux, abbé et couvent de Nostre-Dame des Vaux de Cernay en la somme de trois cens treize livres huict sols parisis, pour cause de certains arrérages et de plusieurs autres choses comptées entre nous et lesdiz religieux : item nous devons et sommes léaument tenus envers lesdiz religieux en la somme de huict vingtz livres parisis d'argent que lesdiz religieux nous ont prestez à nostre grand besoin, et aussy voulons que les huict vingtz livres parisis dessusdictes soient payées, en prenant un escu d'or pour quatorze solz six deniers ou en autre monnoye courant à la vallue de l'escu, supposé que le roy affoiblist ses monnoyes pour le temps à venir. Desquelles sommes dessusdictes nous voulons que lesdiz religieux en soient payez sur nostre terre de Vertault, en la manière qui s'ensuit : C'est à sçavoir chacun an cent livres parisis, au terme de la Toussaintz prochainement venant, quarante livres, et à la Chandeleur d'après ensuivant, quarante livres, et à la saint Jean-Baptiste après ensuivant, vingt livres ; et à chacune année d'après ensuivant, cent livres, payez en la manière que dessus est devisée, jusques à tant que les sommes dessusdictes soient payées et accomplies, etc.................

En tesmoin de ce, nous avons scellé ces lettres de nos propres sceaux. Ce fut faict l'an de grâce mil trois cens quarante cinq, le vendredy devant la Purification Nostre-Dame.

3 mart. 1349, n. s.

" Littere decime de Orfino. "

Original en parchemin. — Inv., p. 90, l. 1, nº 22. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceuls qui ces présentes lettres verront et orront, Symon Maupingne, garde de la prévosté et des seauls de la chastellerie d'Espernon, salut : Saichent tuit que, en la présence Jehannin Cosse, clerc juré, tabellion de ladicte chastellerie ad ce establi, vint et fut présent en sa propre personne Jehan Malevie, bourgeois d'Esparnon, lequel cognut et confessa soy avoir vendu à relegieus hommes et honestes, l'abbé et le couvent de l'église des Vauls de Cernoy, telle desme, comme ledit bourgois a et puest avoir eu la ville et ou terrouer d'Orfin et environ, appellée la desme qui fut jadiz aus Breteauls, tenue en fyé et à une foy de Thomas le Roy, autrement le Tonnelier, à cause de damoiselle Estace, sa fame, pour le pris et la somme de vinte quatre florins d'or à l'escu, etc.........

Donné, tesmoing les seauls de la chastellerie dessus dicte, à la relacion dudit clerc juré, l'an de grace mil trois cens quarante oit, le mardi après les Brandons, trois jours ou moys de mars.

Le 13 mars suivant, Thomas le Roy et Eustache, sa femme, confirmèrent cette vente. (Inv., p. 90, l. 1, nº 23.)
Seconde moitié XIVe siècle 18 nov. 1354

Littera Johannis de Hellenviller, de restauratione molendini de Bizon.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 2, l. 2, nº 1. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Sachent tuit que nous, Jehan, sires de Hellenviller, chevalier, et Prenelle de Bouterviller, nostre chière compaigne, avons acordé et acordons aus religieuz, abbé et couvent des Vaulz de Sarnay les choses qui ce enssuivent : Comme les religieux soient en saisine de prendre diz huit sextiers de blé chascun an en et sus nostre moulin de Bison, assis jouste Montleheri, à estre poyez et prins desdiz religieux le jour de Pasques ; et pour ce que les religieux ne ont pas esté paiés de une année du temps passé ; et pour ce que le moulin est décheu et devenu à non valour : nous voulons que les diz religieux facent réparer ledit moulin et mettre en estat que il puisse moudre, et vandront lesdiz religieux ledit moulin, et feront moudre en leur main jusques à tent que eulz soient soluz et paiez desdiz diz huit sextiers de blé, qui deubz leur sont du temps passé, et des années qui charront le temps durant ; et aussy se pairont les diz religieux des réparacions que eulz mettront oudit moulin, avent ce que nous devant diz y puissons rien prendre ne lever des revenues dudit moulin. Et feront savoir lesdiz religieux à de nos gens, pour veoir bailler les réparacions qui faillent oudit moulin, et pour le bailler à ferme ou à moison au plus profitablement que il pourra estre fait ou proufit de nous et desdiz religieux ; et ou cas que nos gens ne y pourroient entendre, lesdiz religieux vandront ledit moulin et les réparacions à faire, sans ce que nous leur en puissons riens demander ou temps à advenir en aucune manière. Et quant lesdiz religieux auront levé dudit moulin lesdiz diz huit sextiers de blé dessusdiz, deubz de arrérages, et les termez qui escharront depuis, avecques les réparacions que eulz y auront mises, ledit moulin revendra en nostre main, parcy que les diz religieux prendront chascun an, à la feste de Pasques, sus ledit moulin, lesdiz diz huit sextiers de blé que eulz y ont de rente chascun an. Et ou cas que lesdiz religieux ne seront payez de leur rente le jour de Pasques, eulz pourront prendre la clef dudit moulin jusques à tent que eulz soient payez en la manière que eulz ont acoustumé. En tesmoing de ce, nous avons seellées ces présentes lettres de nos propres seaulx, desquieulz nous usons en tel cas et en gregneur. Ce fu fait l'an de grace mil trois cens cinquante un, le vendredy jour saint Martin d'iver.

En 1365, Guillaume le Baveux, écuyer, seigneur de Garancières, était devenu propriétaire de ce moulin, car le 5 octobre de cette année, il le vend à Jean du Brueillac, écuyer, moyennant dix francs d'or et à la charge de payer les arrérages dus à l'abbaye de Cernay (Inv., p. 2, l. 2, nº 2). — Cet acte est passé devant Étienne de Laubuesce, châtelain de Dreux, et scellé du sceau de cette châtellenie, en cire brune, sur double queue de parchemin. Écu échiqueté d'or et d'azur. Au contre-sceau, des fleurs de lis sans nombre. Légende : ......Scel....... L. M. On lit au dos de cet acte : « Ista littera delata fuit per Johannem de Aufreville, scutiferum, die jovis post festum beati Martini. »

Deux petits sceaux ronds, en cire brune, sur double queue de parchemin.

Sceau de Jean de Hellenvillier. — Écu de...... à la fasce de....... accompagné de trois aigles éployées de...... Le champ de ce sceau est résillé : l'écu y est posé à dextre, avec un cimier dont il est difficile de déterminer la forme, sur le canton de sénestre. Légende : S. Iehan sire de Ile........er cher.

Sceau de Perronnelle de Boutervillier. — Écu mi-parti, au premier d'Hellenvillier, le second burelé de........, qui est de Boutervillier ; cet écu est encadré dans une étoile à six pointes formée par la superposition de deux triangles équilatéraux : la légende a disparu. — Il existe aux archives d'Eure-et-Loir, fonds du Chapitre, un sceau de moyenne dimension employé en 1271 par un Simon de Boutervillier, avec un écu burelé comme celui de Perronnelle, mais brisé d'une chausse-trappe au franc-canton, et portant pour légende : S. Simon de Bovtevil...

12 feb. 1356, n. s.

" Littera domini Thome, militis, domini de Brueriis, quomodo nos possumus vineas nostras vindemiare absque licencia, et animalia nostra in pascumine habere. "

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 131, l. 3, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceulz qui ces lettres verront ou orront, nous, Thomas, sire de Bruières-le-Chastel, chevalier, salut : Comme controversie, plait et débat fust meu entre nous, d'une part, et religieuses personnes et honnestes, nos biens amés abbé et couvent des Vaulx de Sarnay, d'autre part, pour cause de ce que eulz se disoient en saisine et possession, et avoir droit de cueillir, vendenger et lever les fruiz d'une pièce de vingne, appellée la Vingne du Preux, et de plusieurs autres, amorties de noz prédécesseurs, assises et estans ou terrouer et chantier de la ville de Bruières ou de environ, toutes foys que il leur plesoit, sanz congié prendre de nous ou de nos gens pour nous, ne de actendre que nous eussons vendengié un jour avant ; et nous, disans et affermans du contraire, c'est assavoir que nous estions en saisine et possession que nul, de quelle condicion que il fust, ne povoit ne ne devoit vendengier vingnes aucunes, ésdiz terrouers et chantiers de Bruières ou de environ, sanz le congié de nous ou de nos gens pour nous, ou de actendre que nous eussons vendengié un jour avant : Sachent tuit que, après plusieurs altercations, tant d'une part comme d'autre, pour le remède de l'ame de nostre très chier frère feu Johan de Bruières, qui gist et repose en ladicte esglise, et pour le bien de pais, nous avons donné et acordé ausdis religieux que eulx puissent cuellir, vendengier et lever pour le temps avenir, toutes foys que il leur plera, les fruis croissans en ladicte vingne du Preux et en leurs autres vingnes, estans et assis ou terrouer et chantier de ladicte ville de Bruières et de environ, sanz congié prendre de nous ne de nos gens pour nous, ne de actendre que nous ayons vendengié un jour avant. Et avecques ce, avons donné et acordé que lesdiz religieux puissent envoier franchement pasturer le bestail que eulx ont ad présent et auront pour le temps avenir en leur hostel de Bruières, és pastures adcoustumées de ladicte ville de Bruières et de environ, là où les bonnes gens de Bruières, nos hommes et subgiez, mainent et envoyent leurs bestes pasturer, etc.......................

En tesmoing de laquelle chose, nous avons mis nostre propre seel, duquel nous usons, en ces présentes. Fait et donné au Pleseis de Bruières, le XIIe jour de février, l'an mil CCC cinquante cinq.

Sceau rond, en cire rouge, sur double queue de parchemin. Écu de..... à un lion de. Supports : deux chiens. Cimier : un casque couronné et surmonté d'une tête d'aigle. (Gravé, pl. viii, nº 11.) — Voir la note de la page 984, t. 1, et le nº 8 de la planche vi pour le sceau de Thomas de Bruyères en 1246, et le nº 2 de la planche vu pour le sceau et contre-sceau de Gosselin de Lèves. — A une lettre d'accord, passée par-devant le prévôt de Bruyères-le-Châtel, le 23 février 1439, n. s., entre « frère Dimanche (Dominique de Beaune), abé de l'église et " prieuré de Notre-Dame des Vaulx de Cernay, d'une part, et Jehan de Préaulx, prieur de " Saint-Didier de Bruières, d'autre part...... » (Inv., p. 130, l. I, nº 1), appendent, sur double queue de parchemin, les fragments, en cire brune, d'une finesse d'exécution remarquable, du sceau et contre-sceau de la prévoté de ce lieu. Sur le sceau, au centre d'un encadrement formé de quatre arcs de cercle réunis par un angle saillant, est un écu écartelé au 1 et 4 du lion de Bruyères-le-Châtel, au 2 et 3, pallé et contre-pallé de....... Pour cimier et supports, des quadrupèdes qu'il est difficile de reconnaître. Légende : ......cel de la prevoste de Ba....... Au contre-sceau, mêmes armoiries. Légende : ......... Bruières......... A. M.
20 feb. 1358, n. s.

Lettre des dix huit livres de cens ou rente que l'abbaye des Vaux de Cernay perçoit à Vertault.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 279 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Jean Deville, bailly madame la royne Blanche, salut : Jaçoit ce que par vertu des lettres de Nicolas Tellier, nostre lieutenant, soient saisis et mis en la main de ma dite dame dix huict livres de cens ou rentes que religieuses personnes et honnestes, l'abbé et le couvent des Vaulx de Cernay ont et perçoivent chacun an de rente, au lieu de Vertault, en la chastellenie de Chasteau-Landon, pour cause de ce que és lettres de nostredit lieutenant est supposé les choses non estre amorties, savoir faisons que aujourd'hui lesdiz religieux nous ont faict foy de l'admortissement desdictes dix huict livres de rente du temps du roy Phelippes le Bel, dont Dieu ait l'âme, scellé de cire verte et en soye, donné l'an mil trois cens et quatre, et aussy nous ont monstré par lettres des seigneurs de Mally, données l'an mil trois cens et deux, le vray tiltre de ladicte rente, si avons osté et ostons l'empeschement mis pour celle cause en icelles dix huict livres de rente, et la main de ma dicte dame levée au proffit desdiz religieux, se par autre cause n'y estoit ledict empeschement. En tesmoin de ce, nous avons mis à ces lettres le scel dudict bailliage. Donné à Paris, le vingtiesme jour de febvrier l'an mil trois cens cinquante sept.

Le 31 octobre 1302, Mathieu, sire de Marly, avait assigné aux religieux des Vaux de Cernay seize livres de rente sur sa terre de Vertault, au lieu de la rente léguée à l'abbaye par son frère Bouchard sur les cens de Marly. (Décl. de 1511, fº 236 vº.) Lettres semblables furent délivrées à l'abbaye le 9 juillet 1399 par les gens des comptes et trésoriers du roy à Paris. (Déclaration de 1511, fº 280 rº.)
22 jul. 1363

De quadam permutatione cum Johanne Moras super quibusdam terris apud Bruerias.

Original en parchemin. — Inv., p. 131, l. 3, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceuls qui ces lettres verront, Jehan Bernier, chevalier le roy nostre sire et garde de la prévosté de Paris, salut : Savoir faisons que Johan Moras, demourant à Bruières, recognut lui avoir baillié, ottroié, eschangé et par nom de pur eschange quittié et délessié à religieuses personnes et honnestes, les abbé et couvent des Vaux de Sernoy, pour eulx et leurs successeurs en icelle église, demi arpent de terre gaignable que il avoit, séant ou terrouer de Bruières, au lieu de la Rue, tenant d'une part à la terre Macy Tretiau, et d'autre part à la terre Marguot la Maillarde, en la censive des religieux dessusdiz, à six deniers de cens. C'est assavoir cest eschange fait, but à but, pour et encontre d'un jardin que iceux religieux avoient des appartenances de leur maison de Bruières, entre les deux maisons dudit Moras, que icelui Moras en confessa avoir eu d'iceux religieux en eschange, et s'en tint à bien paié et content, etc................... En tesmoing de ce, nous avons mis à ces lettres le seel de la prévosté de Paris, l'an de grace mil CCC LXIII, le samedi XXIIe jour de juillet.

Signé : « J. Baillet.

Dès le 6 mars précédent, Thomas, seigneur de Bruyères-le-Châtel, avait amorti cet échange fait par Jehan Moras, son receveur et procureur, pour les agréables services que il lui avoit fait. Inv., p. 131, l. 3, nº 1.)
3 nov. 1366

Carta Johannæ reginæ, de uno modio grani annui redditus apud Sanctum-Cyricum.

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1. suppl. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Jehanne, par la grace de Dieu, reyne de France et de Navarre, à nostre receveur de Crécy ou au commis et député de par lui pour nous au gouvernement de nostre terre de Saint-Cire-en-Beausse, salut : Oye la supplicacion des religieux abbé et couvent de l'église du Val de Cernay, disans que à cause et pour raison de la fondacion de leurdicte église, il ont acoustumé et doivent prenre chascun an de rente un muy de grain, moitié blé et moitié aveine, sur nostre porcion des grains veneus en nostre granche dudit lieu de Saint-Cire, dont il dient à eulz estre deuz les arrérages depuis huit ans derrien passez, supplians que d'iceulz les voulsissions faire paier, et aincy dorez en avant [les arrérages] quant il escherront, mesmement que il sont moult povres et ont esté moult gastez et destruiz par les guerres, nous volons et vous mandons, et à chascun de vous, si comme à lui appartiendra, que de tous les arrérages qui, à cause dudit muy de grain que il prennent en nostre dicte porcion, vous apparont souffisant à eulz estre deu, vous les paiez et sateffiez par [juste] et convenable distribucion, etc....................

Donné à Braye-Conte-Robert, le tiers jour de novembre, l'an de grace mil troys cens sexante six.

Par madame la Royne, présent maistre Hugue Boilleaue.

Signé : « Godefroy.

5 dec. 1368

Quomodo Philippotus Poilvillain dedit se et sua abbatiæ.

Original en parchemin. — Inv., p. 136, l. 2, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A touz ceulz qui ces lettres verront, Hugues Aubriot, garde de la prévosté de Paris, salut : Savoir faisons que par devant Jehan Fourquaut et Jehan Aubin, clers, notaires jurez du roy nostre sire en son Chastellet de Paris, fu présent Philippot Poilevillain, demourant aus Bordes lez Neaufle-le-Chastel, et recognut et confessa, pour la très grant dévocion que il a à l'église de Nostre Dame des Vaux de Sarnay, soy estre donné et rendu, dès maintenant à touz jours mez perpétuelment, frère familier de ladicte église en habit de sciècle, sanz jamez soy en départir, ne soy marier jamez, se sa femme que il a présent estoit alée de vie à trespassement : avecques ce, donna et donne ledit Philippot à l'abbé et couvent de ladicte église touz ses biens meubles et héritages quiexconques, sauf et réservé à lui et à sa dicte femme l'usfruit d'iceux héritages, tant comme il vivront, et après leur déceps, tout ce sera à la dicte église, excepté leur héritage, qui sera à un filz que il ont, se il demeure au sciècle, et ou cas que icelluy filz [au]roit à prendre d'estre moigne, lesdiz religieux seront tenuz de le vestir en habit de religion. Et promist ledit Philippot besoingnier [et labourer] bien et loialment, tant comme il vivra, en besoingnes et labours de ladicte église et non en autres, en toutes besoingnes qu'il saura et pourra faire desdiz abbé et couvent, et par espécial en labourage de vingnes, quant mestier sera. Et avecques ce, ledit Philippot se soubzmet dès maintenant en l'obéissance et subjecion dudit abbé et dudit couvent, comme un des frères de ladicte église ; et promist encores ledit Philippot que sadicte femme se acordera et donnera à ladicte église tout aussi comme lui. Et parmy ce que dit est, lesdiz religieux seront tenuz de leur quérir et donner, tant comme il vivront, an tel vivre comme à leurs autres frères familiers, et si aura chascun an coste, chapprons, chausses et chaussemences, selon son estat, etc.......

En tesmoing de ce, nous, à la relacion desdiz jurez, avons mis à ces lettres le scel de la prévosté de Paris, l'an de grace mil CCC LX et huit, le mardi cinq jours de décembre.

3 mai. 1370

De vineis de Estrichiaco.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 139, l. L, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Notum sit omnibus me fratrem Adam Alaire, priorem prioratus de Estrichiaco, ordinis sancti Benedicti, Senonensis diocesis, recepisse et habuisse a reverendo in Christo patre ac domino domino abbate beate Marie de Vallibus Sarnaii sex modios vini, ratione cujusdam compositionis antiquitus facte pro certis vineis, in territorio de Estrichiaco existentibus, predicto domino abbati et conventui pertinentibus ; de quibus sex modiis predictis superius nominatis ac de omni tempore elapso usque ad presentem diem teneo me pro pagato, et per presentes predictum dominum abbatem totumque conventum quitto ac omnes alios quoscumque causam ipsorum habentes. Quod omnibus quorum interest vel intererit in futuro tenore presentium intimo. In cujus rei testimonium, sigillum mei prioratus duxi apponendum. Datum anno Domini millesimo CCCº sexagesimo decimo, IIIº die mensis maii.

Sceau en cire verte, sur simple queue de parchemin. Lapidation de saint Étienne : saint Étienne à genoux, deux hommes le frappant avec des pierres ; dans le bas un prêtre en prière. Légende : † ...rioris sci Stephi de Estrichi....

Contre-sceau : trois losanges 2 et 1 : † S. fris Adam Alairi.

16 juillet 1374

Pierre Cheval, garde de la châtellenie de Meullent, fait savoir que par devant François Rapion, clerc, tabellion juré de ladite châtellenie, Jehanne, veuve de défunt Denisot le Boucher, donne aux religieux, abbé et couvent Notre Dame des Vaux de Cernay, tous ses droits de douaire sur une maison sise dans le fort dudit Meullant, afin que les ames dudit défunt, d'elle et de ses autres parents et amis trépassés soient participants et associés és messes, prières, suffrages, oraisons et autres bienfaits des religieux dudit lieu des Vaux de Cernay,

Original en parchemin. — Inv., p. 135, l. 1, nº 23. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ce fut fait et passé le samedi saiziesme jour de juillet, l'an mil CCC soixante et quatorze.

12 septembre 1376

Hugues Aubriot, garde de la prévôté de Paris, fait savoir que par devant Jean de Courtecourt et Jehan Fourquaut, clercs, notaires au Chatellet de Paris, Clément de Villepereur, écuier, seigneur de la Bretesche, vend à l'abbé et au couvent Notre Dame des Vaux de Cernay, deux muids de grain, moitié blé, moitié avoine, à la mesure de Marly, qu'il percevait chacun an sur la grange que les religieux ont au lieu de Saint-Non, près la Bretesche, moyennant huit vingt francs d'or du coin du roi, et à la charge par lesdits religieux de dire perpétuellement six messes, savoir quatre de Requiem pour les prédécesseurs du vendeur et de sa femme, deux du Saint Esprit et de Notre Dame du vivant de ces derniers, et de Requiem après leur mort.

Original en parchemin. — Inv., p. 34, l. 3, nº 6. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

L'an mil trois cens soixante seze, le vendredi douze septembre.

Signé : « J. Fourquaut, J. de Courtecourt.

2 mart. 1384, n. s. — Vid. sept. 1509

De compositione cum abbatia Sancti Dionisii in Francia, super piscatione stagnorum abbatiæ.

Original en parchemin. — Inv., p. 123, l. 1, nº 4. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Ludovicus, Dei gracia, Francorum rex, universis presentes litteras inspecturis, salutem : Notum facimus quod, ad requestam magistri Maturini Bouhier, religiosorum, abbatis et conventus Vallis de Cernayo procuratoris, curia nostra parlamenti a suis registris extrahi fecit accordum, tenorem qui sequitur continens :

Karolus, Dei gratia, Francorum rex, universis presentes litteras inspecturis, salutem : Notum facimus quod, de licentia nostre parlamenti curie, inter partes infrascriptas seu earum procuratores tractatum, concordatum et pacificatum extitit, prout in quadam cedula ab eisdem partibus seu earum procuratoribus dicte nostre curie unanimiter et concorditer tradita continetur, cujus scedule tenor sequitur sub his verbis :

Comme procès fust meu en la court de parlement, en cas de saisine et de nouvelleté, entre les religieux, abbé et couvent des Vaulx de Cernay, demandeurs et complaignans, d'une part, et les religieux, abbé et couvent de Sainct Denis en France, opposans, d'autre part ; sur ce que lesdiz demandeurs disoient estre en possession et saisine de certains estangs ou viviers, assis jongnant de leur église, de les faire pescher et appliquer les poissons à leur prouffit, et que néantmoins ledit monsieur l'abbé de Sainct Denys et ses gens avoient de fait pesché en l'un desdiz estangs, prins et emporté grant foison de poissons, jusques à la valeur de deux cens cinquante livres ou environ, en troublant et empeschant lesdiz demandeurs en leurs dictes possessions et saisines, indeuement et de nouvel ; lesdiz de Sainct Denys disans qu'il estoient en possession et saisine, que toutesfoiz que ledit monsieur l'abbé de Sainct Denis aloit en leur hostel de Valances ou en aucun de leurs autres hostelz près des lieux dessusdiz, il povoit faire pescher et prendre des poissons és estangs dessusdiz, et en ce se disoient estre lesdiz de Sainct Denys fondés par lettres et tiltres desdiz des Vaulx de Cernay, et que, en usant desdictes possessions et saisines, ledit monsieur l'abbé de Sainct Denys, qui estoit alez en un de ses diz hostelz, avoit faict pescher deuement ésdiz estangs ; finablement, pour bien de paix, actendu que ladicte pescherie est de très petit prouffit ou de nul auxdiz religieux de Sainct Denys, est traictié et accordé entre lesdictes parties, s'il plaist à la court, en la manière qui s'ensuit. C'est assavoir que oultre XXX sols de rente perpétuelle que lesdiz religieux de Sainct Denis ont acoustumé de prendre chascun an, terme de la feste sainct Andrieu, sur ladicte église des Vaulx de Cernay, pour raison de l'admortissement de certains bois et autres héritaiges qui piéça furent donnez par le sire de Chevreuse à ladicte église des Vaulx de Cernay et pour autres causes, lesdiz religieux des Vaulx de Cernay paieront chascun an doresnavant ausdiz religieux de Sainct Denys, audit terme de la feste sainct Andrieu, XX solz parisis, qui feront en somme toute cinquante solz parisis de rente, paiés en leur hostel de Beauraim. Et parmy ce, lesdiz des Vaulx de Cernay et leurs diz estangs demourront quictes perpétuelment de ladicte pescherie, sauf auxdiz de Sainct Denys leurs autres droitz......................

Actum de consensu dicti abbatis Vallis de Cernayo, presentis, et magistri Petri de Cloya, dictorum de conventu Vallis de Cernayo procuratoris, ac fratris Egidii Ducis, dicti monasterii Beati Dionisii religiosi, dictorumque abbatis et conventus Beati Dionisii procuratoris, condempnatorum per arrestum, die secunda marcii, anno Domini millesimo tricentesimo octuagesimo tercio.

Signé : « Jouvence.

Datum, quoad hujusmodi extractum, Parisius, in parlamento nostro septima die septembris, anno Domini millesimo quingentesimo nono, et regni nostri duodecimo.

Sur le repli : « Extractum a registris curie.

P. Camus.

A cette pièce est joint un exequatur adressé à la même date par Charles VI au premier huissier du parlement.
XVe siècle et suivants 12 jun. 1424

Carta Henrici, regis Anglorum, de confirmatione possessionum abbatiæ apud Vernonem.

Original en parchemin. — Inv., p. 76, l. 5, nº 17. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Henry, par la grace de Dieu, roy de France et d'Angleterre, à tous ceulx qui ces présentes lettres verront, salut : Receue avons l'umble supplication de noz bien amez les religieux, abbé et couvent des Vaulx de Sernay, de l'ordre de Cisteaulx, ou diocèse de Paris, contenant : Comme par le traictié de la paix final fait entre feux noz très chiers seigneurs ayeul et père, lez roys de France et d'Angleterre, derrenièrement trespassez, ausquelx Dieu pardoint, et iceulx noz royaumes, tous ceulx qui lors estoient obéissans de nostre dit feu ayeul et tenans la partie de feu nostre cousin le duc de Bourgogne, derrenement trespassé, aians terres, seigneuries, rentes et possessions en nostre duchié de Normandie ou autres lieux conquestez par nostre dit feu seigneur et père, soient et doient estre restituez à iceulx ; et soit ainsi que lesdiz supplians aient tousjours demouré en l'obéissance de nostre dit feu seigneur et ayeul, et tenu le parti de feu nostre dit cousin : Savoir faisons que nous, ces choses considérées, voulans de tout nostre povoir ledit traictié estre gardé et entretenu de point en point sans fraude, ausdiz supplians, par l'advis et délibération de nostre très chier et très amé oncle Jehan, régent nostredit royaume de France, duc de Bedford, avons donné, ottroié, rendu et restitué, et par ces présentes donnons, ottroions, rendons et restituons toutes leurs terres, cens, rentes, revenus, granges, maisons, manoirs, héritages et possessions, fiefz et arrière-fiefs quelxconques, ensemble leurs appartenances et appendences, que ilz tenoient et possidoient au temps et par avant ledit traictié de paix, situez et assis lez nostre ville de Vernon, ou bailliage de Gisors, pour en joir par lesdiz supplians, par la forme et manière qu'ilz faisoient au temps et par avant ledit traictié, etc...........................

En tesmoing de ce, nous avons fait mettre nostre seel à ces présentes. Donné à Paris, le XIIme jour de juing, l'an de grace mil CCCC vint et quatre, et de nostre règne le second.

Par le roy, à la relation de monseigneur le régent de France, duc de Bedford.

Signé : « Milet.

24 oct. 1454

Acord et appointement entre nous et frère Jehan Maulpoint, prieur, et les religieux de Sainte Katerine du Val des Escholiers, comment ilz nous quictent ung muy de grain, à tousjours perpétuellement, sur la granche de la Buxère, dicte de Montfaulcon, et leur en devons ung muy, comme il appert par ceste lettre, c'est assavoir demy muy de blé et demy muy d'avoine.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 128, l. 1, nº 2. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Donné en chappitre, l'an de grace mil CCCC cinquante quatre, le XXIIIe jour du mois d'octobre.

Débris informes du premier sceau, sur queue de parchemin. — Le second, en cire verte et de forme ogivale, représente sainte Catherine, couronnée et nimbée, assise sur une chaise, tenant de la main gauche un livre fermé, et ayant la main droite levée, comme quelqu'un qui discute : deux personnages debout devant elle, et ayant des cornes sur la tête, semblent l'écouter avec attention. Dans la partie inférieure du champ, sous une arcade trilobée, deux religieux agenouillés face à face et les mains jointes. Légende : [† S. C]onventus Vallis Scollarivm [Par.]. (Gravé, pl. iv, nº 9.) — Cette scène représente, à n'en pas douter, la discussion que sainte Catherine eut avec les philosophes païens que Maximin Daza lui avait envoyés (Légende dorée, 2e série, p. 207). — Nous devons cette description à l'obligeance de M. A. Lallemand, qui possède dans sa riche collection un exemplaire parfaitement conservé du même sceau, appendu à un acte de 1375, aux archives de l'empire. A. M.
9 jun. 1472

Jean Cadou, bailli de Rochefort, fait savoir que, par devant Jean Pichon, tabellion de ladite châtellenie, messire Jehan Mothe, prestre, curé de l'esglise parrochiale de Sernay-la-Ville, fit un accord avec l'abbaye des Vaulx de Sernay pour raison des grosses dîmes de tout le terroir et paroisse dudit Sernay-la-Ville, dont il abandonna la tierce partie à l'abbaye en toute propriété.

Original en parchemin scellé. — Inv., p. 47, l. G. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Seellé des seaulx de ladite chastellerie de Rochefort, le neufiesme jour de juing mil IIIIc soixante et douze.

Il ne reste plus du sceau rond, en cire verte et pendant sur queue de parchemin, que l'écu mi-parti, le premier échiqueté de..... ; le second de.... au lion de...., avec ce fragment de légende : ......nie de Roc.... (Gravé, pl. viii, nº 15.) — Nous ne pouvons nous expliquer ces armoiries, qui paraissent être celles de Dreux-Montfort, surtout au quinzième siècle, pendant lequel la seigneurie de Rochefort avait passé, par suite d'alliances, de la maison de la Rivière-Auneau dans celles de la Rocheguyon, d'Estouteville et de Silly, à aucune desquelles elles ne peuvent appartenir. A. M.
15 nov. 1484

" Titre qui nous donne la justice sur tous les prez et héritages siz en la paroisse de Senlissees avec exemption de tous droits et censives. "

Original en parchemin. — Inv., p. 30, l. W. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceulx qui ces présentes lettres verront, Raoullin Franczois, prévost de Chevreuse, salut : Scavoir faisons que par devant Jehan Foucault, clerc, tabellion juré en la chastellenie dudit lieu, Jacques de Thumery, escuier, demourant à Paris, et seigneur de Dampierre, près dudit Chevreuse, congnut et confessa avoir traictié, pacifié et accordé avec les religieulx, abbé et couvent de l'église, abbaye et monastère Nostre Dame des Vaulx de Sarnay, en la manière qui s'ensuyt. Comme procès fust espéré à mouvoir entre lesdits religieulx, abbé et couvent des Vaulx de Sarnay, d'une part, et ledit Jacques de Thumery, escuier et seigneur dudit Dampierre, d'autre part, pour raison et à cause d'une pièce de pré, de toute ancienneté ausdits religieulx appartenans, contenant sept quartiers ou environ, assis és Escouardes, et lequel pré est devenu en ruyne et non valloir à cause d'une chaussée et estang que ledit escuier a fait faire audit lieu, tellement que l'eaue dudit estang regorge dedans ledit pré, pour quoy iceulx religieulx n'en peuvent faire leur prouffit, et avoient requis ledit escuier par plusieurs foiz d'estre récompensés d'icelle perte, et tellement que lesdits religieulx ont voulu traicter en justice icellui escuier. Et pour éviter aux fraiz et mises qui se pourroient trouver en procès, et aussi pour avoir paix et transquillité, icelles parties se sont accordées ensemble et appointées en la manière qui s'ensuit. C'est assavoir, iceulx religieux, abbé et couvent ont, par eschange, délaissé, ceddé, quicté et transporté du tout en tout audit escuier ladite pièce de pré, contenant sept quartiers és Escouardes, ensemble une autre pièce de pré tenant ausdits sept quartiers, avecques ung quartier, du don de madame de Chevreuse, tout ce que dit est assis ez Escouardes, entre le moullin d'Aulne et Dampierre ; de laquelle pièce de pré qui tient ausdiz sept quartiers, et dudit quartier, ne joyssent pas de présent iceulx religieux ; et générallement tout le droit qu'ilz povoyent avoir en toute ladite prarie des Escouardes, assis entre le moullin d'Aulne et Dampierre, avecques la haulte justice, moyenne et basse que lesdits religieux avoient et povoyent avoir ésdits sept quartiers de pré. Et ledit escuier, par eschange, et en récompense de ce que dit est, a délaissé, quicté, ceddé et transporté, et en nom de pur eschange et par vertu et teneur de ces présentes délaisse, cedde, quicte et transporte du tout en tout ausdits religieux une pièce de pré, contenant cinq quartiers ou environ, assis à Moranval, tenant d'un costé à la terre de l'église de Senlices, que tient de présent Colin Condé, et d'autre costé aux prez du seigneur de Sarnay, aboutissant d'un bout au pré à la Civote, ausdits religieux appartenant ; lesdits cinq quartiers de pré non chargés d'aucunes charges ou reddevances, avecques deux solz six deniers parisis de cens et une trousse de foing que ledit escuier avoit et disoit avoir de toute ancienneté sur les prez desdits religieux assis en la vallée de Dampierre et de Senlices ; et dont n'estoit en pocession ne en payement ledit escuier que de douze deniers parisis et une trousse de foing prins sur ledit pré à la Civote, ausdits religieux appartenant. Et avecques ce, a quicté et transporté ledit escuier ausdits religieux quatre mailles parisis de cens que iceulx religieux debvoient audit escuier par chacun an, à cause d'une petite masure assise à Sarnay-la-Ville, en la rue de Bourgneuf, qui anciennement fut à Robert le Normant, tenant au grant hostel d'iceulx religieux, icelle masure contenant troys toyses de large et cinq toises de long ou environ, avecques une place où soulloit anciennement avoir masure, assise en ladite rue du Bourgneuf, contenant de longueur environ dix huyt toises, et de largeur troys toises ou environ, tenant d'un costé à Jehan Foucault, bourgeois de Chevreuse, à cause de Boullart, et d'autre costé tout du long à la censive desdits religieux, aboutissant d'un bout au pignon de la grant granche desdits religieux, à cause de leur dit grant hostel de Sarnay ; et d'autre bout à ladite rue dudit Bourgneuf, avecques toute la haulte justice, moyenne et basse que ledit escuier avoit et povoit avoir és choses dessusdites et en chacune d'icelles, sauf et réservé la masure dessusdite, qui fut anciennement Robert le Normant, tenant audit grant hostel des Vaulx, en laquelle ledit escuier a retenu la haulte justice tant seullement, etc.............

En tesmoing de ce, nous, à la relacion dudit juré, du seel de ladite chastellerie de Chevreuse avons fait seeller ces présentes lettres par vénérable et discrète personne maistre Pierre Bonesseau, bachellier en décret, garde desdits seaulx. Ce fut le lundi quinziesme jour de novembre, l'an mil quatre cenz quatre vingts et quatre.

Signé : « J. Foucault.

24 jan. 1500, n. s.

Donation du fief de Greffiers.

Copie. — Déclaration de 1511, fº 204 rº. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Pierre Mercier, garde des sceaux des chastellenies de Trappes et de Beaulrain, et Charles de Jussac, escuyer, garde des sceaulx de Lévis, salut : Sçavoir faisons que ........... honnorable homme et sage André Lasne, marchand, demeurant audit Trappes, et Simonne, sa femme, ...... congneurent et confessèrent eux avoir donné et par ces présentes donnent, par manière de perpétuelle aumosne, à l'église et monastère de Notre-Dame des Vaulx de Cernay, c'est à sçavoir un fief, terre et seigneurie, nommé et appellé le fief de Greffiers, assis et situé en la paroisse de Sonchamp, en la chastellenie de Rochefort et en la comté de Montfort-l'Amaury, avec les fiefs, arrière-fiefs, cens, rentes, revenus, circonstances et dépendances dudit fief, lequel contient six cens arpens de terre ou environ............ Ces présens don, cession, transport et délaissement dessusdits ainsy faits par lesdits donateurs à ladite église, aux charges que ledit fief est et sera tenu faire, moyennant aussi pour estre associez et participans en tous les bienfaicts, messes, prières, suffrages et oraisons faicts et à faire en ladicte église des Vaulx, en toutes les églises et monastères dudict ordre de Cisteaulx et dépendances d'iceluy, et pour estre ensépulturez et inhumez en ladicte église des Vaulx, au lieu et place où il plaira à l'abbé d'icelle abbaye quand ils iront de vie à trespas : lequel abbé, accompagné de quatre ou six des religieux d'icelle abbaye, sera tenu accompagner leurs corps depuis ladite ville de Trappes jusques à ladite abbaye des Vaulx ; et le jour qu'ils et chacun d'eux seront inhumés, lesdits religieux seront tenus faire le service et enterraige solennellement ; et semblablement le huictiesme jour après ensuivant, c'est à sçavoir vigiles à neuf leçons et trois messes haultes à diacre et sous-diacre avec les basses messes, que seront tenus dire et célébrer tous et chacuns les religieux d'icelle abbaye pour les âmes dessusdites : et avec ce, par chacun an, à tousjours perpétuellement, seront tenus iceux religieux faire un anniversaire solennel, à haute messe et vigiles des Trépassez, au jour de l'obit du premier qui décédera desdits donateurs, lequel jour ils seront tenus escrire en épitaphe au calendrier et marthirologe de ladite abbaye, iceluy lire et ramentevoir par chacun an en chapitre le jour précédent dudit obit, et à tous et chacuns des jours d'obit, lesdits religieux auront, en outre leurs pensions accoustumées, la somme de seize sols parisis, lesquels seront pris sur les censives et revenus desdits fiefs et arrière-fiefs, etc.....

En tesmoin de ce, nous avons scellé ces présentes des scels dessusdits, qui furent faites et passées le mercredy quatorziesme jour de janvier, l'an mil quatre cens quatre vingt et dix neuf.

12 janv. 1520, n. s.

André Gougel, greffier du bailliage de Montfort-l'Amaury, donne à l'abbaye des Vaux de Cernay, pour l'entrée en religion de Louis Gougel, fils de lui et de feue Jeanne le Pelletier, sa première femme, une maison, cellier, cour, chambre, étable et jardin, assis audit lieu de Montfort, en la rue de la Treille, aboutissant d'un bout à ladite rue de la Treille, et d'autre bout à la rue Neuve, en la censive de la commanderie de la Ville-Dieu-lez-Maurepas, et chargée envers eux de deux sols parisis de cens à la saint Remy, et de quatre deniers parisis pour les fossés et issue de derrière ledit lieu envers la recette dudit Montfort.

Copie du XVIe siècle. — Inv., p. 10, l. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Faict et passé le lundi trentiesme et pénultiesme jour du moys de janvier, l'an mil cinq cens et dix-neuf.

Le 16 septembre 1539, Jean Gougel, fils d'André, marchand à Montfort, et Françoise Galloche, sa femme, confirment la donation faite par leur père à l'abbaye des Vaux de Cernay, (Inv., p. 10, l. A.)
6 mart. 1525, n. s.

Frère Louis, abbé du monastère des Vaux de Cernay, au nom de ladite abbaye, cède à Guillaume Leconte, meunier à Cernay-la-Ville, la quatrième partie d'un moulin à blé, appelé le moulin du Rocher, et de la place d'un autre moulin, anciennement appelé le moulin de Paillart ; et en contre échange, Guillaume Leconte donne à l'abbaye la cinquième partie du moulin Guillier, anciennement nommé le moulin de Hotton, ses appartenances et dépendances, assis à Cernay-la-Ville, à la charge que ledit Leconte aura son usage pour abreuver ses bêtes et volailles à l'eau de l'étang dudit moulin.

Original en parchemin. — Inv., p. 47, l. E, nº 3. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Faict l'an mil cinq cens vingt quatre, le lundi sixiesme jour du mois de mars.

4 feb. 1534, n. s.

Jean Boudier, boulanger à Dampierre, et Jeanne Fournier, sa femme, donnent à l'abbaye des Vaux de Cernay une maison, cour et jardin, contenant demi arpent ou environ de terre, assis au village dudit Dampierre, et un quartier et demi ou environ de terre, au champtier de l'Erable, en la paroisse dudit Dampierre.

Original en parchemin. — Inv., p. 103, l. I. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Faict et passé le quatriesme jour de février, l'an mil Vc XXXIII.

15 oct. 1535

Maître François Billebault, prêtre, licencié en décret, curé de Saint-Andoche d'Oulon, au diocèse de Nevers, vend à l'abbaye des Vaux de Cernay « une ferme et mestairie, appellée la Mare des Vaulx, en la paroisse d'Orfin, contenant maison, granche, court, jardin et terre, le tout contenant soixante arpens ou environ, tant en estrize, terres labourables que bois taillis, tout ledit lieu tenant d'une part au sieur de Gazeran, et d'autre part aux terres des Poyers, abboutissant d'un bout aux terres d'Orfin, et d'autre bout à Gabriel Garnier, » pour le prix et la somme de treize cents livres tournois.

Original en parchemin. — Inv., p. 98, l. D. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Faict l'an mil cinq cens trente cinq, le vendredi quinziesme jour d'octobre.

6 nov. 1564

" Contract touchant le fief du Saussay assis à Jouy près de Berchères et maisons sises à Chartres. "

Original en parchemin. — Inv., p. 15, l. E, nº 7. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

A tous ceulx qui ces présentes lettres verront, Michel de Champront, chevalier, baron de Croissi, seigneur de la Bourdinière, Montanville, Flacourt, Meufves et Villecoy, conseiller du roy nostre sire, bailly et cappitaine de Chartres, salut : Sçavoir faisons que par devant Jehan Guignard l'esné, notaire royal à Chartres, révérend père en Dieu monsieur Charles Guillard, par la permission divine, évesque de Chartres et abbé commandataire de l'abbaye des Vaulx de Cernay, après ce qu'il a dict n'avoir moyen satisfaire et payer la somme à laquelle, pour sa portion à cause de sadicte abbaye, il a esté taxé et cottizé par les esleuz commis et depputez du clergé dudict diocèse de Paris, pour le département des deniers permis par le roy nostre sire estre mis sus pour le rachapt et retraict des biens venduz de l'église, suyvant l'éedict sur la vente et alliennation d'iceulx, sans vendre des plus incommodes, moings utilles et prouffitables héritaiges et revenu de sadicte abbaye, et que congnoissant que ung droict de cens montant à 20 ou 22 solz tournoys de menuz cens, deubz par chacun an, au jour de feste sainct Remy, par plusieurs personnes et pour plusieurs héritaiges, assis au villaige de Saussay et és environs, en la parroisse de Jouy, près Chartres, et sur une maison et jardin assis en ceste ville de Chartres, qui en doibt par chacun an, audit jour S. Remy, ung nommé Le Villain, cordonnier, demourant à Chartres, propriétaire de leur lieu, qui est assis près le pressouer, devant et à l'oposite de l'Aumosne Sainct André, sont des moings utilles, commodes et moings prouffictables à sadicte abbaye ; lequel lieu de Saussay est distant d'icelle abbaye de dix lieues ou environ, a, pour le grand prouffict d'icelle abbaye, vendu, cédé, quicté, transporté et délaissé dès maintenant à tousjoursmais à noble homme Pierre Grenet, seigneur de Lochey, demourant à Jouy, ledit droict de cens montant à 20 ou 22 solz tournoys ou moings, pour et moyennant la somme de cinquante une livres tournois, etc.......

Faict à Chartres, le lundi sixiesme jour de novembre, l'an mil cinq cens soixante quatre.

Le 9 novembre suivant, frères Robert Thumery, prieur, Gilles Auger, Sébastien Aubry, chantre, Martin Poirier, Jehan Monamy, proviseur et dépensier, Audet Halligre, Aimery Réaulx, sous-prieur, Michel Lemaire, André Chevalier, Supplice Dumel, François de Pourpry, Marin Pichart et Jehan Surmullet, tous religieux de l'abbaye des Vaux de Cernay, assemblés en chapitre, approuvent la vente faite par Charles Guillard. (Inv., p. 17, l. I, nº 1.)

Le 18 mars 1569, l'abbaye ayant été taxée à une somme de trois mille livres pour subvenir aux frais de la guerre. Charles Guillard vendit à messire Esprit de Harville, seigneur de Palaiseau, baron de Nainville, seigneur de la Celle et de Fresnay-le-Gilmert, une pièce de bois taillis contenant cinquante arpents ou environ, appelés le petit Foulleulx, assis près Moutiers, pour le prix de neuf cent onze livres cinq sols tournois. (Inv., p. 23, l. A, nº 4.)

29 apr. 1584

De quodam excambio inter abbatiam Vallium Sarnaii et dominum Nicolaum de Neuville.

Copie moderne. — Inv., p. 55. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Nos, frater Nicolaus Boucherat, Cistercii abbas in Cabilonensi diocesi, sacræ theologiæ professor, ceterique diffinitores, notum facimus universis quod anno Domini millesimo quingentesimo octuagesimo quarto, die ultima mensis aprillis, in cappitulo generali apud Cistercium celebrato, facta est diffinitio, cujus tenor sequitur et est talis : Visis literis cambii facti inter abbatem et religiosos monasterii beate Marie de Vallibus Cernai, cum nobilli et potentissimo domino Nicolao de Neufville, domino de Villaregis, equite, consiliario regis et ejusdem primo secretario, quibus dicto capitullo constitit prefatos abbatem et religiosos campsisse seu permutasse villam sive grangiam aut firmam, ut vocant, de Lavarville, sitam prope opidum vulgo nominatum Corbueil, in vice-comitatu Parisiensi, a prefato monasterio de Vallibus Cernaii dependentem, contra terram et dominium de Venant, prope oppidum vulgo nominatum Dourdain, in ballivatu Stemparum, galice d'Estampes, ad dictum dominium de Villaregis pertinentem vel pertinens, dimensuratione dicte firme seu grangie de Lavarville, et similiter dicte terre sive dicti dominii de Venant appreciatione et æstimacione ædifficiorum dicte grangie de Lavarville et dicti dominii de Venant commissione decreta et data, per reverendissimum dominum abbatem Cisterciensem fratribus Johanni Huon, provisori collegii Sancti Bernardi Parisiensis, et Ysamberto le Thellier, religioso presbitero expresse professo monasterii de Voto, in diocessi Rothomagensi, sacre theologie professorum processu verbali et informatione super commodo vel incommodo dicti cambii factis fuisse in evidentem utilitatem prefati monasterii de Vallibus Cernaii, dictum capitulum generale ipsas literas seu ipsum cambium aut permutationem, sicut prefertur, factum seu factam omologat, ratifficat et approbat, statuens, decernens et ordinans quod dicti cambii sive permutationis litere plenum suum sortiantur effectum..........

En juillet 1585, Henri III confirma cet échange par lettres données à Paris. (Inv., p. 55, l. A, nº 4.)
7 mai 1622

" Délaissement du bois de la Garenne contenant dix arpens aux religieux des Vaux. "

Archives d'Eure-et-Loir, fonds de l'abbaye de Thiron, caisse XIV. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Nous, Henry de Bourbon, évesque de Mets, prince du Saint-Empire, marquis de Vernueil, abbé commendataire de l'abbaye des Vaux de Cernay, sçavoir faisons à tous ceux qu'il appartiendra, qu'aiant mis en considération la piété et vie exemplaire des religieux de notre dite abbaye, et pour leur donner plus de commodité de vivre et continuer le divin service et leurs prières en icelle, nous, pour ces causes et autres à ce nous mouvans, avons délaissé et délaissons par ces présentes auxdiz religieux, à perpétuité, tant pour nous que pour nos successeurs abbés, la jouissance du bois de la Garenne, dépendant de notre dite abbaye, contenant dix arpens ou environ, plus ou moins, pour prendre en iceluy le bois qui leur est nécessaire pour l'accommodement de leurs jardinages, et user du surplus bien et deuement, ainsi que lesdiz religieux jugeront plus à propos. En tesmoin de quoy, nous avons signé et fait contresigner ces dites présentes par notre secrétaire ordinaire, et à icelles fait mettre en placart le cachet de nos armes, au château de nostre abbaye de Saint-Germain-des-Prés-lez-Paris, ce septiesme may M VIe vingt et deux.

Signé : « Henry, e. de Metz, ab. des Vaux.

Et plus bas : « Par Monseigneur, Pellaut.

26 dec. 1635

Par devant Martin Simon, bailli et garde du scel aux contrats du bailliage et duché de Chevreuse pour monseigneur Claude de Lorraine, duc dudit Chevreuse, pair, grand chambellan et grand fauconnier de France, capitaine de cent hommes d'armes des ordonnances du roi, Thomas Masson, charron, demeurant à Dampierre, et Geneviève Marc, sa femme, donnèrent à l'abbaye des Vaux de Cernay un petit clos sis à Foucherolles, clos tant de murailles que de haies vives, contenant demi arpent de terre ou environ, étant en la censive de monseigneur le duc de Chevreuse, et chargé envers lui de demy resseau d'avoine et cinq deniers pour le droit de franchise.

Original en parchemin. — Inv., p. 103, l. A. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.

Faict et passé à Dampierre, environ midy, le vingt sixiesme jour de décembre, l'an mil six cens trente cinq.