Un acte juridique nous parvient généralement par une tradition écrite, notamment l'original manuscrit. L'intérêt des historiens diffère selon les époques étudiées et les spécialités, le nombre de propriétés renseignées peut largement varier, on trouvera ci dessous une liste développée. Pour tous les actes qu'elle édite, l'École des chartes voudrait d'abord établir le lieu actuel de conservation et sa cote. Ce travail en cours ne doit pas empêcher la conservation d'informations déjà inscrites par les éditeurs précédents, cependant l'exploitation n'en est pas prévue.
Le tableau de la tradition peut être structuré de manière variable selon les besoins et surtout selon sa taille. Dans la mesure du possible, il est préférable de regrouper au sein de différents éléments <listWit> les différents témoins selon leur nature.
Tableau de la tradition.
Liste des témoins manuscrits d'une édition critique. Il est préférable de regrouper les témoins selon une typologie définie dans @type (original, copie, édition, indiqué et fac-similé) dans différents éléments <listWit>.
La structure générale du contenu reprend l'expérience des références bibliographiques : laisser à l'auteur la souplesse d'agencer à sa convenace la ponctuation, la typographie et les composants, tout en assurant la définition exacte de certains champs pour extraction vers base de données (dépôt d'archives, cote) ou navigation dans l'édition électronique (identifiant, sigle). Le surbalisage est découragé au profit de la fiabilité sur la totalité des corpus.
Afin de rester conforme au modèle TEI, tout en restant commode pour le rédacteur, certains éléments autorisés sont interprétés avec souplesse. S'il y a « outrage à l'étiquette » (tag abuse), c'est que les étiquettes peuvent mériter des aaménagement pour s'accomoder à la réalité. Des remarques précisent les choix les moins naturels.
Exemple de présentation : Édit de Nantes (témoins et apparat critique)
Exemples d'encodage