Flavius Renatus Vegetius. Epitoma rei militaris.

Diffusion latine

Transmis par plus de 200 manuscrits latins antérieurs à 1500, Végèce a connu une fortune tardive. Entre 450 et le VIIe siècle, il n’y a pas de trace de manuscrits de l’Epitoma, mais Isidore de Séville et Bède le Vénérable le connaissaient. Avec la renaissance carolingienne, Végèce est davantage lu : 4 manuscrits datés du IXe siècle nous sont parvenus. Le succès se confirme au Xe siècle avant un reflux des copies au XIe siècle (seulement 6). On observe cependant un regain d'intérêt pour Végèce au XIIe siècle avec 14 manuscrits. Commence alors la tradition politique de Végèce, largement compilé par Jean de Salisbury dans le Policraticus. Aux XIIe-XIIIe siècles, même si l’Italie continue à copier Végèce, sa diffusion est surtout le fait de centres français et anglais. Les XIVe et XVe siècles voient une inflation spectaculaire des manuscrits.

Bibliographie

Textes non retenus

Christine de Pizan, Livre des faits d’armes et de chevalerie

Un tiers environ du Livre des faits d’armes et de chevalerie (1410) est redevable, directement ou indirectement – par l’intermédiaire de la traduction de Jean de Vignay – à Végèce. Ce texte a été imprimé sans le nom de Christine et sous une forme légèrement remaniée sous le titre L’art de chevalerie selon Végèce, Paris, Antoine Vérard, 1488, 2°. Une seconde édition parut bien plus tard : L’arbre des batailles et fleur de chevalerie selon Végèce, avecques plusieurs hystoires et utilles remonstrances du fait de guerre par luy extraictes de Frontin, Valere et de plusieurs aultres aucteurs comme pourrez veoir cy aprés, Paris, Philippe Le Noir, 1527.

Bibliographie

Robert de Balsac, Traité sur la guerre (entre 1492 et 1502)

Traité en cinq parties, qui adapte largement l’Epitoma de Végèce.

Bibliographie

Béraud Stuart, Traité pour un chef de guerre

Traité militaire qui s’inspire du texte de Robert de Balsac.

Bibliographie

Traductions

Manuscrits perdus, détruits ou non identifiés