" De obligatione decem librarum parisiensium. "
- A Original en parchemin scellé1. — Inv., p. 90, l. 1, nº 19.
- a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.
A touz ceux qui verront ces présentes, Jehan Bouciquaut, sou-baillif de la terre monseigneur de Malli, à Galardon, et garde dou seau de celui, salut en Nostre Seigneur : Sachent tuit que par devant Pierre le Clerc, nostre tabellion juré à ceu destiné, establiz Raoulin dou Mostier, Michiel Chelet, d'Ourfin, et Johannin dou Moustier requennurent eux devoir à l'abbé des Vaux de Sarnay et au couvent d'icelui leu diz livres de paresis, de cause de prest fet à eux des devant diz abbé et couvent, et s'en tindrent à paiez ; laquelle somme de deniers les devant diz deteurs gagèrent par devant ledit tabellion, chacun por le tout, et promistrent eux à rendre aus devant diz abbé et couvent ou au porteur de ces lestres, en obligeant les diz deteurs por ladicte somme de deniers rendre aux devant diz abbé et couvent, ou au porteur de ces lestres, eux et leur heirs et touz leur biens, muebles et non muebles, présenz et futurs, et espéciaument le dizeme d'une dime que il avoient, si comme il disoient, en la paroisse d'Ourfin et ou terrouer, lequel dizeme de ladite dime obligée, les devant diz deteurs promistrent à garandir et à délivrer contre toutes persones, en tele manière que se il avoient couz ou domages par deffaut de la garandie et délivrance, fere que les devant diz deteurs les leur rendroient et restorroient ; desquex couz et domages les devant diz abbé et couvant ou leur commendement, portent ces lestres, seroient creuz par leur simple serment sanz autres preuve ; en obligent lesdiz deteurs, por les couz et domages rendre aux devant diz abbé et couvent, se aucuns en i avoient par deffaut de garandir le dizeme de ladite dime obligée, leur propres cors à tenir en prison en la ville de Galardon, en esploitant leur biens, la prison tenant, sanz ceu que il puissent alléguer terme ou quarantainne ou coustume de pais por vendre de leur biens, jusqu'à tant que les devant diz abbé et le couvent se tiegnent à paez des couz et domages desus diz, se aucuns en i avoient par deffaut de la garandie et délivrance dou dizeme de ladite dime obligée, etc...................
En tesmoin de laquelle chose, nous avon saalé ces présentes dou seau de ladite
court.
Ce fut fet et donné an l'