De amortizatione terrarum sitarum apud Orflnum in feodo Johannis de Basnevilla.
- A Original en parchemin scellé1. — Inv., p. 96, l. 2, nº 6.
- a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.
A touz ceuls qui ces lettres voerront et orront, Jehan de Basneville, escuier, et damoisele Jehanne, sa fame, et Henri de Ponciaus, escuier, frère de ladite Jehanne, saluz en Nostre Seingneur : Sachient tuiz que nous, de la volenté et de l'assentement Guillemin et Guiot de Ponciaus, escuiers, noz frères, volons et otroions que nos amis et religieus homes, l'abbé et le couvent des Vaux de Sarnay, teignent et poursuivent, paiseblement et perdurablement, en main morte, sanz contrainte de vendre ne de despendre ou de metre hors de leur main, toutes les pièces d'éritages que il ont et tenent, mouvanz de nostre fié et nostre censive, ù terrouer d'Orfin, si comme elles sont ci après devisées, c'est asavoir un quartier de vigne, assis en leur clos d'Orfin, tenant d'une part à leur courtil, et d'autre part au chemin qui vet tout droit au bois d'Ausnel, lequel il achetèrent de Pierre de Sarqueuse, clerc ; de rechief une masure, ovecques une pièce de terre, tenant d'une part au cemitière d'Orfin, et d'autre part au long du sentier qui vet à Orfin-le-Bois, laquelle meson ovecques la terre il doivent tenir du don Mologe la Cousturière d'Orfin ; de rechief une pièce de terre tenant d'une part à la Croiz-Boissée et au chemin qui tant à Sarqueuse ; de rechief une pièce tenant d'une part au chemin d'Espernon, et de l'autre à la terre au Prestre, et d'un costé à la terre Symart Lorenz ; de rechief une pièce tenant aus Gros-Buissons d'une part, et d'autre au chemin qui va de la Maladerie d'Orfin à Galardon ; de rechief une pièce qui tient au chemin qui va de Sarquesse à Espernon, et de long à la terre Perrin Goubert ; de rechief demi quartier de pré, tenant d'une part au ru qui ist du ru de l'estanc d'Orfin, et d'un costé au pré au seingneur d'Orfin ; lesquelles terres et prez lesdiz religieux tenent et poursuivent du don Raoul du Moustier, c'est à savoir pour vint et une libre et cinc solz tournois, lesquiex nous avons euz et receuz en bone monoie desdiz religieux, etc......................
En tesmoing de laquelle chose, nous avons seellées ces présentes lettres de noz propres seaus. Ce fu fait l'an de grace mil CCC et trois, ù mois d'aoust. Et je, Pierre du Mein l'escuier, et je, damoisele Agnès, sa fame, chief sires desdiz héritages, voulons, loons, otroions et confermons, tant comme à nous apartient, toutes les choses desus dites, si comme elles sont devisées par l'apposition de nostre seel, l'an et le jour desus diz.