De venditione cujusdam redditus super grangia des Esbisoirs.

  • A Original en parchemin. — Inv., p. 146, l. 2, nº 1.
  • a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.
D'après a.

A touz ceus qui verront ou orront ces présentes lettres, Fr[ançois] de Coquerel, garde de la prévosté de Paris, salut : Sachent tuit que par devant nous maistre Adan du Mesnildon, clerc, et damoisele Marguerite, sa fame, fille de Jehan Roigneus, escuier, demouranz au Mesnildon, disrent, affermèrent et recognurent que il avoient, tenoient, posseoient, prenoient et recevoient paisiblement, du propre héritage de ladite damoisele Marguerite, chascun an, au terme de la , quatorze sextiers de blé et quinze sextiers d'avoine, à la mesure acoustumée, sus la granche des Esbiseeurs, qui est à hommes religieux et honestes, l'abbé et le couvent du Val de Sarnay, c'est assavoir de droite rente ou moison ; laquelle rente, tant de blé que de avoine, aveuques tout le droit, seigneurie, saisinne, possession et toute l'action réele, personele, mixte, directe, expresse et toute autre que lesdiz mariez avoient ou attendoient à avoir en ladite rente tant de blé que d'avoine, iceus mariez, de leur bonne volenté, recognurent eus avoir vendu, quittié, ottroié et desorendroit délessié, à touzjours perpétuelment et héritablement, par non de pure et simple vente, sanz espérance de jamais rappeler, ausdiz religeurs, à leur successeurs et à ceus qui auront cause de eus ou non de leur yglise ; c'est assavoir pour le pris de deus cenz livres de petiz parisis de la bonne monnoie, etc..........

En tesmoing de ce, nous, à la requeste desdiz vendeurs, avons mis en ces lettres le seel de la prévosté de Paris. Donné .