" De dono domine Beatricis, quondam domine Caprosie, et aliis hic contentis1. "
A Double original en parchemin scellé2. — Inv., p. 28, l. Z.
a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de
l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste
Moutié, Paris, 1857-1858.
D'après a.
A touz ceus qui ces présentes lettres verront et orront, Béatriz du Boys, dame de
Chevreuse, fame jadis de noble
homme de bone mémoire monsieur Anseau, jadis sire de
Chevreuse et queu de France2, saluz en Nostre Seigneur :
Sachent tuit que nous, pour la grant dévocion que nous avons eue et avons és
moisons et és biens spirituels qui sont fez et seront en l'église
Nostre Dame des Vaus de Sarnay, desquelx, meennant la
grace de Deu, nous espérons estre participant, pour le salu de nostre ame, et
pour avoir une chapellenie en ladicte église et une messe chacun jour
pardurablement, laquele nous est otroié et promise de l'abbé et du couvent de
ladite église, avons donné, quitié et délessié, donnons, quitons et délessons à
la devant dite église et au devant diz religieus, en pure et perpétuele aumone,
desorendroit perdurablement, à l'usage de ladite chapellenie et pour avoir
ladite messe pour nostre chier seigneur, pour nous et pour noz amis, la moitié
d'une pièce de bois, si comme elle se comporte, assise en la forest
Saint-Denis envers Valences,
laquele pièce de bois, nostre chier seigneur dessusdit et nous, achetames et
conquestames de nobles personnes monsieur Hue de
Bouglainval, chevalier, et de sa fame, movant et tenue en fié
ladite pièce de bois de religieus homme et honeste l'abbé de
Saint-Denis ; et aveques ce vint et deus souz et demi de cens ou environ que les devant diz religieus nous
devoient chacun an au terme de la sainct Remi, renduz au bois de
lez Orfin, pour les héritages qui furent jadis feu
Chelet d'Orfin, et pour une autre masure d'emprès.
Et promettons en bone foy, etc...............
Et en tesmoing de cey, nous avons seellé ces présentes lectres de nostre propre
seel.
Ce fu fet et donné l'an de grace mil trois cenz et neuf, le samedi après
la Tiphonie1.