BOUQUILLARD Henry, Théodore, Théophile

Nom: 
BOUQUILLARD
Prénom: 
Henry, Théodore, Théophile
Date de début d'activité: 
25/05/1840
Date de fin d'activité: 
26/04/1873
Adresses professionnelles: 

47, et 49, boulevard Beaumarchais (août 1865)
39, rue des 3 Coronnes, impasse du moulin Joly (septembre 1862,  atelier)
27, passage du Saumon
294, rue Saint Martin (1852, puis exproprié)
226, rue Saint-Martin (novembre 1847, retour de l'atelier)
271, rue Saint-Martin, passage du Cheval rouge (octobre 1840, atelier)
226,  rue Saint-Martin (1840, papeterie)

Ville - Département: 
Paris
Informations personnelles: 

Il est né à Ablis (Eure-et-Loir) le 28 mai 1812 ; son père était employé des Droits réunis. Il est marié et père de famille.  Il a commencé par travailler chez le papetier Chabouillé dont il est devenu l'associé.

Informations professionnelles: 

Avec son associé Chabouillé, il est fournisseur de la Préfecture de Police et d'autres administrations pour les articles de bureau et de papeterie. Il veut un brevet de lithographe pouvoir réaliser les travaux lithographiques commandés par la Préfecture. Il obtient aussi le 20 avril 1852, un brevet de libraire alors que, depuis déjà environ 9 ans, il vend,  "sur une très petite échelle" , plans de Paris avec indicateurs, annuaires du commerce, guide des voyageurs  Richard... Enfin,  il demande, en 1855, à faire usage d'une presse typographique afin d'imprimer avec un nouveau procédé de gravure en relief destiné à remplacer la gravure sur bois pour plans et panoramas ; malgré un rapport très critique de Gaillard qui s'agace des fréquentes visites que lui rend Bouquillard, du titre de papetier de la Préfecture dont il se pare et surtout de son manque de persévérance (sa librairie est fermée) et de la médiocrité de ses réalisations ("plan édité pour l'Expositon de 1855 "dédaigné et peu compris" ; travail d'impression "jugé "médiocre"), elle lui est accordée pour trois mois, le Préfet de police s'étant montré plus indulgent.
Il imprime des travaux de ville, de la musique, des plans mais, pour les plus complexes, il agit le plus souvent comme éditeur, et non comme imprimeur. Il fait valoir sa spécialité première, la papeterie, en soulignant dans sa publicité de l'Annuaire du commerce de 1847, sa capacité à imprimer sur différents papiers dont un "papier mousseline très solide et très souple" qui permet d'imprimer un texte important sous un volume très mince et très léger, comme en témoigne son Atlas de portefeuille.
Il a été condamné à une amende de 3 000 F  en janvier 1859 pour oubli de son nom au bas d'un prospectus pour le papetier Géraud ; l'amende est réduite à 50 F car il prétend que son nom a été effacé à l'atelier par Géraud lui-même.
Il démissionne de son brevet de libraire le 16 avril 1866. Il est remplacé par sa veuve en 1873.

 

 

 

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F/18/1739