GERMAIN dit SIMIER Louis

Nom: 
GERMAIN dit SIMIER
Prénom: 
Louis
Date de début d'activité: 
19/12/1846
Date de fin d'activité: 
16/06/1855
Adresses professionnelles: 

245, rue Saint-Honoré (1846)
20, rue Poissonnière (1850)

Ville - Département: 
Paris
Adresse personnelle: 

2, rue Pagevin  (1834)
245, rue Saint-Honoré (1846)

Prédécesseurs: 
Successeurs: 
Parrains: 
Informations personnelles: 

Il est né le 26 octobre 1800 au Mans (Sarthe). Son père était journalier. Il a été correcteur et compositeur,  puis, pendant 10 ans, relieur et libraire. Il est "marié à une dame Simier dont il a pris le nom en 1825, époque à laquelle il s'est établi relieur et ce parce que le sieur Simier, relieur du Roi était alors fort connu." En 1834, à la suite de sa faillite, il avait demandé une place à la direction de la Librairie, expliquant qu'il pouvait tenir n'importe quel emploi, vu son expérience ; il lui fut répondu qu'il n'y avait pas de place.
Il meurt en 1855.

Informations professionnelles: 

Il fait faillite en tant que relieur en 1832, et obtient un concordat qui ne laisse que 20% à ses créanciers. Il reprend donc son métier de relieur, mais il cherche à devenir aussi lithographe. Il s'associe avec Salomon qui lui vend son matériel, mais ils se fâchent et Salomon lui intente un procès  pour défaut de paiement. Sans brevet, Germain loue celui de Mondrion pour 25 F par mois en attendant d'avoir un brevet à son nom. Il attire l'attention de l'administration car, en 1846, il met son nom sur une affiche du magasin Aux villes de France. Il est menacé de poursuites mais comme il est l'auteur  d'une Consolation pieuse, offerte à la reine Marie-Amélie, qui a été bien reçue, il est seulement mis en demeure d'obtenir son brevet au plus vite. Il justifie sa demande par le désir d'imprimer des actions infalsifiables grâce à un  procédé qu'il a inventé.
Il veut travailler avec son fils aîné et développer cette production d'actions de sociétés industrielles et de compagnies de chemin de fer qu'il confie jusqu'ici à divers imprimeurs. Il envoie une circulaire aux directeurs des compagnies émettrices d'actions pour leur proposer ses services, après avoir testé son procédé. Cette production le mène à une invention pour éviter la falsification des billets de banque qu'il propose au gouverneur de la Banque de France en 1850.
Il fait faillite en tant que lithographe en 1847 avec un actif de 16 517,40  F et un passif  de 19 626 F. Il fait une nouvelle faillite en 1851 et ses 3 presses en taille-douce et ses 5 presses lithographiques sont vendues le 15 octobre 1851.

 

Bibliographie Sources: 

Archives nationales F18 1768
Archives de Paris D10 U3 26 n° 6911

Van Lerberghe, Lettre adressée dans l'intérêt général à M. le gouverneur de la Banque de France. Paris, le 1er juin 1850, Paris, Germain-Simier, 1850.

Remarques: 
Revu E. P., 16/11/2019.