JACOBBER, épouse WORMS *Élisabeth, Sidonie

Nom: 
JACOBBER, épouse WORMS
Prénom: 
*Élisabeth, Sidonie
Date de début d'activité: 
07/01/1840
Date de fin d'activité: 
29/01/1855
Adresses professionnelles: 

41, place Saint-Germain-l'Auxerrois
4, rue Notre-Dame de Nazareth

Ville - Département: 
Paris
Adresse personnelle: 

16, rue de Dunkerque (1854)
41, place Saint-Germain-l'Auxerrois ( 1839)
 

Successeurs: 
Informations personnelles: 

Elle est née le 1er août 1817 à Paris. Son père est un peintre "bien connu" de fleurs sur porcelaine qui travaille pour la Manufacture de Sèvres de 1823 à 1835. Il expose aussi régulièrement au Salon, dès 1827, des peintures de fleurs et fruits et "un de ses tableaux a obtenu une médaille d'or à la dernière exposition et a été acheté sur la liste civile", note l'enquête de 1840.  Elle-même se présente comme artiste peintre et travaille à la Manufacture depuis 1835. Elle est mariée et mère de deux enfants.

Informations professionnelles: 

Jacob Worms, son mari, était associé avec d'Urtubie, mais ils font faillite (la société Worms et cie accuse plus de 300 000 F de dettes) et se séparent en 1839 ; Worms garde le matériel de l'imprimerie de Montmartre et plusieurs affaires en cours : Almanach-manuel pour 1839, contenant tous les renseignements indispensables aux habitants de Paris..., le Paris pittoresque  [Vues de Paris], etc. Elle demande un brevet de lithographe pour imprimer ses propres dessins qu'elle réalise sous la direction de son père qui vit avec le couple ; en même temps, elle souhaite un brevet de libraire pour pouvoir vendre les  travaux exécutés par son mari. Elle aurait une, voire deux presses installées dans leur habitation. Dans quelle mesure veut-elle agir comme simple prête-nom de son mari qui a derrière lui une carrière déjà mouvementée d'imprimeur qu'il essaie de reprendre par le biais d'une société par actions ?  veut-elle sauver ce qui peut l'être dans cette faillite et prendre en mains la destinée de sa famille ? On ne sait. Elle obtient les deux brevets.
Elle est mise en demeure d'exploiter son brevet inutilisé en octobre 1854 ; elle demande un délai d'un mois qu'elle emploie à en négocier la cession à François. Son brevet de libraire, lui aussi inexploité, sera annulé.

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F18 1780