LANGLET Jacques, Prosper

Nom: 
LANGLET
Prénom: 
Jacques, Prosper
Date de début d'activité: 
28/10/1858
Date de fin d'activité: 
21/09/1863
Adresses professionnelles: 

12 et 18, rue Cadet

Ville - Département: 
Paris
Adresse personnelle: 

18, rue Cadet

Prédécesseurs: 
Successeurs: 
Parrains: 
Informations personnelles: 

Né le 13 février 1799 à Proix (Aisne), il épouse une couturière, fille d'un imprimeur en taille-douce avec qui il travaille pendant six ans avant de demander son propre brevet en 1852. Il est père de 4 enfants. Sa femme se charge des obligations légales de l'imprimerie (dépôts, déclarations..)

Informations professionnelles: 

Il  possède 19 presses et emploie une douzaine d'ouvriers. Son chiffre d'affaires annuel est de 25 000 F et son loyer de 2 500 F. Sa spécialité est l'impression de partitions pour le compte du grand éditeur Richault, mais aussi d'autres éditeurs de musique (Heugel, la veuve Launer et son successeur Girod...). Il imprime des dizaines de polkas, valses,mélodies, chansonnettes...
Pour se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation, il a demandé et obtenu le 3 juillet 1852 un brevet pour la taille-douce, puis il a demandé un brevet de lithographe, qui lui permettra d'imprimer aussi des couvertures illustrées ; en août 1859, il sollicite la possibilité de placer deux presses lithographiques au 12 de la rue Cadet, n'ayant pas assez de place au 18. Autorisation accordée le 17 novembre 1859  pour un an, prolongée deux fois jusqu'au 15 avril 1861. En 1862, il annonce qu'il acquiert 4 nouvelles presses lithographiques.
Il est condamné, en 1858, à  2000 F amende pour absence de déclaration et de dépôt d'une oeuvre musicale, Zarah, de Melle Borghèse, artiste lyrique ; comme l'oeuvre ne présente aucune caractère compromettant", il obtient sa  grâce. En revanche, le 14  novembre 1862, il est condamné pour avoir imprimédeux chansonnettes immorales intitulées Le flageolet qui ne va plus et Le beau tireur ; l'amende est de 30 F.
Son matériel et son brevet sont rachetés par Simon Richault,  en 1863 car il a fait faillite, mais il continuera à diriger l'imprimerie.

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F18 1785