FARRÉ Henri, Georges, Florent

Nom: 
FARRÉ
Prénom: 
Henri, Georges, Florent
Date de début d'activité: 
10/04/1839
Date de fin d'activité: 
29/09/1849
Ville - Département: 
Saint-Amand (Cher)
Informations personnelles: 

Henri Farré dit Legaré est né le 15 mars 1801 à Montreuil-sur-mer (Pas-de-Calais), d'un père aubergiste et cultivateur. Il est venu à Paris en 1819 pour travailler dans les imprimeries de Renaudière, puis de Lenormand chez qui il était compositeur pour l'impression du Journal des débats. Il revient à Montreuil-sur-mer en 1824 pour s'installer.

Informations professionnelles: 

Malgré un épais dossier de recommandations par les autorités administratives, judiciaires et agricoles du lieu, il n'obtient, le 4 mai 1824, qu'un brevet de libraire, celui d'imprimeur en lettres lui étant refusé. Il part alors pour Avallon où il travaille chez l'imprimeur Comynet. Puis il tente sa chance pour deux brevets de libraire et d'imprimeur en lettres à Baugé (Maine-et Loire) qu'il obtient le 15 mai 1832. Il décide bientôt d'acheter le matériel de l'imprimeur Thomas à Nevers et obtient la substitution de son frère pour Baugé tandis que lui-même obtient le 25 février 1833 deux brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe pour Nevers. L'administration en profite pour lui demander de renoncer définitivement à son brevet de libraire à Montreuil-sur-mer. En 1835, il passe un accord avec Bouziat qui a un brevet pour Saint-Amand et, ne pouvant ou ne voulant trouver un successeur à Nevers, utilise Bouziat comme prête-nom pour exploiter son imprimerie. A la fin de 1838, il demande à Bouziat de régulariser la situation en lui cédant officiellement les brevets qu'il lui avait achetés en 1835, mais Bouziat refuse prétendant vouloir "rentrer dans ses droits". Dans ce conflit, l'administration penche pour Farré qui a bonne réputation à Saint-Amand et imprime le journal local, L'Annonciateur du Cher.  Finalement, le brevet d'imprimeur en lettres de Bouziat est annulé et Farré en obtient un autre le 10 avril 1839 en même temps qu'un brevet de lithographe. Il reste encore dix ans à Saint-Amand avant de partir s'installer à Beaupréau (Maine-et-Loire) où son frère Henry exploite depuis deux ans une imprimerie ; il y est gérant de L'Echo de Beaupréau  Malgré son activisme politique (il est président du Comité bonapartiste de Saint-Amand et se dit bonapartiste de père en fils), il n'obtient pas le brevet d'imprimeur demandé pour Mirande (Gers) en 1852 : les débouchés y semblent trop minces pour une imprimerie.

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales  F18 1888