JOLY Jean-Baptiste, Alexis, Antoine

Nom: 
JOLY
Prénom: 
Jean-Baptiste, Alexis, Antoine
Date de début d'activité: 
14/12/1821
Date de fin d'activité: 
02/05/1855
Ville - Département: 
Dole (Jura)
Adresse personnelle: 

Rue des arènes.

Prédécesseurs: 
Informations personnelles: 

Il est né à Dole et travaille depuis 25 ans dans l'imprimerie de son père quand il fait sa demande de brevet pour la lithographie

Informations professionnelles: 

Il reprend l'imprimerie et le brevet de son père le 11 septembre 1820. Il imprime diverses brochures et petits ouvrages de piété comme en témoignent diverses affaires : condamnation à 3 000 f d'amende, en 1823, pour défaut d'adresse sur un Eloge funèbre de M. Demandre ; plainte en contrefaçon de l'abbé Mourocq  pour son Soldat chrétien ou Recueil de prières et instructions à l'usage des militaires... Il imprime aussi le Petit album franc-comtois, feuilles d'annonces de l'arrondissement de Dole.  Il fait de mauvaises affaires et quitte le département, laissant son imprimerie à un nommé Pillot  qui n'a pas de brevet. Bien qu'elle soupçonne Joly d'avoir vendu son entreprise, l'administration  tolère l'absence de brevet de Pillot car il lui donne satisfaction. En revanche, elle s'inquiète en 1837, quand celui-ci veut s'associer à "un individu qui semble avoir publié à son insu des pièces de nature à être poursuivies" et se promet  de lui  faire refuser tout brevet. Le Préfet ne sera pas écouté et Pillot obtient son brevet  le 14 décembre 1837. Joly est jugé étranger à cette affaire car, à cette date, il occupe un emploi public dans un autre département.

A plusieurs reprises, Joly a posé des questions de droit à la Direction de la Librairie. Imprimant des feuilles intercalaires  pour le bréviaire d'Auch et celui de Bayonne pour le compte de son confrère Montarsolo à Besançon, il demande au préfet s'ils doivent faire figurer leurs deux deux noms . En 1826, le préfet du Jura veut le faire condamner pour une absence de récépissé dans ses archives. L'affaire va en appel puis en Cassation, car l'administration n'admet pas d'être condamnée en première instance. Joly est relaxé car le registre de déclaration de Joly avait été contrôlé et visé, ce qui prouvait que Joly avait pu, à la date du contrôle, le présenter.

Le brevet de lithographe est annulé en 1855.

 

Bibliographie Sources: 

Archives nationales   F18 1950