LEROY Pierre, Alexis

Nom: 
LEROY
Prénom: 
Pierre, Alexis
Date de début d'activité: 
20/11/1838
Date de fin d'activité: 
18/03/1858
Adresses professionnelles: 

1, rue Louis-Philippe

Ville - Département: 
Rennes (Ille-et-Vilaine)
Adresse personnelle: 

Rue Saint-Georges

Prédécesseurs: 
Successeurs: 
Informations personnelles: 

Il est né le 2 mars 1810 ; sa mère native de Rouen l'abandonne à sa naissance aux soins de l'Hôtel-Dieu de Châlons-sur-Marne (Marne) ; après le mariage de ses parents, il sera reconnu et légitimé en 1817 et pourra se dire plus tard,  fils et gendre d'anciens militaire. Lui-même  a servi dans l'armée avant de se mettre à la lithographie.

Informations professionnelles: 

Comme lithographe, il a, entre autres, la clientèle de l'administration militaire. Il souhaite compléter  son activité grâce à un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé en 1842, 1848, 1850, 1852. Le motif est toujours que la ville de Rennes ne peut faire vivre plus que les imprimeurs déjà installés ; Leroy soupçonne que le maire, qui est le beau-père de Vatar, un imprimeur dont la famille est  très ancienne dans la profession, influence les décisions du Préfet. De guerre lasse, il rachète l'imprimerie Jumelais à Fougères en 1857 mais, ne pouvant jouir de deux brevets dans deux villes différentes, il se désiste de son brevet de lithographe en faveur de son fils François Alexandre et obtient un brevet de typographe pour Fougères le 18 mars 1858. Peu de temps après, l'imprimerie Péalat à Rennes étant à vendre, il la rachète, déménage une partie de son matériel de Fougères et demande le transfert de son brevet de Fougères à Rennes, qu'il obtient le 26 avril 1859. Le 6 février 1860 il obtient un brevet de libraire. Toutefois, pour acquérir successivement deux imprimeries, il a dû prendre quatre associés dont l'un meurt en 1863 ; l'imprimerie doit être vendue aux enchères pour régler sa succession. Cette vente pose une question juridique (peut-on vendre un brevet, celui de Leroy estimé ici à 10 000 F ?), un problème politique (le dernier enchérisseur est un confrère légitimiste Hauvespre qui veut mettre en place un prête-nom partageant les mêmes opinions) et humain (Leroy est reconnu comme un brave homme qui va perdre ses ressources). La solution trouvée par le Préfet est de réaffirmer qu'un brevet ne peut être vendu, et de refuser l'attribution de tout brevet à l'acquéreur. L'imprimerie perdant alors sa valeur, Leroy peut la racheter en juin 1864 et retrouver son activité.

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F18 1941