GUILLOT François, Eugène

Il obtient un brevet pour Orléans le 28 août 1846 et fait plusieurs demandes de transfert pour Toulouse dans les quatre années qui suivent. Anticipant sur l'attribution de son brevet, il est venu à Toulouse et se trouve sans emploi. Il part donc travailler à Bordeaux pour le compte d'imprimeurs comme Tarnac et barreyre, mais il ne réussit pas plus à avoir un brevet et décide d'aller à Paris. Passant par Rochefort, il a l'idée de demander un brevet pour cette ville, qui lui est refusé.  Ayant obtenu son brevet pour Toulouse, il ne renonce pas à Bordeaux mais, malgré ses réclamations,  l'administration ne trouve pas trace de ses demandes. Le brevet pour Toulouse est annulé en 1860 pour cause d'inexploitation. Il a quitté la ville à cause de problèmes financiers et a gagné Lyon où, avec un associé, il se lance  dans la teinture pour les crêpes qui ne réussit pas mieux. Il sollicite  donc en 1862 un nouveau brevet de lithographe pour faire de l'autographie ; malheureusement, le rapport note qu'il vit "séparé de sa femme par suite de leur inconduite commune" et qu'il a "essayé une foule d'entreprises et n'a réusi dans aucune par suite de ses habitudes de néglignece et d'ivrognerie". Ses nombreuses suppliques ultérieures resteront sans succès.