GUYOT Louis, Antoine

Il a fait une première demande de brevet de libraire en 1827 qui n'est satisfaite, après un refus, que le 11 mars 1828. Puis il demande un brevet d'imprimeur en lettres qu'il reçoit le 14 décembre 1830 mais il s'en sépare dès le 29 août de l'année suivante en faveur de l'imprimeur Guédon. Le 20 décembre 1844, il est condamné par le tribunal de Meaux pour avoir enfreint la règle de non-concurrence liée à la cession de ce brevet à  Guédon, mais ce dernier se plaint qu'il ne respecte pas  l'interdiction qui lui a été faite de poursuivre ses impressions ; il est même soupçonné de chercher à utiliser un prête-nom en la personne du lithographe Ligneau qui sollicite un brevet en 1845. En octobre1848, Il décide de se séparer de son brevet de lithographe en faveur de Jules Cuviller, artiste musicien qui n'est pas agréé par l'administration, puis, en mai 1849, en faveur de Louis-Rémy Lagroue, un jeune écrivain lithographe qui finalement y renonce. Invoquant ses revenus insuffisants pour nourrir sa nombreuse famille et la concurrence trop rude, il cède finalement son brevet de lithographe à son frère pour se faire de l'argent et demande à nouveau un brevet de typographe, mais pour Claye-Souilly ; il lui est refusé le 27 février 1851 de même que pour La Ferté-Gaucher. Toutefois il obtient pour cette ville un brevet de lithographe, ce qui implique qu'il démissionne de son brevet de libraire pour La Ferté-sous-Jouarre. Il choisit finalement de renoncer à son brevet de lithographe et continue d'exercer le métier de libraire jusqu'en 1860 ; à cettte date il cède sa librairie pour 1 000 F à son fils sans demander officiellement le transfert du brevet.