LEVRAULT, veuve BERGER Antoinette, Louise, Victoire, Eléonore

Nom: 
LEVRAULT, veuve BERGER
Prénom: 
Antoinette, Louise, Victoire, Eléonore
Date de début d'activité: 
16/01/1851
Date de fin d'activité: 
28/07/1870
Adresses professionnelles: 

Rue des Juifs

5, rue des Beaux-Arts, Paris

Ville - Département: 
Strasbourg (Bas-Rhin)
Prédécesseurs: 
Successeurs: 
Informations personnelles: 

Elle est née à Strasbourg le 12 novembre 1801 ; elle est la fille de François Laurent Xavier Levrault et de Caroline Schertz. Elle a épousé, le 25 juin 1825, l'avocat Pierre  Frédéric Berger, né à Montbéliard le 7 janvier 1796,  qui la laissera veuve le 11 septembre1837. Elle meurt à Strasbourg le 28 mai 1879.

Informations professionnelles: 

Après 4 ans d'association, sa mère lui a cédé son brevet d'imprimeur en lettres et , en juin 1839, la direction de l'imprimerie qui prend le nom de Veuve Berger-Levrault . À  la mort de sa mère, elle reprend ses brevets de libraire et de lithographe et s'appuie, à partir des années 1850, sur son fils aîné Oscar pour la direction de l'entreprise qui devient Veuve Berger-Levrault et fils. Sous l'impulsion de celui-ci, l'entreprise connaît un développement nouveau. Les effectifs passent de 150 en 1855, à 222 en 1862, et près de 300 en 1866, dont respectivement 63, 92 et 131 ouvriers employés à l'imprimerie typographique. En 1867, elle compte 11 presses mécaniques, une presse typo-lithographique mécanique et 21 presses à bras. La machine à vapeur nécessaire à la mécanisation a été installée en 1858. Les ateliers de reliure, de stéréotypie galvanoplastique, de gravure sur cuivre ont été développés. Les impressions militaires et administratives, dont l'Annuaire militaire, l'Annuaire administratif, la Statistique générale de la France, sont toujours au coeur de la production, mais aussi des ouvrages scolaires  en français et en allemand, des publications religieuses pour le culte protestant et toute une littérature et une imagerie traditionnelles de colportage.
Pour la lithographie, les moyens et les effectifs restent stables avec 16 écrivains, dessinateurs et imprimeurs pour 10 presses, dont trois presses Brisset achetées en 1865. Elle est utilisée pour les travaux de ville, les cartes topographiques, les illustrations de calendriers ou de quelques beaux ouvrages ; cependant, pour la réglure des registres et la fabrication des tableaux, Berger-Levrault reste fidèle à la typographie, au prix de recherches de procédés pour égaler la précision des lignes et les gris de la lithographie.

Bibliographie Sources: 

Archives nationales F18 2046

INPI, 1 BB 20087  Machine à régler, 1854-1855.   http://bases-brevets19e.inpi.fr

Exposition universelle de Paris, 1867. Vve Berger-Levrault et fils, imprimeurs-libraires à Strasbourg (Bas-Rhin)

Barbier (Frédéric), Le monder du livre à Strasbourg, de la fin de l'Ancien Régime à la chute de l'Alsace française, thèse pour le doctorat de IIIe cycle, Université de Paris I, 1980.