GARDON François

Nom: 
GARDON
Prénom: 
François
Date de début d'activité: 
11/10/1834
Date de fin d'activité: 
07/10/1852
Ville - Département: 
Paris
Adresse personnelle: 

6, passage Dauphine (1834)
15, rue Guénégaud (1834)

Successeurs: 
Informations personnelles: 

Il est né le 25 janvier 1800 à Saint-Pardoux (Puy-de-Dôme). Son père était cordonnier. Il est marié et père de famille. Il a fait quelques études, incomplètes, à Clermont-Ferrand. Malgré cela, il a été pendant 18 mois secrétaire du recteur de l'académie de Clermont, puis il est entré chez Thibaud-Landriot pour tenir les livres et faire la correspondance jusqu'en 1826. Venu à Paris, il est écrivain lithographe chez Cornillon, Saunier, Houbloup, enfin chez Durier où, au bout de deux ans, il prend la direction comme commis intéressé. Après 3 ans, quand il allait devenir possesseur de l'établissement, l'association est rompue car chacun des associés interprète différemment les conditions du contrat : Durier l'accuse de lui devoir 3 600 F. Sorti de chez Durier le 11 juin 1834, il prend le 16 juillet la direction du nouvel atelier de Brisset "qui y a monté trois presses d'un nouveau modèle dans le but de les faire connaître". Lors de sa demande de brevet, il dispose d'environ 15 000 F. Il est sergent de la Garde nationale.

 

Informations professionnelles: 

Il aurait trouvé un moyen de colorer l'encre autographique sans utiliser  le noir de fumée qui lui donne une teinte jaunâtre ; il a aussi participé pour quelques articles au Manuel de Brégeaut, sur l'autographie qu'il pratique presque exclusivement.
Il a été désigné dans l'affaire Dauty par le tribunal pour mettre en ordre et présenter un rapport sur les gravures obscènes saisies, qui sera jugé très satisfaisant.
Il est poursuivi pour absence de nom sur une liste de mauvais payeurs qui fait l'objet de poursuites en diffamation ; il prétend l'avoir confondu avec un bilboquet car elle n'a pas de titre. Il est néanmoins condamné le 30 mai 1840  à 5 000 F d'amende, réduite en août à 100 F.