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CASSIGNOL Antoine, dit Paul

n. Carcassonne, 16 juin 1850, d. 16 mars 1897.

D'abord chef de bureau dans le service des bâtiments départementaux du Lot, il s'établit comme architecte après la suppression de cet emploi et travaille d'abord chez Rondolette, l'architecte du département. Lorsque Tourrette, inspecteur des édifices diocésains de Cahors, est mis à la retraite (1888), Cassignol se présente mais ne paraît pas très compétent ; un autre candidat, Toulouse, est écarté, car il est hostile aux institutions républicaines. Après de nombreuses recherches, la préfecture propose Antoine Calmon, architecte-sculpteur, mais l'administration centrale l'écarte car il avait érigé sans autorisation un autel dans la chapelle paroissiale de la cathédrale de Cahors avec la complicité de Tourrette.

Finalement, Cassignol est nommé le 2 février 1889 à titre temporaire. En novembre 1890, le ministre est informé qu'il avait enlevé lui-même sur trois cents mètres carrés le badigeon qui recouvrait les peintures de la coupole de la cathédrale. Le 9 mai 1891, il est nommé inspecteur à titre définitif. En 1895, il est compromis dans une affaire de collusion avec un entrepreneur.

Autres architectes concernés : TOULOUSE Émile, Jean, Marie ; TOURRETTE Victor, Jean-Baptiste.