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BOURRIÈRES Georges

n. 1806.

Élève de Constantin. Remplace en 1830 son père comme architecte de la ville d'Agen ; nommé en 1832 architecte en chef du département du Lot-et-Garonne. Il s'occupa à ce titre des édifices diocésains et fit trois cent mille fr. de travaux au grand séminaire. Il est maintenu architecte diocésain en 1849, grâce à l'appui de l'évêque et du préfet et malgré l'administration des cultes qui lui reproche de la négligence dans ses comptes et un défaut de science archéologique et lui préfère Lebrun, de Montauban.

En 1853, Reynaud écrit à son sujet (compte-rendu du personnel) :

M. Bourrières, architecte du diocèse, est en même temps architecte du département. Son mérite au point de vue de l'art m'a paru très contestable et ses travaux de séminaire n'annoncent pas un habile constructeur. Sa comptabilité est irrégulièrement tenue.

En septembre 1855, l'administration des cultes reproche à Bourrières de la lenteur et de l'indifférence dans ses comptes et de la négligence dans la transmission des demandes de l'évêque. Le préfet explique (13 novembre 1855) :

M. Bourrières n'a plus l'ardeur de sa jeunesse. Il est père de plusieurs enfants et cherche ... à leur laisser une certaine aisance. Aussi, il entreprend un trop grand nombre de choses à la fois.

Le 30 juin 1856, il est remplacé par Olivier qui lui avait déjà succédé comme architecte diocésain de Montauban en 1853.

Voir aussi : LEBRUN ; OLIVIER Théodore, Justin ; REYNAUD François, Léonce.