Bibliographie des études diplomatiques et
éditions d'actes et documents du Moyen Âge français
Olivier Guyotjeannin
Mode d'emploi
1- Méthode de description
Chaque publication (livre, article, recueil d'études...) fait l'objet d'une fiche de description structurée en deux parties et en plusieurs champs :
- une zone de description bibliographique classique ;
- une zone analysant le contenu et le champ de la publication. Sont relevés tout spécialement, de façon normalisée afin de pouvoir procéder aux interrogations :
- le domaine diplomatique ou typologique couvert par l'étude et/ou la publication de sources. Conçu sous la forme d'une arborescence, cet ensemble de domaines se structure autour de trois grands troncs :
- l'écrit documentaire en général (création, conservation, étude), incluant des questions comme la Literacy, la genèse, l'histoire des archives, la méthode diplomatique ;
- l'acte au sens strict, incluant le domaine de la diplomatique proprement dite ;
- les documents de gestion et leur typologie. Il est ici essentiel de rappeler que nous limitons notre angle d'attaque au regard du diplomatiste : une catégorie comme « documents propres à la guerre et aux armées » ne vise nullement à regrouper tout ce qui renseigne sur la guerre et l'armée, mais des documents spécifiquement produits dans un tel contexte ou à une telle fin, comme des montres, des listes de sergents ou des inventaires d'artillerie...
- la (les) période(s) couverte(s), très grossièrement définie(s) (Ve-Xe, XIe-XIIIe, XIVe-XVe siècles), sans préjugé ni illusion sur la pertinence des coupures ;
- scientifiquement plus contestable encore, mais valable pour sa rigidité et sa clarté, l'indication du champ géographique, lorsqu'il est circonscrit, par la (les) région(s) administrative(s) contemporaine(s) de rattachement ;
- le contenu de la publication : étude et/ou présence des documents, eux-mêmes sous diverses formes (édition, traduction, regeste, fac-similé [dessin, photographie...]) ;
- la langue des documents édités.
- Une zone de « renseignements complémentaires » donne les précisions utiles qui ne sont pas au titre, et en particulier le détail éventuel des documents présents. Sont entre autre précisés, pour les documents isolés, les lieux de conservation, notés de façon homogène (Archives nationales = AN ; Bibliothèque nationale de France = BN ; Archives départementales = AD + nom du département, par ex. AD Haute-Marne ; Archives municipales ou Bibliothèque municipale = AM ou BM + nom de la ville ; A Vat. = Archivio segreto vaticano ; B. Vat. = Biblioteca apostolica vaticana ; pour les autres institutions étrangères, on donne de préférence le nom officiel, mais le cas échéant le nom du lieu sous sa forme française usuelle, qui sera préférée pour les interrogations, p. ex. Londres, Gênes, Gand...).
Deux importantes limitations sont induites par le choix d'une description simple des documents :
- la fiche de base est constituée par la publication et non par les documents. L'interrogation croisée sur plusieurs critères peut donc produire du bruit dans le cas de publications offrant un matériau hétéroclite (p.ex. une recherche croisant « Alsace » et « actes épiscopaux » fera sortir une publication combinant des actes épiscopaux de Lorraine et des actes privés d'Alsace).
- la description est d'autant plus brève que la publication est riche, à partir du moment où l'on ne dépouille pas chaque document. Une question portant sur Saint-Victor de Paris fera donc sortir un certain nombre de publications spécialisées, mais pas le Recueil des actes de Louis VI, roi de France, qui contient des actes pour cette abbaye. Cette dernière publication n'est pas davantage indexée sous l'angle géographique ni des lieux de conservation.
2- Conseils de recherche dans la base
Deux modes d'interrogation différents vous sont proposés, le mode « feuilletage » et le mode « recherche ».
Ils vous permettent tous deux d'accéder à l'information en deux étapes : une liste de références bibliographiques abrégées (auteur[s], titre, année), triées par années de publication (dans l'ordre décroissant, plus récentes en tête) ; puis de là, accessible en cliquant sur le signet précédant la référence, la fiche descriptive complète de celle-ci. Listes et fiches peuvent être imprimées. Nous espérons pouvoir vous fournir sous peu quelques autres fonctionnalités.
Le mode feuilletage équivaut à la lecture partielle (totale même si vous le voulez) d'une bibliographie classée dans un ordre systématique. Il suit en effet la disposition de l'arborescence des domaines d'étude, que nous vous conseillons de consulter avant de procéder à cette opération. Cette arborescence, précisée au fil des dépouillements, a aussi été élaborée a priori. Prenez donc garde au fait que certaines sections peuvent ne contenir encore aucune référence (mais qu'une sous-section peut en contenir : la liste des sous-sections de la section interrogée est d'ailleurs systématiquement affichée).
Le mode recherche vous permet de répondre à des questions simples ou croisées sur plusieurs critères. Sans vous donner ici la liste des critères d'interrogation que vous trouverez aussitôt sur le formulaire de recherche, nous attirons votre attention sur les particularités ou difficultés suivantes :
- Pour l'heure, les menus déroulants ne permettent de sélectionner qu'un critère à la fois.
- L'interrogation sur le titre porte aussi sur la zone de renseignements complémentaires où peut être donnée une précision au titre ; mais elle est naturellement tributaire de la langue de la publication. Nous vous déconseillons donc d'interroger ici sur un type de document (pour ce faire, utiliser le critère « Domaine de la recherche diplomatique » où un menu déroulant donne l'arborescence sous forme de liste).
- À la différence du mode feuilletage, lorsque l'interrogation sur un domaine de la recherche diplomatique n'apporte aucun élément, la base donne comme réponse le contenu des sous-domaines qui en dépendent.