Lettre des dix huit livres de cens ou rente que l'abbaye des Vaux de Cernay perçoit à Vertault.

  • B Copie. — Déclaration de 1511, fº 279 rº.
  • a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.
D'après a.

A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Jean Deville, bailly madame la royne Blanche, salut : Jaçoit ce que par vertu des lettres de Nicolas Tellier, nostre lieutenant, soient saisis et mis en la main de ma dite dame dix huict livres de cens ou rentes que religieuses personnes et honnestes, l'abbé et le couvent des Vaulx de Cernay ont et perçoivent chacun an de rente, au lieu de Vertault, en la chastellenie de Chasteau-Landon, pour cause de ce que és lettres de nostredit lieutenant est supposé les choses non estre amorties, savoir faisons que aujourd'hui lesdiz religieux nous ont faict foy de l'admortissement desdictes dix huict livres de rente du temps du roy Phelippes le Bel, dont Dieu ait l'âme, scellé de cire verte et en soye, donné l'an mil trois cens et quatre, et aussy nous ont monstré par lettres des seigneurs de Mally, données l'an mil trois cens et deux1, le vray tiltre de ladicte rente, si avons osté et ostons l'empeschement mis pour celle cause en icelles dix huict livres de rente, et la main de ma dicte dame levée au proffit desdiz religieux, se par autre cause n'y estoit ledict empeschement. En tesmoin de ce, nous avons mis à ces lettres le scel dudict bailliage. Donné à Paris, le vingtiesme jour de febvrier l'an mil trois cens cinquante sept2.