BELIN Auguste, Pierre

Nom: 
BELIN
Prénom: 
Auguste, Pierre
Date de début d'activité: 
02/12/1830
Date de fin d'activité: 
08/10/1839
Adresses professionnelles: 

55, rue Sainte- Anne (juillet 1832)
14, rue des Mathurins Saint-Jacques

Ville - Département: 
Paris
Successeurs: 
Informations personnelles: 

Il est né le 19 décembre 1785. Il meurt en juin 1839.

Informations professionnelles: 

Il est également breveté typographe et libraire.
Il est spécialiste d'ouvrages d'histoire naturelle : il a participé à l'illustration et édité l'Histoire naturelle des mammifères avec Lasteyrie, Langlumé et Brégeaut (1824-1842) et commencé l'édition de l'Atlas des oiseaux d'Europe (1826-1842). Toutefois, il prévoit aussi d'imprimer "des circulaires et autres ouvrages de ville dont il est forcé de confier l'exécution  hors de sa maison, une partie de sa clientèle préférant ces ouvrages en lithographie". Entre 1834 et 1838, il édite la Revue du Théâtre, paraissant deux fois par semaine, qu'il illustre régulièrement de portraits et de scènes de théâtre.
Il fait faillite, en 1834, avec un actif de 153 923 F et un passif de 135 333 F. Il obtient un concordat et la remise de 85% de ses dettes, mais il a toujours fait de mauvaises affaires. En 1838, il essaie de vendre son imprimerie ; il en attend 150 000 F, mais à l'exception d'un nommé Fourmestrau qui est un ouvrier prête-nom, personne ne se porte acquéreur. Il meurt en juin 1839, peu de temps après s'être désisté en faveur de Langlois. Lors de la vente de son imprimerie en décembre 1839,  ses différents créanciers s'opposent à ce que le brevet soit dissocié de la vente et puisse être transféré à son fils, Jules Henry, alors que celui-ci fait valoir qu'il a tous les titres pour succéder à son père : baccalauréat ès lettres, formation dans l'imprimerie paternelle, séjour de 7 mois à Londres, fondé de pouvoir de son père depuis un an, gestion de l'imprimerie pendant les 3 mois de maladie de son père. Les créanciers, eux, soutiennent que la vente de l'imprimerie seule suffira à peine à éponger les 12 000 F de dettes alors que, avec le brevet, elle vaudrait 20 000 F.
Il a été condamné le 21 novembre 1826 à 3 mois de prison et 500 F d'amende pour outrage aux bonnes moeurs ; une action est engagée contre lui en 1835  pour défaut de dépôt de la 126e livraison de la Revue des théâtres, en 1838, au même motif pour un numéro du Diable, revue satirique et théatrâle, et en 1839, encore pour le Journal de  la société des naufrages ; si les précédentes affaires avaient  été classées sans suite, l'indulgence de l'administration est épuisée et il est condamné à 1 000 F d'amende en avril 1839 pour lui apprendre à remplir ses obligations.

Bibliographie Sources: 

Archives nationales F18 1732
Archives de Paris dossiers des faillites: D10 U3 13 n°8318.

Remarques: 
Dans le dossier figure l'acte de vente de son imprimerie, en décembre 1839, devant Me Durant, notaire.