DEBARME Louis, Léonard

Nom: 
DEBARME
Prénom: 
Louis, Léonard
Date de début d'activité: 
11/10/1834
Date de fin d'activité: 
11/08/1843
Adresses professionnelles: 

11bis, rue de Charonne
23, rue de Constantine, Belleville (1843)

Ville - Département: 
Paris
Adresse personnelle: 

38, rue de Paris, Belleville (1842)

Successeurs: 
Informations personnelles: 

Il est né le 27 mars 1789 à Lyon (Rhône); son père, quel'acte de naissance de son fils  nomme Barme, était mécanicien. Il a fait de courtes études à Lyon, puis s'est engagé dans l'armée où il a servi de 1807 à 1812. Sa carrière professionnelle est ensuite assez chaotique : leçons de musique, employé administratif, représentant de commerce, directeur d'une société d'encouragement dans le Gard qui lui engloutit ses économies... En 1824, il devient ouvrier typographe.

Informations professionnelles: 

Après la révolution de Juillet, il avait ouvert au  14, rue des Lombards un établissement d'imprimerie "qu'il s'empressa de fermer lorsqu'il sut  que l'exploitation ne pouvait en être permise".  Il commence en 1832  une série d'interminables lettres, qu'il détaille les maladies de son épouse ou qu'il se vante de sa richesse,  pour obtenir un brevet d'imprimeur en lettres pour Paris ou Belleville, et se heurte en 1835, comme en 1832, 1833 et juin 1834, à un refus : le nombre des imprimeurs typographes est limité pour Paris et l'administration juge les besoins en banlieue trop peu rémunérateurs. Entre-temps, il aura travaillé en succursale pour l'imprimeur Sétier avec la presse sur laquelle avaient été apposés les scellés après sa tentative de 1830.  Il finit par être breveté lithographe pour Belleville en octobre 1834  ; il  veut se spécialiser dans les travaux de ville, en travaillant avec deux ou trois presses. En août 1842, il demande l'autorisation de faire des étiquettes or et gauffrées de son invention dans un atelier installé chez lui et dirigé par sa femme, tandis  que ses autres presses seraient rue de Constantine ; l'administration refuse ce qui lui apparaît comme une création de succursale, d'autant que sa situation semble confuse, un enlumineur qui serait son associé ayant pris à son compte le bail de l'atelier et l'achat de presses.

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F18 1752