DELAUNAY, veuve SIMON Anne, Élisabeth, Amélie

Nom: 
DELAUNAY, veuve SIMON
Prénom: 
Anne, Élisabeth, Amélie
Date de début d'activité: 
26/07/1844
Date de fin d'activité: 
26/10/1858
Adresses professionnelles: 

12, rue des Poulies Saint-Honoré (1844)
12, rue du Louvre (1857)

Ville - Département: 
Paris
Prédécesseurs: 
Successeurs: 
Informations personnelles: 

Elle est née à Saint-Pétersbourg le 21 février 1804 de parents français. Venue en France à l'âge de 3 ans, elle a été pensionnaire à Brest jusqu'à 15 ans, puis elle a étudié la peinture à Paris. Elle s'est mariée le 14 août 1825 avec un imprimeur en taille-douce, Bernard Simon. À l'époque de son mariage, elle enseigne le dessin et son père est concierge de l'Imprimerie royale.Elle a 2 enfants dont un fils qui deviendra enseigne de vaisseau. Les quelques lignes qu'on lui fait écrire lors de sa demande de brevet montrent qu'elle possède une écriture et une orthographe correctes. Bailleul fait un rapport élogieux la concernant, notant  "qu'elle est regardée même comme valant mieux que son mari".  Elle est veuve depuis le 30 mars 1843.

Informations professionnelles: 

Son mari imprimait de la musique et, en mai 1840, il avait obtenu un brevet de lithographe. Elle dessinait des petits sujets pour les couvertures des partitions, mode qui commençait à se répandre. À sa mort, il possédait 12 presses en taille-douce et 2 presses lithographiques. Sa veuve reprend la direction de l'imprimerie, aidée par son frère, un ancien marchand de papier, et par un contre-maître. Elle abandonne l'une des presses lithographiques qui ne servait que pour les travaux de ville et se concentre sur l'impression  en taille-douce des partitions et des couvertures sobrement décorées ; les couvertures illustrées de scènes lithographiées le sont par d'autres imprimeurs comme Bertauts, Barbier ou Mansard (Polka des lanciers, Rivoli,  Rêve d'Orient,  Les plaisirs de Paris...) Elle a la clientèle des éditeurs de musique importants comme H. Lemoine, Chabal, Heinz, Schlosser... En 1852, elle fait donc la demande de régularisation pour ses 12 presses "constamment occupées" et obtient son brevet pour la taille-douce le 14 juillet 1852.  Elle garde pour son entreprise le nom Imprimerie Simon puis Imprimerie Veuve Simon.
Elle cède son brevet pour la taille-douce en mars 1861. Elle a encore 9 presses.

Bibliographie Sources: 

Archives nationales F18 1753

Bibliographie de la France, tome XXXIII, 1844 p. 460

Remarques: 
Revu E. P., 21/1/2019