GAUGAIN Armand, Pierre, *Henri

Nom: 
GAUGAIN
Prénom: 
Armand, Pierre, *Henri
Date de début d'activité: 
26/06/1827
Date de fin d'activité: 
26/06/1830
Adresses professionnelles: 

2, rue Vivienne
34, rue de Vaugirard

Ville - Département: 
Paris
Adresse personnelle: 

34, rue de Vaugirard

Prédécesseurs: 
Successeurs: 
Informations personnelles: 

Il est né le 15 juin 1802 à Rouen (Seine-inférieure) ; son père était négociant, puis rentier (il possèderait 20 000 livres de rente). Le fils a fait de bonnes études et a été envoyé à Paris pour faire son droit. Il préferait la lithographie. Il a travaillé plusieurs années chez Bove / Noël et cie comme chef  d'atelier.

Informations professionnelles: 

En 1826, fournissant l'essentiel des capitaux, il s'associe avec Noël et Lambert pour reprendre le brevet de Charles Constans, mais celui-ci reprend en juillet la démission qu'il avait donnée le 26 juin en leur faveur. C'est le brevet de Bove qu'il reprend, sans Noël qui est mort, sous la raison sociale H. Gaugain et cie.
Il achève la réunion des planches de L'Enéide, suite de compositions de Girodet lithographiées d'après ses dessins par ses élèves, publiée par M. Pannetier, et imprimée en 1826 par Noël, en la complétant de celles des Géorgiques (1827). Il imprime de belles séries comme celle consacrée à la Malmaison, due à Monthélier et Tirpenne, les Promenades à Chantilly de Charles Guérard, Les paysages du Doubs d'Édouard Hostein, Les Grisettes d'Henry Monnier (1829) puis sa Galerie théâtrale, Les Chroniques de France qui réunissent Devéria, Roqueplan et Delacroix, des illustrations de Roqueplan pour les romans de W. Scott... Il est l'imprimeur du superbe Tigre royal de Delacroix (1829).  Sa production est emblématique du romantisme. À l'Exposition des produits de l'industrie française de 1827, Gaugain, Lambert et compagnie obtiennent une Mention honorable.
En 1829, iI ouvre un magasin d'estampes rue Vivienne et s'associe avec E. Ardit, mais aussi avec Engelmann, Graf et Coindet pour le marché britannique. Progressivement il abandonne l'imprimerie pour le seul commerce des estampes.
La direction de la Librairie lui a retourné une estampe intitulée "Elle attend", en lui demandant de modifier le titre. Comme elle a déjà été tirée à 300 exemplaires avec son titre, Gaugain argumente : "Le titre  nous a paru tirer d'autant moins à conséquence que  la femme est entièrement vêtue et  dans une position tout à fait décente. La jeune fille qui ne sait rien, n'y entendra pas malice, la demoiselle instruite n'y verra qu'un joli dessin", et rappelle qu'il a toujours été  respectueux des règlements.

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F18 1767

Remarques: 
Extrait du catalogue jusqu'en 1828 sur le papier à lettres de l'imprimeur. Revu E. P., 1/11/2019