LECORNU Jacques, Stanislas

Nom: 
LECORNU
Prénom: 
Jacques, Stanislas
Date de début d'activité: 
26/05/1819
Date de fin d'activité: 
24/09/1823
Adresses professionnelles: 

40, rue des Boucheries Saint-Germain (mars 1820)
222, rue Saint-Jacques (janvier 1821)
3, quai Conti (janvier 1822)

Ville - Département: 
Paris
Adresse personnelle: 

5, rue des Vieilles-Étuves (1819)
18, rue Mauconseil (1820)

Successeurs: 
Informations personnelles: 

Il se dit chargé de famille et désireux, avec son associé,  de "consacrer les derniers débris de leur fortune à la réparation de leurs pertes et à la propagation d'une branche d'industrie utile à l'État". Il se targue de talents en écriture et dessin et  d'une "connaissance parfaite de la lithographie".

Informations professionnelles: 

Le 10 mai 1819, il  fait une lettre conjointe avec un nommé  Lefébure, ex-employé des contributions directes dont le poste a été supprimé, pour demander un brevet pour lequel ils seraient associés. Il est recommandé par  Thouin, professeur d'agriculture au Jardin du Roi. "Outre le Dessin, notre but serait  d'appliquer la Lithographie spécialement à l'Écriture : il en résulterait un avantage inappréciable  pour la société et les Administrations, sans nuire aux autres branches  qui tiennent à cet art. L'Émulation qui s'ensuivrait  parmi les Imprimeurs lithographes ne tendrait qu'à la perfection de l'Écriture lithographique, qui faute d'une exploitation spéciale est restée jusqu'à présent fort au dessous des progrès qu'elle aurait pu faire".
Il annonce le 9 janvier 1822 qu'il déménage son imprimerie dans un local appartenant à Dubourg et Barincou "qui se chargent de la diriger et de l'exploiter sous son nom". Sont jointes au dossier deux lettres de Barincou fils, jeune artiste bordelais, demandant la protection de la duchesse d'Angoulême et du ministre de l'Intérieur pour l'obtention d'un brevet.
Toutes ces demandes -dont on ignore les réponses-  témoignent d'une méconnaissance des règles administratives appliquées aux brevets et de leur évolution politique en 1822.
Il imprime des scènes de genre ("Écrivain attendant le chaland", avril 1820) et annonce, en 1820, une Description pittoresque de la Sicile, lithographiée par Arnout à partir des dessins de l'architecte Adrien Louis Lusson, dont il semble qu'il n'y ait eu qu'une livraison de 4 planches.

 

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F18 1789