LANGE Jacques, Damase

Nom: 
LANGE
Prénom: 
Jacques, Damase
Date de début d'activité: 
06/06/1845
Date de fin d'activité: 
01/08/1873
Adresses professionnelles: 

39, rue Saint-Michel (1845)
37, rue du Grand Cerf (1858)

Ville - Département: 
Chartres (Eure-et-Loir)
Prédécesseurs: 
Successeurs: 
Informations personnelles: 

Il est né le 6 juin 1818 à Mainvilliers (Eure-et-Loir). Son père était vigneron. Il est écrivain lithographe et vit à Chartres depuis 1837.

Informations professionnelles: 

Il a d'abord obtenu un brevet pour Orléans le 21 août 1841 et demande à l'échanger pour Chartres, avec Mercier, ce qu'il obtient. En revanche, sa demande d'un brevet d'imprimeur en lettres est rejetée le 2 octobre 1847, car le Préfet juge que les imprimeurs installés suffisent. Il renouvelle sa demande en juin 1869.
L'encart publicitaire publié dans Le Glaneur en décembre 1845 annonce une production de travaux de ville : « Ancienne maison Desguiraud. Imprimerie lithographique et autographique de Lange – rue Saint-Michel, n°39, à Chartres, successeur de MM. Dolléans et Mercier. A cette époque de l’année, M. Lange a l’honneur de rappeler à ses nombreux clients que l’on trouvera chez lui toute célérité possible pour la livraison de commandes qui lui seront faites en cartes de visite. Il apportera tous ses soins pour arriver à la plus pure exécution de cet objet de goût. Il saisit cette même occasion pour faire connaître la modicité de ses prix dans tout ce qu’il est appelé à fournir aux administrations et au commerce, tels que : bordereaux de banque, mandats, têtes de registres, lettres de part et d’invitation, adresses, factures, lettres de voiture, étiquettes, etc., dont l’écriture et les dessins sont exécutés par lui : c’est cette exécution par lui-même qui lui permet d’offrir cet avantage. Ses efforts, depuis neuf mois qu’il a pris la direction des affaires de cette maison, ont été couronnés du plus grand succès, et les cinq presses qui fonctionnent journellement dans ses ateliers sont la preuve la plus éclatante de la préférence qui lui est accordée. » Toutefois, la lithographie semble lui avoir permis d'imprimer par autographie des écrits plus engagés.
Il est condamné le 2 février 1853 à une amende de 3 000 F pour avoir imprimé et diffusé un écrit contenant  des allégations injurieuses à l'égard de l'administration. Le Préfet rappelle que " ses antécédents le placent dans les rangs du parti démagogique. Après le 24 février 1848, ses presses servirent à reproduire les circulaires adressées aux électeurs par les candidats de ce parti ou les factum répandus clandestinement par les hommes avec qui il était en communauté d'opinions." Néanmoins, il propose de le soumettre à une peine "qui ne soit pas au-dessus de ses forces" et propose, en juin 1853, de réduire l'amende à 500 F.
En août 1873, Constant Louis Chuteau lui succède.

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F18 1912

Papiers et notes de Georges Durand.

Le Glaneur, Journal d’Eure-et-Loir, 24 décembre 1845.

Autres brevets: