AUREL Marie, Philippe, *Eugène

Nom: 
AUREL
Prénom: 
Marie, Philippe, *Eugène
Date de début d'activité: 
09/01/1854
Date de fin d'activité: 
03/09/1866
Adresses professionnelles: 

Place Saint-Pierre (1839)
13, rue de l'Arsenal (1853)

Ville - Département: 
Toulon (Var)
Prédécesseurs: 
Successeurs: 
Informations personnelles: 

Il est né le 8 septembre 1803 à Toulon ; son père était le principal imprimeur  de la ville, Auguste Aurel. Depuis sa sortie du lycée, il a travaillé avec lui.
Il meurt le 5 juillet 1866.

Informations professionnelles: 

Il a obtenu le 4 mai 1839 les brevets de libraire et d'imprimeur en lettres dont se démettait son père. Comme lui, il est l'imprimeur de la Préfecture, de la Mairie et des hospices ; les années d'instabilité politique lui valent de produire affiches électorales (32 en 1851), bulletins de vote, cartes d'électeurs...  Sa production de livres continue de refléter aussi la présence de l'arsenal avec beaucoup d'ouvrages concernant  la vie militaire (notamment la médecine) ainsi que la colonisation de l'Algérie. Il est le gérant et le rédacteur du Toulonnais qui "n'a cessé de donner à la cause de l'ordre et du gouvernement de l'Empereur son concours énergique et constant" ; en échange de cette bonne volonté,  la moitié des annonces judiciaires de l'arrondissement lui est conservée, quand l'administration souhaite les répartir entre un plus grand nombre d'imprimeurs. Toutefois, à partir de 1864, les positions prises par le journal se font moins nettes et l'administration s'inquiète de la perte de ce soutien inconditionnel.
En 1862, livres, journal, travaux de ville, impressions administratives en font le plus gros imprimeur de Toulon ; il emploie une cinquantaine d'ouvriers et imprime le tiers des ouvrages publiés dans le département.
Il a conservé le goût des couvertures utilisant une profusion de caractères de polices et de corps différents, démontrant ainsi ses qualités de typographe mais il a cédé le brevet de lithographe de son père, "par suite d'arrangements de famille", à Gabert, en 1840. Ce dernier lui fera, si nécessaire, la carte lithographiées insérée dans l'un de ses ouvrages (Sur l'agrandissement de la ville).  Cependant, pour retrouver la possibilité d'imprimer en lithographie, il fait une demande de brevet par création en 1853. Cela lui permet de réaliser quelques cartes et plans, et d'illustrer d'un portrait de l'auteur et de croquis quelques ouvrages ; malgré la mention Imprimerie et lithographie E. Aurel, apparue sur les couvertures à partir de 1858, cette technique n'a été mise en oeuvre que pour un nombre très faible d'ouvrages.
À sa mort, en 1866, sa veuve prend la direction de l'imprimerie.

Bibliographie Sources: 

Archives Nationales F18 2099 A