BIGOT Joseph
n. Quimper, 1807, d. 1894.
Sans formation préalable en architecture, Bigot est placé au sortir du collège comme commis des ponts et chaussées sur le chantier de construction du canal de Nantes à Brest. En 1829, il entre dans l'atelier de Seheult, architecte départemental et diocésain à Nantes et se perfectionne par un stage de deux mois dans l'atelier de l'architecte parisien Garnaud (juillet-août 1834).
En 1835, il est nommé architecte départemental du Finistère et, en 1837, architecte diocésain, à la mort de Martret-Préville, ingénieur des ponts et chaussées. En 1872, il est nommé architecte pénitentiaire chargé de la maison d'arrêt de Landerneau ; en 1873, il cède le poste d'architecte départemental à son fils Gustave Bigot (1839-1905). Il conserve ses fonctions d'architecte diocésain jusqu'en janvier 1892 et obtient le titre d'architecte diocésain honoraire.
Membre du conseil des bâtiments civils et communaux du département de 1879 à 1892 et du conseil départemental de l'hygiène publique, administrateur de l'hospice civil et militaire, conseiller municipal de Quimper de 1870 à 1878, il fut nommé chevalier de saint Grégoire le grand en 1857 et chevalier de la légion d'honneur en 1858, à l'issue de l'achèvement des flèches de la cathédrale de Quimper. La liste de ses très nombreux travaux est fournie dans l'article de Jeanne Baylé, « L'architecte quimpérois Joseph Bigot (1807-1894) » dans le Bulletin de la société archéologique du Finistère, 1977, t. XCV, p. 219-277.
- R. Barrié, «Clohars-Fouesnat: église de Saint-Hilaire; restauration par Joseph Bigot en 1873», Bulletin de la société archéologique du Finistère, 1978, pp. 294-296.
- Sauer, X.
Voir aussi : SEHEULT Saint-Félix.
Autres architectes concernés : LAVIROTTE Joseph, Jules, Aimé ; POULIGUEN.