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MÉRINDOL Jules, Charles, Joseph de

n. Milan, octobre 1815, de parents français, d. 27 février 1888, d. 1891.

Elève de l'école des Beaux-Arts (promotion 1836), élève de Peyre.

Il collabore avec Viollet-le-Duc

En 1842, il présenta au salon un dessin du mausolée de Georges d'Amboise et de son neveu ; au salon de 1855, l'église de Saint-Genou qu'il réexposa en 1878 ; en 1872, le marché du Temple ; à l'exposition universelle de 1878, l'église de Fontgombault. Il restaura les églises de Neuvy-Saint-Sépulcre, de Levroux, de Gargilesse, les abbayes de Fontgombault et de Déols, les églises de Saint-Genou, de Châtillon, de Maubert; d'Aix (Cher), de Pleingueil (Cher) et l'église basse de Chauvigny. Il fut architecte diocésain de Poitiers à partir de 1848, rapporteur à la commission des arts et édifices religieux pour les secours aux églises paroissiales à partir du 8 novembre 1849 et architecte des monuments historiques, depuis 1845.

Il construisit diverses églises dans le Cher et l'Indre, à Paris, le marché du Temple, le marché Saint-Honoré, la halle aux bœufs de la Villette, l'Athénée.

En 1853, Reynaud écrivait à son sujet :

M. de Mérindol est un artiste fort distingué qui dessine et compose avec beaucoup de goût et dont l'instruction archéologique m'a paru complète. J'ai vu de lui un projet très bien conçu pour la restauration et l'agrandissement du palais de justice de Poitiers. Mais j'ai été péniblement surpris du désordre qui régnait dans sa comptabilité. Ces travaux qu'il ne pouvait visiter qu'à des intervalles plus ou moins éloignés sont restés longtemps sans inspecteur. Les attachements ont été tenus et ont été rapportés par un commis et un entrepreneur et l'architecte ne m'a pas paru suffisamment au courant du détail de l'opération exécutée sous ses ordres.

Je ne doute pas que M. de Mérindol ne se conforme désormais aux prescriptions de votre administration ; car il a le sentiment du devoir mais son chantier est l'un de ceux où j'ai reconnu le mieux la nécessité d'adopter, en ce qui concerne la comptabilité, des règles les plus précises que l'on ne l'a fait jusqu'à ce jour et de tenir sévèrement la main à leur observation.

Le 14 août 1868, il fut nommé chevalier de la légion d'honneur.

Voir aussi : REYNAUD François, Léonce ; VIOLLET-LE-DUC Eugène, Emmanuel.

Autres architectes concernés : BOYER ; FERRAND Léon, Louis ; GODINEAU DE LA BRETONNIÈRE Henri, Alexandre ; LHÉRITIER ; MAGNE Lucien.