Nomenclature : Belles-Lettres , Romans , Chansons de geste

Langue : Français

Contenu décrit dans le catalogue : 1) Le Roman de Garin de Montglaive : on ignore le nom de l'Auteur de ce Roman qui paraît être du 13e siècle. Il a été mis en prose dans le 15e siècle. « Oies segnor por dieu omnipotent / Que dame diex vos doinst honor et ioie grant / Oi aues canter de bernart de braibant / Et dernaut de beaulande daimeri son enfant / De gerart de viane a lorgoillox samblant / Et de renier de genuez que dex por ama tant / Ki fu pere oliuier le compaignon rolant... ». A la fin : « Mabilete la bele dun fil deliura / Hernaut lapela on quant on le baptisa / En VII ans et demi ensi comme conta / Ot ele IIII fiex que garin engenra / Hernaut, renier, milon, gerart qui dix ama / Tant les norri garin et totdit guerroia / Que auoirs li failli por ce que tant dona / Quant furent bel et gent garin les regarda / Poures les uit et nus moult forment lenpensa / Quant vestir ne les puet porpoi ne forsena / A i tans de pascor au roi les enuoia / Qui cheualiers les fist et qui les adouba / De lestoire garin plus auant n'en ia / Ne mais de ses enfans qui plus dire enualera / Encore ia estoire qui rimer le sara / Chiax qui lont escout ihesus qui tot forma / Lor otroit ioie fine grant pooir en a / Et doinst trestoz grant ioie amen. » Ce Roman contient plus de 14000 vers. 2) Le Roman d'Erec, fils de Lancelot du Lac. Un nommé Chrestien de Troyes se fit Auteur de ce Roman ; il l'est aussi d'une partie de nos Romans de Chevalerie qu'il mit en vers dans le 12e siècle. Tels sont ceux du Chevalier au Lyon, de Perceval le Galois, la suite de ce Roman intitulé « Roman de Graal », fait en 1188, d'Alexandre et de Gliges, du Chevalier à l'Epée, & de celui de la Charette, ou de Lancelot du Lac, que Chrestien ne finit point et que Geoffroy de Lignei acheva. Le Romand dont il est question ici et auquel nous donnons le nom d' »Erec, fils de Lancelot du Lac », a été quelquefois annoncé sous celui d'Herec, d'Eric, & d'Erée, & d'Enide. Il commence par ces vers : « Li vilains dist en son respit / Que tel chose a len en despit / Qui moult uaut miex que on ne quide / Por ce fait bien qui son estuide /Atorne a bien quel qui il ait / Car qui son estuide entrelait / Tost i puet tel chose a taisir / Qui moult vendroit a plaisir / Por ce dit crestiens de troies / Que raisons est que totes voies / Doit cascuns penser et entendre / A bien dire et a bien apprendre / Et trait dun conte dauenture / Une moult bele coniuncture / Por con puet prouer et sauoir / Que cil ne fait mie sauoir / Qui sa science nabandone / Tant com diex grace len done / Derec le fil lac est li contes / Qui deuant rois et deuant contes / De pechier et de rompre suelent / Cil qui de conter viure voelent / Desor commencerai lestoire / Qui toz iors mais ert en memoire / Tant que durra crestientes / De ce sest crestiens vantes / Un ior de pasques au tans nouel... » Ce Préambule se trouve rarement en tête de ce Roman qui commence ordinairement par le dernier vers. Quand il est complet, il en contient 6545. Il en manque 69 à la fin du nôtre. 3) Le Roman d'Ogier le Danois. Il n'a ni commencement ni fin ; nous le croyons celui d'Adenez, Poete du 13e siècle, mit en romes par ordre de Guy, Comte de Flandres.

Datation : 13e siècle

Support : Parchemin

Format : in-folio

Nombre de feuillets : 282

Ecriture : lettres de forme

Mise en page : 2 colonnes

Enluminures : Miniature

Description de la reliure : maroquin rouge

Description des décorations dans le catalogue : Décoré de 20 miniatures.