Lieu de résidence du possesseur : [Paris]
Profession du possesseur : Avocat au Parlement
Type de profession du possesseur : Avocat
Date de mort du possesseur : 18/03/1760
Sexe : Homme
Note(s) biographique : Maître Pothouin d'Huillet est le fils de Pierre-Salomon Pothouin, (Paris 1673-Paris 1755), écuyer, capitoul de Toulouse, avocat en 1699 et bâtonnier de l'Ordre des avocats au Parlement de Paris de 1745 à 1746. Le frère aîné du propriétaire de la bibliothèque , Pierre-Charles Pothouin, fut avocat en 1729 et bâtonnier de 1775 à 1776. François-Salomon est indiqué dans l'Almanach royal de 1760 comme demeurant rue Simon Le Franc. Il a été reçu avocat le 15 avril 1734. Dans le registre des avocats au Parlement, il apparaît dans une liste cancellée le 13 et le 15 avril (fol. 118a). D'après son testament, il était marié avec Marie-Anne Dujardin mais ne semble pas avoir eu d'enfants. Il fit son testament auprès de maître Brillon, notaire au Châtelet, le 21 mars 1760 ; ce testament fut insinué le 7 juillet suivant. Dans cette insinuation, Pothouin est qualifié d'« ancien avocat ». Le fait qu'il invoque dans son testament tout particulièrement Hélie, «que Dieu enverra, dans ses moments marqués, pour réconcilier les pères avec leurs enfans, et les enfans avec leurs pères et pour rétablir toutes choses», laisse supposer un attachement janséniste voire figuriste. Pothouin d'Huillet a lui-même publié : Consultation au sujet du baptême refusé au juif Borach Lévy, Paris : imprimerie de Paulin-Du-Mesnil, 1752 ; Mémoire à consulter et consultation de Mes Pothoin d'Huillet et Travers… sur l'appel comme d'abus interjeté par Lévy de deux sentences par l'officialité de Soissons, qui l'on déclaré non recevable dans sa demande tendant à contracter dans le christianisme un nouveau ménage du vivant de la femme qu'il avait épousé dans le judaïsme, Paris : au Palais, 1757 ; Testament du Sr de Lapeyrouse, premier chirurgien du Roi, et consultation au sujet de ce testament, Paris : imprimerie de la Vve Knapen, 1748, II-15p. Dans cette dernière affaire, il s'agissait de défendre la sœur et légataire de La Peyrouse, chirurgien du Roi qui avait, par son testament, disposé de nombreux biens meubes et immeubles, rentes, actions, etc. au profit de communautés de chirurgiens, imposant encore à sa sœur de lourdes charges. Après délibération du 29 février 1748, Pothouin et ses confrères rédigèrent leurs conclusions tendant à l'annulation du testament. Sources : registre matricule des avocats au Parlement (1706-1751), ms. Arch. nat., X1a 9327 ; registre des insnuations, Arch. Paris, DC6 242, fol. 136v-137. Bibliographie : Poirot (A.), Le milieu socio-professionnel des avocats au Parlement à la veille de la Révolution (1760-1790), [thèse d'École des Chartes 1977], tome 1, Besançon, 1988, p. 165.