Lieu de résidence du possesseur : Paris
Profession du possesseur : Médecin, conseiller d’Etat
Type de profession du possesseur : Médecin , Noblesse de cour
Date de naissance du possesseur : 21/02/1695
Date de mort du possesseur : 07/10/1758
Sexe : Homme
Note(s) biographique : Claude de La Vigne de Frécheville naquit à Paris le 21 février 1695, de Michel de La Vigne de Frécheville, ancien commissaire des guerres, et de Marie-Thérèse Révérend, nièce de l’abbé Fleury. Sa famille est originaire de Vernon-sur-Seine. Son trisaïeul, qui en était échevin, sut conserver cette ville à Henri IV au temps de la Ligue. Son bisaïeul, Michel (1588-1648), professa la rhétorique, avant de devenir docteur en médecine en 1614. Sa connaissance des fièvres et de leur traitement lui permit d’obtenir le titre de médecin-consultant de Louis XIII. Élu doyen de la Faculté de Paris, il plaida pour elle avec tant de force en la Grand-Chambre contre les médecins étrangers, qu'il fit rendre en sa faveur un arrêt du Parlement (1er mars 1644). Il était père d'Anne de La Vigne (morte en 1684), poète, et de Michel de La Vigne, docteur de la Faculté de Paris en 1650. Claude de La Vigne fit ses humanités au Collège de Louis le Grand, et sa philosophie dans l'Université de Paris. Il y ajouta l'étude de la théologie, de l'histoire et des langues : il fut instruit dans la religion par son oncle l’abbé Fleury, qui l’admit aux Conférences qu'il tenait à Argenteuil, l’associa à ses travaux et le chargea d’une partie de ses recherches pour la composition des derniers volumes de son Histoire Ecclésiastique. À sa mort, le 14 juillet 1723, Fleury lui légua une partie de sa bibliothèque, en particulier le manuscrit de Bossuet intitulé Defensio Declarationis Cleri Gallicani an. 1682, que Claude de La Vigne remit au chancelier D'Aguesseau. Reçu docteur en médecine en la Faculté de Paris en 1719, il fut appelé à la Cour en 1726 en qualité de médecin du roi. En 1729 il obtint l'agrément de la charge de médecin ordinaire de la reine et de Madame la dauphine. Quelques années après, le roi lui donna la survivance de M. Helvetius, premier médecin de la reine. Il laissa un Traité particulier des Fièvres, une Physique du Corps humain, un Traité des maladies, et projeta un nouveau Dictionnaire de médecine. Consulté de toutes parts, il tint aussi un Journal des maladies qu’il avait traitées et un recueil de ses consultations, mais, à la fin de sa vie, il brûla ces deux ouvrages. Il mourut le 7 octobre 1758. Il avait épousé, en 1728, Mademoiselle Chevalier, fille de M. Chevalier, de l'Académie des Sciences, maître de mathématiques du roi et de Monseigneur de dauphin, et nièce de M. Chevalier, avocat célèbre au Parlement de Paris . Bibliographie : Hoefer, t. 29, col. 1015-1016 ; Moreri, t. 10, col. 610-611 ; Daragon (Jean-Baptiste) et Boyer (Jean-Baptiste), Précis de la vie de M. Claude de La Vigne de Frécheville,... [par J. B. Daragon] ; Éloge funèbre de Me Claude de La Vigne de Frécheville,... par Me Jean-Baptiste Boyer, dans Catalogue des livres de feu monsieur de La Vigne, Paris : Gabriel Martin, 1759 ; Éloy (Nicolas-François-Joseph), Dictionnaire historique de la médecine..., Mons : H. Hoyois, 1778, 4 vol..