Lieu de résidence du possesseur : Paris
Profession du possesseur : Secrétaire interprète du roi pour les langues orientales
Type de profession du possesseur : Autre
Date de naissance du possesseur : 10/02/1698
Date de mort du possesseur : 06/11/1751
Sexe : Homme
Note(s) biographique : Alexandre-Louis-Marie Pétis de La Croix naît à Paris le 10 février 1698 de François II Pétis de La Croix (1653 – 1713), secrétaire interprète du roi pour les langues orientales et professeur d’arabe au Collège royal, et de Jeanne Lesueur. Il épouse Jacqueline-Angélique Carolet, fille de Denis Carolet, procureur à la Chambre des comptes et auteur de petites pièces jouées à la foire Saint-Germain. Ils ont trois filles (1724, 1729 et 1730). Il meurt le 6 novembre 1751. Sa fille aînée épouse le neveu de l’avocat Cochin chez qui se fait la vente.Pourvu en 1713 de la charge de Secrétaire Interprète de la Marine qui est devenue vacante à la mort de son père, Alexandre-Louis-Marie Pétis de la Croix ne l’exerce qu’après un séjour de 6 ans à Constantinople, en Syrie et en Grèce. Il est nommé Consul et Chargé d’Affaires à Tunis et Tripoli en 1728-1729, pour préparer un Traité de Paix franco - tripolitain et rédige alors tous les modèles de Traités entre la France et les Régences barbaresques de l’époque. Les négociations avec Tunis sont concluantes mais il échoue avec Tripoli et se trouve sur l’escadre qui bombarde la ville en juillet 1728. Il est l’adjoint de Jean-Baptiste de Fiennes à la direction de l'École des Jeunes de Langues (drogmans) fondée par Colbert, jusqu’en 1744. Il remplit au cours de sa carrière les fonctions dévolues avant lui à son grand-père (François I Pétis) et à son père (François II) en devenant à son tour interprète des langues orientales au Collège royal et professeur d’arabe au Collège royal en 1744. En 1729 il vit rue Saint-Honoré, vis-à-vis de la rue du Four, dans la paroisse Saint-Germain l’Auxerrois, qu’il semble quitter en 1730 pour la paroisse Saint-Sulpice, rue des Fossés Saint-Germain.Moins actif que son père, on lui doit cependant un Eloge historique de celui-ci, le Canon du Sultan Suleïman II, représenté au Sultan Mourad IV pour son instruction, ou état politique et militaire tiré des archives… des princes ottomans… traduit du turc… par M. P****[Pétis de La Croix], Paris, 1725, les Lettres critiques de Hadgi-Mehemmed-Efendy à Mme la marquise de G*** au sujet des mémoires de M. le Chevalier d’Arvieux, avec des éclaircissements curieux sur les… Orientaux, traduites du turc en françois par Ahmed Frengui, renégat flamand, Paris, 1735, sous des noms d’auteur et de traducteur fictifs. Il a publié l’Histoire de Tamerlan écrite par son père. Il a laissé plusieurs traductions d’ouvrages arabes, une Relation de voyage dans le Levant et des notes sur les affaires d’Orient toutes manuscrites. Un extrait des Voyages a été publié dans Relation de Dourry Effendi, ambassadeur de la Porte ottomane auprès du roi de Perse, traduite du turk à Paris en 1810. Les ouvrages de référence s’opposent sur l’attribution des œuvres aux trois générations de Pétis de la Croix.A. B. F.INALCO : www.inalco.fr/IMG/pdf/historique_long.pdfMichaudSite Internet Viatique : http://www.crlv.org/outils/viatique/rechercher.php VAN HOOF (Henri), Dictionnaire universel des traducteurs, Genève, 1993.