Conditions de vente : Au détail , Aux enchères

Date du début de la vente : 11/04/1736

Date de vente telle que l’indique le catalogue : le mercredi 11 avril 1736 et jours suivants, depuis deux heures de relevée jusqu’au soir

Lieu de la vente : Paris

Lieu précis de la vente : en la maison où ledit sieur Robinot est décédé, rue neuve S. Eustache, du côté de la rue Montorgueil

Titre du catalogue : Catalogue des livres de feu M. Robinot, secrétaire du Roi

Genre du catalogue : Catalogue de vente

Lieu d'édition : Paris (France)

Année d'édition : 1736

Format : 8

Collation : 66-[1] p.

Nombre de pages : 67

Méthode de classement des documents dans le catalogue : Méthodique "des librairies de Paris" (5 classes)

Objets vendus en dehors des imprimés : Manuscrits - Cartes

Notes sur ces objets : Atlas de Blaeu, Mercator et Janson ; Recueil de cartes de Samson ; Cartes de géographie par Du Val ; ms. in-fol° des ordonnances royaux jusqu’en 1648, joints à une table d’édits et de déclarations par matières ; ms. in-fol° « Disciplines de l’Eglise de France, et ses usages particuliers ».

Nombre d'articles vendus dans le catalogue : 977

Note(s) sur le catalogue : Le nombre d’articles final donné, 840, doit être complété par celui des numéros bis marqués d’une ou deux astérisques, ce qui porte le total à 977 éléments. La vente des livres de la bibliothèque de Nicolas Robinot semble avoir eu lieu en deux fois : une première partie de la collection a été vendue à partir du mercredi 11 avril 1736, et une deuxième vente a eu lieu la semaine suivante, à en croire la dernière phrase de sa page de titre : « La liste pour la semaine suivante se distribuera à partir du samedi 14 avril, chez GABRIEL MARTIN, qui est aussi chargé de la distribution du catalogue. ». On peut supposer, puisque le catalogue étudié ici ne semble pas lacunaire, que le second contient principalement autre chose que des livres (manuscrits, objets d’art ou autres) mais ceci reste très hypothétique.La bibliothèque de Robinot a pour matières dominantes le droit (un peu moins d’un quart des titres) et l’histoire (près de 40 % des articles, et dans des sujets très variés), ce qui est somme toute normal de la part d’un noble de robe. Il semble d’ailleurs que les ouvrages de droit de Robinot lui aient véritablement servi et n’étaient pas seulement les pièces d’une collection : les ouvrages anciens parmi eux, très minoritaires, sont toujours des « classiques » de la discipline (on y trouve entre autres un Le Maître et un exemplaire du Code Henri III). Il est possible qu’une partie de la bibliothèque de Robinot lui ait été léguée par son père : cela expliquerait la présence de nombreux ouvrages du XVIIe siècle. Pourtant Robinot semble également s’être renseigné sur les écrits de son temps (Fénelon, Grammont, Voltaire…), et même aux premiers écrits des Lumières : on trouve notamment une édition de 1726 des œuvres de Rousseau, ce qui est assez remarquable puisque celui-ci, avant la mort de Robinot en 1736, n’avait pas encore atteint la même notoriété qu’à l’époque des préromantiques de la fin du siècle.

Auteur de la notice : Studer, Sébastien, Feurtet, Jean-Marie