Lieu de résidence du possesseur : Lübeck ; Kiel ; Helmstedt (de 1723 à 1747) ; Göttingen

Profession du possesseur : Professeur de théologie

Type de profession du possesseur : Professeur

Date de naissance du possesseur : 09/10/1693

Date de mort du possesseur : 09/09/1755

Sexe : Homme

Note(s) biographique : Johann Lorenz von Mosheim naît le 9 octobre 1693 à Lübeck, de Ferdinand Sigismund von Mosheim, officier et maître de cérémonies, et de Ilsate Maragarete ( morte en 1732 ). D’origines obscures, il affirme descendre d’une noble famille autrichienne, dont il utilisera les armes à partir de 1729. Il meurt le 9 septembre 1755 à Göttingen. Johann Lorenz von Mosheim fréquente d'abord le Katharineum de Lübeck. En 1716, grâce à de nobles protecteurs, il entre à l’université de Kiel pour y étudier la théologie et la philosophie ; il s’y fait remarquer par son talent et son ambition, et devient successivement magister en 1718, assesseur en 1719 et professor designatus en 1721. Sa première publication remarquée, Vindiciae antiquae Christianorum disciplinae, 1723, vaut à Johann Lorenz von Mosheim une chaire de professeur de théologie à l’université de Helmstedt en 1725. En 1726, il est nommé au conseil consistorial de Brunswick ; en 1727, il devient abbé des couvents de Marienthal et de Michaelstein. En 1732, il est nommé président de la « Deutschen Gesellschaft » (Societas Philoteutonico Poetica), fondée en 1697. En 1747, il remplit les fonctions de professeur de théologie, membre du conseil consistorial et chancellier de l'université Georg-August à Göttingen. A la recherche d’un compromis rationnel dans le domaine de la théologie, Johann Lorenz von Mosheim s'inscrit dans les premières années des Lumières. Sa méthode « pragmatique » lui vaut le titre honoraire de « Père de l’histoire ecclésiastique moderne » : il s'intéresse en effet aux causes première et aux sources historiques des événements, et promeut un jugement équitable pour toutes les parties. Durant les 24 années qu’il passe à Helmstedt de 1723 à 1747, Johann Lorenz von Mosheim devient le théologien allemand le plus célèbre de son temps, et écrit plus de cent ouvrages dans lesquels il balaie tout le spectre de la théologie, à l’exception de l’Ancien Testament. Ses sermons rencontrent un grand succès, mais ce sont ses écrits d’histoire ecclésiastique qui auront l’influence la plus durable. Vierhaus ( R. ), Deutsche Biographische Enzyclopädie, Munich, K. G. Saur, 2005-2008 ; Neue deutsche Biographie,  Berlin, Duncker und Humblot, 1997 ; RÖSSLER (H.) et FRANZ(G.), Biographisches Wörterbuch zur deutsche Geschichte, Munich, A. Francke, 1973-1975 ; KILLY (W.), Literatur-Lexicon, Autoren und Werke deutscher Sprache, Gütersloh, Bertelsmann, 1988-1992 ; JÖCHER (C. G.), Allgemeines Gelehrten-Lexicon, Leipzig, J. F. Gleditsch, 1750-51 ; BAUTZ (Fr. W.), Biographisch-bibliographisches Kirchenlexikon, Hertzberg, Bautz, 1992-1998 ; VIERHAUS (R.), Biographische Enzyklopädie der deutschsprachigen Aufklärung, Munich, K. G. Saur, 2002 ; DÖRING, (H. J. M.), Die deutschen Kanzelredner des achtzehnten und neunzehnten Jahrhunderts, Neustadt, Wagner, 1830 ; PÜTTER (J. S.), Versuch einer academischen Gelehrten-Geschichte von der Georg-Augustus-Universität zu Göttingen, Göttingen, Wwe Vandenhoeck und Ruprecht, 1765-1838.

Ville : Paris

Pays : France

Cote : 8° AA 2154 E**

Notes sur cet exemplaire : Reliure cartonnée beige à dos long indiquant à l'encre : « Bibliotheca Laur. Mosheim », étiquette de cote, tranches rouges. Numéro d'acquisition « Acq. 1463 » inscrit au crayon au recto de la première garde volante. Cachet de « Ph. Le Bas » ( Philippe Le Bas ) ; cachet de l'Institut. Ex-libris gravé sur cuivre ( et collé sur le contreplat supérieur ) de la « Bibliotheca prieseriana, n° », représentant parmi des rayonnages de livres un buste contre lequel s'appuie un écu surmonté d'un haume, début XIXe s.