FRÈRE de MONTIZON *Armand, Joseph

Après son brevet, il demande à pouvoir posséder des caractères typographiques ; sans suite. En juin 1833, la police perquisitionne chez lui à la recherche d'un écrit, Soldats de la liberté. Il nie en être l'imprimeur et affirme qu'il ne travaille que pour des notaires, avoués, avocats et pour quelques administrations publiques. Il est aussi l'auteur, en 1825, d'un Petit cours de morale (approuvé par l'Université) dont il a imprimé 4 000 exemplaires pour le ministre de l'Instruction publique. L'enquête ne donne rien. Outre ce Petit cours de morale dédié à l'enfance, recueil d'écritures diverses, autographiées et graduées à l'usage des écoles de lecture, qui en est à sa 10e édition en 1831, il lithographie et, surtout, autographie des ouvrages pédagogiques d'histoire (Abrégé de l'histoire de France... avec la chronologie des événements...), de botanique (Album floral des plantes indigènes de la France, ou Botanique élémentaire), de langues (Protographie, ou la Synthèse appliquée à l'étude des langues). Il réalise aussi des cartes autographiées qui ne peuvent rivaliser avec les cartes produites par ses concurrents. Il reste l'auteur de la Carte de la France électorale de 1839, mais elle est imprimée par la veuve Martenot. Il a aussi essayé de lancer en 1823 La Plume de fer, ou le Grondeur du XIXe siècle, feuille hebdomadaire consacrée à la revue des journaux, des moeurs, des spectacles.
Son brevet est annulé en 1856.