VANGINOT Jean-Baptiste
n. 1820.
Il est inspecteur des édifices diocésains de Limoges à partir de 1846. Reynaud écrit à son sujet (compte-rendu du personne, 1853) :
M. Vanginot est un jeune homme intelligent et dévoué à ses fonctions. Il a fait ses études d'architecture à Paris dans l'atelier de M. Labrouste ; il est attaché aux travaux du diocèse de Limoges depuis 1846 et il paraît satisfaire à toutes les conditions que nous sommes en droit d'exiger d'un architecte diocésain. Il obtiendra sans doute cette position dans un avenir plus ou moins éloigné, en attendant, il est de l'intérêt de l'administration de le maintenir dans ses fonctions d'inspecteur.
En 1862, au décès de Boissonnade, architecte diocésain de Rodez, le préfet le propose comme architecte diocésain notant qu'il est « dévoué à l'Empereur », tandis que l'évêque souhaite que soit désigné Pescheloche, qui est « anti-gouvernemental ».
À cette date, il est architecte du département de l'Aveyron. Bénéficiant du soutien de Viollet-le-Duc qui écrit qu'il est « l'une des victimes du Limousin », il est nommé architecte diocésain de Rodez le 30 octobre 1862.
En 1875, l'évêque de Rodez signale au ministre que Vanginot est malade, qu'il est nécessaire de confier le chantier à son premier commis Andrieu, qu'il a une quarantaine d'églises en construction. Le contrôle des travaux diocésains suggère de désigner temporairement Bruyerre, alors chargé de Mende mais n'est pas suivi dans cette proposition. En 1876, l'évêque se plaint à nouveau des lenteurs qu'occasionne la maladie de Vanginot. L'administration des cultes découvre à cette occasion qu'il est coupable de dépassements de crédits et le met à la retraite le 28 février 1877.
- F19 7233.
- Bauchal, p. 726.
- Delaire, p. 252.
Voir aussi : ANDRIEU Auguste ; BRUYERRE Louis-Clémentin ; LABROUSTE Henri ; REYNAUD François, Léonce ; VIOLLET-LE-DUC Eugène, Emmanuel.
Autres architectes concernés : JANNIARD Henri ; JOFFROY Joseph, Auguste ; BOISSONNADE Étienne-Joseph.