VAUDOYER Alfred, Lambert
n. Paris, 13 mars 1846, d. 1917.
Élève de l'école des Beaux-Arts et à l'atelier de Léon Vaudoyer de 1867 à 1872.
En 1869, il obtient une deuxième mention honorable au concours Achille Leclère pour un projet de monument à Rossini.
En 1873, il expose au salon un projet de monument commémoratif de la défense de Paris et un projet de reconstruction du temple protestant de Strasbourg.
Il participe aux concours ouverts pour le monument commémoratif de la bataille de Coulommiers, l'église d'Alençon et un monument à Lamartine.
En 1876, il obtient une deuxième mention au concours ouvert par la ville de Marseille pour élever un monument commémoratif à la mémoire d'Henry Espérandieu.
De 1873 à 1877, il est sous-inspecteur à l'agence des travaux de reconstruction du pavillon de Marsan et de la galerie rue de Rivoli.
En 1877, il est sous-inspecteur de première classe aux travaux de l'Hôtel de Ville.
En 1879, il obtient une seconde médaille au salon des Champs-Élysées et une médaille de seconde classe au salon pour un projet de restauration de l'église de Jouy.
En 1882, un cinquième prix au concours de la Sorbonne (en collaboration avec Galleron).
En 1884, le prix Duc, ex-aequo avec Albert Ballu.
En 1886, le neuvième prix au concours ouvert pour l'exposition universelle de 1889.
En 1889, une médaille d'argent à l'exposition universelle (classe 63) et une médaille de troisième classe (Beaux-Arts).
En 1890, une première mention au concours du jardin d'acclimatation. Il construit de 1874 à 1875 une chapelle funéraire à Villeneuve (Morbihan).
En 1877-1878, pour l'exposition universelle sur la rue des Nations, les façades des états de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud, du grand-duché de Luxembourg, de la république de Saint-Martin et d'Andorre, de la principauté de Monaco, en 1879-1880, un hôtel particulier rue Appert.
En 1880-1881, il effectue les relevés du château de Mesnières-en-Bray, acquis par la commission des monuments historiques et exposés au salon.
De 1884 à 1886, il construit un château en Seine-et-Oise, près de Versailles.
De 1887 à 1889, le pavillon de la presse, des postes et télégraphes à l'exposition universelle de 1889 et l'exposition du grand-duché de Luxembourg.
De 1889 à 1890, une villa à Nice.
Il a écrit un article sur « L'architecte » dans le Dictionnaire des professions.
Le 19 mars 1880, il est nommé rapporteur au Comité, démissionne le 6 avril 1881
À cette date, A. de Baudot écrit de lui : « Manque d'expérience pratique. Ce rapporteur n'étudie pas assez complètement les affaires qui lui sont soumises ».
Et Vaudremer : « Attaché depuis peu de temps à l'administration des cultes. Appréciations révélant une certaine indécision ».
Il reprend cette fonction en 1889 et la conserve jusqu'en 1900 au moins.
Le 26 novembre 1901, après un concours portant notamment sur la cathédrale de Chartres, il est nommé architecte diocésain de Marseille, à la place de Revoil.
Il était chevalier de la légion d'honneur depuis le 7 mai 1895.
- F19 7225 et 8045.
- Arch. Monum. Hist., 1994, p. 32.
- Delaire, p. 253.
- Dictionnaire arch. Paris, IV, p. 119.
- J.-M. Leniaud, «Alfred Vaudoyer et le concours d'architecte diocésain de 1901», Bulletin de la société d'histoire de l'art français, année 1990, Paris, 1991, p. 227-230.
- Thieme et Becker, XXXIV.
- Vaudoyer (Les), une dynastie d'architectes, les dossiers du musée d'Orsay, 1991, 104 p.
Voir aussi : BALLU Albert ; BAUDOT Anatole de ; REVOIL Antoine, Henry ; VAUDOYER Léon.
Autres architectes concernés : VAUDREMER Joseph, Auguste, Émile.