[OC] Olivier Canteaut (École nationale des chartes) : direction éditoriale
[FG] Frédéric Glorieux (École nationale des chartes) : rédaction technique
[CD] Camille Desenclos (École nationale des chartes) : apparat critique
Ce schéma spécifie les particularités d'un corpus TEI de l'École nationale des chartes :
les édits de pacification.
Il importe plusieurs autres schémas partagés par les éditions de l'école :
acte.rng — formalisation de certaines pratiques d'édition critique d'actes à l'École des chartes.
texte.rng — des modèles de contenus pour le texte en général.
Éléments uniques, structure TEI, notamment le cartouche d'entête.
Structure d'un édit
Les 15 édits de pacification partagent une structure comparable,
avec un préambule, des articles numérotés, et généralement une clause finale et une date.
Ces divisions sont typées, avec un patron d'identification spécifique.
Afin de ne pas imposer une langue ou un vocabulaire particulier,
ces mots clés sont pour une part empruntés au vocabulaire TEI.
On troura ainsi les mots opener, closer et date,
pouvant se succéder de cette manière pour un édit :
Ces motifs d'identifiants stricts furent essentiels pour la récupération des très nombreux liens
du corpus (entre les articles, avec les index). L'intégrité relationnelle a été vérifiée avec des
librairies dédiées, il n'est pas nécessaire de valider ces motifs avec le schéma.
L'apparat critique des édits de pacification suit généralement les pratiques du schéma de l'École des chartes, à la réserve de certaines leçons qui ne sont pas issues de témoins mais de corrections de l'éditeur (ajout ou simple correction). Les témoins doivent donc être indiqués dans l'élément <rdg> et un attribut @resp doit être ajouté au sein de l'élément <lem>. Cet attribut doit pointer vers le nom de l'éditeur, identifié par un code dans un attribut @xml:id présent dans l'en-tête (<teiHeader>).
Il n'y a pas d'ajouts dans les édits de pacifications. Cette absence s'explique par le caractère composite de l'édition en raison de l'absence d'originaux pour la plupart des édits. Deux cas se présentent: une omission dans un ou plusieurs témoins:
(d)C: omission de « profanes »
ou une omission dans un ou plusieurs témoins mais corrigées par l'éditeur :
(f)B: omission de “et de nostre regne le troisiesme”.
Dans le cas de certains édits de pacification, les témoins ont été regroupés en deux éléments <listWit> correspondant chacun à une version différente (version 1 et version 2). Ce cas se rencontre lors de variantes de taille importante comme l'édit 12. Les variantes sont également encodées à l'aide de l'élément <app>. Cependant cet apparat critique faisant référence à des versions et non à des témoins, un attribut @rend de valeur "table" doit être ajouté à l'élément <app>. De plus l'éditeur n'ayant pas fait de choix entre les deux variantes, l'élément <lem> qui accorderait la préférence à une des deux variantes ne doit pas être utilisé, mais seulement l'élément <rdg> est utilisé.
Un acte diplomatique en TEI
[OGJ] Olivier Guyotjeannin (École nationale des chartes) direction scientifique
[OC] Olivier Canteaut (École nationale des chartes) direction éditoriale
[VJ] Vincent Jolivet (École nationale des chartes) maintenance
[CD] Camille Desenclos (École nationale des chartes) noms propres, apparat critique, parties du discours
[JC] Joana Casenave (École nationale des chartes) parties du discours
[RD] Richard Delaplace (Langues'O) tableau de la tradition (témoins, <witness>)
[CH] Clément Hurel (École nationale des chartes) contribution technique
Ce schéma est conçu comme une bibliothèque de composants pour simplifier la définition
d'un projet d'édition d'actes en TEI. Il ne sert à rien seul, il vaut importé par un autre
schéma. Chaque projet doit pouvoir éviter de redéfinir les mêmes éléments, afin qu'une même chose
soit nommée de la même manière (avec les mêmes balises). La tradition de l'édition critique accepte
des variations nombreuses, avec cependant des structures communes qu'il vaut la peine de spécifier
avec précision, cette définition facilitant l'exploitation plus large des corpus par leur normalisation.
Structure générale d'un recueil d'actes
La structure générale d'un recueil d'actes comportera obligatoire un avant-texte avec titre et résumé (<head>, <argument>) afin d'assurer la génération d'un site web. L'élément racine portera en attribut un identifiant de fichier, unique pour l'éditeur.
Une collection d'actes, par exemple un cartulaire, est considéré comme un groupe <group>
de textes <text>. Les actes sont souvent groupés en série linéaire,
il arrive cependant que des éditions (imprimées ou manuscrites)
définissent une organisation hiérarchique de la collection. En ce cas ces sections peuvent
être des groupes titrés <head>, titres conçus pour pouvoir être utilisés dans une table des matières.
Par notice d'acte on entendra le cartouche d'entête établi par l'éditeur.
L'information de ces nombreux champs est
inégalement disponible selon la provenance du texte électronique
(numérisation d'édition imprimée, base de données, édition sur l'original...).
Il est par contre essentiel de choisir les mêmes balises pour la même information, afin de simplifier
le traitement de différentes lots (exemple : rangement par date, table des actes, classement par type…).
On distinguera deux groupes d'informations : ce qui concerne l'acte tel qu'il a eu lieu (analyse diplomatique),
et ce qui concerne les témoins écrits de cet acte (codicologie).
Quant à l'analyse diplomatique, l'attention a d'abord porté sur les consignes d'encodage des dates.
L'indication normalisée d'une langue est généralement portée par la transcription (quand il y en a une).
Un vocabulaire qualifiant la nature d'un acte est en cours d'élaboration sur les cartulaires franciliens.
Pour tout acte, l'indication d'un lieu (avec identifiant INSEE), serait largement
souhaitée, mais l'effort n'est pas encore planifié.
La définition de types d'action juridique est souhaitée, mais pose encore trop de problèmes entre historiens
pour qu'une liste soit imposée.
Le motif nommé front.index définit la structure d'indexation par défaut.
Dans le schéma de corpus (corpus.rng), il faut l'appeler dans la définition du front.
On peut le surcharger dans corpus.rng pour contraindre ou non l'inscription d'éléments d'indexation spécifiques.
Indexation du type d'auteur, obligatoire, valeurs multiples possible. (cf OGJ : "l'accord passé au sujet d'un hommage entre l'abbé de Moissac et le comte de Toulouse est ainsi indexé à acte abbatial, acte princier, car les deux intervenants prennent la parole.")
NB: Dans les tableaux d'OGJ 2a (type d'auteurs) et 2b (type de documents) sont une même catégorie ; le 2b décrivant les documents qui ne sont pas des actes, on se limite pour l'instant qu'au 2a.
Indexation du pays concerné par l'action et non le ressort de l'auteur de l'acte, valeur répétable ; on inscrit le nom contemporain et non historique.
Élément répétable pour les valeurs multiples.
La source des codes utilisée pour représenter les noms de pays est la norme ISO 3166.