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. Paris
Testament olographe d’Hippolyte Bondeux, mort pour la France à Saint-Hilaire-le-Grand (Marne), le 25 septembre 1915.
Papier timbré, 2 pages, dim. 24,9 x 17,8 cm, encre.
Cote aux Archives nationales : MC/ET/LXXXIX/2362, minute du 2 mai 1918
Ceci est mon testament (olographe)
Je soussigné Bondeux (Hippolyte) né le
26 novembre 1881 a Dun le Poëlier
(Indre) marié le 26 Juin 1907 avec
demoiselle Pellet (Mathilde) audit lieu
sans
qu’il ait été adressé aucun contrat
exerçant la profession d’épicier
et demeurant à Paris 37 rue Claude Decaen
sain de corps et d’esprit,
déclare
que telles sont mes dernières volontés :
(Espace d’une ligne laissé blanc)
L’existance commune avec ma
femme
ci-dessus nommée m’ayant été
des plus agréables et ayant
constamment
été annimée de sentiments de mutuelle
affection et de sincère amitié, je
je l’institue, pour cette raison
en gage de ma profonde
reconnaissance
et dans l’espoir qu’elle me témoignera
toujours ces
mêmes sentiments en
conservant pieusement mon souvenir,
le cas échéant légataire universelle,
c’est à dire seule et unique héritière
de tous mes biens sans aucune exception
de quelque nature qu’ils soient et
n’importe ou qu’ils se trouvent, entendant
par là que la totalité de ma
succession lui soit dévolue.
J’institue comme exsécuteur
testamentaire
Deuxième page
Monsieur Pellet Auguste
demeurant à la maison neuve
commune d’anjoin - (Indre -
le priant de veiller a la
stricte exsécution de mes
volontés et de prendre toutes
les mesures édictées
par les lois.
Je lui lègue a cette effet a
titre de souvenir et pour le
dédomager de sa peine, expérant
qu’il sera l’exécuteur fidèle que
je désire, la somme de trente
(Espace d’une ligne laissé blanc)
francs à prélever sur le
montant de ma succession.
Fait a Paris et écrit tout
entier de ma main. le seize
février . mil . neuf . cent-quinze
aucune autre testament n’ayant
été etabli antérieurement.
Bondeux Hippolyte