Testaments de guerre de Poilus parisiens (1914-1918) : une édition critique

Première page (Espace de 5 lignes environ laissé blanc)

Paris, le 5 Janvier 1916

(Espace de 2 lignes environ laissé blanc)

Partant au Front en possession de
toutes mes facultés, moi, Martin Maurice
Louis Joseph, soussigné, déclare qu’en cas de
décès survenu aux Armées ou à la suite de
blessure ou de maladie amenant le décès
pendant la période de mobilisation, déclare
que ma Femme née Suzanne Féron est
de par ma volonté, ma seule héritière.
Au cas de décès de ma Femme mon
apport reviendrait à ma Mère, Madame Veuve
René Martin et l’apport de ma Femme
reviendrait à sa Famille.

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Maurice Martin
Partant aux Armées le sept janvier 1916
comme Sergent Major au 328^e  Rég^t  d’Inf^ie

Deuxième page
(Mentions hors teneur postérieures au testament, non éditées)

Première page

Paris, le 5 janvier 1916

Partant au front en possession de toutes mes facultés, moi, Martin Maurice Louis Joseph, soussigné, déclare qu’en cas de décès survenu aux Armées, ou à la suite de blessure ou de maladie amenant le décès pendant la période de mobilisation, déclare que ma femme née Suzanne Féron est, de par ma volonté, ma seule héritière. Au cas de décès de ma femme, mon apport reviendrait à ma mère, Madame veuve René Martin, et l’apport de ma femme reviendrait à sa famille.

Maurice Martin
partant aux Armées le sept janvier 1916 comme sergent major au 328^e  Régiment  d’Infanterie ¹ 1. Le 328e régiment d’infanterie a été constitué en 1914 ; il est issu du 128e RI : à la mobilisation, chaque régiment d’active crée un régiment de réserve dont le numéro est le sien majoré de 200.

Deuxième page
(Mentions hors teneur postérieures au testament, non éditées)