Testaments de guerre de Poilus parisiens (1914-1918) : une édition critique

Première page

Testament fait à Fontaine-lès-Cappy (Somme)
le douze décembre de l’année dix neuf cent seize.

(trait horizontal) (Espace d’une ligne laissé blanc)

Je soussigné Georges, François, Marie, Auguste Nicolon
sous-lieutenant au 107^e Régiment d’artillerie lourde
déclare instituer comme mon légataire universel mon
oncle Léon Massabuau, domicilié 7 rue de Petrograd à
Paris.

Toutefois, après entente avec mon grand-oncle Auguste
Nicolas et considérant que les souvenirs venant du
côté maternel peuvent seul intéresser mes successeurs,
il a été convenu que si je disparaissais avant
mon oncle A. Nicolas, la succession irait à son
petit neveu André Nicolas, fils de Philippe Nicolas.

Je remercie de tout mon cœur mon oncle
Léon, ma tante Charlotte et ma chère Germaine de leur
grande et constante affection. Elle fut pour moi
la plus douce consolation de ma vie. Mes Deuxième page souvenirs à notre famille et dernier adieu
dans ce monde.

(Espace d’une ligne laissé blanc)

Fait à Fontaine-lès-Cappy
le 12 décembre 1916

(Espace d’une ligne laissé blanc)

Georges Nicolon

Première page

Testament fait à Fontaine-lès-Cappy (Somme), le douze décembre de l’année dix-neuf cent seize.

Je soussigné Georges, François, Marie, Auguste Nicolon , sous-lieutenant au 107^e régiment d’artillerie lourde, déclare instituer comme mon légataire universel mon oncle Léon Massabuau, domicilié 7 rue de Petrograd à Paris.

Toutefois, après entente avec mon grand-oncle Auguste Nicolas et considérant que les souvenirs venant du côté maternel peuvent seul intéresser mes successeurs, il a été convenu que si je disparaissais avant mon oncle A. Nicolas, la succession irait à son petit-neveu André Nicolas, fils de Philippe Nicolas.

Je remercie de tout mon cœur mon oncle Léon, ma tante Charlotte et ma chère Germaine de leur grande et constante affection. Elle fut pour moi la plus douce consolation de ma vie. Mes  Deuxième page  souvenirs à notre famille et dernier adieu dans ce monde.

Fait à Fontaine-lès-Cappy, le 12 décembre 1916

Georges Nicolon