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. Falaise
(Calvados)
Testament olographe de Lucien Jean Baptiste Brivois, mort pour la France à Landrecourt (Meuse), le 23 décembre 1916.
Papier à lettre blanc, 4 pages, dim. 15 x 11 cm, encre ; enveloppe, dim. 8,2 x 12,2 cm, encre.
Cote aux Archives nationales : MC/ET/LIX/1156, minute du 15 avril 1921
Je veux que ma Mère qui m’a
abandonné dès mon jeune âge et qui par
conséquent
ne m’a jamais donné l’affection
que j’étais en droit d’attendre
d’elle
soit déshéritée autant que faire se pourra.
Je lègue à mon Frère Maurice ou
au
cas où il viendrait lui-même à mourir
pour la Patrie à ma petite Nièce Simone
Brivois tous mes biens situés à Nogent-sur-
Aube
ainsi que les plantations contigües aux
siennes des « Ajoux » et du bois
de Romaines
ainsi que les Bois qui se tiennent autour de la
plantation de la Fontaine à Dosseux
lieu-dit la Racle et cette plantation
elle-même.
Je lègue à mon Parrain Monsieur Camille
Brivois à Charmont (Aube) mes autres
plantations
de peupliers et mes autres bois ainsi que tous
mes
sapins. J’y joins également le petit
jardin qui se trouve à côté du
sien.
Je le nomme mon exécuteur testamentaire
en le remerciant de sa
gentillesse à mon
égard et je le prie au cas où je pourrai
être transporté de m’enterrer auprès de mon
Père que j’ai trop peu connu ! S’il n’était
plus là lui-même en son
remplacement pour
exécuter mes dernières volontés je désigne mon
Frère ou à son défaut ma Belle-Sœur.
Fait à Falaise avant de partir remplir
mes devoirs, sain de corps
et d’esprit le sept
Août mil neuf cent quatorze.
Lucien Brivois
Troisième pageAyant fait de mauvaises affaires ma fortune
en
valeurs est presque disparue - ma combinaison pour
mon coffre est le numéro 173.
L.B.
[a]
a. Écrit perpendiculairement.
(Mentions hors teneur postérieures au testament, non éditées)
A ne décacheter qu’après
ma mort