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[p. 249] La typologie des actes royaux polonais avant 1200

L’image de la diplomatique royale polonaise jusqu’à la fin de XIIe siècle ne serait pas lisible sans un contexte historique retracé dans ses grandes lignes au moins.

Le baptême du premier souverain historique, Mieszco (966), introduisit le pays dans le cercle de la culture de l’Europe occidentale ; l’organisation ecclésiastique fut établie en Pologne. A la mort de Mieszco en 992, son fils aîné Boleslas Chrobry (le Vaillant) prit le pouvoir et raffermit la position internationale de son État (rencontre en l’an 1000, à Gniezno, capitale de la Pologne, avec l’empereur Otton III ; près de la tombe du saint Adalbert). Des expéditions, auxquelles Boleslas le Vaillant prêtait un puissant appui, allaient de Pologne en Prusse, pays de mission (saint Adalbert, Brunon de Querfurt) ; il fit venir (1002) des Camaldules de l’ermitage du saint Romuald près de Ravenne. L’activité diplomatique et ecclésiastique des deux monarques exigeait, sans nul doute, l’expédition des lettres et l’expédition des documents divers. La seule trace de ses faits est un résumé de l’octroi du pays saint Pierre par le prince Mieszco et sa femme Oda ; lors du pontificat de Jean XV (985–992)1, qui se trouve dans le recueil des canons du cardial Deusdedit, de la fin du XIe siècle. Aucune trace écrite ne nous est pas parvenu de l’activité de Boleslas ; couronné roi de Pologne en 1025.

Il mourut la même année et, durant tout le XIe siècle, la Pologne était occupée par les luttes pour le trône qui opposaient ses fils et par les invasions des voisins qui s’en suivirent. La révolte des frères de Mieszco II, fils de Boleslas, l’invasion impériale de l’ouest et de la Russie de Kiev de l’est lui firent perdre la couronne, l’État fut démembré en régions tribales, la révolution sociale et la révolte paysanne précédaient l’invasion tchèque qui mit fin à son règne. Rien d’étonnant donc que nous ne possédons pas de traces de l’activité diplomatique de ce roi. La seule preuve matérielle que celle-ci existait, c’est le sceau, conservé jusqu’à nos jours, de la femme de Mieszco II, Rycheza, fille du palatin de la Lotharingie, qui, après avoir quitté la Pologne, vivait en Allemagne2.

Le successeur de Mieszco II, Casimir (1038–1058), relevait l’État des ruines  ; son fils, Boleslas Šmiały (le Hardi, 1058–1079), le raffermit et, soutenu par le pape Grégoire VII ; fut ceint de la couronne royale (1076) ; la controverse qui l’opposa à l’évêque de Cracovie, saint Stanislas, terminée par le meurtre de l’évêque, aboutit à l’expulsion de Boleslas. Les traces de l’activité diplomatique de ces deux souverains ne subsistèrent pas, bien qu’elle dût exister (ne serait-ce que la correspondance avec le pape au sujet du couronnement de Boleslas le Hardi ; dans le registre de la Chancellerie pontificale fut conservée une lettre de Grégoire VII à Boleslas, de 1075)3.

Le dernier souverain polonais au XIe siècle fut Ladislas Herman (1079–1102), frère de Boleslas ; son règne subordonné aux grands seigneurs et perturbé par les [p. 250] luttes avec ses fils – nous laissa le premier document de monarque conservé en original. Son destinataire est l’évêque et les chanoines de la cathédrale à Bamberg4. Le formulaire de ce document n’est pas développé ; il commence par une promulgatio et renferme en plus une intitulatio, au singulier, ainsi que le contenu essentiel : le renvoi des croix en or, rachetées par le prince en Pologne, qui provenaient du pillage de la cathédrale de Bamberg et, en second lieu, la fondation d’une prébende près de la cathédrale. Il n’y a aucune formule finale ; le sceau de majesté (sigillum maiestatis) de Ladislas est attaché au document Le messager de l’évêque de Bamberg, un certain Gumpo, est nommé dans le document-il se peut que le document fût préparé par celui-ci : l’orthographe allemande du texte et la manière dont fut attaché le sceau, rencontrée sur les documents de Bamberg à l’époque, le prouverait. La plus ancienne chronique polonaise, celle de Gall dit Anonymus, qui provient de la cour du successeur de Ladislas Herman, Boleslas Krzywousty, nous raconte le contenu de la lettre de Ladislas Herman et de sa femme Judyta, adressée à l’abbé du monastère Saint-Gilles-du-Gard (1085) avec une demande de prières dans l’intention de leur future progéniture. Le contenu de la lettre citée par Gall ne semble pas être une copie fidèle de cette lettre, il est pourtant certain, que la délégation portant les offrandes votives à l’abbaye fut munie d’une lettre5.

Le XIIe siècle connut d’abord les guerres internes : les fils de Ladislas Herman se disputaient le trône (1102–1108), ensuite le règne de l’un d’eux, Boleslas Krzywousty (Bouchetordue). Avant sa mort (1138), il répartit le pays en provinces, accordant à son fils aîné le pouvoir suprême. De cette période ni la correspondance, ni des documents ne sont conservés, bien qu’ils ont existé certainement, en premier lieu l’acte de la division du pays en provinces et la constitution du pouvoir seigneurial du fils aîné, ce que fut sanctionné par le pape. Nous connaissons aussi des bulles du pape concernant la relation de dépendance de la métropole à Gniezno de Magdebourg (1133) et plus tard ; à la suite des démarches de Boleslas Krzywousty, la révocation de cette décision (1136). Il n’y a pas de doute qu’une correspondance du roi à ces sujets dût exister.

La structure introduite par le testament de Krzywousty marque le début de la période du démembrement du pays en provinces, des conflits incessants entre les frères et, plus tard, entre leurs descendants. Cet état politique influa certainement sur la position internationale de la Pologne, n’oublions pas pourtant que le document qui, aux Xe et XIe siècles, fut sur le déclin dans l’occident de l’Europe, reprend de l’importance au XIIe siècle, et que le document privé se fait de plus en plus populaire. Cette situation trouve son reflet dans la diplomatique polonaise : la diplomatique royale en Pologne commence à suivre le modèle du document privé occidental.

Pour se faire une idée de la diplomatique royale de la Pologne à cette époque, nous n’avons que six documents originaux, quatre copies de documents, dix inscriptions ou notes dans les documents d’autres auteurs de XIIe et XIIIe siècles. En plus outre, nous connaissons des copies de lettres ou bien des notes à leur propos au membre de sept. Un problème à part sont d’assez nombreux documents falsifies, dont la falsification du XIIIe siècle surtout.

[p. 251] Passons maintenant à l’analyse des exemples cités de la diplomatique royale polonaise du XIIe siècle.

I. Documents conservés en original ou en copie incontestable

  • (1138–1144) Salomea ; princesse polonaise, pour le monastère des bénédictines à Mogilno, copie (Repertorium n. 38)
  • 1161 Boleslas et Henri, princes, pour le monastère des chanoines réguliers à Cwerwińsk, copie (Repertorium n. 61)
  • (avant 1166) Henri, prince, pour les Hospitaliers de Saint-Jean d’Jérusalem à Zagość, original (Repertorium n. 62)
  • Boleslas, prince, pour le monastère des Cisterciens à Lubiąź, original, (Repertorium n. 74)
  • (1170–1175) Casimir, prince, pour les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem à Zagość, original (Repertorium n. 78)
  • 1176 Casimir, prince, pour le monastère des Cisterciens à Sulejów, copie (Repertorium n. 80)
  • 1177 Miezsco, prince, pour le monastère des Cisterciens à Lubiąź, original, (Repertorium n. 87)
  • 1185 Leszek, prince, pour la cathédrale à Włocławek, copie (Repertorium n. 80)
  • 1189 Casimir, prince, pour le chapitre de la cathédrale à Cracovie, original (Repertorium n. 118)
  • 10. 1189 Casimir, prince, pour le chapitre de la cathédrale à Cracovie, original (Repertorium n. 119)

Les destinataires de tous les documents cités sont, comme on voit, des institutions ecclésiastiques, des monastères en premier lieu. Si l’on juge d’après le moulage de l’écriture des originaux et le caractère de la rédaction, presque tous sont l’oeuvre des destinateurs, probablement des ecclésiastiques venus de l’Europe occidentale6. Ces documents proviennent de divers ordres monastiques, divers localités et leur datation embrasse la moitié d’un siècle à peu près. Ce serait donc une conclusion mal fondée que d’en déduire l’existence d’écoles d’écriture ou des traditions de chancellerie – nous pouvons seulement émettre une opinion au sujet du niveau général de réduire des documents pour différents princes des provinces polonaises.

Le document commence ; en général, par une invocation de forme établie : In nomine sancte et individue Trinitatis (n. 3, 4, 6, 9) ; une seule fois elle dit : In nomine Patris et filii et Spiritus sancti amen (n. 5) ; trois documents ne comportent pas cette formule (n. 1, 2, 10).

L’intitulatio de tous les documents est au singulier Ego, à l’exception de deux cas, où l’intitulatio, liée à la salutatio, commence par le nom d’expéditeur (n. 4, 7).

Les trois documents les plus anciens (n. 1, 2, 3) n’ont pas de publicatio, dans les autres elle est très variée : Notum facio… (n. 5, 6) ; omnibus significo… (n. 9) ; universis Christi fidelibus… (n. 4) ; Notum sit omnibus… (n. 10) ; dans l’un des documents (n. 7), la publicatio est remplacée par une salutatio.

[p. 252] Deux des documents analysés seulement portent une arenga. La plus ancienne (n. 4) est plus développée : Quandoquidem velocitate dierum nostrorum transituri sumus quemadmodum fugere solet umbre, vel evanescere fumus, consultissimum constat anime salvande providere, cuius vitam scimus in eternum permanere ; par rapport à la suivante, concise : Quoniam nonnuli sunt maligni benignorum interpretes (n. 9).

Cinq documents passent, après les formules initiales, directement aux faits – la dispositio (n. 2, 4, 6, 8, 10). Dans les autres, la dispositio est précédée par un exposé, plutôt court, donnant les motifs de l’octroi. Le but de cet octroi est avant tout la rémission des péchés propres du donateur (ut excessus, eos… redimerem, n. 1), de ses parents (n. 3, 5) ou de ces ancêtres et descendants (n. 6).

La partie essentielle du document, la dispositio, est rédigée de façon spécifique selon le sujet d’octroi. Par son style cette partie du document reflète le niveau de l’ensemble : elle peut être très maladroite (comme le n. 2) ou bien formulée avec aisance et précision (comme les n. 3, 4, 7).

L’eschatocole des documents royaux polonais du XIIe siècle contient les formules suivantes : une formule pénale ou maledictio, une corroboratio, l’énumération des témoins et la date. Le nombre de ces formules ainsi que leur ordre différent d’un document à l’autre. Cinq documents portent la formule de maledictio (n. 1, 3, 8–10) ; sur l’un d’eux (n. 7) figure la formule pénale ; la corroboratio est présente dans quatre documents (n. 1, 3, 6, 7, 10) ; six documents citent des témoins (n. 1, 2, 4, 5, 7, 9) ; la date est indiquée – de façon bien diverse, parfois il n’y a que l’an – sur sept documents (n. 2, 4–9).

Il arrive que la maledictio soit très courte (anathema sit amen, n. 1, 3) ; mais elle peut être développée (vinculo anathematis astrictus et cum Iuda et Abiron deputatus, n. 10). Une seule fois la formule pénale prend la tournure suivante : si qua persona temptaverit… solvat (n. 7).

La corroboratio emprunte, en règle, une forme semblable  : sigilli impressione… corroboro et confirmo (n. 3), sigillo… communivi (n. 10). Une fois l’attachement du sceau princier est annoncé par une corroboratio irrégulière : ad complendum pleniorem corroborationem… per impressionem ducalis annuli signavimus (n. 7) ; dans ce cas en guise de sceau princier on met l’empreinte d’une intaglio romaine.

La datation et l’énumération des témoins se trouvent placées dans une ordre variable. La date des sept documents analysés a un trait commun : si le jour est indiqué, c’est en règle par le calendrier romain ; une fois (n. 8) elle est complétée de deux éléments : epacta et concurrenta  ; un document n’a que la date de l’an (n. 6). Deux documents conservés en original (n. 3, 10) ne portent aucun élément de date.

II. Inscriptions concernant les octrois et notes à propos des documents

Quelques documents falsifiés provenant du XIIIe siècle sont basés sur des inscriptions authentiques faites dans les monastères aux XIe–XIIe siècles au sujet d’octroi royaux. Ils concernent trois octrois : du roi Boleslas le Hardi (1065)7 et du [p. 253] prince Mieszco (1103)8 pour le monastère des Bénédictines à Mogilno, du prince Mieszco pour le monastère Saint Vincent à Wrocław (1146)9 et du prince Casimir (1178) pour les Cisterciens à Sulejów10.

Dans les documentes des papes, des évêques polonais et du patriarche de Jérusalem provenant des années 1181–1191 on trouve des notes qui citent quatre documents de princes polonais des années 1170–1194 : pour le monastère du Saint-Sépulcre à Miechów11, pour les Cisterciens à Sulejów12, pour les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem près de Poznań13 ainsi qu’une disposition interdisant de confisquer à l’église en Pologne des bien laissés par les évêques décédés14.

Dans un codex de Xe / XIIe siècle conservé à Poznań, une main de XIIe / XIIe siècle mit une inscription informant de l’octroi par le prince Mieszco d’une campagne pour la cathédrale de Poznań (1146).

Ce qui était dit au sujet des octrois des monarques polonais aux institutions de l’Église n’offre pas de possibilités d’étudier le caractère diplomatique des documents éventuels, notre connaissance de l’activité de la chancellerie des expéditeurs est toutefois bien enrichie.

III. Correspondance des monarques

Aucune lettre des princes polonais du XIIe siècle n’est conservée – en original ou en copie ; on trouve cependant des notes sur leur existence dans les chroniques de Gal et de Kosmas (première moitié du XIIe siècle), dans celle de Wincenty Kadłubek (première moitié du XIIe siècle) ainsi que dans les vies de saint Otton écrites par Herbord et par Ekkehard. Il y est question des lettres de Ladislas Herman et de Boleslas Krzywousty adressées à l’abbaye Saint-Gilles-du-Gard (1085 et 1128)15, du même Boleslas à Ladislas, prince de Bohême (1115)16 et à Otton, évêque de Bamberg (1128)17, ainsi que de la correspondance de Mieszco, prince de Pologne, avec Helena, veuve de son frère (1198–1199)18.

IV. Documents royaux falsifiés du XIIe siècle

Il faut rappeler aussi, ne serait-ce que brièvement, les documents falsifiés, assez nombreux, datant surtout du XIIIe siècle. C’est le monastère des Cisterciens à Ląd qui excellait dans leur fabrication. Nous connaissons huit documents prétendus des années 1145–1188, conservés sous forme d’un original prétendu19 de confirmation du XIIIe siècle20 ou dans un copie ultérieure. Ils n’ont pas d’importance pour les recherches diplomatiques sur le formulaire du XIIe siècle ; ils pourraient témoigner cependant que les octrois royaux furent si peu nombreux à l’époque que le monastère pouvait librement, à l’aide de documents falsifiés, élargir l’état de ses biens.

Un autre centre de production de documents royaux falsifiés aux XIIIe et XIVe siècles était le monastère des Cisterciens à Lubiąź. Nous connaissons quatre prétendus originaux21. Trois d’entre eux, prétendus de 1175 et le quatrième, prétendu de [p. 254] 1176, sont basés sur un original conservé de 117522 et ils élargissent successivement les dimensions de l’octroi authentique23.

Nous connaissons aussi le contenu de documents falsifiés particuliers du XIIIe siècle, accordant des privilèges aux monastères des chanoines réguliers à Trzemeszno24, des Cisterciens à Jędrzejow25 et des Bénédictines à Lubiń26.

En présentant les documents royaux et la correspondance des monarques je voulais brosser l’image de la diplomatique des rois polonais : des pertes énormes dans les ressources d’archives ; l’existence de la chancellerie royale et princière qui aurait servi surtout à régler les affaires politiques de l’État. Puisqu’il n’y avait pas de demande sociale, les documents expédiés étaient plutôt rares – on employait le plus souvent la preuve par témoins. A l’origine d’un tel état des choses se trouvait un manque de traditions antiques et la christianisation assez tardive du pays.

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1. [avant 1102, 4. 6.]. Ladislas à l’évêque et chanoines à Bamberg. Krzyzanowski, tabl. I
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2. [1170–1175]. Casimir pour les Hospitaliers à Zagość. Krzyzanowski ; tabl. IV
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3. 1189, 12. 4. Casimir pour le chapitre à Cracovie. Krzyzanowski, tabl. XV

1 Bibl. Vatic. Ottob. lat. 3057, ch. 131 La lettre de Mieszco citée tout comme les autres documents royaux jusqu’à la fin du XIIe siècle sont enregistrés dans l’ouvrage de ZOFIA KOZŁOWSKA-BUDKOWA, Repertorium polskich dokumentow doby piastowskiej (Répertoire des documents polonaises de l’époque des Piast), Krakow 1937 ; dans la suite cette publication est citée comme Repertorium. La lettre de Mieszco – Repertorium n. 2.

2 Attaché au document de 1054.

3 Monumenta Poloniae Historica, vol. I, p. 367–371.

4 L’original se trouve dans le Hauptstaatsarchiv à Munich.

5 Monumenta Poloniae Historica, vol. I, p. 386.

6 Le formulaire de l’un d’eux (Repertorium n. 9) provient de Wincenty Kadłubek, Polonais, ecclésiastique qui a fait ses études à Paris, auteur de la Chronique.

7 Repertorium n. 8.

8 Repertorium n. 15, 16.

9 Repertorium n. 49.

10 Repertorium n. 91.

11 Repertorium n. 112, 135.

12 Repertorium n. 124.

13 Repertorium n. 115.

14 Repertorium n. 96.

15 Repertorium n. 10 et 27.

16 Repertorium n. 20.

17 Repertorium n. 23.

18 Repertorium n. 146.

19 Repertorium n. 40, 71, 117.

20 Repertorium n. 50.

21 Repertorium n. 39, 73, 99, 117.

22 Repertorium n. 75–77, 90.

23 Repertorium n. 74 ; cf. n. 4 de la liste des originaux.

24 Prétendu original de 1145, Repertorium n. 42.

25 De 1166–1167, conservé en copie, Repertorium n. 63, 64.

26 Prétendu original de 1181, Repertorium n. 104.