Je suis établi à l’hôtel de Penthièvre, il est tenu par un Rohan, ma foi ! qui n’est probablement pas parent de la grande famille ducale.
Je pars à midi pour Auray .
Un voyage curieux. Le conducteur paraît d’abord d’une brutalité extrême. Il s’adoucit. Une Bretonne monte dans la voiture. Elle est assez gentille. Nous arrivons à Plouharnel . Une noce. Une ronde de Bretons et de Bretonnes dans le chemin.
Ils chantent :Il nous viendra un bel enfant
Lon lon la, la on, la on.
Qui sera une fille pleine d’agrément
Lon lon la, la on, la on.
Nous la marierons richement
Lon lon la, la on, la on.
À quelque grave négociant
Lon lon la, la on, la on.
Deux ou trois enfants en guenilles, tout au milieu du rond.