Il est né le 11 mai 1834 à Metz où son père était lithographe.
Il succède à son père dont il reprend les brevets.
Au bas de la rue Tête-d'or (1848)
Il est né le 14 mai 1809 à Mayence (Mont-Tonnerre/Allemagne) ; son père était capitaine du 61e régiment de ligne, chevalier de la Légion d'honneur. C'est "un élève des plus distingués des cours industriels de Metz". Sergent-major de la Garde nationale, il travaille depuis 5 ans chez Dupuy.
Il est d'abord associé avec Étienne. À côté des travaux de ville, il lithographie des plans (Plan de l'église de Bethléem et des chapelles souterraines, Plan de la Maison d'École des Frères des écoles chrétiennes) et des cartes (Carte d'une partie de l'Europe centrale..), des tableaux (Ortholégie,1854), des pages de titre ornées... Il autographie des cours pour l'École royale d'artillerie de Metz (Notes et croquis de géométrie descriptive, par le général Bardin, 1834). Il obtient le 20 juin 1846 un brevet d'imprimeur en lettres qui donne un grand essor à son imprimerie, travaillant pour une clientèle variée dont les membres de sociétés savantes et la Cour impériale de Metz.
Il est né le le 19 juin 1808 à Limoges (Haute-Vienne) ; son père était homme de confiance. Il a travaillé comme compositeur.
Il reçoit d'abord son brevet d'imprimeur en lettres le 20 mai 1835, puis celui de libraire le 20 octobre 1836. En 1854, il déclare avoir renoncé à exploiter son brevet qui est annulé.
En 1842, il demande le transfert de son brevet de Roanne à Chauffailles (Saône-et-Loire) pour remplacer Décombes, ce qu'il obtient le 9 décembre. Il aurait prêté son brevet à Brun qui avait demandé sans succès Roanne. Il ne semble pas qu'il travaille encore à Chauffailles en 1850 puisque Cortey demande un brevet en faisant valoir qu'il remplacerait Nubla, parti pour Paris. Un autre Cortey, Antoine Onésime, déclare en 1863 s'associer avec Nubla et lui confier la direction de son imprimerie parisienne.
15, place Marengo (1853) 2, place Marengo ( 1857)
Il est né à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) le 23 mai 1813 ; son père était journalier. Il est dessinateur employé au cadastre depuis 5 ans.
Après son brevet de lithographe, il demande un brevet d'imprimeur en lettres par création qui lui est refusé. Il doit donc reprendre le brevet que lui cède un typographe et il est breveté le 21 septembre 1840 malgré les protestations de ses confrères, arguant qu'il ne connaît rien à la typographie et que le brevet racheté, n'étant plus exploité depuis 1832, aurait dû être annulé. Son expérience de géomètre topographe l'oriente vers une production de cartes et plans en liaison avec l'activité industrielle de la région : son plan de Saint-Étienne recense notamment les très nombreux fabricants de rubans. Il fait des travaux divers comme de simples mémoires autographiés (Mémoire de M. Ennemond Richard sur les fontaines de St-Chamond, 1847) Son frère François lui succède. Il est associé avec Frédéric Lantz, le fils d'un confrère, qui fait en 1852 une demande de brevet pour son propre compte, qui lui est refusé. La société Nublat jeune et F. Lantz poursuit la même production, comme le texte autographié accompagné d'une carte géologique des Notes concernant les tréfonds de Mrs Labarre, Mandard et Cie (1854) ou de nouveaux plans. Après 1870, l'imprimerie voit entrer un nouvel associé et devient Nublat jeune et Mulcey.
26, rue Feydeau
Il est espagnol d'origine et, en 1818, il habite en France depuis 26 ans et Paris depuis 22 ans. Il aurait été naturalisé en 1802 et aurait tenu une maison d'éducation à Bayonne. Il est interprète juré auprès des tribunaux, de la Préfecture de police et du cabinet topographique du Roi. Il a une importante production de traductions (Constitution politique de la monarchie espagnole,1814), de dictionnaires et de grammaires espagnoles. Son dictionnaire français-espagnol / espagnol-français, dont la première édition date de 1812, connaîtra de nombreuses rééditions.
Il dit avoir acheté le secret des procédés chimiques relatifs à la "lytographie". Il veut utiliser ses procédés pour le service de l'établissement d'Interprétation générale de toutes les langues mortes et vivantes (un bureau de traduction) dont il est directeur. Il a déjà acheté deux presses qui doivent lui permettre de faire des économies importantes pour l'impression des circulaires de sa société. Quelques mois plus tard, en avril 1818, il dit avoir été sollicité par Senefelder pour une association et l'utilisation de 8 presses qui feraient "plus que des écritures, mais aussi des dessins, estampes et autres objets auxquels peut s'étendre l'art lytographique". Le capital serait rapidement porté, grâce à des capitaux étrangers, à 1 million. Toutefois, le 1er décembre 1820, il doit reconnaître qu'il ne s'est pas servi de son brevet et n'a pas l'intention de le faire ; il demande à "faire effacer son nom du registre des imprimeurs". En mai 1828, ayant retrouvé le brevet qu'il croyait avoir perdu, il décide de l'exploiter et demande que l'on considère nulle et non avenue sa renonciation de 1820. Il justifie ainsi le délai écoulé : "Mon brevet a été retrouvé sous l'administration de M. Franchet, mais connaissant le peu de dispositions de cet administrateur à encourager les établissements propres à propager les Lumières, je me suis abstenu de faire aucune demande en réhabilitation ou en restitution de la lettre de démission, en attendant un meilleur ordre des choses. Aujourd'hui qu'un système plus conforme à la situation, aux Lumières et aux besoins du pays paraît avoir été adopté...". Le titre ayant été annulé, il faudrait lui en accorder un nouveau. L'affaire n'a pas de suite, d'autant qu'un rapport insinue qu'il avait vendu 500 F son brevet à un graveur en taille-douce nommé Léger dit Pomel.
72, rue Grande (1878)
Il est né le 17 décembre 1834. Il a d'abord été libraire.
Reprenant l'imprimerie typographique Salviac, il demande et obtient en même temps le transfert du brevet de typographe de son prédécesseur et un brevet de lithographe. Il ne semble pas qu'il ait fait usage de ce dernier, à en croire ses concurrents.
20, rue Fournirue
Il est né à Saverne (Bas-Rhin) le 31 juillet 1804 ; son père était militaire en retraite. Il est installé depuis le début des années 1830 à Metz. Il est relieur et sa fabrique de registres est un établissement industriel important. Il est recommandé par un Pair de France pour l'obtention de son brevet de lithographe.